Été
Imaginez. Vous êtes assis sur un rocher, vos jambes tombent paresseusement dans le vide, vos mains derrière vous, soutenant votre dos. Vous regardez devant vous. A votre gauche, la mer, calme, d'un magnifique vert. Devant vous et s'étendant jusqu'à votre droite, des collines, des pics rocheux et de petites montagnes. La végétation est pauvre et sèche, mais vous n'en avez cure, car vous êtes là depuis plusieurs heures, et ce que vous attendiez depuis longtemps arrive enfin.
Le soleil est désormais juste au dessus de l'horizon. La mer prend une couleur bleu marine, presque violette, une couleur de nuit sans étoiles et sans lune. Les nuages deviennent peu à peu roses, oranges, rouges, et le ciel commence à foncer.
Vous respirez profondément. L'odeur du soir ampli vos narines. L'odeur du foin sec, du chèvrefeuille, et des fleurs d'oranger. Vous êtes détendu, vous ne pensez plus vraiment, ou alors vous ne vous rendez même plus compte, peu importe.
Le soleil est passé sous la ligne d'horizon à présent. La mer est maintenant d'un bleu profond et le ciel au dessus de votre tête l'imite lentement. Les nuages perdent de leurs couleurs pastelles, celles que vous trouvez si apaisantes et vous observez les ombres chinoises que forment les montagnes.
Enfin, la première étoile apparait, une légère brise se lève, vous caressant doucement le visage. De nouvelles odeurs s'ajoutent aux anciennes. Vous vous sentez bien. Vous tournez légèrement la tête et vous apercevez la lune, qui trace un léger croissant dans la toile de velours du ciel. Vous vous amusez à imaginer Pierrot, ce petit rêveur, dans sa tenue noire et blanche, qui somnole sur son astre.
Vous embrassez du regard la totalité du ciel apparaissant dans votre champ de vision. D'autres étoiles sont apparues quand vous regardiez ailleurs, et plus aucun rayon ne démontre que le soleil ait éclairé ce paysage.
Bientôt, tous le monde dormira, et vous pouvez entendre le bruit des vagues sur la plage, comme si vous étiez à coté de la mer. Bientôt le chant des grillons se fera entendre et vous pourrez enfin apprécier pleinement la fraicheur de ce soir d'été.
Vous n'avez pas envie de rentrer, et vous n'en aurez pas plus envie par la suite. Alors vous hésitez : est-il vraiment utile de vous en retourner ? Ou ne pouvez-vous pas rester ici toute la nuit, et dormir à la belle étoile, quitte à avoir des courbatures le lendemain au réveil ?
Vous ne préférez pas pour l'instant faire un choix. Vous respirez profondément plusieurs fois, et vous vous amusez à inventer de nouvelles constellations dans les étoiles.
La vie devrai toujours ressembler à un soir d'Eté.
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Automne
Imaginez. Vous marchez tranquillement sur un chemin qui traverse une foret de feuillus. Les arbres ont quasiment perdus toutes leurs feuilles. Elles s'étendent sur le sol, et tapissent le chemin comme pour honorer la star que vous êtes. Vous souriez doucement à cette pensée.
Vous resserrez votre écharpe autour de votre cou, et fourrez votre nez dedans. Vous frottez rapidement vos mains rougies par le froid et les remettez dans vos poches.
Le froid est mordant, mais vous ne vous en souciez pas et continuez à avancer. Le paysage semble mort, mais parfois vous apercevez un animal qui frôle les fougères. Les arbres étendent majestueusement leurs branches, et semblent vouloir toucher le ciel. Ils restent fiers, malgré leur nudité.
Un bourrasque vient soudainement vous glacer les os. Les feuilles multicolores s'envolent joyeusement. Vous pensez que cela ressemble à un joli feu d'artifice. Le rouge, le jaune, le marron, et même parfois le rose dansent dans l'air, et semblent interpréter un hymne à la beauté et à la gaité. Vous apercevez de minuscules petites filles aux ailes colorées de papillons voler joyeusement entre les feuilles, mais vous réalisez à regret que ce n'est que votre imagination.
Finalement les feuilles retombent sur le sol, avec mauvaise volonté. Mais l'humidité les a rendues lourdes et elles doivent se plier aux lois de l'univers et de la nature.
Vous levez la tête. le ciel est gris, mais pas uniformément. Certains nuages sont plus que d'autres, annonciateurs de pluies. Mais le vent souffle sur les hauteurs, et le tableau bouge sous vos yeux. Vous ne pensez pas qu'il pleuvra.
Soudain vous vous arrêtez. Au milieu du sentier, à quelques mètres devant vous, une biche sort de la lisière du bois. Vous arrêtez presque de respirer et vous appliquez à ne faire aucun mouvement. Lentement, elle traverse le chemin. Elle s'arrête avant de sortir de votre champ de vision. Elle vous regarde et baisse la tête, comme pour vous remercier. Une fois partie, vous vous détendez. Vous continuez alors votre chemin, vous délectant du calme de la foret.
La vie devrai toujours être aussi sereine qu'une journée d'Automne.
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Hiver
Imaginez. Vous êtes emmitouflé dans une chaude couverture. Vous êtes assis devant un feu de cheminé, une tasse de chocolat chaud dans les mains. Vous rajoutez une petite poignée de minuscules chamallows, et vous délectez du breuvage qui emplit votre bouche.
Le feu crépite dans l'âtre. Plusieurs buches de belles tailles sont dévorées par les flammes. Le bois doit être légèrement salé, car de temps en temps un craquement plus retentissant que les autres se fait entendre, et les flammes se colorent momentanément de bleu et de vert. Elles montent hauts dans la cheminé, laissant de la suie et des cendres sur le mur. De belles teintes rouges et oranges s'offrent à votre vue. Vous regardez longtemps ce tableau mouvant.
Un courant d'air froid vous caresse soudain la nuque. La fenêtre à peine ouverte claque immédiatement, vous dispensant de vous lever. Vous regardez dehors. Sur le sol recouvert d'une bonne épaisseur de neige, vous voyez le bonhomme de glace que vous avez fabriqué dans l'apres midi. Son écharpe est trempée, les deux branches lui servant de bras se sont abaissée et au bout de de sa carotte coule une minuscule stalactite.
Vous souriez en pensant au froid de la campagne à cet instant, alors que vous même êtes bien au chaud à l'intérieur, vous reposant d'une journée harassante de jeux d'hiver. Vous soupirez de contentement en pensant à la course de luges. Vous étiez gelé, mais cela n'avait aucune importance. Vous vous délectez du souvenir de la bataille de boules de neige, que vous avez lamentablement et honteusement perdu. Peu importe, car seul compte le merveilleux moment de bonheur que fut cet instant.
Vous terminez lentement votre tasse, et repensez avec nostalgie aux jours précédents, tout aussi riches en jeux, en amusements, et en souvenirs merveilleux et réjouissants.
La vie devrai toujours être aussi réjouissante qu'une froide et enneigée journée d'Hiver.
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Printemps
Imaginez. Vous courrez nu-pied dans un champ en tenue légère. Les herbes folles vous caressent les jambes, elles vous arrivent au dessous du genou. Le soleil est haut dans le ciel, éclatant. Quelques petits nuages blancs cotonneux sont dispersés dans le ciel, comme pour combler le vide. Quand vous levez la tête, vous pouvez apercevoir des hirondelles, des moineaux, des rouge-gorges. Leurs cris vous accompagnent longtemps après leur départ;
La prairie où vous vous trouvez est vierge de présence humaine, à part vous. Aucune culture, aucune plantation. Un rire d'enfant heureux franchit vos lèvres. Vous aimez regardez les fleurs des champs colorées à vos pieds.
Vous vous arrêtez. Le paysage est magnifique. Il se mèle à l'herbe verte des jeunes pousses blondes comme les blés. Parmi elles poussent de grand coquelicots, de joyeux bleuets, d'éclatants boutons d'ors, de timides pâquerettes, et de délicates fleurs roses dont vous ne connaissez pas le nom.
De charmants papillons volent autours de vous, butinant oisivement. Un d'entre eux, plus hardi que les autres, se pose sur votre nez. Vous louchez pour l'observer. Ses ailes jaune battent tout doucement. Vous osez à peine respirer. Un second s'approche de votre visage, faisant s'envoler le premier. Ils entament une danse, un vol nuptial. Vous les regardez s'envoler au loin.
Plus loin dans le pré se trouve votre destination initiale. Vous marchez lentement vers elle, regardant attentivement la flore et la minuscule faune au niveau de votre absence de chaussure. Une coccinelle se ballade entre les tiges. Une chenille grignote tranquillement un trèfle. Vous repérez quelques crottes de lapins.
Vous regardez droit devant vous. Vous n'êtes plus qu'à quelques pas. Vous levez légèrement les yeux. Vous admirez le grand cerisier en fleur. Il est majestueux, deux fois plus haut que vous. Ses branches prennent le plus d'espace possible, comme si l'arbre s'étirait. Il neige de fin pétales roses. Une douce brise souffle, amenant sur vous la délicieuse odeur sucrée du fruitier.
Calmement, vous vous posez au pied de roi de la prairie. Vous êtes confortablement assis. Le prince du pré vous transmet son calme, et vos paupières sont de plus en plus lourdes. Avec sérénité, vous vous endormez au milieu de la nature.
La vie devrai toujours ressembler à de pures journée de Printemps.
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Ce projet était en attente depuis quelques mois, et j'ai fini la dernière saison fin juillet 2009. J'en suis assez fière. C'est un texte ( ou plusieurs ?) assez long. Le personnage n'est ni féminin, ni masculin. Quelques accords peuvent faire penser le contraire, mais en français le neutre n'existe pas, alors c'est le masculin qui domine. D'ailleurs le premier mot de chaque saison n'est-il pas "Imaginez" ? Cela veut bien dire que c'est de vous dont on parle.
Ma préférence va surement à L'Eté et l'Hiver. Même si j'aime aussi beaucoup l'automne. Le printemps ne me satisfait pas mais j'aime bien aussi cette saison.
Et vous, qu'en pensez vous ?
Imaginez. Vous êtes assis sur un rocher, vos jambes tombent paresseusement dans le vide, vos mains derrière vous, soutenant votre dos. Vous regardez devant vous. A votre gauche, la mer, calme, d'un magnifique vert. Devant vous et s'étendant jusqu'à votre droite, des collines, des pics rocheux et de petites montagnes. La végétation est pauvre et sèche, mais vous n'en avez cure, car vous êtes là depuis plusieurs heures, et ce que vous attendiez depuis longtemps arrive enfin.
Le soleil est désormais juste au dessus de l'horizon. La mer prend une couleur bleu marine, presque violette, une couleur de nuit sans étoiles et sans lune. Les nuages deviennent peu à peu roses, oranges, rouges, et le ciel commence à foncer.
Vous respirez profondément. L'odeur du soir ampli vos narines. L'odeur du foin sec, du chèvrefeuille, et des fleurs d'oranger. Vous êtes détendu, vous ne pensez plus vraiment, ou alors vous ne vous rendez même plus compte, peu importe.
Le soleil est passé sous la ligne d'horizon à présent. La mer est maintenant d'un bleu profond et le ciel au dessus de votre tête l'imite lentement. Les nuages perdent de leurs couleurs pastelles, celles que vous trouvez si apaisantes et vous observez les ombres chinoises que forment les montagnes.
Enfin, la première étoile apparait, une légère brise se lève, vous caressant doucement le visage. De nouvelles odeurs s'ajoutent aux anciennes. Vous vous sentez bien. Vous tournez légèrement la tête et vous apercevez la lune, qui trace un léger croissant dans la toile de velours du ciel. Vous vous amusez à imaginer Pierrot, ce petit rêveur, dans sa tenue noire et blanche, qui somnole sur son astre.
Vous embrassez du regard la totalité du ciel apparaissant dans votre champ de vision. D'autres étoiles sont apparues quand vous regardiez ailleurs, et plus aucun rayon ne démontre que le soleil ait éclairé ce paysage.
Bientôt, tous le monde dormira, et vous pouvez entendre le bruit des vagues sur la plage, comme si vous étiez à coté de la mer. Bientôt le chant des grillons se fera entendre et vous pourrez enfin apprécier pleinement la fraicheur de ce soir d'été.
Vous n'avez pas envie de rentrer, et vous n'en aurez pas plus envie par la suite. Alors vous hésitez : est-il vraiment utile de vous en retourner ? Ou ne pouvez-vous pas rester ici toute la nuit, et dormir à la belle étoile, quitte à avoir des courbatures le lendemain au réveil ?
Vous ne préférez pas pour l'instant faire un choix. Vous respirez profondément plusieurs fois, et vous vous amusez à inventer de nouvelles constellations dans les étoiles.
La vie devrai toujours ressembler à un soir d'Eté.
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Automne
Imaginez. Vous marchez tranquillement sur un chemin qui traverse une foret de feuillus. Les arbres ont quasiment perdus toutes leurs feuilles. Elles s'étendent sur le sol, et tapissent le chemin comme pour honorer la star que vous êtes. Vous souriez doucement à cette pensée.
Vous resserrez votre écharpe autour de votre cou, et fourrez votre nez dedans. Vous frottez rapidement vos mains rougies par le froid et les remettez dans vos poches.
Le froid est mordant, mais vous ne vous en souciez pas et continuez à avancer. Le paysage semble mort, mais parfois vous apercevez un animal qui frôle les fougères. Les arbres étendent majestueusement leurs branches, et semblent vouloir toucher le ciel. Ils restent fiers, malgré leur nudité.
Un bourrasque vient soudainement vous glacer les os. Les feuilles multicolores s'envolent joyeusement. Vous pensez que cela ressemble à un joli feu d'artifice. Le rouge, le jaune, le marron, et même parfois le rose dansent dans l'air, et semblent interpréter un hymne à la beauté et à la gaité. Vous apercevez de minuscules petites filles aux ailes colorées de papillons voler joyeusement entre les feuilles, mais vous réalisez à regret que ce n'est que votre imagination.
Finalement les feuilles retombent sur le sol, avec mauvaise volonté. Mais l'humidité les a rendues lourdes et elles doivent se plier aux lois de l'univers et de la nature.
Vous levez la tête. le ciel est gris, mais pas uniformément. Certains nuages sont plus que d'autres, annonciateurs de pluies. Mais le vent souffle sur les hauteurs, et le tableau bouge sous vos yeux. Vous ne pensez pas qu'il pleuvra.
Soudain vous vous arrêtez. Au milieu du sentier, à quelques mètres devant vous, une biche sort de la lisière du bois. Vous arrêtez presque de respirer et vous appliquez à ne faire aucun mouvement. Lentement, elle traverse le chemin. Elle s'arrête avant de sortir de votre champ de vision. Elle vous regarde et baisse la tête, comme pour vous remercier. Une fois partie, vous vous détendez. Vous continuez alors votre chemin, vous délectant du calme de la foret.
La vie devrai toujours être aussi sereine qu'une journée d'Automne.
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Hiver
Imaginez. Vous êtes emmitouflé dans une chaude couverture. Vous êtes assis devant un feu de cheminé, une tasse de chocolat chaud dans les mains. Vous rajoutez une petite poignée de minuscules chamallows, et vous délectez du breuvage qui emplit votre bouche.
Le feu crépite dans l'âtre. Plusieurs buches de belles tailles sont dévorées par les flammes. Le bois doit être légèrement salé, car de temps en temps un craquement plus retentissant que les autres se fait entendre, et les flammes se colorent momentanément de bleu et de vert. Elles montent hauts dans la cheminé, laissant de la suie et des cendres sur le mur. De belles teintes rouges et oranges s'offrent à votre vue. Vous regardez longtemps ce tableau mouvant.
Un courant d'air froid vous caresse soudain la nuque. La fenêtre à peine ouverte claque immédiatement, vous dispensant de vous lever. Vous regardez dehors. Sur le sol recouvert d'une bonne épaisseur de neige, vous voyez le bonhomme de glace que vous avez fabriqué dans l'apres midi. Son écharpe est trempée, les deux branches lui servant de bras se sont abaissée et au bout de de sa carotte coule une minuscule stalactite.
Vous souriez en pensant au froid de la campagne à cet instant, alors que vous même êtes bien au chaud à l'intérieur, vous reposant d'une journée harassante de jeux d'hiver. Vous soupirez de contentement en pensant à la course de luges. Vous étiez gelé, mais cela n'avait aucune importance. Vous vous délectez du souvenir de la bataille de boules de neige, que vous avez lamentablement et honteusement perdu. Peu importe, car seul compte le merveilleux moment de bonheur que fut cet instant.
Vous terminez lentement votre tasse, et repensez avec nostalgie aux jours précédents, tout aussi riches en jeux, en amusements, et en souvenirs merveilleux et réjouissants.
La vie devrai toujours être aussi réjouissante qu'une froide et enneigée journée d'Hiver.
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Printemps
Imaginez. Vous courrez nu-pied dans un champ en tenue légère. Les herbes folles vous caressent les jambes, elles vous arrivent au dessous du genou. Le soleil est haut dans le ciel, éclatant. Quelques petits nuages blancs cotonneux sont dispersés dans le ciel, comme pour combler le vide. Quand vous levez la tête, vous pouvez apercevoir des hirondelles, des moineaux, des rouge-gorges. Leurs cris vous accompagnent longtemps après leur départ;
La prairie où vous vous trouvez est vierge de présence humaine, à part vous. Aucune culture, aucune plantation. Un rire d'enfant heureux franchit vos lèvres. Vous aimez regardez les fleurs des champs colorées à vos pieds.
Vous vous arrêtez. Le paysage est magnifique. Il se mèle à l'herbe verte des jeunes pousses blondes comme les blés. Parmi elles poussent de grand coquelicots, de joyeux bleuets, d'éclatants boutons d'ors, de timides pâquerettes, et de délicates fleurs roses dont vous ne connaissez pas le nom.
De charmants papillons volent autours de vous, butinant oisivement. Un d'entre eux, plus hardi que les autres, se pose sur votre nez. Vous louchez pour l'observer. Ses ailes jaune battent tout doucement. Vous osez à peine respirer. Un second s'approche de votre visage, faisant s'envoler le premier. Ils entament une danse, un vol nuptial. Vous les regardez s'envoler au loin.
Plus loin dans le pré se trouve votre destination initiale. Vous marchez lentement vers elle, regardant attentivement la flore et la minuscule faune au niveau de votre absence de chaussure. Une coccinelle se ballade entre les tiges. Une chenille grignote tranquillement un trèfle. Vous repérez quelques crottes de lapins.
Vous regardez droit devant vous. Vous n'êtes plus qu'à quelques pas. Vous levez légèrement les yeux. Vous admirez le grand cerisier en fleur. Il est majestueux, deux fois plus haut que vous. Ses branches prennent le plus d'espace possible, comme si l'arbre s'étirait. Il neige de fin pétales roses. Une douce brise souffle, amenant sur vous la délicieuse odeur sucrée du fruitier.
Calmement, vous vous posez au pied de roi de la prairie. Vous êtes confortablement assis. Le prince du pré vous transmet son calme, et vos paupières sont de plus en plus lourdes. Avec sérénité, vous vous endormez au milieu de la nature.
La vie devrai toujours ressembler à de pures journée de Printemps.
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Ce projet était en attente depuis quelques mois, et j'ai fini la dernière saison fin juillet 2009. J'en suis assez fière. C'est un texte ( ou plusieurs ?) assez long. Le personnage n'est ni féminin, ni masculin. Quelques accords peuvent faire penser le contraire, mais en français le neutre n'existe pas, alors c'est le masculin qui domine. D'ailleurs le premier mot de chaque saison n'est-il pas "Imaginez" ? Cela veut bien dire que c'est de vous dont on parle.
Ma préférence va surement à L'Eté et l'Hiver. Même si j'aime aussi beaucoup l'automne. Le printemps ne me satisfait pas mais j'aime bien aussi cette saison.
Et vous, qu'en pensez vous ?