Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.
Entre le jour 8 et 14

Notes : Je publie ce chapitre juste avant de partir en cours. C'est pas gentil, ça ? Au fait, je vous demande à toutes et tous de prier pour moi ( ou équivalent ) pour que j'ai mon bac du premier coup, sans le rattrapage. Je crois qu'il en va de ma survie ( mon père me tuerai ) et de mes economies : j'ai tout prévu pour la japan expo, qui tombe entre le bac et les rattrapages. Or je veux y aller, et ne pas gacher tout l'argent que j'y aurai investi. Voila, merci beaucoup pour ce futur petit geste. ET bien sur, j'encourage de même les lecteurs qui passent aussi des examens et des concours. Courage, on va y arriver tous ensemble !

J'ai décidée de couper mon chapitre en deux. 16 pages, c'est quand même beaucoup pour moi. En plus, ça me permet de ne pas avoir à taper le chapitre 10 tout de suite, ce qui me laisse un délai supplémentaire.

Normalement c'était un chapitre pour ce petit interlude, mais nos maraudeurs préférés le méritent bien.

Bonne lecture!
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PUB : Oui, encore.

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Il était enfin rentré. Après quatre longs mois, il était de retour. Il était éreinté, et voulait aller au Square Grimmaurd pour dormir pendant au moins trois jours. Mais avant tout, il devait faire son rapport à Dumbledore.

Il entra dans le parc. Il était plutôt tard, le soleil s'était couché depuis pas mal de temps. Le banquet était fini, et Harry devait être remonté dans son dortoir. Il ne pourrait donc pas le voir ce soir-là. Il allait surement lui en vouloir de ne pas être passé immédiatement. Mais il n'avait pas vraiment le choix.

Il arpenta les couloirs vides et sombres. Il prit le plus long chemin possible, ne voulant pas affronter le vieil homme tout de suite. Il avait foiré sa mission. Ces quatre mois étaient vraiment un échec, et une perte de temps. Et ce n'était certainement pas son incompétence qui allait permettre à Harry de gagner cette foutue guerre.

Il arriva devant la gargouille, qui s'ouvrit spontanément, comme s'il était attendu. Il soupira et monta les marches. Le bureau était resté le même. Toujours le même bazar ordonné, plein de livres en tout genre – Sirius aperçu même des livres de poche d'éditions moldu, des objets bizarres, et même un grille pain chromé ! – le perchoir de Fumseck et les tableaux des anciens Directeurs.

« -Professeur, je suis épuisé. Je voudrais vous livrer immédiatement mon rapport et rentrer me coucher. Si vous le voulez bien, vous me poserez vos questions la prochaine fois que vous me convoquerez.

-Très bien Sirius, je n'ai aucune objection. Prenez un siège voulez vous ? Un bonbon au citron ? Un morceau de tarte peut être ? A moins que vous ne préfériez la limonade ?

-Rien, merci Albus. Vous avez une plume à dictée ? Cela me permettra de ne pas le réécrire. »

Dumbledore lui fournit l'instrument. Le Griffondor le régla et commença à parler. Il était allé en Grèce, comme demandé. Mais il n'était pas arrivé à trouver les personnes qu'il cherchait, enfin, pas tout de suite. Il s'était déplacé dans tout le pays, jusqu'à aller en Turquie, où il les avait trouvés. Enfin, eux l'avaient trouvé, après deux semaines à observer. Quand il les avait approchés, cela faisait bien trois bonnes semaines qu'il était parti d'Angleterre.

Et il avait vu. Il avait constaté que les légendes n'étaient pas exagérées. Que l'Ordre et l'Angleterre avaient vraiment besoin d'eux pour gagner cette guerre.

C'était une communauté sorcière très spéciale, qui acceptait peu d'étrangers en son sein. Elle n'avait jamais d'endroit fixe où on pouvait la trouver. Et ce pour une très bonne raison, bien qu'un peu particulière.

Ce peuple n'était composé que de sorciers animagus. Ils existaient depuis très longtemps, comme en témoignait les anciens récits, et avaient pu survivre grâce à leur don de dissimulation. Et aussi grâce à leur puissance.

Il était vrai que certains pouvaient devenir plante – ce secret était l'un des mieux gardés, parce qu'autre part, on ne devenait végétal que du fait d'une malédiction, qu'on ne pouvait annuler soi même – ainsi que des chèvres ou des poissons, comme dans la mythologie, mais les plus forts pouvaient devenir des ours ou des taureaux. Pour certains, ils se métamorphosaient même en créatures magiques comme des dragons ou des chevaux marins, bien plus gros que les hippocampes.

Certains, plus rares, avaient même plusieurs formes animales à disposition !

Mais ils se méfiaient de Sirius, bien que lui aussi soit animagus. Ils se demandaient pourquoi il les cherchaient avec un tel acharnement, malgré son état assez misérable.

Le dernier des Black avait été trouvé dans un état pathétique. Pendant son voyage, il ne s'était plus alimenté correctement, il avait donc beaucoup maigri, il avait très mal et bien peu dormi, ce qui se voyait très bien à l'allure lourde de sa démarche, aux cernes violettes sous ses yeux, et autres petits détails. Les Argentarius – c'était ainsi que ce peuple se nommait lui-même – l'avaient trouvé dans une forêt, quand il était tombé d'épuisement et l'avaient soigné, en attendant son réveil et son rétablissement. (NdA : Je voulais pas couper la phrase, donc je met la note ici. Je ne peux pas la mettre autre part. La scène ne se termine pas tout de site, et le chapitre est tellement long que je ne peux pas la mettre à la fin. Certains aiment bien mes petites remarques latines, alors j'explique un peu. En fait argentarius veut dire changeur, mais dans le sens changeur de monnaie – on voit bien la racine. C'est un jeu de mot. Ce sont des change-formes, ils sont un peu au dessus des frontières, puisqu'ils vivent beaucoup de temps en animaux. Seul l'argent arrivait à faire que les autres peuples les laissent tranquilles. Il se sont donc mis à chercher des matières précieuses pour les revendre, tout en changeant régulièrement de région. Ils changeaient ce que la nature offrait en argent, dont ils se servaient d'ailleurs assez peu. La légende raconte qu'ils cachent leur butins un peu partout, et qu'en attraper un rend un homme riche. Bien sur, toute cette histoire et ce peuple, je l'ai inventé. N'allez pas chercher ça autre part. Holala, ça c'est une longue note ! Je vous conseille de relire le début du paragraphe avant de continuer. ^^) Ils voulaient apprendre plus de cet étranger parti dans une quête si aléatoire, et aussi fou pour continuer autant de temps. De plus, il les intéressait. Ils avaient rarement de nouveaux animagus à ajouter à leur peuple. En général, pour renouveler le sang, les jeunes femmes partaient dans le monde sorcier et revenaient une fois enceinte. L'absence de présence paternelle n'était pas un problème car tout le groupe veillait sur les enfants. Une meute en somme, voilà ce qu'ils étaient. Mais qu'un animagus, comme eux, cherche à les rejoindre, voilà qui était original !

Ils se demandaient quelles étaient ses limites, s'ils pouvaient lui enseigner leurs pratiques, ou s'il était trop vieux pour appliquer leurs enseignements. Le chef du clan les avait vite calmés. Ils ne connaissaient pas les intentions de cet individu, ils ne pouvaient lui faire confiance.

Ils allaient le garder en observation, pour le tester. Et ils le firent. Ils l'intégrèrent, mais le surveillèrent. Il ne devait en aucun signaler sa position, ni donner signe de vie à qui que soit. Ils ne lui montraient rien de vraiment significatif, et semblaient ne rien savoir du monde extérieur. Les tentatives de Sirius tombaient souvent à plat.

Ces trois mois, il les vécu plutôt bien. Cela lui fit partir son cafard. Et puis, ils n'étaient pas méchants, juste un peu méfiants. Avant son départ, il n'avait toujours pas obtenu la totale confiance du groupe, ni son ralliement. Mais il avait tiré quelques enseignements qui lui étaient utiles. Il avait donc décidé d'abandonner, voyant que tout ça ne le mènerait à rien. Il avait juré sous Fidelitas de ne rien divulguer sur eux. Il était donc rentré, en sachant qu'il avait échoué dans la mission que Dumbledore lui avait confié.

Le directeur sembla vouloir lui dire quelque chose à la fin de son rapport, mais Sirius le coupa gentiment en lui rappelant les paroles qu'il avait prononcé au début de la conversation. Il ne sembla pas insister, puisqu'il le laissa partir.

Pendant quatre jours, il ne fit que dormir et manger. Il passait huit heures au lit, se levait pour grignoter, se laver et aller aux toilettes, puis se recouchait. Il n'était pas vraiment mal en point, mais il était fatigué mentalement. Et ces brusques changements de vie le déstabilisait un peu.

Il n'avait envie de penser à personne, de voir ni de parler à personne pour l'instant. Personne ne savait qu'il était revenu, et c'était très bien comme ça. Il irait voir les gens auquel il tenait quand il serait rétablit. Pour l'instant, il lui fallait faire le point. Ce séjour chez les Argentarius lui avait donné une autre vision des choses, et il fallait qu'il relativise les souvenir dans sa mémoire. Il devait essayer de voir ce qui avait changer pendant ces quelques mois. Il voulait trouver en lui ce qu'il fallait qu'il fasse à l'avenir.

Mais ces questions étaient bien trop abstraites pour l'instant. Il devait essayer d'appliquer cela à un cas concret.

Il commença par Arnaud. Arnaud, qu'il avait rencontré juste après sa sortie de Poudlard, dans un bar. Il l'avait abordé, ils avaient discuté, ils s'étaient revus, ils étaient sortis ensemble. Il était sorcier comme lui, mais avait étudié dans une école privée de magie. Poudlard n'était pas la seule école de magie d'Angleterre, elle était juste la plus prestigieuse, et faisait un minimum de tri dans ses étudiants, selon des critères assez obscurs. Ainsi, même des étudiants assez mauvais avaient un niveau correct pour le reste de l'Angleterre.

Il avait un an et quelques mois de plus que Sirius. Il était vendeur dans une boutique mi-moldue, mi-sorcière, au fin-fond de Londres. Ils s'en étaient mutuellement fait voir de toutes les couleurs, puis Sirius l'avait quitté quand la guerre avait pris de l'ampleur. Et à présent, il était mort.

Avec sa nouvelle vision des choses, il devait s'avouer certaines choses. Il n'avait pas vraiment été fidèle, alors qu'il savait pertinemment que son amant l'aimait sincèrement. Il ne s'en cachait même pas, il lui était plusieurs fois arrivé de se faire surprendre au lit avec ses amants occasionnels. Arnaud n'avait pas piqué des crises comme on aurait pu s'y attendre. Il se contentait de soupirer et de lui jeter un regard meurtrier. Il ne lui adressait plus la parole pendant trois jours, il ne le laissait plus le toucher. En fait, il faisait comme si Sirius n'existait pas. Et c'était cette attitude qui le blessait et qui le faisait recommencer.

Il y avait vraiment un problème de communication entre eux. Ils ne savaient pas vraiment comment s'y prendre avec l'autre. Et finalement, ils avaient fini par se séparer, et même pas pour leurs erreurs respectives.

Pourtant, Sirius s'était attaché à ce jeune homme en apparence si placide. Il savait pertinemment que sous son apparence stoïque se cachait un c½ur tendre qu'il était facile de blesser. Ce dont il ne s'était malheureusement pas privé.

En remontant encore dans son passé, il pouvait facilement trouver d'autres cas où il avait blessé son entourage par son attitude, parfois en connaissance de cause, parfois dans son insouciance. Et à présent, c'était quelque chose qu'il ne pouvait plus ignorer, et il n'arrivait plus à se pardonner en y repensant, comme avant.

La journée qu'il passa à réfléchir lui fut bénéfique. Mais dans l'après midi du jour suivant, il fut contacté par Dumbledore, qui le convoqua dans son bureau. (Nda : jour 13. Se reporter aux chapitres précédents pour connaître les événements que vivent Harry et Draco.)

Une fois là bas, il répondit aux questions du Directeur. Il apprit ensuite comment la guerre s'était terminée, en son absence, ce qui était arrivé à Harry. Il écouta attentivement quand le vieux professeur lui raconta comme l'âme de son filleul avait été lié à celui de son petit cousin. Il ne dit rien, il ne s'énerva pas, il ne s'insurgea pas. Il ressentait une grande lassitude, et beaucoup de culpabilité. Une fois encore, il avait été en dessous de tout.

Il accepta cependant avec chaleur le poste de professeur. Il voulait aider Harry du mieux qu'il le pouvait. Sa propre expérience d'attachement devait profiter à quelqu'un.

Il ressentit une grande tristesse en repensant à cette partie de son passé, qu'il avait laissé de coté pendant son introspection.

Il fut informé de l'heure du premier cours, qui était le jour même, puis il se dirigea vers les appartements qui lui étaient affectés. Il s'y rendit, mais il ne faisait pas vraiment attention où il allait, plongé dans des pensées tantôt sombres, tantôt joyeuses. Il donna distraitement le mot de passe au tableau et entra. Il s'affala sans vraiment s'en apercevoir sur le canapé et continua de démêler le fil de ses pensées.

Ce ne fut qu'au bout d'une longue demi-heure qu'il commença à regarder son environnement tout neuf. Enfin, tout neuf... Cela semblait déjà habité. Il y avait des livres partout, une cape et un manteau trainaient sur le dossier d'une chaise, le bureau était couvert de copies. Dans la petite cuisine, il apercevait des tablettes de divers chocolats et une théière. Il entra dans la chambre occupé et aperçu dans l'armoire des affaires plutôt usées aux tons crème, beige, et marron clair.

Remus vivait ici. Il vivrait aussi dans cet endroit pour le reste de l'année. Il avisa la deuxième chambre. Elle était assez banale, mais semblait confortable. Il devrait demander aux elfes des coussins supplémentaires, un autre bureau et quelques chaises, mais sinon, l'appartement était parfait. Il ne lui restait plus qu'à aller chercher ses affaires au Square, et faire même quelques achats, et il serait installé.

Il regarda sa montre. Il était légèrement en retard. Il courut vers la salle qui leur était destinée, pressé qu'il était de revoir son fils et son meilleur ami.

Oo0ooOoo0oO


Ce fut la folie dans la Grande Salle. Tout le monde était au courant quant à sa réhabilitation. On lui posait beaucoup de questions sur son passé, sur la prison, sur sa fuite. On loua son courage, sa persévérance. On vanta même sa beauté.

Sirius était vraiment heureux de cet accueil. Quand il étudiait à Poudlard, les étudiant(e)s se pâmaient sur son passage. Quand il était rentré dans la vie active, on le félicitait pour ses talents au combat, au sein de l'Ordre. Puis, la grosse rupture. La prison pendant 13 ans. La solitude, la folie presque. Et puis son évasion, sa fuite. Les gens avaient peur de lui. Et aujourd'hui il retrouvait sa bienheureuse popularité.

Qui l'avait laissé commettre des actes irréparables et cruels. Il était aimé, adoré, alors on fermait les yeux quand il humiliait ses anciennes conquêtes, ou qu'il organisait des blagues dangereuses avec les autres maraudeurs. Surtout pour Severus, ces blagues. Il en avait bavé, celui là. Quand il en aurait fini avec sa conscience toute neuve, il faudrait qu'il aille s'excuser. Mais pas tout de suite, sa fierté l'en empêchait encore. Plus tard, lorsqu'il serait en paix avec lui-même.

Quand les élèves voulurent bien retourner s'asseoir, il put se placer à coté de son ami, à la table des professeurs. Minerva l'accueillit avec chaleur et Hagrid lui serra la main avec entrain. Il lui dit qu'il pourrait lui rendre sa moto bientôt, il fallait qu'il la retape un petit peu. Sirius le remercia et se tourna vers Remus, qui lui sourit. Le repas se passa dans la bonne humeur. Ils remontèrent ensemble à l'appartement. Remus parut un peu surprit quand il lui dit qu'il allait habiter avec lui mais il ne dit rien. Il alla préparer un thé et Sirius prit le livre officiel du programme de DCFM, pour le feuilleter. Il avait parcouru le premier trimestre des premières années quand Remus revint avec deux tasses, du sucre, du miel et des scones.

Ils discutèrent un moment des classes qu'ils avaient, puis Sirius se rappela qu'il devait passer au Square prendre ses affaires. Maintenant qu'il pouvait de nouveau utiliser la magie sans crainte d'être repéré, il se sentait libre. Et surtout cela lui permettait de faire ses valises rapidement, en l'absence d'elfe de maison, depuis que Kreatur était mort de vieillesse, pendant la guerre.

Il utilisa la cheminée pour se rendre dans son domicile. Il prit une grosse malle qu'il enchanta pour la faire léviter derrière lui. Il avait toujours été doué en Sortilèges. Tout comme en Métamorphose et en DCFM. Il passa dans toutes les pièces, les une après les autres, pour vérifier qu'il n'y avait rien qu'il ne veuille emporter. Beaucoup de livres, des babioles avec un peu d'intérêt sentimental, le peu de vêtements qu'il avait, des objets de magie noire ou ancienne, pour montrer à ses élèves... Pas autant de choses qu'il aurait pensé. Ce séjour en Grèce avait fait de lui un autre homme. Il avait rétréci tout ça et avait fermé le coffre avant de le faire passer dans la cheminée. Il alla directement se ranger au pied de son lit.

Sirius entra à son tour. Il ne vit pas tout de suite Remus. Il le chercha des yeux et le vit devant la fenêtre, le regard perdu dans le vague. Il s'approcha tout doucement. Il allait poser sa main sur son épaule, quand il vit une larme, une unique larme, rouler sur sa joue. Il hésita puis le prit dans ses bras, le forçant à s'appuyer contre son torse.

Remus se laissa aller quelques secondes puis le repoussa, sans violence. Il essuya ses yeux et alla s'affaler sur le canapé. Il croisa ses bras sur sa poitrine, comme un mur le coupant des autres. Sirius alla s'assoir à coté de lui.

« -Remus, qu'est-ce qui se passe ?

-Rien, juste une baisse de régime.

-Si ce n'était que ça, tu ne pleurais pas.

-Si ça m'arrive de pleurer.

-Arrête, je te connais Remus. Tu n'as pas ce genre de réaction. Tu vas plutôt te goinfrer de chocolat en lisant des bandes dessinées.

-Tu ne me connais pas si bien que ça. Tu as été absent trop longtemps de ma vie pour pouvoir dire des choses pareilles. »

Sirius accusa le coup. Cela faisait mal, et cela le mettait en colère.

« -Est-ce ma faute si j'ai été emprisonné injustement ? C'est ma faute si j'ai du m'évader et fuir ? C'est ma faute si j'ai du venger la mort de mon meilleur ami ? C'est ma faute si j'ai fait une dépression ? C'est ma faute si on m'a envoyé en mission ?

-Même avant tout ça tu ne me connaissais pas Sirius. Maintenant laisse moi.

-C'est hors de question. Qu'est-ce que tu entends pas ''même avant'' ?

-Laisse tomber.

-Non, Remus, je ne laisserai rien tomber. Pourquoi dis-tu que je ne te connais pas ? Je n'ai pas été ton ami pendant toute notre scolarité à Poudlard ? Je n'ai pas été celui qui a découvert ta lycanthropie ? Je n'ai pas été celui qui pansait tes blessures après la pleine lune ? Qui étais-je alors pendant toutes ces années ? Comment peux-tu dire que je ne te connais pas ?

-Arrête Sirius, cela ne sert à rien.

-NON, JE VEUX SAVOIR. DIS MOI !

-Tu veux savoir ? Tu veux que je te dise ce que je te reproche ?

-Oui, dis-moi.

-Tu n'as jamais vu plus loin que le bout de ton nez ! Il fallait vraiment que j'aille mal pour que tu t'en aperçoive, toi ou les autres ! Et quand tu me demandais ce qui n'allait pas, si je te disais ''rien'', tu abandonnais ! Même quand tu insistais, je pouvais te dire le plus gros mensonge de la terre, tu gobais tout et tu étais content, parce que tu avais fais ton devoir d'ami ! James ressentait ça aussi. Tu pensais qu'il te disait tout, mais le fond véritable de sa pensée, c'est moi qui l'entendait. Parce que tu n'en avais vraiment rien à foutre des autres ! »

Il reprit son souffle. Il y avait tant de mépris dans sa voix, plus que Sirius n'en avais jamais entendu.

« -Seule comptait ta petite personne. Et ton frère. Tu ne sais pas le nombre de personnes que tu as blessé. D'abord nous, tes amis, puis Lily, qui essayait de t'aider à t'ouvrir. Toutes ces filles avec lesquelles tu es sorti et que tu as jeté sans aucun tact. Les nombreux garçons avec qui tu as couché et qui n'ont même plus eu droit à un regard. Tu les baisais, puis tu ne les reconnaissais plus. Toutes ces personnes que tu as blessé avec tes soi-disante plaisanterie, devant ta cour. Et toutes ces blagues auxquelles j'étais forcé de participer, pour éviter que tu n'ailles trop loin ! »

Ses yeux se voilèrent.

« -Et surtout, tous ces coups de couteaux que tu donnais à mon âme. Toujours sans le savoir, sans t'en apercevoir. A chaque nouvelle tête sur ton tableau de chasse. Je sais que tu avais un carnet Sirius. Je l'ai vu. Je l'ai feuilleté une fois, et j'ai été dégouté. Des bouts de viande, voilà ce qu'on aurait pensé en lisant ce carnet. Un nom, une date ou une période, une origine, des lieux, un commentaire. C'était vraiment répugnant. Et moi qui t'aimais. Qui n'ai jamais pu me défaire de cet amour, le premier. Parce que tu étais tout de même adorable avec moi. C'est pour ça que je n'ai jamais réussi à décrocher. Même si je souffrais. Même si je le voulais. »

Il avait le regard brillant à présent. Les larmes n'allaient pas tarder à couler.

« -A chaque fois que je te voyais aux bras d'une fille, à chaque fois que je t'entendais remonter, tôt le matin, je sentais mon coeur se briser. »

Il prit sa respiration et lutta contre les larmes. Cela faisait vraiment bizarre à Sirius d'assister à ça. Remus qui lui balançait des horreurs, tout ce qu'il devait regarder en face, et qui était sur le point de pleurer.

« -Et le pire, c'est que je pensais que tu en avais conscience. Que tu avais capté un de mes regards, entendu un de mes soupirs, surpris un de mes rêves. Et je pensais que tu continuais comme d'habitude de peur de perdre notre amitié. Ou, dans mes moments de déprime, que tu t'en foutais parce que je ne t'attirais pas. Et ça, c'était vraiment la pire des douleurs. »

Sirius resta statufié, ne sachant que répondre à cette longue tirade. Il ne le retint pas quand il se précipita dans sa chambre et qu'il claqua la porte. Il ne réagit pas. Il resta assis sur le canapé, complètement abasourdi.

Oo0ooOoo0oO


Il ne pouvait pas croire qu'il lui avait dit tout cela. Qu'il lui avait livré ses ranc½urs, son âme. Il allait le détester maintenant, il ne voudrait plus jamais lui parler. Peut être même qu'il le dégouterai.

Il se déshabilla lentement, enfilant juste un bas de pyjama et se coucha dans le grand lit double. Une fois confortablement installé, il se laissa aller aux larmes, silencieusement.

Tout était de sa faute, si tout cela était arrivé. Pour commencer, il n'aurait jamais dû tomber amoureux de Sirius. Ensuite, il aurait dû avec James lui faire comprendre bien avant ce qui n'allait pas avec lui. Ne pas le laisser faire ce qu'il voulait, en particulier en ce qui concernait les blagues de Maraudeurs. Il aurait dû le cadrer, et cela beaucoup plus tôt.

Mais c'était facile de dire ça vingt ans après. À l'époque, il doutait encore de l'affection sincère que lui portaient ses amis. Même après qu'ils aient découvert son ''petit problème de poil'', comme le disait si bien Sirius – toujours et encore Sirius décidément – même après qu'ils soient devenus animagus pour lui. Il avait toujours l'impression de devoir se surveiller, se contrôler, éviter un faux pas qui aurait pu tout gâcher. Cela les avait beaucoup énervés, mais il n'avait pu arrêter cette attitude qu'après de longues années, d'interminables discutions et de quelques disputes.

Tout ça venait d'abord de sa lycanthropie, évidement. S'il n'avait pas été mordu, toute sa vie se serait passé autrement. Il aurait surement été aussi malicieux que ses amis, et non le gentil préfet qui évitait les débordements. Il n'aurait pas été timide et timoré tout le début de sa vie. Il en aurait été autrement de sa vie sociale, et amoureuse. Il aurait pu faire le métier dont il rêvait, médicomage spécialisé dans les infections magiques.

Tout était la faute de ce maudit état. Ce qu'il pouvait le détester, le haïr. Tout ce qui faisait de lui quelqu'un de différent, d'étrange, d'anormal. C'était pour cela que ses pleines lunes étaient aussi violentes. Son loup ressentait sa colère et sa haine, et le lui faisait payer. Mais haïr le loup revenait à haïr une partie de soi-même, il l'avait compris. Ce dégout pour le loup était avant tout un dégout de soi. Pourtant, même en sachant cela, il ne pouvait changer, il ne pouvait faire autrement. Accepter cette part d'animalité lui était impossible, du moins pour l'instant. Il espérait qu'a l'avenir, cela pourrait changer.

Il s'endormit enfin, épuisé, tant physiquement que moralement, les joues humides.

Oo0ooOoo0oO


Quand Remus se réveilla, le samedi matin (NdA : jour 14), Sirius était déjà parti de l'appartement. Il soupira et alla se doucher. L'eau le relaxa un peu, mais il ressassait déjà ses pensées. Il n'aurait jamais dû dire tout ça à Sirius. Il avait surement brisé leur amitié.

Il descendit déjeuner dans la Grande Salle, mais ne vit pas non plus son ami. Il s'installa à coté de Severus, qui lui demanda quand était la prochaine pleine lune. Il calcula qu'il restait neuf jours avant sa transformation. Le potionniste travaillait sur une version améliorée de la potion Tue-Loup, qui lui permettrait de contrôler totalement le loup, et non pas le calmer. Cela revenait à revêtir une forme d'animagus loup pendant toute une nuit une fois pas mois. Mais il débutait seulement, il lui faudrait quelques essais et des tests pour lui donner. Ils discutèrent des élèves, des cours, de Dumbledore, et d'autres choses. Cela fit du bien à Remus. Il ne pensa plus à Sirius pendant cette conversation. Ils sortirent ensembles et se séparèrent au moment de rejoindre leurs quartiers.

Il essaya de préparer les cours de la semaine à venir, mais il n'arrivait pas à se concentrer. Il se leva et alla préparer un thé au miel, avec quelques pincée de cannelle et deux feuilles de menthe. Il le dégusta lentement, accoudé à la fenêtre, en regardant les arbres du parc devenir progressivement plus orange. L'automne approchait, et la douceur de l'été s'en allait.

Plus jeune, avec les Maraudeurs, il allait courir dans les feuilles mortes. Cela amusait beaucoup Lily quand ils l'avaient fait dans le jardin des Potter, au début de sa grossesse. Une foule de souvenirs remonta. La plupart étaient doux et joyeux, mais il se rappelait aussi la douleur des pleines lunes et la souffrance en voyant Sirius se prélasser dans d'autres bras que les siens.

Encore et toujours lui. Il n'arrivait jamais à le sortir complètement de son esprit, c'était désespérant.

Il entendit la porte s'ouvrir mais ne se retourna pas. Il continua à fixer le paysage derrière la fenêtre. Il entendit Sirius s'arrêter derrière lui. Il ne vit pas ce qu'il faisait, ni l'expression qu'il affichait, mais il entendit un soupir et les pas s'éloigner pour disparaître dans la chambre. La porte se referma doucement, comme à contrec½ur.

Il rangea sa tasse et se remit à son bureau. Il se força à se plonger dans ses cours, et alla même jusqu'à préparer des interrogations futures, et leurs corrigés détaillés. Il travailla toute la matinée, puis toute l'après midi, se levant juste pour aller grignoter une tartine. Il ne sortit de sa transe qu'en entendant la cloche qui sonnait le diner. Il se leva et Sirius sortit de sa chambre. En silence, ils se dirigèrent ensemble vers la Grande Salle.

Le brun semblait vouloir dire quelque chose. Il ouvrait la bouche pour la refermer après, tendait la main pour le toucher mais la retirait tout de suite. Remus ne l'aida pas, même s'il voyait que l'animagus ne lui en voulait pas. Il avait parlé, c'était maintenant à Sirius de le faire.

Ils se placèrent de part et d'autre de Severus, qui les regarda de travers. Mais Sirius semblait complètement ailleurs, alors il n'y fit pas plus attention, se concentrant plutôt sur sa conversation avec Remus. Remus aimait discuter avec le Serpentard. C'était un homme intelligent et cultivé, raisonnable. Les rares fois où il l'avait entendu faire de l'humour, il l'avait trouvé corrosif. Mais cela prouvait qu'il pouvait faire de l'humour, contrairement aux pensées de Sirius.

Il jeta un coup d'½il à la table des Griffondors, et eut la surprise de ne pas voir Harry. Il haussa intérieurement les épaules. Il saurait surement bien assez tôt ce qui lui arrivait.

Sirius se leva de table au moment où les desserts apparurent. Remus me manqua pas l'occasion de grignoter un sublime cake aux abricots, les meilleurs qu'il n'ait jamais mangé. Les elfes de Poudlard étaient surement la meilleure équipe de cuisine au monde.

Il eut la surprise d'entendre Severus rire quand celui vit l'air de pure extase qu'il affichait en mangeant sa part de gâteau. Il décida qu'il aimait ce rire retenu.

Il remonta dans ses appartements, et vit Sirius sur le canapé commun, avec une tasse de chocolat chaud. En général, la tasse de chocolat chaud chez Sirius indiquait qu'il allait mal. Remus se figea après avoir refermé la porte, quand le brun lui lança le regard le plus triste qu'il ait jamais vu chez lui.

« -Remus... »

Ses yeux étaient brillants de larmes à présent. Il ne savait s'il jouait la comédie – il était un tel acteur que n'importe qui, y compris lui, pouvait s'y tromper facilement – ou s'il était sincère et réellement malheureux.

« -Remus, je suis désolé... »

Cela statufia immédiatement le loup garou. Sirius s'excusait très rarement. Il disait merci et s'il te plait très facilement, il pouvait montrer sa reconnaissance à genoux ou supplier pitoyablement sans aucune honte, mais il ne s'excusait qu'en de très rares occasions. En général, c'était quand une de ses blagues débiles avait vraiment mal tourné. Il se rappelait en particulier l'affaire Severus versus loup garou. Il s'était excusé auprès de lui, mais jamais à son camarade. Et si on lui demandait son avis, il pouvait toujours attendre.

Il avala une longue gorgée du breuvage, les yeux rivés sur la table basse, où se trouvait une photo de l'anniversaire de mariage de Lily et James. Ils y avait évidement le couple, un tout jeune Harry qui n'avait même pas un an, et eux deux. Peter était absent ce jour là, il ne se rappelait même plus quelle excuse bidon il avait donné. La photo transpirait le bonheur et la joie. Sirius devait se dire que tout était brisé, que rien ne serait jamais plus comme avant, ou qu'il n'aurait jamais le droit au bonheur qu'avait eu le couple.

« -Je ne voyais rien, je n'en faisait qu'à ma tête, je me fichait des autres. Mais savoir que je t'ai fait du mal pendant 25 ans, je ne peux pas le supporter. Je ne peux pas me supporter. »

Il toucha le papier glacé du bout des doigts, comme s'il caressait le visage des disparus.

« -Je tiens énormément à toi, Remus. Je ne veux plus te faire de mal. »

Il reporta son regard sur son ami, accrochant ses yeux.

« -Je vais tout faire pour que tu me pardonnes. Je suis même prêt à changer. »

Il avala le reste du chocolat et posa la tasse. Il resta silencieux un moment, puis reprit la parole :

« -Je voudrais être digne de ton amour, et moi-même tomber amoureux de toi. Parce que tu le mérites. »

Une lueur de détermination apparut dans les yeux pareils aux pierres de sodalites de Sirius :

« -Est-ce que tu veux bien me donner une chance ? »

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Aya : Et voila. Nous en sommes à 131 reviews, ce qui fait 21 de plus que la dernière fois ! Dont 14 rien que pour le dernier chapitre. Merci beaucoup à tous ceux qui laissent un petit mot. Ca me fait vraiment plaisir et parfois vous me donnez même des idées pour la suite.

Draco : ...

Harry : Ha, c'est vrai, il peut toujours pas parler. Tu te rends compte qu'il a été comme ça depuis la dernière discution ? Tu pourrais pas faire quelque chose ?

Aya *soupire* : D'accord ... Draco ?

Draco : ESPECE DE FOLLE FURIEUSE ! COMMENT TU AS PUT ME FAIRE CA ? TU MERITERAIS QUE JE ...

Aya *le coupe* : Hola, il faut qu'il se taise lui, j'ai plus d'oreille.

Draco : ...

Harry : Oh, non. Ca va pas recommencer. C'est pas toi qui le supporte au quotidien.

Aya : Il a qu'a se calmer. En ce qui concerne l'écriture : à l'origine, le chapitre 9 et 10 était uniquement le chapitre 9, mais je l'ai coupé en deux, pour les raisons donnée plus tôt. Donc ce sera dans le prochain chapitre qu'apparaitra le lemon. Désolée à celle et ceux que j'avais prévunu(e). En ce qui concerne les OS, en ce moment j'écris un OS d'anniversaire sur Naruto ( Gaara/Naruto pour ceux que ça interesse, soit pas beaucoup ). Pas d'OS Harry Potter avant fin juin, et beaucoup pendant l'été. Regardez le planning sur mon profil si ça vous interesse. Je sais ce qui va se passer dans le chapitre 11, mais il faut que je trouve le temps de l'écrire. Le mieux serai aussi d'écrire le 12 dans la foulée, parce qu'il tombe en plein dans le bac celui là.

Draco : ...

Aya : Si tu es calme, si tu ne jures pas comme un charretier quand je t'aurai rendu ta voix, si tu te montres gentil avec l'auteure toute puissante, je t'autorise à parler.

Draco : On aura tout vu avec elle. Puisque j'ai plus le droit de te lancer des vacheries, je vais dire du mal de Harry.

Aya : Comme tu veux. Dans ce chapitre, on en apprend plus sur Sirius, et on a droit aux introspection des deux. Pour répondre à une question qu'on m'a déjà posé deux fois je crois, voilà comment Sirius à réchapper du voile au ministère : quand Bellatrix a envoyer son stupéfix, Sirius n'étais pas dos au voile, mais à coté de lui. Ce qui fait qu'il a été progeté en arrière et figé, jusqu'à ce que Maugrey lui balance le contre sort. Mais il a fait peur à tout l'Ordre. Il n'a pas été super présent pendant la sixième année de Harry, il était souvent en mission, mais essayait d'être là le plus possible. Il était bien entendu récherché par le ministère, jusqu'à la fin de la guerre.

Harry : On apparait dans le prochain chapitre !

Draco : Evidement, banane, on est les personnages principaux de cette fic. On peut pas être absent trop longtemps, sinon tu imagines la baisse d'audience ! Ils auraient été vraiment déçu de ne pas pouvoir m'admirer.

Aya : N'exagérons rien. Vous n'êtes pas non plus extrement nécessaire à la formation de leur relation, mais vu que ça se passe en parallele des chapitres précédents, vous faites effectivements des apparitions, puisque vous interagissez avec eux.

Harry : C'est compliqué ce que tu viens de dire.

Draco : Laisse tomber, ou ton pauvre petit cervaux va exploser sous l'effort.

Harry : Hé !

Aya : Tatata, pas de disputes. Allez plutôt cherchez Remus.

Remus : Pas la peine, je suis ici.

Aya : Bien. On va commencer alors. Tous en place ! Les spectateurs dans les gradins, et mon p'tit loup sur la scène. C'est la même que celle qu'a utilisé Sirius.

Remus : Je dois m'habiller comment ?

Aya : Reste comme tu es. Tu es juste en chemise et en pantalon. Rien de bien affriolant, mais pas débraillé, ni usé, juste normal. Il n'y a pas de barre. Tu es en place ?

Remus : Oui.

Aya *repère Sirius et Severus arriver* : Bien. Tout est noir. On ne vois pas la scène. Soudain, un cercle de lumière s'allume, mais il pointe seulement le sol. Il recule doucement, et arrive sur tes pieds. Selon leur positions, tu es dos à nous. Il remonte tooooooout doucement sur tes mollets, soulignant les plis, puis sur tes cuisses, bien dicernable dans ton pantalon près du corps. Le rayon arrive sur tes fesses, et s'y arrête de longues secondes. Sirius, Severus, vous pouvez admirer la redondance charnue et musclée, bien mise en valeur par la lumière et le vetement.

Sirius *très serieux* : Effectivement.

Aya : Le faisceau remonte un peu, et on perçoit le creux de tes reins. Tes bras sont croisés sur ton torse, et tes paumes reposent sur tes hanches. Legerement plus vite, la lumière passe sur ton dos et arrive sur ta tête. Tes cheveux chatains brillent d'une douce lueur dorée. Le fasceau s'agrandi, et on te perçoit maintenant entièrement. Tu te retournes de trois quart, en basculant sur tes hanches, tes pieds toujours ancrés au sol. Tes mains passent sur ton ventre, et remonte jusu'à ton cou gracile. Tu ouvres lentement ta chemise, tu joue avec les nerfs de ton public.

Severus *transpire* : Plus vite ...

Aya : Tu te retournes encore, et tu enlèves ta chemise en bougeant les épaules. Comme tout à l'heure, tes mains se posent sur ton flanc. Elle remontent tout doucement, provoquant parfois de petits frissons.

Sirius *murmure* : C'est lui qui est provoquant.

Aya *sourit* : Tu passes tes doigts sur tes cicatrices, qui brillent sur ta peau, comme surlignée. La sueur coule sur ton dos. Tes épaules, à présent, sont le sujet de tes caresses. Tu te retournes et nous fait voir ton torse. Tu retraces encore chaque cicatrice. Arrivé au niveau de la ceinture, tu vas carresser ta cuisse, puis ton nombril, la ligne entre tes abdominaux, tu froles tes tétons, puis tes clavicules. La aussi la sueur fait luire ta peau. Le peu de poil que tu possède ne freines pas du tout les gouttes qui dégoulinent sur toi. Elles sont fascinantes, ces gouttes, on ne peut s'empecher de les suivres des yeux. Les tiens brillent, et tu envoie un clin d'oeil malicieux et provoquant au public, qui retient son souffle.

Severus : Oh my god ....

Aya : Stop ! Bouge plus ! *clic* Et uen de plus pour mon album. Toujours à vendre d'ailleurs.

Remus : Heuuu, je crois que c'est le moment où je vous demande une review. Alors, heuuu, s'il vous plait ? *petit sourire craquant*
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Dates de publication : 19 mai 2010 ( prochain 30/05/10 )
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

LEMON Sirius/remus dans ce chapitre ! Vous êtes prévenus !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.
Entre le jour 15 et 42

Notes : Je regardais les chapitres précédents, et à chaque fois mes notes de débuts sont sans intéret. Alors je vais pas vous faire souffrir plus longtemps, et je vous laisse lire le chapitre.

Bonne lecture !

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On était dimanche matin, il était sûrement très tôt, mais Remus ne dormait pas. Il avait très peu dormi pendant la nuit. Il était à présent allongé sur dos, les bras en croix, les yeux grands ouverts, et le cerveau qui tournait à cent à l'heure.

Sirius lui avait en quelque sorte demander de sortir avec lui, non ? C'était bien ce qui était sous-entendu ? Il avait dit qu'il voulait changer, pour être digne de lui ? Qu'il méritait quelqu'un qui ne le fasse pas souffrir ? Qu'il voulait tomber amoureux de lui ?

Cela voulait dire qu'à la base, il était déjà attiré par lui, non ? Remus ne comprenait plus rien. Tout s'emmêlait dans sa tête. Il ne sait plus quoi penser.

Devait-il lui donner, cette chance qu'il espérait ? Pourrait-il lui accorder ce pardon qu'il attendait ? Ou bien devait-il lui faire payer la souffrance qu'il lui avait infligé ?

Il disait souvent à Harry d'écouter son c½ur. C'est ce qu'il devait faire, lui aussi. Il ferma les yeux, respira doucement, et tenta de ne penser à rien. La réponse s'insinua petit à petit dans son esprit. Il se vit, avec Sirius, à Pré-Au-Lard, se tenant la main. Il se vit l'embrasser sur la joue, naturellement, pendant un diner dans la Grande Salle. Il se vit l'embrasser passionnément, dans leur appartement. Il vit des petits gestes simples mais qui voulaient tout dire.

Il avait envie de sortir avec Sirius, de le faire tomber amoureux de lui. Il voulait voir le nouveau Sirius que ce dernier lui promettait. Il voulait le bonheur dans ses bras.

Il se tourna sur le coté, et chercha sur la table de nuit le petit réveil mécanique que lui avait offert sa mère à son entrée à Poudlard. Il était effectivement tôt, seulement sept heure. Il se leva quand même, prit sa douche et descendit déjeuner.

Il n'avait rien répondu à Sirius la veille, il était juste passé devant lui en lui disant qu'il avait besoin de réfléchir. Maintenant, il pouvait lui faire face. Il n'avait pas vérifié s'il était encore dans leur appartement. Il espéra le voir dans la Grande Salle. Il n'y était pas, mais cela ne le déçut pas. Il aurait largement le temps de lui parler. Il mangea rapidement – Severus non plus n'était pas là, tout comme le reste des professeurs – et remonta. Il prit un livre et lut en attendant le retour de Sirius, qui n'était pas dans sa chambre.

Il eut la surprise d'entendre frapper. Il alla ouvrir et trouva Harry sur le pas de la porte. Il l'invita à entrer, lui demandant ce qui l'amenait.

« -Je voulais vous parler professeur.

-Tu peux oublier le vouvoiement et le professeur quand nous ne sommes pas en classe. De quoi veux-tu parler ?

-De rien de particulier. Je m'étais fait la réflexion que nous ne nous étions pas beaucoup vu jusqu'à présent, et cela me manque. Tu as été assez présent ces dernières années, et surtout pendant la mission de Sirius. Mais depuis la rentrée, je n'ai pas pu te voir.

-Alors assied toi, je vais chercher de quoi grignoter, fit l'adulte en allant vers la cuisine. Comment ça se passe avec le jeune Malfoy ? Demanda-t-il le dos tourné.

-Ça se passe, mais j'aimerais ne pas parler de ça.

-Je comprend. Et les cours ? Sans la magie, ça ne doit pas être facile.

-C'est surtout ennuyeux. Tout ce qu'on fait deviens théorique. Il n'y a que les cours de Potion et de Soins aux Créatures Magiques où l'on peut faire quelque chose. Même en divination, on me dit que je ne peux plus faire de prédictions.

-Ce dernier point doit être particulièrement pénible pour toi, dit Remus avec un sourire malicieux.

-Oh, oui, comme tu peux l'imaginer, répondit Harry avec le même sourire. Tu sais ce qu'a prévu Sirius pour nos cours ?

-Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de lui parler.

-Oh. Tant pis alors. Tu pourrais me parler de tes cours à toi alors ? La magie du monde m'intéresse beaucoup, surtout depuis que j'ai compris quelle ampleur cela pouvait prendre. » (Nda : je referais peut être un cours la dessus, parce que ça m'intéresse moi aussi. On verra si j'arrive à caser ça.)

Ils parlèrent jusqu'à ce que Sirius entre. Le plus jeune se leva et alla le serrer dans ses bras. Il le força à s'assoir dans le canapé et discuta avec lui de sa mission secrète. Il lui dit tout ce que lui permettait le sort de Fidelitas. Plus tard, peu de temps avant le déjeuner, le garçon s'en alla, laissant entre eux les deux adultes.

Sirius sembla mal à l'aise. Remus décida de mettre fin à son calvaire.

« -Sirius, il faut qu'on parle.

-Je n'aime pas quand tu commence comme ça...

-Si tu ne veux pas entendre ce que j'ai à dire, je peux retourner dans ma chambre.

-Non, non, vas-y, je t'écoute ! »

Remus sourit devant tant d'empressement.

« -J'ai décidé de t'accorder une chance, mais pas le pardon. Pour cela, il va falloir que tu fasses tes preuves, que tu me montres que tu peux changer, et dans le bon sens. »

Oo0ooOoo0oO


Sirius n'en croyait pas ses oreilles. Il ne pensais pas vraiment que Remus accepterait quand il avait fait cette proposition. Il pensait qu'au mieux, il le repousserait gentiment en lui demandant de faire en sorte de conserver leur amitié. Et au pire, qu'il le trainerait dans la boue pour lui faire payer toutes ces années de douleur.

Mais non, Remus acceptait d'essayer de construire quelque chose avec lui. Il ne lui pardonnait pas, mais cela Sirius pouvait comprendre.

Il lui fit un sourire radieux et ouvrit les bras. Remus vint se blottir entre eux, comme avant. Ils avaient l'habitude de se faire des câlins à Poudlard. Ils avaient arrêté après, en pensant que cela ne convenait pas à des adultes. Mais ça leur avait manqué. Ils soupirèrent d'aise. Remus nicha son visage dans le creux du cou de son désormais petit ami, et Sirius respira l'odeur de ses cheveux : du foin fraichement coupé avec une pointe de violette. (NdB : Et un nez de parfumeur ! NdA : ^^)

Ils descendirent ensemble dans la Grande Salle. L'entente était cordiale, mais ce n'était pas celle qu'avait en général les gens qui sortaient ensemble. Il leur faudrait du temps.

Oo0ooOoo0oO


Sirius ne fit rien pour presser Remus. Il se contentais de le prendre tendrement dans ses bras. Mais cela ressemblait encore beaucoup à leur amitié. Il fallait que le loup garou s'habitue à ce changement de statut. Ce n'était pas non plus facile pour lui. Penser à Remus en tant que petit ami, futur amant et futur amoureux, il avait encore du mal.

Il avait sut par ses amis que Harry s'était disputé avec Draco. En conséquence, il avait décidé de ne pas leur faire cours tant qu'ils ne seraient pas réconciliés. Remus approuva, ainsi que Severus, qui était à table au moment où il avait émis cette décision (NdA : jour 18)

Le lendemain, le Serpentard vint le trouver. Il l'emmena sans autre explication au manoir Malfoy, où il fut obligé de chercher parmi une montagne de carton un boite qui n'était pas plus grosse qu'un poing. Il découvrit des trésors, mais rien qui n'intéressa le jeune héritier.

Ce garçon n'avait pas si mauvais caractère, malgré ce que l'on disait. La preuve était qu'il essayait de revenir en bon terme avec Harry. Son cousin avait l'air de beaucoup ressembler à son parrain. Toujours à cacher ses sentiments, à se sentir obligé d'être méchant pour se protéger. C'était typique des Serpentards. Regulus faisait ça aussi, avant... Avant ça. Il préférait ne pas y penser.

Il se re-concentra sur sa simili-dispute avec Snape. Quand le garçon trouva ce qu'il cherchait, ils purent s'en aller. Il devait rejoindre son Moony, il ne put rester avec eux boire un verre dans les cachots.

On était à quatre jours de la pleine lune. Remus devenait irritable et fatigué. Ses sens étaient plus développés, et il avait encore plus faim que d'habitude. Il lui fallait sa présence. En plus, il devait préparer les cours qu'il aurait à donner pendant que Remus se reposait. Il allait assurer quatre jours de cours, et Remus devait tout lui expliquer, puisque c'était leur première alternance.

Le loup garou ne se montra pas très patient, mais Sirius le supporta sans mal. Après qu'ils eurent fini, il le força à s'allonger sur le canapé, la tête sur ses cuisses. Il lui donna une plaque de chocolat à grignoter, et lui caressa les cheveux. C'est à peine s'il ne se mit pas à ronronner.

Oo0ooOoo0oO


La pleine lune fut pénible pour tous les deux. Le loup s'était déchainé, malgré la potion Tue-loup. Sirius essaya de le calmer comme il put, mais le loup semblait lui en vouloir. Ils rentrèrent tous les deux blessés. Remus était vraiment épuisé, mais n'avait presque pas de blessures. Par contre Sirius récolta trois grandes griffures sur le flanc droit, qui guérirent instantanément quand l'infirmière passa un coton avec de la potion cicatrisante. Il resta de légères marques, mais elles ne se voyaient presque pas.

Sa journée se passa sans incident. Il avait sut que ses élèves spéciaux s'étaient réconciliés, alors il les avait convoqué à un cours pour le soir même. (Nda : Jour 24) Il alla tranquillement préparer la salle pendant la fin des cours. Il n'y avait pas grand chose à faire, mais cela lui occupait l'esprit. Il ne voulait pas penser à Remus, alors à la place, il poussait le peu de meuble de la pièce, et disposait des tapis de gym sur le sol, avec quelques coussin. Il apporta quelques objets, des plumes, des livres, de l'eau et de la nourriture. Il garda une chaise, un pupitre et le bureau du professeur, et mit tout le reste dans une autre salle.

Il alluma des bougies qu'il disposa aux six coins de la pièces, et une parfumée au centre. Il souffla de la myrte en poudre sur les murs. C'est à ce moment là que les deux adolescents entrèrent. Ils l'observèrent sans rien dire, restant sur le pas de la porte. Il prit ensuite du sable blanc et fit un cercle presque parfait autour de la bougie centrale. Il traça quatre lettres en hébreux, puis a coté en latin, puis en arabe, et pour finir des caractères asiatiques que Harry ne sut pas reconnaître.

Sirius se tourna vers eux et les observa en silence. Il leva juste les yeux quand Remus et Severus entrèrent eux aussi, puis se concentra sur les garçons. Il semblait réfléchir, et compta même sur ses doigts. Il regarda la bougie centrale et les symbole, puis se tourna vers eux avec un sourire.

« -Bien. On va commencer par quelque chose d'essentiel, mais qui ne sera pas très simple pour vous. Peut être que Draco y arrivera plus vite que Harry, mais ce n'est même pas sur.

-Sirius, demanda Remus, c'est quoi tout ce bazar ? Je ne reconnais aucun rituel.

-J'expliquerais ça en fin de séance. »

Il agita sa baguette et les chandelles de la salle s'éteignirent. Le jour commençait à tomber dehors, la pièce se retrouva baigné d'une lumière tamisé dispensée par les bougies.

« -Harry, Draco, vous allez vous placer au Nord-Est.

-Et où ça se trouve ? demanda Draco,

-Regardez les symboles autours de la bougie. »

En effet, les lettres latines étaient N, E, S, O. Ils se mirent dans une diagonale, ne sachant pas vraiment que faire.

« -Asseyez vous. Plus près l'un de l'autre. Plus près j'ai dit ! Vous devez vous toucher !

-Je ne vais pas non plus m'assoir sur ses genoux ! protesta Harry,

-Ça, ce sera uniquement si vous n'arrivez pas à faire l'exercice.

-Quoi ? cria Draco,

-Mais vous réussirez n'est-ce pas ? »

Sirius leur fit un de ses sourires éblouissants. Ils s'installèrent cote à cote, en tailleur, de sorte que leur genoux se touchent.

« -Mettez en contact vos coudes aussi. Posez vos mains sur vos cuisses. Ou, non. Posez carrément vos mains sur la cuisse de l'autre, ça sera plus efficace. Harry, tu repose ton bras sur celui de Draco. Plus il y a de contact, mieux c'est. Mais n'allez pas vous peloter ! »

Remus pouffa tandis que les deux élèves lui jetèrent un regard noir.

« -Remus, tu vas te mettre au sud, et Severus au nord. Moi, je vais à l'ouest.

-C'est important les points cardinaux ?

-Pas vraiment, mais ça ne fait pas de mal. C'est calculé pour que ça aille avec ce que vous êtes. Ne posez pas de questions. C'est pour ça que vous êtes entre deux directions tout les deux. Il n'y aurait pas d'interférences, mais ça peut aider à la concentration. »

Pendant que les deux autres professeurs s'installèrent, Sirius alla chercher un gong chinois sur la table. Il se plaça, et donna un petit coup sec.

« -Bon, à partir de maintenant, il n'y a plus que moi qui parle. Vous, vous vous concentrez. Rem' Snivelus, vous pouvez tout à fait faire l'exercice. »

Il donna un autre coup sur la timbale, qui résonna longtemps dans le silence.

« -Fermez les yeux. Respirez. Sentez. Il y a de la rose et de la myrte. La chaleur des chandelle vous parvient, comme une caresse. Respirez profondément, calmez vous, détendez vous. Concentrez vous sur les battements de vos c½urs. »

Il se tut, et appliqua ses propres directives. Pendant plusieurs minutes, on entendit que leurs souffles. Draco et Severus avait du mal à ralentir leurs respirations, mais progressivement, il calquèrent celles des Griffondors.

« -Vos c½urs battent lentement. Vous pouvez le sentir. Le sang ne frappe pas vos tempes. Vous êtes au repos, vous êtes bien. Vous sentez votre sang parcourir votre corps. Ressentez ce fluide mouvant. Concentrez vous sur lui. La moindre parcelle de chair est irriguée. Cela vous maintient en vie. »

Il les laissa se concentrer tandis que lui cherchait son cycle. Quand il le trouva, il recommença à parler :

« -Imaginez que dans votre sang, coule en parallèle votre essence magique. Elle part de la tête, descend par la nuque, passe par les épaules, irrigue chacun de vos doigts, vos paumes. Par un courant différent, elle revient vers votre coeur, et les deux courants qui étaient jusqu'à présent séparé en deux coté, se rejoignent. Suivant le tracé de votre colonne vertébrale, elle descend jusqu'à vos hanches, et là, elle se sépare pour finir par irriguer la plante des pieds, dans sa totalité. Vous visualisez ? C'est très important, c'est là que la leçon commence. »

Il respira profondément, plusieurs fois. Il ouvrit les yeux et visualisa les canaux dans les corps des autres personnes présentes dans la pièce, jusqu'à les voir réellement, colorés en bleu.

« -Harry, Draco, est-ce que vous sentez ce réseaux dans vos cuisses ? Est-ce qu'il circule ? Oui ? Bien. Maintenant, c'est plus difficile. Il faut sentir cette magie dans la cuisse de votre partenaire. Bougez votre main, si c'est nécessaire, mais vous devez arriver à connaître le tracé précis du réseau. »

Ils s'exécutèrent, bougèrent un peu, puis se figèrent, une expression surprise sur leurs visages. Ils devaient avoir trouvé.

« -Vous y êtes arrivé. Maintenant , il faut que vous preniez conscience que la position dans laquelle vous êtes n'est pas anodine. Les parties en contact forment une boucle. On part de la cuisse de Harry, qui touche le genoux de Draco, avec la main de Harry posé dessus, et son bras est en contact, avec celui de Draco, qui a sa main posé sur la jambe de Harry. Cela forme une sorte de losange. Il est important que vous le sentiez. »

Harry s'appuya plus franchement sur le blond, augmentant de ce fait le contact.

« -Bien. Harry, tu vas maintenant essayer d'envoyer un peu de magie dans le circuit de Draco. »

Sirius vit bien la magie de Harry s'agiter en lui. Il donna des pulses, mais elles n'atteignirent pas le réseau de Draco. Sirius l'encouragea, et il y parvint.

« -Maintenant, il faut que tu envoies de la magie en continu. Bien... Stop, ça suffit. Pas trop, sinon, tu vas devoir attendre demain pour en produire suffisamment pour continuer l'exercice. Draco, même chose. Tu donnes à Harry un peu de magie. D'abord tu la fais bouger, tu la contrôles, et tu envois. Bien. Comme ça. Encore. Allez, encore. Plusieurs fois, jusqu'à ce que tu maitrises bien. Maintenant en continue. Si tu n'y arrive pas, donne en petite quantité plus rapidement. A la fin, tu verras qu'il est plus facile de faire en continu. Trèèèès bien. Harry, toi aussi. Vous échangez votre magie. »

Ils inspirèrent et suivirent les directives. Remus demanda :

« -Ce n'est pas dangereux d'échanger toute cette magie ?

-Normalement, oui. Mais ils sont liés, et donc compatible. Dans l'absolu, même si ce n'est pas physiquement et magiquement possible, ils pourraient échanger l'intégralité de leur magie. Mais ils devraient la convertir pour s'en servir correctement, elle est instable dans le cas contraire... Cependant c'est difficile à leur niveau. Le point important c'est de recevoir autant qu'on a donné. Sinon, il y a trop plein pour l'un, et vide pour l'autre. Dans les deux cas, il y a évanouissement. »

Il regarda l'échange. Ils y étaient, mais l'exercice n'était pas fini.

« -Bien, arrêtez tout. Maintenant, Draco, tu vas sentir la magie que Harry te transmet, y mélanger un peu de la tienne, et lui rendre. Harry pareil. A la fin, cela va vraiment faire une boucle dans le losange. »

Harry fronça les sourcils et Draco fronça le nez.

« -Bon, si vous avez du mal à visualiser, imaginez. La magie de Draco est de couleur bleue, et celle de Harry de couleur rouge. Vous pouvez choisir de ne pas mélanger les deux magies et avoir du bleu et du rouge dans votre réseau. Vous pouvez aussi choisir d'avoir du violet, le mélange des deux. Sauf que le violet est un petit peu plus puissant et instable que la magie pure. Vous ne pouvez pas le garder très longtemps en vous. Alors, vous vous l'échangez à tour de rôle. Compris ? »

Ils hochèrent la tête. Ils firent l'exercice. D'abord lentement, puis de plus en plus rapidement. La quantité de magie mélangée augmentait, et Sirius leur demanda de juste faire circuler le flux. Pendant plusieurs minutes, ils essayèrent de sentir le pouvoir de ce courant, mais ne sentirent rien de spécial. Par contre, ils se sentaient plus légers.

Sirius ricana, et ils ouvrirent les yeux. Ils regardèrent les adultes avec perplexité, voyant Remus sourire et Severus afficher un rictus. Ils se jetaient tous les trois des regards amusés.

Ce n'est qu'après quelques secondes à chercher le problème, tout en continuant plus ou moins consciemment l'exercice, qu'ils s'aperçurent qu'ils flottaient à quelques dizaines de centimètres du sol ! Ils se regardèrent du coin de l'oeil mais aucun d'eux ne savaient comment redescendre.

« -Essayez de la faire circuler plus vite. »

Ils obéirent, et montèrent encore vers le plafond. Ils comprirent le mécanisme. Ils ralentirent le flux, et se posèrent en douceur sur le sol. Ils se lâchèrent et fixèrent Sirius.

« -Très bien. Je ne pensais pas que ce serait aussi rapide. Maintenant que vous avez compris ça, tout va être plus facile. Levez vous et prenez vos baguettes. Approchez vous du bureau. Vous voyez la plume ? Et bien, vous savez ce que je vais vous demander. »

Harry attrapa le poignet du blond, et pointa sa baguette sur la plume. Il attendit le Serpentard, qui se préparait lui aussi à jeter le sort de lévitation. Ils prononcèrent le sortilèges à voix basse, mais ne réussirent pas à faire bouger l'objet.

« -Vous n'avez rien compris à l'exercice ou quoi ? Draco, prend le poignet de Harry aussi. Et recommencez la circulation des flux magiques mélangés. Une fois que vous y êtes, vous pouvez lancer le sort. »

Effectivement, cela marcha mieux comme ça. La plume se souleva, mais fit des petits zigzags.

« -Bien, nous avons fini pour aujourd'hui. La prochaine leçon portera sur votre volonté commune. Nous somme d'accord que si vous ne voulez pas la même chose, le sort ne peut pas être correct. Mais ça sera pour jeudi. Allez manger maintenant. »

Ils rangèrent leurs baguettes et se dirigèrent vers la sortie. Les deux autres professeurs se levèrent aussi. Remus demanda :

« -Alors, ça servait à quoi tout ça ?

-A rien.

-A rien ?

-Non. C'est juste pour se mettre en condition. Dans l'atmosphère quoi. Ils ne se serraient pas concentrés rapidement s'ils n'avaient pas cru que tout ça avait une connotation magique et rituelle. Et ça a plutôt bien marché je trouve.

-Et après ce sont les Serpentards qui sont manipulateurs, grogna Severus. »

Remus rit doucement, et glissa discrètement sa main dans celle de Sirius. Sirius réprima un frisson et lui sourit. C'était la première vraie marque d'affection amoureuse que lui donnait Remus.

Oo0ooOoo0oO


Pendant les deux semaines qui suivirent, Remus multiplia les petites attentions. Sirius ne les réclamait pas, mais les attendait avec fébrilité. Ils se donnaient la main, se caressaient du bout des doigts, se donnaient des petits baisers tout doux sur le visage, mais pas sur les lèvres. Des sourires, des regards. Mais tout cela restait très chaste.

Ce n'est que vers la mi-octobre que le loup garou engagea le premier baiser. Ils étaient dans leur appartement, tranquilles, cote à cote, quand il s'était penché sur le brun pour toucher ses lèvres, dans un baiser rapide. Il avait juste touché ses lèvres, mais cela suffisait à Sirius pour le moment.

Deux jours après, ils se bécotaient joyeusement sur ce même canapé, mais tout aussi innocemment. Il fallait que Remus se sente en sécurité, alors Sirius le laissait venir à lui. Cette situation dura quelques jours, avant que Sirius ose prendre l'initiative d'approfondir le baiser. Remus le reçu avec un soupir de contentement.

A partir de ce moment, ils s'embrassèrent à chaque fois qu'ils avaient l'occasion d'être seuls tous les deux. Les mains de Sirius s'égaraient parfois, mais n'étaient pas immédiatement repoussée. Remus se refusa toujours à lui, mais avec de moins en moins de fermeté.

Cela n'arriva qu'un peu avant le premier mois de leur mise en couple. Sirius rentrait d'un cours de soutient, toutes années confondues. Il avait couru dans toute la salle pour aider chaque groupe tout son samedi après midi. Il était assez fatigué. Il alla prendre une serviette propre dans sa chambre – il ne partageait pas le lit de Remus, qui refusait systématiquement de dormir avec lui – et des vêtements plus confortables, type moldu. Il devait être correct pendant ses cours, mais rien ne l'empêchait d'être débraillé pendant les repas.

Il entra dans la salle de bain, et déposa sa serviette. Il pensait au prochain cours spécial qu'il devrait donner à son filleul et à son cousin. Ils ne progressaient pas très vite. Ils avaient du mal à se connecter à l'esprit de l'autre et dosait très mal la magie. Ils n'arrivait pas non plus à faire plus de deux sorts en même temps, alors que séparément – et en possession de leurs pouvoirs – ils pouvaient au moins en faire trois, et quatre s'ils étaient vraiment concentré. On avait mesuré ça en milieu de sixième année, l'année précédente. Il était sur qu'à deux, ils pouvaient largement en faire six, ou même sept. Peut-être plus.

Ce n'est que quand il eut finit de se brosser les dents qu'il s'aperçut du bruit que produisait la cabine de douche. De l'eau coulait. Il y avait quelqu'un dans la douche. Et cette personne était forcement Rémus.

Ne nous y trompons pas, Sirius avait déjà vu son ami nu. Les pleines lunes, les douches communes du dortoir des Griffondors, et l'été quand il dormait en boxer. Mais il n'avait jamais vu Remus comme ça. Sans plaie presque béante, ou en cours de cicatrisation. Là, sa peau était lisse, seules quelques zébrures plus blanches parcourraient son corps. L'eau dégoulinait sur son corps alors qu'il était appuyé sur le mur du fond. Il avait les yeux fermés, et passait une de ses mains sur son torse. L'autre était occupée à masturber son érection avec une lenteur extrême et torturante, même pour Sirius qui n'était que spectateur.

La vision qu'il avait de son petit ami à cet instant était tout bonnement magnifique. Il n'avait jamais imaginé qu'il puisse être aussi sensuel, et aussi tentant. Et il n'y tenait vraiment plus.

Il entra dans la cabine et se jeta sur ses lèvres comme un affamé. Il ne lui laissa pas vraiment le choix, et il entra de force sa langue dans sa bouche. D'une main, il plaqua leur bassin l'un contre l'autre, et de l'autre il poussa la main couleur de miel du loup garou, pour se saisir de son érection. Remus gémit dans sa bouche, et se laissa totalement aller contre lui. Il posa une de ses paumes sur le fessier callipyge du brun, et enfonça ses doigts dans les cheveux soyeux et noirs.

Il n'avait pas vraiment imaginé que cela se passerai comme ça, mais il était trop excité pour protester. Il gémissait sous le rythme soutenu qu'entretenait la main de Sirius, il essayait d'augmenter ce contact qui lui faisait tellement de bien. Il voulait plus, beaucoup plus que ce baiser possessif, que cette main dans le creux de ses reins, que de la masturbation.

Alors ôta sa main du postérieur de l'animagus, et s'accrocha fermement à ses épaules. Il se souleva pour accrocher ses cuisses aux hanches du bruns, mettant en contact leur deux érections. Il alla embrasser le cou gracile, tandis que Sirius attrapait ses fesses à pleines mains pour le soutenir, et aussi surement pour le peloter.

Remus bougea, frotta leurs sexes. Un soupir rauque franchirent leurs lèvres. Ce n'était pourtant toujours pas suffisant.

L'eau coulait toujours sur leurs corps en fusion. La vapeur emplissait la pièce, et ils étaient en sueur. Remus était appuyé sur le mur, et Sirius était pressé contre lui. Remus murmura quelque chose et sa baguette se précipita dans sa main. Il prononça plusieurs sorts : un contre les maladies sexuellement transmissibles, un autre contre les maladies magiquement transmissibles – le sexe et l'orgasme faisait que les poches de magie contenue dans les individus se touchait et pouvait aller jusqu'à se mêler ; dans les deux cas, on pouvait transmettre des maladies - et un dernier qui devait anesthésier la douleur.

Sirius écarta les deux lobes de chair et s'insinua précaution. Remus en lâcha sa baguette. Le sort n'y faisait pas grand chose, il avait quand même mal, écartelé par le sexe de Sirius qui traçait son chemin en lui. Il se crispa, mais son amant lui demanda de se détendre, tout en recommençant ses caresses sur son sexe. Il finit par se relaxer, et le brun put entrer complètement. Arrivé au bout, il laissa quelques secondes au loup garou. Il se concentra sur les sensations, qui étaient déjà incroyables. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas fait l'amour. Cette chaleur autour de son sexe, cette moiteur réconfortante, cette pression fabuleuse... Et il ne bougeait même pas ...

Remus l'embrassa fougueusement pour lui donner le signal. Il le plaqua plus fort contre le mur pour trouver un appui, et commença à se retirer, pour ensuite s'enfoncer avec douceur. A chaque nouveau coup de rein, il allait plus fort, plus vite, et plus profond. Les mouvements qu'il effectuait lui faisait entrevoir le paradis. Remus grognait et hurlait comme un loup dans son cou, agrippé le plus fort possible à ses épaules, comme pour ne pas tomber, ne pas sombrer. Il plantait parfois ses dents dans la chaire musclée.

Sirius voulait lui donner plus pour leur première fois – il ne savait pas ce qu'avait fait Remus pendant ses treize ans d'absence mais il tentait de ne rien supposer – et changea d'angle plusieurs fois, jusqu'à percuter sa prostate. Remus cria d'une voix beaucoup plus aigüe que d'habitude et mordit férocement la pauvre épaule qui n'avait rien demandé. Il ne lâcha pas prise quand Sirius se rengaina et recommença.

Il avait le goût du sang dans la bouche. Le début avait été un peu douloureux, mais il avait vite ressenti le plaisir. La friction lui procurait des sensations inconnues, et il adorait cela au plus haut point. Mais il aimait encore mieux sentir cette glande si sensible à l'intérieur de son corps être stimulée de cette manière. Il décrocha une main pour aller se caresser, mais il doutait d'avoir besoin de ça pour jouir. Les trois sensations combinées étaient vraiment les meilleures choses qu'avait pu expérimenter Remus dans sa vie, même avant le chocolat. Le goût du sang donnait une saveur supplémentaire à ce plaisir.

Quand Sirius le mordit à son tour, il jouit à long trait, provoquant enfin cet orgasme dévastateur qu'il attendait depuis, lui semblait-il, une éternité. Il resta néanmoins bien en place accroché au brun, bien qu'une grande fatigue le prit.

Sirius s'enfonça une dernière fois en lui et jouit lui aussi, mordant à son tour au sang son amant. Un éclair blanc traversa sa vision, et il mit une longue minute à retrouver sa vision. Il s'affala sur Remus, mais ne le laissa pas tomber. Pendant qu'il tentait de se remettre, il buvait le sang de son amant, lui trouvant un petit goût métallique assez plaisant.

Remus descendit de ses hanches et reposa ses pieds sur la terre fermes. Il lui prit la main, les enveloppa dans une serviette et les tira dans sa chambre, puis dans son lit, où ils s'endormirent.

(NdA : note après la fin de la scène, j'avais pas envie de gâcher tout mes effets pour une fois. Le coup de la morsure, c'est parce que je viens de relire – pour la troisième fois au moins – Bloody You, de Lyj' – si vous connaissez pas, courrez le lire ! Ça m'a un peu influencé. NdB : C'est hyper SM... ^^ NdA : Ha, tu trouves ? J'aurais pu faire plus hard encore, mais je vous ai épargnés. ^^)

Oo0ooOoo0oO


Ils se réveillèrent ensemble le dimanche matin, dans les bras l'un de l'autre. Sirius regardait Remus avec une telle tendresse qu'il se sentit fondre. Il lui donna un léger baiser sur le nez, auquel le brun répondit par un baiser approfondi mais câlin.

« -Tu ne regrettes pas ? demanda Sirius,

-Pourquoi je regretterais ? répondit Remus,

-Et bien, tu ne semblait pas très enclin à passer aux choses sérieuses. J'ai quand même cédé à mes pulsions et je t'ai pris dans la cabine de douche. Tu aurais pu rêver mieux non ?

-Moui. Mais c'était très bien quand même. C'était très excitant. Je me masturbais et tu es arrivé comme un fantasme pour me faire ressentir le meilleur orgasme de ma vie.

-C'est vrai ?

-Peut être pas le meilleur, quoique... Bref. Oui, on aurait pu faire ça dans un lit, mais ça avait son charme aussi.

-Alors tu ne m'en veux pas ?

-Bon Dieu, Sirius, pourquoi t'en voudrais-je ? Laisse tomber, c'est arrivé, c'était génial, et on recommencera surement assez vite. Arrête de t'en faire.

-D'accord. »

Et il l'embrassa.


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Aya : Comme d'habitude, on commence avec le point review.

Draco : On dirait une présentatrice télé.

Harry : Chut ! Sinon elle va encore s'énerver !

Aya : Merci Ryry. Donc, 12 reviews uniquement pour le chapitre précédent, et ... Ba rien de plus en fait. D'habitude il y a les nouveaux qui commente un peu les chapitres précédents, mais là rien. Ca doit doit être parce que c'est pas le couple principal. Bref, c'est pas important. Ce qui est important, c'est qu'au chapitre 11, si tout se passe bien, j'aurais 150 reviews pour cette fic ! C'est vraiment génial, je vous remercie tous pour ça.

Draco : Hé, je te signal que c'est pas encore arrivé.

Aya : Ah, oui, zut. Bon, je ferais mes remerciements au prochain chapitre alors.

Draco : C'est ça.

Aya : Pfff. D'accord. En ce qui concerne l'écriture, il n'y a pas grand chose niveau OS. Bientôt un truc en Naruto ( Gaara/Naruto ). J'ai remarqué qu'une bonne prtie du lectorat Harry Potter lisait aussi Naruto.

Harry : Comment tu sais ça ?

Aya : Je regarde les reviews des fics que j'aime bien. Et je reconnais des gens. Et il y en a parmis mes propres revieweurs aussi. Certains lisent mes fics sur les deux Fandom, même si c'est rare. En ce qui concerne le chapitre 11, je l'ai presque fini, il manque la transition pour l'évènement important qui me tient à coeur. Il sera moins long que celui ci, mais plus long que les précédents ( hormis le 9 ).

Draco : On y fait quoi au 11 ?

Aya : Pas grand chose de constructif en fait. C'est juste pour montrer qu'il peut y avoir de la coopération entre vous quand vous vous en donnez la peine. Le 12 fera déjà plus avancer l'intrigue, puisque c'était prévu dans mon plan.

Harry : Et pas le 11 ?

Aya : Non, ça a prit de l'importance tout seul. A l'origine ça devait faire même pas 2 pages. Bon sinon, qu'est ce que je pense de ce chapitre ... Ah, oui, c'est important en plus ! Je justifie le rating M ! Champagne ! Bon, le petit moment Angst avec Severus rentrait aussi dans la catégorie, mais c'est pas pour ça que les lecteurs étaient là ( ou peut être que je me trompe ? ).

Draco : Ça change pas grand chose en fait.

Aya : Pas vraiment. Mais il y a des trucs à faire sur mon blog et HPF. Je suis contente de changer de rating dans ce cas là. Sinon, j'aime bien la progression lente de leur relation. Bon, 22 jours, c'est pas beaucoup, mais pour de la fanfiction yaoiste où généralement toute l'intrigue se fait en une semaine, c'est déjà pas mal. Mais on est d'accord, c'est pas vraiment un reflet de la réalité sur ce point ( que pas que ce point d'ailleurs, mais on en reparlera ).

Harry : Moi j'ai bien aimé le cours.

Aya : Il était intéressant à écrire, avec Sirius qui prépare tout un foin qui se révèle en fait inutile, c'était marrant. C'était surtout pour qu'il s'occupe l'esprit je pense.

Draco : Tu penses ? T'en es pas sure ?

Aya : j'ai déjà dit que je n'étais qu'un jouet de l'inspiration. Je ne contrôle pas grand chose moi. Juste les grandes lignes. Dès que je commence à écrire, une conscience supérieure m'arrache les renes.

Harry : On passe à la suite ?

Aya : J'ai pas trop d'inspiration là. Je sais même pas sur qui je vais faire cette scène. Vous avez des idées les lecteurs ? Je seche là. Alors donnez moi un perso ( féminin ou masculin, je m'en fiche ) et une manière de le/la deshabillé. Avec l'aide de quelqu'un si vous voulez. Je vous laisse le choix, c'est vous qui commandez ! Profitez en !

Draco : Pas juste, t'as pas le droit de faire ça.

Aya : j'ai tous les droits. Mais pour me faire pardonner, un passage du prochain chapitre ( je sais pas si ça le vaux, mais c'est tout ce que j'ai ).

Harry : Et n'oubliez pas : Reviews !

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"« -Harry, demanda Hermione, vous n'avez quand même pas ...

-Qui sait ? lui répondit-il avec un sourire énigmatique.

-Sérieusement Harry, vous n'avez pas fait ça ? »

La rumeur se répandit comme une trainée de poudre. Enfin, il y avait plusieurs rumeurs. L'une disait qu'ils avaient écharpé l'élève coupable, et quelques un étaient en train de vérifier les absents, certains disaient qu'ils étaient allés faire brûler les locaux de la Gazette par vengeance, et qu'ils ne recevraient pas le journal ce matin là, et les plus vieux et les plus lubriques disaient qu'ils avaient fait plusieurs parties de jambes en l'air pendant toute la journée de la veille, et que cela expliquait leur soudain rapprochement."

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Date de publication : 30 main 2010 ( prochain : 10 juin 2010 )
Série : Naruto

Titre : La vie est pleine de surprises

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta reader : Aucun

Rating : M : LEMON ! Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes

Statut : OS, Complet

Genre : Romance, Schoolfic

Couple : Gaara/Naruto, Sasuke/Neji, Gaara/Neji evoqué, ne fuyez pas.

Résumé : Kiba défi Gaara qui se laisse prendre au jeux et de fil en aiguille ...

Contexte : Terminale, Japon modifié

Note(s) : Qui c'est la plus forte ? Qui c'est la plus doué ? Qui c'est la plus rapide ? C'est Aya ! ^^

Voilà ton OS. Je suis pas super contente de la chute, mais j'aime beaucoup le lemon.

Joyeux anniversaire ma Julie !

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La sonnerie retentit. Gaara soupira. C'était l'heure du déjeuner. Toute la classe allait se diriger vers le réfectoire, et Naruto allait encore l'obliger à manger avec cette masse bruyante. Lui qui aimait le calme et la tranquillité ... Il avait bien choisit son ami ... Neji, son meilleur ami, lui lança un regard lourd de sens. Il repositionna ses lunettes sur son nez, et les suivit.

Neji était son meilleur ami depuis qu'il était arrivé à Konoha, trois ans plus tôt avec son frère et sa soeur. Il entrait en seconde, Kankuro en Première et Temari en Terminale. Eux n'avaient eu aucun mal à s'adapter, mais Gaara, plus solitaire, avait mis du temps avant de trouver sa place.

Il était beau, et tout le monde s'était agglutiné autour de lui. Les filles, et les garçons qui pensaient pouvoir profiter de son sex apeal. Il n'était pas encore dans la classe de Naruto à l'époque. Il n'y avait bien que Neji qui n'avait pas eu cette attitude vomitive. Alors, plus ou moins spontanément, Gaara était allé le voir. C'était – et il le restait – un jeune homme taciturne, très mature, remarquablement intelligent, doté d'un très bon sens de l'observation. Ils étaient devenus proches, puis amis, puis meilleurs amis.

L'année suivante, ils se retrouvaient dans la classe de Naruto, et de Sasuke, son meilleur ami. Ce mec avait à peu près le même caractère que Neji mais ce dernier, à la différence de l'Uchiha, était toujours très poli avec les autres, alors que Sasuke faisait fuir les autres avec ses remarques castratrices et blessantes. Gaara se demandait pourquoi Naruto l'appréciait autant. Peut être parce qu'il ne se sentait jamais touché par ses sarcasmes, et éclatait plutôt de rire en le félicitant de la trouvaille.

Gaara prit son plateau, et suivit Neji dans la file. Ils mangeaient vraiment avec toute la classe de Terminale. Bien qu'il n'appréciait pas vraiment les gens, il trouvait cela amusant de se retrouver au milieu de tant de personnes différentes.

Ino et Sakura, qui étaient – soi disant – folles amoureuses de Sasuke, mais qui passait plus de temps à se chercher des noises entre elles – ou se chercher tout court, d'ailleurs – que de courir après le brun.

Shikamaru était le surdoué du lycée. Mais il était tellement paresseux qu'il s'endormait sur ses feuilles de contrôles, alors qu'il pouvait avoir le maximum de point en réfléchissant un minimum, et même avoir des points qui n'étaient pas dans le barème. Il lui était arrivé une ou deux fois de corriger un énoncé. Mais dans ces cas il refusait de faire un contrôle aussi mal rédigé, et il avait la note minimale de participation. Il sortait en secret avec Temari, qui était surveillante dans le lycée.

Choji, son meilleur ami, passait son temps à manger. Que ce soit des gâteaux, des bonbons, des chips, des sandwichs ... Il voulait devenir chef cuisinier. Et cela semblait tout à fait possible, car Gaara avait déjà gouté à ses plats cuisinés, et il l'avait trouvé absolument exquis, lui qui ne raffolait pas de la nourriture. Quand ils se retrouvaient le week-end, c'était souvent chez lui, et autour d'un de ses merveilleux repas.

Lee, et sa meilleure amie Tenten, étaient des fous de sport. En dehors des cours, ils en pratiquaient chacun trois, dont le karaté, qu'ils pratiquaient ensembles. Ils parlaient tout le temps de sport. Des finales de foot européennes, des tournois de ping pong, des championnats de boxe, des rencontres de golf ... Tous les sports avaient ses qualités selon eux. Ils les connaissaient tous, et avec leurs règles précises s'il vous plait.

Hinata, la cousine de Neji, était une passionnée de littérature. Elle avait toujours le nez dans un bouquin, et ne parlait pas à grand monde. Quand elle prenait la parole, elle bégayait beaucoup, mais elle était assez intelligente, et surtout très cultivée. Gaara était l'une des rares personnes avec qui elle arrivait à parler normalement, et à tenir une longue conversation. Elle lui conseillait souvent des livres. Elle connaissait ses goûts, et elle avait souvent raison sur ce point là. Gaara la considérait comme sa meilleur amie, c'était surement réciproque, mais ils ne se l'étaient jamais dit.

Kiba, l'autre meilleur ami de Hinata, était un passionné d'animaux. Il possédait plusieurs chiens, recueillait un nombre incalculable de chats, de tortue, de hérisson. Il voulait devenir soigneur animalier. Il avait aussi quelques connaissances en herbologie, ce qui lui permettait de soigner ses bête de façon plus naturelle qu'en les gavant de médicament. Son chien, Akamaru, un grand labrador dressé, trainait toujours dans le quartier en attendant que Kiba sorte des cours. Il sifflait, et le chien accourait.

Shino était ... Et bien, Gaara ne savait pas grand chose sur lui. Il était encore plus secret que lui ou Neji, ou même Sasuke. Il savait juste qu'il sortait avec son frère, lui aussi pion dans le lycée.

Konoharamu, le petit fils du maire, Moegi, sa petite amie, et Udon, qui étaient en secondes, venaient souvent s'incruster à leur table.

Gaara s'installa à coté de Neji, lui même à coté de Sasuke, son petit ami depuis la fin de l'année précédente. En début de première, Neji avait flashé sur ce beau brun aux yeux sombre, taciturne comme lui. Les rares fois où Gaara et lui parlait de potins, on en revenait toujours à Sasuke, et ses conquêtes d'une semaine. D'après la rumeur, c'était un vrai mufle. Mais il ne couchait jamais avec ces filles. À croire qu'il voulait juste dégoutter toutes ses prétendantes.

Neji avait vraiment été obsédé par lui, et se faisait vraiment du mal à écouter tout ce qui se disait sur lui. Gaara avait tenté de lui changer les idées, ce qui avait relativement bien marché, mais pas comme il le pensait.

Ils avaient expérimenté le sexe ensemble. Leurs premiers baiser avait été pour l'autre, tout comme les premières caresses. Occupé à explorer de nouveaux horizons, Neji n'avait plus trop penser à Sasuke. Ils avaient fini par coucher ensemble, plusieurs fois, jusqu'à ce que Neji se décide à conquérir le brun.

Au passage, Gaara avait aussi retirer quelque chose : ses premières expériences, et une relative connaissance. Qu'il avait mis un peu en pratique dans les boites gays le samedi soir, sans penser au lendemain. Personne ne savait cette histoire, ils avaient toujours été discrets, et ne montraient rien de leur intimité en public. Enfin, il se doutait que Neji avait du le raconter à Sasuke, et que sa fratrie avait du surprendre quelques petites choses. Mais rien n'était éventé, alors il ne s'en faisait pas. De toutes façons il s'en fichait.

Il essaya de se concentrer sur la conversation que tenaient Neji et Naruto, mais ne parvint pas à savoir de quoi ils parlaient. Il se tourna plutôt vers Hinata, qui était en face de lui. Ils parlèrent du livre de Poppy Z. Brite que Hinata lui avaient conseillé, Les âmes perdues, qu'il avait beaucoup apprécié. Il lui fit part de ses impressions, et ils se livra à une rapide analyse du bouquin. Il était vraiment étonnant qu'elle soit en section scientifique, elle aurait fait des merveilles en temps que littéraire. Mais ses notes étaient tout à fait correctes, et il valait mieux que sa passion en reste une, et ne devienne pas une contrainte.

Il lui demanda où elle comptait aller l'année suivante, et elle lui répondit qu'elle avait été accepté dans une école privée très chère, fortement recommandée par son père. Elle n'était pas sure que ce soit le fait de ses capacités, mais son père voulait qu'elle prenne la tête de leur clan le temps qu'elle trouve un mari.

Cela toujours été un sujet de polémique entre Hiashi et sa femme, et c'était finalement cette dernière qui avait eu le dernier mot. Ses filles choisiraient leur époux, sans que le clan puisse avoir un quelconque veto. Le bonheur des jeunes femmes primaient sur la gloire du clan.

Cette école allait lui apprendre ce qu'un chef de clan traditionnel japonnais et toutes les règles de bienséance, européennes et asiatiques. L'école lui apprendrait aussi la gestion, les finances et l'économie.

Le collège-lycée de Konoha était unique en son genre au Japon. Il mélangeait plusieurs systèmes éducatifs grappillés chez plusieurs nations, en retirant le meilleur. Bien sur, quelques ajustements avait été nécessaires, mais au bout de trente ans, tout marchait pour le mieux.

Les parents de certains de ses camarades avaient fait leur scolarité dans cet établissement avant lui. Comme la famille Hyuuga, Uchiha, Haruno, et quelques autres qui étaient natifs de la ville.

L'enseignement était excellent, tout comme le niveau. Ils avaient plus d'heures de cours que la moyenne nationale, mais réparties différemment. Ils avaient du coup moins de jours de vacances, mais c'étaient une semaine plus souvent que les autres lycéens suivant un cursus normal. Parfois, certaines classes ou certains niveau n'avaient pas les vacances en même temps au sein du Lycée.

Inutile de dire que tout cela pouvait s'avérer très compliqué.

Voyant que Gaara était retourné dans ses pensées après sa réponse, Hinata l'avait laissé réfléchir tranquillement. De toute façon, elle savait bien qu'il fallait lui laisser ce petit temps de rêve quand il était entouré par tant de personnes. Il la relancerait quand il en serait sortit.

Soudain, toute la table se mit en branle, prête à partir. Gaara suivit le mouvement, un peu dans les nuages. Quand il eut posé son plateau, Naruto l'attrapa par l'épaule pour le secouer. Le contact de la main chaude et bronzée sur sa chemise d'uniforme blanche ourlé de bleu roi lui fit relever la tête. Il tomba sur un sourire rayonnant qui lui réchauffa le coeur. Ils retournèrent dans leur salle de cours, suivit par les trois Secondes.

Gaara alla s'assoir à sa place préféré, sur la table du fond, à coté de la fenêtre. Ils étaient au troisième étage, sur une colline. Ils surplombait toute la ville. On voyait, du point d'observation de Gaara, le quartier d'affaire, à sa droite, composé de buildings de verre, très hauts, les rues marchandes, dont les bâtiments faisait trois étages, maximum – et donc assez basses par rapport au centre dynamique de Konoha, les banlieues chics et moins chics, qui s'étendait à sa gauche jusque loin derrière la colline. En fond, s'étendait la forêt profonde qui entourait la ville, simplement coupé en travers par la nationale et l'autoroute. Le paysage était remarquablement plat, bizarrerie très appréciée au Japon. De légers nuages cotonneux venait parfaire le paysage, ces même nuages qui laissait rêveur Shikamaru pendant des heures entières.

Des cris se firent entendre dans la classe, et il se retourna pour voir ce qu'il en était. C'était Naruto qui braillait pour il ne savait quelle raison. On se tourna soudain vers lui. Ils semblaient attendre quelque chose, alors que le Blond paraissait plutôt anxieux et embarrassé, ce qui lui arrivait rarement, aussi bien pour les deux émotions.

Il ne savait pas très bien de quoi il retournait, et leva un sourcil perplexe.

« -Quoi ?

-Non, Gaara, ne te mêle pas de ça, ça ne te concerne pas ! cria Naruto, soudain très rouge,

-Qu'est-ce qu'il se passe ? continua-t-il, ignorant les cris du blond,

-On vient juste de comprendre que Naruto était gay, l'éclaira Kiba.

-Et ... ? demanda le roux,

-Ben, il sait rien du tout, et ... il a jamais testé quoi que ce soit ...

-Où voulez vous en venir ? s'impatienta Gaara,

-Ben, il se trouve que toi aussi, tu es gay, et que tu n'as personne en ce moment, et ...

-Viens en au fait, Kiba, ordonna-t-il.

-Tu pourrais ... Lui apprendre tout ce qu'il a besoin de savoir ?

-T'es complètement fou. Je vais rien lui faire, surtout s'il n'est pas d'accord.

-Juste pour un test ! intervint Ino,

-Rien du tout. Je ne dispense pas mon savoir et mon expérience à des ânes bâtés. (1)

-Hé ! protesta Naruto,

-Dis plutôt que t'es nul et que même un débutant s'en apercevrait, dit insidieusement Kiba.

-Ha oui ? Tu vas voir ça. »

Il descendit lestement de sa table, et commença à traverser la salle, passant entre les tables simple. Il enleva ses lunettes de vue d'un geste circulaire. Il les posa sur une table, ébouriffant ses cheveux de l'autre main, lui donnant un petit air sauvage et dangereux extrêmement sexy. Son regard se fit plus sombre et un drôle de sourire prit place sur sa bouche. Personne ici présent, à part Neji qui était très occupé à répertorier les irrégularités sur les dents de Sasuke, ne connaissait ce sourire, et nul ne savait ce que cela présageait.

Sa démarche se fit plus féline et chaloupé, très silencieuse, et irrésistible. Ceux qui observaient la scène était scotché, n'ayant jamais vu cette attitude si sulfureuse sur le froid et stoïque Gaara. Tous s'étaient figés, admirant le prédateur s'avançant lentement vers sa proie.

Naruto s'était statufié et essayait de reculer, sans doute pour s'échapper. Mais il buta contre le mur derrière lui, et Gaara plaça sur les bras tendus de part et d'autre de sa tête. Il se pencha sur son visage, alors que le blond collait sa tête contre le mur le plus possible, bien que ce soit complètement désespéré.

« -Ne t'inquiète pas. Tu vas adorer, et même en redemander. »

Il se pencha une dernière fois, et posa ses lèvres sur les siennes. Elles étaient chaudes et charnues, exactement comme Gaara les aimaient. Il se contenta de rester comme ça, le temps que Naruto se calme. Il bougea ensuite lentement ses lèvres, testant le blond. Il passa sa langue sur ses lèvres, et les sentit avec surprise s'entrouvrir. Il entra délicatement sa langue dans la bouche, et alla toucher celle de l'autre. Il tourna autour d'elle l'entrainant dans un ballet lascif, qui s'accéléra rapidement. Il passa sur le palais, les dents, sans cesse rappelé par l'autre muscle qui le cherchait quand il le quittait pour explorer le reste de l'orifice. Le blond accrocha ses mains dans son dos, et le serra contre lui, ne le laissant pas s'éloigner.

Gaara sourit dans leur baiser et colla son bassin contre celui de l'autre. Il sourit plus franchement encore quand il l'entendit – et le sentit – gémir. Il stoppa le baiser, et décrocha les mains pour se reculer.

Naruto avait le regard voilé, les pupilles dilatée, les lèvres rouges. Il s'était affalé contre le mur, et le regardait, suave. Une bouffée de désir s'empara de Gaara, mais il n'en laissa rien paraître. Il se tourna plutôt vers Gaara, qui les regardait, bouche bée, et lui fit un sourire supérieur. Il retourna à sa place, toujours ce sourire énervant aux lèvres.

G/N-N/S-N/G-S/N-G/N-N/S-N/G-S/N-G/N-N/S-N/G-S/N

Naruto l'avait évité pendant trois jours. Il lui lançait des regards furtifs, et quand leurs yeux s'accrochaient, il tournait la tête en rougissant. Gaara s'amusait intérieurement de ces réactions. Il avait vraiment beaucoup troublé le petit blond. Il ne devait plus douter de son orientation sexuelle à présent.

Neji, qui avait appris ensuite par les chuchotements de ses camarades au passage de son ami roux, ne fut pas très content de son comportement. Surtout que Sasuke s'était plaint à lui de l'attitude très étrange de son propre meilleur ami. Selon lui, il arrivait encore moins à se concentrer que d'habitude, il était tout le temps dans la lune, n'avait pas cette énergie démentielle qui le caractérisait, et ne le forçait même plus à l'emmener manger aux stand de ramen – fait vraiment inquiétant.

Cela devait cesser, et vite, selon l'avis de presque toute la classe. Le Naruto grande gueule et boute en train leurs manquait. Tout le monde lui lançait des regards lourds, teintés d'une pointe de reproche.

Selon Gaara, ils auraient dû s'en prendre à Kiba plutôt qu'a lui, car c'était le brun qui lui avait lancé le défi. Personne n'avait tenté de l'arrêter non plus. Il fallait qu'ils prennent eux aussi leurs responsabilités. Il n'était pas le seul fautif.

Mais sous la pression du nombre – il était dépité d'avoir cédé mais c'était ainsi – il se résolut à tenter de faire revenir le blond à une attitude normale. Sauf que le blond ne se laissait pas vraiment approcher. Il se tenait toujours suffisamment de lui pour qu'il puisse fuir à toute tentative d'approche, il se réfugiait au milieu d'un groupe de personne avec lesquelles il commençait une conversation passionnante qui ne souffrait aucun retard, ou il fuyait aux toilettes, et assez vite pour que Gaara ne puisse savoir dans lesquelles il se rendait. ( NdA : il sait très bien ce qui arrive aux toilettes ! ^^ )

Pendant trois autres jours, le roux l'avait quasiment coursé à toutes les occasions, mais il lui échappait toujours. Il commençait à se lasser du jeux du chat et de la souris, et cela fatiguait aussi le reste de la classe qui n'avait fait jusque là aucun effort pour l'aider.

Ils décidèrent alors de donner un petit coup de pouce à Gaara. Naruto était de corvée de nettoyage de la salle de classe avec Lee le soir de la fin de la première semaine. Sauf que Lee se désista à la dernière seconde, prétextant une chose urgente à faire qui ne pouvait pas attendre, à faire justement ce soir là, et laissa sa place à Gaara, en lui promettant de le faire à sa place la fois suivante. Et cela marcha, car Naruto se retrouva seul avec Gaara dans la salle vide après les cours, sans moyen d'y échapper.

Quand il réalisa la situation dans laquelle il se trouvait, il jeta des regards partout autour de lui, cherchant la sortie, comme une bête apeurée. L'unique porte était derrière Gaara, il ne pouvait donc pas fuir, pas cette fois. Il attrapa un balais, et alla dans le coin opposé à celui où se trouvait Gaara. C'était à peine s'il ne tremblait pas.

Le roux soupira, passa une main lasse dans ses cheveux, rajusta ses lunettes, et se mit lui aussi au travail. Le blond sursautait presque à chaque mouvement qu'il faisait. Il était visiblement très nerveux.

Il n'essaya pas de lui parler tout de suite, mais du s'y résoudre après un bon quart d'heure, voyant que le blond allait surement faire une crise cardiaque si jamais il toussait, vu son état de nerf.

« -Naruto ...

-Si tu veux parler de ce qui s'est passé la semaine dernière, il ne s'est rien passé, rien du tout. J'ai tout oublié. Ce n'était pas important, hein ? Juste un test. On en parle plus. Plus jamais. On redevient comme avant. Seulement amis. Et rien d'autre. Pas de baisers, rien. Juste amis.

-Naruto ...

-On a dit qu'on en parle plus ! C'est oublié je te dis !

-Alors pour quoi tu agis comme ça ? demanda Gaara en se rapprochant. Pourquoi tu agis comme si tu avais peur de moi ? Ou ... c'est de toi que tu as peur ? De tes réactions en ma présence ? De tes envies ? De tes pulsions ? Dis moi ce qui t'effraie. »

Il était à présent très proche de lui. Il le coinça contre une table et passa ses bras de chaque coté. Il ne pouvait plus fuir. Il n'y pensait d'ailleurs même pas, trop occupé à loucher sur ses lèvres, si près – trop près – de son visage.

« -Pourquoi m'as tu fuit pendant tout ce temps ? ajouta-t-il dans un souffle, caressant son visage de son haleine fraiche,

-Je ... heu ... répondit-il, totalement troublé par cette proximité,

-Tu m'as manqué tu sais ...

-Ah-ah oui ?

-Oui ... Et tout était triste, parce que tu n'étais pas comme d'habitude.

-Je, heu ...

-Naruto ...

-J'abandonne, murmura-t-il avant de se jeter sur ses lèvres. »

Il attrapa son visage dans ses mains et happa sa langue dans sa bouche. Gaara, d'abord surpris, reprit le contrôle du baiser, et accrocha ses mains au creux de ses hanches. Gêné par les lunettes, Naruto les lui retira et les fit glisser sur une table, loin d'eux.

Ce fut le signal. Gaara enleva le chemise du pantalon pour caresser le creux du dos et les flancs. Naruto s'attaqua plutôt à la cravate de son uniforme. Entravé dans ses mouvements, Gaara déboutonna la chemise. Il passa ses mains sur les épaules, les clavicules, les pectoraux, le ventre de son ami. Il titilla tétons et nombril, puis alla palper les fesses rebondies. Naruto déboutonna son pantalon, et tira un coup fort sur la braguette. Il écarta les pans du vêtement et caressa par dessus le boxer le sexe en semi éveil. Gaara lui laissa sa chemise et lui enleva son pantalon, frôlant délibérément le derrière et les cuisses de son amant. Naruto était lui aussi bien réveillé, il pouvait le sentir contre sa hanche.

Ils étaient tellement pressés de se sentir l'un contre l'autre qu'ils ne prenaient même pas la peine de se déshabiller entièrement. Gaara avait encore son haut complètement fermé, sa cravate pendait sur son cou, ne voulant pas tomber. Son bas était coincé au niveaux de ses cuisses. Le blond n'était pas tellement plus fringuant. Sa chemise totalement ouverte, sans pantalon, et son érection qui continuait à grandir dans son boxer.

Gaara l'attrapa à travers le vêtement, la pressa un peu, et effleura la zone derrière les testicules. Le garçon poussa un long râle. Encouragé, le roux glissa sa main dans le boxer, et masturba la virilité maintenant totalement tendue. Le bout de tissus le gênait, alors de son autre main, il entreprit de le retirer. Ses mouvements se firent plus amples, plus rapides. Naruto se mordait la lèvre inférieure, la tête rejetée en arrière. Il essayait de rester discret, mais il avait beaucoup de mal à ne pas gémir.

Gaara le fit s'assoir sur la table, et s'agenouilla devant lui. Sans lui laisser le temps de réfléchir il engloutit le sexe chaud dans sa bouche, le suçant violemment. Il ne lui laissa aucun répit, donnant des coups de langues, déglutissant quand il était bien au fond de sa gorge, flattant les testicules, gémissant aussi pour créer des vibrations qui lui faisait entrevoir le paradis.

Mais il ne le laissa pas jouir. Avant que Naruto atteigne sa limite, il se releva et alla l'embrasser. Le blond entoura sa nuque de ses bras et le serra contre lui. Gaara accrocha ses jambes à ses propres hanches, de façon à ce qu'il soit assis sur la table du bout des fesses. Il fit cesser le baiser et prit trois de ses doigts dans sa bouche, fixant son amant avec insistance. Avec une lueur de défit, celui ci les lui enleva et les engouffra dans la sienne. Il mima les gestes que Gaara avaientt effectué pendant sa fellation, excitant encore plus son partenaire.

Il retira ses doigts, et les plaça à son entrée, le regard toujours ancré dans ses yeux bleu océan, assombris par le désir, le plaisir, la peur et l'appréhension. Il en entra un, doucement, pour tester. Naruto s'accrocha un peu plus à lui, le serrant plus fort. Il n'avait pas mal, mais trouvait surement cette sensation bizarre. Il l'enfonça jusqu'au bout, le retira, le remit, plusieurs fois.

Avant d'ajouter le second, il posa son front marqué par une tache de naissance en forme de coeur contre celui en sueur de son amant. En rentrant le deuxième, il lui fit un bisou esquimaux (2), et le regarda lutter pour garder les yeux ouverts. Les muscles de son visage étaient crispés, mais il le regardait toujours. Il entama un mouvement en ciseau, et Naruto fronça le nez. Il se força à respirer profondément et lentement, en baissant un peu les yeux, mais toujours sans les fermer.

Au troisième, il poussa une légère plainte, et Gaara franchit les quelques centimètres entre leurs lèvres pour l'embrasser langoureusement, avec beaucoup de douceur. Il sentit Naruto se détendre, contre lui et autour de lui, pour s'investir dans le baiser. Pendant plusieurs minutes, il bougea ses doigts, tout en happant les lèvres et la langue de son amant. Il le fouillait et l'écartait, avec beaucoup de précautions. À force de travailler cet anneau, il trouva la prostate, et tira un cri de surprise à son blond.

« -Refais-le ! »

Il obéit immédiatement, content de donner du plaisir. Plusieurs fois, il heurta la glande si sensible. Pas assez vite au goût de Naruto apparemment, qui jouait des hanches pour augmenter les contacts. Il s'empalait sur les doigts et gémissait dans l'oreille de Gaara, affalé sur son épaule, serrant son cou à l'étouffer.

Le roux du quand même retirer ses doigts, tirant un grognement mécontent à son partenaire, ce qui le fit sourire. La pression sur ses épaules se relâcha, lui permettant de bouger. Il chercha dans la poche arrière de son pantalon, qui n'était toujours pas à terre, son portefeuille, d'où il ressortit un préservatif. Il baissa son boxer et le fit tomber. Il craqua l'enveloppe de plastique et attrapa le petit bout de latex, qu'il déroula sur son sexe. Il ne s'était pas aperçu combien il avait besoin de jouir en préparant Naruto, tout à sa concentration. Mais le léger contact sur sa verge le fit frissonner légèrement. Il lécha un peu sa paume, et répandit la salve, pour palier le manque de lubrifiant. Il enleva complètement le pantalon qui était tombé à ses pieds, et se plaça entre les jambes de Naruto. Ce dernier l'avait observé très attentivement, les mains toujours sur ses épaules, et le regardait fixement à présent.

Gaara voyait un peu de peur dans son regard, mais c'était normal : il était puceau merde ! Et il allait lui prendre sa virginité dans cette salle de cours. Pas même un mot doux, ni de diner aux chandelle. Il espérait que Naruto savait ce qu'il faisait, et qu'il n'était pas emporté par son désir, qu'il n'allait pas regretter.

Il poussa contre l'anus, se frayant doucement un passage dans ce canal étroit. Il ne voyait pas son visage, qu'il avait niché dans son cou, mais se basait sur d'autres critères pour déterminer son bien être. Il se concentrait sur le langage corporel de Naruto : ses légères crispations, quand il retenait sa respiration, ou au contraire quand il soupirait, les mouvements de ses mains sur ses épaules, ceux de ses jambes sur ses hanches.

Puis, il toucha à nouveau sa prostate. Naruto rugit de plaisir, et ne laissa pas le temps à Gaara de faire quoi que ce soit. Il souleva lui même ses reins, se retira et s'empala sur lui. Il ne trouva pas son point P (3), et du se résoudre à laisser le roux faire le travail. Celui ci rit légèrement, et entama des va et vient puissants et réguliers. Il touchait la petite glande presque à chaque fois, et Naruto ne pouvait s'empêcher de haleter des phrases incohérentes, où il retrouvait souvent son prénom, et le mot ''oui'' répétés très souvent.

La pression moite sur son sexe était divine. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas fait l'amour, et le manque avait commencé à se faire sentir. C'était peut être à cause de ça que Kiba avait réussis à l'avoir. Il glissait parfaitement à l'intérieur de son amant, et la friction lui faisait voir des étoiles à chaque coup de rein. Il mordilla le cou du blond, et était presque sûr de laisser des traces rouges, signe de son passage. Le plaisir parcourrait ses veines, brulant tout sur son passage. Il avait du mal à tenir debout, pourtant il accéléra jusqu'à faire arriver Naruto à la délivrance. Il attrapa son sexe et le pompa presque avec violence jusqu'à ce qu'il explose dans sa main, l'emmenant aussi au septième ciel. Le cri qu'ils poussèrent résonna dans toute la salle, dans leur corps, et dans leurs coeur.

Naruto relâcha sa prise, lassa tomber ses membres sur le coté, profitant de l'extase post-orgasmique. Son nez voyageait sur la carotide du roux, derrière son oreille, dans ses cheveux. Ce dernier désincrusta ses mains des hanches de son amant, et alla les placer dans son dos, le caressant doucement, affectueusement. Il ne voulait pas paraître trop distant, alors qu'il avait beaucoup aimé.

Le blond le repoussa doucement, lui donna un baiser léger sur les lèvres et descendit de sa table. Il récupéra ses vêtement et se rhabilla. Gaara le regardait, un petit peu hébété. Il lui frôla le bras avant de partir. La porte se referma sans bruit. Gaara se rhabilla aussi, ferma la classe et rentra chez lui, toujours dans un état second.

Que venait-il de se passer ? Pourquoi avait-il cédé à sa pulsion, lui qui était habituellement maitre de lui même ? Pourquoi s'était-il laissé entrainé dans cette histoire ? Et c'était quoi, cette boule d'allégresse dans son estomac ? Pourquoi se sentait-il si heureux, si complet ? Pourquoi avait-il l'impression de s'être fait avoir ? Il ne sortit pas de sa chambre de la soirée, et dormit mal, des questions plein la tête.

Il se leva fatigué le lendemain matin, et pas plus avancé. Il avait l'impression de passer à coté d'une chose essentiel. Il arriva au lycée d'une humeur massacrante, pour la première fois depuis longtemps. Les élèves s'écartaient sur son passage, évitant de le toucher, de peur qu'il ne se mette en colère. Neji se fit envoyer dans le mur quand il tenta de connaître la raison de son agacement, et lui fit la tête, préférant passer du temps avec son petit ami plutôt que de supporter son ami qui faisait sa tête de turc.

Naruto n'arrivait en général qu'à la sonnerie du premier cours, et en pas le voir pour être fixé l'énervait encore plus. Les cours ne commençaient pourtant que dans un quart d'heure, Naruto ne risquait pas de pointer le bout de son nez tout de suite. Il s'installa sur sa table préférée, en face de sa fenêtre. Il envoyait des ondes négatives dans toute la pièce, faisant frissonner les élèves présents, qui essayaient de ne pas respirer trop fort.

Il rumina pendant un moment, jusqu'à ce qu'une main le fasse se retourner. Sans qu'il ne reconnaisse la personne, sa bouche se fit immédiatement happé par deux lèvres voraces. Le baiser était exigeant et sensuel. La langue explorait sa bouche sans pudeur, polissant ses dents. Il reconnu le goût de Naruto, et se laissa aller contre lui. Ils s'arrêtèrent quand ils manquèrent d'air.

Le blond souleva ses lunettes pour les placer sur le haut de sa tête et le regarda dans les yeux. Il se pencha à son oreille et lui murmura :

« -La prochaine fois, ça sera moi au dessus ... »

Choqué, Gaara le regarda avec de grands yeux. L'autre lui fit un grand sourire plein de malice, et quelque peu lubrique. Il recula de quelque pas et se retourna. Le roux était toujours figé, et ne percuta pas tout de suite quand son amant, s'arrêtant au milieu de la classe, lui lança par dessus son épaule :

« -Ah, au fait, je ne crois pas te l'avoir dit. Je t'aime ! »

Il partit dans un grand éclat de rire et sortit de la salle, là où Konohamaru l'attendait pour lui dire un secret ô combien important. L'idée se fit petit à petit dans l'esprit de Gaara. Et soudain, ce fut l'illumination. C'était donc ça, la réponse à tout ses tourments ! L'Amour ! Il était amoureux de Naruto ! Et Naruto était amoureux de lui !

Un grand sourire débile s'étala sur son visage. Les autres le regardaient soit avec un regard étonné, soit avec un regard content. Neji arriva et lui donna une grande claque dans le dos, en lui disant que ce n'était pas trop tôt. Il ajouta qu'il devrait aller remercier Kiba pour les avoir mis ensemble.

Gaara s'étonna de cette dernière phrase. Il jeta un regard perplexe à son ami, qui lui dit que seul eux deux n'avait pas remarqué qu'ils étaient amoureux de l'autre. Leurs amis avaient donc du concevoir un plan pour leur faire ouvrir les yeux. Il regarda les prétendus amis qui se mêlaient de tout, qui lui firent un sourire radieux en retour. Seul Sasuke secoua la tête d'un air désespéré.

La vie était décidément pleine de surprises.

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(1) Définition du dictionnaire : Individu stupide ou ignorant ! ^^

(2) Vous savez, quand on se frotte le nez ...

(3) P pour Prostate. Je sais pas d'où viens le G pour les femmes par contre.

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Dédicace : Cette fic est dédicacé à ma Julie, ma chère Haruko, la Grande Desiderata-girl, Mille feuille, Hinata, et tous les autres noms que j'ai pu te donner.

Savez vous que c'est le destin qui nous a réuni ? Je ne vois pas ce que cela peut être d'autre. Comment expliquez vous que nous nous soyons trouvée sur , sur le même fandom, sur le même couple et que nous ayons discuté, jusqu'à ce que je lui propose de devenir ma beta ? Nous avons parlé, et découvert que nous habitions la même ville, et fréquentions des lycées voisins. Là, tout s'est précipité. On s'est rencontré, on a passé du temps ensemble, on est partie en vacance toutes les deux. Je la voyais minimum une fois par semaine, mais je pouvais aussi passer la voir tous les jours ! Et maintenant, j'assiste à l'anniversaire de ses 18 ans. Ma charmante amie a bien grandi.

Me croirez vous si je vous dit que je pense que dans une de nos précédentes vie antérieures, nous étions la même âme, séparée aujourd'hui en deux corps distincts ? Me croirez vous si je vous dit que je ressent une connexion puissante entre nous deux ? Me croirez vous si je vous qu'elle est la deuxième partie de mon âme, mon autre ? Pas mon âme soeur, juste la personne qui me comprend le mieux et que je comprend le mieux, celle que j'aurais pu devenir dans d'autres conditions, celle qui aurait pu devenir moi avec mon environnement. Ma jumelle d'âme.

Je suis extrêmement heureuse de t'avoir rencontrée, et j'espère que cette amitié durera très longtemps encore.

Ceci est, comme je l'appelle maintenant avec un sourire, ma déclaration d'amitié virile.

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Date de publication : 5/06/10
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jours 37 à 43

Notes : Nous revoila parti avec Harry et Draco ! Je suis sure qu'ils vous ont manqué, avouez. J'ai eu l'impression que certains d'entre vous aimaient moins le Sirius/Remus, pourquoi ? Qu'est-ce qui vous plait moins dans ce couple ? Vous préférez le Sirius/Severus ou le Severus/Remus ? Dites moi tout !

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« -La Gazette du Sorcier, le 17 Octobre : "Le Survivant bientôt marié !" Par Rita Skeeter. Pffff, n'importe quoi.

-Hermione, tu ferais mieux de ne pas le montrer à Harry quand il descendra.

-Je sais bien Ron ! Mais je voudrais quand même lire l'article pour savoir comment cette vipère a pu inventer une telle chose.

-Tu crois que ça a un rapport avec Malfoy ?

-J'en suis quasiment sure. Mais si ça se trouve c'est juste pour distraire les lecteurs du dernier scandale qu'a provoqué la condamnation d'un jeune accusé d'être mangemort, alors qu'il était sous un sortilège d'Imperium de Voldemort lui même. Cette affaire a fait du bruit, et la population sorcière est de plus en plus mécontente du système juridique, et ça peut vouloir dire une grande série de démissions. Et on sait très bien que ces gens là étaient dévoués à Fudge. Il vaut mieux pour eux qu'ils ne fassent plus de vagues.

-Alors il dit quoi cet article ?

-Pas grand chose de constructif, et de vrai surtout. On ne révèle pas l'identité de l'épousé(e), et sur toute une page elle ne fait que brasser de l'air. Je ne trouve pas une seule information, que des suppositions. Ah, si. Oh, putain, c'est pas possible ! Elle dit qu'elle a un informateur interne qui lui fournirais des informations semaine par semaine ! On a un espion !

-Un espion ? Pour savoir quoi ? Demanda Harry qui était arrivé derrière eux sans qu'ils ne l'entendent. Passe moi ça.

-Non, Harry !

-Voyons... C'est quoi cette merde ? Moi, marié ? Qu'est-ce que cette peste a encore inventé ?

-Harry, ne lit pas l'article !

-Quoi ? Ça va continuer sur plusieurs semaines en plus ? Putain, je vais retrouver cet enfoiré et lui faire bouffer son hibou tout cru avec les plumes et les parchemins ! Je vous jure que ce connard ne s'en sortira pas comme ça ! »

Il sortit de la salle à grands pas. L'air crépitait autour de lui, signe qu'il était vraiment très énervé. ( NdA : oui, il arrive à le faire même avec la magie scéllée )

Hermione jeta un coup d'½il au blond qui était en train de se servir sur la table de petit déjeuner. Il avait le journal à coté de son assiette, et regardait le brun d'un air perplexe quand il le vit sortir en trombe. Il haussa les sourcils et continua à prendre des ½ufs brouillés et des saucisses. Il sentit le regard de la Griffondor, et lui fit un de ses célèbres haussements de sourcil. Il regarda rapidement le journal, lui aussi sans comprendre. Elle recommença, et cette fois il saisit. Il le déplia et jeta un coup d'½il à le une.

Il pâlit d'un coup. Elle vit Blaise lui poser une question, et commencer à s'inquiéter de sa soudaine fixité. Il se leva comme un automate et sortit lui aussi de la salle.

Hermione se tourna vers son petit ami, qui semblait s'être lancé le défi de mettre le plus de hareng possible dans sa bouche.

« -Ça va être une longue semaine. »

Oo0ooOoo0oO


Harry et Draco n'avaient pas été en cours de la journée. Ils n'étaient pas descendus ni au déjeuner ni au diner, et personne ne les avait croisés dans les couloirs. Ils étaient soit dans leur appartement, ce qu'on ne pouvait vérifier car ils avaient changé le mot de passe et désormais ni les professeurs ni le directeur ne pouvaient entrer, soit sortis de Poudlard, ce qu'ils ne pouvaient pas non plus vérifier, puisque c'était Harry qui possédait la carte des Maraudeurs, et qu'ayant tous deux 17 ans, ils pouvaient sortir de l'enceinte du collège sans autorisation préalable.

Cela en avait inquiété plusieurs, mais toutes ces personnes étaient impuissantes.

En réalité, Harry et Draco avaient passé la moitié de la journée à bouder et à ruminer, à râler et à geindre, et la deuxième à chercher qui pouvait être le coupable, et au moyen de le faire payer. Les deux listes avaient beaucoup été réduites à la fin de la journée. Il ne restait plus que deux Serdaigles de sixième et cinquième année, un Poufsouffle de septième année, et un Serpentard de quatrième année. Tous les Griffondors avaient été écartés, car Harry les connaissaient tous plus ou moins, et était sûr de leur caractère droit et de leur fidélité. Par contre, ils avaient opté pour la torture psychologique du coupable. Soit ils lui faisaient de lourdes menaces et se contentaient de lui jeter des regards mauvais et sadiques, de l'effleurer de temps en temps, soit ils lui jetaient une malédiction de maladresse, associée à des inscriptions en lettres de sang fait par un sortilège d'illusion, des voix effrayantes sorties de nulle part que seul lui - ou elle, car le cinquième année de Serdaigle était une fille – et le tout le ou la ferait passer pour un fou paranoïaque, et ils n'auraient plus à s'occuper de fausses rumeurs.

La première idée avait été émise par Draco, car s'était la technique préférée de pression de son père. Généralement, quand il appliquait cette méthode – ce qu'il faisait dans 80% des cas – il n'avait pas à se salir les mains, tellement la victime s'effrayait et s'inventait des choses. Il disait que c'était très efficace, et seul l'ancienne réputation des Malfoy et leur actuelle fortune leur servait de menace. Vraiment très efficace.

La seconde idée était de Harry. C'était la technique de Voldemort sur lui pendant sa sixième année. (NdA : je rappelle que je ne compte pas le tome 6, donc vous ne savez pas ce qu'il s'est passé pendant cette année) Il avait vraiment failli en devenir fou. Remus l'avait aidé, car lui aussi certaines années, quand la lune était particulièrement proche de la terre, son loup lui parlait et prenait le contrôle de son inconscient. Fol ¼il lui avait appris à défaire les sorts au fur et à mesure, ce qui avait été un excellent entrainement en sortilèges.

Il ne restait plus qu'à trouver le coupable, et ils adapteraient la sanction à la personne. Ils avaient séché toute la journée du lundi, mais ils s'en fichaient. Ils avaient du mal à exécuter les sorts de toutes façons, car ils n'arrivaient pas encore à mélanger complètement leurs esprits pour vouloir la même chose en même temps.

Ils se présentèrent tous deux dans la Grande Salle le lendemain matin, faisant semblant de vraiment mieux s'entendre. Harry touchait l'épaule de Draco et le blond lui répondait par un sourire tendre. Ils s'arrêtèrent quelques minutes pour continuer à discuter avant de rejoindre leurs tables respectives. Les élèves ouvraient des yeux ronds à la vue de ce soudain rapprochement. Avant ils ne supportaient pas de se toucher, et faisait en sorte de le faire le moins longtemps possible pendant les cours. Ils riaient ensemble et semblaient ne pas vouloir se séparer, même pour manger. Vraiment, c'était un très gros changement.

« -Harry, demanda Hermione, vous n'avez quand même pas...

-Qui sait ? lui répondit-il avec un sourire énigmatique.

-Sérieusement Harry, vous n'avez pas fait ça ? »

Il lui répondit par un clin d'½il qui voulait tout dire – et surtout dire tout ce que voulait celui ou celle qui l'interpréterait – et se servit son pain, sa marmelade et son Nutella.

La rumeur se répandit comme une trainée de poudre. Enfin, il y avait plusieurs rumeurs. L'une disait qu'ils avaient écharpé l'élève coupable, et quelques uns étaient en train de vérifier les absents, certains disaient qu'ils étaient allés faire brûler les locaux de la Gazette par vengeance, et qu'ils ne recevraient pas le journal ce matin là, et les plus vieux et les plus lubriques disaient qu'ils avaient fait plusieurs parties de jambes en l'air pendant toute la journée de la veille, et que cela expliquait leur soudain rapprochement.

Ils surveillaient les réactions des soupçonnés, et notaient intérieurement ce qu'ils voyaient. Ils étaient tous plus ou moins suspects : les Serdaigles notaient furieusement quelque chose sur un bout de parchemin comme il traine toujours à cette table, le Poufsouffle se dévissait la tête pour essayer de les regarder, et le Serpentard restait si stoïque et indifférent que s'en était suspect.

Pendant le reste de la semaine, ils s'arrangèrent pour se trouver aux mêmes endroits que les accusés, et firent de nombreux sous-entendus, laissèrent échapper des petites phrases lourdes de sens qui auraient fait tilter le coupable. Mais ils étaient assez discrets, et contrôlaient très bien leur corps, ils ne se laissaient pas surprendre.

Ils décidèrent de passer à la vitesse supérieure. Ils firent une annonce comme quoi ils ne souhaitaient pas voir leur vie privée s'étaler sur les pages des journaux, ainsi que dans les conversations. Le Serpentard et le Poufsouffle soutinrent son regard, tandis que les deux Serdaigles détournèrent les yeux. C'étaient à eux qu'ils devaient désormais s'attaquer.

Leur dernière action fut de prendre deux photos différentes d'eux en train de s'embrasser – pour de faux, et dans un angle et un mouvement qui le laissait penser. Ils les firent tomber devant eux, faisant semblant de ne pas s'en apercevoir. Si l'une de ces photos était publiée, ils auraient leur coupable. Dans l'absolu, pour les éliminer plus surement, il aurait fallu que l'un ait l'honnêteté de rendre le cliché, mais les Serdaigles sont des créatures très curieuses, et bizarrement très fan-girl/fan-boy, et cela ne se fit pas.

Par contre, ils n'avaient pas compté sur l'intelligence des membres de cette maison. Le vendredi, un ballon rempli des deux cliché explosa dans la grande salle pendant le diner, et chacun put se procurer la photo, qui parut le lendemain à la première heure.

Cela avait du bon et du mauvais. Les deux Serdaigles étaient surement complices, et si ce n'était pas eux les coupables, il faudrait reprendre les recherches à zéro.

Mais en regardant de plus près l'article, en en comparant avec les copies, ils remarquèrent des différences. En effet, une photo magique copiée changeait imperceptiblement de comportement. La photo de départ était donc différente de ses copies, qui étaient elles identiques. Sauf si elles étaient développées à partir du même négatif, auquel cas la photo reproduisait fidèlement la scène. Et l'original avait été envoyé à la Gazette.

Les coupables étaient donc bien les deux Serdaigles. La question était maintenant de savoir s'ils étaient deux, ou seuls. Mais cela n'était pas la partie la plus difficile.

Les Griffondors de septième année avaient été mis au courant du plan presque immédiatement, et avaient un peu aidé à sa réalisation, malgré les protestations de Hermione qui disait que l'on devait laisser faire Dumbledore. Neville avait été assez enthousiasmé, car il adorait les romans policiers (NdA : à la différence de moi qui n'aime pas du tout ça. Vous me pardonnerez la nullité de cette intrigue.)

Ils avaient décidé de piéger le coupable, une bonne fois pour toute. Il suffisait de les prendre à part, dans un endroit pas trop menaçant, ni trop clôt, et de leur faire avouer. Ils constituèrent des équipes : Harry, Ron, Dean et Neville pour le garçon, et Draco, Blaise, Seamus et Hermione pour la fille. Il s'agissait d'impressionner et d'intimider l'un, et de charmer l'autre.

Il fallait que le timing soit parfait, qu'ils fassent leur interrogatoire exactement en même temps, pour qu'ils ne puissent pas se concerter.

Oo0ooOoo0oO


« -John Wenlock, je présume ? Demanda Harry.

-Oui ? Répondit le jeune homme, déconcerté.

-Nous avons quelques questions à te poser, prononça Ron.

-A propos de... ?

-Ne fait pas le malin, menaça Dean.

-C'est juste que je ne comprend pas.

-C'est étonnant de la part d'un Serdaigle, persiffla Neville.

-Je, heu...

-Nous voudrions savoir pourquoi, reprit Harry.

-Heu, pourquoi quoi ?

-Tu le sais très bien ! Fit Ron, les sourcils froncés.

-N-non, je ne vois p-pas.

-Réfléchit, murmura Harry, doucereux.

-Les photos, rappela Neville après un moment de panique du garçon.

-L-les photos ? Quoi les ph-photos ?

-Pourquoi les avoir distribuées dans la Grande Salle ? Cria soudainement Harry.

-J-je ne vois p-pas de quoi vous parlez.

-Arrête. On sait très bien que l'une des deux était en ta possession. Et on sait qui avait la deuxième ! Parle ! S'énerva Harry.

-C'est-c'est elle qui a eut l'idée. E-elle disait que ce serait marrant, que tout le monde voudrait en avoir.

-Et la Gazette ? Demanda Ron. Pourquoi avoir vendu la photo à la Gazette ?

-C'est p-pas nous ! N'importe qui aurait pu le faire !

-C'est ce que tu as voulu nous faire croire. Mais tu ne sais pas grand chose sur la photographie, n'est-ce pas ? Interrogea Neville. Juste comment faire une copie ? Tu aurais du lire l'avertissement, tu as été trop pressé. Il se crée des différences entre les originales et les copies. Pas énormes, mais suffisantes.

-C'est toi qui as vendu cette photo, John. Ne nie plus, nous avons des preuves, asséna Dean pour porter le coup final.

-Non ! C'est elle ! C'est elle qui a eut cette idée ! Elle est venue me voir pour qu'on duplique les photos ! Je ne savais pas que c'était elle l'informateur de la Gazette ! Elle a gardé mon original, je ne savais pas ce qu'elle en avait fait ! Ce n'est pas moi ! Je vous le jure ! »

Oo0ooOoo0oO


« -Alice McFly ? interpella Draco.

-C'est moi.

-Nous avons quelques questions à te poser, lui sourit Blaise. (NdA : je rappelle que Blaise est très sexy quand il veux, cf dialogue avec les persos chapitre 5)

-A quel propos ? Demanda suspicieusement la jeune fille. »

Ils trouvèrent cette attitude louche. Une jeune fille se pâmait quand Draco Malfoy et Blaise Zabini l'abordait gentiment. Une preuve de plus de sa culpabilité donc.

« -Rien de bien méchant. J'ai entendu dire que tu avais des oreilles partout dans Poudlard. On voudrait en savoir plus sur une certaine rumeur, éclaira Hermione.

-Laquelle ? Reprit-elle, soudain professionnelle.

-On voudrait savoir qui a répandu toutes les photos.

-Voyons, dit-elle en sortant son carnet de sa poche. J'ai peu d'informations là-dessus. Bien sur, tout le monde en parle, mais personne ne se demande vraiment qui en est l'auteur, donc il n'y a pas de conversation ni de ragot. C'est difficile de savoir dans ce cas. J'ai des soupçons envers quelques Serpentards, mais rien de très significatif. Désolée.

-Et l'informateur de la Gazette ? Demanda Seamus.

-Là, encore moins d'infos. Il est très discret, et assurément pas vantard, sinon ça se saurait. Surement un Serpentard ou un Serdaigle. C'est peut être pour l'argent, il faudrait se renseigner si le type touche quelque chose. Sinon, c'est peut-être une fille, une amoureuse transie et frustrée.

-Si c'était le cas, pourquoi maintenant ? Demanda Blaise.

-Pour brouiller les pistes, je pense. Ou peut-être que ça lui est monté à la tête, et qu'elle en a eut assez. J'en sais rien, moi, je suis pas dans sa tête.

-Tu prendrais des infos ? On sait qui avait les photos, ajouta Seamus.

-Vrai ? Vous voulez quoi en échange ?

-La vérité, répondit Draco. Tu connais bien John Wenlock ?

-Un peu, pourquoi ?

-Il avait un des deux clichés, fit Hermione.

-Mais comment il a pu les obtenir ?

-On l'a bêtement fait tomber devant lui, sourit Draco. Et on sait aussi qui avait la deuxième, par la même méthode.

-H-ha oui ?

-Hum hum, acquiesça Blaise. Tu veux savoir qui est-ce ?

-B-bien sur ! Qui-i ?

-Toi, susurra Draco.

-M-moi ? N-non ! Je n-ne les ai j-jamais eu !

-Bien sur que si ! Et ton original est juste là, chantonna Seamus en tira le cliché du carnet.

-Et nous pouvons raisonnablement penser que tu as aussi vendu ces informations à la gazette, non ? exposa Hermione. Tu as pris contact avec Wenlock et tu lui as proposé de dupliquer les photos. Tu as gardé son original et tu l'as envoyé à la Gazette. C'était toi depuis le début, et tu t'es servit de lui, n'est-ce pas ? C'est bien ça Alice ?

-N-non ! C'est faux !

-Ne ment pas ! Cria Harry qui venait d'arriver avec son groupe et son complice. John nous a tout dit !

-Pourquoi ? Dit Draco d'un ton vraiment menaçant. Pour quelle raison ? Pour l'argent ou par désespoir amoureux ?

-Qu'importe, trancha Harry. Tu vas le regretter, mais pas tout de suite... Cela te poursuivra, jusqu'à ce que je décide que cela suffise.

-Part, siffla Draco, je ne veux plus jamais que tu croises mon chemin, ou il t'en cuira... »

Elle décampa le plus vite possible, bientôt suivi de son camarade.

« -Les deux plans Malfoy ?

-Les deux plans Potter.

-Parfait, allons manger ! »

Oo0ooOoo0oO


Comme d'habitude depuis le début du mois, ce soir là Draco partit se coucher en premier, laissant Harry bouquiner sur le canapé près du feu. Comme d'habitude depuis le début du mois, Harry ne partit se coucher qu'une fois que son lien magique ne lui indique que Draco était endormis. Comme d'habitude depuis le début du mois, Harry prit sa potion de sommeil profond pour tomber comme une masse. Et comme d'habitude depuis le début du mois, Harry se réveilla en hurlant presque dans son lit, en sueur, nauséeux, les yeux fous. Et comme d'habitude depuis le début du mois, Harry alla vomir dans les toilettes, ayant peur de retourner se coucher.

« -Fait chier... Ça ne s'arrêtera donc jamais ? Même maintenant que Tom est six pieds sous terre ? »


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Aya : Tadam !

Draco : Quoi tadam ?

Aya : Ba rien, le chapitre est fini, et on s'arrête juste avant la grosse intrigue.

Harry : Et ... ?

Aya : Faut tout vous dire ! Normalement, le lecteur doit se poser plein de questions ! Qu'est-ce qu'a Harry ? A quoi est-ce du ? Depuis quand ça dure ? Quoique là on a un indice. Pourquoi Draco ne remarque-t-il rien ?

Draco : C'est vachement bateau quand même.

Aya : Pffff, je fais ce que je peux. De toutes façons, je suis même pas sure de poster le chapitre prochain comme prévu.

Harry : Ah oui ?

Aya : Ba oui, c'est ce que je vous répète depuis deux mois ! Il y a le BAC ! Et le prochain chapitre tombe pendant les épreuves. Alors je sais pas si je serais à l'heure. Mais bon, on verra bien. Avec un peu de chance, il sera écrit et corrigé, mais je ne garantis rien.

Draco : Pas très sérieux tout ça.

Aya : Si au contraire. Mais passons. En ce qui concerne les reviews, J'AI PASSE LA BARRE DES 150 ! C'est trop génial, merci à toutes et à tous. Je suis vraiment très fière. En plus j'ai remarqué en allant voir dans le mode de recherche que ma fiction est pas mal apprécié. 165 reviews pour 11 chapitres, c'est vraiment pas trop mal. D'ailleurs pour ce chapitre, j'en suis à 12 reviews, et le nombre de reviews sur les chapitres précédents augmentent aussi. Pour vous dire ,le chapitre 5, celui où apparaît Sirius, a 21 reviews pour lui tout seul ! C'est sûrement votre préféré, comme c'est le mien. Bref, merci à tous, c'est un honneur d'être suivie par autant de gens. Je vous embrasserais si je le pouvais.

Draco : Évite de les traumatiser.

Aya : Méchant. En ce qui concerne l'écriture, je vais essayé de me trouver une ou deux heures entre mes révisions pour vous pondre ( Cot ! ^^ ) le prochain chapitre. Mais je ne promet rien. Comme dit ma mère : Passe ton bac d'abord !

Harry : Et nous il faudrait qu'on s'occupe de nos ASPICs non ? C'est pas à la fin de l'année ?

Aya : Si, faudra que j'y pense, si la fic se termine pas avant. Pour ce chapitre, je ne pensait pas que l'épisode de la gazette prendrait autant de place. Pour moi, c'était juste un tiers du chapitre. Mais bon, c'est pas plus mal, finalement. Vous voyez bien que vous pouvez vous supporter !

Draco : C'est pour faire des mauvais coups, ça compte pas.

Aya : Bien sur que si. Vous êtes les successeurs des Maraudeurs. Qui étaient les meilleurs amis du monde.

Harry : Pas tant que ça si on regarde les derniers chapitres.

Aya : C'est vrai. Mais bon, je fais ce que je peux. Aller, on passe à la suite. On m'a demandé Severus pour cette fois ci.

Draco : Mon parrain ?

Aya : Tu connais d'autres Severus toi ? Moi non. Bon il devrait pas tarder à arriver. *regarde sa montre*

Harry : Par contre, y'a Sirius et Remus qui rappliquent *sourire malicieux*

Aya : C'était à prévoir. Mais qu'est-ce qu'il fabrique ? Il devrait déjà être là !

Severus : T'énerve pas, je suis là.

Aya : Très bien, on va commencer alors. On plante le décord. Yuya777 m'a demandé dans les cachots, devant une potion qui bout, alors c'est chose faite. Le feu brule très vivement, et c'est la seule source de luminosité. Le chaudron est posé sur le bureau du professeur, l'éclairant pas en dessous. C'est bon, tout est en place ?

Severus : Oui oui.

Aya : Alors ... ACTION ! Sev', tu ajoutes une substance inconnue pour le commun des mortels dans le chaudron, concentré, le visage dur. Tu remues doucement le fluide avec une cuillère en bois trois fois. Tu regardes le sablier sur le meuble. Tu attrapes les pans de ta robe et les secoues pour faire circuler l'air, mais ça n'a pas tellement d'effet dans cette salle emplis d'une atmosphère caniculaire. Tu passes ta manche sur ton front en sueur et jettes un nouveau coup d'oeil sur le sablier. Tu ajoutes un liquide d'un rose indéfini dans le chaudron et touilles une nouvelle fois, en augmentant l'intensité du feu. Là, tu n'en peux vraiment plus. Tu retires ta légendaire robe noire et ample, et la pose sur la chaise à coté de toi. Il ne te reste plus qu'une chemise noire et un pantalon de lin de la même couleur. Tu remontes tes manches jusqu'au coude et te penches à nouveau sur la potion. La lumière du feu crée un jeu d'ombre curieux sur ton visage. On dirait que tu es sous alimenté, ce qui a été le cas à une période de ta vie. Un autre fait paraître ton nez moins long, donnant un éclat de beauté inhabituel à ton visage. Un autre te donne l'air d'un meurtrier devant un cadavre. Bien sur, tu ne sais rien de tout ça, concentré sur le savant mélange des ingrédients. Mais tu augmentes encore la force du feu. Ton bureau ne craint rien, il est ignifugé, mais ce n'est pas le cas de ta chemise. Tu retires méticuleusement chaque bouton de chaque fente, et poses le vêtement sur la chaise, pas dessus la robe. Ta peau est très très blanche, limite cadavérique. Tu as horreur du soleil, et et tu ne sort quasiment jamais t'aérer hors des cachots. Tes cotes légèrement saillantes prouvent que tu n'as pas perdu l'habitude de la frugalité, habitude que tu as contracté pendant la guerre, et les missions dangereuses. Il y a trop peu de muscles pour compenser l'impression de fragilité qui se dégage de toi. Les gouttes de sueur coulent sur ton torse. Tu as vraiment l'air vulnérable comme ça, concentré sur ton art, insouciant du monde extérieur. Il n'est pas étonnant que tu n'acceptes personne dans ton laboratoire. N'importe qui voudrait caresser cette peau fine qui à l'air si douce, éffleurer ces cotes, toucher ce cou gracile. Ca serait vraiment embêtant pour réussir une potion. Tu relèves un peu tes cheveux au dessus de ta nuque ruisselante. Les cheveux plus court t'irait mieux, et je suis sure qu'une légère paire de lunette te donnerais un air plus doux, plus abordable. Finalement, tu finis la potion. D'un coup de baguette, tu éteins le feu, plongeant la pièce dans le noir.

Sirius : Gloups !

Aya : Remets toi, c'est fini. Bon, c'est pas tout ça, mais ... Review ?

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Date de publication : 10 juin 2010 ( prochain, peut être : 21/06/10 )
Série : Harry Potter

Titre : Chérif

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta reader : Aucun, pas le temps

Rating : M , attention Lemon ! Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes.

Statut : OS, fini.

Genre : OS pour le seme/uke day, Romance, Western, UA

Couple : Harry/Draco

Résumé : Draco recherche Sirius Black. Il pense qu'il est caché à New Poud'. Pourvu qu'il ne croise pas Potter ...

Contexte : UA. Époque du Far West.

Note(s) :

Harry : 31/07

Draco : 05/06

Couple : 31 juin. Mais ça n'existe pas, alors c'est le 30 juin.

Publication : 30 juin. Délais tenus ! \o/ Et un jour d'avance. ^^

Voilà un petit OS à la sauce western, j'espère que ça vous plaira.

Sinon, je me suis aperçue que j'arriverais pas à écrire tous les OS de début juillet, alors je les laisses tomber et je les ferais en aout. Aller, je vous embête pas plus longtemps, Bonne Lecture, et n'oubliez pas la review !

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Des bruits de pas sur le sol. Le cliquetis des éperons qui tintent sous le choc. Des petits nuages de poussière. Le froissement d'une étoffe qu'on laisse trainer par terre. Le pas régulier d'un cheval qu'on mène à la bride. Il y a un nouveau en ville.

Luna Lovegood, à la fenêtre du premier étage du saloon, regarde la rue. Elle observe cet homme tout habillé de cuir tanné. Il a un grand chapeau qui lui cache tout le visage, une longue cape qui traine dans la poussière et de belles bottes. Un foulard protège ses cheveux et il semble qu'il cherche quelque chose. Il tourne la tête de droite à gauche, et Luna ne voit pas son regard. Elle est obligée de se détourner de son observation quand le client arrive. Peut être qu'elle verra l'inconnu au bar quand elle descendra ce soir.

Il s'arrête devant la maison du shérif. Il consulte les différentes têtes mises à prix, et les primes qui les accompagnent. Il jette un coup d'oeil au nom du shérif élu. Il s'arrête une seconde et repars vers le saloon près de la sortie de la ville. Il attache son cheval, s'assure que l'eau est propre et pousse les doubles battants. Il règne une joyeuse ambiance dans la pièce. Des hommes rient au bar, on joue aux cartes, un pianiste met de l'ambiance, des jolies serveuses passent entre les tables. Il les regarde à peine et va s'assoir au comptoir, au bout, loin des autres. Le barman s'approche de lui.

« -Je suis Tom, le propriétaire de cet établissement. Bienvenue à New Poud'. Qu'est-ce qui te ferais plaisir étranger ?

-Que tu arrêtes de me tutoyer, déjà.

-Hola, tout doux. Si tu cherche la bagarre, je peux te conseiller des mecs qui seraient ravis de t'en coller une. Qu'est-ce que je te sers ?

-Des informations.

-Ça sera plus cher que du whisky.

-J'ai de quoi payer les deux.

-D'abord le whisky, et ensuite je te dirais ce que tu veux savoir. Je te prépare une chambre, étranger ?

-Oui, s'il vous plait. Pas coté rue, de préférence.

-A ta guise. Je reviens. »

Tom s'en retourne et il observe les hommes. Ils sont entre dix et vingt, mais pas plus. Un roux plein de taches de rousseur rit avec un autre homme brun, un peu rond, mais grand. Le premier semble être cow boy à la vue de sa tenue, et l'autre plus citadin. Ils ont l'air de bien s'entendre. Ils doivent se connaître depuis un petit moment. Il y a d'autres homme à coté d'eux, plus discrets. Ils portent tous un mouchoir vert à leur costume, le même. Cela l'intrigue. Toute les personnes dans la salle portent un mouchoir à la couleur unie bien en apparence. Il y a du vert, ces trois là plus un autre dans le fond de la salle, du jaune, deux qui jouent aux cartes et le pianiste, qui le porte autour du cou, du bleu, les deux autres joueur et le type au fond en face du vert, et du rouge, tous le reste des clients. Il remarque que Tom aussi portait du vert. Tom revient avec sa choppe, et s'accoude de l'autre coté du comptoir.

« -Qu'est-ce que tu veux savoir, étranger ? Dis moi ton nom avant toutes choses, ça sera plus pratique.

-Draco Malfoy. Je cherche quelqu'un, mais pour l'instant ce que je veux savoir ne devrait pas être payant. Que veux dire le code couleur sur le mouchoir ?

-Ho, ça, dit Tom en montrant le sien. c'est une tradition dans la ville. Ça ne détermine pas le rang social, comme tu t'en doutes si tu as remarqué ce détail, mais c'est une distinction pour reconnaître quelle équipe chaque personne soutient. Les rouges sont les Griffondors, farouchement opposés aux Serpentards, les verts. En bleu les Serdaigles, en général les plus malin même si ça ne les fait pas toujours gagner, et en jaune les Poufsouffle, les plus beaux joueur. Ils ne sont pas du tout mauvais perdant, même s'ils gagnent moins souvent que les autres, et les supporters font la fête avec les autres, sans colère à cause de la défaite.

-Je vois. Mais des équipes de quel sport ?

-De lasso, évidement ! Mais attention, ce sont les règles d'ici, et on ne joue comme ça qu'ici. On constitue les équipes chaque année pour la semaine de tournois parmi les supporters. On lâche dans l'arène, qui est très grande et en dehors de la ville, dans un creux naturel, une vingtaine de chevaux de tous âges et tous sexes, et c'est l'équipe qui en a attrapé le plus qui gagne. Les chevaux viennent de partout, et ne sont pas forcement dressés. Il y a parfois des accidents, mais ça reste rare.

-Je vois. Il y a souvent des étrangers qui participent à cet évènement ?

-Pas vraiment. Les villes des alentours seulement, ils prêtent parfois des chevaux. Ce n'est pas très connu.

-Cette ville possèdent quand même quatre saloon, c'est plutôt grand. Il y a beaucoup d'habitants ?

-Pas tant qu'on pourrait penser. On vient rarement s'installer ici. Seul les natifs reviennent. Les étrangers n'aiment pas les villes perdues.

-Il y en a un qui s'est installé récemment ?

-Moui. Un drôle de type, tout seul. Il es tout de suite allé voir le shérif, qui l'a emmené chez le prêtre. Il vit là depuis deux mois.

-Et ce shérif, qui est-ce ?

-C'est un petit gars d'ici. Ses parents - je les connaissais - ont déménagé quand il avait un an. D'après ce que j'ai entendu ils sont morts, il a été élevé sur la cote, a étudié là bas, et quand il a sut pour sa ville d'origine il est venu s'installer. Tout le monde a été désolé pour les Potter, et la population l'a adopté tout de suite. Un peu plus tard, il était élu sherif.

-Huhumm. Et il est quelle couleur ?

-Rouge, comme ses parents.

-Je vois. C'est tout ce que je voulais savoir. Le soleil est déjà couché. Vous pouvez me monter le diner dans ma chambre ? Je monte tout de suite et je ne pense pas redescendre.

-Comme vous voulez. Ginny va vous montrer votre chambre. Vous voulez les services spéciaux ? Ginny est très demandée.

-Non merci. Bonne nuit.

-Bonne nuit. »

Il laisse une pièce sur le comptoir et et Tom lui donne la clef d'une chambre qui porte le numéro 6 gravé en gros sur un morceau de bois. La Ginny en question est une jolie fille avec des formes et des taches de rousseur. Le roux au comptoir le regarde méchamment et la fille lui fait un sourire d'excuse. Il ne sais pas à qui elle l'adresse : à l'homme qui semble être de sa famille ou à lui pour son attitude.

Il dine peu et passe sa soirée à démonter ses armes, les nettoyer, et les remonter. Il pense que l'homme qu'il cherche est dans cette ville. Il ira fouiner demain discrètement. Il espère ne pas croiser le shérif.

Il avait su que les ennuis allaient commencer dès qu'il avait lu le nom du shérif sur la plaque. Et cela n'avait pas raté. Draco Malfoy soupire. Il est au milieu de la Grand Rue et tous les habitants sont amassés sur les cotés. Un garçon d'écurie, Colin, qu'il a rencontré la veille, lui tiens son cheval et garde ses affaires. Il est dos à la sortie de la ville. Il est libre de s'en aller. Mais il a un travail, et ne compte pas s'en retourner sans l'avoir fini.

En face de lui Harry Potter, ce maudit Potter. Draco Malfoy sait que ce n'est pas la malchance qui l'a mis sur son chemin. Avant même de partir il avait pensé à la possibilité de le croiser, en espérant secrètement le contraire. Quand il avait sut qu'il travaillait dans cette ville, il avait prévu de faire ce qu'il avait à faire le plus vite possible et de rentrer sans lui avoir parlé.

Mais le sort en avait décidé autrement. Ils étaient à présent face à face. Leurs armes n'étaient pas tirées et ils n'avaient pas encore décoché un mot. Ils se fixaient juste, se jaugeaient.

Derrière lui, droit, fier, presque royal, se tenait Severus Snape, le prêtre. Il ne s'attendait pas du tout à le trouver dans cette ville. Il le croyait encore sur la cote. Il lui avait expliqué la raison de sa présence. Une promesse à Lily Potter : retourner à New Poud' quand son fils viendrait y vivre. Il l'avait respecté, pour des raisons que Draco ne comprenait pas.

Il ne comprenait pas non plus pourquoi il avait caché Sirius Black dans l'église, pourquoi il aidait ce criminel recherché dans quatre états. Celui ci le voulait sous le joug de la justice pour avoir assassiné Bellatrix Jedusort, la femme de Tom Jedusort, le gouverneur de l'état d'où venait Draco, et Peter Pettigrow. La première était sa propre cousine, et le second son propre ami. Il était originaire de cette ville, comme les Potter. Rien n'expliquait son lien avec le pharmacien le plus connu de l'état, qui s'était soudainement retiré l'année derrière.

Il reporta son regard sur l'homme qui lui faisait face. Il n'avait pas vraiment changé, à part sa tenue vestimentaire. Ses cheveux noirs brillaient sous le soleil comme ses yeux. Ses propres cheveux blonds devaient étinceler, comme la femme à la fenêtre qui l'observait depuis son arrivée en ville. Il lui jeta un rapide coup d'oeil, et ressentis un sentiment étrange. De la confiance. La jeune femme blonde lui faisait confiance. Pourquoi, il ne savait pas, mais il le sentait. Et c'était agréable. Cela le décida à prendre la parole.

« -Potter. Ça fait un bail, non ?

-Effectivement, Malfoy. Trois bonnes années si je ne m'abuse ? On ne s'est pas revu depuis l'école.

-C'est ça. Je t'ai manqué ?

-Pas autant que tu l'imagines, sourit Harry. Mais qu'est-ce qui t'amène dans notre pauvre ville de New Poud' ?

-Tu le sais très bien Potter. Je suis là pour lui, dit il en pointant du doigt le fugitif. Il est recherché depuis trois mois. C'est long tu sais pour une aussi grosse prime. Alors on m'a mandaté pour le faire. J'ai ici l'ordre de mission du gouverneur en personne.

-Tu sais très bien que ces gens le méritaient.

-Même si j'en étais persuadé, ça ne changerai rien. Cet homme est hors-la-loi. Je dois le ramener, et je préférerais avoir l'aide de la police.

-Ne rêve pas Malfoy. Cet homme est sous ma protection, et sous celle de toute la ville. De plus, dans cet état, il n'a commis que du vol à l'étalage, et a déjà purgé sa peine.

-Alors cela va se régler comme d'habitude ?

-J'en ai bien peur.

-Tu ne gagnera pas cette fois. L'époque où tu me dominais continuellement est finie. Je ne suis plus le même.

-Je serai toujours meilleur que toi pour tirer, quoi que tu fasses. Et tu sais quoi ? Tu adores ça. Tu aimes savoir que tu as un but, une personne à surpasser. Si on se bat, tu n'en réchappera pas.

-Ce sont les risques du métier.

-Me fais pas le con Malfoy. Tu n'as jamais rêver devenir chasseur de prime. Toi, ce que tu voulais, c'est être officié d'état major. Et je ne pense pas qu'être le chienchien de Voldemort t'aide dans cette voie.

-Tais toi, tu ne sais rien.

-J'en sais suffisement. Retourne chez toi tant qu'il est encore temps. Tu diras que tu ne l'as pas trouvé, comme les autres. Ou alors qu'il est mort. Tu pourras même ramener son six coups, en disant que que c'était tout ce qu'il y avait à ramener de lui. Ne te fais pas tuer pour quelque chose d'injuste.

-Je me bas pour la loi.

-Avec une justice corrompue. Tu sais très bien que Bellatrix était amoureuse de mon père, et qu'il n'a jamais cédé à ses avances. Alors elle l'a empoisonné. Et Peter a violé et égorgé ma mère. Tu sais que Jedusort les couvrait. C'est Sirius qui a fait justice. Le livrer serai juste vengeance et représailles.

-Toujours à faire ton héros en ignorant la loi Potter ? Je croyais que tu avais compris que ça n'apportait que des ennuis. Je ne suis pas toujours là pour passer derrière toi. Tu n'aurais pas du partir. Tu aurais vu Granger réussir à se faire accepter à la banque. Une vrai lionne, je n'en avais jamais vu comme elle. Tous le monde la respecte, en ville. Elle s'habille comme un homme, mais quelle beauté !

-Je sais tout ça, elle correspond avec moi. Je sais tout ce qui se passe. Et elle m'en a raconté des choses sur toi. Je sais que ton père est sortie des grâces de ton cher gouverneur, et que tu as du te faire une place tout seul. Moins facile sans papounet, n'est-ce pas ?

-Tais toi.

-Tu aurais pu faire d'autres choix, mais tu as fais ton lèche botte, comme d'habitude. Je ne t'ai donc rien appris, tu n'as donc rien retenu ? Regarde où tu en est maintenant. En face de moi, à jouer ta vie.

-Je t'emmerde. Même si tu n'es pas d'accord, je fais mon travail. Livre le moi.

-Non. En joue ! »

Ils enlèvent la sécurité sur la ceinture et attrapent l'arme. En même temps, ils ouvrent le six coup et le chargent. D'un même mouvement, il le ferment dans un claquement et le lèvent vers l'autre. Ils avancent jusqu'à n'être qu'a trois mètres de l'autre et commencent a tourner autour d'un point invisible entre eux deux. Ils semblent danser, il semble qu'ils ont toujours fait ça. Ils s'arrêtent au quatrième tour et reculent d'un mètre. Ils sourient à présent.

« -Comme d'habitude, Potter.

-Et ça se finira comme d'habitude Malfoy. »

Ils stoppent et s'observent intensément. C'était à celui qui tirera le premier. Ils sont très concentrés. Ils attendent un signal. Quel signal ? Mystère pour les habitants. Eux seuls doivent le savoir, et ce n'était pourtant pas une certitude.

La sueur coule sur leurs fronts. Leurs membres leurs font mal d'être si tendu. Le soleil leurs blesse les yeux. Draco sait qu'il ne doit pas perdre cette dernière confrontation. Il pense à la réussite. Les récompenses et son goût amer. Et se demande aussi ce qu'il ferait s'il perdait. Mais il chasse vite cette pensée. Il va gagner, il le doit.

Mais les yeux de Potter brillent tellement fort. Il a l'air si sur de lui. Pourtant Draco s'est amélioré depuis la dernière fois. Comment arrive-t-il à ne pas douter ?

Soudain, la femme blonde à la fenêtre pousse un long sifflement. C'est le signal. Draco tire, mais il est déconcentré par l'éclat du sourire de Potter. Il n'a pas le temps d'y penser, il s'écroule déjà. Il a mal à l'épaule. Potter à encore gagné, comme d'habitude. Il s'est laissé déconcentré, comme d'habitude. Il est surement meilleur qu'avant, mais contre Potter, il n'avait jamais réussis à donner le meilleur de lui même.

La ville est en liesse, tout le monde acclame le vainqueur. Seul Colin s'approche de lui. Il s'assure qu'il va bien. La balle s'est juste logée dans l'épaule, il s'en sortira si on l'enlève vite et que ça ne s'infecte pas. Il lui faudra aussi beaucoup de repos pour se remettre sur pied.

Il dit à Colin d'aller chercher le médecin, qu'il a de quoi payer. Mais une silhouette se penche sur lui et l'examine. Soudain on le soulève du sol et on le porte. Il est pressé contre un torse. Il veut protester, mais une secousse lui arrache un gémissement plaintif. L'homme rit en lui rappelant qu'il n'a jamais supporté la douleur. Potter, toujours lui. Il entend vaguement Potter dire aux gens qu'il le ramène chez lui, qu'il s'occupera de lui. Personne ne proteste. Il distingue avec difficulté Sirius Black qui lui donne une tape sur le dos, lui soufflant un bonne chance amusé. Le sang coule. Il s'évanouit.

Il se réveille à cause d'une vive douleur. Quelqu'un est en train d'extraire la balle de son épaule. Ça fait un mal de chien. Il lui a ouvert la plaie en étoile pour plus de facilité, mais la douleur n'en est que plus cuisante. Il sent la pince chercher dans sa chaire et tenter d'attraper le bout de métal. Il se sent nauséeux et se souvient qu'on lui a fait ingéré de l'alcool. L'homme attrape enfin cette foutu balle et la tire doucement. Elle sort avec beaucoup de soulagement pour Draco et est posé dans un bac avec un tintement de métal. Il sent qu'on lui pose un linge sur la plaie et soudain une cuisante brulure lui vrille le cerveau. L'homme est en train de désinfecter à l'alcool. Il sent la fumée et prend peur. Il va cautériser la plaie. Il se prépare à serrer les dents quand on lui glisse un morceau de cuir entre les mâchoires. Une chose tellement chaude qu'elle en devient froide se pose sur son épaule. Il hurlerai si ses dents ne tentaient pas de déchiqueter le cuir. C'en est trop pour lui, il s'évanouit une seconde fois.

Il se réveille encore. Il tente d'ouvrir les yeux mais la trop forte lumière le force à les refermer. On lui passe un linge frais et mouillé sur le visage, puis sur le cou, puis sur le torse. Il est presque nu, il ne lui reste que son caleçon long. Il n'a plus vraiment mal à l'épaule, la cicatrisation est en bonne voie.

Il se rappelle que Potter l'e emmené chez lui, mais il ne sais pas s'il l'a soigné lui même et si c'est lui qui s'occupe de sa toilette. Il tente d'entrouvrir les yeux, mais ne distingue qu'une silhouette. Cela ne l'aide pas.

« -Qui est là ? demande-t-il faiblement,

-Harry Potter. »

Draco sursaute et tente de se relever. Il veut échapper à ces mains.

« -Tu crois faire quoi là, Potter ? T'étais pas censé me laissé crever pour la justice ou je ne sais quoi ?

-Ne sois pas ridicule. J'ai jamais tenté de te faire vraiment mal. J'ai visé exprès l'épaule droite. Ça a marché, tu t'es écroulé et j'ai gagné. Mais c'était pas assez grave pour que ça te handicape le restant de tes jours. En plus, t'es presque guéris. Ça te fait une jolie cicatrice. Les filles vont adorer ça.

-Ne dis pas de connerie. J'en ai rien à foutre des filles.

-Je le sais parfaitement. Il n'y a que moi que tu veux, n'est-ce pas ?

-Plus maintenant. Quand t'es parti sans dire au revoir, je t'ai oublié. Je m'en suis trouvé un autre.

-Si t'étais vraiment retombé amoureux, t'aurais pas risqué que je te tue sans lui avoir dis une dernière fois adieu.

-Potter, à chaque mission, on prend le risque de ne jamais revenir. Je le lui ais dit, ce dernier adieu.

-T'y connais rien aux sentiments, c'est ce que je t'ai toujours reproché. On ne défit pas la mort quand il y a quelqu'un d'important qui nous attend. Tu bluffes.

-Même si c'était le cas, t'en serais jamais sur.

-Au contraire. Je te connais bien. Ton ''même si c'était le cas'' tu l'utilise à chaque fois que tu sais que tu as tort. C'est un peu avouer cette expression.

-N'importe quoi.

-Ba me crois pas, n'empêche que c'est vrai. »

Ils restent silencieux et Harry continua à passer le tissus sur sa peau. Il le fait se retourner pour s'occuper de son dos, et Draco proteste à cause de la douleur.

« -Moi, je n'ai jamais voulu que toi. T'es le premier dont je suis tombé amoureux, et j'ai jamais réussis à t'oublier.

-T'essaye de faire quoi là au juste ? M'attendrir ? Je croyais que j'étais un bâtard sans coeur inaccessible aux sentiments.

-Non, c'était juste ... pour que tu le saches, c'est tout.

-Potter, on va pas recommencer comme à l'école. On s'est déjà fait assez de mal comme ça, tu crois pas ?

-T'en as pas envie, toi, de cette vie à deux ? Tu pourrais rester ici, personne ne dirais rien. On dirais partout que t'es mort, que je t'aurais tué. On inventerai une histoire, sans dire que Sirius est ici. New Poud' est un peu un refuge pour les âmes perdues. Quand on juge qu'elles sont inoffensives, on les laissent demeurer ici. T'aurais pas à porter ta carapace tout le temps. Tu pourrais voir Snape autant que tu veux, et il pourrait t'apprendre ce que tu as toujours voulu apprendre sur le métier de pharmacien. Il aide déjà le Docteur Longdubat. T'as déjà des connaissances médicales, tu pourrais être très utile à la ville. Si tu veux continuer à me détester, t'aura juste à prendre le mouchoir vert. C'est courant ici de se battre pour ce genre de choses. On pourrait se voir sans se détruire. Je pourrais même t'apprendre ce que tu ne sais pas.

-C'est toi qui crève d'envie d'avoir cette vie. T'es bien ici, comme shérif, t'es respecté, t'as de l'action. Et toi tu me relègues où ? Dans un laboratoire étouffant à cuisiner des plantes.

-Fais pas ton blasé, t'adores ça. Et si ça te pèse tant que ça l'inaction, il y a toujours le tournois, les rodéos, les concours de dressage. La vie de cow boy, quoi.

-Potter, encore une fois, c'est ce que toi tu veux.

-Non, t'es comme moi. Sous la couche d'éducation et d'arrogance, t'es comme moi. C'est pour ça que t'as jamais pu me supporter, parce que tu pouvais pas te permettre d'être ce que j'étais, même si tu le voulais. Ce que je te décris, c'est ce que tu vois dans tes rêves, là où il n'y a aucune contrainte. Et je sais que tu me veux. Tu peux pas t'empêcher de frissonner quand je passe mes mains sur tes zones sensibles, comme ça. »

En effet, Draco est plutôt réceptif aux attouchement, même s'il lutte de toutes ses forces. Il veux Potter, mais n'est pas sur d'avoir envie de la vie qu'il lui propose. Il ne veux pas être dépendant de lui. Il ne veux pas qu'il dise aux habitant d'être gentils avec lui parce que c'est son ami. Il veut faire sa vie tout seul, sans aide.

Mais les doigts de Potter sur son dos ne l'aide pas à se concentrer. Il a posé le linge et le caresse avec la douceur du vent, l'effleure tellement doucement qu'il a presque envie de cambrer le dos pour le sentir vraiment sur lui. Mais il résiste. Quelque chose dans sa tête résiste, lui disant qu'il ne doit pas replonger, sinon il ne pourra jamais se défaire de son emprise, pas une seconde fois. Il avait déjà eu du mal la première fois de ne pas lui courir après, et il sent que s'il se laisse faire cette fois ci, il va tout accepter de Potter, et ne pourra plus jamais repartir de cette ville.

Il lui souffle dans le cou, délogeant les mèches blondes de sa nuque. Il a la chaire de poule et lutte pour ne pas se dandiner. Mais il va bientôt céder, Potter le sait. Il connait tous ses points faibles, il sais exactement ce qu'il faut faire pour le faire partir.

Il lui suffit de juste poser ses lèvres sur cette fossette dans son dos, il gémit. Il s'est rendu, il acceptera tout. Harry en profite pour aller chercher ses lèvres. Sa joue est posé sur l'oreiller, et il est sur le ventre, mais cela n'empêche pas le brun de venir voler ses lèvres. Draco voudrait se relever sur les coudes, mais ses bras sont encore trop faible. Il n'arrive même pas à se retourner. Alors il laisse Harry faire. Il le laisse l'embrasser avec douceur, et répond avec langueur. Cette sensation est bonne à retrouver, elle lui a manquée.

Potter lâche sa bouche et baise sa nuque. Il passe des coups de langue et pousse même jusqu'à lui faire un suçon, là où les cheveux cachent habituellement la peau. De ses doigts, il caresse la peau du dos, approfondissant cette fois le contact. Il passe sur le flancs, sur la colonne vertébrale, et viens poser ses lèvres dans le creux de ses reins.

Draco est un peu perdu sous les sensations. Cela faisait longtemps qu'on ne l'avait pas touché de cette façon, de manière si révérencieuse. Il aime la sensation d'être adoré comme une idole païenne par Potter. Il fait attention de ne pas s'appuyer sur lui, il sait très bien qu'il n'aime pas ça. Il garde un oeil sur son épaule blessée aussi, au cas où.

Harry veut passer aux choses sérieuses, mais il a peur de le blesser. Il veux qu'il prenne le plus de plaisir possible, pour le convaincre de rester avec lui. Les bras sont le long de son corps, et il ne peut pas les déplacer à cause de son épaule douloureuse. Il ne peut pas le déplacer tout court, vu le gémissement plaintif de la première fois. Il peut à peine le toucher dans cette position, cela le frustre un peu. La seule solution à peu près acceptable est de lui surélever le ventre pour lui vouter le dos. Ce qu'il fait. De cette manière, il peut toucher son sexe et ses pectoraux, même si ce n'est pas la position la plus confortable qui soit. Il lui retire son caleçon long.

Draco est déjà à demi dur. Harry prend son sexe dans sa main et le masturbe doucement. Il aime prendre son temps pendant le sexe, il dit que cela intensifie le plaisir. Draco ne sait pas si c'est vrai, mais il aime bien cette pratique. Il se sent durcir de plus en plus quand les mouvements se font plus amples et plus rapides. Il enfonce sa tête dans l'oreiller pour s'empêcher de gémir. Le manque commence à se faire sentir, il veux plus, mais ne s'abaissera pas à supplier.

Il sent des doigts titiller ses tétons et soupire d'aise. Harry sait exactement ce qu'il aime. Il se sent encore plus confortable quand deux paumes chaudes se promènent sur ses fesses, les malaxant. Il aime quand Harry s'occupe de lui, de son plaisir. Ses lèvres sont de retour dans sa nuque.

Harry se penche sur lui et Draco peut sentir qu'il est très excité. Il voudrait qu'il entre vite, qu'il puisse enfin jouir. La sensation d'être avec Harry lui a tellement manqué, même s'il ne lui avouera jamais. Les les deux mains écartent ses fesses et les lèvres quittent son cou.

« -Non, viens tout de suite, ordonne Draco. »

Il n'aime pas cette caresse buccale, et normalement Harry non plus, puisqu'il ne lui a jamais fait. Il le veut tout de suite à l'intérieur de lui, sans préparation. Parce la douleur rend le plaisir plus intense, c'est sa philosophie à lui. Harry n'est pas d'accord avec ça, mais il s'exécute quand même.

Il pousse sur l'anneau de chaire avec son sexe, et entre petit à petit. Draco est très étroit, cela fait longtemps qu'il n' pas été pris. Peut être que personne ne l'a pris depuis qu'il est partit. Peut être qu'il n'a couché avec personne non plus. Cette pensée réconforte Harry qui essaye d'aller le plus lentement possible, pour ne pas le blesser. Il n'a pas utilisé d lubrifiant, et pense que la brulure doit être très douloureuse pour Draco.

Lui n'a eu pas d'autre amant que Draco. Il a été son premier, et jusque là son dernier. Il avait eu beaucoup de mal à partir sans rien dire, mais il s'étaient fait trop de mal pour partir en bons termes. Il voulait garder le souvenir de Draco comme il était. À New Poud', on tolère ce genre de chose, mais n'avait pas prit d'amant. Il n'avait pas put, pas en pensant à Draco.

Il arrive au bout et ne bouge plus. Il sens Draco haleter sous lui, mais il ne lui demande pas de se retirer. Il semble vouloir ça autant que lui. Il dépose de petits baisers dans son dos pour le distraire, pour adoucir l'acte. Il sait très bien qu'ils pendront leur pied comme jamais dans quelques minutes, mais cet instant là reste douloureux.

Draco a attrapé l'oreiller sous sa tête et le serre de ses poings. Il le mord un peu aussi, mais essaye surtout de respirer profondément. Il faut qu'il se détende, qu'il cesse de considérer le sexe de Potter en lui comme une intrusion. Ça lui fait toujours ça au début, avant qu'il reprenne le contrôle de son corps. Mais il n'a pas fait l'amour depuis longtemps, alors dompter son corps est un peu difficile. Mais il finit par y arriver.

Il bouge les hanches pour donner le signal, et Harry entame un premier coup de rein. Il sort et se rengaine, plusieurs fois, lentement. Il semble chercher quelque chose. Potter n'aime pas cette position généralement - il ne trouve pas ça respectueux - et surtout avec Draco, parce qu'il a du mal à toucher sa prostate. Il se rappelle de son emplacement, mais il ne la trouve pas tout de suite. Quand il la déniche, le blond pousse un grognement rauque, et il se rappelle pourquoi il n'aime pas le prendre sur le ventre.

Il raffermit sa prise sur les hanches, et écarte ses jambes pour un meilleur équilibre, mais surtout pour perdre de la hauteur. De cette façon, il fera toucher le jackpot à Draco à chaque fois. Il aime être enfouit profondément en Draco, le sentir serré autour de lui, le voir trembler sous ses assauts. Il aime écouter ses gémissements, ses halètements, ses grognements, ses soupirs, ses cris. Il aime observer son visage crispé sous le plaisir, le mercure de ses yeux rendu liquide par l'orgasme. Il aime gouter ses lèvres, son visage, son cou. Mais à cet instant il doit juste se contenter de lui embrasser le dos, lui lécher, lui mordre.

Draco se sent incroyablement bien, peut être mieux qu'il ne l'a jamais été. Son épaule lui fait mal, il est désagréablement cambré, Potter serre ses hanches à faire un trou dedans, mais le plaisir lui ravage la tête, lui brule le corps, lui fait voir des étoiles et des couleurs qui n'existent pas. Il retient à peine ses cris, il aime trop ça pour se refreiner. Harry lui fait vraiment du bien, du mieux qu'il peut, avec tout l'art de la science, la science du sexe.

Quand il comprend, perdu dans la brume de l'extase, que Potter va bientôt venir, il attrape lui même son sexe et le masturbe au rythme des coups de rein. Harry le voie, et devient plus sauvage encore. Il s'enfonce plus fort en lui, plus rapidement, plus profondement. Il se retient de jouir, il veut atteindre l'orgasme en même temps que le brun.

Enfin, quand le signal retentit dans leur tête, ils se laissent aller et l'orgasme les prend, le plus intense et le plus puissant qu'ils aient jamais connu.

Harry se retire, roule sur le coté, et tire avec peu d'entrain les coussins sous le ventre de Draco. Ils essayent de reprendre leur souffle. Le brun tourne la tête vers son amant, qui est déjà en train de le regarder. Il n'ose pas parler le premier. Il attend que Draco dise quelque chose.

« -Hey, Chéri-f ...

-Quoi, je t'ai fait mal ? On aurait peut être pas du, t'es pas super en forme, et je t'ai pas vraiment épargné. Tu dois être épuisé. Ton épaule va bien ? Tu veux de l'eau ? Et ...

-STOP ! Tout va bien, Potter. Je suis moulu, mais ça fait du bien quelque part. Je me disais juste ... Le lasso, ça à l'air marrant comme sport. C'est quand le prochain tournois ? »

Draco essayait de garder un air sérieux, mais Harry voyait bien qu'il voulait sourire. Ils savaient parfaitement tous les deux que ce n'était qu'une excuse. Avec une oeillade malicieuse, Harry répondit :

« -Dans neuf mois. Mais si tu veux participer, il faudra attendre le suivant.

-Humm, ça va être long jusque là. Il va falloir que je trouve quelque chose pour m'occuper.

-Je te fais confiance. J'enverrai demain un télégramme chez toi pour annocer ta mort. Ça te dérange si tu meurs d'une infection suite à une balle mal extraite ?

-Non, mais pas dans l'épaule, dans le poumon. C'est plus classe.

-Si tu veux. En attendant, repose toi. Je vais faire la sieste à coté de toi.

-Ok. Bonne nuit.

-C'est ça, bonne nuit. »

Quand Harry se réveille, il est tout seul dans le grand lit deux places. Il n'y a pas de bruit dans la maison, que du silence. Il n'entend rien dehors non plus. Sa maison est à l'écart de la ville. C'est celle de ses parents, et celle qu'il espère partager avec Draco.

Il se lève et enfile quelque chose. Il arrive à la cuisine, et se rassure en voyant un mot.

« Je me suis servi dans ta cuisine, et j'ai trouvé mes bagages et mon cheval. Merci de me les avoir ramener. Mais Basilic n'aime pas les carottes, il préfère les choux.

Je suis allé voir Severus, je ne sais pas quand je reviendrais.

À plus tard, Chérif.

Draco. »

Harry sourit comme un con, presque à poil dans sa cuisine. Draco va revenir, Draco va rester. Il ne risquera plus sa vie pour de mauvaises choses, et il va faire ce qu'il aime. Ils vont s'aimer surtout. En tout cas, Harry l'espère.

Harry chantonne en faisant de la place dans le placard. Il pense que ça ira bien maintenant.

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Désolée pour les fautes, j'ai relu trois fois pourtant.

Merci d'avoir lu ! Dites moi ce que vous en pensez ! Une seule solution : la review !

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Date de publication : 30 juin 2010

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