Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Contribution au traité d'Altar, Quelques fautes à éviter quand on écrit un lemon

Petit article sur le Mariage Gay, par Shik-Aya-Chan

Je ne pense pas que ce soit utile de le préciser, mais c'est exactement le même principe que le mariage hétéro. Deux personnes amoureuses, ici du même sexe, décide de se lier symboliquement, légalement et économiquement.

Pour l'instant, les pays l'autorisant sont la Belgique, les Pays-Bas, l'Espagne, le Portugal, l'Islande, la Norvège, la Suède, le Canada, certains états des USA et Taïwan. Il y a néanmoins des bizarreries, qui autorisent le mariage homosexuel dans certaines conditions : seulement à la capitale dans le cas du Mexique, le PACS français qui est, à mon avis, une limitation des droits maritaux, l'Union civile anglaise, le concubinage officiel autrichien. Mais la législation avance, cette union est de plus en plus reconnue.

En ce qui concerne nos sorciers, ils sont anglais, nous sommes tous d'accord la dessus. Si on se réfère à la loi moldue, la célébration d'un mariage n'est pas vraiment possible, mais plutôt celle d'une union civile. Une union civile donne autant de droit qu'un mariage d'après Wikipédia, mais les termes sont légèrement différent. Par exemple, on ne demander la dissolution du contrat en invoquant la ''non consommation'' ou l' ''adultère''. Il n'est pas légal d'être lié et d'être marié en même temps. Voila pour le mariage gay moldu.

Maintenant, on peut imaginer que le mariage gay est légal dans le monde sorcier. Mais par soucis de vraisemblance, il faut se demander pourquoi les sorcier sont plus tolérant et pourquoi ils ont de l'avance sur ce point sur les moldu. Souvent, dans les fanfictions, on explique cela par le fait qu'il y a procréation ( voir article sur le M-Preg ). Je veux bien, c'est une bonne raison. Si les sorciers on découverts comment faire procréer deux personnes du même sexe depuis un petit bout de temps, je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas de légalisation du mariage gay. Surtout que je n'ai jamais vu d'allusion à la religion dans les livres de J.K.Rowling, donc l'anglicanisme ne peut pas s'y opposer.

Si le M-Preg n'existe pas, pourquoi alors serait-ce autorisé ? J'ai lu une autre explication dans une fanfiction ( je ne sais plus laquelle ), qui m'a beaucoup plut. Les sorciers couchent avec tout ce qui est un minimum humain ( géant, vélane, sirène, et surement beaucoup d'autres bestioles mi-humaines mi-animales magiques ), et la plupart d'entre eux ( sauf Dolores Ombrage ) acceptent plutôt bien l'enfant né de cet union. Bien sur, le pauvre gosse subit les moqueries ( cf Hagrid ), mais pas tellement plus que celui qui a un nez de travers ( coucou Severus ! ), ou une tache de naissance sur le visage. C'est juste que les enfants sont cruels et qu'ils frappent là où ça fait mal. Donc si les sorciers ne pensent pas que ce soit particulièrement mal de coucher avec des presque humains, ils ne devraient pas penser grand chose de l'homosexualité. Ça doit même paraître particulièrement intègre par rapport à d'autres pratiques sexuelles.

Et si ces deux explications ne vous conviennent pas, disons que le mariage homosexuel n'est pas légal chez les sorciers, mais que le couple gay est simplement toléré. C'est possible aussi. Dans ce cas, ils n'ont cas passer du coté moldu et célébré l'heureux événement à la moldue.

Petit rajout sur le thème du M-Preg

Dans la fic traduite par Quiproquo, Harry Potter et Les Enfants du Futur par Ahja Reyn, on aborde une nouvelle manière de faire des enfants. Vous me direz que toutes les possibilités ont été explorées, mais pas tout à fait. En fait, on retrouve cette méthode dans la SF souvent, mais elle est ici adapté aux sorciers.
Je cite, chapitre 4, un peu avant la fin :
« -Un quoi ?
-Un bébé chaudron ? coupa Hermione. Mais c'est censé être une potion très dangereuse ! Elle est si compliquée et risquée que le Ministère l'a interdite.
-De quoi tu parles, Granger ? demanda Malfoy, énervé.
-Un bébé chaudron est à peu près l'équivalent du bébé éprouvette chez les Moldus, bien que ce soit beaucoup plus compliqué. En fait, tu crées un bébé à partir d'une potion. Il faut beaucoup d'échantillons des deux parents et de nombreux ingrédients complexes qu'il faut ajouter dans un chaudron sur une période de neuf mois. La moindre erreur peut entraîner les pires malformations. Je ne suis même pas sûre que le professeur Rogue pourrait la faire tout seul, ajouta Hermione, tout de même excitée. »

Personnellement, j'aime beaucoup cette solution. En reprenant le modèle, voilà ce que ça pourrait donner :


Disclaimer : Tout est à JKR, évidement
Note : Je le fais le début sur un peu le même modèle qu'Althar, ayant été traumatisée par sa création. La différence est que ma version est beaucoup plus amoureuse.

« -Harry ?
-Humm ?
-Je veux un enfant. »
Harry se redressa brusquement dans le lit, délogeant Draco de son torse. Il le regarda avec des yeux écarquillés, et ébahi il prononça :
« -Pardon ?
-Je veux un enfant. »
Draco le regardait avec des grands yeux mouillés, ceux qu'il utilisait pour arriver à ses fins, avant d'utiliser le chantage émotionnel. Ces yeux marchaient deux fois sur trois, mais comme Draco était assez exigeant, il testait assez souvent la troisième fois.
« -Heu, Draco, dois-je te rappeler que je suis un homme, et que tu es un homme ?
-Je le sais, crétin, répondit-il, agacé. Mais je veux quand même un enfant de toi.
-Je doute que tu cautionnes le fait que je couche avec Ginny pour lui voler ensuite l'enfant.
-Tu ne toucheras personne d'autre que moi pour le reste de ta vie, ou alors je m'assurerai que tu n'auras plus aucune tuyauterie à utiliser, c'est clair ? susurra-t-il, menaçant. Il y a un moyen pour avoir un enfant ensemble.
-Je ne changerais pas de sexe.
-Je ne te le demande pas, imbécile.
-Et je refuse que tu le fasses.
-Idiot ! Je ne te parle pas de ça, laisse moi finir !
-Vas-y, parce que là, je suis un peu paumé.
-Il y a une potion ...
-Aucun de nous deux ne changera d'anatomie pendant neuf mois.
-Tu vas m'écouter à la fin, espèce de balourd ! Je ne te parle pas de ça ! »
Les lèvres de Harry restèrent closes, boudant. Draco soupira, et le poussa jusqu'à ce qu'il s'allonge sur le lit. Il se repositionna comme ils l'étaient avant le début de la conversation.
« -Je disais donc qu'il y avait une potion, qui est assez peu connue, et assez restreinte d'utilisation par le ministère. »
Il regarda Harry, qui ne pipait mot. Il leva les yeux au ciel devant un tel entêtement et continua.
« -Elle permet de développer un foetus hors du sein maternel. Elle demande beaucoup d'ingrédients rares, beaucoup de temps, de minutie et de talent. Elle est vraiment très compliquée à faire, et les étapes sont à faire avec beaucoup de précaution et de précision, mais cela reste possible. Enfin, possible si le Directeur Snape m'aide.
-Explique moi le principe, en gros. »
Draco lui colla un léger baiser sur les lèvres avant de continuer.
« -D'abord, il faut sélectionner le chaudron idéal. Pas de cuivre, de plomb, ou autres métaux toxiques. Le mieux est l'or. Ensuite, le diamètre. Il faut le bon volume, le volume d'un utérus. Sinon le bébé sera soit trop petit, soi trop grand. Et il faut aussi tabler sur la taille normale d'un bébé quand ses deux parents sont assez grand eux aussi.
-Ça se calcule tout ça, non ?
-Tout à fait. Mais là, j'explique. Ensuite, il faut rassembler tous les ingrédients non périssables. Il y en a un sacré paquet, certains sont rares et très très couteux, et d'autres sont carrément introuvables, parce que disparu. MAIS, cela reste possible, avec nos deux noms et nos fortunes.
-Hum.
-Ensuite, il faut créer le futur milieu de vie du foetus, recréer l'uterus. Très délicat, comme tu peux l'imaginer. Il faut que ce soit le juste milieu entre l'organique et le magique. Trop organique et on crée un mort né, trop magique et on crée un être de magie pur, et donc pas un humain. Il faut maintenir le milieu de culture à 37° exactement pendant toute l'opération. C'est la phase la plus difficile.
-Je vois. Et pour ... le mélange des gènes ? On fait comment ? Je ne produis pas d'ovules !
-Pour ça, on fait une deuxième préparation qui crée la première cellule oeuf. Dans l'idéal, on prend du sperme, mais d'autres tissus organiques peuvent faire l'affaire, sauf que cela rend la préparation plus longue et plus difficile à faire. On met la cellule dans le chaudron, et là, on ajoute les ingrédients périssables et volatiles. Là, pas d'à peu près. C'est ou la bonne quantité à la particule près, ou la mort du foetus. Il faut lui donner les aliments qui passent normalement par le placenta, et faire en sorte qu'il se constitue des défenses immunitaires. Il faut aussi constituer son capital magique.
-Et ça prend combien de temps avant, heu, la naissance ?
-Normalement neuf mois, pour bien finaliser, mais huit mois, huit mois et demi peuvent être suffisants si la potion est parfaite.
-Ça veut dire neuf à surveiller un chaudron non stop ?
-Ouais. Bon les deux derniers mois sont les moins difficiles, mais c'est ça.
-Et tu vas convaincre Snape de le faire avec toi ? Alors qu'il est directeur de Poudlard à temps plein ?
-Ben, je comptais sur toi pour demander à Granger-Weasley de nous donner un coup de main. Et il y aurait aussi un mec du département des mystères qui, officiellement, surveillerai l'avancé de la potion, mais qui nous donnerai un coup de main. Je le connais bien, c'est un Griffondor tout ce qu'il y a de plus loyal, et c'est un bon ami. Il le ferait pour nous.
-Je suppose que j'ai pas trop le choix ?
-Pas vraiment. Mais si tu ne veux vraiment pas d'enfants, et que tu m'expliques pourquoi, et surtout que j'accepte tes arguments, nous ne le ferons pas.
-T'as l'idée en tête, j'arriverai jamais à t'en faire changer de toutes façons. Alors va pour le bébé. J'ai neuf mois pour me faire à l'idée que je vais être père.
-Je t'aime, Harry. »
S'en suivi un long baiser langoureux. Harry n'était pas réellement opposé à la venue au monde de ce bébé, mais il s'était habitué à l'idée de ne jamais avoir de décendance. Au moment où il avait réalisé que Draco était l'homme de sa vie, il avait fait une croix sur ses enfants. Et là, on lui disait que finalement, c'était possible. Il allait devoir se réhabituer à l'idée, refaire des projets, mettre en état la maison pour accueillir un enfant en bas âge, lui faire une chambre, lui faire une garde robe, lui acheter des jouets ...
S'en suivit aussi de longues négociation avec Hermione pour Harry, et avec Severus pour Draco. Ils durent faire preuve de trésors d'ingéniosité pour rassembler tous les ingrédients, mais ils y arrivèrent. Ils obtinrent toutes les autorisations préalable par le ministère. Il y eut une alternance de deux personnes toujours présentes sur les lieux, le plus souvent Draco, qui avait arrêté de travailler prétextant un arrêt maternité - ce qui était vrai en fait – et de la langue de plomb du Ministère, collègue de Draco.
Le processus leurs donna de nombreuses suées, mais tout se passa correctement. Le 18 mars, un petit garçon tout ce qu'il y avait de plus normal, excepté l'absence de nombril, naquis. Un très beau bébé qui extasia les concepteurs, les pères, et la famille. Un petit garçon au fort potentiel magique que l'on nomma Raphaël Amadeus Malfoy Potter. Un enfant qui grandit heureux, entouré d'amour.
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Plunaria ( merci beaucoup ! )

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 15 chapitres publiés, 15 chapitres écrits (environ), 14 chapitres corrigés, plus de 40 chapitres prévus maintenant.

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jours 51 à 54

Notes : J'avais pas remarqué mais le chap précédent était le 13 et il tombait justement pour Halloween. Vous croyez pas que c'est un signe ? ^^

Je voulais faire une réaction plus violente, mais je me suis dit que Harry avait suffisamment fait son connard et que je devais calmer le jeu.

Pas plus de spoil, je vous laisse lire. Bonne lecture, et rendez vous pour le délire avec les persos ( /!\ attention, lime dedans ) !



Harry se réveilla le premier, la bouche un peu pâteuse. Il ne voulut pas tout de suite ouvrir les yeux : il se sentait bien. La pièce n'était pas froide et il distinguait de la lumière à travers ses paupières. Il se trémoussa pour déplacer sa ceinture qui lui rentrait dans le bassin. Attendez, sa ceinture ? Pourquoi portait-il une ceinture au lit ? Il essaya de se rappeler ce qu'il avait fait hier avant de se coucher.

Il se souvenait qu'il avait évité Draco toute la journée. Pas bien difficile puisque ce dernier ne le cherchait pas. Quand il en avait eu assez de trainer dans le parc, il était allé diner aux cuisines. Il était resté un petit moment à discuter avec les elfes quand ses visions s'étaient douloureusement rappelées à lui. Il avait fait une belle frayeur aux elfes, qui l'avaient vu devenir tout pâle en s'arrêtant au milieu de sa phrase. Il leur avait demandé une bouteille d'alcool et était remonté à l'appartement qu'il partageait avec Malfoy. Il avait presque fait du charme à l'oiseau pour qu'il ne laisse entrer personne, et finalement l'avait convaincu de changer le mot de passe.
Il s'était installé sur la banquette et avait progressivement descendu son litre de fée verte. Ses souvenirs étaient vagues mais il se souvenait que Malfoy était arrivé. Il lui avait raconté ses cauchemars. Bizarrement, ça ne le gênait pas plus que ça. Le blond lui avait ensuite raconté son propre traumatisme.

Putain! Ils étaient tous les deux des orphelins traumatisés qui n'arrivaient plus à faire confiance. Ils faisaient la paire! Il ne se souvenait plus de la suite de la soirée. Il se décida alors à ouvrir les yeux, et il tomba sur le visage endormi de Draco.

Ce fut un choc pour lui, si vous vous voulez tout savoir. Comment étaient-ils arrivés à s'endormir dans le même lit ? Et pourquoi se tenaient-ils la main ? Ils étaient encore habillés, signe qu'ils n'avaient pas fait de bêtise. Dans le cas contraire, il se serait volontiers jeté par la fenêtre.

Pourtant, il se sentait bien avec la main de Draco dans la sienne. Il n'avait plus mal à la tête, puisque la malédiction se terminait lorsque le soleil se levait. Mais il ne comprenait pas pourquoi il ne s'était pas réveillé pendant la nuit pour cracher ses tripes et appeler sa mère. Encore la faute de ce putain de lien! A tout les coups.

Ce que ne voulaient pas comprendre les gens, c'était qu'il ne voulait dépendre de personne. Or, c'était vers cela que le menait ce truc qu'on lui faisait subir. Un amour normal ne l'aurait pas rendu accro comme ce qui était en train de se faire avec Malfoy.

Ce n'était pas qu'il ne voulait pas tomber amoureux de Draco, non, il lui avait même trouvé des qualités durant ce mois écoulé, mais l'idée d'être obligé de le faire le révulsait. En ce moment, il pouvait dire qu'il le tolérait, même plutôt bien, et qu'il avait parfois des ''pulsations'' de tendresse qui partaient très vite. Il n'appréciait toujours pas sa compagnie, mais il ne le détestait plus.

Cela, ça le faisait vraiment chier, ça le mettait en rage quand il se mettait à y penser. Il commençait déjà à se sentir furieux. Non, mais c'était vrai quoi, jamais personne ne lui laissait faire de choix ! Ou bien on prenait les décisions pour lui – d'ailleurs Malfoy s'était permis de le faire avec l'affaire du shopping – ou c'était un choix truqué, ou les circonstances choisissaient pour lui, quand ce n'était pas carrément son propre instinct. Il n'avait jamais eu l'occasion de s'arrêter pour réfléchir à ce qu'il allait faire, en ayant toutes les cartes en mains. Ok, l'amour n'était pas quelque chose qui se faisait avec la raison, mais tout de même ! Son coeur aurait du le guider, et non pas la volonté d'une déesse grecque à la noix !

Il sentit que Draco se réveillait. Il ouvrit un oeil et le regarda. Il lâcha sa main et s'assit de façon à descendre du lit, dos à lui.

« -Ne dis rien, Potter. On aurait pas du faire ça. T'aurais pas du m'inviter dans ton lit et j'aurais pas du prendre ta main. Peut être même que j'aurais pas du parler avec toi hier. Enfin, tout ça c'est fait, on ne peut pas revenir en arrière.

-Malfoy ...

-Ne dis rien, j'ai dit. Je sens très bien que tu es furieux. Et avant qu'on ne se foute sur la gueule, je vais partir. Et comme évidement aucun d'entre nous n'a envie d'en parler, on va s'éviter pendant deux trois jours, et tout va redevenir normal. C'est comme ça qu'on fonctionne, non ? »

Il se leva, trifouilla dans son placard pour prendre quelques vêtements et sortit de la pièce direction la salle de bain. Harry se mit sur le dos et continua de réfléchir. Le Serpentard s'était mépris sur la raison de sa colère. Ce n'était pas tant le fait d'avoir dormi avec lui qui le gênait, c'était que le lien l'ait poussé à le faire. C'était toute la situation depuis début septembre qui le minait. Ce n'était pas vraiment sa faute, il était embarqué comme lui dans toute cette galère. En plus, il avait la désagréable impression que c'était lui qui faisait le plus d'effort.

Il soupira et se leva. Il devait mettre les choses au point avec lui, sinon la situation allait s'enliser. Il traversa le salon et toqua doucement sur la porte. Un grognement mécontent lui répondit. Harry se dit que si le blond ne voulait pas qu'il entre, il l'aurait clairement fait savoir. Il poussa la porte et la franchit. L'attrapeur était en train de se sécher les cheveux. Il portait juste un pantalon et n'avait pas encore revêtu sa chemise, qui était posé sur le porte serviette. Il ne le regarda pas quand il entra, mais Harry observa à la dérobée le torse de profil devant lui. Juste quelques secondes avant de revenir à son visage.

« -Qu'est-ce que tu veux Potter ?

-Hum, juste te parler.

-Bah vas-y, j'ai pas toute la matinée.

-Heu, en fait, ...

-T'accouche, oui ?

-Arrête un peu Malfoy ! J'essaye de m'excuser pour mon comportement ! C'est pas facile ! »

Draco se radoucit, et posa la serviette. Il le regarda d'un air neutre pour l'inviter à continuer.

« -Hum, voilà. J'ai pas été très, comment dire, aimable, ces derniers temps, et tu avais des raisons de péter des câbles. Et même plus que ça. Tu as été relativement patient, et je t'en remercie. Je sais pas si c'est grâce à toi, mais j'ai pas eu de cauchemars cette nuit. »
Draco parut surprit une seconde, puis pensif et se recomposa un visage neutre. Harry continua.

« -Je m'excuse pour mon comportement, tu n'avais pas à subir mes humeurs. Et puis, je voulais te dire que la colère que j'ai ressentie ce matin n'était pas dirigée contre toi, mais contre la situation. Ça fait une grosse différence, parce que tu n'y peux rien. Tu n'étais pas plus d'accord que moi à l'origine, alors je n'ai pas à tout te rejeter sur le dos. On fait la paix ? demanda-t-il en tendant la main. »

Draco regarda cette main tendue. Il lui avait lui même tendue une main secourable quelques jours plus tôt, et maintenant il lui tendit le calumet de la paix. Il n'allait pas refuser pour un affront vieux de sept ans, surtout que beaucoup d'eau, et d'autres choses, avaient coulé sous les ponts. Il attrapa la main et la serra.

« -On fait la paix. »

Il lui sourit, et enfila sa chemise. Il sortit pour que Harry puisse prendre sa douche. Il retourna dans la chambre et sélectionna les vêtements du jour. Même en vacances, il prenait le temps de le faire. Les jours précédents, il l'avait fait la veille, en les laissant dans la salle de bain, sauf le premier où il n'avait rien pu prévoir. C'était un rituel, presque. Harry ne se plaignait plus à présent, ou juste un peu, pour la forme. Mais Draco pensait que finalement cela lui rendait plus service qu'autre chose.
Pour Draco, c'était une façon de l'attacher à lui. Il croyait à présent qu'ils allaient tomber amoureux, même s'il ne souhaitait pas précipiter les choses. Mais c'était une bonne façon pour commencer à se mettre en confiance, à l'inciter à se reposer sur lui. C'était un tout petit geste, cela ne l'enchainait pas à lui, mais ça l'habituait à l'idée. Les habituaient.

Harry revint et Draco se tourna pour qu'il s'habille. Ils n'en étaient pas encore là. Ils décidèrent ensemble d'aller chercher Sirius pour faire correctement l'exercice de la dernière fois. Ils allèrent dans les quartiers de leurs professeurs, et trouvèrent Severus en grande conversation avec Remus. Ils ne virent pas Sirius.

« -Bonjour les enfants ! Ça vous dirait du thé ? Il me semble que vous n'avez pas mangé. Asseyez vous, asseyez vous. Je vais vous apporter de quoi grignoter.

-La pleine lune, précisa Severus aux adolescent qui voyaient le loup garou totalement surexcité. »

Ils s'informèrent sur Sirius. Les deux adultes haussèrent les épaules. Il était parti il y avait un peu plus d'une demie heure sans dire où il allait. Il avait confié Remus à Severus parce que dans cet état, n'importe quoi pouvait lui arriver. Il avait dit qu'il ne l'appréciait pas, mais qu'eux avaient l'air de s'apprécier, alors il ne voyait pas pourquoi il s'en serait privé.

Il haussèrent les épaules et sortirent. Harry proposa une partie de Quidditch et Draco accepta. Ils prirent le même balais, qu'ils empruntèrent à la réserve et se mirent en chasse du vif d'or. Ils étaient rarement à égalité comme à présent. Souvent, l'un avait un meilleur balais, l'autre mettait en place une stratégie pas toujours très sportive, les équipes autour d'eux les déconcentraient. Là, ils étaient seul sur le terrain. Il n'y avait pas de cognard, pas de bruit, juste l'air qui sifflait dans leur oreilles.

Les balais étaient identiques et il n'y avait pas un souffle de vent, pas de pluie ni trop de soleil. Les conditions étaient idéales. Le vif était enchanté pour rester à proximité d'eux, pour une belle course, et pour être légèrement plus rapide que leurs balais.

Ils filaient, glissaient dans l'éther comme s'ils y étaient nés. Ils volaient ensembles, concentrés, et se tournaient autour sans vraiment le vouloir. Leurs vrilles, leurs pics, leurs ralentissement, tout était en rythme. On ne pouvait pas vraiment dire s'ils avaient le même niveau, car leurs esprits étaient fondus l'un dans l'autre, sur la même longueur d'onde. Soit l'un transmettait son talent à l'autre, soit leurs dons étaient cumulés. La course avait des airs de parade amoureuse, si proches sans jamais se toucher, à toujours exécuter les même mouvements au même moment.

Sirius les observaient depuis le sol. Il n'était pas monté dans les gradins, et avait camouflé sa magie, ne voulant pas les déconcentrer. Ils avaient trouvé comment réussir l'exercice seuls, sans plus d'explication. Mais le meilleur était qu'ils n'avait pas conscience de ce qu'ils faisaient, de combien c'était exceptionnel.

L'esprit humain est extrêmement autonome, indépendant, auto-suffisant même. Il se devait d'être, dans sa nature la plus profonde, distinct de tout autre chose, matérielle ou non. Pour deux esprits à la notion de liberté exacerbée, se fondre en l'autre était vraiment difficile. Sa nature profonde se cambrait devant une telle chose.
Pourtant, le sorcier savait que c'était possible. D'autres créatures réussissaient parfaitement, bâtissant leurs sociétés sur cette notion. Les centaures, bien qu'émancipés, avaient acquis ce talent depuis des siècles. Les dragons, créatures millénaires, avaient initié cette recherche.

Le faire était tout simplement impossible pour des humains. C'était comme essayer de fondre ses deux mains, seulement en les poussant l'une contre l'autre. Il fallait d'abord trouver une ouverture puis initier le mouvement. Pour cela, généralement, il suffisait d'être liés. Mais ça ne suffisait pas dans ce cas. Les deux jeunes gens étaient trop différents et bien trop opposés pour y arriver juste en le voulant. Instinctivement, ils avaient trouvé le sujet où ils étaient d'accord sur tous les points, où ils étaient totalement égaux. Le fait qu'ils se soient préparés mentalement à l'exercice en le cherchant y était surement pour quelque chose.

Sirius les laissa, mais déposa un mot dans les vestiaires leur demandant d'aller le voir quand ils auraient fini. Il alla garer sa moto volante dans la cabane qu'il avait construite dans la matinée avec Hagrid. Ils comptaient l'améliorer, rajouter des sorts et des accessoires, sortir souvent. Il fallait donc un local adapté. Remus ne voulait rien avoir à faire avec l'engin, et il ne se voyait pas demander à Severus s'il aimait la mécanique. Hagrid serait un camarade idéal pour ses activités.

Oo0ooOoo0oO


Ils descendirent, complètement essoufflés. Ils n'avaient pas réussis à attraper le vif, mais c'était voulu. Le but était de montrer et de comparer sa dextérité. Ils s'allongèrent sur la pelouse du stade, pour reprendre leurs souffles. Ils étaient positionné de telle sorte que leurs tête se touchaient presque. Leurs bras étaient étendus par terre, en croix, pour laisser l'air circuler dans les vêtements.
Harry ne comprenait pas bien ce qu'il s'était passé. Il sentait que petit à petit il se remettait, mais il se demandait de quoi il devait se remettre. Quelle était cette sensation étrange qu'il avait ressentit pendant tout le vol ? Il n'entendait plus les pensées de Malfoy, mais en même temps il ne pensait plus non plus. Il se sentait bizarre, mais bien. Le lien lui laissait un drôle de sentiment, qu'il n'arrivait pas à définir. Il sentait que le blond réfléchissait et se questionnait aussi, et il se doutait que ses réflexions, ses conclusions et ses sentiments étaient les mêmes.

Il se leva, suivi par le Serpentard, et alla se changer aux vestiaires. Ils trouvèrent le mot de Sirius et allèrent rapidement à la salle. Elle était déjà prête pour un cours. Harry aimait l'ambiance presque sacré de l'atmosphère que mettait en place Sirius à chaque fois. Il se sentait entrer dans les mystères et les secrets de la magie. Cette fois ci, les volets étaient fermés, et il n'y avait aucun aménagement, si ce n'est les chandelles de toutes les couleurs qui volaient dans la pièce, à différentes altitudes.

« -Ah, vous voilà les garçons. Vous devez vous demander pourquoi je vous ai demandé de venir aussi vite.

-En effet, répondit Draco.

-Je vous ai vu voler tout à l'heure : très impressionnant. Très intéressant aussi. J'ai le plaisir de vous annoncer que vous avez réussi l'exercice ! Félicitation, je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi rapide.

-Quoi ? Tu dis que ce qui s'est passé tout à l'heure était une sorte de ... communion de nos esprits ?

-Exactement ! Vous l'avez déjà fait une fois, et nous savons maintenant sur quel sujet vous êtes en phase, ça devrait être plus facile à provoquer. Allez vous placer au centre de la pièce. »

Ils marchèrent jusqu'à l'endroit et se tournèrent vers Sirius.

« -Mais non ! Le vrai centre ! »
Ils se regardèrent, se prirent la main et se placèrent à mi chemin entre le sol et le plafond.

« -Ah, ces jeunes. Il faut tout leur dire ! Mettez vous comme la dernière fois. En tailleur dans le vide, face à face, en vous tenant les mains. Essayez de vous souvenir des sensations du Quidditch, ce que ça vous fait de voler, l'adrénaline dans vos veines, le vide, la vitesse, la course, le but ... retournez sur le stade en pensée. »

Ils se fixaient dans le fond des yeux, cherchant à retrouver tout ce qui faisait d'eux des attrapeurs. En arrière plan ils sentaient une distorsion dans le lien, comme s'il devenait plus épais. À un moment, leurs esprits se touchèrent, alors qu'ils pensaient en même temps au vif, cette petite balle dorée, sa rapidité, le bonheur de l'avoir sous les doigts après une lutte acharnée. La fusion se fit doucement, naturellement, comme s'ils entraient dans l'eau, et non pas dans la personnalité, dans ce qui faisait de l'autre un être unique.

Sirius les observaient avec fascination. Leurs yeux brillaient légèrement d'une lueur surnaturelle, magique, dans l'ombre de la pièce. Ils se tournèrent en même temps vers l'adulte, attendant les instructions.

« -Faites léviter les meubles qui sont contre les murs. »
Ils s'exécutèrent. Les meubles décolèrent du sol, et tournèrent autour d'eux dans une lente révolution. Leur trajectoire était assurée, et non pas chevrotante comme dans les précédentes tentatives.

« -Faites danser les chandelles. »

Ils se poussèrent contre un mur. Tout d'abord, ils changèrent leur formes. Au lieu de les laisser longues, ils en firent une petite boule avec une flammèche, toutes en même temps. Il y avait pas mal de couleur : blanc, noir, rouge, bleu, jaune, vert, violet, orange, gris, rose, marron, argent, or, bronze. Ils les firent bouger comme s'ils jonglaient avec à distance, leurs faisant faire une ronde, des écarts, des sauts, des duos, des trios, des valses, du rock, du flamenco, du tango ... Le résultat était ensorcelant.

Sirius leur ordonna de se poser, et posa ses mains sur leurs épaules. La lueur dans leurs yeux s'estompa et ils retrouvèrent leur individualité. Il leur conseilla de faire un exercice chaque soir pour réussir plus vite l'exercice, cela pouvait toujours servir. Ils seraient maintenant apte à suivre les cours, et à exécuter les sorts.

Ils sortirent et virent que Severus et Remus avait suivis eux aussi le cours. Ils étaient émerveillés par les progrès de leur élèves, et époustouflé par la prouesse.

Ils se séparèrent et passèrent la journée chacun de leur coté. Ils restaient en contact étroit grâce au lien, n'ayant pas le coeur de s'éloigner. Ils étaient serein et bien dans leurs peaux, ce qui n'était pas arrivé à Harry depuis longtemps. Draco alla dans leur chambre et entreprit de peindre à l'huile le croquis qu'il avait fait de Harry au début des vacances. Harry, quant à lui, se trouva un joli coin près du lac et joua de la flute pendant toute l'après midi, oubliant le déjeuner. Son poisson vint le rejoindre, ainsi que la harde de sombrals. Crocdur vint s'allonger contre lui, son oeil humide le fixant. Harry avait vraiment la cote avec les bestioles.

Il ne s'arrêta que lorsque la nuit tomba. Il se leva, chatouilla le poisson, grattouilla le cerbère, caressa les équidés entre les deux oreilles et partit manger dans la grande salle. Draco lui fit un sourire et il vint s'assoir à coté de lui. Ils n'avaient pas à se raconter leurs après midi, ayant été dans la tête de l'autre tout le temps.

Cette expérience les avait rapprochés, créant une intimité entre eux qu'il n'y avait pas auparavant. Mais aucun d'eux ne savaient s'ils avaient envie que ça dure. C'était un peu trop rapide comme progression. Déjà la nuit qu'ils avaient passé ensemble, cette symbiose, cette complicité. Ils avaient peur de bruler des étapes.

Les autres leur aurait dit mais quelle importance ? Vous vous aimerez à jamais ! Si c'était vrai, il n'en restait pas moins que cet amour pouvait être bancal. Et un amour bancal éternel risquait de les faire souffrir éternellement. Ils ne voulaient pas se blesser sans arrêt, se déchirer sans cesse pour toujours finir par se réunir, ils ne voulaient pas de douleur dans leur deux regards, ils ne voulaient pas d'amour teinté de haine. C'était le risque à tout vouloir faire trop rapidement.

Ils ne savaient pas qu'ils pensaient la même chose mais ils avaient tous le deux en tête ce conte sorcier, peu connu mais néanmoins classique, raconté de toutes les manières possibles sans changer le fond dans les recueils sorciers. L'histoire de Mateldé et Naro. Ils s'étaient retrouver liés très tôt, à douze ans. Ils avaient scellé leur lien presque dans la précipitation et avait passé leur vie à essayer de blesser l'autre, comme pour le punir d'être son âme soeur. Cette affection teinté de mépris, cette douleur continuelle, aucun des deux garçons ne voulaient ça. La colère d'avoir grandi trop vite, de n'avoir rien connu d'autre, d'être enchainé pour cette vie et les suivantes, c'était le fardeau de ces deux personnages. Et c'était pour cela aussi qu'ils voulaient aller le plus lentement possible. Leur haine enfantine jouait, mais pas seulement.

C'est pour quoi ils s'évitèrent pendant les deux jours suivants. Ils se croisaient le matin, le soir et à certains repas, mais faisaient attention à ne jamais rester au même endroit. En même temps, le château était grand, il y avait quantité de choses à faire, et les vacances n'étaient pas finies. De toute façon, ils seraient obligés de se côtoyer tout le temps à la rentrée. Ils pouvaient bien prendre de la distance.

Ils s'étaient informés de l'état de Remus le lendemain de la pleine lune, et avait été rassurés de constater qu'il allait bien. Sirius était à son chevet, et Severus lui rendait visite plusieurs fois dans la journée, en plus de préparer les potions qui l'aideraient à se remettre plus rapidement.

Oo0ooOoo0oO


Le jeudi 4 novembre ( NdA : jour 54 ), ils se trouvaient exceptionnellement tous les deux dans la grande salle pour le petit déjeuner. En vacances il n'y avait qu'une table ronde pour tous les professeurs et les élèves, ça évitait du travail supplémentaire aux elfes de maisons. Harry et Draco étaient séparés d'une place vide et lisaient chacun leur journal. Ils se demandaient distraitement des plats en lisant les nouvelles. Harry tenait la dernière édition de Quidditch mag, qui indiquait les jours des rencontres professionnelles et amateurs dans toute l'Europe – dont celle où il était invité par Ron et son frère et qui était prévue pour dans deux jours – et les ragots et déclaration des joueurs célèbres et de leurs équipes. Draco avait délaissé la gazette et lisait un journal économique qui traitait de la situation financière sorcière au sortir de la guerre et les points important de la bourse moldue. Les Malfoy avaient toujours un oeil sur leurs investissements.

Soudain, il y eut un coup de tonnerre retentissant. Tout le monde leva la tête et vit le ciel bleu du plafond enchanté. Pas un seul nuage menaçant. D'où venait ce grondement ? Soudain, un homme apparu au dessus de la table ronde. Il était grand, environ deux mètres de haut, légèrement basané. Ses cheveux étaient auburn et il avait de grands yeux noisettes. Il portait une tunique romaine courte, qui lui arrivait juste au dessus des cuisses – il était d'ailleurs étonnant qu'on ne puisse rien voir dessous – un casque en cuivre avec des petites ailes, et des sandales en cuir pourvue elles aussi d'ailes.

« -Où puis-je trouver Harry Potter et Draco Malfoy s'il vous plait ? demanda-t-il de sa belle voix de soprano. »

Severus montra du doigt les deux élèves et l'apparition se tourna vers eux. Il leur fit un grand sourire et sortit de sa sacoche - que personne n'avait remarqué avant - un rouleau de parchemin.

« -Je suis Hermès, le dieu messager. Avant que vous ne demandiez, je n'ai besoin de personne pour apparaître. Ce serait gênant sinon pour s'adresser aux mortels vous ne croyez pas ? »

Les deux garçons acquiescèrent. Le dieu continua :

« -Je viens de la part de Venus, et de Hadès.

-Pourquoi Hadès ? coupa Draco.

-Si vous m'aviez laisser finir vous le sauriez déjà, jeune impudent.

-C'est toujours la même chose Malfoy. Il va falloir que tu apprennes la patience, dit Harry avec un sourire narquois.

-Oh, tais-toi.

-Je vois qu'elle n'avait pas tord. Je disais donc Hadès, jeune Malfoy, car il a été décidé que vous deviez finir cette épreuve.

-Ça veut dire que vous allez nous redonner nos pouvoirs individuels ? s'écria Draco.

-Tu recommences, glissa Harry.

-Laissez moi finir ou je vous fais taire. Donc, il est temps de finir l'épreuve. Pour cela, vous allez devoir mettre en pratique ce que vous avez appris pendant cette période, en situation de crise, et même en situation dangereuse. C'est là qu'intervient Hadès. »

Draco s'empêcha de prendre la parole. Il valait mieux ne pas savoir comment le dieu comptait le faire taire.

« -Aujourd'hui, à midi pile, apparaitra dans le parc du château un démon venu des enfers.

-Quoi ? s'insurgèrent les deux adolescents.

-Votre rôle sera, fit le dieu comme s'il n'avait rien entendu, de le vaincre et de le renvoyer d'où il vient.

-Mais nous n'avons pas le niveau pour exorciser un démon ! Surtout que ça va surement pas être un poulet démoniaque votre bestiole ! s'exclama Draco.

-Non effectivement, sourit Hermès. Même en étudiant comme des forcenés pendant quatre heures, vous ne pourriez pas. C'est pour cela que le démon viendra avec un parchemin qui rompra son invocation. Vous n'aurez qu'à le prendre une fois vaincu et le bruler. C'est simple non ?

-Et il sera caché où ce parchemin ? demanda Harry avec un petit air innocent.

-Bien essayé, jeune Potter. Mais vous devrez le découvrir vous même. Je rappelle que le but n'est pas de vous tuer. Ça ne serait pas amusant du tout pour les dieux qui vous regardent de vous faire mourir maintenant, ça gâcherait le jeu.

-Nos vies ne sont PAS un jeu, grogna Harry.

-Bien sur que si, jeune Potter. Les dieux y jouent depuis des siècles. Bref. Ce démon est donc à votre porté. Vous avez un niveau suffisant pour le terrasser. Néanmoins, ce ne sera pas facile. Vous aurez un peu de mal, sinon le test de fin d'épreuve ne serait pas réussi.

-Et si on y arrive vraiment pas ? s'inquiéta Draco.

-Nous le rappellerons quand le soleil disparaitra derrière l'horizon.

-Vers 17 heures, quoi. Ça fait cinq heure de combat, et si on y arrive pas dans ce laps de temps, un de nous, ou même les deux peuvent y rester, grommela Draco.

-Faites en sorte que ça n'arrive pas. Que la force soit avec vous. Adieu. »

Un autre coup de tonnerre retentit, et il disparut comme il était apparu. Harry regarda Draco et prononça, abasourdi :

« -Que la force soit avec vous ? »

Oo0ooOoo0oO


À midi moins cinq, les deux sorciers étaient dans le jardin de Poudlard, plutôt nerveux. Ils étaient en face d'une stèle plate gravé du symbole de l'infini qui n'était pas là la veille d'après Hagrid. Ils en avaient déduit que le démon apparaitrait à cet endroit. Le reste des occupants du château les observaient du haut des remparts, des fenêtres, des tours de Poudlard.
L'heure sonnerait bientôt. Harry et Draco préfèrent entrer en symbiose tout de suite de peur de ne pouvoir se concentrer suffisamment quand le démon apparaitrait. Cela leur prit une bonne minute, une grande minute de stress. Leurs yeux brillèrent, et ils se tournèrent vers la stèle. Ils étaient à cinq bons mètres, au cas où.

Une horloge sortie d'on-ne-sait-où sonna les douze coups de midi. Un troisième coup de tonnerre retentit, et une fumée noire et dense sortit de sous la pierre. Cela leur rappela vaguement quelque chose, mais leurs esprits liés se re-concentrèrent sur la forme en train d'apparaitre. Elle prit de l'ampleur et de la hauteur. Finalement, un corps grossier de trois mètres de haut et de deux de large se sculpta devant eux. Une tête grande comme une boule bowling se forma, des épaules larges et carrées suivirent, ainsi que deux puissants bras, un torse énorme et recouvert de fourrure noire au bout des poils marron-rouge et des cuisses aussi grosses que des tronc d'arbre de la foret interdite. Il avait de grandes dents, que des canines pointues, et un air cruel. Il était dépourvu de griffes, mais son allure colossale ne le rendait pas moins menaçant. (NdA : pour ceux qui connaissent, il ressemble au dieu Troll Swoög dans Lanfeust, mais version trois mètre de haut, donc plus petit. Si vous connaissez pas, lisez ! C'est une très bonne série de BD aux éditions soleil )

Ils n'eurent la temps d'avoir peur. Dès qu'il fut fini, la créature attaqua. Les deux garçons se lâchèrent la main et bondirent chacun de leur coté. Le démon essaya de croquer la jambe de Harry au passage mais il fut plus rapide. Ils le contournèrent et se mirent derrière lui. Ils se reprirent la mains et tentèrent de lui envoyer une boule de feu. Ils l'armèrent jusqu'à ce qu'elle fasse un bon mètre de diamètre et l'envoyèrent sur le troll démoniaque qui chargeait de nouveau. Il se la prit dans le museau mais cela ne sembla pas lui faire beaucoup de dommages. Il fronça le nez et secoua la tête, comme pour faire partir une gène passagère. Il donna un coup de patte qu'ils esquivèrent en lévitant.

Ils tendirent le bras vers la foret interdite et un arbre s'arracha du sol. D'un mouvement de poignet joint, ils le coupèrent en lamelles pointues qu'ils balancèrent à toute vitesse sur leur adversaire. La créature hurla de douleur, les pieux plantés dans sa peau dure, et essaya encore une fois de leurs donner un coup de patte. Leur altitude leurs permirent de facilement l'éviter.

Le feu ne marchait pas, les attaques physiques et directes non plus. Il fallait trouver autre chose. Leurs deux cerveau en symbiose cherchèrent une solution pendant qu'ils occupaient la bête. Une idée germa dans leurs esprits, et ils établirent directement un plan. Ils s'éloignèrent du démon et creusèrent un trou dans le sol, profond de deux mètres et demi. Ils attirèrent le troll et le poussèrent dedans avec une bourrasque qu'ils invoquèrent. Ils le rebouchèrent en ne laissant que la tête sortir. La créature poussa un cri de rage en se trémoussant. La terre trembla et il s'extirpa de sa prison. Cette solution on plus ne marchait pas.

Le démon devait avoir pour affinité la terre. C'était pourquoi la terre et le feu ne marchait pas bien sur lui. Leur maitrise du vent n'était pas assez grande, et ils n'avait pas assez d'imagination dans l'immédiat pour s'en servir. Il restait donc le dernier élément. Ils se dirigèrent vers le lac et appelèrent à eux une grande quantité d'eau qu'ils lâchèrent sur l'ennemi. La bête hurla de douleur, et il leur sembla que le liquide agissait comme un acide sur lui. Il doublèrent le traitement, et le démon s'écroula avec un bruit sourd.

Ils se penchèrent sur lui et cherchèrent le parchemin prudemment. Ils le trouvèrent caché dans son collier, lui même caché sous les poils. Ils lurent l'incantation et le démon disparut.

Ils eurent juste le temps de se poser avant de s'évanouir. Le combat n'avait duré qu'une heure.


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Aya : Hé bé, elle devient conséquente cette fic !

Harry : Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

Aya : Je suis en train de regarder mes stats, comme avant chaque publication, et je dois dire que ça m'impressionne.

Draco : Ba vas-y, crache ta pastille.

Aya : Au moment où j'écris ces mots, j'ai 236 review, dont 14 rien que pour le dernier. La fic est dans 30 favoris, et 85 alertes. Bon, ça veut dire que tous le monde ne laisse pas de reviews *en apparte* feignasses ... *se tourne vers les perso* mais je suis quand même étonnée de la popularité. Je suis fière de moi, ce que j'écris n'est pas perçu comme de la daube ! *relève la tête, gonfle la poitrine*

Draco : Ouais, bon, t'envoie pas trop de fleurs non plus.

Aya : J'essaye effectivement de ne pas prendre la grosse tête. Mais ça fait quand même très plaisir. Concernant ce chapitre, je savais pas trop si je voulais laisser le début comme il est maintenant, ou changer pour faire piquer une crise de nerf à l'un des deux. Mais je me suis dis que Harry faisait suffisamment sa diva pour le moment, et que Draco s'était aussi beaucoup énervé. J'ai gardé le soft. J'ai eu un peu de mal à décrire les sensations de la fusion des esprits, et comment les deux attrapeurs volent ensemble. J'espère que ça donne l'effet que je voulais produire. J'aime vien le cours, où ils font voler les chandelles. J'ai pas développé, parce que je me disais que ce serait laborieux pour moi, et chiant et pas très visuel pour vous. Alors je vous laisse imaginer ce que ça donne. La légende n'existe pas évidemment, mais j'aimais bien l'idée d'inventer du patrimoine sorcier.

Harry : Et le plus important :

Aya : J'ai remis les dieux dans la course ! C'est quand même le titre, il fallait pas que je les oublie. Donc il y a Hermès, le dieu messager. Là, il est au service de ceux qui veulent bien l'employer. Normalement, c'est par ordre de Zeus, mais comme les dieux n'ont plus trop la côte ces derniers temps, il veut bien rendre service. Il va y avoir Hadès au prochain chapitre, et peut être même Aphrodite, on va voir ce que je case dans le chapitre 15. J'ai prévu quelques autres apparitions divines, mais si vous avez d'autres religions, mythologies, dieux particuliers que vous voulez voir apparaitre, je suis relativement ouverte aux propositions.

Draco : Pas forcement bon pour nous tout ça.

Aya : Et non. Mais t'inquiète, t'auras aussi des bons moments. Comme je le disais au chapitre précédent, j'ai collaboré avec Althar. Et en a résulté une petite fic que j'ai publié, une alternative au M-Preg. Allez voir si ça vous dit. Sinon, j'arrive pas à être à jour pour tous mes OS, il va falloir que je me bouge. D'ailleurs là dessus j'ai préparé un autre planning, parce que j'avais trop d'OS à publier. Je mettrais tout à jour en septembre.

Harry : Allez, passons au vif du sujet. Tu as quasiment promis un lime cette fois ci.

Aya : C'est vrai. Et cette fois, j'ai choisi Cedric Diggory. Juste un petit truc avant de commencer : n'imaginez pas Robert Pattison. Je ne supporte pas ce mec, je ne le trouve pas beau. Cedric est un blond ( pas précisé par JKR mais je vous le dis ), les yeux gris ( ça par contre elle le dit ), mais pas comme Draco, ils sont plus tendres. On nous dit que son visage est séduisant, moi je le vois doux et fin, avec un sourire gracieux. Il est plutôt grand, vers le mètre quatre-vingt, et musclé par le Quidditch ( tous les attrapeurs/attrapeuses sont bien foutu(e)s, tenez vous le pour dit ). Voila. Donc eliminez l'image de Pattison quand on parle de Cédric, ce mec ne mérite pas sa célébrité.

Draco : Tu l'aimes pas on dirait.

Aya *sarcastique* : T'as trouvé ça tout seul ? *se détourne et crie* Cédric ?

Cédric : Oui ?

Aya : C'est ton tour mon grand.

Harry : Attend. Pourquoi t'es aussi pointilleuse avec ce perso ? Il apparait même pas, il est mort !

Aya : Ah. Bonne question. Il fait parti de ton sombre passé, mais je n'en dis pas plus. *se tourne vers Cédric* T'es prêt ?

Cédric : Autant que je le puisse.

Aya : Parfait. Alors, nous sommes ... dans ton dortoir, à la tour Poufsouffle. Il n'y a que toi. On est en fin d'après midi, début de soirée. Les cours sont finis, et tes camarades sont partis s'amuser dans le parc. Tu as prétexté que tu avais quelque chose à aller chercher dans le dortoir avant de venir, et ils t'ont laissé partir. Tu poses ton sac de cours et tu enlèves ta robe. La journée à été longue, tu es un peu tendu et fatigué. Tu t'étires un peu, tu te penche en arrière, collant ton pull à ton torse, mettant en valeur tes muscles. Tu enlèves le pull, et le poses sur la chambranle de ton lit à baldaquin. Tu ouvres ta chemise mais tu la laisses sur ton torse. Pas besoin de te déshabiller entièrement. Tu retires tes chaussures et tes chaussettes, que tu poses à coté de ton lit. Tu attrapes ta baguette dans ta poche et envoies un sort pour verrouiller la porte, au cas où. Tu défais le bouton de ton pantalon d'uniforme et dégrafes la fermeture éclair. Tu te mets sur ton lit et avances jusqu'au milieu, à genoux. Tu descends ton pantalon jusqu'à mi-cuisse. Un début d'érection pointe à travers ton boxer. Tu passes une main taquine par dessus le tissus, et ton membre frémit. Tu te lèches la lèvre inférieure et passe tes doigts une nouvelle fois, mais en augmentant la pression. La bosse grossit et durcit. Tu retiens un gémissement et finis par faire glisser le vêtement. Tu commences par juste la survoler. Elle se gonfle de sang et le gland fonce. Tu étales le pré-sperme sur toute la longueur et faits un premier va et viens. Cette fois, tu gémis sans te retenir. Qu'il est bon de relâcher la pression en fin de journée. Tu n'y tiens plus et entames de vrais aller-retours, de plus en plus vite. Tu te mords les lèvres et imagines un visage dans ta tête, un corps. Tu gémis le prénom de la personne et augmente encore la vitesse. Tu exploses en criant ce même nom. Ne reste plus qu'à nettoyer, heureusement que tu t'es à moitié déshabillé.

Draco *bave* : Hu ? C'est qui ?

Aya *prend la photo et la range avec toutes les précédentes* : Tu sauras pas ( tout de suite ). Bon, alors, ça mérite bien une petite review, non ? Je vous donne satisfaction, non ? Pensez à l'auteure qui attend fébrillement sa dose.
Date de publication : 24 juillet 2010 ( prochain : 5/08/10 )
-Hé, Kiba, comment tu vois ta mort ?

-C'est vachement morbide comme question Naruto.

-Je sais. Mais à chaque mission on se prépare à mourir, on perd régulièrement des collègues, et parfois des amis. On s'est tous familiarisés avec la mort. Répond.

-Je me vois dans une dizaine, peut être une quinzaine d'année, vers mes quarante ans donc, en surveillance pour un homme important menacé de mort. Je vois un combat avec un ninja plus jeune que moi, qui finira par me terrasser. Et toi Naruto ?

-C'est moi qui pose les questions Kiba, dit-il en souriant. Tu vois quoi, Shikamaru ?

-Je pense que je serais empoisonné.

-Pourquoi ?

-Je suis un stratège. Je ne participe pas directement aux combats, et je ne fais pas de surveillance. Je sors rarement du village.

Pourtant, je suis gênant. Le poison, voilà ma fin.

-Hum, intéressant. Et toi Sasuke ?

-T'as de ces questions, Dobe. Je me vois sur un grand champs de bataille. Des dizaines de ninjas, alliés et ennemis se battant. Je vois du sang et des morts. Je vois un katana planté dans le dos, ressortant sur mon torse. Je vois un dernier chidori, annihilant mon assassin.

-C'est tout toi ça. Une mort de samouraï. Moi, je me vois mourir à l'hôpital. Je vois Moegi penchée sur moi, me tenant la main dans mon dernier soupir. Une vie à toujours dépasser mes capacités physiques ayant détruits mon corps au fur et à mesure. Le statut de Hokage permet ce genre de mort.

-Pas très encourageant tout ça, commenta Kiba.

-Ça nous incite juste à profiter de la vie du mieux qu'on peux je dirais, sourit Naruto. Sasu, tu veux profiter de la vie avec moi ?

-Avec plaisir, rigola le brun.
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Lignala ( merci beaucoup ! )

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 16 chapitres publiés, 16 chapitres écrits (environ), 15 chapitres corrigés, plus de 40 chapitres prévus maintenant.

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement. ( NdB : et ça c'est bien parce que Sirius n'a PAS le droit d'être mort! Sinon comment on fait pour fantasmer ^^ )

Jours 56 ( 6 novembre ) à

Notes : J'ai créé l'emploi du temps des 7èmes année de Griffy/Serpy, en me basant sur les précédents chapitre. Mon monde prend de la consistance !

Désolée pour cet immonde retard. Je promet un chapitre encore pour le mois d'aout, mais c'est tout ce que je peux faire.

Big dédicace de la mort qui tue qui pue ( référence à Kid Paddle, si vous connaissez ) : Un énorme MERCI à Lignala, qui a gentiment répondu ma demande, et qui a fait du très bon travail, et qui m'a bien fait rire avec ses notes intempestives.

Je remercie aussi tous les autres, qui se sont proposé aussi. C'était très gentil, et j'ai eu la douleur de devoir faire un tri. Mais bon, le chapitre est là maintenant, c'est le principal !

Dialogue avec les persos : /!\ Attention, lime !

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Quand Harry ouvrit les yeux, tout était flou et clair. Il ne voyait que de la lumière et du blanc, mais il ne distinguait pas les contours. Il respira un grand coup et reconnu l'odeur des potions de tonus. Il se détendit. Il était en sécurité à l'infirmerie, sous la protection de Pomfresh. Au cours des années, il avait passé tellement de temps dans cette pièce qu'elle était devenue aussi familière que son dortoir à Griffondor ( NdB : Il a un abonnement? Au bout de 15 jours d'affilé tu as le droit à un massage gratuit de la part de Sirius nu? Même si je pense que ça n'intéresse pas Harry. ^^ NdA : Je ne crois pas non plus, et de toutes façons, je crois que Remus mordrais celui qui essayerait. ^^ ). Pour lui, les potions ne sentaient pas mauvais, elles étaient rassurantes. Les tons pastels et les immenses fenêtres ne lui tapaient pas sur le système, ils lui conféraient un sentiment de protection. Combien de fois l'infirmière lui avait sauvé la vie ? Bon, peut être pas tant que ça, mais sa dextérité lui avait évité beaucoup de mois d'hôpital et de douleurs inutiles.

Il referma les yeux et se tourna sur le coté. Il pouvait bien dormir encore un peu, on viendrait le chercher quand il serait temps. Une pensée fusa : « les chercher ». Il se redressa d'un coup, faisant craquer ses articulations et se tourna. Il vit Malfoy qui le regardait. La pensée devait venir de lui. Il l'observait depuis un moment sûrement. Il devait prêter attention à ses pensées.

Il s'assit confortablement et chercha le lien. Il fut remarquablement facile à trouver. Il essaya de l'analyser : si ça se trouvait, ils étaient toujours connectés. Il ne savait ce que ce lien faisait sur le long terme, et encore moins ce qui se passait quand ils restaient trop longtemps de suite branchés. Mais leurs esprits étaient déconnectés, le lien semblait juste plus épais, et laissait voir à l'autre plus de choses qu'à l'accoutumé.

Draco le disséqua du regard. Il avait remarqué que leur lien mental avait changé, s'était renforcé. Il avait sentit immédiatement quand il s'était réveillé. Mais cela ne changeait pas vraiment de d'habitude, ils savaient toujours dans quel état de conscience était l'autre. Il aurait même pu dire dans quelle phase de sommeil était le brun. Non, ce qui avait changé c'était qu'au lieu de simples émotions ou sentiments, il avait perçu des images, et des sons. Rien de très précis, ce n'était même pas vraiment des souvenirs, juste des flash, accompagné des émotions qui allaient avec.

D'abord un peu de panique, il n'avait pas vraiment su où il était. Le blanc et la lumière lui avait rappelé quelques moments de la guerre particulièrement intense, où les combats faisaient tellement rage que tout était d'une abominable clarté tellement les sorts se déchaînaient. Harry avait plutôt tendance à avoir peur de la lumière que de l'obscurité. Draco avait déjà remarqué cette particularité. Il préférait les endroits sombres et ténébreux, avec des ombres ( NdB : un fan des cimetières? Han Harry c'est mal de vouloir faire des choses à Draco da... Quoi? Ah pas ce genre d'endroit sombre? Ah ok ^^ ). Le soir d'Halloween, la chambre était plongée dans la pénombre et seule la lumière de la lune – presque pleine il s'en rappelait – leur donnait une pâle clarté. Il arrivait mieux à dormir aussi dans le noir complet, et le blond avait perçu un jour que le Griffondor préférait l'hiver, avec sa couverture nuageuse épaisse et ses longues nuits( NdB : Et Draco pour lui tenir chaud... Ok je sors NdA : ^^ ).

Puis un flash avait résonné dans leurs têtes et il y eut des images de l'infirmerie sous différentes lumières, avec d'autres dispositions. Des souvenirs, avec un sentiment rassurant. Il avait perçu ensuite l'envie de se rendormir. Un dernier petit flash avait montré une silhouette qui lui tendait la main, et une main qui lui appartenait – ce n'était pas très clair pour Draco : il vivait le souvenir, et dans la vision c'était son corps et sa main – se tendait pour attraper l'autre.

Ils pouvaient dormir jusqu'à ce qu'on vienne les chercher. Cette pensée avait résonné en lui et Harry l'avait perçu. Il s'était relevé soudainement et avait sondé le lien. Il avait lui aussi remarqué le changement.

Cela allait compliquer les choses, pensèrent-ils en même temps. Petit à petit, sans se consulter, ils élevèrent des barrières devant le lien. Ils ne se coupèrent pas de l'autre, mais laissèrent assez de flux pour que cela redevienne comme avant l'épreuve. Peut être l'abaisseraient-ils un peu par la suite, mais pour l'instant il leur fallait s'adapter.

Ils se rallongèrent et dormirent quelques heures. Pomfresh les réveilla, leur donna une potion et les envoya dîner. Ils avaient dormi trente-six heures et étaient affamés. On était maintenant samedi soir, et les vacances se terminaient. Le lendemain les élèves rentreraient.

Ils s'installèrent et commencèrent à se servir. Soudain, un gigantesque coup de tonnerre retentit. On aurait dit un coup de canon très puissant, l'explosion d'une bombe. Ils levèrent les yeux au plafond. Le ciel s'était soudainement couvert et il pleuvait des cordes. On pouvait même entendre le bruit sourd que provoquait des grêlons. Un éclair zébra le plafond magique et toutes les chandelles s'éteignirent.

Quand elle se ralluma, un homme très imposant flottait au dessus de la table. Il faisait quelques trois mètres de haut et avait de long cheveux charbons sans aucun éclat qui lui tombait dans le dos. Il était habillé tout de noir, mais c'était le noir le plus sombre que personne ait jamais vu, une couleur qui n'existait pas sur terre. Ses vêtement étaient comme une gigantesque toge qui faisait beaucoup de plis et qui le recouvrait entièrement. Son air austère et sérieux le rendait encore plus impressionnant. Son visage était figé, complètement neutre. En voilà un qui pouvait donner des cours à Snape.( NdB : Un autre beau mâle ? ^^ )

Il toisa Harry et Draco, qui avalèrent difficilement leurs salive.

« -Êtes vous Harry Potter et Draco Malfoy ?

-C'est exact, répondit Draco en essayant de reprendre contenance »

Il n'essayerait jamais de couper la parole à ce dieu là. Il faisait beaucoup trop peur. ( NdB : Bichette, ça combat un mage noir un démon et ça a peur d'un pitit dieudounichou de rien du tout? ^^ NdA : Chérie, c'est un Dieu. Il peut te condamner à la torture éternelle, en claquant des doigts. Un peu de respect ... Et Bichette ? NdB : ^^ )

« -Je suis Hadès, le dieu des enfers. C'est moi qui ai choisit et envoyé le démon. »

Il fit une pause et son regard sembla les transpercer.

« -J'aurais peut être dû en choisir un plus puissant. Cela a été ridiculement facile. »

Dans sa tête, Harry râla, mais n'osa pas prendre la parole. Par contre il sentit l'amusement de Malfoy qui avait entendu, lui.

« -Je suis ici pour vous annoncer que vous avez réussis l'épreuve. Félicitation. »( NdB : Il est bête ce dieu, ils savaient qu'ils avaient réussi l'épreuve vu qu'ils sont en vie.. Alala la discussion avec un chien à trois têtes et une épouse à mi-temps ça aide pas hein ! Nda : Il est vieux d'une éternité, c'est normal d'être Alzheimer ! ^^ )

Ils risquèrent un sourire.

« -Vous pouvoirs individuels vous sont désormais rendus. »

Une lumière apparu soudainement et se divisa en deux. Les deux petites lumières dansèrent quelques secondes avant de rentrer dans leurs sorciers respectifs en se ruant dans leurs poitrines.

« -Venus, malgré les protestations de certains de nos confrères, a décidé d'attendre quelques temps avant de vous imposer la seconde épreuve. »

Harry prit son courage à deux mains et éleva la voix :

« -Qu'entendez vous par ''quelques temps'' ?

-Le temps s'écoule différemment pour les dieux et les humains. Il peut s'écouler plus vite comme plus lentement. Vous donner notre échelle n'aurait aucun sens pour vous. Je ne peut donc pas répondre à cette question. »

Il fit une autre pause. Le froid était tout d'un coup mordant.

« -J'ai dit ce que j'avais à dire. Je vais maintenant prendre congé. Faites en sorte de ne pas me rencontrer à nouveau trop tôt. »

Un autre éclair éteignit les chandelles. Quand la lumière revint, il avait disparut. Avec un dernier coup de tonnerre, l'orage de dissipa.

Draco soupira.

« -C'est malin. On avait justement trouvé comment suivre les cours tous les deux, et là on nous rend nos pouvoirs. Tout ce travail pour rien. »

-Ne dis pas de bêtise. Sans ce travail on ne serait sûrement plus en vie. »

Oo0ooOoo0oO


Leurs amis revinrent le lendemain matin. Harry leurs raconta plus ou moins en détail les événements des vacances.

« - ... et là il a ajouté ''Que la force soit avec vous'' ! dit Harry en essayant de se retenir de rire »

Hermione, Seamus, Dean, Lavande et Blaise, eux, éclatèrent de rire. Ils riaient tellement qu'ils se tenaient le ventre et qu'ils n'arrivaient plus à respirer. Ron regarda Draco, et le vit hausser les épaule, un air désolé sur le visage. Quelqu'un murmura « un truc de moldu ».

Quand ils s'arrêtèrent de rire, Harry continua le récit. Il annonça qu'ils n'avaient plus de magie conjuguée, ils étaient donc libre – pour l'instant. Le dieux avait sous entendu que la prochaine épreuve ne devrait pas tarder. Ils se séparèrent pour aller déjeuner.

Harry s'excusa pour avoir fait faux-bond le vendredi à Charlie pour le match, mais Ron lui pardonna vite, il s'était quand même bien amusé avec son frère, et sa convalescence n'était pas de sa faute. Ils pourraient y aller tous les deux à un autre moment.

Harry savourait depuis la veille le retour de sa magie. Il l'utilisait pour tout et n'importe quoi, mais surtout des sorts d'attraction, comme sur la nourriture. Il se délectait de la prise en main de sa baguette, de son bois doux. Il n'en avait plus eu l'usage pendant un petit moment, et la retrouver était vraiment agréable. Pour fêter son retour, il l'avait ciré et fait des contrôle de routine qu'il devrait normalement faire beaucoup plus souvent.

Hermione s'informa des devoirs de vacances de tout le monde, et à cette question la tête de Ron percuta violemment sa tête sur la table. Il n'avait rien fait du tout. Il allait devoir passer le dernier après midi de vacance à faire les plus urgent, et le reste de son temps libre pour se mettre à jour. Hermione le réprimanda vertement, surtout que dans ses lettres elle le lui rappelait régulièrement. Ron baissait la tête d'un air piteux alors que les autres garçons riaient sous cape.

Pendant que le couple ferait les devoirs de Ron, les autres décidèrent d'aller faire une partie de foot. Dean gardait toujours un ballon dans sa malle, adorant ce sport. Ginny demanda s'ils invitaient les Serpentards mais Harry lui jeta un regard étrange. Elle abandonna son idée et ne dit plus rien.

L'après midi fut joyeuse et épuisante. Les filles ne se débrouillaient pas trop mal, surtout Ginny. Elle était du genre assez sportive en général, et faisait régulièrement des footing autours du parc le soir après le dîner. Le score se termina sur une égalité et les joueurs allèrent gentiment s'affaler sous un arbre, tous ensemble. Harry appela Dobby qui leur apporta des boissons et des gâteaux, pour se remettre de l'effort.

Harry était content de revoir ses amis. Sa vie de solitaire pendant les vacances lui avait pesé. C'était entièrement de sa faute évidemment, mais quand même. Il n'était pas encore prêt à aller chercher la compagnie du Serpentard auquel il était lié. Cela lui semblait encore bizarre de passer du temps avec lui en dehors des cours.

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Le lundi, ceux qui n'avaient pas l'option étude des moldus commençaient une heure plus tard. Cela concernait donc tout le monde, sauf Hermione – et Blaise. Harry ne se pressa pas pour descendre manger. Draco l'avait réveillé comme d'habitude vers sept heure et demie, mais il avait traînassé au lit. Le Serpentard était finalement descendu sans lui, comme tous les lundi.

Tranquillement, il était allé prendre son petit déjeuné, où il avait retrouvé Luna et les garçons de son dortoir excepté Ron – qui faisait ses devoirs en l'absence de Hermione dans la salle commune. Ils avaient mangé et rigolé jusqu'à ce que la cloche sonne, pour se rendre en divination.

Même si Trelawney n'était plus aussi folle que les années précédentes, les cours restaient ennuyeux. Quasiment tous les Serpentards de septième année et Hermione ayant choisi études des runes comme option, le cours était nettement moins animé que les autres heures. Les vapeurs d'encens prenaient Harry à la gorge et lui piquait les yeux. On n'y voyait pas très clair dans la salle avec tous les voiles et les rideaux sur les fenêtres. Remarque, ça permettait aussi de dormir sans être réprimandé, ce que faisait généralement la moitié de la classe. Heureusement ce jour là n'était qu'un cours de simili histoire des devins, ce qui ne demandait aucune participation active.

Le reste de la journée fut calme. Les cours de Défense et de Métamorphose furent beaucoup plus plaisants que d'habitude puisque Harry pouvait désormais exécuter les sorts en même temps que tout le monde. Quelle joie d'avoir la possibilité de bien faire son travail.

Ce soir là il se coucha content et satisfait, il souhaita même un joyeux « Bonne nuit ! » à Draco, qui fut assez surpris, mais qui lui répondit avec un sourire.

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Draco avait bien vu que c'était une libération pour le brun d'être détaché de lui magiquement. Il avait remarqué qu'il jouait très souvent avec sa baguette, qu'il l'avait chouchouté comme jamais avant. C'était limite s'il ne l'appelait pas ''bébé'' et gagatisait devant elle. Il gardait un sourire moqueur devant ces scènes d'affection.

Il avait été lui même soulagé d'avoir désormais le contrôle individuel de sa magie, mais il n'en faisait pas tout un plat. C'était étonnant pour un sorcier qui baignait dedans depuis sa naissance, mais il estimait que le château était suffisamment magique pour qu'il n'ait pas besoin de sa baguette en permanence.

Le premier changement notable a avoir lieu le premier jour fut lorsque le brun alla s'asseoir à coté d'un de ses camarades Griffondors au lieu de se mettre devant dans la rangée du milieu à coté de lui comme d'habitude. Cette pratique n'était plus justifiée, mais il se rappelait très bien la journée qui avait précédée le début de l'épreuve, et Dumbledore avait exigé cette disposition, même quand ils n'étaient pas liés magiquement. Néanmoins, il ne fit pas d'esclandre et alla s'assoir à coté de Blaise.

Il devait avouer que le soulagement qu'avait ressenti Harry pendant le premier cours de pratique était justifié. Il pouvait exécuter les sorts comme tout le monde, et se sentir sur un pied d'égalité sur ce point était agréable. Par contre il avait remarqué que sa puissance avait augmenté, et qu'il devait par conséquent se contrôler davantage afin de ne pas faire d'incident.

En sortant du de l'heur de botanique le mercredi, la dernière de la matinée et de la journée, il se fit la réflexion que Potter et lui ne se parlaient plus depuis que les cours avaient repris. Ils habitaient ensemble, dans les faits, mais ne rentraient plus à leur appartement que pour dormir. Il avait aussi l'impression qu'au lieu d'abattre progressivement les barrières comme ils l'avaient décidé, ils les renforçaient. C'était comme s'ils étaient en train de nier leur lien. ( NdB : C'est Siry qui va pas être contennnnnnt. Nda : 'fin, lui, ce qu'il veut, c'est que son filleul soit heureux et libre. Le comment, il s'en fiche. Et je signale au passage qu'il a lui-même pas mal souffert de son lien. Cf chap 6 )

Cela dérangeait un peu Draco, mais pas tant que ça. Il avait moins l'impression d'être enchaîné, de ne rien contrôler. S'ils s'éloignaient, cela ne voulait pas dire que ce serait définitif. Juste qu'il n'était pas encore temps.

C'est sur cette pensée que Draco commença à s'avancer sur ses devoirs à la bibliothèque. Ses amis étaient arrivés les un après les autres, Pansy trainant Greg et Vince à la fin. Tout était silencieux, l'ambiance était studieuse. Draco avait noté que Granger forçait elle aussi Weasley à faire ses devoir, et il avait l'air particulièrement désespéré.

Soudain, Draco tomba de sa chaise.

« -Ho putain, le con ! »

Cela fit lever la tête de tout le monde. Il se remit sur ses jambes et disparu. Cela ébahi toute la salle. Qu'est-ce qui venait de se passer ? Pourquoi Draco avait crié comme ? Contre quoi ? Et comment avait-il fait pour disparaître ?

De son coté, Draco était apparu sur le terrain de Quidditch. Affolé, il regarda dans tous les sens, cherchant quelque chose des yeux. Quand il trouva, il se précipita.

Harry était avachi dans une drôle de position dans les gradins. Son balais était à trois mètres de lui, sur le terrain. Il ne bougeait plus, il semblait évanoui.

Draco s'approcha de lui, et se concentra pour faire un sort de lévitation. Il ne fallait pas trop lui changer de position, mais en même temps, il ne pouvait pas le laisser encastré dans le banc de bois, qui était d'ailleurs brisé. Il se contenta de le soulever, d'abord, le gardant dans sa position d'accent circonflexe, et quand il fut suffisamment haut, et qu'il l'avait suffisamment éloigné des gradins, il se décida à le mettre en position couché, sur le ventre. Quand ce fut fait, il le fit tourner lentement, en le maintenant dans la position.

À partir de ce moment là, il put l'examiner. Il avait une grosse enflure au niveau du tibia, cela fit grimacer Draco. Il devait s'être brisé la jambe. Son épaule faisait un drôle d'angle, il devait se l'être démise. Pour l'instant, il était toujours inconscient, il ne souffrait pas. Il se décida à l'emmener à l'infirmerie, en se faisant la réflexion qu'ils y passaient beaucoup de temps ces dernières semaines, alors qu'ils ne se battaient même plus.

Pomfresh soupira en le voyant arriver. Elle savait que ça allait arriver un jour. Le jeune Potter faisait beaucoup trop d'escapades en balais, seul, pour qu'il ne se passe pas un jour quelque chose de similaire. Heureusement, maintenant il avait quelqu'un pour veiller sur lui. Elle le soigna en un rien de temps et le laissa se reposer.

Poppy proposa à Draco de le veiller jusqu'à ce qu'il reprenne conscience. Le jeune homme sembla hésiter mais il accepta finalement. Il appela un fauteuil confortable qu'il plaça à coté du lit, et fit venir ses devoirs. Il ne lui restait plus grand chose à faire, remarqua-t-il quand ils arrivèrent. Quelques secondes après, toute les septième année Serpentard/Griffondor envahirent l'infirmerie.

« -Là, je te l'avais dit Pansy, que ça avait un rapport avec Harry, triompha Hermione.

-Peut être, mais ça ne m'explique pas comment il a fait pour disparaître, rétorqua Pansy, boudeuse.

-Si ça ne dérange personne, il y a un convalescent qui essaie de reprendre des forces, proclama Draco, glacial. »

Tous le monde tourna la tête vers le malade, qui se tourna de l'autre coté avec un petit gémissement.

« -Désolée, fit Hermione.

-Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda tout bas Ron.

-Et bien, j'étais en train de faire mes devoirs à la bibliothèque, et je ne me préoccupais pas vraiment de ce que faisait Potter. J'avais vaguement l'impression, qu'il était assez content, mais comme je me concentrais sur mon travail, je ne faisais pas trop attention. À un moment, un sentiment de panique est monté en moi. J'ai pas compris tout de suite que ça ne venait pas de moi, mais de lui. C'est assez dur à dire en général, quand il s'agit d'une émotion forte, à qui elle appartient. Ça arrivait souvent pendant sa pseudo déprime avant les vacances et pendant. Bref. J'ai compris en deux secondes – c'est long quand il s'agit de pensée – que c'était lui, alors j'ai ouvert les vannes de mon esprit à fond. C'est là que je dois être tombé de ma chaise. J'ai senti qu'il ne contrôlait plus son balai et il pensait qu'il allait s'écraser. Il y a eu une grande douleur et d'un coup j'ai plus rien senti. Une seconde plus tard j'étais sur le terrain de Quidditch pour l'extraire des gradins et l'amener à l'infirmerie.

-Comment tu as fait pour apparaître dehors ? demanda Blaise, curieux.

-Je sais pas. Il me semble que j'ai transplané.

-QUOI ? s'exclama Hermione.

-Chuuuuut ! sifflèrent Draco, Ron, et Seamus.

-Quoi ? Fit Hermione, en chuchotant. C'est pas possible, Poudlard est doté d'un excellent filtre anti-tranplanage ! Je crois que même Dumbledore ne peut pas le trouer !

-T'oublie qu'on parle d'âmes soeurs. Généralement, les règles normales ne s'appliquent pas à eux, c'est une magie encore plus forte, précisa Théo.

-En plus ces deux là sont particulièrement puissant. Moi je trouve pas ça si étonnant, ajouta Neville. »

Ils se turent quelques secondes, le temps de digérer tout ça.

« -Bon, sortez, il va pas tarder à se réveiller. J'aimerais lui passer un savon sans public. Aller, dehors !

-Oui oui, c'est bon, on part, pas la peine d'être désagréable, grommela Ron. »

Ils partirent tous, les laissant seul dans l'infirmerie. Draco passa un moment à regarder Harry dormir, un petit sourire tendre aux lèvres. ( NdB : Ah tu vois quand tu y mets du tien tu l'aimes! Youhou! Nda : Chuteuh ! Faut pas le dire ! Non, sérieux, il est pas encore amoureux, mais ça vient, ça vient. )


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Draco *donne des coups de pied à Aya, à terre* : Prend ça, et ça, et encore ça !

Aya *gémit misérablement sous la douleur*

Harry *arrive en courant et éloigne Draco* : Mais qu'est-ce que tu fais ? Pourquoi tu la passes à tabac ?

Draco : Non mais t'as vu le retard ? Tu penses pas qu'elle le mérite ? Laisse moi ! Elle a pas eu son compte !

Harry : Ça suffit ! *le pétrifie* Ça va Aya ? *l'aide à se relever* Tu peux parler ?

Aya *plein de bleu, la joue gonflée* : Oui, che crois.

Harry *tout gentil* : Bouge pas, je te soigne. *passe un onguent sur la peau abimée*

Aya : Ça va mieux, merci Harry.

Harry : Mais qu'et-ce qui t'a pris de le laisser faire !

Aya *en mode femme battue* : Il avait raison. C'est impardonnable un tel retard.

Harry : Ne dis pas n'importe quoi, ça arrive à tout le monde. Oublie ça et fait comme d'habitude.

Aya : D'accord. *tousse, reprend contenance* Bienvenue mes chers lecteurs à ce nouveau dialogue ! *vois les lecteurs menaçants, des tomates pourries dans les mains* heuu ... *chuchotte à Harry* Tu crois que c'est une bonne idée ?

Harry *chuchotte aussi* : Mais oui, de toutes façons, je suis là, non ?

Aya : D'accord. Comme d'habitude, on commence par le point review. Pour moi, c'est pour savoir sur la longueur comment la fic prend de l'importance, puisque je met aussi la date de publication. On en est à 271 reviews. Pas mal non ? *silence assourdissemnt, croassement de corbeaux inquietants* Humm, passons.

Draco *déprétrifié par Harry et calmé* : Il manque plus que le cimetière et le mort-vivant.

Aya *l'ignore* : Bon, pour ce chapitre, je dois dire que j'ai eu assez de mal à l'écrire : je savais pas trop quoi mettre dedans, où couper, comment les faire réagir. Vous me direz ce que ça donne. J'espère avoir fait un Hadès suffisamment inquiétant. On voit bien que le statut d'âmes soeurs leurs donne beaucoup de pouvoir, et je vais m'efforcer d'utiliser ça correctement. Et c'est la deuxième fois en fin de chapitres ( de suite ) qu'ils se retrouvent à l'infirmerie. En même temps, c'est pratique pour clore un chapitre. Je crois que c'est tout pour ce chapitre ...

Draco : Aller, on enchaine !

Aya : Comme dirais le lapin dans Alice au pays des merveilles : En retard ! Je suis en retard !

Draco *ironique* : On avait pas remarqué ...

Aya : Pas pour ça, pour les OS. Désormais, je choisis ce qui m'inspire, je ne me force plus à tenir des délais qui n'existent que pour moi, à entreprendre cinq chantiers de one-shot en même temps. Il n'y a que pour QLDM que je me dépêche. Et oui, pour les OS, les lecteurs se fichent de la date de publication, ce n'est important que pour l'auteur.

Harry : Et maintenant, chose promise, chose due ! Pour ma béta remplaçante ( la deuxième, Lignala ), je vais faire une scène érotique sur le threesome Sirius/Remus/Sevrus, dans ce sens là. /!\ Attention, lime !

Sirius : Pas trop tôt ! Tu n'essayes même pas de me réconcilier avec Severus !

Aya : Attend deux ou trois chapitres, ça va venir. En fait ce sera plus du Remus/Severus à ce moment là, mais je vais refaire un chapitre sur l'intrigue secondaire.

Remus *alarmé* : Je vais tromper Sirius avec Severus ?

Aya : Heuu, quelque chose comme ça. Mais j'en dis pas plus.

Severus : Finissons en.

Aya : Fais pas le rabat-joie, t'en a autant envie que les deux autres.

Severus : Si tu le dis.

Aya : C'est parti. Nous sommes dans la chambre de Remus, il se remets de la dernière pleine lune, qui a eut lieu la veille. Sirius veille sur lui, assis sur une chaise, anxieux. Severus entre dans la chambre avec les onguents et les potions. Sirius aide à le déshabiller pour lui appliquer. Ils y vont avec beaucoup de précautions, les plaies sont souvent encore ouvertes, et certaines sont infectées. Ils commencent par le dos. Chacun de leur coté, ils passent leurs mains plein de crème sur le dos de Remus qui est endormi. Ils sont caressants avec la peau fragile de ce loup-garou en souffrance. Severus pose un linge propre pour maintenir la pommade en place et éviter de coller les draps. Ils le retournent avec prudence. Les blessures sur son torse sont plus sérieuses. Ils lui font avaler plusieurs potions. Il se réveille doucement, et ils le calment comme ils le feraient pour un enfant qui a fait un cauchemar. L'adulte reste tranquille et les laisse officier. Severus étale un emplâtre anesthésiant tandis que Sirius se prépare à recoudre. C'est absolument sans douleur, juste un peu déconcertant. Severus fait un pansement et passe à une autre blessure. Ils réalisent l'opération quatre fois en tout. Le reste est soignable avec la pommade.

Harry : Quelle chance, deux sexy infirmiers pour lui tout seul !

Draco : Chuuuuuuuuuuuuuuuuteuh !

Aya : Remus s'abandonne au mains salvatrices. Il est tellement détendu qu'il se produit une légère réaction physique. Légère, mais Sirius l'a remarqué. Sirius jette un regard à Severus. Ce dernier lève la tête, et le premier lui fait un signe discret avec un sourire. Severus ne sourit pas en retour, mais ses yeux brillent. Sirius pousse un peu Remus et s'assoit derrière son dos, de façon à ce que le loup s'appuie sur lui. Severus avance sur le lit et s'assoit sur les cuisses de l'autre professeur. Remus ouvre paresseusement les yeux et découvre dans quelle position il se trouve. Il rougit, se débat mollement, mais les mains de Sirius sur son torse viennent à bout de sa volonté. Bien vite Padfoot pose ses lèvres dans son cou, et lui mordille la carotide. Il migre vers l'oreille et le morceau de joue qu'il peut atteindre. Severus n'est pas non plus inactif. Il enlève le pantalon du malade et caresse ses cuisses du bout des doigts. Bien vite il enlève les mains de Sirius, qui vont se loger sur ses épaules et ses bras, et titille les tétons et le nombril. Remus ne tarde pas à gémir. Sirius sourit dans ses baiser, et Severus affiche un air satisfait.

Harry : Wouahhhhhhhhhh ... *bave*

Aya : La bosse dans le boxer de Remus grandit et les deux infirmiers décident de s'occuper de ça. Severus baisse le boxer et Sirius applique les premières caresses. Severus jette le caleçon par terre et ajoute ses mains à celle de l'animagus. S'ensuit un ballet à quatre mains divin pour le pauvre Remus qui n'en peux plus. Sirius cesse les caresses, et enlève ses mains, qu'il pose sur les hanches. Remus geint, mais Severus enlève aussi les siennes. Il regarde Padfoot, qui acquiesce. Le potionniste se penche et englouti le sexe du loup garou, qui pousse un hurlement. Il tient les hanches pour ne pas qu'elles se projettent vers sa bouche, et Sirius atteint les testicules qu'il masse et malaxe avec tendresse. Au bout de quelques longues minutes, Remus jouit dans la bouche de Severus. Severus avale et vient se coucher à coté d'eux.

Draco : Houlala ! *s'évente* C'était chauuuuuud !

Aya : Effectivement. Ça mérite bien une review, non ?

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Date de publication : 10 aout 2010, encore désolée. ( prochain : Avant le 24 aout, j'espère )

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