Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jours 37 à 43

Notes : Nous revoila parti avec Harry et Draco ! Je suis sure qu'ils vous ont manqué, avouez. J'ai eu l'impression que certains d'entre vous aimaient moins le Sirius/Remus, pourquoi ? Qu'est-ce qui vous plait moins dans ce couple ? Vous préférez le Sirius/Severus ou le Severus/Remus ? Dites moi tout !

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« -La Gazette du Sorcier, le 17 Octobre : "Le Survivant bientôt marié !" Par Rita Skeeter. Pffff, n'importe quoi.

-Hermione, tu ferais mieux de ne pas le montrer à Harry quand il descendra.

-Je sais bien Ron ! Mais je voudrais quand même lire l'article pour savoir comment cette vipère a pu inventer une telle chose.

-Tu crois que ça a un rapport avec Malfoy ?

-J'en suis quasiment sure. Mais si ça se trouve c'est juste pour distraire les lecteurs du dernier scandale qu'a provoqué la condamnation d'un jeune accusé d'être mangemort, alors qu'il était sous un sortilège d'Imperium de Voldemort lui même. Cette affaire a fait du bruit, et la population sorcière est de plus en plus mécontente du système juridique, et ça peut vouloir dire une grande série de démissions. Et on sait très bien que ces gens là étaient dévoués à Fudge. Il vaut mieux pour eux qu'ils ne fassent plus de vagues.

-Alors il dit quoi cet article ?

-Pas grand chose de constructif, et de vrai surtout. On ne révèle pas l'identité de l'épousé(e), et sur toute une page elle ne fait que brasser de l'air. Je ne trouve pas une seule information, que des suppositions. Ah, si. Oh, putain, c'est pas possible ! Elle dit qu'elle a un informateur interne qui lui fournirais des informations semaine par semaine ! On a un espion !

-Un espion ? Pour savoir quoi ? Demanda Harry qui était arrivé derrière eux sans qu'ils ne l'entendent. Passe moi ça.

-Non, Harry !

-Voyons... C'est quoi cette merde ? Moi, marié ? Qu'est-ce que cette peste a encore inventé ?

-Harry, ne lit pas l'article !

-Quoi ? Ça va continuer sur plusieurs semaines en plus ? Putain, je vais retrouver cet enfoiré et lui faire bouffer son hibou tout cru avec les plumes et les parchemins ! Je vous jure que ce connard ne s'en sortira pas comme ça ! »

Il sortit de la salle à grands pas. L'air crépitait autour de lui, signe qu'il était vraiment très énervé. ( NdA : oui, il arrive à le faire même avec la magie scéllée )

Hermione jeta un coup d'½il au blond qui était en train de se servir sur la table de petit déjeuner. Il avait le journal à coté de son assiette, et regardait le brun d'un air perplexe quand il le vit sortir en trombe. Il haussa les sourcils et continua à prendre des ½ufs brouillés et des saucisses. Il sentit le regard de la Griffondor, et lui fit un de ses célèbres haussements de sourcil. Il regarda rapidement le journal, lui aussi sans comprendre. Elle recommença, et cette fois il saisit. Il le déplia et jeta un coup d'½il à le une.

Il pâlit d'un coup. Elle vit Blaise lui poser une question, et commencer à s'inquiéter de sa soudaine fixité. Il se leva comme un automate et sortit lui aussi de la salle.

Hermione se tourna vers son petit ami, qui semblait s'être lancé le défi de mettre le plus de hareng possible dans sa bouche.

« -Ça va être une longue semaine. »

Oo0ooOoo0oO


Harry et Draco n'avaient pas été en cours de la journée. Ils n'étaient pas descendus ni au déjeuner ni au diner, et personne ne les avait croisés dans les couloirs. Ils étaient soit dans leur appartement, ce qu'on ne pouvait vérifier car ils avaient changé le mot de passe et désormais ni les professeurs ni le directeur ne pouvaient entrer, soit sortis de Poudlard, ce qu'ils ne pouvaient pas non plus vérifier, puisque c'était Harry qui possédait la carte des Maraudeurs, et qu'ayant tous deux 17 ans, ils pouvaient sortir de l'enceinte du collège sans autorisation préalable.

Cela en avait inquiété plusieurs, mais toutes ces personnes étaient impuissantes.

En réalité, Harry et Draco avaient passé la moitié de la journée à bouder et à ruminer, à râler et à geindre, et la deuxième à chercher qui pouvait être le coupable, et au moyen de le faire payer. Les deux listes avaient beaucoup été réduites à la fin de la journée. Il ne restait plus que deux Serdaigles de sixième et cinquième année, un Poufsouffle de septième année, et un Serpentard de quatrième année. Tous les Griffondors avaient été écartés, car Harry les connaissaient tous plus ou moins, et était sûr de leur caractère droit et de leur fidélité. Par contre, ils avaient opté pour la torture psychologique du coupable. Soit ils lui faisaient de lourdes menaces et se contentaient de lui jeter des regards mauvais et sadiques, de l'effleurer de temps en temps, soit ils lui jetaient une malédiction de maladresse, associée à des inscriptions en lettres de sang fait par un sortilège d'illusion, des voix effrayantes sorties de nulle part que seul lui - ou elle, car le cinquième année de Serdaigle était une fille – et le tout le ou la ferait passer pour un fou paranoïaque, et ils n'auraient plus à s'occuper de fausses rumeurs.

La première idée avait été émise par Draco, car s'était la technique préférée de pression de son père. Généralement, quand il appliquait cette méthode – ce qu'il faisait dans 80% des cas – il n'avait pas à se salir les mains, tellement la victime s'effrayait et s'inventait des choses. Il disait que c'était très efficace, et seul l'ancienne réputation des Malfoy et leur actuelle fortune leur servait de menace. Vraiment très efficace.

La seconde idée était de Harry. C'était la technique de Voldemort sur lui pendant sa sixième année. (NdA : je rappelle que je ne compte pas le tome 6, donc vous ne savez pas ce qu'il s'est passé pendant cette année) Il avait vraiment failli en devenir fou. Remus l'avait aidé, car lui aussi certaines années, quand la lune était particulièrement proche de la terre, son loup lui parlait et prenait le contrôle de son inconscient. Fol ¼il lui avait appris à défaire les sorts au fur et à mesure, ce qui avait été un excellent entrainement en sortilèges.

Il ne restait plus qu'à trouver le coupable, et ils adapteraient la sanction à la personne. Ils avaient séché toute la journée du lundi, mais ils s'en fichaient. Ils avaient du mal à exécuter les sorts de toutes façons, car ils n'arrivaient pas encore à mélanger complètement leurs esprits pour vouloir la même chose en même temps.

Ils se présentèrent tous deux dans la Grande Salle le lendemain matin, faisant semblant de vraiment mieux s'entendre. Harry touchait l'épaule de Draco et le blond lui répondait par un sourire tendre. Ils s'arrêtèrent quelques minutes pour continuer à discuter avant de rejoindre leurs tables respectives. Les élèves ouvraient des yeux ronds à la vue de ce soudain rapprochement. Avant ils ne supportaient pas de se toucher, et faisait en sorte de le faire le moins longtemps possible pendant les cours. Ils riaient ensemble et semblaient ne pas vouloir se séparer, même pour manger. Vraiment, c'était un très gros changement.

« -Harry, demanda Hermione, vous n'avez quand même pas...

-Qui sait ? lui répondit-il avec un sourire énigmatique.

-Sérieusement Harry, vous n'avez pas fait ça ? »

Il lui répondit par un clin d'½il qui voulait tout dire – et surtout dire tout ce que voulait celui ou celle qui l'interpréterait – et se servit son pain, sa marmelade et son Nutella.

La rumeur se répandit comme une trainée de poudre. Enfin, il y avait plusieurs rumeurs. L'une disait qu'ils avaient écharpé l'élève coupable, et quelques uns étaient en train de vérifier les absents, certains disaient qu'ils étaient allés faire brûler les locaux de la Gazette par vengeance, et qu'ils ne recevraient pas le journal ce matin là, et les plus vieux et les plus lubriques disaient qu'ils avaient fait plusieurs parties de jambes en l'air pendant toute la journée de la veille, et que cela expliquait leur soudain rapprochement.

Ils surveillaient les réactions des soupçonnés, et notaient intérieurement ce qu'ils voyaient. Ils étaient tous plus ou moins suspects : les Serdaigles notaient furieusement quelque chose sur un bout de parchemin comme il traine toujours à cette table, le Poufsouffle se dévissait la tête pour essayer de les regarder, et le Serpentard restait si stoïque et indifférent que s'en était suspect.

Pendant le reste de la semaine, ils s'arrangèrent pour se trouver aux mêmes endroits que les accusés, et firent de nombreux sous-entendus, laissèrent échapper des petites phrases lourdes de sens qui auraient fait tilter le coupable. Mais ils étaient assez discrets, et contrôlaient très bien leur corps, ils ne se laissaient pas surprendre.

Ils décidèrent de passer à la vitesse supérieure. Ils firent une annonce comme quoi ils ne souhaitaient pas voir leur vie privée s'étaler sur les pages des journaux, ainsi que dans les conversations. Le Serpentard et le Poufsouffle soutinrent son regard, tandis que les deux Serdaigles détournèrent les yeux. C'étaient à eux qu'ils devaient désormais s'attaquer.

Leur dernière action fut de prendre deux photos différentes d'eux en train de s'embrasser – pour de faux, et dans un angle et un mouvement qui le laissait penser. Ils les firent tomber devant eux, faisant semblant de ne pas s'en apercevoir. Si l'une de ces photos était publiée, ils auraient leur coupable. Dans l'absolu, pour les éliminer plus surement, il aurait fallu que l'un ait l'honnêteté de rendre le cliché, mais les Serdaigles sont des créatures très curieuses, et bizarrement très fan-girl/fan-boy, et cela ne se fit pas.

Par contre, ils n'avaient pas compté sur l'intelligence des membres de cette maison. Le vendredi, un ballon rempli des deux cliché explosa dans la grande salle pendant le diner, et chacun put se procurer la photo, qui parut le lendemain à la première heure.

Cela avait du bon et du mauvais. Les deux Serdaigles étaient surement complices, et si ce n'était pas eux les coupables, il faudrait reprendre les recherches à zéro.

Mais en regardant de plus près l'article, en en comparant avec les copies, ils remarquèrent des différences. En effet, une photo magique copiée changeait imperceptiblement de comportement. La photo de départ était donc différente de ses copies, qui étaient elles identiques. Sauf si elles étaient développées à partir du même négatif, auquel cas la photo reproduisait fidèlement la scène. Et l'original avait été envoyé à la Gazette.

Les coupables étaient donc bien les deux Serdaigles. La question était maintenant de savoir s'ils étaient deux, ou seuls. Mais cela n'était pas la partie la plus difficile.

Les Griffondors de septième année avaient été mis au courant du plan presque immédiatement, et avaient un peu aidé à sa réalisation, malgré les protestations de Hermione qui disait que l'on devait laisser faire Dumbledore. Neville avait été assez enthousiasmé, car il adorait les romans policiers (NdA : à la différence de moi qui n'aime pas du tout ça. Vous me pardonnerez la nullité de cette intrigue.)

Ils avaient décidé de piéger le coupable, une bonne fois pour toute. Il suffisait de les prendre à part, dans un endroit pas trop menaçant, ni trop clôt, et de leur faire avouer. Ils constituèrent des équipes : Harry, Ron, Dean et Neville pour le garçon, et Draco, Blaise, Seamus et Hermione pour la fille. Il s'agissait d'impressionner et d'intimider l'un, et de charmer l'autre.

Il fallait que le timing soit parfait, qu'ils fassent leur interrogatoire exactement en même temps, pour qu'ils ne puissent pas se concerter.

Oo0ooOoo0oO


« -John Wenlock, je présume ? Demanda Harry.

-Oui ? Répondit le jeune homme, déconcerté.

-Nous avons quelques questions à te poser, prononça Ron.

-A propos de... ?

-Ne fait pas le malin, menaça Dean.

-C'est juste que je ne comprend pas.

-C'est étonnant de la part d'un Serdaigle, persiffla Neville.

-Je, heu...

-Nous voudrions savoir pourquoi, reprit Harry.

-Heu, pourquoi quoi ?

-Tu le sais très bien ! Fit Ron, les sourcils froncés.

-N-non, je ne vois p-pas.

-Réfléchit, murmura Harry, doucereux.

-Les photos, rappela Neville après un moment de panique du garçon.

-L-les photos ? Quoi les ph-photos ?

-Pourquoi les avoir distribuées dans la Grande Salle ? Cria soudainement Harry.

-J-je ne vois p-pas de quoi vous parlez.

-Arrête. On sait très bien que l'une des deux était en ta possession. Et on sait qui avait la deuxième ! Parle ! S'énerva Harry.

-C'est-c'est elle qui a eut l'idée. E-elle disait que ce serait marrant, que tout le monde voudrait en avoir.

-Et la Gazette ? Demanda Ron. Pourquoi avoir vendu la photo à la Gazette ?

-C'est p-pas nous ! N'importe qui aurait pu le faire !

-C'est ce que tu as voulu nous faire croire. Mais tu ne sais pas grand chose sur la photographie, n'est-ce pas ? Interrogea Neville. Juste comment faire une copie ? Tu aurais du lire l'avertissement, tu as été trop pressé. Il se crée des différences entre les originales et les copies. Pas énormes, mais suffisantes.

-C'est toi qui as vendu cette photo, John. Ne nie plus, nous avons des preuves, asséna Dean pour porter le coup final.

-Non ! C'est elle ! C'est elle qui a eut cette idée ! Elle est venue me voir pour qu'on duplique les photos ! Je ne savais pas que c'était elle l'informateur de la Gazette ! Elle a gardé mon original, je ne savais pas ce qu'elle en avait fait ! Ce n'est pas moi ! Je vous le jure ! »

Oo0ooOoo0oO


« -Alice McFly ? interpella Draco.

-C'est moi.

-Nous avons quelques questions à te poser, lui sourit Blaise. (NdA : je rappelle que Blaise est très sexy quand il veux, cf dialogue avec les persos chapitre 5)

-A quel propos ? Demanda suspicieusement la jeune fille. »

Ils trouvèrent cette attitude louche. Une jeune fille se pâmait quand Draco Malfoy et Blaise Zabini l'abordait gentiment. Une preuve de plus de sa culpabilité donc.

« -Rien de bien méchant. J'ai entendu dire que tu avais des oreilles partout dans Poudlard. On voudrait en savoir plus sur une certaine rumeur, éclaira Hermione.

-Laquelle ? Reprit-elle, soudain professionnelle.

-On voudrait savoir qui a répandu toutes les photos.

-Voyons, dit-elle en sortant son carnet de sa poche. J'ai peu d'informations là-dessus. Bien sur, tout le monde en parle, mais personne ne se demande vraiment qui en est l'auteur, donc il n'y a pas de conversation ni de ragot. C'est difficile de savoir dans ce cas. J'ai des soupçons envers quelques Serpentards, mais rien de très significatif. Désolée.

-Et l'informateur de la Gazette ? Demanda Seamus.

-Là, encore moins d'infos. Il est très discret, et assurément pas vantard, sinon ça se saurait. Surement un Serpentard ou un Serdaigle. C'est peut être pour l'argent, il faudrait se renseigner si le type touche quelque chose. Sinon, c'est peut-être une fille, une amoureuse transie et frustrée.

-Si c'était le cas, pourquoi maintenant ? Demanda Blaise.

-Pour brouiller les pistes, je pense. Ou peut-être que ça lui est monté à la tête, et qu'elle en a eut assez. J'en sais rien, moi, je suis pas dans sa tête.

-Tu prendrais des infos ? On sait qui avait les photos, ajouta Seamus.

-Vrai ? Vous voulez quoi en échange ?

-La vérité, répondit Draco. Tu connais bien John Wenlock ?

-Un peu, pourquoi ?

-Il avait un des deux clichés, fit Hermione.

-Mais comment il a pu les obtenir ?

-On l'a bêtement fait tomber devant lui, sourit Draco. Et on sait aussi qui avait la deuxième, par la même méthode.

-H-ha oui ?

-Hum hum, acquiesça Blaise. Tu veux savoir qui est-ce ?

-B-bien sur ! Qui-i ?

-Toi, susurra Draco.

-M-moi ? N-non ! Je n-ne les ai j-jamais eu !

-Bien sur que si ! Et ton original est juste là, chantonna Seamus en tira le cliché du carnet.

-Et nous pouvons raisonnablement penser que tu as aussi vendu ces informations à la gazette, non ? exposa Hermione. Tu as pris contact avec Wenlock et tu lui as proposé de dupliquer les photos. Tu as gardé son original et tu l'as envoyé à la Gazette. C'était toi depuis le début, et tu t'es servit de lui, n'est-ce pas ? C'est bien ça Alice ?

-N-non ! C'est faux !

-Ne ment pas ! Cria Harry qui venait d'arriver avec son groupe et son complice. John nous a tout dit !

-Pourquoi ? Dit Draco d'un ton vraiment menaçant. Pour quelle raison ? Pour l'argent ou par désespoir amoureux ?

-Qu'importe, trancha Harry. Tu vas le regretter, mais pas tout de suite... Cela te poursuivra, jusqu'à ce que je décide que cela suffise.

-Part, siffla Draco, je ne veux plus jamais que tu croises mon chemin, ou il t'en cuira... »

Elle décampa le plus vite possible, bientôt suivi de son camarade.

« -Les deux plans Malfoy ?

-Les deux plans Potter.

-Parfait, allons manger ! »

Oo0ooOoo0oO


Comme d'habitude depuis le début du mois, ce soir là Draco partit se coucher en premier, laissant Harry bouquiner sur le canapé près du feu. Comme d'habitude depuis le début du mois, Harry ne partit se coucher qu'une fois que son lien magique ne lui indique que Draco était endormis. Comme d'habitude depuis le début du mois, Harry prit sa potion de sommeil profond pour tomber comme une masse. Et comme d'habitude depuis le début du mois, Harry se réveilla en hurlant presque dans son lit, en sueur, nauséeux, les yeux fous. Et comme d'habitude depuis le début du mois, Harry alla vomir dans les toilettes, ayant peur de retourner se coucher.

« -Fait chier... Ça ne s'arrêtera donc jamais ? Même maintenant que Tom est six pieds sous terre ? »


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Aya : Tadam !

Draco : Quoi tadam ?

Aya : Ba rien, le chapitre est fini, et on s'arrête juste avant la grosse intrigue.

Harry : Et ... ?

Aya : Faut tout vous dire ! Normalement, le lecteur doit se poser plein de questions ! Qu'est-ce qu'a Harry ? A quoi est-ce du ? Depuis quand ça dure ? Quoique là on a un indice. Pourquoi Draco ne remarque-t-il rien ?

Draco : C'est vachement bateau quand même.

Aya : Pffff, je fais ce que je peux. De toutes façons, je suis même pas sure de poster le chapitre prochain comme prévu.

Harry : Ah oui ?

Aya : Ba oui, c'est ce que je vous répète depuis deux mois ! Il y a le BAC ! Et le prochain chapitre tombe pendant les épreuves. Alors je sais pas si je serais à l'heure. Mais bon, on verra bien. Avec un peu de chance, il sera écrit et corrigé, mais je ne garantis rien.

Draco : Pas très sérieux tout ça.

Aya : Si au contraire. Mais passons. En ce qui concerne les reviews, J'AI PASSE LA BARRE DES 150 ! C'est trop génial, merci à toutes et à tous. Je suis vraiment très fière. En plus j'ai remarqué en allant voir dans le mode de recherche que ma fiction est pas mal apprécié. 165 reviews pour 11 chapitres, c'est vraiment pas trop mal. D'ailleurs pour ce chapitre, j'en suis à 12 reviews, et le nombre de reviews sur les chapitres précédents augmentent aussi. Pour vous dire ,le chapitre 5, celui où apparaît Sirius, a 21 reviews pour lui tout seul ! C'est sûrement votre préféré, comme c'est le mien. Bref, merci à tous, c'est un honneur d'être suivie par autant de gens. Je vous embrasserais si je le pouvais.

Draco : Évite de les traumatiser.

Aya : Méchant. En ce qui concerne l'écriture, je vais essayé de me trouver une ou deux heures entre mes révisions pour vous pondre ( Cot ! ^^ ) le prochain chapitre. Mais je ne promet rien. Comme dit ma mère : Passe ton bac d'abord !

Harry : Et nous il faudrait qu'on s'occupe de nos ASPICs non ? C'est pas à la fin de l'année ?

Aya : Si, faudra que j'y pense, si la fic se termine pas avant. Pour ce chapitre, je ne pensait pas que l'épisode de la gazette prendrait autant de place. Pour moi, c'était juste un tiers du chapitre. Mais bon, c'est pas plus mal, finalement. Vous voyez bien que vous pouvez vous supporter !

Draco : C'est pour faire des mauvais coups, ça compte pas.

Aya : Bien sur que si. Vous êtes les successeurs des Maraudeurs. Qui étaient les meilleurs amis du monde.

Harry : Pas tant que ça si on regarde les derniers chapitres.

Aya : C'est vrai. Mais bon, je fais ce que je peux. Aller, on passe à la suite. On m'a demandé Severus pour cette fois ci.

Draco : Mon parrain ?

Aya : Tu connais d'autres Severus toi ? Moi non. Bon il devrait pas tarder à arriver. *regarde sa montre*

Harry : Par contre, y'a Sirius et Remus qui rappliquent *sourire malicieux*

Aya : C'était à prévoir. Mais qu'est-ce qu'il fabrique ? Il devrait déjà être là !

Severus : T'énerve pas, je suis là.

Aya : Très bien, on va commencer alors. On plante le décord. Yuya777 m'a demandé dans les cachots, devant une potion qui bout, alors c'est chose faite. Le feu brule très vivement, et c'est la seule source de luminosité. Le chaudron est posé sur le bureau du professeur, l'éclairant pas en dessous. C'est bon, tout est en place ?

Severus : Oui oui.

Aya : Alors ... ACTION ! Sev', tu ajoutes une substance inconnue pour le commun des mortels dans le chaudron, concentré, le visage dur. Tu remues doucement le fluide avec une cuillère en bois trois fois. Tu regardes le sablier sur le meuble. Tu attrapes les pans de ta robe et les secoues pour faire circuler l'air, mais ça n'a pas tellement d'effet dans cette salle emplis d'une atmosphère caniculaire. Tu passes ta manche sur ton front en sueur et jettes un nouveau coup d'oeil sur le sablier. Tu ajoutes un liquide d'un rose indéfini dans le chaudron et touilles une nouvelle fois, en augmentant l'intensité du feu. Là, tu n'en peux vraiment plus. Tu retires ta légendaire robe noire et ample, et la pose sur la chaise à coté de toi. Il ne te reste plus qu'une chemise noire et un pantalon de lin de la même couleur. Tu remontes tes manches jusqu'au coude et te penches à nouveau sur la potion. La lumière du feu crée un jeu d'ombre curieux sur ton visage. On dirait que tu es sous alimenté, ce qui a été le cas à une période de ta vie. Un autre fait paraître ton nez moins long, donnant un éclat de beauté inhabituel à ton visage. Un autre te donne l'air d'un meurtrier devant un cadavre. Bien sur, tu ne sais rien de tout ça, concentré sur le savant mélange des ingrédients. Mais tu augmentes encore la force du feu. Ton bureau ne craint rien, il est ignifugé, mais ce n'est pas le cas de ta chemise. Tu retires méticuleusement chaque bouton de chaque fente, et poses le vêtement sur la chaise, pas dessus la robe. Ta peau est très très blanche, limite cadavérique. Tu as horreur du soleil, et et tu ne sort quasiment jamais t'aérer hors des cachots. Tes cotes légèrement saillantes prouvent que tu n'as pas perdu l'habitude de la frugalité, habitude que tu as contracté pendant la guerre, et les missions dangereuses. Il y a trop peu de muscles pour compenser l'impression de fragilité qui se dégage de toi. Les gouttes de sueur coulent sur ton torse. Tu as vraiment l'air vulnérable comme ça, concentré sur ton art, insouciant du monde extérieur. Il n'est pas étonnant que tu n'acceptes personne dans ton laboratoire. N'importe qui voudrait caresser cette peau fine qui à l'air si douce, éffleurer ces cotes, toucher ce cou gracile. Ca serait vraiment embêtant pour réussir une potion. Tu relèves un peu tes cheveux au dessus de ta nuque ruisselante. Les cheveux plus court t'irait mieux, et je suis sure qu'une légère paire de lunette te donnerais un air plus doux, plus abordable. Finalement, tu finis la potion. D'un coup de baguette, tu éteins le feu, plongeant la pièce dans le noir.

Sirius : Gloups !

Aya : Remets toi, c'est fini. Bon, c'est pas tout ça, mais ... Review ?

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Date de publication : 10 juin 2010 ( prochain, peut être : 21/06/10 )
Série : Harry Potter

Titre : Chérif

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta reader : Aucun, pas le temps

Rating : M , attention Lemon ! Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes.

Statut : OS, fini.

Genre : OS pour le seme/uke day, Romance, Western, UA

Couple : Harry/Draco

Résumé : Draco recherche Sirius Black. Il pense qu'il est caché à New Poud'. Pourvu qu'il ne croise pas Potter ...

Contexte : UA. Époque du Far West.

Note(s) :

Harry : 31/07

Draco : 05/06

Couple : 31 juin. Mais ça n'existe pas, alors c'est le 30 juin.

Publication : 30 juin. Délais tenus ! \o/ Et un jour d'avance. ^^

Voilà un petit OS à la sauce western, j'espère que ça vous plaira.

Sinon, je me suis aperçue que j'arriverais pas à écrire tous les OS de début juillet, alors je les laisses tomber et je les ferais en aout. Aller, je vous embête pas plus longtemps, Bonne Lecture, et n'oubliez pas la review !

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Des bruits de pas sur le sol. Le cliquetis des éperons qui tintent sous le choc. Des petits nuages de poussière. Le froissement d'une étoffe qu'on laisse trainer par terre. Le pas régulier d'un cheval qu'on mène à la bride. Il y a un nouveau en ville.

Luna Lovegood, à la fenêtre du premier étage du saloon, regarde la rue. Elle observe cet homme tout habillé de cuir tanné. Il a un grand chapeau qui lui cache tout le visage, une longue cape qui traine dans la poussière et de belles bottes. Un foulard protège ses cheveux et il semble qu'il cherche quelque chose. Il tourne la tête de droite à gauche, et Luna ne voit pas son regard. Elle est obligée de se détourner de son observation quand le client arrive. Peut être qu'elle verra l'inconnu au bar quand elle descendra ce soir.

Il s'arrête devant la maison du shérif. Il consulte les différentes têtes mises à prix, et les primes qui les accompagnent. Il jette un coup d'oeil au nom du shérif élu. Il s'arrête une seconde et repars vers le saloon près de la sortie de la ville. Il attache son cheval, s'assure que l'eau est propre et pousse les doubles battants. Il règne une joyeuse ambiance dans la pièce. Des hommes rient au bar, on joue aux cartes, un pianiste met de l'ambiance, des jolies serveuses passent entre les tables. Il les regarde à peine et va s'assoir au comptoir, au bout, loin des autres. Le barman s'approche de lui.

« -Je suis Tom, le propriétaire de cet établissement. Bienvenue à New Poud'. Qu'est-ce qui te ferais plaisir étranger ?

-Que tu arrêtes de me tutoyer, déjà.

-Hola, tout doux. Si tu cherche la bagarre, je peux te conseiller des mecs qui seraient ravis de t'en coller une. Qu'est-ce que je te sers ?

-Des informations.

-Ça sera plus cher que du whisky.

-J'ai de quoi payer les deux.

-D'abord le whisky, et ensuite je te dirais ce que tu veux savoir. Je te prépare une chambre, étranger ?

-Oui, s'il vous plait. Pas coté rue, de préférence.

-A ta guise. Je reviens. »

Tom s'en retourne et il observe les hommes. Ils sont entre dix et vingt, mais pas plus. Un roux plein de taches de rousseur rit avec un autre homme brun, un peu rond, mais grand. Le premier semble être cow boy à la vue de sa tenue, et l'autre plus citadin. Ils ont l'air de bien s'entendre. Ils doivent se connaître depuis un petit moment. Il y a d'autres homme à coté d'eux, plus discrets. Ils portent tous un mouchoir vert à leur costume, le même. Cela l'intrigue. Toute les personnes dans la salle portent un mouchoir à la couleur unie bien en apparence. Il y a du vert, ces trois là plus un autre dans le fond de la salle, du jaune, deux qui jouent aux cartes et le pianiste, qui le porte autour du cou, du bleu, les deux autres joueur et le type au fond en face du vert, et du rouge, tous le reste des clients. Il remarque que Tom aussi portait du vert. Tom revient avec sa choppe, et s'accoude de l'autre coté du comptoir.

« -Qu'est-ce que tu veux savoir, étranger ? Dis moi ton nom avant toutes choses, ça sera plus pratique.

-Draco Malfoy. Je cherche quelqu'un, mais pour l'instant ce que je veux savoir ne devrait pas être payant. Que veux dire le code couleur sur le mouchoir ?

-Ho, ça, dit Tom en montrant le sien. c'est une tradition dans la ville. Ça ne détermine pas le rang social, comme tu t'en doutes si tu as remarqué ce détail, mais c'est une distinction pour reconnaître quelle équipe chaque personne soutient. Les rouges sont les Griffondors, farouchement opposés aux Serpentards, les verts. En bleu les Serdaigles, en général les plus malin même si ça ne les fait pas toujours gagner, et en jaune les Poufsouffle, les plus beaux joueur. Ils ne sont pas du tout mauvais perdant, même s'ils gagnent moins souvent que les autres, et les supporters font la fête avec les autres, sans colère à cause de la défaite.

-Je vois. Mais des équipes de quel sport ?

-De lasso, évidement ! Mais attention, ce sont les règles d'ici, et on ne joue comme ça qu'ici. On constitue les équipes chaque année pour la semaine de tournois parmi les supporters. On lâche dans l'arène, qui est très grande et en dehors de la ville, dans un creux naturel, une vingtaine de chevaux de tous âges et tous sexes, et c'est l'équipe qui en a attrapé le plus qui gagne. Les chevaux viennent de partout, et ne sont pas forcement dressés. Il y a parfois des accidents, mais ça reste rare.

-Je vois. Il y a souvent des étrangers qui participent à cet évènement ?

-Pas vraiment. Les villes des alentours seulement, ils prêtent parfois des chevaux. Ce n'est pas très connu.

-Cette ville possèdent quand même quatre saloon, c'est plutôt grand. Il y a beaucoup d'habitants ?

-Pas tant qu'on pourrait penser. On vient rarement s'installer ici. Seul les natifs reviennent. Les étrangers n'aiment pas les villes perdues.

-Il y en a un qui s'est installé récemment ?

-Moui. Un drôle de type, tout seul. Il es tout de suite allé voir le shérif, qui l'a emmené chez le prêtre. Il vit là depuis deux mois.

-Et ce shérif, qui est-ce ?

-C'est un petit gars d'ici. Ses parents - je les connaissais - ont déménagé quand il avait un an. D'après ce que j'ai entendu ils sont morts, il a été élevé sur la cote, a étudié là bas, et quand il a sut pour sa ville d'origine il est venu s'installer. Tout le monde a été désolé pour les Potter, et la population l'a adopté tout de suite. Un peu plus tard, il était élu sherif.

-Huhumm. Et il est quelle couleur ?

-Rouge, comme ses parents.

-Je vois. C'est tout ce que je voulais savoir. Le soleil est déjà couché. Vous pouvez me monter le diner dans ma chambre ? Je monte tout de suite et je ne pense pas redescendre.

-Comme vous voulez. Ginny va vous montrer votre chambre. Vous voulez les services spéciaux ? Ginny est très demandée.

-Non merci. Bonne nuit.

-Bonne nuit. »

Il laisse une pièce sur le comptoir et et Tom lui donne la clef d'une chambre qui porte le numéro 6 gravé en gros sur un morceau de bois. La Ginny en question est une jolie fille avec des formes et des taches de rousseur. Le roux au comptoir le regarde méchamment et la fille lui fait un sourire d'excuse. Il ne sais pas à qui elle l'adresse : à l'homme qui semble être de sa famille ou à lui pour son attitude.

Il dine peu et passe sa soirée à démonter ses armes, les nettoyer, et les remonter. Il pense que l'homme qu'il cherche est dans cette ville. Il ira fouiner demain discrètement. Il espère ne pas croiser le shérif.

Il avait su que les ennuis allaient commencer dès qu'il avait lu le nom du shérif sur la plaque. Et cela n'avait pas raté. Draco Malfoy soupire. Il est au milieu de la Grand Rue et tous les habitants sont amassés sur les cotés. Un garçon d'écurie, Colin, qu'il a rencontré la veille, lui tiens son cheval et garde ses affaires. Il est dos à la sortie de la ville. Il est libre de s'en aller. Mais il a un travail, et ne compte pas s'en retourner sans l'avoir fini.

En face de lui Harry Potter, ce maudit Potter. Draco Malfoy sait que ce n'est pas la malchance qui l'a mis sur son chemin. Avant même de partir il avait pensé à la possibilité de le croiser, en espérant secrètement le contraire. Quand il avait sut qu'il travaillait dans cette ville, il avait prévu de faire ce qu'il avait à faire le plus vite possible et de rentrer sans lui avoir parlé.

Mais le sort en avait décidé autrement. Ils étaient à présent face à face. Leurs armes n'étaient pas tirées et ils n'avaient pas encore décoché un mot. Ils se fixaient juste, se jaugeaient.

Derrière lui, droit, fier, presque royal, se tenait Severus Snape, le prêtre. Il ne s'attendait pas du tout à le trouver dans cette ville. Il le croyait encore sur la cote. Il lui avait expliqué la raison de sa présence. Une promesse à Lily Potter : retourner à New Poud' quand son fils viendrait y vivre. Il l'avait respecté, pour des raisons que Draco ne comprenait pas.

Il ne comprenait pas non plus pourquoi il avait caché Sirius Black dans l'église, pourquoi il aidait ce criminel recherché dans quatre états. Celui ci le voulait sous le joug de la justice pour avoir assassiné Bellatrix Jedusort, la femme de Tom Jedusort, le gouverneur de l'état d'où venait Draco, et Peter Pettigrow. La première était sa propre cousine, et le second son propre ami. Il était originaire de cette ville, comme les Potter. Rien n'expliquait son lien avec le pharmacien le plus connu de l'état, qui s'était soudainement retiré l'année derrière.

Il reporta son regard sur l'homme qui lui faisait face. Il n'avait pas vraiment changé, à part sa tenue vestimentaire. Ses cheveux noirs brillaient sous le soleil comme ses yeux. Ses propres cheveux blonds devaient étinceler, comme la femme à la fenêtre qui l'observait depuis son arrivée en ville. Il lui jeta un rapide coup d'oeil, et ressentis un sentiment étrange. De la confiance. La jeune femme blonde lui faisait confiance. Pourquoi, il ne savait pas, mais il le sentait. Et c'était agréable. Cela le décida à prendre la parole.

« -Potter. Ça fait un bail, non ?

-Effectivement, Malfoy. Trois bonnes années si je ne m'abuse ? On ne s'est pas revu depuis l'école.

-C'est ça. Je t'ai manqué ?

-Pas autant que tu l'imagines, sourit Harry. Mais qu'est-ce qui t'amène dans notre pauvre ville de New Poud' ?

-Tu le sais très bien Potter. Je suis là pour lui, dit il en pointant du doigt le fugitif. Il est recherché depuis trois mois. C'est long tu sais pour une aussi grosse prime. Alors on m'a mandaté pour le faire. J'ai ici l'ordre de mission du gouverneur en personne.

-Tu sais très bien que ces gens le méritaient.

-Même si j'en étais persuadé, ça ne changerai rien. Cet homme est hors-la-loi. Je dois le ramener, et je préférerais avoir l'aide de la police.

-Ne rêve pas Malfoy. Cet homme est sous ma protection, et sous celle de toute la ville. De plus, dans cet état, il n'a commis que du vol à l'étalage, et a déjà purgé sa peine.

-Alors cela va se régler comme d'habitude ?

-J'en ai bien peur.

-Tu ne gagnera pas cette fois. L'époque où tu me dominais continuellement est finie. Je ne suis plus le même.

-Je serai toujours meilleur que toi pour tirer, quoi que tu fasses. Et tu sais quoi ? Tu adores ça. Tu aimes savoir que tu as un but, une personne à surpasser. Si on se bat, tu n'en réchappera pas.

-Ce sont les risques du métier.

-Me fais pas le con Malfoy. Tu n'as jamais rêver devenir chasseur de prime. Toi, ce que tu voulais, c'est être officié d'état major. Et je ne pense pas qu'être le chienchien de Voldemort t'aide dans cette voie.

-Tais toi, tu ne sais rien.

-J'en sais suffisement. Retourne chez toi tant qu'il est encore temps. Tu diras que tu ne l'as pas trouvé, comme les autres. Ou alors qu'il est mort. Tu pourras même ramener son six coups, en disant que que c'était tout ce qu'il y avait à ramener de lui. Ne te fais pas tuer pour quelque chose d'injuste.

-Je me bas pour la loi.

-Avec une justice corrompue. Tu sais très bien que Bellatrix était amoureuse de mon père, et qu'il n'a jamais cédé à ses avances. Alors elle l'a empoisonné. Et Peter a violé et égorgé ma mère. Tu sais que Jedusort les couvrait. C'est Sirius qui a fait justice. Le livrer serai juste vengeance et représailles.

-Toujours à faire ton héros en ignorant la loi Potter ? Je croyais que tu avais compris que ça n'apportait que des ennuis. Je ne suis pas toujours là pour passer derrière toi. Tu n'aurais pas du partir. Tu aurais vu Granger réussir à se faire accepter à la banque. Une vrai lionne, je n'en avais jamais vu comme elle. Tous le monde la respecte, en ville. Elle s'habille comme un homme, mais quelle beauté !

-Je sais tout ça, elle correspond avec moi. Je sais tout ce qui se passe. Et elle m'en a raconté des choses sur toi. Je sais que ton père est sortie des grâces de ton cher gouverneur, et que tu as du te faire une place tout seul. Moins facile sans papounet, n'est-ce pas ?

-Tais toi.

-Tu aurais pu faire d'autres choix, mais tu as fais ton lèche botte, comme d'habitude. Je ne t'ai donc rien appris, tu n'as donc rien retenu ? Regarde où tu en est maintenant. En face de moi, à jouer ta vie.

-Je t'emmerde. Même si tu n'es pas d'accord, je fais mon travail. Livre le moi.

-Non. En joue ! »

Ils enlèvent la sécurité sur la ceinture et attrapent l'arme. En même temps, ils ouvrent le six coup et le chargent. D'un même mouvement, il le ferment dans un claquement et le lèvent vers l'autre. Ils avancent jusqu'à n'être qu'a trois mètres de l'autre et commencent a tourner autour d'un point invisible entre eux deux. Ils semblent danser, il semble qu'ils ont toujours fait ça. Ils s'arrêtent au quatrième tour et reculent d'un mètre. Ils sourient à présent.

« -Comme d'habitude, Potter.

-Et ça se finira comme d'habitude Malfoy. »

Ils stoppent et s'observent intensément. C'était à celui qui tirera le premier. Ils sont très concentrés. Ils attendent un signal. Quel signal ? Mystère pour les habitants. Eux seuls doivent le savoir, et ce n'était pourtant pas une certitude.

La sueur coule sur leurs fronts. Leurs membres leurs font mal d'être si tendu. Le soleil leurs blesse les yeux. Draco sait qu'il ne doit pas perdre cette dernière confrontation. Il pense à la réussite. Les récompenses et son goût amer. Et se demande aussi ce qu'il ferait s'il perdait. Mais il chasse vite cette pensée. Il va gagner, il le doit.

Mais les yeux de Potter brillent tellement fort. Il a l'air si sur de lui. Pourtant Draco s'est amélioré depuis la dernière fois. Comment arrive-t-il à ne pas douter ?

Soudain, la femme blonde à la fenêtre pousse un long sifflement. C'est le signal. Draco tire, mais il est déconcentré par l'éclat du sourire de Potter. Il n'a pas le temps d'y penser, il s'écroule déjà. Il a mal à l'épaule. Potter à encore gagné, comme d'habitude. Il s'est laissé déconcentré, comme d'habitude. Il est surement meilleur qu'avant, mais contre Potter, il n'avait jamais réussis à donner le meilleur de lui même.

La ville est en liesse, tout le monde acclame le vainqueur. Seul Colin s'approche de lui. Il s'assure qu'il va bien. La balle s'est juste logée dans l'épaule, il s'en sortira si on l'enlève vite et que ça ne s'infecte pas. Il lui faudra aussi beaucoup de repos pour se remettre sur pied.

Il dit à Colin d'aller chercher le médecin, qu'il a de quoi payer. Mais une silhouette se penche sur lui et l'examine. Soudain on le soulève du sol et on le porte. Il est pressé contre un torse. Il veut protester, mais une secousse lui arrache un gémissement plaintif. L'homme rit en lui rappelant qu'il n'a jamais supporté la douleur. Potter, toujours lui. Il entend vaguement Potter dire aux gens qu'il le ramène chez lui, qu'il s'occupera de lui. Personne ne proteste. Il distingue avec difficulté Sirius Black qui lui donne une tape sur le dos, lui soufflant un bonne chance amusé. Le sang coule. Il s'évanouit.

Il se réveille à cause d'une vive douleur. Quelqu'un est en train d'extraire la balle de son épaule. Ça fait un mal de chien. Il lui a ouvert la plaie en étoile pour plus de facilité, mais la douleur n'en est que plus cuisante. Il sent la pince chercher dans sa chaire et tenter d'attraper le bout de métal. Il se sent nauséeux et se souvient qu'on lui a fait ingéré de l'alcool. L'homme attrape enfin cette foutu balle et la tire doucement. Elle sort avec beaucoup de soulagement pour Draco et est posé dans un bac avec un tintement de métal. Il sent qu'on lui pose un linge sur la plaie et soudain une cuisante brulure lui vrille le cerveau. L'homme est en train de désinfecter à l'alcool. Il sent la fumée et prend peur. Il va cautériser la plaie. Il se prépare à serrer les dents quand on lui glisse un morceau de cuir entre les mâchoires. Une chose tellement chaude qu'elle en devient froide se pose sur son épaule. Il hurlerai si ses dents ne tentaient pas de déchiqueter le cuir. C'en est trop pour lui, il s'évanouit une seconde fois.

Il se réveille encore. Il tente d'ouvrir les yeux mais la trop forte lumière le force à les refermer. On lui passe un linge frais et mouillé sur le visage, puis sur le cou, puis sur le torse. Il est presque nu, il ne lui reste que son caleçon long. Il n'a plus vraiment mal à l'épaule, la cicatrisation est en bonne voie.

Il se rappelle que Potter l'e emmené chez lui, mais il ne sais pas s'il l'a soigné lui même et si c'est lui qui s'occupe de sa toilette. Il tente d'entrouvrir les yeux, mais ne distingue qu'une silhouette. Cela ne l'aide pas.

« -Qui est là ? demande-t-il faiblement,

-Harry Potter. »

Draco sursaute et tente de se relever. Il veut échapper à ces mains.

« -Tu crois faire quoi là, Potter ? T'étais pas censé me laissé crever pour la justice ou je ne sais quoi ?

-Ne sois pas ridicule. J'ai jamais tenté de te faire vraiment mal. J'ai visé exprès l'épaule droite. Ça a marché, tu t'es écroulé et j'ai gagné. Mais c'était pas assez grave pour que ça te handicape le restant de tes jours. En plus, t'es presque guéris. Ça te fait une jolie cicatrice. Les filles vont adorer ça.

-Ne dis pas de connerie. J'en ai rien à foutre des filles.

-Je le sais parfaitement. Il n'y a que moi que tu veux, n'est-ce pas ?

-Plus maintenant. Quand t'es parti sans dire au revoir, je t'ai oublié. Je m'en suis trouvé un autre.

-Si t'étais vraiment retombé amoureux, t'aurais pas risqué que je te tue sans lui avoir dis une dernière fois adieu.

-Potter, à chaque mission, on prend le risque de ne jamais revenir. Je le lui ais dit, ce dernier adieu.

-T'y connais rien aux sentiments, c'est ce que je t'ai toujours reproché. On ne défit pas la mort quand il y a quelqu'un d'important qui nous attend. Tu bluffes.

-Même si c'était le cas, t'en serais jamais sur.

-Au contraire. Je te connais bien. Ton ''même si c'était le cas'' tu l'utilise à chaque fois que tu sais que tu as tort. C'est un peu avouer cette expression.

-N'importe quoi.

-Ba me crois pas, n'empêche que c'est vrai. »

Ils restent silencieux et Harry continua à passer le tissus sur sa peau. Il le fait se retourner pour s'occuper de son dos, et Draco proteste à cause de la douleur.

« -Moi, je n'ai jamais voulu que toi. T'es le premier dont je suis tombé amoureux, et j'ai jamais réussis à t'oublier.

-T'essaye de faire quoi là au juste ? M'attendrir ? Je croyais que j'étais un bâtard sans coeur inaccessible aux sentiments.

-Non, c'était juste ... pour que tu le saches, c'est tout.

-Potter, on va pas recommencer comme à l'école. On s'est déjà fait assez de mal comme ça, tu crois pas ?

-T'en as pas envie, toi, de cette vie à deux ? Tu pourrais rester ici, personne ne dirais rien. On dirais partout que t'es mort, que je t'aurais tué. On inventerai une histoire, sans dire que Sirius est ici. New Poud' est un peu un refuge pour les âmes perdues. Quand on juge qu'elles sont inoffensives, on les laissent demeurer ici. T'aurais pas à porter ta carapace tout le temps. Tu pourrais voir Snape autant que tu veux, et il pourrait t'apprendre ce que tu as toujours voulu apprendre sur le métier de pharmacien. Il aide déjà le Docteur Longdubat. T'as déjà des connaissances médicales, tu pourrais être très utile à la ville. Si tu veux continuer à me détester, t'aura juste à prendre le mouchoir vert. C'est courant ici de se battre pour ce genre de choses. On pourrait se voir sans se détruire. Je pourrais même t'apprendre ce que tu ne sais pas.

-C'est toi qui crève d'envie d'avoir cette vie. T'es bien ici, comme shérif, t'es respecté, t'as de l'action. Et toi tu me relègues où ? Dans un laboratoire étouffant à cuisiner des plantes.

-Fais pas ton blasé, t'adores ça. Et si ça te pèse tant que ça l'inaction, il y a toujours le tournois, les rodéos, les concours de dressage. La vie de cow boy, quoi.

-Potter, encore une fois, c'est ce que toi tu veux.

-Non, t'es comme moi. Sous la couche d'éducation et d'arrogance, t'es comme moi. C'est pour ça que t'as jamais pu me supporter, parce que tu pouvais pas te permettre d'être ce que j'étais, même si tu le voulais. Ce que je te décris, c'est ce que tu vois dans tes rêves, là où il n'y a aucune contrainte. Et je sais que tu me veux. Tu peux pas t'empêcher de frissonner quand je passe mes mains sur tes zones sensibles, comme ça. »

En effet, Draco est plutôt réceptif aux attouchement, même s'il lutte de toutes ses forces. Il veux Potter, mais n'est pas sur d'avoir envie de la vie qu'il lui propose. Il ne veux pas être dépendant de lui. Il ne veux pas qu'il dise aux habitant d'être gentils avec lui parce que c'est son ami. Il veut faire sa vie tout seul, sans aide.

Mais les doigts de Potter sur son dos ne l'aide pas à se concentrer. Il a posé le linge et le caresse avec la douceur du vent, l'effleure tellement doucement qu'il a presque envie de cambrer le dos pour le sentir vraiment sur lui. Mais il résiste. Quelque chose dans sa tête résiste, lui disant qu'il ne doit pas replonger, sinon il ne pourra jamais se défaire de son emprise, pas une seconde fois. Il avait déjà eu du mal la première fois de ne pas lui courir après, et il sent que s'il se laisse faire cette fois ci, il va tout accepter de Potter, et ne pourra plus jamais repartir de cette ville.

Il lui souffle dans le cou, délogeant les mèches blondes de sa nuque. Il a la chaire de poule et lutte pour ne pas se dandiner. Mais il va bientôt céder, Potter le sait. Il connait tous ses points faibles, il sais exactement ce qu'il faut faire pour le faire partir.

Il lui suffit de juste poser ses lèvres sur cette fossette dans son dos, il gémit. Il s'est rendu, il acceptera tout. Harry en profite pour aller chercher ses lèvres. Sa joue est posé sur l'oreiller, et il est sur le ventre, mais cela n'empêche pas le brun de venir voler ses lèvres. Draco voudrait se relever sur les coudes, mais ses bras sont encore trop faible. Il n'arrive même pas à se retourner. Alors il laisse Harry faire. Il le laisse l'embrasser avec douceur, et répond avec langueur. Cette sensation est bonne à retrouver, elle lui a manquée.

Potter lâche sa bouche et baise sa nuque. Il passe des coups de langue et pousse même jusqu'à lui faire un suçon, là où les cheveux cachent habituellement la peau. De ses doigts, il caresse la peau du dos, approfondissant cette fois le contact. Il passe sur le flancs, sur la colonne vertébrale, et viens poser ses lèvres dans le creux de ses reins.

Draco est un peu perdu sous les sensations. Cela faisait longtemps qu'on ne l'avait pas touché de cette façon, de manière si révérencieuse. Il aime la sensation d'être adoré comme une idole païenne par Potter. Il fait attention de ne pas s'appuyer sur lui, il sait très bien qu'il n'aime pas ça. Il garde un oeil sur son épaule blessée aussi, au cas où.

Harry veut passer aux choses sérieuses, mais il a peur de le blesser. Il veux qu'il prenne le plus de plaisir possible, pour le convaincre de rester avec lui. Les bras sont le long de son corps, et il ne peut pas les déplacer à cause de son épaule douloureuse. Il ne peut pas le déplacer tout court, vu le gémissement plaintif de la première fois. Il peut à peine le toucher dans cette position, cela le frustre un peu. La seule solution à peu près acceptable est de lui surélever le ventre pour lui vouter le dos. Ce qu'il fait. De cette manière, il peut toucher son sexe et ses pectoraux, même si ce n'est pas la position la plus confortable qui soit. Il lui retire son caleçon long.

Draco est déjà à demi dur. Harry prend son sexe dans sa main et le masturbe doucement. Il aime prendre son temps pendant le sexe, il dit que cela intensifie le plaisir. Draco ne sait pas si c'est vrai, mais il aime bien cette pratique. Il se sent durcir de plus en plus quand les mouvements se font plus amples et plus rapides. Il enfonce sa tête dans l'oreiller pour s'empêcher de gémir. Le manque commence à se faire sentir, il veux plus, mais ne s'abaissera pas à supplier.

Il sent des doigts titiller ses tétons et soupire d'aise. Harry sait exactement ce qu'il aime. Il se sent encore plus confortable quand deux paumes chaudes se promènent sur ses fesses, les malaxant. Il aime quand Harry s'occupe de lui, de son plaisir. Ses lèvres sont de retour dans sa nuque.

Harry se penche sur lui et Draco peut sentir qu'il est très excité. Il voudrait qu'il entre vite, qu'il puisse enfin jouir. La sensation d'être avec Harry lui a tellement manqué, même s'il ne lui avouera jamais. Les les deux mains écartent ses fesses et les lèvres quittent son cou.

« -Non, viens tout de suite, ordonne Draco. »

Il n'aime pas cette caresse buccale, et normalement Harry non plus, puisqu'il ne lui a jamais fait. Il le veut tout de suite à l'intérieur de lui, sans préparation. Parce la douleur rend le plaisir plus intense, c'est sa philosophie à lui. Harry n'est pas d'accord avec ça, mais il s'exécute quand même.

Il pousse sur l'anneau de chaire avec son sexe, et entre petit à petit. Draco est très étroit, cela fait longtemps qu'il n' pas été pris. Peut être que personne ne l'a pris depuis qu'il est partit. Peut être qu'il n'a couché avec personne non plus. Cette pensée réconforte Harry qui essaye d'aller le plus lentement possible, pour ne pas le blesser. Il n'a pas utilisé d lubrifiant, et pense que la brulure doit être très douloureuse pour Draco.

Lui n'a eu pas d'autre amant que Draco. Il a été son premier, et jusque là son dernier. Il avait eu beaucoup de mal à partir sans rien dire, mais il s'étaient fait trop de mal pour partir en bons termes. Il voulait garder le souvenir de Draco comme il était. À New Poud', on tolère ce genre de chose, mais n'avait pas prit d'amant. Il n'avait pas put, pas en pensant à Draco.

Il arrive au bout et ne bouge plus. Il sens Draco haleter sous lui, mais il ne lui demande pas de se retirer. Il semble vouloir ça autant que lui. Il dépose de petits baisers dans son dos pour le distraire, pour adoucir l'acte. Il sait très bien qu'ils pendront leur pied comme jamais dans quelques minutes, mais cet instant là reste douloureux.

Draco a attrapé l'oreiller sous sa tête et le serre de ses poings. Il le mord un peu aussi, mais essaye surtout de respirer profondément. Il faut qu'il se détende, qu'il cesse de considérer le sexe de Potter en lui comme une intrusion. Ça lui fait toujours ça au début, avant qu'il reprenne le contrôle de son corps. Mais il n'a pas fait l'amour depuis longtemps, alors dompter son corps est un peu difficile. Mais il finit par y arriver.

Il bouge les hanches pour donner le signal, et Harry entame un premier coup de rein. Il sort et se rengaine, plusieurs fois, lentement. Il semble chercher quelque chose. Potter n'aime pas cette position généralement - il ne trouve pas ça respectueux - et surtout avec Draco, parce qu'il a du mal à toucher sa prostate. Il se rappelle de son emplacement, mais il ne la trouve pas tout de suite. Quand il la déniche, le blond pousse un grognement rauque, et il se rappelle pourquoi il n'aime pas le prendre sur le ventre.

Il raffermit sa prise sur les hanches, et écarte ses jambes pour un meilleur équilibre, mais surtout pour perdre de la hauteur. De cette façon, il fera toucher le jackpot à Draco à chaque fois. Il aime être enfouit profondément en Draco, le sentir serré autour de lui, le voir trembler sous ses assauts. Il aime écouter ses gémissements, ses halètements, ses grognements, ses soupirs, ses cris. Il aime observer son visage crispé sous le plaisir, le mercure de ses yeux rendu liquide par l'orgasme. Il aime gouter ses lèvres, son visage, son cou. Mais à cet instant il doit juste se contenter de lui embrasser le dos, lui lécher, lui mordre.

Draco se sent incroyablement bien, peut être mieux qu'il ne l'a jamais été. Son épaule lui fait mal, il est désagréablement cambré, Potter serre ses hanches à faire un trou dedans, mais le plaisir lui ravage la tête, lui brule le corps, lui fait voir des étoiles et des couleurs qui n'existent pas. Il retient à peine ses cris, il aime trop ça pour se refreiner. Harry lui fait vraiment du bien, du mieux qu'il peut, avec tout l'art de la science, la science du sexe.

Quand il comprend, perdu dans la brume de l'extase, que Potter va bientôt venir, il attrape lui même son sexe et le masturbe au rythme des coups de rein. Harry le voie, et devient plus sauvage encore. Il s'enfonce plus fort en lui, plus rapidement, plus profondement. Il se retient de jouir, il veut atteindre l'orgasme en même temps que le brun.

Enfin, quand le signal retentit dans leur tête, ils se laissent aller et l'orgasme les prend, le plus intense et le plus puissant qu'ils aient jamais connu.

Harry se retire, roule sur le coté, et tire avec peu d'entrain les coussins sous le ventre de Draco. Ils essayent de reprendre leur souffle. Le brun tourne la tête vers son amant, qui est déjà en train de le regarder. Il n'ose pas parler le premier. Il attend que Draco dise quelque chose.

« -Hey, Chéri-f ...

-Quoi, je t'ai fait mal ? On aurait peut être pas du, t'es pas super en forme, et je t'ai pas vraiment épargné. Tu dois être épuisé. Ton épaule va bien ? Tu veux de l'eau ? Et ...

-STOP ! Tout va bien, Potter. Je suis moulu, mais ça fait du bien quelque part. Je me disais juste ... Le lasso, ça à l'air marrant comme sport. C'est quand le prochain tournois ? »

Draco essayait de garder un air sérieux, mais Harry voyait bien qu'il voulait sourire. Ils savaient parfaitement tous les deux que ce n'était qu'une excuse. Avec une oeillade malicieuse, Harry répondit :

« -Dans neuf mois. Mais si tu veux participer, il faudra attendre le suivant.

-Humm, ça va être long jusque là. Il va falloir que je trouve quelque chose pour m'occuper.

-Je te fais confiance. J'enverrai demain un télégramme chez toi pour annocer ta mort. Ça te dérange si tu meurs d'une infection suite à une balle mal extraite ?

-Non, mais pas dans l'épaule, dans le poumon. C'est plus classe.

-Si tu veux. En attendant, repose toi. Je vais faire la sieste à coté de toi.

-Ok. Bonne nuit.

-C'est ça, bonne nuit. »

Quand Harry se réveille, il est tout seul dans le grand lit deux places. Il n'y a pas de bruit dans la maison, que du silence. Il n'entend rien dehors non plus. Sa maison est à l'écart de la ville. C'est celle de ses parents, et celle qu'il espère partager avec Draco.

Il se lève et enfile quelque chose. Il arrive à la cuisine, et se rassure en voyant un mot.

« Je me suis servi dans ta cuisine, et j'ai trouvé mes bagages et mon cheval. Merci de me les avoir ramener. Mais Basilic n'aime pas les carottes, il préfère les choux.

Je suis allé voir Severus, je ne sais pas quand je reviendrais.

À plus tard, Chérif.

Draco. »

Harry sourit comme un con, presque à poil dans sa cuisine. Draco va revenir, Draco va rester. Il ne risquera plus sa vie pour de mauvaises choses, et il va faire ce qu'il aime. Ils vont s'aimer surtout. En tout cas, Harry l'espère.

Harry chantonne en faisant de la place dans le placard. Il pense que ça ira bien maintenant.

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Désolée pour les fautes, j'ai relu trois fois pourtant.

Merci d'avoir lu ! Dites moi ce que vous en pensez ! Une seule solution : la review !

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Date de publication : 30 juin 2010
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, plus de 40 chapitres prévus maintenant.

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jours 44 à 46

Je signale au passage que je surveille de près la chronologie de cette fic ( sauf que pour moi ça ne se passe pas en 90, mais un peu plus tard, mais ça ne change rien pour vous pour l'instant ). Il y a juste le premier jour, au premier chapitre qui tombe un dimanche, mais pour le reste tout colle.

Le jour 44 est donc le lundi 25 octobre.

Notes : Sous la pression des lecteurs, j'ai mis des scènes de torture d'Alice McFly. Vous êtes vraiment des sadiques, les gens ! Ça vous sert à quoi d'embêter un OC ? Si ça se trouve il va vouloir se venger ! ( tiens, bonne idée, ça ... )

Remarquez que dans le statut, j'ai augmenté le nombre de chapitres prévus. Déjà que ce chapitre est long ( pour me faire pardonner d'avoir raté un rendez vous ) mais je suis pas arrivée là où je voulais que ça s'arrête. J'espère pouvoir terminer ce point dans le prochain chapitre.

Au passage, un petit coucou de la Japan Expo 2010 à ceux qui n'ont pas pu y aller !

Bonne lecture et rendez vous en bas pour le délire avec les persos !

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Harry se réveilla de mauvaise humeur ce matin là. Il n'avait pas attendu que Malfoy l'appelle pour qu'il se lève. Il avait pris une longue douche brulante, baignant la pièce d'une étouffante vapeur. Il n'avait qu'à peine grogné quand il avait vu que le Serpentard avait déposé ses affaires sur le lit pour qu'il s'habille, comme tous les matins. Généralement, quand il le faisait, c'était plus par principe que parce que cela l'ennuyait vraiment. De toutes façons, il oubliait toujours de prendre des vêtements avant d'aller se doucher, et ça ne le dérangeait pas plus que ça que quelqu'un s'occupe de ses habits afin qu'ils ne jurent pas trop ensemble. Tant que Draco ne lui faisait rien porter d'indécent ou de gênant... Alors quand il vit la chemise blanche, qu'il possédait à présent en cinq exemplaires minimum, le pantalon droit et noir, le sur-pull bordeaux, il ne protesta pas comme les autres matins. Il essayait plutôt ne pas penser au mal de tête carabiné qui lui vrillait les neurones depuis qu'il s'était levé.

Il entra dans le salon sans un regard pour l'autre garçon et se dirigea vers son bureau bordélique pour prendre les manuels et les cahiers nécessaires pour la journée. Il repassa devant le blond sans montrer qu'il avait noté sa présence et sortit. Il ne vit pas le regard perplexe de son compagnon.

Par contre il vit clairement Ron et Hermione qui l'attendait devant l'entrée des appartements. Il poussa un petit soupir discret et la jeune fille lui caressa gentiment la joue. Ron se contenta de poser sa main sur son dos, comme pour le soutenir. Il leur fit un petit sourire et ils se dirigèrent tous ensemble, accompagnés de l'autre préfet, jusqu'à la Grande Salle.

Draco, qui avait assisté à cette scène touchante, se demanda ce qui n'allait pas avec le super Survivant. Il n'avait pas l'air en grande forme ces derniers temps. Il ne chercha pas à pénétrer son esprit pour savoir ce qui se passait — Potter l'aurait surement très mal prit — mais il ne sentait rien de spécial lorsqu'il écoutait uniquement les sentiments et émotions de surface du gentil petit héros. Il savait juste qu'il était fatigué et qu'il avait mal à la tête.

Ron lui parlait avec enthousiasme de la saison de Quidditch professionnel qui commençait la semaine prochaine, et de la préparation, plutôt intensive selon les journaux, des Canons de Chudley. Il avait des places pour le premier match de son équipe préférée, qui se déroulerait pendant les vacances ( NdB :Lesquelles ? Ils n'ont pas de vacances de Toussaint en Angleterre, hein ! ^^ NdA : Ba on va dire que si, j'en ai besoin.), et lui demandait si cela l'intéresserait de l'accompagner. Charlie, qui serait revenu pour Halloween, avait déjà promit de venir, mais il voulait que son meilleur ami partage aussi ce moment avec lui.

Harry savait que Ron partageait assez peu de choses avec ses plus grands frères. Il était assez proche des Jumeaux et de Ginny, mais cela était dû à leur faible différence d'âge. Percy n'était pas quelqu'un de très affectueux et son coté excessivement sérieux ne prêtait pas à la rigolade avec son petit frère maladroit.

Harry lui demanda comment étaient ses rapports avec ce frère là. Ron lui répondit que c'était lui qui l'aidait à faire ses devoirs quand il était en primaire. Il avait seulement quatre ans de différence avec lui, et était plutôt bon en calcul. Ron lui révéla qu'il était assez bon pédagogue, mais qu'il n'avait pas fait cela pour Fred, George, ou Ginny, qui étaient beaucoup trop turbulents pour lui. Il lui était arrivé de venir lui demander une histoire le soir quand il était petit. Il soupirait mais venait dans sa chambre, le bordait, et choisissait un livre. Au fur et à mesure des années, il choisissait des livres plus sérieux, des classiques. Il l'avait beaucoup aidé à obtenir un peu de culture classique.

Mais à partir de sa deuxième année de Poudlard, et l'avant-dernière année de primaire pour Ron, il avait arrêté de partager ces petits moments privilégiés quand il rentrait pour les vacances. Il voyait ses amis en dehors du collège et réservait peu de temps pour son petit frère.

Cela avait laissé plus de place aux jumeaux pour le taquiner, mais cela les avaient rapprochés aussi.

Charlie avait lui huit ans de plus que son plus jeune frère. Il avait déjà quitté Poudlard à son arrivée. Il avait toujours été très affectueux envers son petit frère, mais la différence d'âge creusait un fossé important, malgré leurs efforts à tous les deux. Par contre, il était toujours partant pour un long débat sur le quidditch. Lui soutenait les Tornades de Tutshill et pouvait argumenter contre Ron sur leur supériorité pendant des heures. C'était lui le premier qui avait emmené le petit garçon à un match amical d'amateurs. Il avait été un très bon attrapeur dans sa jeunesse et adorait voler, mais il aimait le contact plus intuitif qu'il y avait avec un dragon dressé.

Quant à Bill, l'aîné de la fratrie, Ron n'avait jamais eu beaucoup de contacts avec lui. Ils avaient dix ans de différence, et étaient vraiment différents. Il n'avait pas encore trouvé un sujet de conversation universel avec lui, sauf peut-être maintenant sa femme, Fleur Delacour. Mais cela restait assez limité. Quand il était là, il emmenait les quatre petits derniers manger une glace en ville, et leur montrait quelques tours de magie. Il leurs racontait un peu les histoires de Poudlard et leurs montrait des livres d'images sur les différents pays du monde. ( NdA : J'ai tout été vérifié sur HP encyclopédie, donc je suis sure que Bill est l'ainé )

Les trois autres l'écoutaient avec beaucoup d'attention. Ils étaient tout deux fils et fille unique, et ne savaient donc pas ce que c'était d'avoir des frères et soeurs, même pas un. Dudley ne comptait pas comme un frère. Même si on pouvait associer le comportement qu'ils avaient entre eux à une relation fraternelle, il n'y avait jamais eu la plus petite affection, contrairement à de vrais frères et soeurs. Souvent, ils avaient eu envie d'un compagnon de jeu, d'un confident, de quelqu'un qui pourrait les aider.

En arrivant dans le Hall, ils croisèrent McFly. Hermione attrapa sa baguette dans sa poche, et sans la sortir, elle envoya un sort au plafond, qui fit tomber du plâtre, de la poussière et des toiles d'araignée. Le cri perçant qu'elle poussa résonna dans la pièce avec un bel écho.

A table Hermione donna une potion contre le mal de tête à Harry, qui la but avec reconnaissance. Il mangea peu, et juste parce que Ron le forçait — selon lui, on était bon à rien dans la journée si on ne mangeait pas le matin.

Ils se dirigèrent vers la serre de botanique et commencèrent à préparer le matériel en attendant que le professeur Chourave arrive.

Draco observa Harry du coin de l'oeil. Il avait les traits tirés, des cernes sous les yeux et les épaules basses. Il ne semblait pas aller bien. Prit d'un élan de compassion, Draco lui envoya des ondes apaisantes à travers le lien. Harry se tourna vers lui et lui sourit. Un pic de reconnaissance s'insinua dans le cerveau de Draco et repartit aussi vite qu'il était arrivé.

Harry limita ses interactions sociales pendant toute la journée. Son mal de tête était revenu rapidement, et avec plus d'intensité encore, comme pour le punir d'avoir voulu se débarrasser de lui.

La fin de la journée de cours approchait, il ne restait plus que la DCFM. Le professeur Lupin commença le cours sur la magie asiatique, et pour cette séance l'introduction.

« -Ce n'est pas la peine d'ouvrir le manuel, ce qui est intéressant n'est pas dedans. De toute façon, vous savez très bien que cette année l'examen est aussi bien oral que écrit. Il suffira de bien écouter en cours, et de demander les notes de Mlle Granger. »

Il y eut quelques rires.

« -Professeur ! Vous ne devriez pas les encourager !

-Je sais bien. Mais si vous écoutez attentivement, si vous ne dormez pas, si vous posez des questions, si vous participez, bref si vous faites de « l'écoute active » comme dit le Ministère, il n'y a pas de raison que vous ayez besoin des notes de Mlle Granger. Le mieux que j'ai à vous conseiller, c'est de ne rien noter pendant le cours, et de mettre sur papier le soir, je dis bien le soir même, ou à midi pour les cours du matin, ce que vous avez retenu. De toute façon on fera un récapitulatif en fin d'année, il y aura aussi des ASPICs blancs, et vous pouvez toujours me poser des questions à moi ou au professeur Black.

-Et il y a le livre, ajouta Hermione.

-Tout a fait, sourit le professeur. Mais tout ça je vous l'ai déjà dit en début d'année, non ? Bien. Aujourd'hui on va surtout voir ce que vous, vous connaissez. Ce qui est stéréotypé, les légendes urbaines, et peut-être les réalités qui découlent de tout ça. Alors, que savez vous sur la magie asiatique ? Je ne parle pas de magie orientale, c'est encore autre chose. Oui, Mlle Granger ?

-Il existe une discipline spéciale que maitrise les moines tibétains, qui permet de maitriser totalement son corps, d'arrêter les battements de son c½ur, ou de léviter.

-C'est vrai, mais j'expliquerai ça plus en détail ensuite. Et ce n'est vraiment pas courant comme enseignement. C'est même limité aux moines tibétains. Il y en a d'autres.

-La magie japonaise. Avec leur système de sceaux sur papier, associé à une prière, indiqua Théo.

-Exact. Les sceaux, pour qu'ils fonctionnent correctement et longtemps, doivent être apposé sur du papier spécial, fait de bambou et d'une plante extrêmement conductrice en magie. Vous demanderez au professeur Snape si vous voulez savoir son nom, il ne me revient pas pour l'instant. Et la prière c'est simplement leur moyen de lancer un sort. Nous, on ordonne en latin, eux ils prient les dieux de leur accorder ce qu'ils désirent. Je ne suis pas sûr que les dieux interviennent vraiment, mais c'est leur conception de la magie, et ça marche.

-Ils utilisent aussi des trucs avec les mains.

-Hum, oui, on appelle ça des jutsus. C'est une sorte de formule magique muette. Ils existe un d'alphabet décrivant les différentes positions de main. Cela demande cependant plus d'entrainement qu'avec une simple formule magique. Mais ça peut être plus pratique à bien des égards. Bien plus que la magie sans formule. Et même plus que la magie sans baguette. Et c'est surement aussi utile que la magie sans baguette ni formule. Autre chose ?

-Je me rappelle d'un truc dans un dessin animé moldu, Jackie Chan (NdA : Anachronisme je sais, mais vous voyez de quoi je parle). Le vieux chinois disait une formule en agitant un lézard, dit Blaise.

-Je ne connais pas la référence, mais je peux expliquer. La formule est un psaume bouddhiste, et le lézard est le catalyseur de magie, comme pour nous les baguettes. Il y a un catalyseur pour chaque type de sort, et cela marche beaucoup mieux avec l'objet magique en question. C'est aussi pour ça que les sorciers excellent dans une matière en particulier. C'est à cause de l'élément de leur baguette. On peut faire n'importe quel sort avec n'importe quel catalyseur, mais il y a des façons de l'optimiser. Par contre, le psaume doit être soigneusement choisit. Il faut toujours penser à la balance des éléments et des énergies positives et négatives, au yin et au yang. On a presque fait le tour. Une dernière chose ?

-La magie indienne, qui repose sur la danse, lança Parvati.

-Excellent. Tu peux nous en dire plus ? Tu l'as apprise ?

-Non, je suis partie d'Inde vers mes quatre ans, mes pouvoirs n'étaient pas encore réveillés. De plus, c'est une magie qui n'est plus trop utilisé. Avec la colonisation, tout le monde a adopté la baguette magique, qui est plus pratique et plus sûre. La magie de la danse ne permet pas de riposter rapidement. Il reste des écoles qui enseignent ce type de magie, mais c'est plus dans le respect des traditions et un devoir de mémoire qu'autre chose.

-C'est vrai. Les occidentaux ont converti toute la planète à la magie avec baguette. Les autres sont plus marginales. En ce qui concerne la magie indienne, c'est effectivement la magie de la danse. Des sorts vraiment simple font environs cinq pas avec des mouvements de main. Pour ceux qui possèdent une télévision, regardez les films de Bollywood, vous verrez de quoi je parle. La danse normale indienne est un dérivé de la danse magique. Ces danses sont un langage à elles toutes seules. Plus une danse est longue, plus le sort sera précis et puissant. Mais il est aussi plus facile de faire beaucoup de dégâts avec un sort raté.

-J'en ai déjà vu. Un bout de temple qui a été détruit.

-Par exemple. Cela fait aussi appel aux dieux, en quelque sorte. Vous savez : les avatars. Il y a plusieurs groupes de danses, qui renvoient à des dieux, avec des pas, des mouvements, des rythmes différents. Ce qui m'amène un peu à la conclusion de tous les cours sur les magies du monde : les différents types de magie découlent des différentes religions. Et les religions disparues ont entrainé la disparition de la magie qui leur était affiliée. Maintenant ouvrez vos manuels, on entre dans le programme officiel. Rassurez-vous, ensuite viendront les anecdotes à caser dans vos copies, qui vous feront retenir le cours. »

A la fin de l'heure, Remus appela Harry et lui demanda de rester quelques minutes pour discuter, renvoyant les autres à leurs occupations.

« -Tiens, Harry.

-Du chocolat ?

-Oui. Une tablette de chocolat au lait avec des capsules de caramel. C'est souverain contre les idées noires.

-Je te remercie mais un détraqueur n'a pas élu domicile dans ma tête.

-On dirait, pourtant. J'ai bien compris ce qui te tracassait, et cette période me rend toujours triste aussi. N'hésite pas à en parler à quelqu'un si tu sens que ça te dévore. Sirius, moi, tes amis ou même le jeune Malfoy sont là pour ça, tu sais.

-Merci du conseil, mais je vais me débrouiller. Je l'ai toujours fait de toute façon.

-Prend quand même soin de toi. À demain. »

En sortant de la salle, il vit que tous ses camarades de Griffondor l'attendaient. Dean et Seamus l'attrapèrent par les épaules et l'entrainèrent vers la salle commune. Ils le forcèrent à prendre une bièraubeurre et se mirent à babiller joyeusement autour de lui. Le but étant surement de lui changer les idées ; cela marcha, et plutôt bien.

Il rentra assez tard à l'appartement, après le couvre feu. Draco était dans son lit, la lumière toujours allumée, et potassait un roman avec une vieille couverture. Quand il le vit arriver, il leva un regard perplexe mais ne dit rien. Il attendit que Harry soit dans son lit pour souffler sa chandelle de chevet.

Cette nuit là, le blond fut réveillé par un violent mal de tête. Il alluma la bougie et nota que le Griffondor n'était plus dans son lit. En analysant la sensation, il comprit que le mal de tête ne venait pas de lui, mais du lien. Il se leva pour aller chercher le brun. La lumière dans la salle de bain était allumée, alors il entra. Il découvrit un Sauveur penché sur la cuvette des toilettes, vidant son estomac. Il s'agenouilla à coté de lui, et lui caressa le dos et lui remonta les cheveux. Quand il eut fini, Harry lui jeta un regard mauvais.

« -Dégage ! T'as rien à faire là ! On est pas amis, que je sache ! Et t'en as surement rien à foutre de ce que je ressens. Alors fais pas comme si ça te préoccupais. Retourne te coucher !

-Ça m'apprendra à vouloir aider les autres, grommela Draco. »

Le lendemain, Harry fut d'une humeur massacrante. Il snoba tout le monde, répondait par grognement ou était carrément blessant. La classe n'essaya même plus de lui parler passé la récréation de dix heure, puisqu'il avait essayé d'envoyer un sort à Dean qui s'était un peu moqué de lui, oubliant que sa magie était scellée. Mais même sans magie, il restait dangereux quand il s'énervait.

Au déjeuner, le brun se leva, furieux à cause d'une broutille et marcha à grands pas vers la porte de la Grande Salle. Il se cogna dans quelqu'un qu'il s'apprêta à insulter, mais deux grands bras puissants l'emprisonnèrent contre un torse athlétique. Il s'apprêtait à protester quand il reconnu l'odeur de l'homme. Sirius resserra sa prise en le sentant se détendre, et sourit quand il sentit des bras serrer fort sa taille.

L'adolescent était légèrement plus petit que lui, et un peu penché. Sa tête était posée sur sa clavicule, et ses longs cheveux noirs bleutés lui chatouillaient surement le visage. Il s'abandonnait vraiment contre lui. Cela serra le coeur de Sirius de voir son presque fils tellement perdu qu'il se jetait corps et âme dans cette étreinte. Les prochains jours seraient malheureusement pires.

Il finit par le tirer hors de la pièce, voyant bien que sa crise ne passerait pas tout de suite. Il le ramena dans sa chambre, le fit se coucher et s'assit sur le lit à côté de lui, lui caressant les cheveux. Mais cela ne semblait pas suffire à Harry, qui le tira et le fit s'assoir contre le mur, les jambes écartées, pour qu'il puisse se mettre entre elles et s'appuyer sur son torse. Il s'endormit mais resta agité.

Sirius soupira. Il avait espéré que le lien fasse quelque chose pour ça, mais les deux garçons ne devaient pas encore être assez proche. Il ne le réveilla que pour le cours spécial. Il ne restait plus que le lendemain, et les cours seraient finis pour laisser place aux vacances d'Halloween.

« -Allez, lève toi. Je peux pas te faire sécher mon cours. »

Harry s'assit et se frotta les yeux à la manière d'un petit enfant. Ce qu'il pouvait être craquant quand il abaissait ses barrières. Il se leva en soupirant et lissa un peu ses vêtements froissés. Ils se dirigèrent tous les deux jusqu'à la salle, où Draco, Remus et Severus les attendaient déjà. Les Serpentards ne firent pas de commentaires pour une fois. Harry n'avait vraiment pas l'air bien, et ça ne devait pas être le moment de le bousculer vu l'attitude protectrice que Sirius revêtait à cet instant.

« -Pendant le cours d'aujourd'hui, vous allez essayer de fusionner vos esprits. Vous n'allez pas réussir tout de suite, il va vous falloir beaucoup de travail. Toute la séance servira à ça, mais on alternera pour les prochaines, c'est assez fatiguant comme exercice. Poussez-vous au fond de la salle que je puisse tout mettre en place. »

ils allèrent s'adosser au mur en face de la porte. Sirius déposa deux coussins au milieu de la pièce, et fit un cercle parfait autour d'eux avec du sable blanc. Il déposa six bougies à égale distance les une des autres sur ce cercle, comme pour rappeler que la pièce possédait elle même six coté. Il traça ensuite avec du sable noir un autre cercle beaucoup plus grand qui ne s'arrêtait qu'a un petit mètre des murs. Entre les deux cercles, il traça des arabesques compliquées avec du sable jaune, rouge, bleu, vert et violet.

Les observateurs ne pouvaient pas voir le motif d'où ils se tenaient mais ils étaient persuadés de sa beauté. Par contre, les deux élèves se demandaient comment ils atteindraient les coussins du milieu sans effacer les motifs sur leur passage.

« -Bien. Allez y, placez vous.

-On veut bien, répondit Harry, mais comment ?

-Ben, par le mouvement de la magie mélangée, évidement ! Vous allez pas prendre vos balais quand même. »

Ils se regardèrent et haussèrent les épaules. Ils s'attrapèrent le poignet et fermèrent les yeux. Ils avaient l'habitude, ils arrivaient quasiment instantanément à se brancher sur la magie de l'autre. Ils n'avaient pas lévité depuis un petit moment mais il leur fut facile de retrouver la sensation familière. Quand ils ne sentirent plus le sol sous leurs pieds, ils ouvrirent les yeux et se dirigèrent vers le centre de la pièce. Ils se posèrent à côté des coussins, se lâchèrent et s'assirent côte à côte. Ils avaient depuis bien longtemps renoncé à poser des questions sur le cérémonial étrange de chaque séance.

« -Non, non, pas cette fois. Faites vous face et regardez vous dans les yeux. Asseyiez vous en tailleur. Ce sera plus facile si vous vous tenez les mains. Considérez même ça comme un ordre. Vous attraperez une main et vous laisserez l'autre être attrapée. Bien. Regardez vous dans les yeux. Regardez au fond de la pupille, plus loin que votre reflet. Essayez de sentir le lien. Vous ressentez en permanence les émotions de surface, mais cette fois-ci ne les ignorez pas, concentrez vous dessus. Au fur et à mesure, les limites du lien deviendront de plus en plus claire. Vous verrez que ce n'est pas une grosse corde, ni un petit bout de ficelle. Il est ce que vous le laissez être. C'est une fibre qui lie vos deux esprits. Vous n'y faites généralement pas attention, et vous ne faites qu'agiter le lien avec vos émotions. Alors cette fois, au lieu de simplement faire des vagues, vous allez essayer de rentrer dedans, comme si c'était un tuyau. Ce n'est pas du tout facile. Même en percevant parfaitement le lien, ses limites et même si vous connaissez parfaitement votre partenaire, ce n'est pas facile. Normalement les esprits humains ne sont pas faits pour se fondre entre eux. Essayez de rester calme, n'ayez pas de pensées parasites, ça vous déconcentrerait, et ça déconcentrerait votre partenaire. »

Ils semblaient en transe, les yeux plongés dans ceux de l'autre. Mais Harry avait des réactions nerveuses, dues à l'anxiété, assez voyantes. Sa paupière droite palpitait toute seule. Il fronça même les sourcils à un moment. Mais le signe qu'il allait rompre sa concentration fut quand il pressa les mains de Draco.

Après ça Draco décrocha ses yeux, les ferma, et attrapa sa tête dans ses mains en courant à moitié. Harry s'était mordu la lèvre et du sang coulait sur son menton. Son regard resta vide pendant les premières secondes, mais il se reprit. Sa première expression fut la fureur.

« -Pourquoi tu m'as expulsé ? Ça fait mal ! hurla Draco.

-T'as essayé de voir ! T'as voulu regarder ! s'énerva Harry, hystérique.

-Tu me les as presque montré ! On devait se concentrer, éviter les pensées parasites !

-C'est ce que j'essayais de faire avant que tu ne vienne fouiner, enfoiré !

-Hey ! Je te signale que ça fait une semaine que je me retiens ! Je te signale que j'ai aussi mal à la tête ! En plus t'as tout le temps le cafard en ce moment, c'est totalement déprimant. À cause de toi, j'arrive de moins en moins à faire la part des choses entre mon esprit et le tien. Y'a tout le temps de pensées parasites qui t'appartiennent qui entrent dans ma tête. Je veux arrêter ça ! Mais pour ça, il faut que je comprenne ce qu'il t'arrive. Viens pas pleurer si tu veux pas qu'on t'aide !

-T'avais qu'à demander, crétin, j'aurais monté les barrières !

-Ça sert à rien ! J'ai mis les miennes en place, je les ais renforcées du mieux que j'ai pu, mais ça marche pas ! T'es tellement mal que tu fais plus attention à rien. Même si je te l'avais demandé, t'aurais tout lâché au bout d'une demi-heure ! Et je te dis pas la vague de mal être qui me serait tombée dessus !

-Va te faire foutre, connard. T'es qu'un sale égoïste. »

Harry se leva et courut presque vers la sortie. Il claqua la porte en partant, laissant tous les adultes perdus.

Draco fulminait. Mais il croyait quoi ce Survivant de ses deux ? Qu'il allait supporter ses sautes d'humeur indéfiniment ? Évidement qu'il le faisait pour lui ! Pourquoi s'inquiéterait-il d'un sale gosse à peine mature qui ne comprenait pas que les autres souffraient aussi ? La douleur n'était pas un concours ! Il sortit lui aussi de la pièce, mais plus doucement. Il alla se réfugier dans la Salle sur Demande, où il demanda un atelier de peinture avec une toile géante pour passer sa colère.

Il ne revit pas le brun jusqu'au lendemain, en cours de Potion, à la première heure. Il n'était pas venu au diner, il n'était pas rentré se coucher, il ne s'était pas présenté au petit déjeuner. Contrairement à ce que Draco avait pensé, il avait érigé des barrières suffisantes et il ne ressentait plus sa déprime ni son mal de tête. Il était plutôt content de ce fait, mais dans le fond, il savait que ça n'arrangerait rien et qu'il valait mieux pour tout le monde, et surtout pour lui, qu'il aille parfaitement bien.

Harry fut tendu, nerveux et pâle pendant tout le cours. Ses gestes étaient hachés et imprécis, on aurait même dit qu'il tremblait. Il ne levait jamais la tête pour regarder qui que ce soit et exceptionnellement Snape le laissait tranquille. Mais quand il se coupa à moitié le doigt avec son couteau en argent alors qu'il devait couper en minuscules morceaux une racine, le professeur s'énerva.

« -Potter ! Je conçois que cette période est difficile pour vous, pour des raisons que je comprend tout à fait, mais si vous continuez à saboter la potion de Mr. Malfoy de cette façon, je vous envoie au fond de la classe avec un devoir noté à me rendre à la fin du cours. »

La classe s'était figée. Malgré son ton vindicatif, Snape était trop gentil. Habituellement, il lui aurait enlevé une centaine de points, mis en retenue pour toutes les vacances et envoyé chez Rusard pour faire des lignes — son nouveau mode de torture : faire copier des passages entiers de livres de potions en langues étrangères ; malheur à celui qui faisait des fautes. Là, il ne l'avait que menacé d'un devoir noté d'une demi-heure, et avait même compati ! Le monde était devenu fou.

Harry ne disait rien, mais prenait lentement une teinte verdâtre en remplacement de sa blancheur inquiétante. En effet, les chaudrons commençaient à fumer doucement, et l'odeur n'était pas très agréable.

« -Si vous voulez vomir, sortez ! Ne faites pas ça ici ! Mr. Malfoy, accompagnez le ! »

Harry courut vers la sorte, se tenant l'estomac et la bouche. Il atteignit heureusement - pour Rusard – une cuvette et déversa son estomac vide dedans. Ayant comprit que Harry détestait se montrer faible, Draco resta simplement adossé à la chambranle, dos à lui. Quand il sembla être calmé, il prit la parole.

« -Ça fait beaucoup plus mal quand tu partages pas, hein ?

-Qu'est-ce que ça peut te foutre, répondit Harry, toujours penché sur ses toilettes.

-Répond à la question.

-Et si je te disais oui, tu m'autoriserais à baisser mes barrières ? J'en doute.

-T'en sais rien du tout. Je te signale que t'as pas cherché à me connaître depuis qu'on se côtoie. Tu es toujours poli et conciliant, d'accord, mais t'as jamais cherché à discuter.

-Et alors, toi aussi.

-Ouais, mais moi je te fuis pas dès que l'occasion se présente. Tu faisais ça même avant d'aller mal, et tu t'en rend même pas compte. Genre t'es un gentil petit Griffy tolérant, mais t'aide pas non plus la situation à évoluer.

-Je croyais que ça te convenait pas tout ce cirque, s'énerva Harry. Tu semblait vouloir aller le plus doucement possible. Je te rappelle qu'il y à même pas deux mois, on se supportait pas ! On était bien partit pour continuer notre gueguerre pendant des années si ce truc ne nous était pas tombé dessus à l'improviste. Alors me fais pas croire que tu veux qu'on soit les meilleurs amis du monde dans l'immédiat. En plus, si tu voulais m'aider, t'avais qu'a me poser directement la question. C'est ce que vous auriez du tous faire. Mais à part me dire ''je suis là'', personne n'a rien fait de concret.

-Alors qu'est ce que je peux faire ?

-Pour l'instant supporter mon mal de tête et ma déprime, et me laisser seul jusqu'à ce que je décide que ça suffit. Tu peux faire passer le message d'ailleurs. En attendant, je sèche les cours aujourd'hui. »

Il se leva et sortit, laissant Draco les bras croisé sur ton torse, la tête plein de questions. Il sortit au moment où McFly passait dans le couloir des cachots. Il chuchota quelques mots au tableau à coté de lui, qui rugit soudainement et injuria copieusement la pauvre fille quand elle passa à proximité.


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Aya : Tout d'abord, désolée du retard. J'ai manqué la date prévue, alors j'ai attendu jusqu'à la prochaine, soit onze jours plus tard. Mais le bac, c'est important, et il fallait bien que je l'écrive ce chapitre après, et que je le fasse corriger.

Draco : T'es gonflée quand même.

Aya : Ouiiiiiii: je sais ... Mais bon, pour me faire pardonner il est assez long. C'est pour ça que je l'ai coupé avant ce que j'avais prévu.

Harry : Et du coup on sait toujours pas ce que j'ai.

Aya : Ouais, mais c'est facile. Si les lecteurs connaissent bien Harry Potter, ou lisent beaucoup de fics, ils devraient comprendre. Surtout que je laisse plein d'indices. Et ça fait un effet de suspense.

Draco : C'était fait exprès la scène au dernier chapitre ?

Aya : Ouais, je savais que tout le monde allait me demander si Ryry était enceint mais c'est pas çaaaaa ! Un enfant, ça ne tombe pas du ciel. Je vous pas comment vous auriez réussis à procréer sans vous toucher. Et même, je suis pas fan de M-Preg.

Harry * tout triste * : Alors on aura jamais d'enfants à nous ?

Aya : J'ai pas dit ça. Mais pas de cette façon en tout cas.

Draco : Il est vachement Serpentard dans ce chapitre.

Aya : Ouais, la douleur fait ressortir ça chez lui. Mais il s'énerve vite quand même, il reste Griffy. Sinon, j'ai bien aimé décrire la dynamique relationnelle fraternelle des Weasley, c'était intéressant. Vous en pensez quoi ? Moi je suis juste la grande soeur d'une autre fille, donc je sais pas si c'est bien fait. Vous pensez ça crédible, les lecteurs ? Et le cours de Remus, qu'est ce que vous en dites ? Moi ça m'a bien amusé. Et je trouve que j'ai été bien inspirée pour le cours de Sirius, je suis contente de moi.

Harry : C'est vrai qu'il y a des tas de choses à commenter dans ce chapitre.

Aya : Concernant les reviews, je remercie particulièrement lunatiik, qui a bien fait monter le compteur. Mais j'en suis à 197 ! Rhaaaaaaaaa ! Même pas 200, c'est rageant ! Même en sachant que je vais allègrement les dépasser une fois ce chapitre posté ! Mais j'ai eu quand même 18 pour le denier chapitre, c'est pas mal. Je suis dans 70 story alert, et dans 23 favoris. Je suis quand même contente de voir que mon histoire plait. Est-ce parce que l'histoire est intéressante ? Originale ? Bien écrite ? Publiée souvent et régulièrement ? Dites moi la vérité ...

Draco : Je vois l'hypothétique review idéale qui gagne de la longueur à chaque phrase, c'est impressionnant. Ils vont te raconter leur vie.

Aya : Tant mieux. C'est ce que je veux. Concernant mes autres publications, je me suis aperçu que l'OS HPDM devait être publié le 31 juin. ... Personne ne tilte ? Le 31 juin, ça n'existe pas. Le mois de juin n'a que trente jours, bande de patates ! Du coup, je l'ai le publier le 30, puisque le 1er juillet j'ai un autre OS, que je n'écrirais pas. J'en laisse de coté certains, et je les rependrais en aout.

Draco : Passons au plus intéressant.

Aya : D'accord. Alors cette fois ci, j'ai choisi Charlie.

Charlie : Je suis là. Ça se passe où cette fois ?

Aya : Ba dehors, avec un Dragon, évidement. Tu t'attendais à quoi ?

Charlie : A rien de spécial, mais bon, t'aurais pu trouver un truc original.

Draco : Mais C'EST original, puisque tu le fais avec moi. Elle a dit dragon non ?

Harry *attrape Draco par le col et le tire en arrière* : Reviens ici espèce de sournois. Elle parlait d'un vrai dragon. Toi, t'es pas autorisé à me tromper, même avec un mec aussi sexy que Charlie. Je te préviens, je t'ai à l'oeil.

Draco : Pfff, pas drôle ...

Aya : Aller, tout le monde dans le parc. On va près de la forêt interdite, sous l'ombre des arbres. Le dragon, c'est celui dont Hagrid s'occupe. C'est un simple dragon européen. Quatre pattes, deux ailes, des écailles, pas de pointes, pas de poison, juste un cracheur de feu. Il est de couleur rouge oranger avec des yeux violets, et fait huit mètres de long du museau au bout de la queue, avec trois mètre cinquante du sol à son altitude la plus haute. Il est allé trainer un peu partout dans la forêt, alors il est tout sale. Ton boulot, Charlie, est de le laver.

Charlie : D'accord. Il est gentil ?

Aya : Oui, plutôt. Il est dressé pour ne pas attaquer les humains. Hagrid l'a qualifié de ''joueur''.

Charlie : Parfait. On peut y aller alors.

Aya : Tu t'avances vers lui. Tu enlèves tes bottes en cuir de dragon, et ton tee-shirt moulant mauve. Il ne te reste que ton pantalon moulant et tes bracelets cloutés. Tu attrapes le seau et tu le remplis grâce à un aguamenti. Le dragon te regarde approcher avec ses grands yeux, et tu remarques qu'il remue la queue comme un chien. Il a envie de jouer ça se voit. Tu lui souris et lui lances l'eau sur le museau. Il pousse un petit grognement mécontent et fait sortir de ses narines deux belles gerbes de flammes.

Charlie : Tout doux bébé.

Draco *chuchote* : C'est au dragon qu'il parle ?

Harry *chuchote aussi* : Je crois bien.

Aya : Il essaye de te donner un coup de patte, mais tu fais un pas chassé sur le coté et tu l'évites facilement. Il est effectivement jeune et inexpérimenté, mais ce n'en est que plus drôle. Tu remplis une seconde fois le seau, et cette fois tu lui renverses sur les oreilles. Il secoue la tête d'un air mécontent et essaye de te donner un coup de museau. Mais tu recules et il ne réussis pas à te toucher. Tu invoques d'autres seaux et bassines que tu remplis, et tu les enchantes pour qu'ils aillent tremper le reptile. La boue glisse mais ne disparaît pas. Tu soupires. Il va falloir faire ça à la brosse. Tu te glisses sur le coté et passe entre sa patte inférieure et son aile. Tu lui grimpes dessus et t'accroche là où les ailes sont fixées au dos. Le dragon rue mais tu tiens bon. Il se fatigue et se couche. Tu montes un peu, tu lui grattes derrière les oreilles et entre les deux yeux. Il produit une sorte de ronronnement et tu en déduit que c'est gagné. Tu t'installes sur son cou en plaçant tes jambes avant ses épaules. De cette façon tu es calé et tu peux essuyer la sueur qui te coule sur le front et colle tes mèches rousses. Tu as un peu de boue sur le pantalon et le torse, mais le bain va vous profiter à tous les deux. Tu appelles la brosse et le savon d'un accio et tu te mets au travail. De temps en temps les seaux qui ont été se remplir au lac rince le tout. Le dragon est tout alangui au soleil et te laisse faire tranquillement. Il bouge la queue avec lenteur ses yeux fixent les animaux dans l'enclot de Hagrid. Tu finis enfin ton travail et tu vas t'allonger entre ses ailes. Tes jambes pendent de chaque coté ainsi qu'un de tes bras. L'autre est nonchalamment posé sur ta poitrine. Tu t'endors au soleil. Pour venir parfaire ce tableau de paix et de sérénité, un papillon se pose sur ton nombril.

Draco : Photo ! En fait j'en ai fait plein, pendant toute la scène. Mais pas touche ! Elles sont à moi, je les donne à personne.

Harry : Dracoooooooo ... Donne ça tout de suite ! Je suis le seul que tu es autorisé à admirer ! Donne !

Draco : Non ! Elles sont à moi, à moi !

Aya *attrape les photos* : Confisquées ! C'est moi qui les aient, et je les mets dans l'album. Au passage, s'il y a quelqu'un qui veut fanfarter, je conseille cette scène là. La composition est pas des plus facile, mais ça serait un vraiment beau dessin. En attendant, review !

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Date de publication : 2 juillet 2010 ( prochain [ promis, j'ai plus que ça à faire maintenant ] : 13/07/10 )
« -Et pouf !
-Harry, qu'est-ce que tu fais ?
-Ah, Draco, tu tombes bien. Je voulais te montrer quelque chose. Je fais un tour de magie. Regarde. »
Il montra le gallion devant lui, fit quelques mouvement avec un foulard, et montra l'absence de gallion.
« -Harry, c'est pas de la magie. C'est de l'Illusionnisme.
-C'est pareil.
-Non. Tu es un sorcier. Tu ne fais pas des trucs avec des miroirs ou en attiran l'attention autre part. Tu crées à partir de rien. Regarde. »
Il pointa sa baguette sur le foulard, et appliaqua un sort qui le fit ressembler à un feu tricolore. Il passait du rouge au bleu au jaune au rouge et recommençait.
« -Ça c'est de la magie. Et pas de truc. Rien d'explicable scientifiquement. De la sorcellerie.
-Tu dénigres toujours le talent moldu.
-Non Chéri, je suis réaliste. Tes tours ferraient pitié à un sorcier de quatre ans. »
Harry afficha une moue toute triste et déçue. Draco le prit dans ses bras et lui donna un baiser sur la tempe.
« -Tu trouveras autre chose pour le gala de charité en faveur des orphelins de la guerre, j'en suis sur.
-Et pourquoi pas une chanson française ? Je vois bien une de Belavoine, Je ne suis pas un héros ...
-Si tu veux Chéri. Ça te dirait que je te prouve que je ne suis pas une de tes fans en chaleur ? »
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 13 chapitres publiés, 13 chapitres écrits (environ), 13 chapitres corrigés, plus de 40 chapitres prévus maintenant.

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jours 46 à 50

Notes : J'ai pas de beta pour ce chapitre, désolée. Pourtant, c'est pas faute d'avoir cherché. C'est d'ailleurs pour ça que je suis en retard d'un jour. Pardon. Alors je l'ai corrigé toute seule, mais comme il est assez long, je ne promet rien.

La Japan Expo, c'était trooooooooooooop bien ! Je suis super contente d'y être allé !

Joyeuse révolution Française ! ^^

Pour ceux que ça intéresse, J'AI EU MON BAC ! Pas de mention, mais je l'ai eu. C'est-y pas génial ça ? ^^ Concernant mes concours, je les ai pas eus non plus non, alors je vais à la fac, faire une licence de chimie. Mais bref, vous vous en foutez de ma vie.

Bonne lecture et rendez vous pour le dialogue !
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Harry avait vraiment séché tous les cours du mercredi. Draco avait donc dû se débrouiller tout seul. Ce n'était déjà pas facile de suivre les cours avec de la magie pour deux, mais sans magie, c'était l'horreur, en plus d'être terriblement ennuyeux.

Le Trio d'Or amputé d'un membre, et en général l'ensemble des Griffondors n'avaient aucune idée de l'endroit où il avait pu se cacher. Ils avaient vérifié l'appartement, la tour Griffondor, la tour d'astronomie, l'appartement de leurs professeur de DCFM, la salle sur demande, et beaucoup de salle vides.

Le brun avait emporté sa cape et la carte, ce qu'avait noté sans le dire Hermione. Harry lui en aurait voulu si Draco venait à en être au courant sans qu'il l'eut voulu. Personne ne savait donc où il avait passé sa journée. Au bout de deux heures de recherches actives, tout le monde abandonna. Apparemment, il voulait être seul, et ne souhaitait pas qu'on le retrouve. Il fatiguait tout le monde avec cette attitude, mais malheureusement personne ne pouvait rien faire. L'atmosphère se détendit quand Dean raconta qu'il avait un croche-patte à McFy dans les couloirs.

Draco fit un effort juste avant le diner, sous la demande insistante de Ginny, qui était accompagnée de Pansy. Elles s'étaient rapprochée pendant l'épisode shopping, et discutaient régulièrement. La rousse avait appelée la blonde à sa rescousse pour faire plier le blond, qui ne supportait pas les sermons de sa camarade. Il consentit à user du lien pour trouver sa position.

Il ferma les yeux et se concentra sur le lien. Il tenta de le suivre, mais se heurta à un mur. Il essaya de le contourner de diverse manière, et quand il réussit à passer outre, il s'aperçut que le lien s'affaiblissait jusqu'à disparaître de son champ de perception. Harry ne tenait pas à ce qu'on l'embête. La rousse parut satisfaite de l'effort, même si ça ne débouchait sur rien.

Finalement, le Griffy mal luné se présenta au diner, mais alla s'assoir à la table des Serdaigles, avec Luna. Elle ne lui parla pas de tout le repas, et cela sembla soulager Harry. Les autres Serdaigles ne se risquèrent pas à tenter une discussion, concluant grâce à leurs fines observations que le brun était tendu et énervé.

À la fin du diner, Dumbledore annonça que cette année, pendant les vacances, se tiendrait une petite fête pour Halloween. Ceux qui restaient étaient invité à participer, et ceux qui partaient pouvaient revenir le temps de la soirée s'ils le souhaitaient. Le réseaux de cheminette serait ouvert du 31 octobre à midi jusqu'au 1er novembre à midi. Pour les retardataires, ils pourraient toujours utiliser le magicobus.

Harry soupira, sachant déjà ce qu'il allait faire de cette soirée. Il quitta la salle sans un regard pour personne en emportant une part de gâteau au chocolat. Il se dirigea vers la foret interdite, mais la longea seulement jusqu'à atteindre le lac. Il marcha jusqu'à une petite crique abritée du vent, qu'on ne pouvait pas voir depuis le château. Il jeta un galet dans l'eau, et quelques bulles remontèrent. Un gros poisson argenté sortit la tête de l'eau, et Harry lui jeta des petits bouts de la pâtisserie. Il termina le gâteau et sortit sa flute de son sac, qu'il avait laissé sur la berge.

Il commença à souffler doucement. Le morceau ressemblait à une berceuse. Harry ferma les yeux et continua de jouer. Le soleil se couchait, les étoiles apparaissaient dans le ciel. Une légère brise créait des vaguelettes sur l'eau calme. L'ombre de la forêt interdite se penchait sur lui, comme pour le recouvrir, comme pour le rassurer. Il n'y avait aucun bruit sinon le son de son instrument. Les oiseaux avaient regagné leurs nid, et les animaux de la forêt interdite semblaient retenir leur souffle.

Le poisson, grand comme l'avant bras, s'approcha au plus près, dans un trou d'eau près de l'humain, surement creusé par celui ci. Il pouvait aller et venir, mais voulait visiblement se rapprocher de la drôle de créature toute triste. Ses yeux étaient noirs, mais semblaient intelligent, contrairement aux poissons que Harry voyait chez le poissonnier quand il accompagnait sa tante pour porter les courses.

Il était fasciné par la sérénité que dégageait la mélodie, alors que le petit humain semblait respirer le mal être.

En tout cas, c'était ce que Draco pensait en observant la scène. Il avait suivi son compagnon quand celui ci était sorti, et s'était camouflé par divers sort et par blocage mental. Harry ne l'avait pas repéré, et s'était bien comme ça. Il semblait aller moins mal, et le lien était moins douloureux.

Tout en silence, il invoqua son carnet de croquis et un fusain, et s'installa de façon à pouvoir voir toute la scène. Il croqua le petit brun s'adonnant à son art, le sable fin sur lequel il était assis en tailleur, les roches escarpés qui entouraient la crique, le lac tranquille, le petit poisson de compagnie, le parc en fond, la lune et les étoiles. Il ne faisait pas si sombre, mais commençait à faire froid.

Pourtant, la musique lente et douce aidait Draco à se concentrer sur son dessin. Il arracha la feuille et refit le même au crayon de papier. Il voulait le faire au propre. Il avait l'intention de le mettre en couleur de diverses façons, d'abord à a pastelle, ensuite à l'aquarelle, et finalement à l'huile. Il ne maitrisait pas bien ce dernier, mais les vacances de début d'année, sans beaucoup de devoir, et sans ses amis qui partaient, lui permettraient de s'entrainer.

Il n'avait pas fini son crayonné quand Harry s'arrêta de jouer. Il se tendit soudainement et se tourna vers Draco. Ce dernier avait relâché quelques sorts pendant qu'il dessinait, dont le sort de silence. Sa respiration l'avait trahi.

« -Je ne voulais pas t'ennuyer, je voulais juste savoir si tu ne faisais pas de bêtise.

-Pourquoi es-tu resté alors ? »

Draco haussa les épaules et fit une pause avant de répondre. Il leva son carnet et répondit :

« -La vue m'a inspiré. »

Ils se turent tous les deux, et Harry se tourna vers le poisson. Il sembla à Draco qu'il le caressait, passant tendrement ses doigts sur la peau écaillée.

« -Un nouvel ami Potter ?

-Hum. Il est venu quand j'ai joué en début d'après midi. Je suis resté et lui aussi. J'ai l'impression qu'il m'aime bien.

-Sans blagues. On dirait que toutes les créatures vivantes ont un faible pour toi.

-Sauf les basilics et les araignées géantes. En fait, plus généralement les grosses et méchantes bestioles.

-Pauvre Potty. C'est dur de ne pas être aimé par la terre dans sa totalité.

-Oh, tais toi. »

Draco sourit. Il continua son dessin mais du s'arrêter quand il ne sentit plus ses doigts.

« -On rentre ?

-Vas-y.

-Ah non, Potter. Ça suffit les gamineries. Tu ne vas pas découcher à chaque fois que quelque chose te contrarie. Tu viens avec moi. Debout. »

Harry grommela mais se leva. Draco voulut l'aider à escalader les rochers pour revenir sur la berge de terre et d'herbe, mais le Griffondor fronça les sourcils.

« -Tu crois faire quoi, là ?

-Je te tend la main pour t'aider à grimper. Quoi d'autre ?

-Cesse de faire ton fayot. Tu veux juste ne pas avoir à dire à ma maison que tu ne m'as pas vu de la nuit. Ça ne justifie pas les excès de zèle.

-Mais t'es vraiment un crétin ! Tu me vois vraiment comme le dernier des salauds ! Je vais te dire un truc, Potter. Je ne suis pas ton chien, je ne suis pas un de tes gentils petits fans, je ne suis même pas ton ami. Alors ne me parle pas comme tu le fais, ou je vais m'énerver. Et moi, je n'hésiterais pas à te ravaler ta mauvaise humeur avec des coups dans l'estomac. Rappelle toi bien de ça. Alors tu arrêtes de faire ton associal, et tu prends ce que j'ai la générosité de te donner. Si tu trouves ça louche, je peux toujours trouver un moyen de te le faire payer, si c'est ce que tu veux. Mais il va falloir que tu arrêtes de me considérer comme un Voldemort junior qui ne veux rien d'autre que ta destruction. »

Le Serpentard attrapa son poignet et tira sèchement. Il s'éloigna ensuite à grand pas, ayant déjà ramassé ses affaires. Harry voyant qu'il le surveillait tout de même, pour être sur qu'il le suive. Il arrivèrent à l'appartement et Draco lui tendit un tasse.

« -Bois. Fais la réchauffer, elle a dû refroidir. C'est une potion calmante, Lupin l'utilise avant les pleines lunes. C'est Severus qui l'a préparé, et à mon avis ton parrain a dû vérifier s'il n'y avait rien de toxique.

-Heu, merci ...

-Ne me remercie pas. Si ça n'avait tenu qu'à moi, je te l'aurait versé sur la tête. »

Il se tourna et se dirigea vers la salle de bain, de toute évidence toujours furieux. Il se doucha rapidement et alla se coucher. Harry le rejoignit bien vite.

Il se réveilla une fois de plus vers trois heure du matin pour aller vider son estomac. Sa tête menaçait d'exploser, des bandes noires passaient devant ses yeux, son équilibre était précaire. Il s'écroula dans la salle de bain, mais réussis à attendre la cuvette des toilettes.

Draco, qui était réveillé, se demandait s'il devait se lever et aller voir se qu'il pouvait faire, au risque de se faire rembarrer comme la dernière fois, ou rester et faire semblant de dormir. En se rappelant de toutes les réactions négatives de l'attrapeur, il décida de ne pas se lever, et d'essayer de se rendormir. Mais le lien ne le laissait pas en paix. Ses yeux lui faisait mal et il avait des douleurs dans tout le corps.

Soudain, il entendit un bruit de chute dans la salle de bain. Il se leva en vitesse pour aller voir. Il ne se posa pas de question, pas de pourquoi, ni de pour quelles raisons, il écouta juste le lien qui lui disait que Harry allait mal. Bien sur, il allait mal depuis un bout de temps, mais cela semblait sérieux cette fois.

Il le trouva sur le sol, recroqueviller en position foetale, des larmes lui coulant des yeux. Il se tenait la tête et gémissait faiblement. Cette fois ci, ce fut son instinct qui prit le contrôle. Il s'approcha de Harry et lui passa la main dans le dos puis sur l'épaule. Le garçon ne se crispa pas d'avantage, et cela encouragea Draco. Il l'attrapa par les épaules et le cala dans ses bras, lui lissant doucement les cheveux. Il prononça des mots doux et tendres comme ceux d'une mère en envoyant les meilleures ondes qu'il pouvait par le lien.

Les larmes cessèrent de couler et Harry ouvrit les yeux. Il s'extirpa des bras de son ancien ennemi les yeux baissés. Il murmura un minuscule merci et s'échappa de la salle bain, laissant Draco un peu confus.

Comment expliqué cette attitude ? Harry n'aurait-il pas du s'énerver et lui hurler de le laisser tranquille avec sa douleur ? Ou était-il soulagé qu'il soit venu à lui pour l'aider ? Acceptait-il qu'il fasse quelque chose pour lui ? Draco ne comprenait pas vraiment sa façon de penser.

Et il ne savait pas non plus que penser de ses propres réactions. Il avait sauté de son lit pour secourir Harry. Il l'avait pris dans ses bras, et l'avait consolé. Il avait tenter de l'apaiser en calquant la méthode de sa mère quand il était petit. N'était-il pas censé être furieux contre le Griffondor pour ses rejets perpétuels ? Pour son silence, pour ses secrets ? Était-ce le lien qui le faisait agir ainsi ou sa propre volonté ? Quel contrôle gardait-il sur la situation ?

Beaucoup de questions et bien peu de réponse. Il se leva et alla se coucher. Le brun s'était déjà rendormi, il pouvait le sentir. À son tour, il sombra dans le sommeil, se disant qu'il était un peu tard pour réfléchir à tout ça.

Oo0ooOoo0oO


Quand Draco se réveilla, Harry était déjà parti. Tant mieux, pensa-t-il, ils n'auraient pas à parler de ce qui s'était passé pendant la nuit. Cet événement le troublait, mais il ne voulait pas y penser. Il préféra revêtir sa tenue de Quidditch et prendre son balais pour se rendre au stade. Il commença par déposer son rechange dans les vestiaires de Serpentard, et alla ensuite chercher la boite où étaient contenues les balles. Mais la boite n'était pas dans la remise. En tout cas, pas la boite que les élèves étaient autorisés à emprunter pour les matchs amicaux sans surveillance. Cela voulait donc dire qu'il ne serait pas seul sur le terrain. Il sortit en râlant intérieurement. Il leva la tête une fois dehors et chercha les joueurs. Ou en l'occurrence, le joueur. Un attrapeur. Au cheveux bruns en bataille. Griffondor. Potter.

Mais le sort voulait vraiment le faire chier ces derniers temps ! Il se levait tôt le matin, il décidait d'aller voler, et voilà que Potter avait eu la même idée que lui – ou plus précisément, il avait eu la même idée que Potter.

Il le regarda pendant quelques minutes. Il avait enchanté le cognard pour qu'il s'acharne sur lui. Il virevoltait dans tout les sens, changeait de vitesse constamment, alternant, l'accélération brusque et une vitesse modéré, faisait des zigue-zagues, des loopings, stoppait soudainement le balais pour que la gravité fasse son effet, ou au contraire usait d'un sort pour le faire monter soudainement. Il slalomait entre les buts, les gradins, les piliers. Draco vit soudainement l'image d'un papillon dansant entre les feuilles mortes tourbillonnantes. Il était réellement impressionnant. Draco admirait son agilité et sa fougue.

Le blond l'avait rarement vraiment vu voler. Il n'assistait pas aux entrainement des autres maisons, et ne regardait pas uniquement Potter pendant les matchs dans lesquels il ne jouait pas. C'était donc la première fois qu'il pouvait assister à cet affichage de talent.

Quelque part dans son cerveau, quelque chose le poussait à aller le rejoindre, à danser avec lui dans les airs. Cette envie fut fulgurante mais momentanée. Pourtant, elle fut suffisamment puissante pour que cet éclair traverse le lien et avertisse Harry de sa présence. Il lui jeta un coup d'oeil, et sans cesser de voler il sortit sa baguette pour désenchanter le cognard. Il retomba sans douceur sur le sol, lourd du métal qui le composait. Harry se posa et le ramassa. Il le remit dans la boite, qu'il tendit ensuite à Draco.

« -Tu pouvais rester.

-J'aurais pu. Mais je commence à avoir mal à la tête, et ça peut devenir dangereux. Amuse toi bien. »

Il passa une main dans ses cheveux indomptés en se dirigeant vers son vestiaire. Il frotta l'arrête du nez et se massa les tempes. Mais Draco pouvait sentir que cela ne faisait aucune différence. Cette part de cerveau qui l'avait déjà interpellé il y avait quelques minutes de ça se rappela à lui, mais Draco choisit de l'ignorer. Il ne voulait même pas savoir ce que cette partie de sa conscience – ou inconscience, pour ce qu'il en savait – voulait lui faire faire. Il sortit le vif et vola pendant deux bonnes heures, se vidant la tête. Il ressentit à peine le mal de Potter.

Pendant deux jours, ils ne firent que se croiser. À chaque fois que Draco arrivait quelque part, Potter sortait. Il ne savait pas si le Griffondor le faisait consciemment, mais c'était un fait. Pourtant, il l'avait consolé ces deux soirs aussi. Mais ils n'avaient pas parlé. L'attrapeur était toujours parti quand Draco se levait. Il ne voulait pas le chercher de toutes façons - pour faire quoi ? - alors il laissait couler. Il avait fait les quelques devoirs pour la rentrée, il s'était entrainé individuellement au quidditch, il avait pas mal dessiné et peint, il avait fait quelques potions avec son parrain, mais tout ça n'avait pas la même saveur tout seul. Ses amis lui manquaient.

Pourtant, leurs situations familiales n'étaient pas tellement meilleures que la sienne. La mère de Blaise convolait toujours un peu partout, et faisait en ce moment un tour du monde. Il n'était même pas sur de la voir pour Noël. Pour décompresser, il lui avait demandé un voyage, et elle avait accepté. L'argent des ses précédents maris pouvait bien servir à ça aussi après tout. Il avait choisit Bali. Une île paradisiaque qui n'était pas excessivement touristique, mais qui était agréable.

Pansy était orpheline. Sa mère était morte au tout début de la guerre. On pourrait même dire avant la deuxième guerre. Elle avait été l'une des premières tuées à la résurrection du Lord. Son père était à Azbaban pour une durée indéterminé, pour avoir suivi le Lord jusqu'au bout. Elle même s'était rangée du coté de la lumière vers la fin de sa sixième année. Elle allait chez sa grande cousine, la cousine de sa mère, exilée en France.

Milicient avait encore ses deux parents. Ils s'étaient exilés eux aussi en Italie dès que le Lord était revenu à la vie, mais avaient laissé le choix à leur fille ainée de les suivre ou pas. Elle avait refusé. Ils étaient revenus à l'annonce de la victoire de l'Ordre.

Théo aussi était orphelin. C'était le cas de beaucoup d'élève à Poudlard, c'était devenu habituel. On parlait rarement des parents dans les conversations, ça gênait toujours ceux qui avaient plus de mal à faire leur deuil. Les parents de Théo, assez peu pro-Voldemort, avait été tué pendant une des nombreuses attaques du chemin de traverse. Il allait chez son grand frère, de cinq ans plus vieux. Il s'était marié récemment et avait un petit bout de choux de quatre mois.

Les parents de Crabbe et Goyle étaient mort pendant le grande bataille de Poudlard. Eux avaient suivis Draco lors de son changement de camps. Ils retournaient dans leur clan pour les vacances. Leurs parents avaient très à coeur les traditions familiale, et ils avaient justement parmi leurs lointains ancêtres sang purs des Irlandais qui formaient une petite communauté qui les avaient accueillis dans leur jeunesse. Ils aimaient retourner là-bas.

Draco se retrouvait donc seul. Il savait que toute la clique Griffondor était partie aussi, et se demanda vaguement pourquoi Potter n'avait pas suivit Weasley. Le fait restait que même s'il ne s'ennuyait pas vraiment, il se sentait seul.

Il essaya de parler avec le cousin de sa mère, mais c'était un Griffondor qui manquait profondément de subtilité. Il se lassa assez vite, et partit après avoir écouté les exploits de jeunesse du sang pur vantard, sous le regard consterné de son compagnon.

Il aurait pu aussi parler avec Lupin, mais Black accaparait chaque seconde de son temps. De plus, la pleine lune tombait dans quelques jours, la nuit suivant Halloween. Il était facilement irritable, et lunatique. Il avait quelques moments d'absence et revenait avec une tasse de chocolat quand il allait chercher un livre. Mais ça, c'était peut être juste Black. Enfin, ce n'était pas ses affaires.

Heureusement, le bal de Halloween approchait. Il avait déjà la tenue parfaite qui subjuguerait toute l'assemblé, mais il avait quand même passé deux heures sur le chemin de traverse le samedi, la veille du bal, pour trouver des accessoires. Il était particulièrement satisfait de son after-shave.

Le dimanche, la grande cheminée du hall n'arrêta pas de vomir des étudiants. Ils avaient tous ou presque un petit sac avec eux, et se dirigeaient en pépillant vers leurs salles communes et dortoirs. Draco était assis sur les grande marches et regardait le sablier des points d'un coté de la porte de la Grande Salle, et la cheminé de l'autre coté. Ses cheveux étaient savamment décoiffés – pas comme ceux de Potter – et portait un pantalon de velours vert-noir avec une chemise grise très foncée, comme une ciel d'orage juste avant la trempée. Il attendait ses amis qui devaient venir avant dix-huit heure, mais comme il n'avait rien de spécial à faire à la dernière minute, il s'était installé vers deux heures de l'après midi. Les étudiantes passaient devant lui en gloussant, et les garçons lui jetaient des regards à la dérobée. Cela le faisait sourire.

Il n'avait pas vu Potter ce matin là encore, chose habituelle, mais ne l'avait pas croisé du tout dans la mâtiné. Il l'apercevait normalement aux repas, ou le croisait dans les couloirs, mais là rien. Il ne s'en inquiéta pas plus, ce n'était pas son problème. Il n'allait pas être adorable avec un mec qui le calculait à peine.

Finalement, le groupe des Serpentards arrivait avec une demie heure intervalle, et ils allèrent tous ensembles aux cachots en discutant des trois premiers jours de vacances. Draco avait posé ses affaires sur le lit de Blaise, et ils se préparèrent tous en rigolant. Les filles occupaient beaucoup trop longtemps au goût de Draco la salle de bain, et il poussa une bonne gueulante, qui les firent sourire plus qu'il ne les terrorisa.

Une fois prêts, ils étaient époustouflants. Draco était comme d'habitude le joyau du groupe. Il était magnifique et sexy, légèrement éthéré - il tenait ça de sa mère – mais très noble – grâce à l'éducation de son père. Sa robe avait une dominante de blanc, mais c'était un blanc nacré qui brillait à la lumière. Les coutures étaient bleu ciel, et formaient, avec quelques pierres précieuses tel le lapis-lazuli, le saphir, la turquoise, un arbre perdant ses feuilles et ses fleurs. Il était fabuleux.

Blaise et Théo avaient fait soft, ils étaient en vers sombres de ton différents avec des vêtements noirs sous leurs robes. Crabbe et Goyle étaient en violet sombre, identiques, de la couleur des violettes. Ils portaient un col mao et une broche ouvragé, le blason de leurs familles respectives, qui donnaient un petit plus à l'ensemble.

Pansy respirait la sensualité dans sa robe bustier bordeaux, logue jusqu'à la cuisse, mais fendue jusqu'au haut de la cuisse. Un collier en or et de fines boucles d'oreilles terminaient la tenue. Elle portait même des gants allant jusqu'au coude assortis à la robe. Ses cheveux courts et noirs semblaient doux. Draco se surpris à les vouloir plus décoiffés.

Milicient portait une simple robe noire décolleté, mais un diadème d'ambre brillait dans ses cheveux châtains. Des boucles d'oreille, un collier, des bracelets et des bagues de topaze contredisait l'aspect simple de la tenue.

Aucuns d'eux n'avaient pris de cavaliers ou de cavalières. Le but n'était pas draguer mais de décompresser. Et quoi de mieux que de danser tous ensembles ? Tous les Serpentards les attendaient dans la salle commune. Tous la maison se rendait en même temps à la soirée, Draco devant, pour faire une sorte d'entrée théâtrale.

Une fois dans la salle, il alla saluer ses connaissances des autres maisons. Les habitudes de sang pur ne se perdent pas facilement. Il fit même un petit signe de la tête à Granger et Weasley. Il remarqua que Potter n'était pas avec eux et retourna à ses amis.

Il avait bu quelques verres, Pansy avait lancé un sort à McFly pour que ses cheveux ressemblent à une crinière, et il avait dansé avec Blaise et Théo quand Granger vint vers lui. Elle regardait dans tous les sens et finit par lui poser sa question :

« -Harry n'est pas avec toi ?

-Non. Il le devrait ?

-Pas spécialement, répondit-elle en se mordant la lèvre. Tu l'as vu aujourd'hui ?

-Non.

-Et les jours précédents ?

-C'est quoi cet interrogatoire Granger ?

-Il ne va pas bien, et je n'aime pas le savoir tout seul ce soir. Je vais voir à votre appartement et je vais essayer de le ramener. »

Draco la regarda partir et haussa les épaules. Il avait autre chose à faire. Il se moqua de la tenue de Weasley avec Pansy, but d'autres verres, Théo changea la robe de McFly qui était revenue en un espèce de vêtement ballon rose criard – ce qui amusa toute la salle alors que ses cris outré résonnaient dans les couloirs - enleva son parrain pour qu'il se dandine sur la piste – cela statufia sur place toute la salle, mais un regard particulièrement meurtrier les fit tous revenir à leurs activités – et se déhancha avec Sirius. Il s'amusait bien.

Mais comme rien ne se passe comme on l'espère, il se passa quelque chose. Granger débarqua comme une furie et se jeta presque sur lui dans sa panique.

« -Harry s'est enfermé dans l'appartement ! Il ne répond pas et je n'arrive pas à enter ! Fais quelque chose, je sens qu'il va faire une bêtise ! »

Oo0ooOoo0oO


Et voilà qu'il se retrouvait à courir dans les couloirs en tenues de soirée. Monter quatre étages à toute vitesse, faire des dérapages contrôlés, monter les marches trois par trois, et tout ça pour quoi ? Un petit Griffondor qui faisait sa crise d'adolescence. Il était sur que Granger exagérait. Potter n'allait surement rien faire de dangereux. Ce n'était pas dans ses habitudes. Hum, attendez deux secondes. Mais qu'est-ce qu'il racontait ? Évidemment que c'était le genre de Potter de faire des trucs dangereux ! Il passait son temps à risquer sa vie cet imbécile !

Draco l'imagina en train de confectionner un parachute avec leurs draps et de sauter par la fenêtre. Il courut plus vite. Il arriva devant le tableau en glissant comme un pro sur les dalles de pierre avec ses chaussures vernies. Il hurla presque le mot de passe, et rentra dans le tableau. Littéralement. Il ne s'était pas écarté pour qu'il puisse passé, alors il avait embrassé le ciel bleu de la toile.

Le rapace gardien arriva nonchalamment devant eux.

« -William Rasmus* ! Laisse moi entrer !

-Désolé, le mot de passe a été changé.

-Quoi ? Mais on est censé avoir une concertation avant de faire un truc pareil ! Il ne peut pas changer le mot de passe sans que j'en ai été averti !

-Il a aussi demandé que quoi qu'on me dise, je ne laisse renter personne. Il veut être seul apparemment.

-C'est justement pour ça qu'on veut rentrer, cria Hermione. On ne veut pas qu'il soit seul, surtout ce soir ! Pitié ! Il va peut être faire quelque chose qu'il regrettera ensuite, s'il s'en sort ! Il est peut être en danger !

-Et peut être pas, dit calmement l'épervier. En fait, vous n'en savez rien.

-Mais on ne veut pas prendre le risque ! sanglota Hermione.

-Puisqu'il a prit la liberté de changer le mot de passe sans mon accord, je vais faire pareil. Je décide que le nouveau mot de passe sera Kurt Finn*.

-Je ne sais pas si vous pouvez faire ça.

-Il l'a bien fait, lui ! Pourquoi ça serait différent pour moi ? Je ne suis peut être pas ce putain de Potter, mais nous sommes à égalité pour cet appartement. Ce qu'il peut faire, j'ai le droit de le faire aussi. Le nouveau mot de passe est désormais Kurt Finn. Ouvrez la porte maintenant.

-Bien, lâcha l'oiseau, vaincu. »

La porte s'ouvrit, et Draco se précipita à l'intérieur. Granger ne le suivit pas. Il ne trouva pas Harry dans le salon, ni dans la salle de bain. Il avait eu peur pendant quelques secondes de le retrouver dans la baignoire, les poignets déchiquetés. Mais il n'en fut rien, heureusement.

Il le trouva sur la banquette sous la fenêtre, en train d'observer la lune qui était juste en face de lui. En compagnie d'une bouteille d'alcool. De l'absinthe. Il avait le regard vague des personnes saoules, et sa tête dodelinait de manière suspecte.

« -Potter, tu as bu ?

-Ooooooooooooooh, bon-jour Malfoy ! Comment se passe le bal ?

-Potter.

-Je sup-suppose que Parkinson est superbe, comme d'habitude. Tu baves sur son cul, n'est-ce pas ? C'est vrai qu'elle est bandante ...

-Potter, boire ne résoudra rien.

-Pe-peut être, mais ça m'aide à-à oublier. Et ce soir, dit il en prenant une grande goulée, c'est ce dont j'ai besoin. »

Draco lui arracha la bouteille des mains. Il était furieux. Il n'avait pas remarqué les émotions qu'avaient éprouvées Potter pendant toute la journée. Il s'était tellement habitué à cette douleur qui n'était pas la sienne qu'il n'y faisait plus attention. Et en début de soirée, il avait sentit une sorte de brouillement mais n'avait pas cherché plus loin. Potter était mal,et il ne savait pas pourquoi. Il était furieux contre lui même, de l'avoir laissé se détruire sous ses yeux.

« -J'en ai marre Potter. C'est pas marrant de te voir souffrir, et encore moins de te sentir souffrir. Tu rejettes tous ceux qui essayent de t'aider et de te soutenir. T'es insupportable depuis deux semaines. Qu'est-ce qu'il t'arrive bordel ?

-Ce qu'il m'arrive ? CE QU'IL M'ARRIVE ? Il m'arrive que j'ai des saloperies de cauchemars Malfoy. Il m'arrive que je voie et revois la mort de mes parents encore et encore depuis un mois ! Il m'arrive que j'entends leurs cris résonner dans ma tête tous les soirs ! Il m'arrive que je vois des champs de bataille, des corps, des morts, du sangs, des membres partout ! Il m'arrive que je vois les scènes de tortures auxquelles Voldemort assistait ! Je vois des larmes, du sang, de la douleur, du désespoir ! Je vois Tonks tomber au combat juste à coté de moi ! Je vois le sort de découpe la toucher au ralenti. Je vois sa tête tomber lentement, comme dans un film. Je vois son sang m'asperger. Je sens la tristesse et la souffrance du moment, ma rage. Je me revois torturer ce mangemort, mes larmes et le sang coulant sur mes joues. Je me revois arriver devant Voldemort et me battre avec lui au combat singulier, seul. Seul, parce que c'était mon destin, et qu'on est toujours seul devant son destin. Je revois son air surpris puis cruel. Je vois un dernier sort me toucher. Et à ce moment là, je me réveille, je cours vomir. Depuis deux jours, j'ai des hallucinations. Je suis là, vraiment, pendant ces actions. J'ai toutes les sensation. L'odeur du sang et de la peur, le bruit de course, le goût de la poussière, le velouté de ma baguette sous mes doigts. Je suis réellement là, à vivre l'horreur. Et j'en peux plus. Je ne supporte plus ces visions.

-Je comprend pas tout. Pourquoi tu vois ça ?

-Le dernier sort du Lord, c'est ça. C'est un sort de magie noire très puissant, profondément incrusté en moi. Les meilleurs ont fait ce qu'ils ont pu, mais ce sort est du même acabit que ma cicatrice. Ça ne s'en lève pas. On a réussit à le réduire, mais pas à l'anéantir. Avant, le cauchemar était perpétuel. J'aurai pu devenir fou. Mais avec des contre-sorts, on fait en sorte que ça se superpose à un sort plus ancien, qui me faisait voir le massacre de mes parents le soir de leur mort, à Halloween. Sauf que comme ce sort est plus puissant, il s'étend sur tous le mois d'octobre, et se finit au lever du soleil sur le mois de novembre. Donc demain, vers six heure. Et ça recommencera l'année prochaine. En attendant, je me saoule, ça fera peut être partir les visions. Si ça marche pas, et bien, j'imagine que ce sera pire. Je tomberai comme un poids mort et j'arriverai pas à me réveiller.

-Mon Dieu Potter, mais pourquoi tu ne m'as rien dit ?

-Tu ne comprends pas. J'étais l'espoir de la guerre. Je passais quelque part et les sourires fleurissaient sur les visages, peu importe le malheur. Ils croyaient en moi. Ils pensaient que j'aillais tout arranger, que j'allais les sauver. Je me devais de leur montrer que j'étais fort, qu'ils avaient raison de me confier leur rêve. Si on me voyait déprimer ou pleurer, on aurait commencé à douter ! Et le doute ne nous était pas permis. Ça aurait pu tout gâcher.

-Alors tu as porté un masque. Pourtant, tu saignais à l'intérieur, n'est-ce pas Potter ? Tu avais mal, et tu ne pouvais rien dire, rien montrer. Tu devais te taire, supporter, et garder le masque, quoi qu'il arrive.

-Hey, Malfoy. Tu parles pas que pour moi, n'est-ce pas ?

-Non. Mais ne change pas de sujet. Ils savent, les autres, de ce que tu vis en ce moment ?

-Pas vraiment. Ils croient que c'est juste le blues de l'orphelin. Ça fait dix sept ans maintenant. Dix huit ans, c'est une date important dans la culture moldu. Ils doivent se dire que je déprime parce que j'aurais voulu qu'ils me voient maintenant.

-Tu leurs as pas dit pour le sort ?

-Non. Ils aurait été encore plus protecteur et moi encore plus explosif. Je n'ai pas l'habitude qu'on me couve. Je préfère régler mes problèmes personnels moi même. Effectivement, je sauve le monde avec de l'aide, mais en ce qui me concerne, moi tout seul, j'aime mieux être seul.

-Je vois. »

Ils se turent. Draco avait gardé la bouteille serré contre lui en l'écoutant parler. Il s'autorisa à s'effondrer en face de Potter sur la banquette. Il but une petite gorgée pour se donner du courage.

« -Mes parents sont morts devant moi. C'est le Lord lui même qui s'est occupé d'eux. Il avait appris leur trahison. Il est venu au manoir avec Bellatrix et des novices et a commencé à lancer des doloris dans tous les sens. Il était fou de rage. Mon père était son bras droit et son principal appui. Il lui fournissait les plans et l'argent. Sans Lucius, sa victoire tombait à l'eau. Enfin, je ne pense pas qu'il l'ait prit comme ça. Pour lui, il pouvait toujours gagner mais ça serait beaucoup moins facile sans la puissance des Malfoy. Je vais pas te décrire la scène, c'est infâme. Je les ai vus agoniser, défigurés, sans membres, baignant dans leur propre sang, gémissant de douleur. C'est les dernières images que j'ai d'eux. C'est ça qui vient me hanter dans mes cauchemars.

-Et ... toi ?

-Moi ? J'ai eu le temps de me cacher. Il y avait un placard secret derrière un tableau. Mais c'était très étroit, je pouvais pas respirer trop fort. Je ne pouvais pas détacher mon regard. J'avais envie de pleurer, de hurler, de vomir, de m'enfuir en courant, mais je ne pouvais rien faire de tout ça. Je suis resté des heures dans cette cache. Ils saccageaient tout en me cherchant. Ce truc était protégé magiquement, il n'y avait aucun moyen de me repérer, à moins de savoir que j'étais là. C'est Severus qui m'a trouvé, couvert de sang, serrant les corps estropiés de mes parents dans mes bras. J'ai fait un court séjour à Ste Mangouste, mais ... Je crois que je pourrais jamais vraiment m'en remettre. »

Il baissa la tête. Cette révélation lui avait fait du bien, il n'en avait jamais parlé à personne. Le psy de l'hôpital n'avait pas réussis à le faire parler. Et il avait tout déballé à Potter. Il se sentait mieux, mais gêné aussi. Il ne savait pas trop ce qu'il devait faire à présent.

Potter attrapa son menton et lui releva la tête. Il le regarda et se pencha vers lui, s'appuyant sur son genoux. Il le tira vers lui, et le prit dans ses bras. Draco posa son front sur son épaule et se laissa aller. Il s'appuya plus franchement sur Potter et enroula aussi ses bras autour de lui.

Il arriva un moment où ils durent se détacher de l'autre, ce qu'ils firent un peu à regret. Sans un mot, Harry l'emmena sur son lit et ils s'allongèrent tous les deux. Draco attrapa sa main et la garda serrée dans la sienne. Ils s'endormirent face à face, leurs doigts entrelacés.

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*Je les ai inventés. On va dire que ce sont deux célèbres joueurs de Quidditch. Le premier c'est parce que j'écoutais une chanson du groupe The Rasmus en même temps, et le deuxième c'est parce que je regarde la serie Glee. Vous connaissez ? Si oui, vous voyez l'allusion. I support Kurt/Finn ! ^^
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Aya *sanglotte* : C'est pas possible ...

Draco : Qu'est-ce qu'elle e encore ?

Harry : J'en sais rien cette fois. *lui tapote gentiment le dos* Et ben alors, qu'est-ce qui se passe ?

Aya *en larme* : J'arrive pas à le croire. Vous le croyez, vous ?

Draco : Mais quoi ?

Aya : J'AI DÉPASSÉ LES 200 REVIEWS ! C'est trop génial ! Je suis sur un petit nuage, vraiment, c'est trop bien !

Harry : Calme toi, vas pas nous claquer entre les doigts !

Aya : Aucun risque. En tout cas, pas avant d'avoir remercié correctement tout le monde. Tout d'abord mon 200eme revieweur : Havirnyrce Vince ! Qui est aussi, par pur hasard, mon beta ! Je sais pas comment t'as réussis ton coup, mais c'est un fait. Je te félicite, mon beta d'amour de la mort qui tue ! Maintenant, je vais remercier nominativement toutes les personnes qui ont commentés ( et ça fait un sacré paquet, mais je suis courageuse ) :

Lunatiikaa, dragonichigo, alexinasu, minikyra, tchikita, miruru-sensei, Noweria ( avec dédicace spéciale : merci pour tes supers fics ! ), liberlycaride, Angedescieux, estelle, Cricket32, calimero, Ecnerrolf, mamanline, li-san, Psykedelikworld, Marjo76, yamashita6, virginie1, Koneko-swan, Ahziel, Doryan, Tsubaki-manga-girl, moira, Jes Cullen-Malfoy ( grande administratrice ! ), keke_love yaoi, Manoirmalfoys, Si on prenait le temps, 3, Amandine, ADN, Angel of sapphire, zaika, tema-chan, Rozenn2356, elomyrtille, Yuya777, yaoifan23, elisabeth49, hasuu, holybleu, Groumde, hopeless mitsuki, sophia95100, yamia, Vp007 et mifibou.

Ouf, c'est fini. Je crois n'avoir oublié personne. En fait le risque est plutôt d'être compté deux fois mais bon. Je remercie les anonymes auxquels je ne peux pas répondre, et tous ceux qui m'ont mis dans leurs story/autor alert. Voila, je crois que c'est tout. Mais c'est déjà pas mal.

Draco : On peut passer à la suite maintenant ?

Aya : Oui oui. En ce qui concerne ma production artistique, les vacances ça aide. J'ai beaucoup de trucs à faire, mais j'ai du temps du coup. Tiens, au fait, j'ai mis un peu de mon savoir en contribution au guide d'Althar, Quelques fautes à éviter quand on écrit un lemon. Il devrait pas tarder à publier ( ou pas ). De toutes façons, si vous voulez des nouvelles de ma production, il n'y a qu'à aller sur mon blog ( lien homepage ) et tout est rassemblé là bas. J'adore autant les commentaires ! ^^

Draco : Pffff. T'es pathétique.

Aya : Oh, tais toi. Je fais ce que je peux. Déjà, je suis bouffie d'orgueil et de fierté à cause de cette histoire de review, tu vas pas m'empêcher de profiter de ma jeunesse !

Harry : Je vois pas le rapport ...

Aya : Bref. Pour ce chapitre, ben, il est long déjà. Bien plus que les 10 premiers. Et il se passe plein de truc. On apprend entre autre ce que tu as.

Harry : Et j'ai eu de bonnes raisons de me comporter comme un connard.

Draco : Mouais.

Aya : Et je vous frustre comme pas possible parce qu'ils ne s'embrassent pas ! Mouhahahaha ! Niark niark ! Je suis sadique et j'en suis fière !

Harry : Mais on se tient la main et on dort dans le même lit.

Aya : On verra bien la réaction au matin.

Draco : Bon, à qui le tour cette fois ci ?

Aya : Je sais pas, des idées ?

Harry : Pas vraiment.

Aya : Bon, ba, on va prendre au hasard alors. Ça sera ... Victor Krum !

Harry : Pourquoi lui ? Il apparait jamais dans la fic.

Aya : En effet, il n'aura aucune apparition ( à ma connaissance ), mais il va être mentionné à un moment. Pour bien vous mettre l'eau à la bouche, cela concerne un de tes nombreux secrets, Harry.

Draco *intéressé* : Ah oui ? Dis moi tout !

Aya : Non non non ! *appelle* Victor ? Tu peux venir un petit moment ?

Victor : Bien surrr

Aya : Je propose le thème du Quidditch, vous en dites quoi ?

Harry : Plutôt logique. Pourquoi lui ?

Aya : J'ai cherché une photo au hasard sur HP encyclopedie, et c'est tombé sur lui.

Harry : Ah bon.

Aya : Bon, ba, on y va alors. Victor, tu es en tenue de Quidditch, sur le stade. Tu descends de ton balais, la foule est en délire. Tu salues de la main, et te diriges vers le vestiaire avec ton équipe. Tu poses ton balais dans ton casier. La sueur coule long de ton dos, de tes jambes. Tes épaules et tes cuisses sont douloureuses. Tu t'étires un peu avant d'enlever les lunettes de protection. Tu passes ta main sur ton crâne, faisant crisser tes cheveux courts. Tu dégrafes progressivement la cape au couleurs de ton équipe. Tu retires une à une tes protections : d'abord celles des mains et des poignets, ensuite celles des bras, des coudes, puis celles des chevilles, des jambes, des genoux, des cuisses. Tu te sens mieux, le matériel est assez lourd. Viens le tour de tes chaussures et de tes chaussettes, que tu glisses le long de tes pieds endoloris. Tu passes ton pull par dessus ta tête. Tu enlèves également le tee-shirt. Tu es à présent torse nu, et un courant d'air passe sur ta chair humide. Tu frissonnes, mais cela fait du bien, tu avais vraiment chaud. Tu baisses ton pantalon blanc et moulant. Il ne te reste que ton boxer, et tu entends tes coéquipiers siffler moqueusement. Tu es beau, tu le sais, et tu ne t'arrêtes pas qu'au filles. Tu retires enfin ton boxer et attrapes la serviette dans le casier. Tu emportes avec toi du gel douche et pars te laver. L'eau est exactement à la bonne température, et tu ne sens déjà plus le tiraillement de tes muscles. Tu te détends progressivement. Tu te détends tellement que ton corps se met à réagir. Mais tu n'y prêtes pas attention, c'est habituel après un match éprouvant. Tu fais couler un peu de gel dans ta main et te savonnes en rêvassant. Tu passes partout : tes épaules nouées, ton dos musclé, ton torse vigoureux, tes fesses charnues, ton sexe un peu dur, tes jambes fermes. Finalement tu te rince,s et te sèches avec ta serviette. Le petit problème est parti tout seul.

Draco : T'es vache là. T'aurais pu nous faire un lime.

Aya : Mouais, mais j'avais pas envie. Review ? Au moins pour m'engueuler !
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Date de publication : 14 juillet 2010 ( prochain : 24/07/10 )

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