Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, mais je ne sais pas encore dans quels chapitres, puisque je ne les ai pas encore écrit. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 1 chapitre publié, 7 chapitres écrits (environ), 5 chapitres corrigés

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, Et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décider de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Notes : Je me décide enfin à publier. J'éspère que cette histoire vous plaira. Ça fait un moment qu'elle me trotte dans la tête.
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Oh, pourquoi est-ce que cela tombait toujours et encore sur lui ? Le monde était vraiment injuste !

Tout avait pourtant si bien commencé ! C'était un cours normal de septième année avec les Serpentards. Lupin avait été de nouveau accepté comme professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Un nouveaux thème avait été ajouté au programme de cette matière : l'étude des différentes magies du monde. L'étude des créatures maléfiques en ce temps de paix n'était plus une priorité, il valait mieux s'ouvrir l'esprit en apprenant comment les autres peuples avant eux utilisait leur potentiel. Les sorciers n'avaient pas toujours eu baguette magique et chaudron. En ce premier cours, Rémus avait choisit de commencer par l'antiquité. Il avait donc fait un cour théorique où il avait rappelé les noms et les fonctions des dieux grecs, étrusques et romains, qui se ressemblaient beaucoup. Puis, il avait voulu faire des travaux pratiques. Bien sur, comme d'habitude, c'était tombé sur lui : Harry. Il ne s'était douté de rien, mais à la réflexion, il aurait dû flairer le traquenard, tant il y était habitué. Mais il n'avait rien vu et s'était exécuté.

Il avait donc pris les céréales, le miel et la carcasse de mouton, avait mis le tout dans l'espèce de coupe géante sur l'estrade. D'un coup de baguette, il avait enflammé l'ensemble. Il avait ensuite fait une rapide prière et avait attendu.

Il ne pensait pas vraiment que quelque chose allait se passer. Après tout, il était profondément athée, comme la plupart des sorciers. Enfin, il pensait que les sorciers étaient athées, car il n'avait jamais parlé de religion avec Ron et n'avait jamais vu quelqu'un faire acte de foi. Mais quelque chose s'était quand même produit, et cela avait été assez surprenant et spectaculaire. Enfin, pas au début. Une vague fumée grisâtre s'était d'abord échappée de la coupe, dûe à la combustion. Puis la fumée se teinta de rouge, devint plus épaisse et plus odorante, mais d'une odeur agréable de fleurs des champs. Puis, elle arrêta de s'élever jusqu'au plafond pour stagner jusqu'à deux mètres environ au dessus de la coupe. Ensuite, elle forma un corps grossier, comme une figurine en argile faite par un enfant, pour se raffiner de plus en plus, formant un corps de femme. Finalement, celui-ci prit une consistance et des couleurs humaines et vivantes.

A la fin, ce fut une magnifique jeune femme d'environ vingt-cinq ans qui se tenait devant eux. Elle portait une robe en drap blanc qui plissait agréablement. Celle-ci couvrait la totalité de son corps mais était plutôt transparente et soulignait les formes de la femme. Elle portait des spartiates avec des lanières de cuir lui montant jusqu'à la moitié du mollet. Son corps était d'une pâleur laiteuse admirable, ses membres bien dessinés, galbés, robustes. Elle avait juste ce qu'il fallait de formes et de muscles, et un décolleté ... tout à fait impressionnant. Ses cheveux étaient très longs, lisses, noirs. Elle avait des yeux vert-bleu, de la couleur d'un océan tumultueux, une couleur qu'Harry n'avait jamais vu avant, et qui lui donnait un regard perçant, pénétrant, et intelligent. Il trouva qu'elle était plus belle que toutes les femmes qu'il avait rencontré jusqu'à présent.

La jeune femme avait l'air un peu surprise de se retrouver là. Elle jeta un coup d'oeil circulaire sur la salle et regarda chaque personne fixement, semblant les sonder. L'ensemble de la classe la regardait attentivement, avec beaucoup d'admiration, même de la part des filles, et certaines des personnes présentes n'étaient pas loin de baver. Elle finit son examen par Harry. Il décida de prendre la parole en premier. Il lui parla avec respect et dit les paroles d'usage que le professeur Lupin avait rappelé au début du cours.

« -Bienvenue à vous, Sublime Déesse. Mon nom est Harry Potter. Je vous prie d'accepter mes modestes offrandes.

-Je te connais, Harry Potter. Tous les dieux te connaissent. Comment t'oublier ?

-Pardon ?

-J'accepte tes offrandes. Ton don magique est assez conséquent, et c'est pour cette raison que je suis apparue non pas seulement devant toi, mais pour toutes les personnes de la pièce également.

-Vraiment ?

-Je vois. Tu n'as pas réellement cru que quelque chose allait se passer ? Passons, ce n'est pas important, les dieux vivent désormais sans avoir besoin des humains. Que souhaites-tu ?

-Ce n'est pas vraiment un souhait. Je voudrais savoir votre nom le plus connu chez les mortels.

-Tu ne m'as pas reconnue ? J'avoue être légèrement vexée. Je suis Aphrodite, aussi connue sous le nom de Vénus. Je vois que d'autres que toi m'avaient identifiée.

-C'est évident, je n'y avais pas pensé. J'étais abasourdi par votre apparition.

-C'est tout naturel.

-J'ai une autre question à vous poser. Pourquoi dites-vous que tous les dieux me connaissent ?

-Mon cher Harry, tu n'as vraiment pas conscience de ta valeur, n'est-ce pas ? Tu es Harry Potter, un des derniers descendant de Godric Griffondor, tu...

-Quoi ?!

-Oui, et ce n'est pas tout, tu as d'autres illustres ancêtres, qui étaient pour la plupart de puissants sorciers qui ont protégé leur pays, région ou ville des envahisseurs ou encore du mal. Notamment, il y a eu Saint Louis, un roi français, Octave Auguste, un puissant empereur romain et Alexandre le Grand, un valeureux conquérant. Tous les trois étaient sorciers, et pas des moindres.

-C'est... C'est impossible !

-Tu n'as pas ce qu'on appelle maintenant le sang pur, mais ta généalogie est tout de même très respectable. Bref, ce n'est pas le sujet, et de toute façon Hermès saurait t'expliquer beaucoup mieux que moi. Les dieux te connaissent, car tu étais béni avant même de naître, et cela est dû à tes ancêtres justement. En général, les dieux ont aimé ta famille et lui ont apportée la fortune. Une famille est en général surveillée par plusieurs dieux, et au cours des générations et à grâce aux actions de ces personnes, la famille peut s'attirer les foudres ou la sympathie des dieux, des bons comme des mauvais. »

Elle promena son regard dans la salle avant de continuer.

« -Gagner l'amitié d'un dieu n'est pas forcément une chance, et la perdre n'est pas forcément un malheur, tout dépend de l'identité du dieu en question. Tout cela influe sur la chance que tu pourras espérer avoir dans ta vie. En général, ils mettent sur le chemin des humains des petits obstacles, ou alors un petit bonheur. Parfois ils influent carrément sur d'autres humains pour apporter bonheur ou malheur. »

Elle planta son regard dans celui de Harry, qui la regardait fixement.

« -Mais ce n'est pas tout. Cette première guerre a ajouté d'autres facteurs sur ce qu'on pourrait appeler ta destiné, ou les différentes voies de ton destin. Chacun de nous a choisi son allégeance durant cette guerre, et tous l'ont suivie de près, la première comme la deuxième, après la renaissance du lord. Par nous j'entends tous les dieux qui ont pu être adoré dans le monde à toutes les époques. Ça en fait beaucoup, tu peux me croire. En misant sur cette guerre, nous avons évidemment misé sur Voldemort ou Dumbledore, mais aussi sur des personnes moins connues, comme tes parents ou certains membres de l'ordre du phénix. Cela rajoute encore un paramètre sur tes possibilités de destiné. Tu suis ?

-A peu près...

-Ensuite, quelques dieux ont voulu rajouter un peu de piquant avec cette prophétie. Cela met encore un nouveau paramètre, plus ceux que Voldemort a, sans le vouloir, placés lui-même en te choisissant, enfin bref : ça fait pas mal de dieux qui ont un rapport avec ton destin. Donc, à partir de ce fatidique 31 octobre, le jour qui allait marquer un tournant dans ta jeune vie, nous te surveillions déjà beaucoup. La vie que tu as mené ensuite et les choix que tu as fait ont encore ajouté des dieux supplémentaires dans l'équation, et les voies que pouvait emprunter ton destin se sont restreintes. Tu suis toujours ?

-Je crois.

-Jusqu'aux environs du milieu de ta cinquième année, tu aurais pu te faire battre par Voldemort. Mais il y a eu une sorte de... Déclic, un événement infime, auquel ni toi ni les autres mortels n'ont accordé d'importance et qui a fait tout basculer. Je ne te dirais pas lequel était-ce, ce n'est pas important. A la grande bataille, la dernière bataille, qui eu lieu comme tu le sais l'été entre ta sixième et septième année, tous les dieux avait pris parti. Il y en avait plus de ton coté, environ deux tiers de la totalité.

-C'est assez étonnant, je pensant pas que les dieux aimeraient la fin du monde.

-Dans les possibilités de destin de la terre, c'était assez peu probable, par contre pour les humains, et les sorciers en particulier, c'est une autre histoire. Donc à la fin, c'était toi, Harry Potter, contre Lord Voldemort. Les dieux qui le soutenaient contre ceux qui voulaient te voir gagner. Une vision du monde futur contre une autre.

-Je comprends. Et vous ? Dans quel camp vous trouviez-vous ?

-Moi ? Dans le tien bien sur ! Tu détiens le pouvoir de l'amour, transmit par ta mère. Cela vient de moi, et d'autre dieux d'autres mythologies ayant les même pouvoirs que moi. Mais les guerres ne sont pas amusantes, je n'aime pas toute cette violence, ce n'est pas propice à l'utilisation de mes pouvoirs.

-La guerre est un jeu pour les dieux ?!

-Hélas oui. Certains ont fait leur possible pour l'écourter le plus possible, mais ils étaient contrecarré par d'autres dieux, surtout des dieux de la guerre, de la rage, de la colère. Enfin, à peu près tous ceux qui se délecte de la violence.

-C'est dégueulasse de jouer comme ça avec la vie. Mais, enfin, les dieux ne se préoccupent plus de ma personne, c'est rassurant.

-Ah oui ? Et bien moi, j'ai envie de m'amuser un peu avec toi, puisque les autres ont laissé tomber leur jouet préféré et qu'il est désormais tout à moi.

-Oh non, ne faites pas ça !

-Si. Étant la déesse de l'amour et de la luxure, entre autre, tu devines comment je vais jouer.

-Hélas oui, je pense que je sais.

-Alors écoute moi bien, Harry Théophile* Potter, fils de James Potter et Lily Evans, descendant de Godric Griffondor, Octave Julia et Alexandre de Macédoine. Tu vas trouver l'amour, le grand, le vrai, l'éternel amour. Je vais désigner la personne qui sera pour le reste de ta vie ton âme-soeur. Vous serez heureux et amoureux jusqu'à votre mort. Mais attention, comme rien n'est jamais simple avec les dieux, vous devrez affronter des épreuves avant d'y arriver. La première, Harry Potter, sera l'identité de ton âme-soeur. Je désigne à compter d'aujourd'hui et jusqu'à la fin de vos vie mortelles, Draco Lucius Lilius* Malfoy.

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* Théophile veut dire en grec aimé des dieux. J'ai pensé que c'était marrant dans ce cas ^^ . Et pour Lilius, c'est lys en latin, ça fait référence à la blancheur, à la pureté. En plus ça rappelle le prénom de Lily, qui a la même racine. ( On est latiniste ou on ne l'est pas ^^ )

Merci beaucoup à mon beta chéri qui est trop cool et qui donne de très bons conseils !
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Harry : Ça commence bien, déjà un suspense sadique.

Aya : Il faut bien que je rameute les lecteurs.

Draco : Et bien sur, ça tombe sur ma pomme. Ça aurait pas pu être Ginny ou Hermione !

Aya : Ça va pas la tête ! Tu me demande de faire du hétéro !

Draco : Bon, Ron ou même Severus !

Aya : Ajoute Lucius tant que tu y es.

Draco et Harry : *statufiés de dégout* Berk !

Aya : Oubliez ça. J'aime bien les Ron/Harry, mais je préfère les Drarry. Et Je peux à peine lire du Snarry, alors en écrire ...

Harry : Je crois que finalement je ne suis pas si mal tombé.

Draco : Dire que je vais devoir faire don de mon corps de rêve à ce manant. *fait semblant de défaillir*

Harry *donne méchamment une grande claque derrière la tête de Draco* : Tais-toi. Je suis surement aussi riche que toi maintenant.

Aya : C'est vrai. Avec les rétributions qu'il a eu à la fin de la guerre ...

Draco : Bon, c'est pas que je m'ennuie, mais j'ai pas toute la journée.

Harry : Attend ! Il faut supplier les lecteurs de laisser un commentaire !

Draco : Je le ferai la prochaine fois. Là, j'ai à faire. * Il sort, suivit de Harry qui n'arrête pas de geindre*

Aya : Bon, ba, c'est à moi de le faire alors. Un p'tit com' ?
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Date de publication : 27 Février 2010
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Série : Harry Potter

Titre : Il faudrait que je rentre ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Aucun, je pense pas que ce soit nécessaire.

Rating : M /!\ LEMON /!\ Scènes de sexe homosexuel entre deux hommes !

Statut : One-shot, Terminé.

Genre : Romance, St Valentin

Couple : Sirius/Remus SBRL

Résumé : Soudainement, Sirius invite Remus à sortir. Pour quelle raison fait-il cela ?

Contexte : Septième année des maraudeurs, vacances de février. Pas besoin de plus pour comprendre, tout est hors contexte en fait.

Notes : Un petit OS de St Valentin. Au début je voulais le changer, mais on m'a demandé la suite, alors je l'ai fini. Ce qui fait qu'il y a deux fics de St Valentin pour vous cette année ! Merci à Céline de m'avoir forcée à le finir.

Pour ceux que ça intéresse, je publie également un Remus/Sirius (voir mon profil) du même genre.

Bonne lecture !

Il faudrait que je rentre ...


« -Sirius ! »

Remus se jeta dans les bras de son ami, comme il avait l'habitude de le faire. Il était très surpris de le voir ici, devant chez lui. C'était les vacances de février et ils étaient tous, les quatre maraudeurs, rentrés chez eux pour une fois. Ils l'avaient rarement fait pendant les sept dernières années, et aux vacances de Pâques ils allaient certainement restés une fois de plus, pour réviser leurs ASPICs.

Mais ce jour là, le magnifique Sirius black se tenait devant sa porte.

« -Sirius, que fais-tu ici ?

-Je te sors pour la journée, nous allons au zoo.

-C'est vrai ? Ho, Sirius ! Moi qui pensais que j'allais m'ennuyer à mourir aujourd'hui ! Ma mère est partie hier pour son travail et ne reviendra que demain soir. Et j'ai déjà fini mes devoirs, et nettoyé, et rangé toute la maison.

-Calme toi mon Mumus. Va prendre ta veste, tes clefs et ton porte-feuille, et nous pourrons partir. »

Il était assez habituel de les entendre s'appeler par de petit surnoms. Mais ''mon Mumus'' était réservé à Sirius, et uniquement à lui. Ils s'énervaient tous les deux si quelqu'un d'autres avait le malheur de se l'approprier, Remus parce qu'il détestait ce surnom, sauf dit par Patmol, et Sirius ... En fait, il ne savait pas très bien pourquoi son ami s'énervait autant dans ces cas-là.

Remus s'exécuta. Pendant qu'il courait partout dans le hall, il ne vit pas le regard appréciateur dont le brun le couvait. Il regardait son torse moulé dans un tee-shirt un peu petit pour lui, son dos musclé, ses jambes longues et fines, ses fesses délicieusement bombées ... Sirius se força à le regarder dans les yeux quand il s'avança vers lui, enfin prêt. Ses yeux marrons clairs, presque dorés le regardait avec tendresse et bienveillance, ce qui le faisait littéralement fondre.

Ils discutèrent jusqu'à l'aire de transplanage la plus proche de la maison des Lupin et se rendirent

à Manchester, au Parc Zoologique Magique de Grande Bretagne. Il possédait des animaux non magiques disparus ( NdA : non, pas de dinosaures ni de mammouths, des espèce éteintes depuis trois mille ans maximum ), des petites créatures magiques non domestiquées, des plus grosses pas forcément gentilles, et des énormes comme des dragons franchement belliqueux. Ils rirent beaucoup parlèrent pas mal, mangèrent un peu, bref ils s'amusèrent plus qu'ils ne le faisaient habituellement à Poudlard en compagnie de leurs amis.

À 18 heure, à la fermeture du parc, ils n'avaient pas envie de rentrer. Sirius proposa alors de faire un tour à Londres, de se balader, et en début de soirée de se trouver un mignon petit restaurant.

« -Et même, si je te saoule suffisamment, on pourra faire un tour en boite !

-Sirius ! Tu ne ferais pas ça ?! J'ai horreur de danser, tu le sais bien !

-C'est pour ça que j'ai besoin de l'aide de l'alcool.

-Pfff ... »

A Londres, les magasins fermaient tard en semaine. Sirius en profita pour acheter à Remus, presque de force, un jean moulant, un pantalon en cuir - « -Mais il coute une fortune ! Et il est super près du corps ! -T'occupes et laisse moi faire. » - deux chemises, un grand manteau en velours - « -Je fais trafiquant comme ça. -Mais non, ça te va très bien ! » - et une nouvelle paire de chaussure.

Pour lui-même Sirius acheta deux tee-shirt très serrés, un slim et une paire de converse, il avait toujours rêvé d'en posséder. De ce fait, pendant les essayages, il exposa son corps musclé à la vue de son ami, qui ne se priva pas de regarder. Décidément le quidditch faisait des merveilles. Un corps musclé comme il fallait, une peau bronzée. Mais le charme, il l'avait développé tout seul. Son sourire resplendissant, ses yeux bleu-gris malicieux, son sens de l'humour infantile mais drôle, sa tendresse ... Tout ce qui faisait le Sirius qu'adorait Remus, et qu'il ne montrait pas forcément aux autres.

La nuit était tombé, ils déambulaient toujours dans les rues, riant comme des gamins pour des bêtises. Ils s'arrêtèrent finalement dans un petit restaurant de quartier, pas chic mais pas miteux non plus, à l'ambiance biaisé et intime. Ils 'installèrent au fond et passèrent commande. Bien que la carte fut des plus classiques, ils se régalèrent, en ingurgitant un vin blanc qui chatouillait délicieusement le palais. La conversation s'était tue pour un silence satisfait et complice quand Sirius parla :

« -Tu sais quel jour on est, aujourd'hui ?

-Hummm ... Non. C'est important ?

-Pas vraiment, mais je me demandais si tu avais fait le rapprochement.

-Le rapprochement ? De quoi tu parles Sirius ?

-On est le 14 février.

-Oui, et ... ?

-Rien, laisse tomber. »

Remus n'insista pas et relança la conversation sur la littérature moldu, de laquelle le brun était un grand admirateur. Le reste du repas se passa sans anicroche.

En sortant, Remus regardait distraitement autours de lui les passants, les magasins, les voitures, les affiches ... Quand une publicité lui sauta aux yeux. Une affiche pour une soirée de Saint Valentin dans un restaurant chic. C'est en jetant un coup d'oeil à la date que Remus se rendit compte de sa bourde.

« -Sirius ! J'ai compris !

-Qu'est-ce que tu as compris ?

-Aujourd'hui ! C'était pour la saint Valentin n'est-ce pas ? »

Le brun plongea ses mains dans ses poches, leva le menton et regarda dans la direction opposée. Il ne savait pas quoi faire en vérité. Toute la soirée, il s'était dit qu'il fallait le faire que c'était le moment. Mais il n'avait jamais réussi, son courage lui faisait défaut. Et avec son ami qui ne voyait rien ...

« -Sirius ! Dis-le moi ! Dis-moi ce qui te pèse ! »

Il soupira et regarda l'homme qu'il aimait dans les yeux. Il se baissa légèrement, pour être à sa hauteur.

« -Je t'aime Remus. Je ne sais même plus depuis quand, je ne sais pas vraiment pourquoi, ni jusqu'à quand, mais je t'aime. »

Avec empressement, Remus attrapa son visage et l'embrassa à pleine bouche. D'abord surpris, Sirius ne réagit pas, puis il répondit avec fièvre. Le baiser s'éternisait et ils commençaient à manquer d'air. Le Black recula et prit son compagnon dans ses bras, lui déposant de légers baisers sur le haut du crâne. Le loup-garou s'accrocha à lui avec force, nichant son visage contre son torse. Ils restèrent dans cette position jusqu'à ce qu'un courant d'air froid ne les fasse frissonner.

Remus se décolla du maraudeur et lui attrapa la main. Ensemble, ils se dirigèrent vers l'air de transplanage la plus proche. Une fois arrivé, ils transplanèrent directement dans la maison, dans la chambre de Remus. Ils s'installèrent sur le lit et se câlinèrent. Ils passèrent le temps en parlant un peu, riant souvent, et en s'embrassant beaucoup, chaque fois plus profondément et plus longuement. Ils finissaient à chaque fois essoufflés, les yeux brillant.

Vers une heure du matin, Sirius émit le souhait de partir.

« -Non, reste !

-Il faudrait que je rentre, Remus. Ma famille ne s'attend pas à ce que je découche.

-Reste encore un peu ... »

Le préfet fit un regard de petit chiot triste qui fit frémir Sirius.

« D'accord. »

Peu après, il réitéra sa demande. Remus insista encore pour qu'il reste, mais cette fois, Sirius fut ferme. Il se leva, tendit la main à son amour et l'aida à se mettre sur ses pieds. Il ramassa lentement son écharpe, son manteau, ses gants, ses chaussures, qu'il enfila tout aussi doucement, lançant des regards du type je-veux-pas-partir-mais-je-le-dois-c-est-pas-ma-faute, pendant que Remus lui lançait des oeillades déchirantes. Ils sortirent tous les deux de la maison, la main serrée sur celle de l'autre, et marchèrent sans se presser vers l'aire de transplanage. Arrivé là-bas, ils se donnèrent plusieurs derniers baisers, certains trempés de larmes, ponctués d'au revoir, sans pour autant arriver à se lâcher.

Avec beaucoup d'efforts, Sirius retira sa main de l'emprise de Remus, et recula de quelques pas pour entrer sur la surface alloué.

La main tendue vars son compagnon, Remus souffla un « Je t'aime ... » accompagné d'une larme (NdA : ho c'est bon, aucun des deux ne va mourir, ni partir définitivement. Arrêtez le mélo-drame les gars), puis ferma les yeux, ne voulant pas le voir partir.

Au lieu de ça, il se sentit tiré en avant et perçu les sensations caractéristiques du transplanage. Sans qu'il ait vraiment compris pourquoi et comment il se retrouva dans sa chambre, une fois de plus, avec un Sirius collé aux lèvres qui lui tenait fermement les hanches, le serrant le plus possible contre lui. Mais c'est aussi à ce moment là qu'il arrêta de penser et se laissa emporter par le flot de passion et de tendresse qui l'assaillait.

Les mains de Sirius s'infiltrait sous son tee-shirt à présent, caressant doucement sa peau comme on effleure un tissus rare et précieux. Il honorait sa bouche de baiser tantôt doux, tantôt furieux, tantôt passionnés. Il s'arrêtait de temps en temps pour le regarder dans les yeux et frôlait avec son nez ses joues, son menton, son front, puis retournait avidement à ses lèvres.

/!\ Lemon /!\

Remus n'était pas vraiment en reste. Il déboutonnant lentement la chemise de son vis-à-vis, posait bien ses paumes sur les surfaces découvertes , pétrissait les hanches, le ventre puis les mamelons durs qui se contractaient sous les attentions. Il enleva finalement le vêtement gênant des épaules de l'autre, cajolant maintenant son dos et le haut de ses reins.

Il quitta les lèvres enchanteresses et déposa une ligne de baiser passant par le cou, les clavicules, les pectoraux qu'il honora un peu plus longuement, le ventre, le nombril dans lequel il fourra une langue mutine. Il toucha de son nez le fin duvet au dessus de la ceinture, releva la tête et regarda son amant dans les yeux. Il semblant fasciné par l'homme qui se tenait à ses pieds, il ne bougeait plus d'un muscle, les mains posés sur ses épaules.

Avec précaution, le garçon châtain le poussa sur le lit, le forçant à s'allonger, toujours dans sa contemplation béate. Il se plaça à quatre pattes au dessus de lui et initia un baiser brulant qui les laissa pantelant. Avec affection, il lui donna un baiser esquimau et lui lécha le lobe d'oreille, ce qui fit frissonner violemment le Black. Il s'assit sur ses cuisses et détacha la ceinture, puis la retira. Il déboutonna le jean et tira sur la fermeture éclaire. Se levant légèrement, il enleva enfin le pantalon, avec l'aide de Sirius qui souleva aussi les fesses pour lui faciliter la tâche.

S'apercevant qu'il était lui-même encore totalement habillé, il retira avec sensualité l'écharpe, le manteau, le tee-shirt, se caressant même les flancs pour augmenter l'érotisme. Il jeta le tas de leurs vêtements au pied du lit et caressa les jambes de l'homme sous lui. Il toucha le grain de peau lisse et se délecta des frissons qu'il provoquait. Il se décida à enlever son propre pantalon. Avec une lenteur torturante, il détacha les attaches et fit glisser le tissus, qu'il lâcha sur le tas qu'il avait précédemment formé.

Ils en étaient tous les deux au même point. Remus caressa par dessus le sous-vêtement la bosse formé par le sexe en érection de Sirius. Il effectua de légères pressions qui le firent vite gémir, et alterna avec des caresses aériennes qui le faisait supplier à mi-voix. Le préfet décida de mettre fin au supplice et retira d'un coup le boxer de son amant. Il attrapa à pleine mains la hampe dressée et imprima de rapide mouvement, contentant enfin Sirius.

Mais rapidement ce seul contact avec sa main ne lui suffit plus. Il arrêta ses va et viens et se remit à quatre pattes sur son amour, pour lui donner un baiser étourdissant. Il recula jusqu'à se trouver au dessus de la virilité dressé et suintante de désir. Il lui lança un regard suggestif et l'engloutit d'un coup, alors que Sirius poussait un glapissement hautement érotique. Il appliqua sa langue sur toute la longueur, sur toute la surface, remontant doucement vers le gland, dont il s'occupa particulièrement, alternant des succions appuyées et des coups de langue volatiles.

Le brun tremblait sous lui, murmurait des phrases vides de sens, totalement déconnecté de la réalité. Mais comme quelques supplications se faisaient entendre parmi le flot incompréhensible, Remus consentit à entamer de véritables va et viens sur le pénis, d'abord lents et sensuels, puis de plus en plus rapides et passionnés. De véritable cris de plaisirs sortait de la gorge de son amant, qui ne cherchait même pas à les contenir.

Quand Remus le sentit proche de la délivrance, il arrêta tout, tirant une plainte à son amour. Il mit ses propres doigts dans sa bouche et les suça consciencieusement. Quand il les trouva suffisamment mouillés, il en enfonça un dans son anus, et se cambra sous la sensation. Il se fouilla longuement sous le regard ahuri et stupéfié de son amant. Il en mit un second, alternant les va et vient aux mouvements de ciseau. La douleur refluait alors il en en mit un troisième et dernier pour terminer sa préparation. Il sentit ses chaires se détendre, s'étirer. Il décida qu'il était prêt.

Sirius était toujours allongé sur le lit, dressé sur les coudes, et regardait toujours avec fascination cet homme extrêmement sensuel dans son attitude et magnifiquement érotique dans ses gestes, à genoux au dessus de ses cuisses, se cambrant et poussant des petits cris aigües et langoureux qui faisait frémir son sexe turgescent. Il le vit retirer ses doigts de l'intérieur de son corps et prendre appui sur ses jambes, les bras en arrières. Il ne comprit pas tout de suite qu'il s'asseyait sur lui, sur sa virilité dressée, qu'il s'empalait de lui même sur son épée de chaire, après avoir fait rapidement apparaitre un préservatif autour d'elle.

Mais quand il réalisa et sentit, ce fut une explosion de plaisir. Sa hampe entrant doucement dans ce fourreau moite et chaud, le corps tendu de son amant qui faisait ressortir ses muscles, sa peau blanche trempée de sueur, son visage concentré, ses dents qui mordait ses lèvres pleines et rouges, ses yeux fermés forts ... Puis soudain il comprit que cette attitude reflétait la douleur d'être défloré, pénétré, écartelé.

Il se releva comme il put et prit en coupe le visage de Remus pour lui donner un baiser rassurant et amoureux. Il lui demanda d'ouvrir les yeux et de le regarder. Les yeux dorés était un peu voilé, comme les siens. Il était maintenant complètement assis sur lui, et ils se laissaient le temps de s'habituer, le temps que la douleur s'estompe. Il se regardaient et s'embrassaient. Bientôt la sensation d'inconfort disparu pour le loup-garou, ses yeux ne montraient plus que du désir.

Il utilisa ses cuisses pour remonter le long du pénis en lui, pour ensuite se laisser tomber dessus, leur provoquant une décharge de plaisir. Il recommença plus vite, leur envoyant une décharge plus forte.

A ce moment, Sirius prit les chose en main (Nda : enfin ! Oups, pardon ...). Il le retourna et l'allongea sur le lit, sur le dos. Il agrippa ses hanches, tandis que Remus agrippait ses bras posés à coté de son torse. Le brun initia de long et langoureux va et vient, lents, sensuels, accélérant petit à petit pour faire augmenter le plaisir par pallier, malgré son envie de tout donner. Il accrocha les jambes de son amant autours de lui, lui permettant d'aller plus profondément en lui. Ils poussaient tous deux des cris de plaisir, des rugissements d'extase, des hurlement de plénitude. L'homme aux yeux dorés empoignait ses draps à les déchirer tant le plaisir était violent, jouissif, rependant des vagues de chaleur brulante dans son corps tout entier.

Levant un peu les fesses, il permit à son amant d'atteindre un point qui le fit cambrer jusqu'à s'en faire mal au dos et hurler à s'en déchirer les cordes vocales. Il supplia Sirius de recommencer, ce qu'il fit, augmentant considérablement son plaisir. Il attrapa son sexe en mal d'attention depuis le début de la soirée et le pompa fermement, faisant trembler son propriétaire qui demandait presque grâce. Ils voulaient jouir, ils voulaient atteindre cet orgasme qui allaient être dévastateur, ils le sentaient, mais ils voulaient aussi prolonger ce moment de plénitude, de sérénité, où ils se sentaient complet, entier, à leur place, en sécurité.

Après un coup de rein particulièrement agile et un mouvement de poignet particulièrement habile, Remus jouit en de longs traits dans la main de Sirius, criant son prénom, atteignant cet orgasme tant attendu qui déversa dans ses veines des torrents de lave qui dévastèrent tout sur leurs passage, le laissant haletant et vidé.

Le brun sentit les chaires se resserrer sur lui et entendit le cris de jouissance de son amour mêlé à son nom, si différent des cris de plaisirs, et se rendit à l'intérieur de son amant lui-même criant « Je t'aime ! », atteignant enfin cette délivrance qui lui voilà les yeux de blanc pendant plusieurs secondes, preuve de son orgasme ravageur. Il fit attention de s'écrouler sur le coté, de peur d'écraser l'homme sous lui, qui respirait difficilement, les yeux dans le vide, tentant de retenir tout comme lui le septième ciel pour encore quelques secondes.

Quand leurs forces leur furent rendues, ils se tournèrent sur le coté pour ses regarder, l'or se mêlant au saphir. Ils s'embrassèrent et Remus vint se nicher dans les bras ouverts de l'homme qu'il aimait, ne tardant pas à s'endormir. Sirius respira l'odeur des cheveux de son homme et s'endormit en remerciant le ciel pour la journée la plus merveilleuse de sa vie.

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Un p'tit commentaire ? Ça vous demandera que quelques secondes et ça ensoleillera ma journée !

Date de publication :14 février 2010

Version ffnet --> ici
Série : Harry Potter

Titre : Je ne souris que pour toi

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Aucun, je pense pas que ce soit nécessaire.

Rating : M /!\ LEMON /!\ Scènes de sexe homosexuel entre deux hommes !

Statut : One-shot, Terminé.

Genre : Romance, St Valentin

Couple :
Remus/Sirius

Résumé : Sirius demande à voir Remus en privé. Que prépare-t-il ? Pourquoi a-t-il l'air si gêné ?

Contexte :
Septième année des maraudeurs, vacances de février. Pas besoin de plus pour comprendre, tout est hors contexte en fait.

Notes : Un petit OS de St Valentin. Le deuxième à vrai dire. J'ai voulu abandonner le premier alors j'ai commencé celui-là, mais on m'a forcé à le finir. Donc finalement il y en deux. J'ai échangé les seme, comme ça chacun aura son préféré. Ici c'est Remus/Sirius.

Bonne lecture !

Je ne souris que pour toi

« Remus ! »

Le loup-garou leva les yeux de son roman, et aperçu son meilleur ami, le ténébreux Sirius Black, qui dévalait les escaliers menant aux dortoirs. Il était tard dans la matinée, un peu avant le déjeuner, en ce dimanche de février. Depuis quelques jours ils étaient agités. Remus parce que la pleine lune se rapprochait, plus que trois soirs, et Sirius, hé bien, Sirius ... Le préfet ne savait pas vraiment. Il captait de temps en temps des regards profonds et troublants qu'il n'arrivait pas à interpréter. Il préparait surement quelque chose et devait se sentir coupable. Il avait toujours une attitude bizarre quand il avait fait une bêtise et qu'il savait que le droit et loyal Remus le désapprouverait.

« Oui, Sirius ? »

Le brun était maintenant à sa hauteur. Il ne portait pas son uniforme, comme tous les jours où il n'avait pas cours. Le jeune homme aux yeux d'or le préférait nettement en tenue moldu. Ce jean noir qui lui moulait les fesses lui allait à ravir, tout comme sa chemise blanche, dont il n'avait pas fermé les deux derniers boutons. Les filles présentes dans la salle commune soupirait en silence et lui lançait des regards concupiscents, l'admirant elles aussi. Ce grand dadais conscient de son charme n'y faisait même plus attention à force.

« Heu, je voudrais te demander quelque chose. »

Des rides de contrariété – heureusement temporaires – creusaient sa peau blanche. Il évitait le regard de son interlocuteur, ses magnifiques yeux bleus se fixant partout, sauf sur son ami. Il touchait nerveusement ses cheveux, qui lui arrivaient au dessus des épaules. Il devait vraiment être préoccupé ce matin, il n'avait pas rasé sa barbe naissante. Cet oubli le rendait encore plus sexy et lui donnait en prime un petit air sauvage et indompté.

« En fait, j'aimerai que tu fasse quelque chose pour moi. »

Remus fronça les sourcils. Il espérait que ce n'était pas quelque chose de répréhensible. Il détestait couvrir les bourdes de ses turbulents amis, surtout en cette septième année, depuis qu'il avait été nommé préfet en chef.

« Tu pourrais te rendre sous le saule au bord du lac – tu sais ? notre arbre ... - à quinze heure précises. Ne soit pas en avance, et ce serait même mieux si tu étais légèrement en retard. »

Le Black se mordait la lèvre inférieure ayant l'air peu sur de lui. Ses dents sur ce morceau de chair les rendaient plus rouges qu'à l'ordinaire. Remus dû faire un effort pour détacher son regard d'elles et le regarder dans les yeux. Il était un peu surpris pas cette demande, mais il était à peu près sûr que le demande était honnête et pas intéressée.

« Bien sur, Sirius. Que veux-tu me montrer ? »

Le brun afficha un franc sourire, chaleureux, enjôleur, un de ceux dont il avait le secret et qui faisait fondre toute les filles – et pas qu'elles.

« Tu verras mon Mumus ! Si je te le dit, ce ne sera plus une surprise ... »

Il ponctua la fin de sa phrase par un clin d'oeil malicieux, puis tourna les talons, pour presque sautiller en direction de la sortie.

Franchement perplexe, le loup-garou continua à regarder l'endroit où il était avant de sortir, puis haussa les épaules et reprit sa lecture.

Après le repas, il se posta devant l'une des fenêtres de la tour qui laissait voir une partie du parc et surtout toute l'étendue du lac.

Laissé seul avec ses pensées, l'adolescent se replongea avec nostalgie dans le passé. Sirius était vraiment un pilier dans sa jeune vie. Il était son premier ami depuis la morsure, à ses six ans. Son enfance, il l'avait vécue seul avec sa mère, courageuse mais tellement perdue face à son ''problème''. Son père était partit dès qu'il avait su pour son accident. C'était lui le sorcier de sa famille, lui qui avait donné en héritage ses pouvoirs magiques, lui qui aurait du être le plus à même de réagir devant cette situation délicate. Mais il était parti comme un lâche, laissant sa mère totalement désorienté et son fils apeuré. C'est à cette époque qu'il avait commencé à se considérer comme un monstre.

Puis il avait reçu une lettre, et quelques jours après la visite du professeur Dumbledore, qui lui expliquait le monde sorcier et sa magie, les loup-garou et les transformations. Il avait proposé de l'isoler juste le temps de ses métamorphoses, pour protéger la population estudiantine et de suivre normalement les cours le reste du temps. Il lui avait expliqué qu'il était une exception, que peu de personne savait pour sa condition, que normalement les hybrides n'était pas autoriser à suivre l'enseignement de Poudlard, mais puisqu'il n'avait pas de contact avec le monde magique et ses habitants depuis cinq ans, on pouvait le considérer comme un nouveau sang (NdA : ce mot je l'ai inventé pour désigné les sang de bourbe, puisque c'est sensé être insultant), même si c'était un mensonge.

Il avait rencontré Sirius dans le train. Il était tous seul dans un compartiment quand il était arrivé, essoufflé et hilare, tentant de se cacher. Il avait remarquer le seul occupant de la pièce et s'était présenté, lui tendant naturellement la main. Un peu timidement, Remus l'avais saisie et s'était présenté à son tour. Ils étaient en train de faire connaissance quand James déboula dans le compartiment, hurlant, furieux. Le nouveau venu se calma vite, voyant son meilleur ami aussi tranquille en compagnie d'une personne qui lui était inconnue. Il s'installa lui aussi, comme si de rien n'était, comme s'il n'était pas entré comme une furie cinq secondes auparavant. Il prit part à la conversation, jusqu'à ce que le derniers membre de ce qui allait devenir le groupe des maraudeurs s'étale en beauté sur le planché de la cabine. Jetant des coups d'oeil apeuré vers le couloir, il referma la porte en vitesse et s'y adossa, visiblement soulagé d'avoir trouvé une cachette. Puis il prit conscience des trois personnes qui le regardait avec étonnement et curiosité. Il expliqua rapidement qu'il était poursuivi par des troisièmes années à qui il avait fauché des bonbons. Amusés, les trois garçon l'invitèrent à rester dans leurs compartiment jusqu'à l'arrivée à Poudlard. Voilà comment avait commencé leur amitié.

Mais ce n'est qu'en troisième année que Sirius découvrit son secret. Ce jour-là, Remus avait vraiment eut peur d'être rejeté. Mais il n'en fut rien. Sirius lui reprocha de ne rein avoir dit plus tôt, réellement blessé de ce manque de confiance. Une semaine après, il avait émit l'idée de devenir animagus, tout de suite approuvé par James. Ils avaient mis plus d'un an à y arrivé, mais le résultat le valait. Leur amitié s'en trouva renforcé.

Les années passaient et ils se rapprochaient, sans vraiment y faire attention. Ils avaient une intimité qu'ils ne partageaient pas avec les deux autres, surtout depuis que James sortait avec Lily, et depuis la distance qui s'était installé entre eux et Peter ces derniers mois. Il y avait des choses qu'il ne se confiaient qu'entre eux deux, il y avait des expressions que seul l'autre savait interpréter. Ils étaient rarement loin l'un de l'autre, comme s'ils étaient des aimants qui ne pouvaient souffrir d'aller contre ce magnétisme. Remus arrivait cette année à emmener Sirius à la bibliothèque pour le faire travailler, et vice versa, Sirius arrivait à sortir Remus de ses bouquins pour flâner dans le parc ou aller préparer une farce, puisqu'il n'en faisait plus avec James, désormais sage sous le regard impitoyable de sa tigresse de Lily.

Pourtant, ces temps ci, plus exactement depuis le retour de Sirius après Noël, il se faisait un peu plus distant. Il s'isolait parfois on ne savait où, pour revenir avec un petit air triste et mélancolique absolument adorable. En général dans ces cas là, il évitait de croiser le regard de Remus le temps qu'il reprenne sa bonne humeur habituelle, ce qui prenait environ une demie heure avec l'aide de James. De nouveau joyeux, il lançait des oeillades et des sourires à tout le monde, attisant encore plus l'envie des jeune fille qui l'entouraient.

En y repensant, depuis le début de cette septième année, Sirius n'avait eu aucune copine, bien qu'il eut de nombreuses propositions. En général ses relations duraient deux semaines à un mois, deux grand maximum. Il n'était pas comme Lucius Malfoy qui prenait les filles – et les garçons – pour une nuit et les jetait ensuite. Il était toujours très doux dans ses ruptures, plus parce qu'il détestait les cris et les scandales que par véritable respect pour la jeune fille en question.

Il ne s'en était pas rendu compte puisque ça ne lui avait pas du tout manqué. Au contraire, il avait plus souvent Sirius pour lui tout seul.

En ce samedi d'un week-end quelconque, le temps était plutôt venteux, assez clair, exempt de nuages. De légères bourrasques agitaient les feuilles des arbres du parc. Il ne faisait plus très froid pour le mois de février. De nombreux étudiants se prélassait dans le parc, jouant au ballon pour les plus jeune, lisant ou révisant tranquillement pour les plus sages, couchés dans l'herbe, ou discutant bruyamment, pour les plus sociables.

Leur arbre était situé à l'écart. Le lac s'étendait à quelques dizaine de mètre à droite du porche de Poudlard. A gauche il y avait la cabane d'Hagrid, et plus loin la forêt interdite. En continuant dans l'allée de pavé qui menait au portail de l'école et en tournant à gauche à la fin de la piste, on trouvait le stade de quidditch. Leur arbre était de l'autre coté du lac, tout contre le mur d'enceinte, au niveau du coin. Personne ne faisait jamais le tour du lac, ils était en général tranquille, dans leur lieu.

Il fallait une quinzaine de minutes pour y aller, en marchant lentement. Il était moins dix, il pouvait donc partir. Il attrapa sa cape et sortit de la tour. Il descendit sans se presser les sept étages et sortit pas la porte grande ouverte. Il décida de pendre l'allée, qu'empruntait chaque année les sombrals pour emmener les étudiants à destination. Paresseusement, il contourna le lac et se dirigea vers leur arbre.

C'était vraiment un beau saule pleureur. Il faisait au moins cinq mètres de haut et ses branches formaient un rideau qui empêchait quiconque de voir qui se cachait à l'intérieur. Seul un petit écart permettait de voir le lac, ses remous, les diverses bestioles qui peuplaient ses eaux. Il suffisait d'écarter les lianes épaisses pour entrer, comme si on entrait dans une pièce.

Remus avait découvert le premier cette planque, un jour où sa condition était particulièrement oppressante. Il s'était senti protégé, à l'écart des considérations humaines. Il était revenu plusieurs dois jusqu'à ce que Sirius – toujours lui – s'inquiète et attrape la carte des maraudeurs pour le retrouver. Depuis, c'était leur coin à eux deux, personne n'était jamais venu les déranger, pas même James.

Il poussa le rideau végétal et s'arrêta, stupéfié. Sirius avait transformé l'endroit. Sur la mousse soyeuse, de nombreux pétales de rose rouges, jaunes et roses était étalé. Des bougies allumées formaient un coeur autours de deux coussins moelleux. Devant eux un plateau était posé, sur lequel se trouvait deux tasses de chocolat chaud et fumant, des muffins au chocolat – son pécher mignon – et une boite de taille moyenne semblant contenir un bijou. L'atmosphère était indéniablement romantique.

Il était muet d'ébahissement et planté comme un piquet depuis deux minutes quand il entendit Sirius entrer lui aussi :

« -Ça te plait Remus ?

-Qu'est-ce que c'est que ça ?

-Je croyait que c'était évident. Quoi qu'il en soit, assied toi, prend un muffin et une tasse.

-Mais, qu'est-ce que ...

-Tu sauras tout en temps voulu. Assied toi. »

Remus obéit, ne sachant pas vraiment que faire d'autre. Tout ça était totalement nouveau pour lui, il ne savait vraiment pas comment réagir. Il s'installa sur un coussin, mordit dans la pâtisserie et lapa le chocolat liquide. Il regarda Sirius, avide d'explication.

Mais Sirius prenait son temps. Il se posa aussi sur un coussin, grignota le gâteau, avala lentement la boisson, sans le regarder. Si le préfet avait été vraiment attentif, il aurait vu ses mains trembler et son regard incertain. Mais il était concentré sur le pourquoi de tout ça, alors il ne vit rien du tout.

« Sirius. J'attends. »

Le brun soupira. Il ne pouvait plus y échapper à présent. Il fallait se lancer.

« -Je ne sais pas par où commencer.

-Par le début peut-être ?

-C'est pas le plus simple, mais soit. »

Il prit une inspiration et commença son récit.

« Tu te rappelles notre première rencontre ? Ce jour là, j'avais vraiment fait sortir James de ses gonds. Il voulait véritablement m'étrangler. Alors nous avions couru dans tout le train, moi essayant de lui échapper et lui essayant de m'attraper. Je commençais à être essoufflé alors je suis entré dans le premier compartiment qui se présenta. Tu étais dedans. La première fois que j'ai posé les yeux sur toi, j'ai pensé que tu étais un ange. Le premier mot qui me vint à l'esprit fut ''pur''. C'était tout à fait cela, tu étais pur et innocent, et comme je le découvris ensuite, gentil. J'ai immédiatement eu envie de mieux te connaître. Alors je me suis présenté et je t'ai tendu la main. Je me rappelle ton air hésitant, mais c'est ensuite, en apprenant à te connaître au fur et à mesure des années, que j'ai compris pourquoi.

Je me suis très vite attaché à toi. En une semaine, tu m'était devenu essentiel. Je ne comprenais pas que tu veuilles nous cacher – me cacher – quelque chose. Je me disais que quoi que ce soit, nous pouvions t'aider. Puis j'ai découvert ta lycanthropie. Ça m'a fait mal d'apprendre que tu nous cachais un si grand secret. Mais là aussi, j'ai compris ensuite tes motivations.

Alors j'ai voulu faire le maximum pour t'aider. J'ai convaincu James et Peter de devenir animagus. Ça a été une année éreintante mais riche en émotion. On a beaucoup rigolé pendant les entrainements. Ça a fini par être fructueux, alors que c'était pas gagné d'avance. On a réussit à découvrir une nouvelle facette de ta personnalité et du coup, à te comprendre un peu mieux. Le loup est un bon compagnon de jeu pour mon coté chien.

Et récemment, j'ai pris conscience que les sentiments que tu m'inspirais avait évolué. Ou que tout simplement j'avais jamais fait les bonnes conclusions.

J'ai un pincement au coeur à chaque fois que tu souris à quelqu'un d'autre. Parce que ces derniers temps tu sembles beaucoup plus heureux, plus épanoui. J'aime te voir comme ça, mais je ne peux m'empêcher de détester tous ceux à qui tes sourires sont destiné. Je veux que tu ne souris que pour moi.

Je t'aime Remus, et je te veux à mes cotés. »

Remus tentait désespérément d'assimiler la dernière phrase, et si possible voulait aussi fermer sa mâchoire, qui s'était décroché à l'heure actuelle.

C'était impossible, Sirius ne pouvait pas être amoureux de lui. Il s'était toujours imaginé qu'il finirait marié à une magnifique blonde moldu, nouveau sang ou sang mêlé pour bien contrarier ses parents. Il aurait eu de nombreux enfants qu'il aurait élevé avec amour pendant que lui-même trimait pour garder un travail et avoir un semblant de relation stable. Qui voudrait d'un loup garou.

Le vérité était que lui aussi était fou amoureux de son ami, mais il ne s'était jamais allé à imaginer un futur avec lui. Il la voulait cette relation, tellement fort que la nuit ses rêves le trahissait. Il rêvait de ballades romantiques, de taquinerie de couple, de ces petites choses qu'on fait avec sa moitié et même de mariage. Mais éveillé il repoussait de toutes ces forces ces visions qui le faisaient espérer et qui finissaient par le faire souffrir. Récemment, il s'était même mis à faire des rêves érotiques les mettant en scène. La faute à sa libido bridé.

Car il ne s'autorisait pas à sortir avec des filles ou des garçons, se trouvant trop monstrueux ou trop malsain, pensant que des non-dit tuerait le couple aussi surement que la vérité. Pourtant, il recevait régulièrement des demandes et des propositions, mais il les refusait toutes avec tact et gentillesse.

Et là, l'homme dont il était amoureux, son fantasme vivant, venait lui demander de sortir avec lui. Il était quasiment sur qu'il rêvait. Alors, pourquoi ne pas profiter de ce songe ?

Remus se ressaisit et attrapa son ami par les épaules. Il le tira vers lui et l'embrassa à pleine bouche. Il glissa ses doigts dans la chevelure soyeuse et se colla contre son torse. Il savourait, ce baiser était bien meilleur que ceux de ses fantasmes. Il doutait un peu à présent d'en être au milieu d'un autre. La bouche pulpeuse lui répondait à présent, et des bras s'enroulaient autour de sa taille.

Toujours assis, Remus grimpa sur les genoux du brun, voulant se rapprocher encore plus de lui. Il sentait son parfum quand il reprenaient leurs souffle, ce parfum si viril et si doux, tellement Sirius. Les mains dans son dos passant maintenant sous sa chemise, qu'il n'avait pas rentré dans son pantalon.

Au bout de longues minutes, Sirius le repoussa doucement et le regarda dans les yeux.

« -Est-ce que ce baiser voulait dire ''je t'aime aussi et je veux rester à tes cotés le restant de mes jours'' ou bien ''c'était tellement gentil et courageux que ça mérite une récompense'' ? »

Ses yeux cobalt était brulant, il fouillait les siens, cherchant absolument une réponse. Ne pouvant soutenir ce regard, le garçon aux yeux or nicha son visage dans le cou de l'animagus. Il respira son odeur pour se calmer, rassembla ses pensées et commença :

« Tu disais que tu détestait me voir sourire à quelqu'un d'autre. Quelque part, c'est faux. Je ne souris jamais autant que quand tu es près de moi. Avant Poudlard et après ma morsure, j'étais un garçon timide et asocial, je ne me mêlais pas aux autres enfants, j'étais à l'écart, isolé. Je n'ai recommencé à sourire que quand toi, James et Peter êtes devenus mes amis. J'ai réappris à sourire, à rire, à m'amuser, à être insouciant. Tu me protégeais et tu faisais en sorte que mon quotidien soit agréable. Si j'ai trouvé le bonheur et la force de sourire, c'est grâce à toi. Alors tout mes sourires te sont en quelque sorte adressé. On peut peut dire que, ... je ne souris que pour toi Sirius, même si d'autres provoquent mon amusement. Chaque sourire est le signe que je suis heureux, et je suis heureux grâce à toi. Tu es la cause de tous mes sourires, Sirius. »

Il ponctua cette déclaration d'un baiser esquimaux. Il leva la tête, le regarda dans les yeux et ajouta tout doucement, pudiquement :

« Je t'aime Sirius, et je ne souris que pour toi. »

Le brun en question était très ému de cette déclaration, il ne trouvait rien à ajouter. S'il ne se retenait pas, quelques larmes auraient perlé au coin de ses yeux. Tout doucement, avec beaucoup d'amour et de tendresse, il embrassa Remus. Il gouta ses lèvres pulpeuses et sucrées de chocolat, passa sa langue sur elles, se délectant d'elles comme du nectar des dieux.

Ce fut Remus qui prit l'initiative d'ouvrir la bouche et d'aspirer en elle cette langue aventureuse. Le baiser se fit plus profond, mais était toujours aussi doux. Le temps semblait s'étirer à l'infini pour eux.

/!\ Lemon /!\

Une nouvelle fois, les mains de Sirius exploraient son dos. Il prit sur lui de dégager aussi la chemise de son amour, mais pour caresser les flancs, le ventre plat et musclé, les pectoraux saillants. Ses mouvement étaient limité par la chemise et par sa position, il entreprit donc de la déboutonner, pour avoir un meilleur accès et une plus grande liberté et de se mettre à genoux sur son coussin. Les mains de Sirius migraient sur ses fesses, sur son pantalon, pour l'instant du moins. Tous les petits boutons étaient à présent défait, il décida alors de retirer la robe et la chemise. Il fit glisse sa langue sur le cou du brun, mordillant la carotide, léchant et soufflant sur la trachée, honorant les clavicules parfaitement dessinées, mordillant mamelons et tétons durcis et dressés. Sirius commençait à gémir doucement sous les attentions, les yeux fermés, la bouche entrouverte. Il caressait les hanches de son vis à vis, un peu perdu dans les sensations.

Ne trouvant pas encore le contact recherché, Remus enleva ses propres robes et chemises, et se colla contre le torse magnifique de son désormais amant. Il marqua la peau halée d'un suçon rouge dans le creux que formait le cou et l'épaule. Mais ce n'était toujours pas suffisant.

Soudain un de ses rêves érotiques lui revint en mémoire. Alléché par l'idée, il commença à faire glisser la fermeture éclaire su pantalon de l'animagus, et retira doucement le pantalon. Il malaxa quelque seconde la bosse qui s'était formé dans le boxer, puis le retira lui aussi. Il prit à pleine main le sexe dressé et y appliqua quelques mouvements de va et viens. De son autre main, il poussa Sirius jusqu'à ce qu'il s'assit contre l'arbre, les jambes écartées. Il se positionna entres elles en continuant ses attentions. Il se pencha et recueillit de sa langue une goute de sperme sur le gland rouge. Le brun hoqueta à ce contact et s'accrocha aux épaules du garçon châtain.

Trouvant ce son très stimulant, il prit le gland dans sa bouche et y appliqua de légères succions, provoquant plus de gémissements rauques. Ses mains prirent le chemin de l'intérieur des cuisses de Sirius, douces et chaudes, puis de ses testicules sensibles, qu'il cajola alors qu'il prenait en entier la hampe dans sa bouche. Le brun ne savait plus que gémir et prononcer le nom de son amant. Ses yeux étaient voilés par le désir et le plaisir, il était bien parti pour grimper jusqu'au septième ciel.

Ne voulant pas le finir trop vite, il ralentit les va et viens et tendit trois doigts à Sirius. Il les attrapa et les suça avec fougue, sachant très bien ce qu'il allait en faire. Une fois suffisamment humidifiés, Remus récupéra ses doigts et titilla l'entrée du brun, qui gémit encore un peu plus sourdement. Il en enfonça un tout doucement, tout en continuant sa fellation pour distraire son amant de la douleur de la préparation. Il ondula ce doigt et en rajouta un deuxième, alternant les ondulations et les mouvements de ciseaux. Il mit le troisième et dernier et répéta tous les mouvements précédent, consciencieux. Il voulait éviter le plus possible la douleur à son amant.

Les râles de bien être lui indiquèrent que Sirius était prêt. Il attrapa rapidement sa baguette magique , murmura deux sorts successifs qui firent apparaître un préservatif directement sur son membre et qui lubrifia le morceau de plastique. Avec précaution, il se positionna correctement entre les cuisses de l'animagus et raffermit sa prise sur ses hanches.

Précautionneusement, il força l'anneau de chaire, il entra doucement et lorsque son aine buta contre les fesses de Sirius il s'arrêta, lui laissant le temps de s'habituer. Le brun fronçait les sourcils, les yeux fermés. Remus se pencha et déposa un baiser sur sa joue, ce qui eut pour effet de lui faire ouvrir les yeux. Ils se regardèrent droit dans les yeux, se sondant mutuellement.

Lassé de cette attente, le loup-garou fit de petits cercles avec son bassin pour détendre les chaires, faisant soupirer doucement Sirius. Encouragé, il exécuta un premier va et vient qui ne fut pas du tout douloureux pour l'autre sorcier. Il recommença plusieurs fois, lentement, jusqu'à ce que son amant lui ordonne d'accélérer. Il s'exécuta avec joie, s'enfonçant toujours plus loin à l'intérieur de lui, pour leur grand plaisir. Le brun prit l'initiative de mettre ses jambes par dessus les épaules de son amant, et fut récompensé par des mouvements plus énergiques encore, provoquant des décharges de plaisir dans leurs corps.

Remus raffermit sa prise sur les hanches de l'animagus, la sueur l'ayant fait glisser. De ce fait, il modifia légèrement l'angle de pénétration et percuta une petite glande, ce qui fit cambrer te gémir Sirius comme un possédé, ce qu'il était en quelque sorte. Il était complètement parti dans le monde merveilleux de la luxure, il n'avait plus conscience du monde extérieur, juste de l'homme qu'il aimait qui lui donnait un plaisir incommensurable. L'apothéose fut pour lui quand la douce main de Remus se posa sur son érection douloureuse, et qu'il le masturba avec énergie, au même rythme que leurs mouvement de bassin.

Il explosa dans cette main, répandant son sperme sur le ventre de son amant. Remus sentit les chaire se resserrer épisodiquement sur son sexe et jouit lui aussi, à l'intérieur de ce corps si chaud et accueillant, ce corps aimé.

/!\ Fin du Lemon /!\

Il roula sur le coté et prit Sirius dans ses bras, lui déposant de léger baisers sur la tête, accompagné de « je t'aime », qui lui étaient immédiatement rendus. Le brun s'endormit rapidement, son souffle tranquille effleurant la peau douce du torse de Remus.

Ils dormirent une ou deux heures, jusqu'à ce que le soleil décline lentement vers l'horizon. Ils s'embrassèrent doucement, se caressant amoureusement. Ils tentèrent de se rhabiller, mais leurs mains respectives le les laissaient pas terminer l'action.

Remus jeta un coup d'oeil autour de lui, se disant qu'il ne verrait plus jamais cet endroit de la même façon et aperçu le plateau, qui avait été écarté, et sur lui la boite.

« -Sirius ? Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-il en désignant l'écrin,

-Quoi ? Oh, ça ! Oh mince, je l'avais complètement oublié ! Assied toi, mon Mumus, tu vas voir. »

Remus s'exécuta, s'assit en ouvrant les jambes et en se tenant les chevilles – maintenant totalement rhabillé. Il observa son ami poser un genou à terre et présenter l'objet devant lui.

« Remus, je t'aime. Permet moi de t'offrir cette gourmette »

Il l'ouvrit, sortit le bracelet et prit le poignet du préfet pour lui mettre. Quand son bras lui fut rendu, il observa le bijou. Deux inscriptions, sur chaque face. Sur celle qui était visible : « Je t'aime ! », et sur l'autre « Remus + Sirius ». Le loup garou était très ému. Recevoir ce cadeau lui faisait très plaisir. Il sauta dans les bras de son petit ami et lui donna un baiser fougueux.

C'était décidément la meilleur journée de leurs vies.


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Voila pour cet Os de st Valentin. J'espère que ça vous a plut !

Ce serait gentil de laisser un petit commentaire à l'auteur !

Date de publication : 14 février 2010

Version ffnet --> ici
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince (NdB : Salut !)

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 2 chapitres publiés, 8 chapitres écrits (environ), 6 chapitres corrigés, entre 20 et 30 chapitres de longueur

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione (il n'y aura pas de lemon avec eux, je ne fais pas dans le hétéro), et Sirius/Remus/Severus (par contre eux y auront le droit. Même plusieurs si j'arrive à suivre le scénario)

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Même jour que le prologue pour la première partie, puis ellipse de 10 jours. Je le précise parce que moi même je me perd dans la chronologie. Donc Jours 1 et 11.

Notes : Me voila pour le premier chapitre de cette fic, le prologue étant seulement introductif. En fait, jusqu'au chapitre 3, je pose l'action. Je trouve les premiers chapitres maladroits par rapports aux suivants, j'espère que vous me pardonnerez cela.

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« -Oh, ma tête ! Où est-ce que je suis ?

-A l'infirmerie, Harry.

-Ron ?

-Oui c'est moi.

-Comment je suis arrivé ici ?

-Tu t'es évanoui.

-Pourquoi ?

-Pas sous le coup de l'émotion, je te rassure. Quoique Pansy et Padma l'ont fait, elles. Non, c'est à cause du rayon de magie divine qu'a envoyé sur toi la déesse. Quand cette lumière bleue-verte eut fini de rentrer dans ton crâne par ta cicatrice, tu t'es écroulé. Ensuite, elle s'est occupée de Malfoy qui lui aussi s'est évanoui. Il est dans le lit à coté du tien, derrière le rideau. Pomfresh a dit qu'il n'était pas encore réveillé. »

Ron paraissait assez affecté. Harry ne savait pas combien de temps il était resté inconscient, mais en tout cas, pendant ce temps, ses amis s'étaient inquiétés.

« -Alors c'était pas un rêve. Il est vraiment mon âme-soeur ? Hermione, dis-moi que on peut faire quelque chose contre ça !

-On ne peut pas Harry. La magie divine ne peut pas être annihilée par de la simple magie sorcière. Tu n'as que deux choix (ndb :la Pilule bleue, ou la pilule rouge... MDR ! ^^ nda : je comprend pas l'allusion u.u'): ou tu supplies la déesse d'annuler ce qu'elle a fait, et encore, ce n'est pas sur qu'elle le puisse, ou tu acceptes et tu laisses faire le destin.

-Elle ne voudra jamais retirer le sort. En plus, je suis sur que maintenant d'autres dieux y ont mis leur grain de sel. Ils ne voudront pas faire en sorte d'annuler ce lien, ça va trop les amuser de voir comment on s'en sort... »

Harry, lui, était vraiment attéré. Adieu sa liberté ...

-C'est vrai qu'en parlant d'épreuve, elle a fait fort. Choisir la fouine ! Mais qui peut penser à une telle chose !

-Un dieu Ron, elle ne raisonne pas comme nous. Harry, qu'est-ce que tu ressens en ce moment même ?

-Je sais pas trop, je suis un peu barbouillé.

-Par rapport à Malfoy, Harry.

-Oh, heu, je sais pas vraiment non plus. C'est assez confus. Plusieurs sentiments contradictoires se battent en moi.

-Essaye de les exprimer. »

Hermione lui lançait un regard doux, pour l'encourager. Il voyait bien qu'elle l'aimait vraiment et qu'elle le soutiendrait en toute circonstance. Il obtempéra :

« -Ok. La haine, de la colère pour commencer, avec tout ce qu'il nous a fait pendant toutes ces années. Le respect, parce qu'il est tout de même un sorcier puissant et qu'il était espion pendant la guerre. Du dédain, pour toutes les idées racistes qu'il a véhiculés pendant des années. L'appréhension, je ne sais pas vraiment comment ça va se passer à présent. De l'empathie, parce que lui aussi a perdu toute sa famille, qui elle aussi est devenue espionne, mais vers la fin de la guerre. De l'amusement, quand je repense à nos humiliations mutuelles, et que nous redoublions d'ingéniosité pour en faire baver l'autre le plus possible. Ces attitudes de gamin que nous avions me font sourire. Et puis finalement, une certaine affection que je ne m'explique pas.

-Aha ! Le sort a déjà commencé à opérer ! »

Un air triomphait ornait à présent son visage, remplaçant l'affection.

« -Mais ce qui domine le plus sont les sentiments négatifs. Elle a dit que notre amour ''pur et immuable'' ne viendrait qu'après quelques épreuves.

-Bah, de toutes façons, même sans l'aide des dieux, ça aurait été difficile.

-Ron a raison. Mais au moins si vous vous engagez là dedans, vous serez sur qu'il y aura une fin heureuse.

-Vous connaissez la fin du conte avant même de l'avoir vécu.

-Je ne considère pas ma vie comme un conte. »

Harry avait prononcé cette phrase en mettant toute l'amertume qu'il ressentait. Sa vie ne devait servir à éduquer les enfants, selon lui.

« -En tout cas, c'est ce qu'elle va devenir après ta mort, sois-en sur.

-Mouais... Ah tiens, on dirait que Malfoy se réveille.

-Comment tu le sais ?

-J'sais pas.

-Enfin, Harry, Ron, c'est le lien ! Il doit inclure ce genre de perceptions-là ! Il faut absolument que je fasse des recherches... »

A ce moment là, l'infirmière arriva, chassant les deux amis, puis elle donna une potion de sommeil à Harry. Elle lui expliqua qu'à cause de ce lien, la magie de son corps était légèrement instable et qu'il ne devait rien faire en attendant le retour à la normale, et donc elle lui donna une potion, pour être sur de son immobilité totale. Harry ne pensa même pas à râler, et cela pour plusieurs raisons. Il ratait les cours toute la journée, il n'aurait pas à affronter le reste de l'école qui devait à présent être au courant, ni même Malfoy. En plus ses insomnies le tenaient souvent éveillé une partie de la nuit, qu'il passait à explorer le château, il était donc content de pouvoir rattraper son temps de sommeil.

Après s'être assurée que le garçon dormait réellement, elle passa du côté de son autre patient, qui était lui aussi réveillé. Elle s'assura de sa bonne santé et lui dit que ses amis voulaient le voir. En effet, quelques secondes après le départ de l'aide médicale, Blaise et Théo arrivèrent au chevet de leur leader.

« -Rassurez moi, je suis ici parce que j'ai été assommé par un cognard ? »

Secouage de tête de la part des deux autres.

« -Je me suis évanoui suite à une trop grande proximité avec une potion ratée de Longdubat ? »

Nouveau secouage de tête général.

« -Une des créatures peu ragoutante de ce cher géant Hagrid s'en est pris à moi ?

-Non plus, Draco.

-Blaise, j'espère que cette histoire d'âme soeur avec Potter n'est que le fruit de mon imagination torturée.

-Non, Draco, tout est vrai, et d'après ce que j'ai entendu dire en passant par la Granger, c'est irréversible.

-Théo, j't'ai pas sonné.

-Fais pas ta mauvaise tête. Dis toi que ça aurait pu être pire : ça aurait pu être une Poufsouffle, ou même pire : Bullstrode ! »

Blaise prit un air dégoutté assez comique.

« -Il a raison Draco. Au moins c'est un mec, et pas des plus moches ou des plus pauvres.

-Ou même de la plus mauvaise famille. C'est un parti tout à fait acceptable.

-Mon père va se retourner dans sa tombe et Severus va me trucider, alors que rien de tout ça n'est de ma faute, mais celle de Potter.

-C'est pas non plus sa faute à lui. Tu as entendu comme nous l'explication de la déesse. »

On sentait l'exaspération dans sa voix. Le prince des Serpentards pouvait vraiment être borné, parfois. Blaise continua :

« -Je te préviens aussi qu'il n'est pas ravi qu'on lui impose quelqu'un dans sa vie sentimentale.

-C'est vrai. J'ai aussi entendu par Weasley qu'il était un peu déprimé : déjà qu'on ne lui a jamais laissé choisir sa vie, il aurait voulu qu'on lui laisse le choix pour son amour.

-En tout cas, autant qu'il est possible pour un humain de choisir. J'ai l'impression que les dieux doivent pas mal intervenir sans qu'on s'en aperçoive. Bref. C'est surtout lui que je plains en fait. Il est un gentil petit Griffy jeté dans la gueule du vilain Serpy. »

Blaise prit une pose théâtrale. Draco lui jeta un regard mauvais et rétorqua :

« -Tu sais ce qu'il te dit le vilain Serpy ?

-Qu'il me dévouera toujours une admiration absolue ? Trêve de plaisanterie, je suis sérieux. Il n'essayera pas te faire souffrir volontairement, sauf si tu commences. Il serait plutôt du genre à laisser les choses se faire pour voir comment ça évolue.

-Tu oublies les épreuves qu'elle va mettre sur leur route.

-C'est vrai. A mon avis, elle va vous laisser surmonter l'épreuve puis vous laissera une période de calme avant de remettre une épreuve.

-Hum, je pense que Potter sera celui qui facilitera les choses, Dray. Si tu fais pas ta mauvaise tête, tout devrait bien se passer pour vous deux, et cet amour pur et éternel s'installera vite. »

Alors que les deux vasseaux délibéraient, Pompom arriva et jeta les deux amis dehors. Elle donna une potion de sommeil à Draco, qui s'endormit après avoir jeté un dernier regard vers l'ombre chinoise endormie derrière le rideau.

Oo0ooOoo0oO


Pomfresh les réveillait à intervalle régulier pour leur donner à manger et leur permettre de se laver. Mais jamais en même temps, ordre de Dumbledore.

A chaque fois que le directeur venait prendre des nouvelles de ses patients, il voyait l'air soucieux de la femme en blanc. Elle s'inquiétait : leur magie auraient déjà dues être stabilisées, après trois jours. Le vieil homme avait promit de réfléchir à la question, mais il n'avait pas encore fait part de ses conclusions à sa subordonnée.

Hermione s'était renseignée sur tout ce qu'elle pouvait : les âmes soeurs, les liens magiques, les divinités, leurs apparitions et les sortilèges qu'elles lançaient. Mais elle ne savait pas non plus pourquoi l'osmose n'était pas encore parfaite. Elle avait plusieurs hypothèses, mais aucun fait ne permettait d'en écarter certaines, ou d'en valider d'autres ( NdA : une S qui parle ... ^^' ).

Dans Poudlard, la nouvelle avait évidemment fait le tour de l'école. On en parlait dans tous les couloirs. Tout le monde avait son avis sur la question et avait sa vision du futur. La gazette avait remarqué la disparition de l'Elu à l'infirmerie, information surement vendue par un élève peu scrupuleux. Il ne lui faudrait pas longtemps pour découvrir aussi celle de l'héritier de l'immense fortune du fils de mangemort repenti devenu espion. A partir de ce moment là, la rumeur de leur lien ne mettrait pas longtemps à se répandre. Ça allait en faire des gorges chaudes.

Au bout d'une semaine et demie, l'infirmière estima qu'ils pouvaient sortir. Le directeur demanda alors à Pomfresh d'envoyer les deux jeunes gens dans son bureau, en même temps.

Elle réveilla donc les garçons, envoya Draco se laver avec ses vêtements nettoyés pendant que Harry prenait son déjeuner. Une fois qu'ils furent tous les deux rassasiés et propres, elle leva le rideau qui les séparait. Ils se regardèrent en chien de faïence jusqu'à ce qu'elle attire leur attention :

« Messieurs, le directeur veut vous voir dans son bureau. Allez-y tout de suite. Le mot de passe est "Nutella". » ( NdA : mon pécher mignon ^^ )

Ils acquiescèrent sans un mot et sortirent en silence. Ils traversèrent les couloirs gris, froids, humides, silencieux, désertés. A cette heure de la journée, tous les élèves étaient en cours. Ils marchaient lentement, l'inactivité ayant engourdi leur corps.

Ils marchaient côte à côte, à un mètre de distance. Harry réfléchissait. Ou plutôt gambergeait. De quoi son futur serait-il fait ? Que dirait Dumbledore ? Quelle solution allait-il leur donner ? Y aurait-il seulement une solution ? Quelles mesures mettrait-il en place ? Quand il sortit de sa rêverie pour regarder où ils se trouvaient, il remarqua qu'il était plus près du blond que précédemment. Il fit un léger écart pour s'éloigner. Il retourna à sa cogitation quand il sentit à nouveau l'autre près de lui. Il s'écarta à nouveau, mais ses pas le faisait avancer de biais. Il faisait ce qu'il pouvait pour marcher droit, mais il déviait tout le temps. Il jeta un coup d'oeil sur le côté, et vit que le Serpentard marchait lui aussi légèrement en zig-zag.

« Hé, t'as remarqué ?

-Oui, Potter, j'ai remarqué.

-A ton avis, pourquoi ?

-Ça doit avoir un rapport avec ce "lien d'âme".

-...

-... »

Malfoy soupira et le regarda du coin de l'oeil. Il reprit brusquement la parole :

« -Je sens quand tu es conscient.

-Moi aussi.

-...

-... »

Le silence dura un peu. Le blond semblait réfléchir. Quand il sembla être parvenu à une pensée satisfaisante, il parla :

« -Je sens aussi un trouble.

-Et moi je sens que tu as peur.

-C'est possible. Je ne me sens pas à l'aise dans cette situation. On aurait invoqué un dieu guerrier qui aurait demandé un combat à mort entre toi et moi, je serais plus détendu.

-Tu n'aurais pas forcément gagné.

-Peut-être, mais au moins je serai dans une situation connue. Tandis que là...

-Laissons la suite de ton explication à plus tard, on est arrivés. »

Malfoy désigna la gargouille alors qu'il coupait Harry.

Oo0ooOoo0oO


Le temps qu'ils passèrent dans le bureau directorial ne fut que chocs et chutes. Comme ils s'y étaient attendus, le vieil homme leur avait dit que leur lien ne pouvait être défait, que c'était irrémédiable.

Il leur apprit aussi quel seraient leurs nouvelles capacités, celles qu'ils avaient acquis pendant leur sommeil et celles qu'ils auraient une fois le lien définitivement mis en place. Harry ne retint pas tout, mais l'essentiel : ils étaient dorénavant plus fort, mais encore plus quand ils seraient ensemble. Par "ensemble", le directeur entendait travaillant vers un but commun. Pour cela, et c'était une autre caractéristique, ils devaient parvenir à un état ''d'osmose''. Cela avait déjà commencé, car ils pouvaient sentir la présence de l'autre, et les émotions de surface. Plus tard, ils sentiraient tout sans vraiment avoir à se concentrer, et entendraient même les pensées de l'autre.

Cela fit assez peur à Harry : ses pensées n'appartenaient qu'à lui, il n'avait aucune envie de les partager. En plus, elles étaient souvent peuplées d'images terrifiantes datant de la guerre. Et surtout, la façon dont fonctionnait sa logique... Eh bien, il n'était pas sûr que cela soit tout à fait habituel, et il avait peur de découvrir que de cette façon là, il était encore plus différent des autres. Dumbledore rappela que tout cela finirait par un amour définitif et complet, où ils pourraient avoir la confiance la plus absolue en l'autre, et cela rassura légèrement Harry. Mais il se rappelait aussi que la déesse leur enverrait des obstacles, et ne doutait pas que les coups du destin des dieux puissent leur donner du fil à retordre.

Le chef de l'Ordre du Phénix les informa aussi de quelques changements d'ordre logistique. Rien que cette entrée en matière fit dresser les cheveux de Draco sur sa nuque. Qu'est ce que le vieux fou avait encore inventé ? Évidement, il ne fut pas déçu en matière de décisions loufoques. Il avait changé l'emploi du temps de tous les septièmes années de toutes les maisons, exprès pour coupler systématiquement Griffondors et Serpentards dans toutes les matières. Ce qui revenait aussi à garder les Poufsouffles et les Serdaigles ensemble. Ce n'était pas trop grave ni trop dérangeant, ils n'étaient qu'en tout début d'année. D'ailleurs, ce cours de Défense Contre les Forces du Mal avait été seulement le second. Ils seraient aussi obligés de s'assoir l'un à côté de l'autre, sous peine de sanctions. Ils auraient aussi un entrainement spécial pour s'habituer à leurs nouveaux pouvoirs individuels et collectifs. Pour finir, et cette décision était vraiment la pire de toute pour Draco, ils allaient partager une même chambre. Il allait quitter sa confortable chambre de préfet pour habiter au quatrième étage avec Potter ! D'accord c'était entre l'infirmerie et la salle de bain des préfets (NdA : cf encyclopédie-hp), mais ils devraient quand même utiliser le même espace de détente et tout ce qui faisait d'une chambre un endroit intime !

Draco et Harry fulminaient : avec tout ce qu'ils avaient vécu, on n'avait pas le droit de leur imposer cela, même si c'était pour leur bien (NdA : surtout si c'est pour leur bien !). Ils allaient devoir se supporter quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et tout cela pour accélérer un processus qui normalement, devait se mettre en place tout seul, et surtout au rythme des premiers intéressés.

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Aya : Voila pour ce chapitre.

Draco : *grogne* Même classe, même chambre. Heureusement qu'on ne mange pas ensemble, sinon je commettrai un Pottericide. Ce balais brosse à patte en permanence sous les yeux ...

Harry : Tu peux parler, pot de gel ambulant ! T'es pas plus agréable à regarder que moi !

Aya : *murmure* Menteur ...

Draco : Non mais vraiment Aya, pourquoi lui ?!

Aya : Parce que vous êtes tellement mignons ! Je trouve ça tellement romantique de passer outre sa haine pour tomber amoureux de l'autre ! Braver la société pour être ensemble !

Harry : Braver quelle société ? L'homosexualité est toléré dans le monde sorcier, tant qu'on ne fait pas étalage de sa vie privé. En plus Draco a été reconnu officiellement membre de l'Odre par Dumbledore à la fin de la guerre. C'est pas comme si on nous poursuivait avec des fourches pour avoir seulement pensé à faire autre chose qu'une étreinte virile d'amitié à un garçon ou si je me mettais avec un mangemort en puissance.

Aya : Oui, bon, c'est ce que j'aime dans les autres fics, t'es content ? C'est vrai qu'ici, je traiterai plutôt de l'évolution des sentiments par le contact prolongé avec une personne. Pour moi, l'amour se construit sur la longueur, sur des bases saines. Un coup de foudre, c'est bancal. Le couple ne tient pas très longtemps avant de se déchirer.

Draco : T'es perturbée quand même.

Aya : Je pense que c'est une caractérisque qui prédomine beaucoup ici, sans vouloir vexer personne. Toutes les yaoistes que je connais personnellement sont des cas graves d'éxubérance et de perversité.

Harry : T'étais obligé de te defouler sur nos personnages ?

Aya : J'aurais dû prendre qui d'après toi ?

Harry : Je sais pas moi, des series moins connues ?

Aya : C'est moins marrant si c'est moins lu. Et puis c'est vous que j'aime. J'adore bien vous faire des misères.

Draco : Mouais.

Aya : De toutes façon, j'ai remarqué que vous n'en faisiez déjà qu'a votre tête.

Draco : ?

Aya : Oui. J'étais en train d'écrire le chapitre 7, et j'arrivais pas à vous faire faire ce que je voulais pour revenir dans mon scénario. Vos caractères ne collaient pas avec ce que je voulais faire. Il a fallut que je fasse intervenir Ron et Hermione pour débloquer la situation.

Harry : *rire démoniaque* Mouhahahahaha ! Tes monstres, tes créatures, tes choses prennent vie ! Tu ne les controles plus ! Tu vas finir pas te faire dévorer ! Ils vont te sucer la moelle et il ne restera plus de toi que tes cendres ! Mouhahahahahaha !

Aya : Je sens que le scénario va évoluer malgré moi ... Bref. Que pensent les lecteurs de tout ça ? Je veux dire, le caractère romantique du yaoi, comment un couple tient sur la longueur d'après vous, et si ça vous est déjà arrivé en tant qu'auteur de se faire dépasser par ses personnages. Ca vous dirait de laisser une petite review pour me faire par de vos reflexions et de vos commentaires sur le chapitre ? Non ? Ho, s'il vous plait ! J'en ai eu 10 rien que pour le prologue ! C'est génial, il faut continuer ! Pour ceux qui hésitent parce qu'ils ne savent pas quoi marquer, c'est pas grave, mettez juste ce qui vous passe par la tête. Ou juste un simple "Bon chapitre, j'ai bien aimé, à la prochaine." Non, encore mieux, allez voir le forum de l'APAGCPMDEO (lien sur mon profil), pour les reviewers débutants et confirmés. Sur ce, je vous laisse, à mardi prochain !

Date de publication : 3 Mars 2010 (prochain : 16/03/2010)
Version ffnet --> ici
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince (NdB : Salut !)

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 3 chapitres publiés, 8 chapitres écrits (environ), 7 chapitres corrigés, entre 20 et 30 chapitres de longueur

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, Et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Même jour que la fin du chapitre précédent, donc Jour 11.

Notes : C'est ici que je raconte ma vie normalement, non ? Ba je vais pas m'en priver pour une fois. Aujourd'hui, mardi 16 mars 2010, je passe mon concours d'infirmière à Paris ( coucou à tous ceux qui habitent la région !). Je poste vite mon chapitre et j'y vais.

Vous remarquerez aussi ( si vous lisez bien tout mon roman de début de chapitre ) que je n'ai pas avancé en matière d'écriture depuis la semaine dernière. C'est en parti à cause de ce concours, que je devais préparer. En plus, j'écris des OS pour les seme/uke days ( voir précisons sur mon profil ). J'en ai trois à faire pour la fin du mois ( et le début du mois suivant ) à échéances très proches. Donc je sais pas si je vais avoir le temps d'écrire un nouveau chapitre de cette fic avant mi-avril. Mais pas d'inquiétude pour vous, je posterai tous les mardi, comme d'habitude.

On se retouve en fin de chap' pour les délires avec les persos ! Bonne lecture ! ( Désolée s'il reste des fautes, normalement Vince et moi on fait attention, mais ça peut nous échapper )



Ils n'étaient pas obligés de rentrer en cours tout de suite. La mesure avait été mise en place pendant leur passage à l'infirmerie, pour tester. Et cela marchait plutôt bien. Ils feraient leur rentrée le jour suivant. Ils étaient obligés de venir manger le soir même à la Grande Salle et dormir dans leur nouvelle chambre, mais sinon ils étaient libres de faire ce que bon leur semblait pendant le reste de l'après midi.

Se désintéressant complètement de Malfoy, Harry décida d'aller voler. Pour prendre son équipement, il devrait passer par la chambre, qui avait déjà été aménagée par les elfes de maison, qui avaient aussi déménagé leurs affaires respectives. Ses amis avaient dû aider les elfes pour rassembler ce qui lui appartenait, vu le bazar qui régnait dans le dortoir, et le tas d'affaires éparpillées, possessions mêlées appartenant à l'ensemble des garçons.

Le tableau qui cachait l'entrée de leur nouveau nid était une représentation d'un paysage qu'Harry avait déjà remarqué. C'était une plaine enneigée, où couraient divers animaux de la campagne. De temps à autre une biche sortait du bois peint à la droite du tableau. On était à la mi-septembre ( NdA : on va dire qu'ils commence vers le 8, eux, les chanceux ... ), et c'est pour cela que le paysage s'était vêtu d'un grand manteau blanc en prévision de l'hiver proche. Harry savait que les saisons changeaient en temps réel sur le tableau, et trouvait cela magnifique.

Pourtant, il se demanda à qui il allait devoir dire le mot de passe. Aucune des bestioles ne restaient assez longtemps en place pour pouvoir le lui demander. Il toqua délicatement sur le cadre.

« -Hey, il y a quelqu'un ? »

A sa grande surprise, il vit un épervier sortir de la forêt et se poster devant lui. Il avait la taille réelle d'un épervier et l'observait d'un regard inquisiteur.

« -C'est toi le gardien de cette pièce ? »

Le rapace hocha la tête.

« -Est-ce que tu parles ?

-Bien sur, mais pas pour ne rien dire. Je vais faire pour toi une exception. »

Il se tut quelques secondes, Harry attendant la suite.

« -On m'avait prévenu de ton arrivée. Où est ton compagnon ?

-Je ne sais pas.

-Derrière lui. »

Harry se retourna brusquement et nota avec surprise la présence de l'autre dans son dos. Il ne l'avait pas entendu arriver, et ne l'avait pas senti. A moins qu'il ne l'ai suivi depuis que le directeur les avaient congédiés.

« -Bien. Vous connaissez le mot de passe je suppose ?

-Non.

-Non.

-Oh. Vous allez donc devoir le trouver. Ensemble.

-On doit le deviner ou le choisir ?

-Bonne question Potter. Quels sont les ordres ? »

Même s'il possédait un bec, Harry put percevoir un sourire moqueur chez le volatile.

« -Vous allez devoir le deviner. Cela tombe bien que vous soyez arrivés en même temps.

-Vieux fou...

-Je vous arrête tout de suite. Ce n'est en aucun cas la faute de notre respectable directeur. Les ordres ont été remplacés. Ils viennent de plus haut.

-Pourquoi la déesse aurait-elle fait ça ? »

Harry pencha la tête sur le coté, d'une expression confuse et désorienté très mignone, ce que Malfoy ne remarqua absolument pas.

« -Je suppose qu'elle a estimé que vous étiez prêt.

-Cette...

-On ne blasphème pas, Malfoy. Tu vas risquer de nous la vexer. Et nous n'avons pas besoin de ça, n'est-ce pas ?

-Humf...

-Je ne comprends pas. Nous ne nous sommes pas encore acceptés l'un l'autre. Pourquoi une autre épreuve ? Elle avait pourtant dit que ça se passerait étape par étape ! »

Harry souffla d'exaspération. Décidément, rien ne serait jamais simple. L'épervier répondit poliment :

« -Celle-ci doit aider la première, je pense.

-Peut-être...

-Bon, Potter, au lieu de torturer tes maigres méninges pour comprendre une déesse tordue, tu devrais plutôt chercher le mot de passe avec moi !

-Crétin toi-même. Bon. On peut avoir un indice ?

-Eh bien, je peux vous dire que cela a un rapport avec les événements précédents.

-On avait pas deviné...

-Tais-toi Malfoy et réfléchi. Hum, je vais essayer ça : amour ?

-Non.

-Bonheur ?

-Non plus.

-Foyer ?

-Non. »

Harry commençait à s'énerver. Draco prit la relève.

« -Pouvoir ?

-Non.

-Puissance ?

-Non.

-Entente ?

-Non. Mais tu n'es pas loin.

-Hum, je ne vois pas. »

Draco resta silencieux. On pouvait presque voir les rouages de son cerveau tourner. Avec un petit air incertain, Harry reprit la parole.

« -Laisse moi essayer ça. Compromis ?

-Oui. Bienvenue chez vous !

-Attend ! On a compris le message, on peut en changer ? »

C'était Harry qui venait de parler. Draco lui jeta un regard neutre que le brun ne capta pas.

« -Si vous le voulez. Lequel choisissez-vous ?

-Malfoy n'a qu'à faire des propositions, je prendrais celui qui lui plaira le plus.

-Faites, si vous le voulez.

-Malfoy, je t'écoute.

-Voyons... Poudlard, dragon, Écosse, Londres, Quidditch, combat, sang, ... J'ai plus d'idée là. J'arrive plus à faire d'association.

-Mouais. C'est soit trop commun, soit trop violent. Je vais essayer. Qu'est ce que tu penses de Fatum ? ( NdA : destin, en latin, ou fatalité. Assez à propos, n'est-ce pas ? )

-Pourquoi pas. On va pas passer trois heures sur un mot de passe. Va pour Fatum, qu'on en finisse.

-Bien, comme je le disais précédemment, bienvenue chez vous. »

Le tableau pivota, et laissa voir une petite entrée. Harry, qui était devant Draco, entra en premier. L'ouverture donnait sur un petit salon avec une cheminée d'une taille respectable, où brûlait déjà un feu. Il y avait deux canapés trois places et un confortable fauteuil. Au fond de la pièce, contre le mur, se trouvait une longue table qui pouvait accueillir quatre personnes. Leurs livres étaient posés dessus, cela devait donc servir de bureau.

Il n'y avait que deux portes attenantes, et Draco espérait vraiment qu'elles menaient à deux chambres différentes, et si possible avec une salle de bain par personne. Ses espoirs furent vite anéantis quand le brun ouvrit la première porte. Le sol était carrelé de bleu, comme les murs, mais ceux-ci étaient légèrement plus foncés, et portaient un motif de vaguelettes vertes. Il y avait deux lavabos séparés par deux larges étagères, et une grande baignoire avec une douche. Elle n'était pas si grande, mais assez pour que deux personnes puissent s'y baigner ensemble.

Draco soupira, au point où il en était, il ne lui restait plus qu'à espérer avoir son propre lit. Et pour la première fois depuis l'apparition divine, ses voeux furent exaucés. Le directeur n'avait pas été jusqu'à les forcer à dormir ensemble, il lui restait un minimum de décence. En elle même, la pièce était très bien. Deux spacieux placards côte à côte, deux lits une place, une place et demi environ, avec une table de nuit chacun et une autre entre les deux sommiers. La fenêtre donnait sur le parc de Poudlard, et on voyait même un bout du stade de Quidditch. Leur malle étaient posées sur leur lit, et, puisque ces deux derniers étaient identiques, aucun des deux ne râla pour avoir l'autre.

A contre-coeur, ils rangèrent leurs affaires pendant la demi-heure suivante. Harry remarqua que le blond était assez maniaque sur la propreté et l'ordre, alors que lui était plutôt du genre à tout jeter en désordre, et à ranger une fois tous les deux mois, quand vraiment on ne pouvait plus circuler dans le dortoir. Il s'y mettait avec tous les garçons, et une fois fini, on pourrait croire qu'ils venaient d'arriver le jour de la rentrée.

Ils finirent sans qu'aucun mot ne soit prononcé dans ce laps de temps. Harry prit son équipement de Quidditch et l'ensemble de ses produits de toilette et d'hygiène. Il se décida à occuper la moitié droite des deux étagères en laissant le reste de la place pour l'autre. Il vérifia ensuite le confort de la douche, n'étant pas vraiment satisfait par celle de l'infirmerie, qui était prévue pour les blessés. Celle-ci fut délicieuse : exactement la bonne température, la pression idéale, de la place, bref, tout pour se détendre. Il se sécha et s'habilla lentement, savourant ce plaisir simple et moderne.

Quand il rentra dans la chambre, il vit le blond lisant un livre, allongé sur le ventre, les pieds battant paresseusement dans le vide, les cheveux lâchés sur ses épaules, sa nuque, ses joues. Harry ne savait pas s'il l'avait senti arriver, si bien qu'il décida de rester à la porte jusqu'à ce que le blond ne lui fasse signe qu'il l'avait repéré. Cela arriva après exactement quatre respirations.

« Tu comptes me mater encore longtemps Potter ?

-Tu me sens dans tout l'appartement ?

-Oui, et il est assez petit pour que je sache en permanence où tu te trouves.

-Hum. Moi je fais pas attention.

-Je sais, je le sens. Tu sens pas toi, quand j'ai... Euh... Conscience de toi ?

-Si tu le fais en permanence, je risque pas de sentir un changement. Bon, trêve de discussions, je sors par la fenêtre pour aller voler, ne la ferme pas complètement. Je la pousserais en sortant pour éviter les courants d'air.

-Ok. »

Et il sauta. De la fenêtre du quatrième étage. Il n'avait jamais essayé cela auparavant. D'habitude il frappait son pied contre la terre et décollait. Mais aujourd'hui, il avait eu envie de tenter quelque chose de nouveau. Il était bien en position, les mains serrées sur le manche du balai, piquant du nez. Il n'avait pas peur. Le sol se rapprochait vite mais il sentait l'adrénaline parcourir ses veines, l'excitation monter et il eut soudain envie de rire.

Une dizaine de mètre avant le sol, il donna finalement une impulsion dans le balai et stabilisa sa trajectoire, volant droit, et se dirigeant vers le stade. Il n'avait pas vraiment envie de Quidditch, et d'ailleurs il n'avait personne pour jouer avec lui, mais c'était le seul endroit où il était autorisé à utiliser son balai. Cependant, il n'avait pas vraiment envie d'entrer sur le terrain. Au lieu de cela, il décida de rester dans le périmètre, c'est à dire dans la partie Est du parc, et de longer l'enceinte. Il arriva au grand portail d'entrée au Sud et décida de faire un sprint jusqu'à la falaise où était posé le château de Poudlard. La ligne de départ serait les grilles elles-mêmes et la ligne d'arrivée le moment où il commencerait son ascension pour longer la paroi.

Il ne savait pas vraiment à quelle vitesse réelle son éclair de feu pouvait aller sur une vraie grande distance. En vérité, le stade de Quidditch ne faisait que 500 m au plus, et pendant le jeu il ralentissait souvent à cause des virages. Là, la piste faisait bien deux ou trois kilomètres de long. De quoi faire une belle course, vraiment.

Il vérifia l'heure sur sa montre et compta les secondes jusqu'au douze. Il s'allongea presque sur son balai, l'oreille à coté de la tocante et compta les tic-tac qui le séparaient du départ.

Tic-tac-tic-tac-TIC, le départ. Harry volait vite, tel une étoile filante. Le vent lui foutait le visage, il avait un peu de mal à respirer, mais rien n'importait, juste la vitesse hallucinante qu'il atteignait. Un sentiment de joie et de félicité monta en lui. A cet instant il était libre, libre de tout, libre de tous. Il ne pensait plus à la guerre, à son malheur, à Drac... Malfoy. A cet instant précis, il était en paix avec lui-même et le monde entier.

Enfin, il franchit la ligne d'arrivée imaginaire. Il regarda son temps et fit quelques loopings et autres figures dangereuses mais jouissives pour se féliciter.

Déjà, il commençait à faire sombre. Le soleil se coucherait bientôt, mais le diner serait seulement dans quelque temps, il n'avait pas à se presser. Il alla se percher sur le toit d'une des tours du château, une qu'on ne pouvait atteindre qu'en volant.

Il embrassa du regard l'ensemble du parc, sa maison. Il observa le lac légèrement troublé par un petit ressac, la forêt interdite si effrayante mais pourtant rassurante dans sa normalité - bien sûr elle était noire et les arbres montaient tellement haut qu'on se sentait minuscule, mais au moins les plantes ne nous happaient pas comme dans les films d'horreurs ! Non, vraiment... C'était les créatures qui y vivaient qui s'en chargaient... Malgré tout, il trouvait qu'il l'avait un peu trop souvent parcourue à son goût... Il continua son observation : la pelouse où parfois ils s'étaient adonnés aux sports moldus ou à des parties de jeu de cartes, ou même parfois une petite sieste, en Juin, quand le monde trouvait un calme relatif l'espace de quelques jours, ou entre deux cours...

Il regarda le superbe coucher de soleil, au-delà des collines, qui donnait au vert habituel des couleurs pastel délectables et apaisantes. Quand le dernier bout de l'astre du jour disparu, il se décida à quitter son perchoir.

En soupirant, il regagna la fenêtre et entra. Quelque peu surpris qu'elle ne soit pas fermée, il se dirigea vers la salle de bain. Quand il ouvrit la porte, il vit Draco en train de reboutonner le haut de sa chemise. Il venait de prendre une douche, ses cheveux étaient encore humides et il n'avait pas eu le temps de les recoiffer correctement, avec sa tonne de gel.

« -On ne t'a jamais appris à frapper, Potter ?

-Je crois que si. Toi, il me semble, il y a 6 ans environ. »

Le blond leva les yeux au ciel mais ne fit pas d'autre commentaire. Il attacha le dernier bouton et se tourna vers le miroir, celui qu'il s'était attribué. Il attrapa son pot de gel et commença à le dévisser.

« Tu pourrais pas les laisser ? Ils sont mieux comme ça... »

Draco haussa les sourcils, mais reposa le récipient. Sous le regard étonné d'Harry il prit un peigne et les coiffa pour que seulement quelques mèches tombent devant ses yeux, le rendant encore plus attirant.

« -Tu viens de m'écouter ?

-Tu as été quasiment euphorique pendant presque trois heures. Ça a déteint sur moi. Mais je ne m'en plains pas. Cela faisait longtemps que je ne m'était pas sentit aussi bien. J'en ai profité pour croquer.

-Croquer ?

-Dessiner, Potter, peindre, ce genre de chose.

-Tu sais peindre ?

-Il y a beaucoup de choses que tu ignores sur moi. Oui, c'est mon hobby, ça me fait me sentir bien, comme toi avec ton balai apparemment.
(NdA : Là je pense à la fic moeurs et coutumes des sorciers poudlariens, dans mes favoris, et de l'utilisation du balai magique. Mais je m'égare ^^ NdB : Rhooooo ! Excusez la... ^^)

-Wouah, on a été courtois toute une conversation. C'est bizarre. »

Harry était sincèrement étonné. Il aurait cru qu'il se seraient sautés à la gorge durant la première minute où ils auraient été seuls tous les deux.

« -On a pas vraiment encore eu à se supporter... Je te parie que dans deux jours ce sera invivable.

-Sûrement. Puis ça doit être les effets secondaires de nos après-midi.

-Peut-être.

-On descend ? Je préférerais arriver dans les premiers, ce sera plus vivable, les autres vont sûrement nous sauter dessus pour avoir des explications, tout ça. »

Harry se dirigeait vers la porte quand l'autre l'arrêta.

« -Moi je serais plutôt pour arriver après tout le monde. On ira s'asseoir tranquillement au milieu de nos amis respectifs et on ne répondra qu'à eux uniquement.

-Je préfère mon idée. »

Un silence buté succéda à la réplique d'Harry. Draco reprit la parole :

« -On est pas obligé d'y aller ensemble non plus.

-Se séparer : mauvaise idée. On m'accusera de t'avoir assassiné en t'écrasant sous ta malle et d'avoir brulé ton corps dans la cheminé par la suite. Ce sera pire, ça fait mauvais genre.

-Donc l'un d'entre nous doit céder.

- ...

- ... »

Décidément, la cohabitation ne se ferait pas sans heurt. Le brun soupira et declara :

« -Tu te rappelles le mot de passe ? Compromis. Si je cède maintenant, tu céderas la prochaine fois.

-Et qui m'y oblige ? »

Draco le regardait de cette ½illade hautaine que le brun détestait particulièrement.

« -Si tu refuses, je fais exprès de déranger ton placard et je jette tout tes cosmétiques par la fenêtre. Et je met de la teinture dans ton gel douche.

-Ça s'appelle du chantage, le Griffondor.

-A la guerre comme à la guerre. Il faut copier les techniques de l'ennemi sinon on se fait vite dépasser.

-D'accord, mais c'est chacun son tour. »

Harry allait vraiment sortir cette fois-ci, mais une idée lui vint en tête et s'exclama :

« -Attend, attend, et le jour où c'est vraiment important ?

-On fait appelle à une commission tirée au sort parmi nos amis et ils jugeront. Content ? On peut y aller ? »

Draco était clairement exaspéré. Il voulait vraiment que Potter lui lâche la grappe.

« -Satisfait, oui. Et non, on y va pas, c'est toi qui voulait faire une entrée fracassante et théâtrale.

-Alors qu'est-ce qu'on fait ?

-Chais pas. Tu me montres tes dessins ?

-Non.

-Tu en fais un pour moi ?

-Non plus.

-Alors quoi ? Fais des efforts !

-Premièrement, on sort de la salle de bain et on va dans le salon. Ensuite on se prend un bouquin et on patiente.

-Super programme.

-Sois pas chiant, Potter, veux-tu ? »

Le Potter-pas-chiant-du-tout en question sortit de la pièce en grommelant pour enlever sa tenue de Quidditch et remettre sa robe de sorcier.

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Grand merci à mon béta chéri d'amour que j'aime, comme d'habitude.

Mention spéciale à liberycaride pour sa review qui m'a fait très plaisir. Merci d'avoir pris le temps répondre à ma question !
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Aya *en boule dans un coin, broie du noir* : Pourquoi ... pas de talent ... trop nul ... insecte ...

Draco : Qu'est-ce qu'elle a ?

Harry : Elle déprime.

Draco :
Je le vois bien, merci. Mais pourquoi ?

Harry : Elle a pas eu autant de reviews qu'elle l'espérait.

Draco : Et ?

Harry : Ba rien, ça lui fout le cafard. En plus elle a que quatre lecteurs réguliers : mamanline, calimero, cricket32 et son beta, Havirnyrce Vince.

Draco : Oh, ça va ! Elle commence tout juste ! Elle posté que deux chapitre ! Elle veux pas 100 reviews par chapitre non plus ?

Harry : Non, mais une dizaine, oui.

Draco : On lui avait bien dit qu'elle avait les yeux plus gros que le ventre. Et puis les reviews ça vient à la popularité, au nombre de chapitre et à leur longueur. On verra bien à la fin de la première partie.

Harry : Esperons qu'elle ne nous fera pas le coup à chaque fois.

Draco : Hé ! Viens ici et parle nous de ce chapitre !

Aya *se lève et se traine jusqu'a eux* : Laissez moi mourir. Je suis une larve inutile indigne d'interet.

Harry : Mais non ! Fais des commentaires sur ce chapitre !

Aya : Pfff ... Ok ... Dans ce chapitre on voit un peu vos sentiments qui évoluent. Mais c'est en général selon le principe du "un pas en avant deux pas en arrière".

Harry :
En même temps tu le savais que ça serait pas simpple.

Aya : J'aime bien aussi la partie où Harry est dehors en train de voler. Je voulais faire un truc un petit peu descriptif, lyrique, bucolique. Je suis assez contente du résultat.

Draco : Bon, c'est pas tout ça, mais tu dois pas aller quelque part ?

Aya : Oui bon. Finnissez pour moi, je file. *Sort de la pièce en courant*

Harry : Zut, on doit se coller à mendier des reviews du coup.

Draco : J'ai une idée. Défais ta cravate. Oui, comme ça. Laisse la pendre sur tes épaules. Ouvre ta chemise. Jusqu'au bout. Écarte les pans. Parfait. Enlève tes lunettes d'une main et passe l'autre dans tes cheveux, lentement. Fais tes yeux sombres et humide, tu sais ? Ceux qui me rendent tout chose.

Harry *suit les instructions à la lettre* : Comme ça ?

Draco : Oui, c'est bien. *glisse un doigt dans son col et le tire* Fait chaud ici, non ? Ensuite, tu passes doucement ta langue sur tes lèvres, comme s'il restait du sucre d'un bonbon que tu venais de manger. *gemit* Oui, c'est ça ...

Harry *les joues rouges* : Ça vous a plu ? Ça vous dirait de laisser une review ?

Draco *saigne du nez* : A la semaine prochaine !
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Date de publication : 16 mars 2010 ( prochain : 23 mars 2010 )
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