Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Serie : Naruto

Disclaimer : Rien n'est à moi, sauf le scénario et le rédaction

Auteur(e) : Shik-Aya-Chan

Betareadeur : Desiderata-Girl

Rating : M /!\ Il y aura au moins 2 lemons ! Et ceci est un Slash / Yaoi !

Genre : Romance, Humour

Couple(s) : Gaara/Naruto, mais cela arrivera dans la deuxième partie de la fic ( il y aura au moins un lemon sur ce couple). Dans le 2ème chapitre, il y a un lemon Neji/Sasuke, mais ensuite ils seront personnages secondaires. Sinon, d'autres couples suggérés comme Shika/Tema, ou Kanku/Shino.

Resumé : Pendant une mission facile avec Sasuke, Naruto se fait enlever par l'Akatsuki. Sasuke compose une équipe de sauvetage avec Neji et Gaara. Ce dernier découvre alors qu'il n'est pas insensible aux charmes de notre blond.

Note(s) : Ce chapitre n'a pas été corrigé par ma beta, qui n'avait pas le temps. Je l'ai corrigé toute seule pour tenir les délais. J'espere qu'il n'y a pas trop de fautes, mais pour ça je me fais confiance.
Comme toujours, je dédie cette fic à Desiderata-Girl, qui m'a poussé à l'écrire. J'espere que cette suite te plaira, même si elle ne met pas vraiment en scene Naruto et Gaara.

/!\ Attention, Lemon dans ce chapitre ! Il est signalé en gras ! /!\

Contexte : Univers réel. Sasuke n'est jamais parti chez Orochimaru. Gaara n'a plus de Bijuu. Tsunade est Hokage, Gaara aussi.

Voila, bonne lecture !

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A la porte Nord, à l'heure du rendez vous :

«-Bien. Vous avez préparé ce qu'il vous fallait pour cette mission ? Demanda Sasuke, et voyant qu'ils hochaient la tête il continua. Bon, normalement se sera une mission rapide de 4 jours, 7 maximum. Des questions ?

-Oui, dit Neji. Si on va sauver Naruto, c'est qui lui ?

-Tu me déçois Neji, soupira Gaara. Tu aurais du être un des premiers à comprendre que cette personne est juste un de ses clones.

-Ha oui ? Ba figure toi qu'il sait vraiment bien les faire, et qu'il me faut mon Byakugan pour les différencier. De plus, Sasuke-kun ne pas laisser le temps de réfléchir une seconde. Puisque tu es siiiii intelligent, dis-nous comment tu as su !

-Facile. Je ne ressent pas la présence de Kyuubi. Même si mon bijuu m'a été arraché, je le sens quand le véritable Naruto est à coté de moi. Là, il est absent. (nda: là, ils sont légèrement OOC.)

-Groumf !

-Pas d'autres questions ? Demanda Sasuke en souriant,

-Si, moi.

-Je t'écoute Naruto.

-En quelle formation va-t-on se déplacer ? Je ne suis qu'un clone, donc pas très résistant. Si on est attaqué, je pourrais pas me battre. Il faut donc une formation qui nous permette de nous déplacer avec le moins de risques possibles pour moi.

-Si on est attaqué, Neji sera ton garde du corps et ne devra pas s'éloigner de toi. Moi et Gaara, on s'occupera d'eux, mais puisque nous avons des techniques de combat à distance, on pourra rester en groupe compacte. Autres questions ?

-Oui. C'est vrai que vous faites tous les 3 partie des plus puissants des ninjas de Konoha encore vivant ? Même en comptant les Sannins ?

-Oui c'est vrai, sourit Neji. Il y a nous 3, les deux Sannins Tsunade-sama et Jiraya-sama ainsi que Kakashi-sama et Shikamaru-kun. Mais si ça continue, on devra intégrer Konohamaru-kun dans le palmarès. C'est qu'il devient puissant le petit.

-Je vois. Un jour il faudra faire un classement mondial.

-Si jamais ça se fait se sera un top 50 je pense, intervint Naruto en riant.

-Bon, allez. Finit de rigoler. On part. Naruto, tu indiquera la direction à Neji au fur et à mesure de nos déplacements. En formation !

-Bien reçu, dirent-ils tous en ch½ur avant de s'exécuter.»

OooOo0O*O0oOooO


«-On fait une pause ! On a couru toute la journée et la nuit est tombée depuis une heure. Il est temps de reposer.

-Ouf, merci. Je suis en compote moi ! Le temps de me préparer des ramens instantanés et je me pose pour ne plus bouger avant demain matin.

-Tu manges des ramen même en mission ? S'étonna Gaara,

-Ba oui pourquoi ? Répondit Naruto,

-Cherche pas à comprendre, ça t'évitera des migraines. Crois-en mon expérience, intervint Sasuke.

-Je te plains toi et Sakura, ajouta Neji pendant que Naruto préparait un feu. Vous avez du le voir passé par toutes les phases de son passage de l'enfance à l'age adulte. Vous avez dû vous en taper des crises de nerf et des maux de tête. J'image que depuis quelques temps ça va mieux ?

-En fait je dirais qu'il y a eu des bon et des mauvais moments. Beaucoup de fou-rires, et beaucoup de prises de tête aussi. Pareil pour eux avec moi, et nous avec Sakura. On a grandit, évolué et murit ensemble, c'est normal. On était inséparable, et souvent contre notre grès. Mais maintenant qu'on est des adultes faits, ça va beaucoup mieux. Naruto a arrêté de de courir après Sakura, et elle a arrêté de me sauter dessus. Les autres groupies n'en sont devenue que plus entreprenantes. Elles ont pas encore compris de quel bord j'étais.

-Oui je sais ça que ça fait. J'ai mon fan-club aussi. Je pense que même si elles apprenaient que je suis gay, elles continueraient. C'est horrible de se faire courser comme ça dans tout le village. T'as pas ce genre de problème Gaara ?

-Si. Mais moi j'ai trouvé la parade. Je me campe sur me deux pieds, me redresse, croise les bras et les fixe froidement de toute ma hauteur. Dans ces moments, tout le monde jure que les tempêtes de neige dans le désert existent ! Moi je crois que c'est une aura de chakra que je crée qui fait baisser la température. J'arrive à la créer plutôt facilement. C'est vachement utile. En plus je suis gay aussi, donc je ne risque pas de céder devant un regard de chiot larmoyant.

-Je suis pas encore arrivé à un tel niveau. Quand elles se rapprochent trop je préfère courir et me cacher. La fierté des Uchiha en prend un coup à chaque fois.

-Pareil. A cause d'elles je me peux jamais aller aux bains publics en paix. Je suis obligé de créer une diversion et de changer temporairement d'apparence.

-Et Naruto, il a pas un fan-club ?

-Ba, commença Neji en jetant un coup d'½il au concerné qui était en train d'avaler ses ramens. En fait, on dirait qu'il ne comprend pas ce qu'elles veulent. Du coup il leur montre ses techniques et elles sont toutes là entrain de baver à la fin de la démonstration, quand il couvert de sueur et qu'il enlève son T-shirt pour se faire de l'air. Même les avances totalement formulées il ne les comprend pas.

-Il est hétéro au moins ?

-On sait pas trop en fait, répondit Sasuke. S'il avait eu une copine, je l'aurai su, c'est sur. Il est pas du
genre discret et je suis tout le temps avec lui. Je pense pas qu'il ai eu de mec non plus. J'ai vraiment aucune idée de son orientation sexuelle. Pour savoir, il faudrait d'abord le détourner de ses entrainements. Il se concentre là dessus et ne pense donc pas du tout au sexe.

-Étrange. A son âge, il devrait enchainer les conquêtes.

-Peut être qu'il attend le grand amour, pouffant Neji.»

Naruto s'était couché dès qu'il avait finit son diner. Les trois autres discutèrent longtemps, avant d'avaler un rapide comprimé nutritif et de se coucher. Plusieurs d'entre eux eurent de rêves mouillés (nda : que je ne détaillerai pas, désolée. Patience, le lemon NejiSasu arrive bientôt !)sur les autres. Mais ils n'y firent pas attention et repartirent pour une journée de course.

OooOo0O*O0oOooO


Ils allaient vite. La signature du Naruto enlevé se précisait de plus en plus. Ils se sentaient proches du but, et cela les rendaient confiants.

La foret n'était pas trop dense, on y circulait assez facilement. Les arbres étaient pour la majorité de gigantesque feuillus de 20 m de haut. A certains moments, ils rencontraient des crevasses rocailleuses où une cascade naissait pour disparaître sous terre quelques mètres plus bas. Ils l'évitaient en général, pour ne pas trop ralentir.

C'est seulement en fin de mâtiné qu'ils s'aperçurent qu'ils étaient observé. Pour l'instant rien de belliqueux, car il était évident qu'ils ne portaient rien de précieux sur eux, n'ayant pas de bagages. Mais au fur et à mesure qu'ils avançaient à l'intérieur de la foret, la tension montait autour d'eux. Ils n'y faisaient pas vraiment attention, car tant qu'on ne les attaquait pas, ce n'était pas leur problème. Rapidement, ils remarquèrent des trous dans le sol, des arbres coupés, des cabanes en bois dissimulées, et même, au milieu d'une clairière, un puits. Ils s'y arrêtèrent.

«-Les ninja brigands ! S'exclama Gaara. Nous sommes dans la zone où les vols ont été commis. Ils se déplaçaient pour ne pas qu'on repèrent leur campement ! Nous devons vraiment être tout prêt !»

A peine eut-il finit sa tirade que 8 ninjas apparurent autour d'eux. Ils se mirent immédiatement en formation. Naruto au centre, adossé au puits, Neji juste devant lui, et Gaara et Sasuke sur les cotés. Les 12 ninjas (nda : 8 + 4 = 12 : woua, les S savent vraiment beaucoup de trucs n'est-ce pas ? Pas taper, pas taper, me tais, me tais ! ) se regardèrent en chien de faïence. Après de loooongues minutes, Naruto, n'y tenant plus, ouvrit les hostilités :

«Ils ont pas l'air super fort, qu'est-ce qu'ils attendent ?»

Les voleurs ne firent pas prier, ils attaquèrent d'un seul geste. Le combat commença par un taijutsu
(nda : corps à corps, quoi) basique. Personne ne dominait, bien que les adversaires des 3 Anbus soient plus nombreux. Puis les kunais et les shurikens commencèrent a voler. Naruto s'était accroupi sous le puits, pour ne pas se prendre les armes perdues. Ils ne voulaient pas se fatiguer et donc ne pas utiliser leurs techniques.

En plus, celle ci permettraient à un ninja pas trop nul de les reconnaître.

Pourtant, rapidement Sasuke en eut assez. Ils attrapa le premier devant lui et lui brisa la nuque. Ce n'était pas la peine de faire dans la dentelle. Il en tua un deuxième, puis un troisième et allait faire de même avec un quatrième quand il entendit un «Sasuke attention !» suivi d'un craquement d'os. Il vit Neji qui avait un pied dans le dos de son adversaire et qui lui tirait les bras en arrière. Un autre craquement retenti et l'infortuné s'écroula. Il n'eut pas le temps de réagir que Neji enfonçait déjà un kunai dans le torse du dernier qui s'effondra mollement. Les trois autres avaient été abattu par Gaara.

Sasuke remercia l'autre brun d'un signe de tête et d'un sourire sincère ( nda : chose super rare ! Ça se compte sur les doigts de la main ! ).

OooOo0O*O0oOooO


Ils reprirent leur route, et ne s'arrêtèrent qu'une heure avant le coucher du soleil. Ils n'étaient plus très loin et ne voulaient pas se précipiter. Ils installèrent le campement et firent un petit, juste pour réchauffer la nourriture. Les nuits n'étaient pas froide en cette saison. Ils discutèrent un peu de la journée.

«-Au début je trouvais pas ça nécessaire de les tuer. Mais vu qu'ils se laissaient pas neutraliser, j'ai décider d'agir, commenta Sasuke.

-Ouais, en plus ça servait à rien d'utiliser des techniques spéciales sur ces petites frappes. La preuve, on s'en est très bien sorti, rajouta Gaara.

-Au fait Neji, je t'ai pas vraiment remercier pour ce matin.

-Ba, c'est rien. On est une équipe, c'est normal.

-Mais il peut te remercier quand même, dit Naruto. Ça resserre les liens et c'est toujours agréable.

-Bon, hé bien, merci Neji d'avoir empêché ce mec de me poignarder par derrière et d'avoir assurer mes arrières.

-Ils sont mignoooon, ricana Gaara

-Ho tais-toi ! Lança Sasuke en attrapant le roux par la nuque et en le décoiffant.»

Peu après, Sasuke annonça qu'il allait se laver dans la crevasse qu'ils avaient repérer en arrivant. Il attrapa un mini flacon de savon et une petite serviette éponge dans sa banane et se mit en route. Neji finit de polir ses kunais et déclara qu'il se débarrasserai bien aussi de la poussière du voyage lui aussi.

La cascade où se lavait Sasuke était d'assez petite taille. La falaise était polie et lisse, l'eau coulait sur des marches naturelles en pierre. Plus bas commençait le lit de la rivière composé de sable et de galets. La végétation autour de lui n'était que des grands feuillus où des oiseaux se posaient volontiers. Rares étaient les animaux qui se désaltéraient à la rivière en ce milieux de mâtiné pourtant fraiche. La présence de l'humain et son odeur capiteuse et dangereuse devait y être pour quelque chose.

Sasuke était totalement détendu. Il se savonnait avec lenteur de son gel douche parfum savon de Marseille. Il n'entendit donc pas approcher Neji. Lui-même nu, il se glissa aux cotés de son cadet. Surpris, il se retourna vivement, mais ne fit pas de remarque. Il continua à se savonner avec lenteur. L'ainé fit de même, lui empruntant son gel douche.


/!\ LEMON /!\

(nda : une petite description s'impose. Je vais vous faire baver, les filles, même celles qui n'aiment pas ce couple.)

Sasuke, était un grand mâle viril de 1m80, pas très large d'épaule. De beaux pectoraux et des abdominaux parfaits qui était le fruit de ses longues heures d'entrainement. La cascade avait lissé ses cheveux sur sa nuque et son visage, lui donnant un petit air sauvage mais à cet instant tranquille. L'eau et le savon dégoulinaient sur son torse quasiment imberbe. De lents mouvements lascifs étalaient le gel douche partout sur son corps de rêve. Il se baissa pour nettoyer ses jambes fuselées et remonta doucement vers ses cuisses fermes. Sans y faire vraiment attention, il passa ses longues mains sur son sexe toujours au repos, remontant encore jusqu'au poils pubiens d'un noir aussi intense que ses cheveux. Il survola un instant ses fesses fermes, musclées, et légèrement bombées.

Neji était un homme au physique légèrement androgyne de 1m87, plutôt fin. Un torse parfait où l'on ne faisait que deviner ses muscles sous la fine peaux blanche et douce. Ses cheveux trempés pleuvaient sur ses épaules et son dos. Avec les paumes et les pouces, il chassait cette cascade noire de devant ses yeux, dans un geste sensuel involontaire. Du coin de l'½il, il surveillait son coéquipier.

Après l'avoir observé pendant plusieurs minutes, Neji se décida à agir. Il ôta ses mains du corps de son équipier et les remplaça par les siennes. Le plus jeune se laissa faire, s'abandonnant aux mains agiles.

L'Hyuuga savonna donc doucement la nuque, les épaules, le torse, le dos, et sautant délibérément les parties les plus intéressantes, il alla savonner les jambes longues et musclées de l'Uchiha.

Bien vite il se relava. Immédiatement, Sasuke passa un bras autour du cou de Neji, et débuta un baiser passionné et exigeant. Au moment où ils reprirent leurs respirations, le porteur du Byakugan glissa une de ses mains, qu'il avait laissées jusqu'à présent inactive, jusqu'à la hampe à demie durcie de son ami. Il commença un lent mouvement de va et vient. Son coéquipier rejeta la tête en arrière, gémissant aux lentes accélérations de son bourreau, qui s'affairait en même temps à maltraiter cou de son amant avec sa langue et ses dents. Lui même, de sa deuxième main, imita les même mouvements sur la verge de son camarade.

Quand ils furent totalement excités, Neji les glissa sous l'eau de la cascade pour enlever le savon, avant de se remettre à leur place initiale. Ils n'avaient pas arrêté leurs traitements respectifs pendant cette opération.
Neji survola de sa seconde main le dos de Sasuke, puis le caressa doucement jusqu'à arriver à son superbe fessier. Avec prudence, il glissa son index dans l'anus de son coéquipier. Un léger gémissement de douleur se fit entendre. Tout en bougeant ce doigt à l'intérieur de son amant, il augmenta la friction sur le sexe de celui-ci. Le porteur du Sharingan lâcha le pénis de son camarade, préférant s'accrocher fermement à ses épaules. Il se détendit ensuite progressivement. Neji rajouta son majeur, et commença ses mouvements de ciseaux pour détendre la chaire étroite. Pour oublier la douleur, Sasuke chercha les lèvres de son ainé pour les embrasser fougueusement. L'annulaire de l'Hyuuga rejoignit les autres doigts, continuant la préparation qui n'était plus du tout douloureuse pour l'Uchiha.

Un gémissement de frustration se fit entendre quand le plus vieux retira ses doigts. Le cadet ouvrit les yeux, bien qu'il ne se rappelle pas les avoir fermé, et regarda son compagnon de haut en bas. Réfléchissant rapidement à la situation comme il savait si bien le faire, et il trouva bien vite la solution au problème de lubrifiant (le savon n'étant pas bon pour les muqueuses). Sans que son coéquipier ait le temps de faire un geste, il s'agenouilla et engloutit en une fois le sexe de son amant. Neji, par réflexe, glissa ses mains dans les cheveux courts et soyeux de son amant. A grand renfort de salive, Sasuke augmenta la vitesse de ses va et vient. A cette action, les cris de l'Hyuuga se firent un peu plus retentissant.

Avant d'avoir pu jouir, l'ainé releva la tête de son cadet, et alla l'embrasser. Il l'attrapa par les hanches et le porta jusqu'à l'adosser contre la paroi. l'Uchiha noua ses bras autour du cou de son compagnon et ses jambes autour des hanches de celui-ci.

Neji se positionna à l'entrée de son coéquipier. D'un regard, celui-ci lui donna son accord. Alors, lentement, doucement, prudemment, il pénétra Sasuke, écartant sa chaire étroite de sa verge totalement tendue, durcie. Il s'arrêta en entendant un gémissement plaintif. Âpres s'être habitué à l'imposante intrusion, le porteur du Sharingan souleva de lui-même ses hanches pour faire ressortir la virilité de son amant, avant de se rassoir brusquement, leur arrachant à tout deux un gémissement de plaisir. Neji reprit ensuite le contrôle des opérations. Il entama une série de puissant coup de rein. Des cris de plaisir se faisaient entendre dans le silence de la foret. Leurs bassins s'entrechoquaient durement. Sasuke, cherchant toujours plus de plaisir, bougeait lui aussi, amplifiant les coups butoirs pour sentir le pénis dur de son amant toujours plus profondément en lui. Changeant légèrement de position, il changea aussi l'angle de pénétration, permettant à Neji d'atteindre sa prostate. Un cri plus fort que les autres s'échappa des lèvres du plus jeune quand il ressentit les effets de la stimulation de cet organe.

C'est à ce moment que Neji lui murmura à l'oreille de sa voix rauque de plaisir de se caresser, ses propres mains étant déjà occuper à tenir et soulever régulièrement le corps de son cadet. Sasuke attrapa sa verge et imprima les mêmes mouvements de va et vient que Neji. Rapidement, il sentit le jouissance monter jusqu'à l'orgasme. A ce moment, ne pouvant plus se contenir, il se libéra sur le ventre de son amant, profitant pleinement de l'orgasme qui s'offrait à lui.

Sentant les muscles de l'anneau de chaire se resserrer autour de lui, l'ainé ne pu lui aussi se contenir et vint au plus profond de son coéquipier dans un râle grave et rauque.

Faisant de son mieux pour ne pas s'effondrer, il se retira, détacha Sasuke de ses hanches et le déposa par terre, s'asseyant lui-même contre la paroi. Ils attendirent quelques minutes que leurs souffles se normalisent et que la sensation post-orgasmique les laissent.

/!\ FIN DU LEMON /!\

Sasuke se tourna vers son amant et l'embrassa doucement, comme pour lui démontrer son contentement et son affection. Profitant de ce baiser, il prit son cadet dans ses bras et le serra contre lui. A la fin du baiser, ils se levèrent et allèrent se laver sous la cascade pour enlever la sueur et le sperme. Sans sous-entendu érotiques, ils se savonnèrent, se séchèrent et s'habillèrent mutuellement, ponctuant le tout de chastes baisers. Ils finirent par rentrer au campement main dans la main.

Pendant leur échange, ils n'avaient presque pas parler. Sasuke s'était en quelque sorte offert à l'autre garçon en guise de remerciement. Et l'autre lui avait donné du plaisir pour en quelque sorte lui démontrer son affection et ses sentiments tout juste naissant. Bien sur, aucun d'eux n'avait prononcé ces paroles, mais tous deux avait compris l'idée générale.

Pendant cette scène hautement érotique, Naruto et Gaara discutaient, et apprenaient à sa connaître. Ils n'avaient jamais vraiment eu de mission ensemble, et les rares fois où ils se croisaient ne leur permettaient pas de discuter longtemps. Gaara riait beaucoup aux blagues et aux pitreries du blond, chose qu'il ne faisait jamais en temps normal. Seul ce jeune homme en avait le pouvoir avec sa candeur et son innocence naturel. Il se fichait bien d'avoir devant lui le Kazekage de Suna, le Shinobi le plus puissant de ce village, le plus bel homme de celui-ci, le célibataire le plus prisé de ces environs. Pour Naruto, que ce soit le vrai ou le clone, c'était juste Gaara, un peu froid et sarcastique, mais souvent drôle et très attentif. Alors, au fur et à mesure de la conversation, le roux appréciait de plus en plus ce grand gamin joyeux. Il avait à peine conscience des sentiments tendres qui naissaient en lui.


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Aya : Voila c'est tout pour aujourd'hui ! J'ai eu peur de ne pas tenir les délais.
Gaara : Mais tu les a tenue. Tu vois que tu n'est pas si nulle.
Aya : Merci, t'es gentil. T'en a pensé quoi ?
Gaara : J'ai un rôle mineur. Pourquoi c'est eux qui sont le sujet du lemon ?
Aya : Parce que je l'avais ecrit avant même de commencé la fic. Et puis faut bien qu'il se passe quelque chose en attendant de renter à Konoha. C'est à partir de là que ça devient serieux pour toi.
Neji : Alors je vais plus apparaitre du tout ?
Aya : Si, mais pas souvent. Juste de temps en temps pour faire avancer l'histoire ( ou pas ). De toute façon tu apparait dans l'épilogue ( si tout se passe comme je l'ai prévu ).
Sasuke : Arretez de blablater et finissez ce chapitre. Les lecteurs vous attendent pour reviewer, n'est-ce pas ? *grand sourire charmeur + chibi eyes* A la prochaine les amis !

Date de publication : 13 juillet 2009

Version ff.net ---> ici
Serie : Naruto

Disclaimer : Rien n'est à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur(e) : Shik-Aya-Chan

Betareadeur : Desiderata-Girl

Rating :M /!\ Il y aura au moins 2 lemons ! Et ceci est un Slash / Yaoi !

Genre : Romance, Humour

Couple(s) : Gaara/Naruto, on est en plein dedans. Neji/Sasu (surtout dans la première partie, puisqu'il y a eut un lemon, mais on les reverra qu'occasionnellement). Sinon, d'autres couples suggérés comme Shika/Tema, Kanku/Shino, Kiba/Hina ou Konohamaru/Moegi. Après,il y a des trucs où vous pouvez imaginer.

Resumé : Pendant une mission facile avec Sasuke, Naruto se fait enlever par l'Akatsuki. Sasuke compose une équipe de sauvetage avec Neji et Gaara. Ce dernier découvre alors qu'il n'est pas insensible aux charmes de notre blond.

Contexte : Univers réel. Sasuke n'est jamais parti chez Orochimaru. Gaara n'a plus de Bijuu. Tsunade est Hokage, Gaara aussi.

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La soirée fut ensuite très arrosée, ponctuée de musique, de danses loufoques et de rires. Tout le monde s'était lâché. Vraiment tout le monde, l'alcool aidant évidemment. Shikamaru avait fait valser Temari sur un air assez rock'n'roll. Choji s'était essayé à une démonstration de break-danse. Kankuro avait dansé la tectonik avec ses marionnettes (ndb: tecktonilk ?! NoOoOooon !!! Mon pauvre petit Kankuroooo ! Tu l'as carrément perverti !!!) . Sasuke et Neji leurs avait montré leurs talents de chanteurs dans un karaoke endiablé. Et Gaara avait concouru contre Jiraya à un concours de vidage de bouteille. Il avait gagné : le vieil homme était tombé, assommé, alors que lui commençait à peine à zigzaguer en marchant. Il avait été sacré Roi de la Sobriété par la salle entière.

La fête avait fini très tard, et ils s'étaient finalement tous endormis sur place, les uns sur les autres, les plus chanceux et les moins résistants ayant le droit à une place sur les canapés. Le réveil avait été rude pour tout le monde, et en particulier pour Jiraya. Dans son extrême gentillesse, Sasuke s'était levé et s'était trainé jusqu'à la salle de bain, d'où il avait ramené de l'aspirine en très grande quantité. Mais il n'avait pas poussé jusqu'à la cuisine pour ramener aussi des verres et de l'eau. Ce fut Gaara qui s'en chargea, en constatant qu'il était en bien meilleur état que le reste de la salle, même en ayant bu plus que tout le monde. Il ramena donc 21 verres et 3 bouteilles d'eau minérale. Il prépara les aspirines effervescentes et les amena à chacun d'entre eux. Malheureusement, l'effet n'était palpable que 20 minutes après ingestion.

Naruto s'était rendormis juste après avoir avalé son verre. Gaara décida donc de le ramener à l'appartement. Il salua leurs amis et le pris dans ses bras, à la manière d'une princesse(ndb : XD, mais quel cliché ! XDDD nda : quand j'ai pas trop d'idée, je reprend les classique ^^). Naruto, dans son sommeil, qui avait d'ailleurs toujours été très agité, passa ses bras autours de la nuque du roux et nicha son visage dans son cou. Le ninja du sable sentit la respiration profonde et régulière contre sa peau. Il resserra plus tendrement ses bras autour de son amoureux. Il souhaita avoir d'autres instants tendres comme celui ci dans l'avenir, tant la sensation de bonheur et de plénitude qu'il ressentait était agréable.

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Quand Naruto sortit de sa torpeur, il commença par se retourner et accrocher son oreiller. L'odeur qui s'en dégageait était agréable, une délicieuse odeur musquée, un peu piquante, avec une minuscule touche de violette. Plus son esprit se dés-embrumait, plus son cerveau lui disait que ce réveil était différent des précédents.

Enfin il mit le doigt dessus. Il était dans son lit. Le lit qu'occupait Gaara depuis 2 semaines, alors que lui dormait sur le canapé. L'odeur sur l'oreiller était donc celle de Gaara. Il était en boxer. En boxer ? La dernière chose dont il se souvenait était son réveil difficile à la demeure Uchiha. Avant ça, c'était le gigantesque patin qu'avait roulé Hinata à Kiba ( nda : dsl, Dési', mais il étaient tous bourré, et elle est en couple avec lui / ndb: pas de souci je tolère complètement le KibaHina ! J'adore ce genre de scène où Hinata est bourrée :D ). Il ne se souvenait absolument pas s'être déshabillé ( nda : tu te promènes tout le temps à moitié à poil, tu vas pas faire ta mijoré ! ) !

Il entendit des bruits dans la pièce à coté. Il allait se lever quand Gaara entra dans la pièce. Il apportait un petit déjeuner léger, ce qui était une bonne idée étant donnée la gueule de bois qu'il se tapait. Le roux le regardait avec un drôle de regard, qu'il avait déjà surpris plusieurs fois. Le blond grignota lentement contrairement à son habitude, mais en accord avec sa bouche pâteuse. L'autre le regarda manger, le couvant toujours avec ce drôle de regard. Il entendait Kyuubi ricaner dans sa tête, mais il n'y fit pas attention. Finalement ce fut le ninja du sable qui prit la parole en premier à la fin de la collation.

«-Elle était bien la soirée d'hier. Il faudra en refaire la prochaine fois que je viendrai à Konoha.

-Pourquoi ? Tu pars ?

-Pas dans l'immédiat, mais une fois que Tsunade m'aura congédié.

-Hooooooo.....»

Le silence dura plusieurs minutes, pendant lesquelles ils se regardèrent dans les yeux presque sans ciller. Naruto reprit la parole.

«-C'est toi qui m'a déshabillé ?» Gaara piqua un fard mais répondit,

«-Oui. J'ai remarqué que tu dormais mieux quand tu étais le moins habillé possible. T'arrêtais pas de bouger avant que je le fasse. Après, tu t'es apaisé.» Il fit un sourire tendre au blond, qui ne comprit pas très bien pourquoi. Par contre Kyuubi manquait d'étouffer de rire à l'intérieur de son crâne douloureux.

«-Heu, merci. Pour changer de conversation, on fait quoi aujourd'hui ?

-Je sais pas. Habille toi pour commencer, il est 13h, et ensuite on verra.» Après quoi, il sortit de la chambre.

Naruto s'exécuta et partit rejoindre son ami dans le salon. Où il le vit discuter avec Hinata, qui était habillé d'une très mignonne petite robe bleu ciel très simple, avec un ruban de la même couleur dans les cheveux. Quand elle l'aperçu, elle lui fit un gentil sourire.

«-Avec les autres, on a décidé de passer l'après midi à la cascade. Si vous voulez, vous pouvez venir. A ... à moins que ... que vous ayez autre chose de ... de prévu, bien ... bien sûr.

-C'est une super bonne idée Hinata ! On y va Gaara, on y va ? Dis, dis, dis !

-Si c'est de ça que tu as envie, ce sera avec plaisir.

-Youpiiiiiii ! Je vais nous chercher des shorts de bain ! Ouaaaaaaaaiiiiiiis !!»

Le grand sourire scotché au visage de Naruto et les étoiles qui faisaient pétiller ses yeux auraient de toutes façons des réticences de Gaara. Il savait parfaitement que cette première sortie faisait partie du plan de ses amis pour gagner le coeur du blond. Il se doutait que des occasions allaient lui être données, peut-être bien en aidant un peu la maladresse naturelle de Naruto, comme l'avais si bien dit Hinata.

Ooo0O*O0ooO


Quand ils arrivèrent les autres étaient tous là. C'était comme si la soirée s'était prolongée à cette après midi. Bien décidé à gagner des points, Gaara se mit en garde. N'importe quoi pouvait devenir une occasion. Il allait d'ailleurs commencer immédiatement et tout seul. Grâce à son pouvoir sur le sable il déplaça une pierre et la mit sur le chemin de l'élu de son coeur pour qu'il trébuche dessus. Ce qui arriva. Gaara avait calculé. Il tomba en avant mais il le rattrapa par la taille avant de le plaquer contre son torse. Il lui dit d'une voix chaude de faire attention où il mettait les pieds, qu'il pouvait se faire mal dans le cas contraire. Naruto rougit un peu et hocha lentement la tête. Gaara le lâcha et se dirigea vers les autres. En son for intérieur, il était extrêmement content de lui.

Pendant l'après midi, Gaara passa de la crème solaire sur le dos de Naruto, empêcha Sasuke de noyer cette pauvre petite chose, lui évita d'être assommé par un ballon de plage particulièrement malveillant et le sauva de la noyade quand il sauta de la cascade et qu'il se tapa la tête sur une pierre. Il n'eut pas le temps de tester le bouche à bouche car aussitôt arrivé sur la berge, Naruto cracha de l'eau et revint à lui. Ce qui consola Gaara fut que son blond le serra dans ses bras immédiatement après, pour se rassurer. Lui et pas un autre, lui, et pas Sakura.

Ooo0O*O0ooO


Le lendemain, Hinata, qui visiblement avait été désigné pour proposer toutes les idées à Gaara, leurs donna deux entrées pour un parc d'attraction. Il était situé aux abords de la ville la plus proche de Konoha, et tout le monde en disait le plus grand bien. Il fut convenu entre les deux garçons d'y aller par leurs propres moyens, en courant. A leur allure, le trajet prit moins d'une heure. Ils arrivèrent en milieux de matinée aux portes du parc. Ils prirent un plan, et commencèrent à décider d'un programme. Le matin, les montagnes russes et la maison de l'horreur. L'après midi, le tir sur ballon, la ballade romantique dans le bateau de l'amour ( nda : heu ...), les auto-tamponneuses et la maison des miroirs. Avec bien sûr de temps en temps des arrêts aux différentes boutiques souvenirs ( nda : être touriste ou ne pas être touriste, ...), et aux différents stands de barbes à papa, pommes d'amour, guimauves colorées et artistiques. Sans le dire à Naruto, Gaara avait prévu de terminer par la grande roue au coucher du soleil. Il ne voulait pas lui avouer tout de suite son amour éternel face au crépuscule naissant, mais il aimait bien la symbolique de ce moment, même s'il ne comptait pas accomplir le rituel en entier.

La journée se déroula parfaitement. Naruto adora les montagnes russes et recommença trois fois de suite. Gaara lui se trouva malade à la fin de la première, il laissa donc Naruto remonter sur le manège tandis qu'il agonisait sur un banc. La maison de l'horreur fit plus rire Naruto qu'autre chose, alors que Gaara prenait une jolie couleur bleue, comme les yeux de son chéri. Le roux pensait que ce stoïcisme venait surtout des commentaires de Kyuubi, mais il n'en avait pas vraiment la preuve, juste une intuition. Pour le déjeuner, le blond avala quatre hot-dog, alors que Gaara se contentait d'une légère salade, les événement de la matinée l'ayant rendu un peu nauséeux. Le ninja de Konoha s'amusa beaucoup au stand de tir. Ils arrivèrent à un score égal, ayant tout deux explosés tous les ballons, dextérité de ninja oblige. Le gérant leur offrit de nombreuses peluches, mais celles qui amusèrent le plus Naruto et Gaara furent la grenouille orange, la limace blanche, le renard rouge, et le tanuki couleur sable. L'innocent petit blond s'émerveilla gentiment devant les barques en forme de cygnes, les petits coeurs suspendus au plafond, les petits angelots potelés, et les violons en fond sonore. Du coin de l'oeil, le roux avait cru voir une lueur rouge dans les yeux de son soupiré (nda : soupirant, soupiré, je sais pas si j'ai inventé ce terme) quand ils étaient montés dans le canot, comme s'il avait compris le but de la manoeuvre, mais la seconde d'après, il avait reprit son air délicieusement naïf. Gaara se dit qu'il devenait légèrement paranoïaque depuis quelques temps. Mais il oublia vite cet incident quand il vit le nombre de sourires éclatants et chaleureux qu'il reçu pendant les auto-tamponneuses et la maison des miroirs. La grande roue conquit totalement Naruto, qui colla sa figure à la vitre pendant tout le tour. Le parc était placé au milieu de la forêt. Le soleil rouge renvoyait sa lumière pastelle sur la mer verte. Les nuages avaient cette forme et cette couleur qui faisait que toutes personnes les regardant se sentaient heureux et en paix. Régulièrement, entre les différentes activités, ils s'arrêtaient déguster des spécialités foraines et acheter différents goodies dans les boutiques. Tant et si bien qu'à la fin ils durent avoir recours à un parchemin pour pouvoir porter la bonne tonne d'objet en tout genre qu'ils avaient pris. Le trajet de retour se fit en rires et en souvenirs agréables de cette journée qui finissait.

La journée du lendemain était consacrée aux révisions, sur un conseil de Neji et Shikamaru. En effet, Gaara avait remarqué que Naruto avait de gros trous dans sa culture, tant au niveau historique que géographique, de la géologie à la biologie, de la connaissance de base lié au chakra, aux éléments, aux types d'arts martiaux que les ninjas de tous les pays pratiquaient. Les problèmes qu'avaient eu les anciens professeurs de Naruto était la patience de répéter plusieurs fois la même information, d'expliquer des notions simples qu'il aurait du connaître, et intéresser leur élève à ce qu'ils disaient. En effet, le blond était assez souvent inattentif. L'apprentissage en lui-même fut pénible au début, mais au fur et à mesures qu'ils se faisait l'un à l'autre, cela se passa beaucoup mieux. En réalité, Naruto avait plutôt soif d'apprendre, mais il fallait que les explications soient ludique et amusantes, ce que Gaara s'efforçait de faire. Les contrôles de connaissances était beaucoup plus amusant, car Naruto était récompensé à chaque bonne réponse. Par un système de point et de nombre de bonne réponse dite à la suite, il recevait des friandises, et même un bol de ramen après un total de 60 points et 10 bonnes réponses à la suite. A la fin de la journée, Naruto avait, semblait-il, rattrapé une bonne partie de son retard. En tout cas assez pour comprendre les références dans les conversations et pour comprendre un minimum ce qui se trouvait autours de lui. Pas qu'il soit vraiment débile, mais il lui arrivait très souvent d'être décalé. Bref.

La journée suivante fut une sorte de reprise à l'entraînement. Pendant sa ''convalescence'', Tsunade avait interdit toute utilisation de maitrise ninja. Gaara avait demandé l'autorisation à l'Hokage de reprendre doucement la dernière fois qu'il était allé faire son rapport. Un bon échauffement, un petit combat tranquille, une demie heure de malaxage du chakra puis un exercice de précision et de maitrise difficile. Le blond se débrouillait très bien et était assez content de reprendre un entraînement, ainsi que Kyuubi, qui commençait à s'ennuyer. Au fur et à mesure de la journée, les exercices se compliquaient et s'intensifiaient. Ils arrêtèrent vers 16 heure et Gaara força Naruto à faire une sieste.

La soirée fut calme. Le roux prépara une délicieuse blanquette de veau aux pommes de terre et aux champignons ( nda : et bé, il est bon à marier maintenant. Je vais rajouter un truc sur la lessive et on aura fait le tour/ ndb: Gaara la parfaite ménagère ! XD), dont Naruto se régala. Le blond regardait avec un oeil suppliant sa chambre. Au bout d'une demie heure de ce manège, Gaara demanda s'il voulait retrouver son lit. Il refusa avec véhémence, ne voulant pas le chasser. Le roux proposa avec innocence de partager le lit deux places. Le blond ne réfléchit pas longtemps avant d'accepter. Kyuubi se moquait de Naruto, qui l'ignora comme il savait si bien le faire. Il n'écoutait même plus les remarques sarcastiques du Démon Renard.

Ooo0O*O0ooO


Comme à son habitude, Gaara se réveilla le premier. Il trouva Naruto accroché a ses hanches, comme s'il câlinait un nounours géant, tandis que lui enserrait ses épaules, la petites tête blonde reposant sur son biceps, le visage contre son torse. Il ne pouvait se lever sans le réveiller. Il décida d'attendre qu'il sorte du sommeil seul.

Il observa le corps collé contre le sien. Les cheveux blonds étaient brillant et soyeux. Ils lui tombaient devant les yeux et recouvraient ses oreilles et sa nuque. Ils étaient moins indisciplinés que dans ses jeunes années. Ses sourcils étaient fins et moins blonds que les cheveux. Les fines paupières recouvraient ses immenses yeux. Ses cils blonds caressaient sa joue, tant ils étaient longs. Ses pommettes étaient hautes et légèrement roses. Son petit bout de nez était adorable, tout fin, tout petit. Ses lèvres étaient pulpeuses et un peu rouges. Il sortait d'elles son souffle calme de dormeur.

Sa nuque et son cou étaient fins et doux, d'après ce que ses bras pouvaient sentir. Ses pectoraux et ses abdominaux étaient bien dessinés. Son torse était quasiment imberbe. Son dos était grand et large, et musclé. Son ventre était plat, son nombril adorable.

D'après ce qu'il sentait sur sa cuisse, il était aussi bien pourvu question bijoux de famille. Ses fesses étaient fermes, musclées, mais tout de même un peu rondes, à croquer. Ses jambes étaient longues, fuselées, musclées elles aussi, recouvertes de fins poils blonds.

Il hésita à promener ses mains sur le dos sous ses doigts, pensant réveiller son homme. Pourtant, le corps chaud contre le sien lui donnait envie de toucher, désespérément envie de toucher. Alors, avec la légèreté d'un papillon, il caressa la peau à sa portée. Le haut du dos, les épaules, la nuque, la racine des cheveux, avant de s'enfoncer en eux.

/!\Lemon

Naruto bougea un peu avant de soupirer. Il ne se réveilla pas. Le bras qui n'était pas coincé sous la tête du Jinchuuriki caressa le bras qui n'était pas coincé sous son corps à lui. Il migra ensuite vers le flanc, puis le haut de la cuisse. Il ne put aller plus bas, son bras n'était pas assez long. Il effleura alors doucement le magnifique postérieur et remonta doucement jusqu'à la nuque en faisant des gestes circulaires.

Une certaine partie de l'anatomie de Naruto commençait tout doucement à se réveiller. Ho juste un peu, mais juste assez pour encourager Gaara à continuer ses traitements. D'après sa respiration, le junnin dormait toujours, mais elle tendait à s'accélérer, annonçant un réveil prochain.

Après avoir explorer tout le dos en profondeur, le roux tenta le torse de l'autre. D'abord le ventre, le délicieux petit nombril, le creux entre les abdominaux, les mamelons musclés, les petits boutons de chaire roses, qui commençaient à réagir eux aussi.

La respiration de Naruto s'accélérera légèrement et Gaara sentit les cils chatouiller son torse. Le blond sortait de son sommeil. Gaara remit sa main sur la hanche de blond, attendant sa prochaine réaction. Il se contenta de lever la tête vers son soupirant et de le regarder dans les yeux. Gaara ne bougeait toujours pas, guettant un mouvement de fuite. Qui ne vint pas.

Lentement, Gaara approcha ses lèvres du front de Naruto, et déposa un léger baiser dessus. Naruto renchéri par un baiser sur son menton. Puis il chercha les lèvres du roux. Quand il les trouva, il déposa de rapides baisers dessus, faisant frissonner Gaara.

D'un coup de hanche, le ninja du sable se positionna au dessus de son partenaire, les genoux de chaques cotés de son flanc, les mains de part et d'autre de sa tête. D'un mouvement lent et tendre, il baissa la tête pour faire un baiser esquimaux à son amoureux.

Naruto n'en pouvait plus de toute cette douceur, d'un geste rapide, il captura les lèvres de Gaara, l'entrainant dans un baiser fougueux et exigeant, duquel ils ne mirent fin qu'à cause du manque d'air. Déjà, les pupilles du blond s'étaient dilatés, et le bleu de ses yeux avait pris une couleur profonde, comme la mer. Voyant l'impatience de son amoureux, le roux, se mit à le toucher partout, avec ses deux mains, en appuyant le contact, contrairement aux minutes précédentes. Ses lèvres suivaient le chemin de ses paumes et de ses doigts, s'arrêtant parfois sur des zones plus intéressantes, qui arrachaient des gémissements au propriétaire de ce corps si parfait.

Quand ses mains arrivèrent au sexe de Naruto, il sentit que ce dernier était assez serré dans son boxer. Doucement, pour ne pas l'effrayer, il descendit le morceau de tissus, lui laissant à chaque instant la possibilité de se rétracter. Mais il ne le fit pas. Alors Gaara envoya le seul vêtement que portait son amour valser à travers la pièce.

Là, du bout des doigts, il effleura la virilité tendue, plusieurs fois, toujours pour tester la volonté de l'autre. Quand il fut sûr que tout était consentit, et plutôt deux fois qu'une, il prit l'organe à pleine main, provoquant un soupir soulagé à Naruto. Il massa quelques temps toute la longueur du pénis, sans y inclure un réel mouvement, et tata les bourses pleines. Sentant la frustration de son amant qui commençait à s'agiter, il cracha dans sa main et commença un va et viens dur et rapide qui prit de court le blond, qui en retint sa respiration. Mais très vite les murmurent de plaisirs emplirent la pièce.

Gaara s'arrêta brusquement, obtenant une plainte outrée de son amant. Quand celui ci se releva sur les coudes et regarda son soupirant, il vit son regard vert planté dans le sien, tandis que sa tête descendait vers son sexe en manque d'attention. Il donna un coup de langue, puis un autre, lapant ainsi la substance qui perlait. Il la lécha ensuite sur toute la longueur. Naruto émettait des gémissements rauques très aphrodisiaques. Par surprise, il avala en entier la virilité du blond, le faisant hoqueter.

La sensation était si bonne, si agréable, si chaude, si nouvelle. Naruto se vit projeter au septième ciel : il doutait que quoi que ce soit puisse être meilleur que ça.

Donner du plaisir à l'homme aimé faisait éprouver à Gaara un sentiment inqualifiable. Il était si heureux de le voir s'abandonner sous ses doigts, sous son corps. Dans un moment comme celui ci il pensait que l'idylle qu'il imaginait était possible. Mais quand il sentit Naruto sur le point de jouir, il arrêta tout mouvement et retourna l'embrasser doucement, tendrement, amoureusement. Le blond se perdit complètement dans ce baiser, oubliant un instant son érection douloureuse. Le roux mit tout son coeur dans ce baiser, comme pour lui prouver que tout irait bien, qu'il avait raison de lui faire confiance.

Après un long moment, Gaara mit fin au baiser. Il se leva du lit et alla fouiller dans son sac de linge. Curieux, Naruto se mit à quatre pattes sur le bord du lit pour voir ce que cherchait son amant. Rapidement, celui-ci trouva. Il sortit un tube sur lequel il y avait marqué ''lubrifiant'', et des préservatifs, il avait vu ça avec Kakashi, pendant son cours obligatoire d'éducation sexuelle.

Revenant vers le lit, Gaara l'embrassa rapidement, et le poussa doucement pour qu'il se rallonge. Avant de monter sur le lit, il enleva son propre boxer. Après avoir grimpé sur le lit, il mit du gel sur ses doigts, et demanda d'un regard la permission de continuer. D'un autre regard, Naruto la lui donna.

Gaara caressa lentement l'oeillet violacé de ses doigts, et de son autre main le torse de son amant. Puis il rentra un doigt. Naruto se contracta légèrement mais se détendit. Il bougea son index dans un mouvement de va et viens puis ajouta un second doigt. Il fit cette fois un mouvement de ciseau en même temps que son va et viens. Quand il sentit son amoureux bien détendu, il rajouta un troisième doigt. Les gémissements et les tortillements de Naruto étaient assez éloquents, il pensa donc avec raison que celui ci était prêt.

Il enfila le préservatif et se plaçant correctement au dessus de lui, il planta son regard vert d'eau dans celui bleu ciel de son amour. Il plaça son sexe sur l'anus du blond et poussa légèrement sans entrer, plusieurs fois. Quand il le sentit s'impatienter, il rentra juste son gland et ressortit immédiatement, plusieurs fois. Voyant le regard outragé de son amant, il s'enfonça un peu plus loin et ressortit, et cela plusieurs fois, jusqu'à ce que ses bourses buttent contre le fessier de Naruto. Là, bien qu'il ait du mal à ne rien faire de plus, et cela depuis plusieurs minutes déjà, il arrêta tout mouvement laissant bien le temps au blond de s'habituer. Mais Naruto ne se laissa pas ce temps de récupération, il bougea tout de suite les hanches, bien trop frustré pour ressentir une quelconque douleur. De plus il était persuadé que la longue préparation avait bien fait son travail.

Gaara poussa un grognement rauque et commença un long mouvement de va et viens, ample, profond, puis de plus en plus rapide, passionné, endiablé. Le plaisir qu'il ressentait était incomparable à celui de ses précédentes relations sexuelles. A cet instant, il ne se vidait pas, il baisait pas, il faisait l'amour. Là, non seulement le plaisir remplissait son être intensément, mais il se sentait heureux, aimé, entier. Les gémissements et les cris de Naruto sous lui l'excitaient davantage et il se sentait être l'homme le plus fort de la terre.

Pour Naruto, cette première fois était bien mieux, bien meilleur, que tout ce qu'il aurait jamais pu imaginer. La sensation d'écartèlement avait été déplaisante au début, mais maintenant elle faisait partie intégrante du plaisir, indissociable. Un point à l'intérieur de son corps était sans cesse touché, et le faisait se cambrer plus encore, tellement la sensation était merveilleuse. Il doutait qu'une première fois ait jamais été aussi réussie. Il ne savait pas à quel moment Gaara avait commencé à masturber son sexe, mais cela ajouté au reste, le plaisir devenant électrisant.

Leurs corps s'épousaient parfaitement, bougeaient au même rythme, étaient sur la même longueur d'onde. Ils étaient parfaitement en harmonie, comme si ils avaient été conçu l'un pour l'autre, et que séparés, ils étaient incomplets.

Gaara repéra les prémices de l'orgasme de son amant avant lui. Il voulu le sentir partir avant de lui-même s'abandonner et monter au septième ciel.

Quand Naruto accéda à l'orgasme, il sut immédiatement que celui-ci était total. Une grande lumière blanche l'aveugla quelques secondes et il resta sans pouvoir bouger un seul membre sur le lit pendant plusieurs minutes.

Quand Gaara sentit l'anneau de chair se resserrer autour de lui, il se lassa aller, et accéda à l'orgasme le plus jouissif de l'histoire de sa jeune vie. Le cri qu'il poussa fut bas, rauque, guttural, un cri animal, bestial, et terriblement sexy. Il s'écroula sur Naruto, complètement vidé de son énergie. Quand il s'en sentit la force, il roula sur le coté pour éviter d'étouffer Naruto.

/!\Fin du Lemon

Ils étaient tous deux profondément heureux, cela se sentait, cela émanait d'eux. Gaara s'allongea sur le coté, de façon à pouvoir observer son amant. Il se pencha doucement sur lui et lui fit un gentil baiser.

« Je t'aime. »

Naruto pencha légèrement la tête vers lui et lui rendit son baiser. Gaara appréhendait un peu. Naruto lui fit un gentil sourire et le regarda avec tendresse.

« Moi aussi je t'aime. Même si je l'ai pas compris tout de suite. En fait c'est Kyuubi qui me donnait des indices, mais j'avais du mal à reconstituer le puzzle. Je l'ai vraiment su sur la grande roue seulement. »

Gaara était aux anges. Son amour lui était rendu ! Il irradiait littéralement la joie, c'en était presque éblouissant pour Naruto.

Le blond posa sa tête sur le torse de son amour, et celui-ci l'entoura d'un bras possessif. Ils s'endormirent tous les deux, sereinement, avec la promesse de jours heureux.

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(Nda : finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!! Ouf ! Il est beau mon lemon hein ? Il est beau ? Yesssssssssss, il reste plus que l'épilogue et j'ai ter-mi-né !!!!/ndb: il est MAGNIFIQUE tu veux dire ?! J'en bave encore....)

Kyuubi : Pas capable de se débrouiller tout seuls, les petits. Ils sont pas aidé.

Aya: Si, par toi.

Kyuubi : Heureusement.

Gaara : On est ensemble ? En Vrai ? Vrai de vrai ?

Aya : Mais oui. Et tout va bien se passer.

Naruto : Je passe encore pour le crétin de service.

Aya : C'est pas ma faute si t'es niais aussi. Fais des efforts.

Naruto * boude *

Aya : Ça c'est fait.

Neji : On nous voit dans l'épilogue ?

Aya : Mais tu as que ça en tête ! C'est pas possible !

Neji : Mai-heu. Sinon, c'est oui ? * fait sa tête d'innocent *

Aya * soupire * : Oui, vous apparaissez.

Sasuke : Cool. * va lire la suite * Héhé ...

Neji : Quoi ? Quoi ? Quoi ?

Sasuke : Tu verras bien.

Neji : Pffff.

Aya : Bon sinon, vous en avez pensé quoi gentils lecteurs ? Le chapitre vous a plu ?

Sirius Black : Et nous, et nous ?

Aya : Tu va pas commencer ! De toute façon votre projet est mis de coté, j'ai plus le temps d'écrire ( ouiiiiin ). Les études, ça bouffe un temps de loisir considérable ! Donc désolé, perso des Potterfic, ce sera pour ..., heu ..., quand j'aurais le temps en fait.

Kyuubi : Sur ce, à bientôt pour l'épilogue ( où je serai ), et n'oubliez pas de laisser un com' !

Date de publication : 19 septembre 2009

version ff.net ---> ici
Serie : Naruto

Disclaimer : Rien n'est à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur(e) : Shik-Aya-Chan

Betareadeur : Desiderata-Girl

Rating :M /!\ Il y a eu 3 lemons ! Et ceci est un Slash / Yaoi !

Genre : Romance, Humour

Couple(s) : Gaara/Naruto, on est en plein dedans. Neji/Sasu (surtout dans la première partie, puisqu'il y a eut un lemon, mais on les a vu, occasionnellement). Sinon, d'autres couples suggérés comme Shika/Tema, Kanku/Shino, Kiba/Hina ou Konohamaru/Moegi. Après,il y a des trucs où vous pouvez imaginer.

Resumé : Pendant une mission facile avec Sasuke, Naruto se fait enlever par l'Akatsuki. Sasuke compose une équipe de sauvetage avec Neji et Gaara. Ce dernier découvre alors qu'il n'est pas insensible aux charmes de notre blond.

Contexte : Univers réel. Sasuke n'est jamais parti chez Orochimaru. Gaara n'a plus de Bijuu. Tsunade est Hokage, Gaara aussi.

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Une semaine plus tard

« -Naruto, dépêche toi, on va être en retard !

- Je ne trouve pas ma veste, Tu l'aurais pas vue ?

-C'est laquelle ?

-Celle en jean noir.

-Oui, elle est derrière le canapé.

-Ha ! Merci !

-Bon, on y va maintenant, Sasuke et Neji nous attendent déjà !

-C'est bon, on peut partir.

-Génial. Éteint la lumière, on est parti. »

Gaara claqua la porte et laissa Naruto passer devant lui. Le restaurant dans lequel ils avaient rendez-vous était le plus cher de Konoha. Si jamais ils arrivaient trop tard, la réservation serait perdue.

Ils arrivèrent juste à l'heure, et avisèrent les deux bruns qui étaient déjà assis. Depuis l'annonce de leur mise en couple, le roux et le blond n'avaient pu être tranquilles. Les fan girls les assaillaient dès qu'ils mettaient le nez dehors. Et là, Naruto avait commencé à les craindre. Ils étaient donc restés la plupart du temps à l'appartement et organisaient des missions commando pour sortir s'entraîner. Alors du coup, ils n'avaient pu voir leurs amis.

Ce soir là, ils rirent beaucoup. Le groupe « D'Aide à Gaara » n'étant finalement pas beaucoup intervenu, ils voulurent savoir comment cela c'était passé. Le point de vue de Gaara était plus marrant que celui de Naruto, qui racontait les péripéties avec son innocence habituelle. Apparemment le démon n'avait pas encore perverti l'ange ( nda : on va voir qui est démoniaque, héhé ...). Bref, quand Gaara racontait, on sentait bien qu'il en avait subis de belles aux coté du blond. Les bruns étaient pliés de rire : des fois c'était à se demander si l'Uzumaki ne torturait pas le roux exprès.

« -Et là, tu sais ce qu'il me demande ?

-Attend, non, ne le dit pas, s'étouffa Sasuke,

-De lui mettre de l'huile de massage !

-Non !

-Si. Et ensuite il s'est trémoussé et la serviette a glissé.

-Arrête, j'arrive plus à respirer !

-Et là, je lui masse un muscle très tendu, et il pousse un gémissement. J'en pouvais plus.

-Putain, tais toi, tu vas me tuer.

-Respire Sasuke. Et après ? Demanda Neji,

-Bhein, après, je suis allé m'enfermer dans le salle de bain.

-Pffff, de toute façon c'est Kyuubi qui m'avait dit de faire ça. Et t'avais qu'à le dire si ça t'embêtait ...

-Mais mon coeur, comment voulais-tu que je rate une occasion pareille ? Même si ce jour là, j'ai vraiment été à deux doigts de te violer.

-Dis-moi Neji, on est quel jour aujourd'hui ? Je crois me rappeler d'un truc.

-Heu, vendredi, je crois.

-C'est pas la pleine lune ce soir ?

-Si pourquoi ?

-Ba, tu sais, je t'en ai parlé ...

-Hein ? Ha ... ouiiiiiiiiii ! Je me souviens. Gaara, fais attention à la pleine lune.

-Chutttt, fallait pas lui dire !

-Quoi, qu'est-ce qui se passe à la pleine lune ?

-Tu verras, sourit Sasuke »

À ce moment, quelqu'un ouvrit la porte à la volée. Ils virent Tsunade se diriger vers eux comme une furie et littéralement agresser Sasuke :

« -C'est bien ton sang que tu m'as donné hier ?

-Évidement ! Pourquoi ?

-Sasuke, je sais pas comment ça se fait, mais tu es enceint.

-Kooooooooooaaaaaaaaaaa !?!?!?!?

-C'est impossible, Tsunade-sama ! Un homme ne peut pas enfanter !

-Ba, apparemment si. » (nda : moi je vole et j'adopte le gosse : je le veux pour moi. Non seulement il serait trop mignon, mais aussi super-méga-puissant/ ndb : toi, t'as trop regardé les pubs contraceptives à la TV ! XD)

La suite fut un dialogue de sourds monstrueux et cacophonique.

Gaara et Naruto écoutèrent poliment pendant quelques temps, puis, se sentant de trop, ils payèrent l'addition et s'éclipsèrent. Ils rentrèrent rapidement chez eux.

Ooo0O*O0ooO


« -C'est dingue cette histoire !

-Ouais, totalement, j'avais rien vu venir, répondit la voix de Naruto depuis la salle de bain.

-C'est dingue, je suis un peu choqué. »

Il faisait la vaisselle pendant que le blond prenait sa douche. Les événements des dernières semaines lui revinrent à l'esprit, depuis l'enlèvement jusqu'à présent. Le début de leur relation n'avait effectivement pas été sans obstacles. Mais c'était la faute de cet adorable crétin innocent et naïf.

Soudain, il sentit un torse se coller à son dos et des bras se croiser sur son ventre. Une voix chaude et rauque lui dit :

« -J'ai envie de toi ...

-Na ... Naruto ?

-Humm, ton odeur, j'arrive plus à me contrôler ...

-Qu'est-ce qui t'arrive ?

-Tu m'excites ... »

En effet, il pouvait sentir l'érection de son amour contre ses fesses. C'est là qu'il remarqua. Rien ne séparait son dos du torse de son amant. Rien. Alors que normalement, Naruto portait toujours le collier du premier Hokage.

« -Kyuubi ?

-Hummm, ... Oui ?

-Qu'est ce que tu fais là ?(ndb : je viens prendre une tasse de thé darjeeling ! Non en fait je suis venu te violer mon enfant !)

-C'est la pleine lune. »

Ha, la pleine lune. C'est cela que voulait dire Sasuke. Naruto était possédé par un Renard-Garou. Et sans le collier, la bête avait le contrôle sur le corps du blond. Il se retourna pour le regarder. Les pupilles étaient fendues et l'iris devenu rouge orange. Les traces de moustache n'étaient pas spécialement prononcées, et les griffes n'étaient pas sorties. Il n'y avait aucune trace de chakra maléfique. C'était juste un Naruto aux yeux de Kyuubi.

Un Naruto terriblement sensuel. Le magnétisme animal qui se dégageait de lui était sidérant. Ses yeux le dévorait littéralement, d'une leur perverse qu'il n'avait jamais vu dans ces yeux. Rien que regarder son visage et sentir son torse nu contre le sien encore vêtu d'un tee-shirt le faisait bander. Pas beaucoup, mais juste ce qu'il fallait pour que l'autre le sentit et attrape ses cheveux d'un geste brutal pour le plaquer contre ses lèvres. Naruto ne l'avait jamais embrassé de cette façon. Jamais non plus il n'avait reçut un baiser aussi bestial, animal, brutal, exigeant, passionné et sensuel. Il ne contrôlait absolument rien et il fallait dire qu'il aimait plutôt ça.

/!\ Lemon !

Tirant encore une fois sur ses cheveux, Kyuubi le repoussa. Il l'attrapa par la taille et l'apporta dans la chambre. Il le jeta presque sur le lit avant de plonger sur lui. Avec impatience, il lui arracha son tee-shirt et mordit les parties découvertes sans douceur, mais sans pour autant lui faire mal.

Gaara se trouvait complètement soumis, pour la première fois de sa vie. Il avait déjà été uke, quelques fois, mais à ce moment là il contrôlait tout. À cet instant, il n'aurait rien pu faire. Kyuu-Naru lui tenait les bras et était assis sur ses cuisses. Il voyageait entre son torse et son cou, le marquant de nombreux suçons.

« Laisse moi te toucher ... » Supplia le roux.

Le blond leva lentement la tête et le regarda dans les yeux, menaçant. Involontairement, il ressentit de la nervosité et de l'appréhension.

« -JE décide ce que TU fais. Et tu ne fais rien d'autre que ce que je t'ordonne de faire.

-Sinon quoi ? Tu vas m'attacher ? (nda : mauvaise idée, faut pas lancer ce genre de défi ! Enfin, tu fais ce que tu veux, c'est tes fesses après tout ../ndb : tes fesses diablement sexy et à croquer.)

-Bonne idée. » (nda : j'te l'aaa-vaaaais diiiit !)

Kyuubi attrapa le tee-shirt déchiré et noua les poignets de Gaara aux montant du lit. De ce fait, sa mobilité était considérablement réduite. Le ninja du sable essaya de se défaire de ses liens mais n'arriva qu'à s'irriter la peau sensible de ses poignets. Il était complètement à la merci du Démon Renard.

Le corps de Naruto recommença ses traitements sur le sien. Même s'il ne pouvait pas vraiment bouger, même s'il ne pouvait pas le toucher, même s'il pouvait difficilement le voir, c'était agréable. Et cela énervait le roux de trouver cela aussi plaisant, alors qu'il avait très peu apprécié ses relations en tant qu'uke. Et cela l'énervait aussi d'avoir de plus en plus de mal à réfléchir, d'avoir la sensation de se perdre sous cette langue, de ne plus avoir de prise sur son corps ni sur sa voix, et cela bien plus tôt que toutes les fois où il dominait.

Il sentit à peine le Renard-Garou lui enlever son pantalon et ses chaussettes, puis son boxer. Par contre il sentit très bien quand Kyuubi ne fut plus en contact avec sa peau. Il le vit distinctement se déshabiller langoureusement sous son regard embrumé, enlever lentement son jean, jouer avec l'élastique de son boxer. Il sentit très bien le baiser chargé de désir brut que lui donna le blond. Mais il sentit aussi le sexe de son amant buter contre son anus.

À ce moment, il commença à paniquer. Il s'arracha à la bouche qui le martyrisait et remua dans tous les sens, autant qu'il le pouvait. Kyuubi le maîtrisa assez vite, et quand Gaara ne pu plus du tout bouger, il le supplia d'une voix rendue plus aiguë par la peur.

« -Non ! Non ! Ne fait pas ça !

-Arrête de te débattre !

-Non ! Tu ne m'as pas préparé ! Ça va faire mal ! Je le sais !

-C'est ta première fois ? »

Gaara secoua la tête.

« -Mais je l'ai rarement fait. Ne me viole pas. Naruto serait très mécontent.

-Je ne vais pas te violer. Mais tu vas rester tranquille ou ça va mal se passer » Gronda la bête.

Gaara hocha la tête. La pression sur ses membres diminua, et il vit le blond fouiller dans la table de nuit pour en ressortir du lubrifiant et un préservatif. Il étala le gel sur ses mains et commença à masturber Gaara. Quand son érection fut bien dure, il entra un doigt dans son anatomie. Il était effectivement très étroit, et assez crispé. Le Démon Renard fit ce qu'il put pour le détendre, forçant sur le sexe de son amant. Au bout du troisième doigt, il estima qu'il était prêt.

Il lâcha le pénis et retira ses doigts pour mettre un préservatif. Il se positionna et entra d'un coup ferme. Gaara poussa une plainte de douleur. Il n'aimait vraiment pas cette sensation. Il avait mal et se crispait, augmentant de cette façon et sans le vouloir la douleur. Le Renard-Garou observait attentivement le visage de son amant mais ne le voyait pas se détendre. Son étroitesse devait être très inconfortable dans cette situation. Pour lui la sensation était chaleureuse et bienfaisante, mais il ne pouvait pas vraiment bouger.

Gaara sentit une décharge dans son anus, détendant presque immédiatement les chairs, faisant refluer la douleur.

« -Qu'est-ce que ... tu as fait ?

-Je t'ai envoyé une décharge de chakra.

-Quoi ?

-C'est un truc de ninja pour augmenter le plaisir de l'uke, et à long terme, du seme. Attend que je touche ta prostate, tu vas adorer ça. »

À ces mots, il commença un mouvement de va et viens, tâtant la paroi pour trouver ce petit point qui donnait tant de plaisir. Déjà, le roux commençait à gémir d'extase. Quand enfin il le trouva, Gaara se cambra au maximum, poussant un cri de plaisir.

À chaque coup de rein, Kyuubi touchait son point G. à chaque coup de rein, Kyuubi envoyait une décharge de chakra. À chaque coup de rein, le ninja du sable sentait son corps se tendre de plaisir. À chaque coup de rein, Gaara s'envolait un peu plus haut vers le septième ciel.

Puis, les décharges se firent moins puissantes, et ne furent envoyées plus qu'une fois sur deux, puis une fois sur trois. Un peu déçu, le roux en fit par à son amant.

« -Je pensais que tu serais capable de le faire jusqu'à l'orgasme.

-Un peu oui ! Répondit le renard sur un ton de défi »

Gaara sourit. Aussi manipulable que son blond, le grand méchant démon. Lui non plus ne pouvait résister à un défi.

Les coups de rein se firent plus profonds, plus rapides, plus durs, les décharges plus puissantes, moins espacées. Le Renard-Garou attrapa sa hampe et la masturba avec force.

Ça, c'était du sexe. Sans tendresse, sans amour, impatient, presque violent parfois, mais tellement excitant et tellement bon ! Gaara se demanda furtivement si son blond apprécierai qu'il le baise comme ça. Il chassa rapidement la pensée de son esprit, se re-concentrant sur les sensations présentes.

Peu de temps après, Gaara jouit dans un cri. Kyuubi, ayant atteint la limite de son endurance, le suivit en sentant les chairs se resserrer autours de lui. Avec son doigt, il toucha le haut de la hanche du roux, et donna une dernière impulsion de chakra. Tout ce qu'il avait donné au Kazekage lui fut rendu, augmentant la durée de son orgasme. Avoir plus de mille ans et avoir possédé de nombreux corps, dans les deux sens du terme, avait du bon parfois.

Après avoir repris un souffle et un rythme cardiaque normal, Gaara demanda d'une voix faible :

« -Détache-moi, je voudrais dormir.

-Je te détache, mais c'est certainement pas pour dormir.

-Où est passé mon Naruto ? Fit semblant de se plaindre Gaara, avec un sourire pervers et affamé. »


FIN

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Nda : Je sais , je fini un peu brutalement. Mais je rajoute quelques éléments pour ceux qui ceux demanderaient ce qui se passe ensuite :

-Gaara abdique de son poste de Kazekage et devient diplomate assigné au village de Konoha.

-Naruto resta uke. Gaara resta seme. Kyuubi vient foutre le bordel dans tout ça de temps en temps (et pas seulement une fois par mois ).

-L'enfant de Sasuke et Neji grandit dans une famille aimante qui comprenait la moitié des ninjas de konoha. Il eu toujours qu'elqu'un pour le garder et le chouchouter. Il devint vraiment le plus beau gosse du pays ( les genes, ça ne ment pas), ayant les cheveux aussi noir que ceux de ses pères, un oeil noir possédant le sharingan et un oeil blanc possédant le byakugan, un corps qui ne demandait qu'a être musclé, et des traits si fin et si symétrique qu'on aurait dit une sculpture vivante. Il fut bien parti pour faire partie du top 7 pour le reste de sa vie. Mais ça, l'histoire ne le dit pas.

Nda2: J'avais écrit une scene alternative à la chute, c'est a dire que je ne savais pas si j'allais faire tomber Sasuke enceint ou si j'allais mettre l'autre scene. Finalement, ça a été celle que vous connaissez. Je vous met quand même l'autre avec mes commentaire et ceux de Dési' :

(Scène n°2)

À ce moment, quelqu'un ouvrit la porte à la volée. Ils virent Ino et Sakura se diriger vers eux et leurs sauter littéralement dessus :

« -On a bien réfléchit, on veux que vous soyez les père de nos enfants.

-Kooooooooooaaaaaaaaaaaa ? S'écrièrent les deux bruns,

-Ho s'il vous plait !

-Ça va pas la tête ? Et pourquoi on ferait ça d'abord ? On est gay ! On va certainement pas coucher avec vous !

-Ho, on vous a pas dit ? Ino et moi on est lesbiennes. Et ensembles. Et on peut pas avoir d'enfants ensemble. Alors on voudrait votre sperme à tous les deux. Comme ça, vous aurez aussi une descendance.

-Lesbiennes ? Ensemble ? Depuis quand ?

-Pour ta première question , depuis qu'on a arrêter de te courir après, Sasuke. Et pour la deuxième, heu ... Combien déjà ? Environ deux mois.

-Et laquelle de vous deux portera l'enfant de Neji ?

-On y a réfléchit ensemble, ce sera Sakura. »

Le reste fut des questions de grossesses, de pensions alimentaires, d'héritages, de noms, de dons, de droits de garde, de droits de visites, etc ...

(Fin des scènes proposées. Dis-moi tu préfères laquelle ? A tout les coups, vu que tu détestes Sakura, ça va être la première. Mais essaye de réfléchir objectivement .../ndb : objectivement, je préfère quand même la première parce qu'elle est beaucoup plus drôle ! Non mais sérieusement, le Grand Sasuke Uchiwa, ENCEINT !! On peut pas passer à côté de ça !)

-Voila c'est fini pour les bonus.

Ndb : Je t'ai tout corrigé bien entendu. Alors, les deux propositions me plaisent, il faut dire que si Gaara vient à Konoha définitivement, ils auront beaucoup plus d'occasions d'être ensembles. La deuxième est excellente aussi, surtout le fait que Kyuubi vienne les malmener parfois, j'ai beaucoup aimé ce lemon alors, s'il y en a d'autres comme ça... *bave* Donc, si tu continus cet épilogue, je veux tout !!! Vive Kyuubi le pervers psychopathe !!!! nda : Lol, je te reconnais bien là. ^^ Mais je crois que tu n'as pas vraiment compris : c'est un post-épilogue. J'écrirais pas la suite, c'est juste pour que les lecteurs ne se pose pas trop de questions sur la suite de l'histoire. Mais si ils en ont, qu'ils me les pose ! Je serais ravie de répondre ! Par contre, je veux bien faire un petit PWP de temps en temps.

Aya : Voila c'est fini; pas trop triste ?

Gaara : Non, ça va. Je suis heureux pour toujours avec mon blond d'amour donc tu ne me manquera pas.

Aya : Méchant. Et les autres ?

Naruto : J'aimais bien moi quand je le faisait souffrir sans faire exprés. Finalement, jouer les crétins ça peut être marrant.

Sasuke : Tu en uses et en abuses. Moi ça va. J'ai un rôle important jusqu'au bout. Mais par contre, le coup de tomber enceint, je sais pas si je te le pardonnerais !

Neji : Ouais, on nous vois jusqu'a la toute fin !!! Youpi !!!

Yuki : Papas ! Y'a Orochimaru qui m'embete !

Sasuke : Defonce lui la tronche à coup de Chidori et qu'on en parle plus.

Aya : C'est pas vraiment peace and love dans la famille. Bon, voila, maintenant c'est vraiment fini. J'attend vos impression sur la fic avec impatience !!!!!

Date de publication : 29 septembre

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FIN
Serie : Naruto

Auteur : Shik-Aya-chan

Titre : J'ai chaud maintenant

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction.

Betareader : Aucun, pas besoin cette fois ci.

Rating : M /!\ Lemon Yaoi /!\ ( relations explicites entre hommes ! )

Statut : Terminé, one-shot

Genre : Humour/Romance, et légèrement PWP ( ok, beaucoup ...)

Couple : Gaara/Naruto, et des sous entendus comme Sasu/Naru ( ou Naru/Sasu ) et Neji/Naru ( ou Naru/Neji ).

Résumé : Que se passe-t-il quand Naruto tente de réchauffer le Kazekage transi de froid qu'il doit escorter ?

Notes : A l'origine, cet OS était le cadeaux de noel de ma chère Desiderata-girl. Je lui ai laisser l'exclusivité jusu'à la fin de l'année, et maintenant vous pouvez en profiter vous aussi.

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J'ai chaud maintenant !


Ils couraient vite. Le vent fouettait leurs visages, faisait claquer leurs cheveux et leurs vêtements, hurlait dans leur oreilles. La neige mouillait et alourdissaient les tissus, collaient leurs cheveux sur leurs visages. Ils plissaient comme ils pouvaient les yeux, mais ne voyaient pas à plus de dix mètres devant eux.

Évidement, ils avaient froids, mais ils ne devaient pas s'arrêter. Le Kazekage devaient rentrer le plus vite dans son village, ordre de l'Hokage. Mais la tempête faisait rage et les empêchaient d'avancer correctement. Ils allaient effectivement plus vite que les civils, même par ce temps, mais ce n'était pas très efficace. En plus, ils allaient attraper des engelures à cette allure là.

Naruto réfléchissait à la situation. Fallait-il s'arrêter ou continuer ? Continuer pouvaient être dangereux, il ne savait pas vraiment sur quoi ils pouvaient tombé avec toute cette neige. Et l'un d'entre eux pouvaient s'écrouer à tous moment. Il était plus prudent de stopper là leur avancé.

Restait la question essentielle : où passer la nuit ? Car en plus, comme si cela ne suffisait pas, le jour commençait à décliner. Il fallait un abris, genre une grotte ou une cabane. Une fois que cela serait fait, il faudrait trouver du bois pas trop mouillé, pas trop gelé, et faire du feu. Le problème de l'étincelle ne se posait pas : ils étaient tous deux des ninja de haut niveau.

Naruto observa les alentours autant qu'il le put, cherchant des signes de présence humaine, ou d'une quelconque cavité rocheuse. Les conditions climatiques n'aidait en rien sa démarche, il avait le vent qui lui soufflait dans les yeux, la neige qui trempait son visage, du mal à avancer et les extrémités gelés. C'était surtout ça le pire, il était frigorifié.

Si c'était pénible pour lui, il se demanda ce que pouvait ressentir Gaara. Lui, au moins, avait un hiver dans son pays. Il connaissait le froid, même si celui là était pire. La roux lui vivaient dans un désert où la plus basse température devait avoisiner le 25°C, et les 50°C par canicule. Il était certes assez couvert pour un habitant de Suna, mais Naruto doutait que cela suffise.

Il reporta son attention sur l'environnement, analysant chaque détail. Finalement, il repéra une cabane dans un immense pin. Elle était bien caché mais sa vue était excellente, et en plus rehaussé par celle du démon renard. L'arbre était massif, ses branches avaient une envergure assez impressionnante, même si elles commençaient assez haut, à environ deux mètres du sol. Il devait régulièrement être taillé.

Le blond fit signe à son compagnon, et ils bifurquèrent jusqu'à l'abri de fortune. Ils y arrivèrent moins vite que prévu, premièrement parce que la tempête s'intensifiait encore, et deuxièmement parce que l'arbre était plus loin que prévu. Sa taille n'aidait pas à apprécier la distance qui les séparaient de lui.

Quand ils l'atteignirent, ils remarquèrent que l'endroit n'était accessible qu'en passant par une trappe, qui se situait sur le sol du cabanon, mais qui était en réalité à plusieurs mètres au dessus de leurs tête. Il n'y avait pas d'échelle.

Naruto se creusa la tête. Comment arrivé jusqu'en haut ? Ce fut Gaara qui trouva la solution. Il sortit son sable et se positionna dessus. Il regarda Naruto qui ne comprit pas tout de suite le message. Puis il grimpa aussi dessus, et le sable monta comme un élévateur. Les deux hommes mirent les mains bien à plat contre la trappe, et poussèrent fort. Ils 'attendaient à ce que l'ouverture soient difficile, mais elle se dégagea presque tout de suite, les déséquilibrant.

Naruto grimpa le premier, inspecta les lieux, et fit signe à son coéquipier de monter, n'ayant trouvé aucun danger. Gaara monta tranquillement comme précédemment, et finit par sceller la trappe avec son sable, pour l'isolation thermique. Il s'occupa aussi de la fenêtre.

Le blond était en train d'inspecter les placards. Il trouva un peu de viande séchée, un coussin, et une gamelle. Pas de couverture ou de bois. De toute façon il n'y avait ni âtre ni cheminé. Il prit le coussin et alla s'assoir contre le mur le moins exposé, celui contre le tronc.

Il fut vite rejoint par le roux, qui s'affala à coté de lui, pas très gracieusement. Naruto soufflait dans ses mains pour tenter de les réchauffer, mais cela ne marchait pas très bien. Il persévérait pourtant.

Au bout d'un moment il jeta un coup d'oeil à son coéquipier. Il avait rapproché ses genoux contre son torse, et avait mis ses mains glacées sous ses aisselles. Pourtant il grelottait et frissonnait, et même claquait des dents en silence. Il ne devait même plus avoir la force de bouger et se réchauffer. À cet allure il allait faire une hypothermie.

Naruto soupira et se mit à genoux. Avant que l'autre ne puisse réagir, il l'avait poussé vers le centre de la pièce et s'était glisser entre lui et le mur. Il avait passé les jambes de part et d'autre de Gaara et avait pris ses mains pour les poser sur son ventre plat, où l'on pouvait voir à ce moment là le sceau, qui maintenait son démon emprisonné en lui. Il frissonna quand le doigts touchèrent son épiderme mais bloqua les mains des siennes pour que le roux ne les enlève pas.

« -Naruto ? Qu'est-ce que tu fais ?

-Je te réchauffe. Je suis chargé de ta sécurité, alors je t'empêche de tomber dans les pommes à cause du froid. C'est aussi comme ça que je vois ma mission. »

Gaara ne répondit rien et se laissa faire. Il semblait se réchauffer contre ce corps moelleux, ses mains était de moins en moins froides. Il se cala même confortablement. Enfin, aussi confortablement qu'il le pouvait : ses mains était quand même à plat derrière son dos et il n'avait pas beaucoup de liberté de mouvement, le ninja de Konoha en était conscient. Il posa même sa tête sur l'épaule du blond.

Naruto pensa qu'il ne devait pas recevoir beaucoup de câlin, et devait y apparenté ceci. Le blond, lui, était assez tactile avec son entourage. Il donnait et demandait régulièrement des câlins, souvenir d'un fort manque affectif. Et quand on le lui refusait, il faisait sa tête de pauvre petit renard malheureux et affamé. Cela marchait sur tout le monde, sauf sur Jiraya, bizarrement. Enfin, il suffisait d'un sexy no jutsu pour qu'il craque évidement. Mais les autres n'avait pas besoin de cet artifice pour succomber. Cela marchait même sur ses amis – et ses amants occasionnels – Sasuke et Neji, qui étaient pourtant considérés comme les plus stoïques du village.

Sans vraiment s'en apercevoir, il déposa des petits baisers sur l'épaule et le cou de l'homme affalé contre lui. Le roux ne réagissait pas. Il monta jusqu'à arriver à la peau et continua son ascension. Arrivé à l'oreille, il la suça voluptueusement.

Gaara réagit enfin, et demanda avec une voix plus aiguë que d'habitude :

« -Naruto ? Qu'est ce que tu fais ?

-Je te réconforte. C'est aussi comme ça que je vois mon rôle de ninja, en rassurant mon protégé. »

Gaara ne broncha pas et exposa même plus de peau à la bouche du blond. Prenant ça pour une invitation, le ninja de Konoha glissa ses mains sous le vêtement du roux, et caressa lentement le ventre plat. Il entendait sa respiration s'accélérer, signe qu'il appréciait les caresses. Une des mains du Kazekage vint se poser sur la joue de l'autre tandis que la deuxième apprenait la texture douce de la peau. Le Jinchuuriki libéra une main qu'il posa lui aussi sur la joue de l'objet de sa mission, et lui tourna légèrement la tête, la mettant face à son visage.

Ce fut Gaara qui amorça le baiser. Il posa ses lèvres contre les siennes, et bougea délicatement, presque tendrement. C'était assez agréable, même si Naruto sentait que l'autre n'avait aucune expérience. Le blond lécha la lèvre de son vis à vis, la mordilla légèrement, le tentant, l'aguichant. Le roux ouvrit alors la bouche, donnant l'autorisation à la langue aventureuse d'explorer sa cavité buccale. Elle polissait les dents, retraçait le palet, dansait avec sa langue. Ce n'était pas endiablé, ni violent, ni passionnel. C'était juste un début, un test. Mais c'était foutrement bon.

Gaara mit fin au baiser. Naruto ressentit une note de tristesse, qui s'estompa vite quand le Kazekage mît à profit cette séparation pour se retourner, s'agenouiller entre ses jambes, et passer ses bras autour du cou de son futur amant. Il reprit le baiser, mais en le dominant cette fois ci. Il refit les mêmes gestes que le blond, par mimétisme, puis découvrit lui même d'autres usages qui lui étaient agréables, donnant des coups de langue, stoppant pour mieux reprendre, et d'autres frivolités très sympathiques. Il dévia à un moment pour s'attaquer au reste du visage, aux oreilles, au cou, et au haut du torse qui dépassait du tee-shirt.

Naruto lui attrapa le menton pour pouvoir lui donner un baiser. Il poussa le roux, qui s'allongea par terre, plaçant le coussin sous sa croupe, pour avancer à quatre pattes sur lui. Il enleva le corset, perdant quelques précieuses minutes en bataillant avec lui, faisant pouffer au passage le ninja de Suna, enleva le haut, toujours avec difficulté, rendant Gaara mord de rire – ce qui ne lui arrivait pas souvent. Une fois cette dernière éreintante action effectuée, il pu enfin reluquer le torse de son amant. Il n'avait aucun poil, pas même roux, pas même blond, la musculature longue propre aux ninja, qui n'était belle que pour les habitués et les connaisseurs – dont faisait évidemment parti Naruto et tous les autres ninja gay, des tétons très roses par rapport à la blancheur laiteuse du reste de son corps, un petit nombril fort appétissant, et un grain de beauté très séduisant à coté de celui ci.

Émerveillé, il commença par toucher ce torse affolant, à presque le frôler, provoquant des frissons involontaires à son partenaire. Il posa ensuite sa bouche sur le téton gauche, l'effleurant, le léchant, avant de le prendre en bouche, de l'aspirer, le mordiller, le rendant dur et dressé. Il renouvela la torture sur l'autre, provoquant même des gémissements de satisfaction au roux. Il déposa une ligne de baiser jusqu'au nombril, qu'il honora longuement. Il s'arrêta pour regarder l'autre. Gaara le regarda de ses yeux embués, la sueur ruisselant sur son font, collant ses cheveux déjà préalablement mouillé par la neige, les bras à coté de sa tête, détendus.

Le blond baissa la fermeture éclair de son sweat, sensuelement, laissant le Kazekage saliver sur son strip-tease. Il enleva le vêtement dans un claquement de tissus, et passa son tee-shirt par dessus sa tête, dévoilant son torse musclé, matte, et poilu d'une petite toison blonde. Sur son ventre se dessinait le tracé compliqué du sceau qui retenait son démon. Il lança un regard chargé de désir, et titilla ses propres mamelons. Il pouvait voir Gaara durcir sous lui. Il caressa ses pectoraux, ses abdominaux, flatta son nombril. Il voyait l'avidité dans le regard de l'autre, et fut vraiment content de son effet. L'ancien Jinchuuriki se suréleva sur un coude, tendit les mains vers lui, le toucha, provoquant un onde bienfaisante dans son corps, et bougea ses mains lascivement, comme pour profiter de la douceur. Il en vint à la limite du pantalon, et défit le bouton et le zip. Naruto enleva lui même son pantalon.

Après cette opération, Gaara, passa sa mains sur le boxer, caressant au travers du tissus le sexe qui se tendait de plus en plus. Naruto lutta pour ne pas gémir ni fermer les yeux, il voulait voir comment le roux découvrait le désir, le corps masculin, et quelles étaient ses réactions. Il retira son boxer, laissant à la vue de son amant sa verge gonflée de plaisir. Le ninja de Suna s'en saisit, et commença à le masturber. Celui de Konoha ne put plus s'empêcher de gémir, mais lutta pour ne pas renverser sa tête en arrière et continuer à le regarder. Il imposait un rythme assez rapide, et Naruto ne tarda pas à atteindre sa limite. Il repoussa doucement cette main au doigts de fée, et rassura son vis à vis d'un baiser.

Il retira les derniers vêtements du roux, lui caressant au passage les hanches et les cuisses. Il se pencha et embrassa l'entrejambe, la lécha, recueillit les quelques gouttes qui perlait sur son gland, et l'engouffra brusquement, faisant pousser un cri de jouissance à Gaara. Il vit de violent va et vient, s'arrêtant parfois sur le gland et les bourses, pendant que le torturé gémissait à ne plus avoir de voix, bougeait comme s'il délirait, précipitait ses hanches à la rencontre de cette bouche délicieuse.

Naruto s'arrêta, le sentant lui aussi prêt de la jouissance. Il se relava et le regarda dans les yeux. L'ancien porteur d'Ichibi écarta les jambes, dans une invitation implicite et aguichante.

Le jounin le regarda avec un sourire, et réussit à prononcer d'une voix exceptionnellement rauque :

« -Ce serait avec plaisir mais ... »

Il s'empala en une fois sur le membre tendu et humide. Avec difficulté et une grimace, il continua sa phrase.

« -Je préfère cela, et ça sera bien mieux pour ta première fois. »

Il haletait sous la douleur, le visage crispé. Sans préparation, ni lubrifiant, ni même préservatif, ça faisait vraiment mal. Mais il savait que le plaisir viendrait bien assez vite. Il essaya de se détendre, de respirer, de se calmer, de faire refluer cet élancement. Il regarda son amant. Gaara avait sur le visage une expression de béatitude, mais lui lançait un regard inquiet. Il semblait se forcer à ne pas bouger, le laissant s'habituer à son imposante intrusion. Naruto fut touché par cet altruisme.

Il bougea de lui même les hanches et constata que c'était bon, qu'ils pouvaient commencer. Utilisant ses cuisses, le blond se releva lentement, provoquant une délicieuse friction, et deux gémissements de contentement. Il se rassit tout doucement, qui fit haleter bruyamment le roux. Il recommença plusieurs fois, tout aussi précautionneusement, en avançant ou reculant pour changer l'angle de pénétration. A un moment, il trouva le bon, celui qui faisait que le pieu ardent effleurait sa prostate à chaque passage, et qui le faisait crier de plaisir.

Il n'avait pas besoin d'aide pour monter et descendre sur la hampe dressée, si bien que le Kazekage ne faisait que flatter ses flancs, caresser son torse, entremêler parfois es doigts au siens.

Cette danse immortelle dura un moment, peut-être une minute, peut être une éternité, elle accélérait et ralentissait au rythme de leurs envies. Jusqu'au moment où le fils du 5ème sentit que son amant était proche, très proche du septième ciel. Il attrapa sa main et la posa sur verge, lui intimant des mouvements de va et viens aussi rapide que ses propres mouvements de bassin. Il se sentait se resserrer par intervalle de plus en plus proche sur le sexe en lui, augmentant leur plaisir.

Finalement, à la suite d'un mouvement de poignet particulièrement habile, Naruto se déversa sur le torse et la main de Gaara. Lui vint au plus profond du blond dans un cri animal, un cri de plaisir à l'état brute.

Le ninja de Konoha s'effondra sur son amant, sans même le retirer de lui. Il ne pensa pas à bouger, il était encore sous l'effet de l'orgasme, et se sentit fatigué, lourd et apathique. Au bout de quelques minutes il roula sur le coté, pour reprendre son souffle et laisser l'autre respirer. Il laissa tout de même un bras sur le torse souillé de semence, ne voulant pas paraître trop distant. Gaara semblait complètement dans les nuages, rêveur, et sur son visage flottait un léger sourire.

Naruto se leva sur un coude, se pencha sur lui et lui donna un léger baiser. Il resta dans cette position pour le regarder sortir des brumes de la jouissance. Finalement le roux tourna la tête et le regarda, longtemps. Divers sentiments défilait dans ses yeux vert d'eau. Celui qui resta à la fin fut teinté d'amusement.

« -J'ai chaud maintenant. »

Naruto éclata de rire, et lui donna un baiser fougueux qui les laissa haletants et excités.


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Haha ! Je vous ai fait croire que Gaara serait uke, n'est-ce pas ? Avouez ! ^^ En fait c'est ce sens que ma chere Desi' préfère, mais j'ai voulue la faire flipper un peu. Mais ça n'a pas marché u.u . Elle m'a dit que cela semblait tellement naturel cette progression qu'elle ne s'en serait même pas aperçue.

Et vous, vous en dites quoi ? Laissez moi un peit mot !

Commencé le 26 novembre, terminé le 8 décembre et posté le 2 janvier 2010.

Version ff.net ---> ici
Série : Harry Potter

Titre : Il faudrait que je rentre ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Aucun, je pense pas que ce soit nécessaire.

Rating : M /!\ LEMON /!\ Scènes de sexe homosexuel entre deux hommes !

Statut : One-shot, Terminé.

Genre : Romance, St Valentin

Couple : Sirius/Remus SBRL

Résumé : Soudainement, Sirius invite Remus à sortir. Pour quelle raison fait-il cela ?

Contexte : Septième année des maraudeurs, vacances de février. Pas besoin de plus pour comprendre, tout est hors contexte en fait.

Notes : Un petit OS de St Valentin. Au début je voulais le changer, mais on m'a demandé la suite, alors je l'ai fini. Ce qui fait qu'il y a deux fics de St Valentin pour vous cette année ! Merci à Céline de m'avoir forcée à le finir.

Pour ceux que ça intéresse, je publie également un Remus/Sirius (voir mon profil) du même genre.

Bonne lecture !

Il faudrait que je rentre ...


« -Sirius ! »

Remus se jeta dans les bras de son ami, comme il avait l'habitude de le faire. Il était très surpris de le voir ici, devant chez lui. C'était les vacances de février et ils étaient tous, les quatre maraudeurs, rentrés chez eux pour une fois. Ils l'avaient rarement fait pendant les sept dernières années, et aux vacances de Pâques ils allaient certainement restés une fois de plus, pour réviser leurs ASPICs.

Mais ce jour là, le magnifique Sirius black se tenait devant sa porte.

« -Sirius, que fais-tu ici ?

-Je te sors pour la journée, nous allons au zoo.

-C'est vrai ? Ho, Sirius ! Moi qui pensais que j'allais m'ennuyer à mourir aujourd'hui ! Ma mère est partie hier pour son travail et ne reviendra que demain soir. Et j'ai déjà fini mes devoirs, et nettoyé, et rangé toute la maison.

-Calme toi mon Mumus. Va prendre ta veste, tes clefs et ton porte-feuille, et nous pourrons partir. »

Il était assez habituel de les entendre s'appeler par de petit surnoms. Mais ''mon Mumus'' était réservé à Sirius, et uniquement à lui. Ils s'énervaient tous les deux si quelqu'un d'autres avait le malheur de se l'approprier, Remus parce qu'il détestait ce surnom, sauf dit par Patmol, et Sirius ... En fait, il ne savait pas très bien pourquoi son ami s'énervait autant dans ces cas-là.

Remus s'exécuta. Pendant qu'il courait partout dans le hall, il ne vit pas le regard appréciateur dont le brun le couvait. Il regardait son torse moulé dans un tee-shirt un peu petit pour lui, son dos musclé, ses jambes longues et fines, ses fesses délicieusement bombées ... Sirius se força à le regarder dans les yeux quand il s'avança vers lui, enfin prêt. Ses yeux marrons clairs, presque dorés le regardait avec tendresse et bienveillance, ce qui le faisait littéralement fondre.

Ils discutèrent jusqu'à l'aire de transplanage la plus proche de la maison des Lupin et se rendirent

à Manchester, au Parc Zoologique Magique de Grande Bretagne. Il possédait des animaux non magiques disparus ( NdA : non, pas de dinosaures ni de mammouths, des espèce éteintes depuis trois mille ans maximum ), des petites créatures magiques non domestiquées, des plus grosses pas forcément gentilles, et des énormes comme des dragons franchement belliqueux. Ils rirent beaucoup parlèrent pas mal, mangèrent un peu, bref ils s'amusèrent plus qu'ils ne le faisaient habituellement à Poudlard en compagnie de leurs amis.

À 18 heure, à la fermeture du parc, ils n'avaient pas envie de rentrer. Sirius proposa alors de faire un tour à Londres, de se balader, et en début de soirée de se trouver un mignon petit restaurant.

« -Et même, si je te saoule suffisamment, on pourra faire un tour en boite !

-Sirius ! Tu ne ferais pas ça ?! J'ai horreur de danser, tu le sais bien !

-C'est pour ça que j'ai besoin de l'aide de l'alcool.

-Pfff ... »

A Londres, les magasins fermaient tard en semaine. Sirius en profita pour acheter à Remus, presque de force, un jean moulant, un pantalon en cuir - « -Mais il coute une fortune ! Et il est super près du corps ! -T'occupes et laisse moi faire. » - deux chemises, un grand manteau en velours - « -Je fais trafiquant comme ça. -Mais non, ça te va très bien ! » - et une nouvelle paire de chaussure.

Pour lui-même Sirius acheta deux tee-shirt très serrés, un slim et une paire de converse, il avait toujours rêvé d'en posséder. De ce fait, pendant les essayages, il exposa son corps musclé à la vue de son ami, qui ne se priva pas de regarder. Décidément le quidditch faisait des merveilles. Un corps musclé comme il fallait, une peau bronzée. Mais le charme, il l'avait développé tout seul. Son sourire resplendissant, ses yeux bleu-gris malicieux, son sens de l'humour infantile mais drôle, sa tendresse ... Tout ce qui faisait le Sirius qu'adorait Remus, et qu'il ne montrait pas forcément aux autres.

La nuit était tombé, ils déambulaient toujours dans les rues, riant comme des gamins pour des bêtises. Ils s'arrêtèrent finalement dans un petit restaurant de quartier, pas chic mais pas miteux non plus, à l'ambiance biaisé et intime. Ils 'installèrent au fond et passèrent commande. Bien que la carte fut des plus classiques, ils se régalèrent, en ingurgitant un vin blanc qui chatouillait délicieusement le palais. La conversation s'était tue pour un silence satisfait et complice quand Sirius parla :

« -Tu sais quel jour on est, aujourd'hui ?

-Hummm ... Non. C'est important ?

-Pas vraiment, mais je me demandais si tu avais fait le rapprochement.

-Le rapprochement ? De quoi tu parles Sirius ?

-On est le 14 février.

-Oui, et ... ?

-Rien, laisse tomber. »

Remus n'insista pas et relança la conversation sur la littérature moldu, de laquelle le brun était un grand admirateur. Le reste du repas se passa sans anicroche.

En sortant, Remus regardait distraitement autours de lui les passants, les magasins, les voitures, les affiches ... Quand une publicité lui sauta aux yeux. Une affiche pour une soirée de Saint Valentin dans un restaurant chic. C'est en jetant un coup d'oeil à la date que Remus se rendit compte de sa bourde.

« -Sirius ! J'ai compris !

-Qu'est-ce que tu as compris ?

-Aujourd'hui ! C'était pour la saint Valentin n'est-ce pas ? »

Le brun plongea ses mains dans ses poches, leva le menton et regarda dans la direction opposée. Il ne savait pas quoi faire en vérité. Toute la soirée, il s'était dit qu'il fallait le faire que c'était le moment. Mais il n'avait jamais réussi, son courage lui faisait défaut. Et avec son ami qui ne voyait rien ...

« -Sirius ! Dis-le moi ! Dis-moi ce qui te pèse ! »

Il soupira et regarda l'homme qu'il aimait dans les yeux. Il se baissa légèrement, pour être à sa hauteur.

« -Je t'aime Remus. Je ne sais même plus depuis quand, je ne sais pas vraiment pourquoi, ni jusqu'à quand, mais je t'aime. »

Avec empressement, Remus attrapa son visage et l'embrassa à pleine bouche. D'abord surpris, Sirius ne réagit pas, puis il répondit avec fièvre. Le baiser s'éternisait et ils commençaient à manquer d'air. Le Black recula et prit son compagnon dans ses bras, lui déposant de légers baisers sur le haut du crâne. Le loup-garou s'accrocha à lui avec force, nichant son visage contre son torse. Ils restèrent dans cette position jusqu'à ce qu'un courant d'air froid ne les fasse frissonner.

Remus se décolla du maraudeur et lui attrapa la main. Ensemble, ils se dirigèrent vers l'air de transplanage la plus proche. Une fois arrivé, ils transplanèrent directement dans la maison, dans la chambre de Remus. Ils s'installèrent sur le lit et se câlinèrent. Ils passèrent le temps en parlant un peu, riant souvent, et en s'embrassant beaucoup, chaque fois plus profondément et plus longuement. Ils finissaient à chaque fois essoufflés, les yeux brillant.

Vers une heure du matin, Sirius émit le souhait de partir.

« -Non, reste !

-Il faudrait que je rentre, Remus. Ma famille ne s'attend pas à ce que je découche.

-Reste encore un peu ... »

Le préfet fit un regard de petit chiot triste qui fit frémir Sirius.

« D'accord. »

Peu après, il réitéra sa demande. Remus insista encore pour qu'il reste, mais cette fois, Sirius fut ferme. Il se leva, tendit la main à son amour et l'aida à se mettre sur ses pieds. Il ramassa lentement son écharpe, son manteau, ses gants, ses chaussures, qu'il enfila tout aussi doucement, lançant des regards du type je-veux-pas-partir-mais-je-le-dois-c-est-pas-ma-faute, pendant que Remus lui lançait des oeillades déchirantes. Ils sortirent tous les deux de la maison, la main serrée sur celle de l'autre, et marchèrent sans se presser vers l'aire de transplanage. Arrivé là-bas, ils se donnèrent plusieurs derniers baisers, certains trempés de larmes, ponctués d'au revoir, sans pour autant arriver à se lâcher.

Avec beaucoup d'efforts, Sirius retira sa main de l'emprise de Remus, et recula de quelques pas pour entrer sur la surface alloué.

La main tendue vars son compagnon, Remus souffla un « Je t'aime ... » accompagné d'une larme (NdA : ho c'est bon, aucun des deux ne va mourir, ni partir définitivement. Arrêtez le mélo-drame les gars), puis ferma les yeux, ne voulant pas le voir partir.

Au lieu de ça, il se sentit tiré en avant et perçu les sensations caractéristiques du transplanage. Sans qu'il ait vraiment compris pourquoi et comment il se retrouva dans sa chambre, une fois de plus, avec un Sirius collé aux lèvres qui lui tenait fermement les hanches, le serrant le plus possible contre lui. Mais c'est aussi à ce moment là qu'il arrêta de penser et se laissa emporter par le flot de passion et de tendresse qui l'assaillait.

Les mains de Sirius s'infiltrait sous son tee-shirt à présent, caressant doucement sa peau comme on effleure un tissus rare et précieux. Il honorait sa bouche de baiser tantôt doux, tantôt furieux, tantôt passionnés. Il s'arrêtait de temps en temps pour le regarder dans les yeux et frôlait avec son nez ses joues, son menton, son front, puis retournait avidement à ses lèvres.

/!\ Lemon /!\

Remus n'était pas vraiment en reste. Il déboutonnant lentement la chemise de son vis-à-vis, posait bien ses paumes sur les surfaces découvertes , pétrissait les hanches, le ventre puis les mamelons durs qui se contractaient sous les attentions. Il enleva finalement le vêtement gênant des épaules de l'autre, cajolant maintenant son dos et le haut de ses reins.

Il quitta les lèvres enchanteresses et déposa une ligne de baiser passant par le cou, les clavicules, les pectoraux qu'il honora un peu plus longuement, le ventre, le nombril dans lequel il fourra une langue mutine. Il toucha de son nez le fin duvet au dessus de la ceinture, releva la tête et regarda son amant dans les yeux. Il semblant fasciné par l'homme qui se tenait à ses pieds, il ne bougeait plus d'un muscle, les mains posés sur ses épaules.

Avec précaution, le garçon châtain le poussa sur le lit, le forçant à s'allonger, toujours dans sa contemplation béate. Il se plaça à quatre pattes au dessus de lui et initia un baiser brulant qui les laissa pantelant. Avec affection, il lui donna un baiser esquimau et lui lécha le lobe d'oreille, ce qui fit frissonner violemment le Black. Il s'assit sur ses cuisses et détacha la ceinture, puis la retira. Il déboutonna le jean et tira sur la fermeture éclaire. Se levant légèrement, il enleva enfin le pantalon, avec l'aide de Sirius qui souleva aussi les fesses pour lui faciliter la tâche.

S'apercevant qu'il était lui-même encore totalement habillé, il retira avec sensualité l'écharpe, le manteau, le tee-shirt, se caressant même les flancs pour augmenter l'érotisme. Il jeta le tas de leurs vêtements au pied du lit et caressa les jambes de l'homme sous lui. Il toucha le grain de peau lisse et se délecta des frissons qu'il provoquait. Il se décida à enlever son propre pantalon. Avec une lenteur torturante, il détacha les attaches et fit glisser le tissus, qu'il lâcha sur le tas qu'il avait précédemment formé.

Ils en étaient tous les deux au même point. Remus caressa par dessus le sous-vêtement la bosse formé par le sexe en érection de Sirius. Il effectua de légères pressions qui le firent vite gémir, et alterna avec des caresses aériennes qui le faisait supplier à mi-voix. Le préfet décida de mettre fin au supplice et retira d'un coup le boxer de son amant. Il attrapa à pleine mains la hampe dressée et imprima de rapide mouvement, contentant enfin Sirius.

Mais rapidement ce seul contact avec sa main ne lui suffit plus. Il arrêta ses va et viens et se remit à quatre pattes sur son amour, pour lui donner un baiser étourdissant. Il recula jusqu'à se trouver au dessus de la virilité dressé et suintante de désir. Il lui lança un regard suggestif et l'engloutit d'un coup, alors que Sirius poussait un glapissement hautement érotique. Il appliqua sa langue sur toute la longueur, sur toute la surface, remontant doucement vers le gland, dont il s'occupa particulièrement, alternant des succions appuyées et des coups de langue volatiles.

Le brun tremblait sous lui, murmurait des phrases vides de sens, totalement déconnecté de la réalité. Mais comme quelques supplications se faisaient entendre parmi le flot incompréhensible, Remus consentit à entamer de véritables va et viens sur le pénis, d'abord lents et sensuels, puis de plus en plus rapides et passionnés. De véritable cris de plaisirs sortait de la gorge de son amant, qui ne cherchait même pas à les contenir.

Quand Remus le sentit proche de la délivrance, il arrêta tout, tirant une plainte à son amour. Il mit ses propres doigts dans sa bouche et les suça consciencieusement. Quand il les trouva suffisamment mouillés, il en enfonça un dans son anus, et se cambra sous la sensation. Il se fouilla longuement sous le regard ahuri et stupéfié de son amant. Il en mit un second, alternant les va et vient aux mouvements de ciseau. La douleur refluait alors il en en mit un troisième et dernier pour terminer sa préparation. Il sentit ses chaires se détendre, s'étirer. Il décida qu'il était prêt.

Sirius était toujours allongé sur le lit, dressé sur les coudes, et regardait toujours avec fascination cet homme extrêmement sensuel dans son attitude et magnifiquement érotique dans ses gestes, à genoux au dessus de ses cuisses, se cambrant et poussant des petits cris aigües et langoureux qui faisait frémir son sexe turgescent. Il le vit retirer ses doigts de l'intérieur de son corps et prendre appui sur ses jambes, les bras en arrières. Il ne comprit pas tout de suite qu'il s'asseyait sur lui, sur sa virilité dressée, qu'il s'empalait de lui même sur son épée de chaire, après avoir fait rapidement apparaitre un préservatif autour d'elle.

Mais quand il réalisa et sentit, ce fut une explosion de plaisir. Sa hampe entrant doucement dans ce fourreau moite et chaud, le corps tendu de son amant qui faisait ressortir ses muscles, sa peau blanche trempée de sueur, son visage concentré, ses dents qui mordait ses lèvres pleines et rouges, ses yeux fermés forts ... Puis soudain il comprit que cette attitude reflétait la douleur d'être défloré, pénétré, écartelé.

Il se releva comme il put et prit en coupe le visage de Remus pour lui donner un baiser rassurant et amoureux. Il lui demanda d'ouvrir les yeux et de le regarder. Les yeux dorés était un peu voilé, comme les siens. Il était maintenant complètement assis sur lui, et ils se laissaient le temps de s'habituer, le temps que la douleur s'estompe. Il se regardaient et s'embrassaient. Bientôt la sensation d'inconfort disparu pour le loup-garou, ses yeux ne montraient plus que du désir.

Il utilisa ses cuisses pour remonter le long du pénis en lui, pour ensuite se laisser tomber dessus, leur provoquant une décharge de plaisir. Il recommença plus vite, leur envoyant une décharge plus forte.

A ce moment, Sirius prit les chose en main (Nda : enfin ! Oups, pardon ...). Il le retourna et l'allongea sur le lit, sur le dos. Il agrippa ses hanches, tandis que Remus agrippait ses bras posés à coté de son torse. Le brun initia de long et langoureux va et vient, lents, sensuels, accélérant petit à petit pour faire augmenter le plaisir par pallier, malgré son envie de tout donner. Il accrocha les jambes de son amant autours de lui, lui permettant d'aller plus profondément en lui. Ils poussaient tous deux des cris de plaisir, des rugissements d'extase, des hurlement de plénitude. L'homme aux yeux dorés empoignait ses draps à les déchirer tant le plaisir était violent, jouissif, rependant des vagues de chaleur brulante dans son corps tout entier.

Levant un peu les fesses, il permit à son amant d'atteindre un point qui le fit cambrer jusqu'à s'en faire mal au dos et hurler à s'en déchirer les cordes vocales. Il supplia Sirius de recommencer, ce qu'il fit, augmentant considérablement son plaisir. Il attrapa son sexe en mal d'attention depuis le début de la soirée et le pompa fermement, faisant trembler son propriétaire qui demandait presque grâce. Ils voulaient jouir, ils voulaient atteindre cet orgasme qui allaient être dévastateur, ils le sentaient, mais ils voulaient aussi prolonger ce moment de plénitude, de sérénité, où ils se sentaient complet, entier, à leur place, en sécurité.

Après un coup de rein particulièrement agile et un mouvement de poignet particulièrement habile, Remus jouit en de longs traits dans la main de Sirius, criant son prénom, atteignant cet orgasme tant attendu qui déversa dans ses veines des torrents de lave qui dévastèrent tout sur leurs passage, le laissant haletant et vidé.

Le brun sentit les chaires se resserrer sur lui et entendit le cris de jouissance de son amour mêlé à son nom, si différent des cris de plaisirs, et se rendit à l'intérieur de son amant lui-même criant « Je t'aime ! », atteignant enfin cette délivrance qui lui voilà les yeux de blanc pendant plusieurs secondes, preuve de son orgasme ravageur. Il fit attention de s'écrouler sur le coté, de peur d'écraser l'homme sous lui, qui respirait difficilement, les yeux dans le vide, tentant de retenir tout comme lui le septième ciel pour encore quelques secondes.

Quand leurs forces leur furent rendues, ils se tournèrent sur le coté pour ses regarder, l'or se mêlant au saphir. Ils s'embrassèrent et Remus vint se nicher dans les bras ouverts de l'homme qu'il aimait, ne tardant pas à s'endormir. Sirius respira l'odeur des cheveux de son homme et s'endormit en remerciant le ciel pour la journée la plus merveilleuse de sa vie.

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Un p'tit commentaire ? Ça vous demandera que quelques secondes et ça ensoleillera ma journée !

Date de publication :14 février 2010

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