Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince (NdB : Salut !)

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 3 chapitres publiés, 8 chapitres écrits (environ), 7 chapitres corrigés, entre 20 et 30 chapitres de longueur

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, Et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Même jour que la fin du chapitre précédent, donc Jour 11.

Notes : C'est ici que je raconte ma vie normalement, non ? Ba je vais pas m'en priver pour une fois. Aujourd'hui, mardi 16 mars 2010, je passe mon concours d'infirmière à Paris ( coucou à tous ceux qui habitent la région !). Je poste vite mon chapitre et j'y vais.

Vous remarquerez aussi ( si vous lisez bien tout mon roman de début de chapitre ) que je n'ai pas avancé en matière d'écriture depuis la semaine dernière. C'est en parti à cause de ce concours, que je devais préparer. En plus, j'écris des OS pour les seme/uke days ( voir précisons sur mon profil ). J'en ai trois à faire pour la fin du mois ( et le début du mois suivant ) à échéances très proches. Donc je sais pas si je vais avoir le temps d'écrire un nouveau chapitre de cette fic avant mi-avril. Mais pas d'inquiétude pour vous, je posterai tous les mardi, comme d'habitude.

On se retouve en fin de chap' pour les délires avec les persos ! Bonne lecture ! ( Désolée s'il reste des fautes, normalement Vince et moi on fait attention, mais ça peut nous échapper )



Ils n'étaient pas obligés de rentrer en cours tout de suite. La mesure avait été mise en place pendant leur passage à l'infirmerie, pour tester. Et cela marchait plutôt bien. Ils feraient leur rentrée le jour suivant. Ils étaient obligés de venir manger le soir même à la Grande Salle et dormir dans leur nouvelle chambre, mais sinon ils étaient libres de faire ce que bon leur semblait pendant le reste de l'après midi.

Se désintéressant complètement de Malfoy, Harry décida d'aller voler. Pour prendre son équipement, il devrait passer par la chambre, qui avait déjà été aménagée par les elfes de maison, qui avaient aussi déménagé leurs affaires respectives. Ses amis avaient dû aider les elfes pour rassembler ce qui lui appartenait, vu le bazar qui régnait dans le dortoir, et le tas d'affaires éparpillées, possessions mêlées appartenant à l'ensemble des garçons.

Le tableau qui cachait l'entrée de leur nouveau nid était une représentation d'un paysage qu'Harry avait déjà remarqué. C'était une plaine enneigée, où couraient divers animaux de la campagne. De temps à autre une biche sortait du bois peint à la droite du tableau. On était à la mi-septembre ( NdA : on va dire qu'ils commence vers le 8, eux, les chanceux ... ), et c'est pour cela que le paysage s'était vêtu d'un grand manteau blanc en prévision de l'hiver proche. Harry savait que les saisons changeaient en temps réel sur le tableau, et trouvait cela magnifique.

Pourtant, il se demanda à qui il allait devoir dire le mot de passe. Aucune des bestioles ne restaient assez longtemps en place pour pouvoir le lui demander. Il toqua délicatement sur le cadre.

« -Hey, il y a quelqu'un ? »

A sa grande surprise, il vit un épervier sortir de la forêt et se poster devant lui. Il avait la taille réelle d'un épervier et l'observait d'un regard inquisiteur.

« -C'est toi le gardien de cette pièce ? »

Le rapace hocha la tête.

« -Est-ce que tu parles ?

-Bien sur, mais pas pour ne rien dire. Je vais faire pour toi une exception. »

Il se tut quelques secondes, Harry attendant la suite.

« -On m'avait prévenu de ton arrivée. Où est ton compagnon ?

-Je ne sais pas.

-Derrière lui. »

Harry se retourna brusquement et nota avec surprise la présence de l'autre dans son dos. Il ne l'avait pas entendu arriver, et ne l'avait pas senti. A moins qu'il ne l'ai suivi depuis que le directeur les avaient congédiés.

« -Bien. Vous connaissez le mot de passe je suppose ?

-Non.

-Non.

-Oh. Vous allez donc devoir le trouver. Ensemble.

-On doit le deviner ou le choisir ?

-Bonne question Potter. Quels sont les ordres ? »

Même s'il possédait un bec, Harry put percevoir un sourire moqueur chez le volatile.

« -Vous allez devoir le deviner. Cela tombe bien que vous soyez arrivés en même temps.

-Vieux fou...

-Je vous arrête tout de suite. Ce n'est en aucun cas la faute de notre respectable directeur. Les ordres ont été remplacés. Ils viennent de plus haut.

-Pourquoi la déesse aurait-elle fait ça ? »

Harry pencha la tête sur le coté, d'une expression confuse et désorienté très mignone, ce que Malfoy ne remarqua absolument pas.

« -Je suppose qu'elle a estimé que vous étiez prêt.

-Cette...

-On ne blasphème pas, Malfoy. Tu vas risquer de nous la vexer. Et nous n'avons pas besoin de ça, n'est-ce pas ?

-Humf...

-Je ne comprends pas. Nous ne nous sommes pas encore acceptés l'un l'autre. Pourquoi une autre épreuve ? Elle avait pourtant dit que ça se passerait étape par étape ! »

Harry souffla d'exaspération. Décidément, rien ne serait jamais simple. L'épervier répondit poliment :

« -Celle-ci doit aider la première, je pense.

-Peut-être...

-Bon, Potter, au lieu de torturer tes maigres méninges pour comprendre une déesse tordue, tu devrais plutôt chercher le mot de passe avec moi !

-Crétin toi-même. Bon. On peut avoir un indice ?

-Eh bien, je peux vous dire que cela a un rapport avec les événements précédents.

-On avait pas deviné...

-Tais-toi Malfoy et réfléchi. Hum, je vais essayer ça : amour ?

-Non.

-Bonheur ?

-Non plus.

-Foyer ?

-Non. »

Harry commençait à s'énerver. Draco prit la relève.

« -Pouvoir ?

-Non.

-Puissance ?

-Non.

-Entente ?

-Non. Mais tu n'es pas loin.

-Hum, je ne vois pas. »

Draco resta silencieux. On pouvait presque voir les rouages de son cerveau tourner. Avec un petit air incertain, Harry reprit la parole.

« -Laisse moi essayer ça. Compromis ?

-Oui. Bienvenue chez vous !

-Attend ! On a compris le message, on peut en changer ? »

C'était Harry qui venait de parler. Draco lui jeta un regard neutre que le brun ne capta pas.

« -Si vous le voulez. Lequel choisissez-vous ?

-Malfoy n'a qu'à faire des propositions, je prendrais celui qui lui plaira le plus.

-Faites, si vous le voulez.

-Malfoy, je t'écoute.

-Voyons... Poudlard, dragon, Écosse, Londres, Quidditch, combat, sang, ... J'ai plus d'idée là. J'arrive plus à faire d'association.

-Mouais. C'est soit trop commun, soit trop violent. Je vais essayer. Qu'est ce que tu penses de Fatum ? ( NdA : destin, en latin, ou fatalité. Assez à propos, n'est-ce pas ? )

-Pourquoi pas. On va pas passer trois heures sur un mot de passe. Va pour Fatum, qu'on en finisse.

-Bien, comme je le disais précédemment, bienvenue chez vous. »

Le tableau pivota, et laissa voir une petite entrée. Harry, qui était devant Draco, entra en premier. L'ouverture donnait sur un petit salon avec une cheminée d'une taille respectable, où brûlait déjà un feu. Il y avait deux canapés trois places et un confortable fauteuil. Au fond de la pièce, contre le mur, se trouvait une longue table qui pouvait accueillir quatre personnes. Leurs livres étaient posés dessus, cela devait donc servir de bureau.

Il n'y avait que deux portes attenantes, et Draco espérait vraiment qu'elles menaient à deux chambres différentes, et si possible avec une salle de bain par personne. Ses espoirs furent vite anéantis quand le brun ouvrit la première porte. Le sol était carrelé de bleu, comme les murs, mais ceux-ci étaient légèrement plus foncés, et portaient un motif de vaguelettes vertes. Il y avait deux lavabos séparés par deux larges étagères, et une grande baignoire avec une douche. Elle n'était pas si grande, mais assez pour que deux personnes puissent s'y baigner ensemble.

Draco soupira, au point où il en était, il ne lui restait plus qu'à espérer avoir son propre lit. Et pour la première fois depuis l'apparition divine, ses voeux furent exaucés. Le directeur n'avait pas été jusqu'à les forcer à dormir ensemble, il lui restait un minimum de décence. En elle même, la pièce était très bien. Deux spacieux placards côte à côte, deux lits une place, une place et demi environ, avec une table de nuit chacun et une autre entre les deux sommiers. La fenêtre donnait sur le parc de Poudlard, et on voyait même un bout du stade de Quidditch. Leur malle étaient posées sur leur lit, et, puisque ces deux derniers étaient identiques, aucun des deux ne râla pour avoir l'autre.

A contre-coeur, ils rangèrent leurs affaires pendant la demi-heure suivante. Harry remarqua que le blond était assez maniaque sur la propreté et l'ordre, alors que lui était plutôt du genre à tout jeter en désordre, et à ranger une fois tous les deux mois, quand vraiment on ne pouvait plus circuler dans le dortoir. Il s'y mettait avec tous les garçons, et une fois fini, on pourrait croire qu'ils venaient d'arriver le jour de la rentrée.

Ils finirent sans qu'aucun mot ne soit prononcé dans ce laps de temps. Harry prit son équipement de Quidditch et l'ensemble de ses produits de toilette et d'hygiène. Il se décida à occuper la moitié droite des deux étagères en laissant le reste de la place pour l'autre. Il vérifia ensuite le confort de la douche, n'étant pas vraiment satisfait par celle de l'infirmerie, qui était prévue pour les blessés. Celle-ci fut délicieuse : exactement la bonne température, la pression idéale, de la place, bref, tout pour se détendre. Il se sécha et s'habilla lentement, savourant ce plaisir simple et moderne.

Quand il rentra dans la chambre, il vit le blond lisant un livre, allongé sur le ventre, les pieds battant paresseusement dans le vide, les cheveux lâchés sur ses épaules, sa nuque, ses joues. Harry ne savait pas s'il l'avait senti arriver, si bien qu'il décida de rester à la porte jusqu'à ce que le blond ne lui fasse signe qu'il l'avait repéré. Cela arriva après exactement quatre respirations.

« Tu comptes me mater encore longtemps Potter ?

-Tu me sens dans tout l'appartement ?

-Oui, et il est assez petit pour que je sache en permanence où tu te trouves.

-Hum. Moi je fais pas attention.

-Je sais, je le sens. Tu sens pas toi, quand j'ai... Euh... Conscience de toi ?

-Si tu le fais en permanence, je risque pas de sentir un changement. Bon, trêve de discussions, je sors par la fenêtre pour aller voler, ne la ferme pas complètement. Je la pousserais en sortant pour éviter les courants d'air.

-Ok. »

Et il sauta. De la fenêtre du quatrième étage. Il n'avait jamais essayé cela auparavant. D'habitude il frappait son pied contre la terre et décollait. Mais aujourd'hui, il avait eu envie de tenter quelque chose de nouveau. Il était bien en position, les mains serrées sur le manche du balai, piquant du nez. Il n'avait pas peur. Le sol se rapprochait vite mais il sentait l'adrénaline parcourir ses veines, l'excitation monter et il eut soudain envie de rire.

Une dizaine de mètre avant le sol, il donna finalement une impulsion dans le balai et stabilisa sa trajectoire, volant droit, et se dirigeant vers le stade. Il n'avait pas vraiment envie de Quidditch, et d'ailleurs il n'avait personne pour jouer avec lui, mais c'était le seul endroit où il était autorisé à utiliser son balai. Cependant, il n'avait pas vraiment envie d'entrer sur le terrain. Au lieu de cela, il décida de rester dans le périmètre, c'est à dire dans la partie Est du parc, et de longer l'enceinte. Il arriva au grand portail d'entrée au Sud et décida de faire un sprint jusqu'à la falaise où était posé le château de Poudlard. La ligne de départ serait les grilles elles-mêmes et la ligne d'arrivée le moment où il commencerait son ascension pour longer la paroi.

Il ne savait pas vraiment à quelle vitesse réelle son éclair de feu pouvait aller sur une vraie grande distance. En vérité, le stade de Quidditch ne faisait que 500 m au plus, et pendant le jeu il ralentissait souvent à cause des virages. Là, la piste faisait bien deux ou trois kilomètres de long. De quoi faire une belle course, vraiment.

Il vérifia l'heure sur sa montre et compta les secondes jusqu'au douze. Il s'allongea presque sur son balai, l'oreille à coté de la tocante et compta les tic-tac qui le séparaient du départ.

Tic-tac-tic-tac-TIC, le départ. Harry volait vite, tel une étoile filante. Le vent lui foutait le visage, il avait un peu de mal à respirer, mais rien n'importait, juste la vitesse hallucinante qu'il atteignait. Un sentiment de joie et de félicité monta en lui. A cet instant il était libre, libre de tout, libre de tous. Il ne pensait plus à la guerre, à son malheur, à Drac... Malfoy. A cet instant précis, il était en paix avec lui-même et le monde entier.

Enfin, il franchit la ligne d'arrivée imaginaire. Il regarda son temps et fit quelques loopings et autres figures dangereuses mais jouissives pour se féliciter.

Déjà, il commençait à faire sombre. Le soleil se coucherait bientôt, mais le diner serait seulement dans quelque temps, il n'avait pas à se presser. Il alla se percher sur le toit d'une des tours du château, une qu'on ne pouvait atteindre qu'en volant.

Il embrassa du regard l'ensemble du parc, sa maison. Il observa le lac légèrement troublé par un petit ressac, la forêt interdite si effrayante mais pourtant rassurante dans sa normalité - bien sûr elle était noire et les arbres montaient tellement haut qu'on se sentait minuscule, mais au moins les plantes ne nous happaient pas comme dans les films d'horreurs ! Non, vraiment... C'était les créatures qui y vivaient qui s'en chargaient... Malgré tout, il trouvait qu'il l'avait un peu trop souvent parcourue à son goût... Il continua son observation : la pelouse où parfois ils s'étaient adonnés aux sports moldus ou à des parties de jeu de cartes, ou même parfois une petite sieste, en Juin, quand le monde trouvait un calme relatif l'espace de quelques jours, ou entre deux cours...

Il regarda le superbe coucher de soleil, au-delà des collines, qui donnait au vert habituel des couleurs pastel délectables et apaisantes. Quand le dernier bout de l'astre du jour disparu, il se décida à quitter son perchoir.

En soupirant, il regagna la fenêtre et entra. Quelque peu surpris qu'elle ne soit pas fermée, il se dirigea vers la salle de bain. Quand il ouvrit la porte, il vit Draco en train de reboutonner le haut de sa chemise. Il venait de prendre une douche, ses cheveux étaient encore humides et il n'avait pas eu le temps de les recoiffer correctement, avec sa tonne de gel.

« -On ne t'a jamais appris à frapper, Potter ?

-Je crois que si. Toi, il me semble, il y a 6 ans environ. »

Le blond leva les yeux au ciel mais ne fit pas d'autre commentaire. Il attacha le dernier bouton et se tourna vers le miroir, celui qu'il s'était attribué. Il attrapa son pot de gel et commença à le dévisser.

« Tu pourrais pas les laisser ? Ils sont mieux comme ça... »

Draco haussa les sourcils, mais reposa le récipient. Sous le regard étonné d'Harry il prit un peigne et les coiffa pour que seulement quelques mèches tombent devant ses yeux, le rendant encore plus attirant.

« -Tu viens de m'écouter ?

-Tu as été quasiment euphorique pendant presque trois heures. Ça a déteint sur moi. Mais je ne m'en plains pas. Cela faisait longtemps que je ne m'était pas sentit aussi bien. J'en ai profité pour croquer.

-Croquer ?

-Dessiner, Potter, peindre, ce genre de chose.

-Tu sais peindre ?

-Il y a beaucoup de choses que tu ignores sur moi. Oui, c'est mon hobby, ça me fait me sentir bien, comme toi avec ton balai apparemment.
(NdA : Là je pense à la fic moeurs et coutumes des sorciers poudlariens, dans mes favoris, et de l'utilisation du balai magique. Mais je m'égare ^^ NdB : Rhooooo ! Excusez la... ^^)

-Wouah, on a été courtois toute une conversation. C'est bizarre. »

Harry était sincèrement étonné. Il aurait cru qu'il se seraient sautés à la gorge durant la première minute où ils auraient été seuls tous les deux.

« -On a pas vraiment encore eu à se supporter... Je te parie que dans deux jours ce sera invivable.

-Sûrement. Puis ça doit être les effets secondaires de nos après-midi.

-Peut-être.

-On descend ? Je préférerais arriver dans les premiers, ce sera plus vivable, les autres vont sûrement nous sauter dessus pour avoir des explications, tout ça. »

Harry se dirigeait vers la porte quand l'autre l'arrêta.

« -Moi je serais plutôt pour arriver après tout le monde. On ira s'asseoir tranquillement au milieu de nos amis respectifs et on ne répondra qu'à eux uniquement.

-Je préfère mon idée. »

Un silence buté succéda à la réplique d'Harry. Draco reprit la parole :

« -On est pas obligé d'y aller ensemble non plus.

-Se séparer : mauvaise idée. On m'accusera de t'avoir assassiné en t'écrasant sous ta malle et d'avoir brulé ton corps dans la cheminé par la suite. Ce sera pire, ça fait mauvais genre.

-Donc l'un d'entre nous doit céder.

- ...

- ... »

Décidément, la cohabitation ne se ferait pas sans heurt. Le brun soupira et declara :

« -Tu te rappelles le mot de passe ? Compromis. Si je cède maintenant, tu céderas la prochaine fois.

-Et qui m'y oblige ? »

Draco le regardait de cette ½illade hautaine que le brun détestait particulièrement.

« -Si tu refuses, je fais exprès de déranger ton placard et je jette tout tes cosmétiques par la fenêtre. Et je met de la teinture dans ton gel douche.

-Ça s'appelle du chantage, le Griffondor.

-A la guerre comme à la guerre. Il faut copier les techniques de l'ennemi sinon on se fait vite dépasser.

-D'accord, mais c'est chacun son tour. »

Harry allait vraiment sortir cette fois-ci, mais une idée lui vint en tête et s'exclama :

« -Attend, attend, et le jour où c'est vraiment important ?

-On fait appelle à une commission tirée au sort parmi nos amis et ils jugeront. Content ? On peut y aller ? »

Draco était clairement exaspéré. Il voulait vraiment que Potter lui lâche la grappe.

« -Satisfait, oui. Et non, on y va pas, c'est toi qui voulait faire une entrée fracassante et théâtrale.

-Alors qu'est-ce qu'on fait ?

-Chais pas. Tu me montres tes dessins ?

-Non.

-Tu en fais un pour moi ?

-Non plus.

-Alors quoi ? Fais des efforts !

-Premièrement, on sort de la salle de bain et on va dans le salon. Ensuite on se prend un bouquin et on patiente.

-Super programme.

-Sois pas chiant, Potter, veux-tu ? »

Le Potter-pas-chiant-du-tout en question sortit de la pièce en grommelant pour enlever sa tenue de Quidditch et remettre sa robe de sorcier.

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Grand merci à mon béta chéri d'amour que j'aime, comme d'habitude.

Mention spéciale à liberycaride pour sa review qui m'a fait très plaisir. Merci d'avoir pris le temps répondre à ma question !
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Aya *en boule dans un coin, broie du noir* : Pourquoi ... pas de talent ... trop nul ... insecte ...

Draco : Qu'est-ce qu'elle a ?

Harry : Elle déprime.

Draco :
Je le vois bien, merci. Mais pourquoi ?

Harry : Elle a pas eu autant de reviews qu'elle l'espérait.

Draco : Et ?

Harry : Ba rien, ça lui fout le cafard. En plus elle a que quatre lecteurs réguliers : mamanline, calimero, cricket32 et son beta, Havirnyrce Vince.

Draco : Oh, ça va ! Elle commence tout juste ! Elle posté que deux chapitre ! Elle veux pas 100 reviews par chapitre non plus ?

Harry : Non, mais une dizaine, oui.

Draco : On lui avait bien dit qu'elle avait les yeux plus gros que le ventre. Et puis les reviews ça vient à la popularité, au nombre de chapitre et à leur longueur. On verra bien à la fin de la première partie.

Harry : Esperons qu'elle ne nous fera pas le coup à chaque fois.

Draco : Hé ! Viens ici et parle nous de ce chapitre !

Aya *se lève et se traine jusqu'a eux* : Laissez moi mourir. Je suis une larve inutile indigne d'interet.

Harry : Mais non ! Fais des commentaires sur ce chapitre !

Aya : Pfff ... Ok ... Dans ce chapitre on voit un peu vos sentiments qui évoluent. Mais c'est en général selon le principe du "un pas en avant deux pas en arrière".

Harry :
En même temps tu le savais que ça serait pas simpple.

Aya : J'aime bien aussi la partie où Harry est dehors en train de voler. Je voulais faire un truc un petit peu descriptif, lyrique, bucolique. Je suis assez contente du résultat.

Draco : Bon, c'est pas tout ça, mais tu dois pas aller quelque part ?

Aya : Oui bon. Finnissez pour moi, je file. *Sort de la pièce en courant*

Harry : Zut, on doit se coller à mendier des reviews du coup.

Draco : J'ai une idée. Défais ta cravate. Oui, comme ça. Laisse la pendre sur tes épaules. Ouvre ta chemise. Jusqu'au bout. Écarte les pans. Parfait. Enlève tes lunettes d'une main et passe l'autre dans tes cheveux, lentement. Fais tes yeux sombres et humide, tu sais ? Ceux qui me rendent tout chose.

Harry *suit les instructions à la lettre* : Comme ça ?

Draco : Oui, c'est bien. *glisse un doigt dans son col et le tire* Fait chaud ici, non ? Ensuite, tu passes doucement ta langue sur tes lèvres, comme s'il restait du sucre d'un bonbon que tu venais de manger. *gemit* Oui, c'est ça ...

Harry *les joues rouges* : Ça vous a plu ? Ça vous dirait de laisser une review ?

Draco *saigne du nez* : A la semaine prochaine !
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Date de publication : 16 mars 2010 ( prochain : 23 mars 2010 )
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