Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

«- Ho, tu sais, si je veux, je me la fait. Ce serait facile, elle me mange dans la main.

-M
ais tu n'as pas peur, je veux dire que tu te fout de sa gueule ?

-Pfff, elle est tr
op amoureuse de moi pour ça. Et puis je peux être très convaincant. Elles ne résiste jamais longtemps, elle la dernière.»

Quand e
lle entendit ça, son c½ur se brisa en millier de petits morceaux et s'envolèrent aux quarte vents. Elle était venue pour lui faire une surprise mais elle avait entendu un morceau de la conversation. Elle s'était adossée au coin de la rue pour écouter le reste. Mais ça faisait mal la vérité. Personne ne lui avait parlé de ce coté la de sa personnalité. Toutes les filles avant elle étaient étaient encore sous le charme quand elle leurs avait parlées. Résultat, elle s'était faite avoir en beauté. Il l'utilisait, la manipulait depuis le début. Qui savait si il ne la trompait pas. Personne ne pouvait le savoir, à part les garçons qui assistaient à la conversation.

Son
c½ur lui faisait mal. On aurait dit qu'une main avait entrepris de serrer de toute ses forces son c½ur, comme pour le réduire en miette. Ou alors, sa tristesse essayait de toute sa haine de le faire exploser dans sa poitrine. Elle n'arrivait pas à analyser correctement sa douleur, elle n'arrivait a pas à penser calmement, objectivement. Dans sa tête en écho résonnait «Trahison ! Trahison !». Elle n'arrivait pas à penser à autre chose, à réinterpréter ses parole, à l'innocenter, ne serait-ce qu'un tout petit peu.

Alors elle couru, le plus vite, le plus loin possible, pendant longtemps, pendant un instant, elle n'aurait sue le dire. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle avait mal. Maintenant elle avait mal à la jambe, elle avait un point de coté et elle était complètement essoufflée. Mais elle continua de courir dans la campagne jusqu'à ce que ses jambes ne la porte plus, la fasse tbucher et puis tomber. Elle s'affala sur le bord du chemin. Elle resta quelque minute dans cette position et se tourna sur le dos. Elle regarda les étoiles; elles était était heureuse d'être trop fatiguée pour parler.

Soudain elle se leva et marcha comme elle avait courue : sans savoir où elle allait. Elle s'assit au bord d'une rivière, en plein milieu d'un bois.

Elle
regardait l'eau couler depuis un moment quand son téléphone sonna. C'était lui. Elle ne répondit pas. Il rappela trois fois de suite. A la quatrième elle décrocha.

«-Sal
ut ! T'était sous la douche ? J'ai appelé 5 fois mais tu répondais pas. J'ai envie de te voir. Tu peux passer chez moi ? On pourra se voir un film et ...

-
J'ai tout entendu.

-Pardon
?

-Ce soir, au QG, j
'ai tout entendu.

-Je comprend
pas là, de quoi tu parles ?

-N
E FAIS PAS L'INNOCENT !!! Tu t'es bien foutu de moi, mais maintenant c'est fini, je ne veux plus te voir, je ne veux plus t'entendre, je ne veux plus de toi dans ma mémoire. Je veux t'oublier pour toujours ! Dit-elle avant de jeter son téléphone à cod'elle

-Hé, t'e
s toujours là ? Hou HOU !?!? j'entends plus rien ! T'es chez toi ? T'es où ? Hé ! Où es tu ?!?!»

Un brui
t de sonnette résonna dans le téléphone. Il alla ouvrir. Ses parent la cherchait. Il cacha le téléphone et dit qu'il ne savait rein. Elle entendit qu'il crochait le fixe et composait un numéro. Elle écouta la moitd'un dialogue stéréotypé avec un policier. Cette fois il révéla la présence du téléphone toujours en communication. Juste à ce moment le téléphone bippa pour indiquer qu'il était en fin de batterie. Ils l'entendirent. Le portable s'éteignit. Il devait essayer de rappeler le numéro. Inutile, tellement inutile.

Elle pris sa tête dans ses mains. Une larme coula, puis une autre,puis une autre encore. Suivirent des dizaine d'autres. Elle n'arriva pas à s'arrêter. Elle décida de les laisser couler. Elle irait mieux après.

Au lo
in une sirène de police retentit. Le bruit s'estompa vite. Elle continua de regarder l'eau. La lune et les étoile se reflétaient joliment. C'était tellement beau ... les chênes les fougères, la rivière, les étoiles, la lune, le silence calme et triste.

Sa
ns même y penser, elle rentra dans l'eau et s'assit au milieu du lit. L'eau lui arrivait au dessus de la taille. C'était un gros ruisseau plus qu'une rivière. L'eau était tiede, le soleil avait chauffé les pierre toute la journée. Toujours sans penser, si ce n'est le mot «silence...», toujours par impulsion, comme une bête blessée, elle s'allongea, s'assoupit, dormis, à jamais, pour toujours. Elle trouva le silence et le calme qui lui avait fait défaut pendant sa vie, pour retourner au début du cycle, où elle recommencera peut-être une nouvelle fois.

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Alors, celle-la, je savais même pas si j'allais la publier. Mais par soucis de franchise, je la met.
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