Quand mon ciel est noir comme les plumes d'un corbeau,
que la lune brille, ronde et envoutante,
quand je me sens seule face aux ténebres,
quand j'entends mon sang battre mes tempes,
quand j'etouffe dans ma propre peau,
quand l'envie de pleurer devient irrépréssible,
et quand pourtant les larmes ne coulent pas,
ne m'apportant pas la délivrance éphémère de leur humidité bienvenue,
alors mon stylo me démange,
le papier m'appelle,
mes doigts picottent,
et ma muse me chuchotte ses mots doux à l'oreille,
alors le langage devient chanson,
une phrase presque vulgaire prend des accents de litterature,
les mots viennent d'eux même sans avoir été demandé,
alors l'imagination crée son propre monde,
où chacun est en son temps esclave ou roi,
où la magie cotoie la science fiction,
où ma vie devient aventure épique,
histoire à l'eau de rose,
course policière,
agrémenté de situations palpitantes et cocasses,
ou de super-pouvoirs et de créatures folkloriques,
alors je me calme,
je respire de nouveau,
l'obscurité de mon espace s'estompe,
laissant place à de chaudes couleurs pastelles,
le bruit de la maison berce mon esprit apaisé,
je me sens vivre de nouveau.
Pourtant cette angoisse, ce desespoir ne s'en va jamais très longtemps,
ils finissent toujours par revenir,
toujours plus éxigeants et cruels,
et ma plume suffit de moins en moins à les repousser,
l'encre ne scelle jamais vraiment le passage quelle emprunte pour ternir mon esprit,
et la peur commence à s'emparer de mon être,
me liquéfie les entrailles,
me laisse en proie aux doutes les plus odieux,
là, le sommeil m'arrache à cet enfer imaginaire et personnel,
me laissant tout de même un arriere gout amer au matin.
---------------------
Encore un truc ecrit un soir dans mon lit, un jeudi cette fois. Je crois que quand je relirai ça me fera peur. Bref, envolées lyriques et désespérées, voila pour cette fois ci !
MàJ : Relecture, correction et ajout de majuscule. En éffet, c'est pas bien gai. Mais je me gave, sans fausse modestie !
Aimez ou n'aimez pas, de toute façon c'est pas fait pour être vendu.
que la lune brille, ronde et envoutante,
quand je me sens seule face aux ténebres,
quand j'entends mon sang battre mes tempes,
quand j'etouffe dans ma propre peau,
quand l'envie de pleurer devient irrépréssible,
et quand pourtant les larmes ne coulent pas,
ne m'apportant pas la délivrance éphémère de leur humidité bienvenue,
alors mon stylo me démange,
le papier m'appelle,
mes doigts picottent,
et ma muse me chuchotte ses mots doux à l'oreille,
alors le langage devient chanson,
une phrase presque vulgaire prend des accents de litterature,
les mots viennent d'eux même sans avoir été demandé,
alors l'imagination crée son propre monde,
où chacun est en son temps esclave ou roi,
où la magie cotoie la science fiction,
où ma vie devient aventure épique,
histoire à l'eau de rose,
course policière,
agrémenté de situations palpitantes et cocasses,
ou de super-pouvoirs et de créatures folkloriques,
alors je me calme,
je respire de nouveau,
l'obscurité de mon espace s'estompe,
laissant place à de chaudes couleurs pastelles,
le bruit de la maison berce mon esprit apaisé,
je me sens vivre de nouveau.
Pourtant cette angoisse, ce desespoir ne s'en va jamais très longtemps,
ils finissent toujours par revenir,
toujours plus éxigeants et cruels,
et ma plume suffit de moins en moins à les repousser,
l'encre ne scelle jamais vraiment le passage quelle emprunte pour ternir mon esprit,
et la peur commence à s'emparer de mon être,
me liquéfie les entrailles,
me laisse en proie aux doutes les plus odieux,
là, le sommeil m'arrache à cet enfer imaginaire et personnel,
me laissant tout de même un arriere gout amer au matin.
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Encore un truc ecrit un soir dans mon lit, un jeudi cette fois. Je crois que quand je relirai ça me fera peur. Bref, envolées lyriques et désespérées, voila pour cette fois ci !
MàJ : Relecture, correction et ajout de majuscule. En éffet, c'est pas bien gai. Mais je me gave, sans fausse modestie !
Aimez ou n'aimez pas, de toute façon c'est pas fait pour être vendu.