Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Série : Harry Potter

Titre : Pour l'amour de toi

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta reader : Pas le temps de l'envoyer à mon beta, je suis déjà en retard de 2 jours.

Rating : M donc lemon Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes

Statut : OS, Terminé

Genre : Romance

Couple : Severus/Sirius

Résumé : Severus est Roi, Sirius est esclave. Mais ils s'aiment, et adorent se le prouver.

Contexte : Monde inventé. Un royaume riche, à coté d'un desert peuplé de nomades. Les peuples des deux se battent, l'un pour posséder d'avantage de territoire, l'autre pour conserver sa liberté.

Note(s) :

Severus : 09/01

Sirius : ? → 15/04

Couple : 9 avril

Publication : deux jours de retard. -_-'

Voilà, je le savais. Je ne suis pas capable de tenir des délais. En fait, c'est plus parce que j'avais oublier la date qu'autre chose, mais.

Voilà un OS pas trop prise de tête, avec de l'amuuuuuur et de la romance. J'aime bien lire ce genre de trucs pour me détendre, j'espère que ça aura le même effet sur vous.

Désolée s'il reste des fautes. J'ai relu pourtant.

Bonne lecture !
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Pour l'amour de toi


Severus était occupé. Comme toujours. Il était fatigué aussi. Ses collaborateurs ne semblaient pas vouloir coopérer avec lui. Ils lui mettaient des bâtons dans les roues, le contredisaient, essayaient de le faire changer d'avis.

Mais c'était lui le Roi, merde ! Eux n'étaient que Ministres ou conseillés ! Il savait ce qu'il faisait tout de même. Ils lui devaient obéissances. Il était le fils du précédent dirigeant, qui avait été un tyran, certes, mais qui avait donné la meilleure éducation et les meilleurs professeurs à son fils unique. Éducation qui s'était beaucoup diversifié au fur et à mesure des années. Severus avait toujours été très curieux du monde qui l'entourait, et aimait avoir plusieurs avis divergents sur une même question pour juger. Il avait même effectuer des ''stages'' au milieux des différentes classes sociales pour mettre en pratique ses connaissance, en acquérir de nouvelles, se faire une opinion sur la situation, etc ... Cela lui avait été très bénéfique.

Il se souciait du bien être de son peuple. Et ça, le gouvernement ne semblait pas le comprendre. Il faisait le maximum, mais on lui mettait apparemment des battons dans les roues. Et cela le mettait en rage. Il était tendu et énerve.

Il monta vers les étages, et la décoration se faisait de plus en plus luxueuse. Autrefois, quand il se rendait dans les appartements de son père, il observait tout cela avec admiration. Les marbres, les ors, les argents, les teintures, les tapisseries, les tableaux, les sculptures, les vases précieux ... Tout émerveillait ses yeux et son imagination. Mais c'était avant. À présent, il ne faisait même plus attention à tout ce faste et ce luxe.

Enfin, il arriva à destination : une énorme porte en bois massif de cinquante centimètres d'épaisseur, de trois mètres de haut et de quatre de large. Elle était sculpté de fresques épiques et ciré, mais pas peinte. Elle était vraiment très imposante. C'était les appartements du porteur du titre. Il n'y avait que deux portes qui menaient à ces appartements : celle ci et une porte de service pour les servantes juste à coté, derrière le garde de service. Les deux gardes postés de part et d'autre de la porte l'ouvrirent et la refermèrent derrière lui. Ils faisaient partis des Invincibles, de l'armée personnelle du Roi. Bien sur, c'était les meilleurs.

Severus congédia les servantes d'un ordre sec. Il ordonna juste à son esclave personnel de rester. Il s'assit dans un de ses confortable fauteuil. La pièce était immense. Elle possédait un lit géant - au fond, en face de la porte - qui pouvait coucher quatre personnes, une grande bibliothèque de cinq mètres de hauteur au moins, sur quatre de large, deux grands canapés et deux confortable sfauteuils. À coté, se trouvait un grand bureaux couvert de papier plutôt bien rangés, avec beaucoup de plumes, d'encriers, de cire et de sceaux – tout cet ameublement sur le coté gauche de la pièce. Un grand aquarium surplombait la pièce, rempli de poissons exotiques et colorés. A coté, une petite porte, qui devait donner sur la salle d'eau. Pas de cloisons. Des tapis au sol, des rideaux tirés. C'était un peu oppressant au début, mais on sentait vite à l'aise dans cette chambre.

L'esclave en question s'approcha doucement de lui, en silence. Il se positionna derrière le fauteuil et lui caressa la tête avec tendresse. Le monarque se calma, et essaya de se détendre. Cette main chaude et délicate lui faisait du bien. Il l'attrapa sans brusquerie et la tira jusqu'à sa joue. Les longs doigts fins l'effleurèrent et il ferma les yeux. Le contact s'estompa et il rouvrit les yeux. L'esclave fait sait le tour du meuble pour venir se blottir contre lui. Il se cala confortablement et le dirigeant soupira doucement. Il ne mit pas longtemps à s'endormir.

Le lendemain matin, il se réveilla dans son lit, sous ses couvertures. L'esclave était couché contre lui, entre ses bras. Sa respiration tranquille et régulière troublait à peine le calme de la chambre. Severus lui caressa les cheveux à son tour. Ils étaient très noirs, aux reflets bleutés, et soyeux. Son visage endormit respirait la confiance. Il était magnifique, presque sans imperfection. Sa peau avait la douceur des pèches, et la couleur du lait. Il était plutôt grand, plus grand que lui en tout cas, mais pas très large. Il était pourtant musclé. Sous ses paupières clauses, se trouvaient de sublimes yeux de couleurs bleu-gris, totalement envoutants.

Il déposa un baiser sur sa joue et le secoua doucement pour le réveiller. Ses paupières papillonnèrent quelques secondes, le temps qu'il s'habitue à la lumière. Il le vit et lui lança un sourire radieux, auquel Severus répondit. Il frôla sa joue de la pulpe de ses doigts.

« Tu avais l'air fatigué hier soir. Je t'ai porté jusqu'à ton lit et je t'ai couché. Tu n'as même pas bronché. »

Il lui sourit une fois encore, et effleura son front de ses lèvres.

« Merci Sirius. »

Le souverain se leva et alla se préparer. L'autre homme le détailla, comme à son habitude. Il portait ses cheveux mi-long, qu'il ne coiffait jamais. Ils étaient noirs et n'avait pas beaucoup d'éclat, mais il refusait obstinément de confier son apparence à un coiffeur, un maquilleur, un styliste, ou il ne savait quoi encore. Résultat, c'était à peine s'il ne s'habillait pas comme le peuple. L'intendant arrivait à faire broder les étoffes, mais dès qu'il rajoutait un bout de tissus inutile, l'habit se retrouvait dans un tas de chiffon. Il avait compris maintenant, et il n'essayait plus de faire quoi que ce soit. Le monarque n'acceptait de porter des soieries que pour les évènements très officiels. Alors, on utilisait le budget habituellement réservé à la garde robe du couple régnant pour rendre les conditions de vie des esclaves plus acceptables. Le Roi en avait voulu ainsi.

Son visage n'était pas spécialement beau, ni spécialement fin. Il avait même un nez plutôt long et un air sévère qui faisait peur à certain. Mais Sirius lui trouvait un charme. Son corps n'était pas maigre, ni gros. Il était svelte et quasiment pas musclé. Pourtant, il suivait depuis son plus jeune âge un entrainement militaire, ce qui le gardait en forme.

Se sentant observé, Severus se retourna. Il capta l'affection dans le regard de l'esclave. Il s'approcha de lui et lui donna le premier vrai baiser de la journée. Il lui frotta la tête à la manière d'un maitre avec son chien, faisant grogner Sirius. Il rit, s'amusant de son attitude.

Il étaient vraiment proches. Pourtant, leurs débuts avait été difficiles. Sirius ferma les yeux. Il s'en rappelait bien.

Se battre. Pour sa liberté. Pour sa vie. Se battre toujours. Se battre encore. Ne pas s'arrêter. Ne pas penser à la fatigue. L'esprit prime sur le corps.

Une douleur. L'inconscience.

Des courbatures. Des bruits de chaines. Les chaos d'une route. Une carriole. Une gène sur les poignets. Des fers. Une cage. Des gens inconnus. Venant du désert aussi. Capturés. Morts, pour ainsi dire. Dormir.

De l'eau. De l'eau, renversée sur la tête. Pas agréable. Du gâchis aussi. Se lever. Sortir de la cage roulante. Se placer sur une estrade. Un marché aux esclaves. Étalés comme des morceaux de viande. Une odeur de pourriture. De maladie.

Des gardes royaux. Ils sélectionnent. Lui aussi. Direction le palais. Il ne pensait pas avoir autant avancer dans les terres. Il a du être inconscient plus longtemps qu'il ne le pensait. Et dormir longtemps aussi.

Ils tirent sur ses chaines. Il trébuche mais ne tombe pas. Une grande porte en bois. Des murs d'enceinte en pierre épaisse. Leur destination surement. Ils entrent. Ils les mènent devant ce qui semble être l'intendant. Il leur explique leur chance. Des conditions de vie plus correctes que celles des autres esclaves. De la nourriture. Un minimum de confort. Des coups non systématiques. Par contre, la mort s'ils se risquent à s'enfuir.

Aucune condition pour leur libération. Esclave jusqu'à la mort. En état de servitude pour le restant de leur vie. Génial. Plutôt mourir. Autant essayer de s'enfuir. Il essayera, à la première occasion. Peut être avec de la préparation. Observation pour l'instant

Les coups, le travail, les humiliations.

Le roi, ce tyran, avec son air hautain et au dessus de tout. Son manque de respect. Sa peur quand les grades voulurent lui faire payer. L'ordre brutal qui les fit arrêter. La lueur d'amusement dans les yeux couleur charbon. Le défis du despote : le servir, lui, l'être qu'il devait détester le plus.

La vie quotidienne. Les moqueries, les piques. L'amusement dans ces yeux. La révolte dans les siens. Le manque de respect, qui ne semblait pas vraiment l'énerver.

La prise de conscience. Plus de vie d'esclave. Des nuits dans un lit de plume. Petit certes, mais confortable. Les repas corrects et équilibré. L'hygiène presque princière puisqu'il s'occupait du Roi.

L'adoucissent dans l'attitude de son maitre. La paix, instaurée petit à petit. La faiblesse qu'ils se montraient mutuellement, et dont ils ne profitaient surement pas. Leur rapprochement. La montée en garde. Dans la hiérarchie et dans le coeur.

Il était à présent son esclave personnel, son garde du corps et son amant. Il avait été quasiment depuis le début son domestique, mais à présent, il y avait des tâches que seul lui était autorisé à faire. Garde du corps, car il avait subit une formation intensive dans le camps d'entrainement des Invincibles. Avant d'être esclave, il avait été un chef guerrier. Son peuple était en guerre contre ce royaume, qui voulait leur désert natale parmi ses possession. Il était parti de sa Cassydie natale ( NdA : Nom inventé, ne chercher pas à quoi cela fait référence. Si jamais cela existe vraiment, ce n'est pas voulu ) pour se battre contre l'armée royale et s'était capturé. Les sodalites ( NdA : Nom d'une pierre bleu foncée ), le peuple qui l'avait vu grandir, était connue pour son art du combat. Les nomades était de grand guerrier, et Sirius Black, élu chef, était surement un des meilleurs. Il n'avait pas eu beaucoup de mal parmi les Invisibles. Et enfin amant, parce qu'après des mois à se regarder et à se tourner autour, Severus l'avait invité à partager sa couche. Ce n'était bien sur pas innocent, mais le prince avait attendu que son esclave prenne les initiatives en premier. Il n'était pas déçu de son choix.

À force de se côtoyer, de faire l'amour, de parler, ils en étaient venu à tomber amoureux. Severus était en apparence quelqu'un de très froid, mais dans l'intimité il savait se montrer attentionné. Il avait besoin de Sirius après des journées éprouvantes pour lui raconter sa journée, lui tenir la main, lui dire que tout irait bien, puisqu'il était intelligent et qu'il était le Roi, pour le prendre dans ses bras, l'embrasser, le toucher ... Il avait beaucoup besoin de marques d'amour, même s'il rendait moins, car ses parents ne s'était pas beaucoup occupés de lui étant petit. Les nourrices, les gouvernantes et les professeurs se succédaient, ne laissant pas vraiment de point de repère à l'enfant. Il s'était forgé une carapace à force et était devenu assez distant avec les personnes qui l'entourait.

Il avait pourtant eu un coup de coeur pour le rebelle, ce qui l'avait poussé à le prendre à son service. Pourtant, il n'avait pas osé faire le premier pas, de peur de se faire rejeter. Heureusement, il avait mis de coté sa crainte, quand il fut bien sur que les regards qu'il captait parfois étaient bien ce qu'il pensait, pour lui faire des avances. Ensuite, tout s'était enchainé. Et pour le mieux.

Il sortit à regret de la chambre, non sans avoir embrassé une dernière fois son amant, pour se rendre là où l'attendait son devoir.

Le soir, il rentra dans ses appartements éreinté et très tendu. Il fut étonné de ne voir personne à l'intérieur. Il remarqua que les rideaux du baldaquin étaient tirés, et s'avança pour voir ce que son amant trafiquait.

Il écarta les rideaux et vit l'homme allongé sur le lit, endormi dans une position f½tale. Il se plaça à ses cotés, et lui caressa le visage. Son compagnon se réveilla vite, presque en sursaut. Il regarda rapidement autour de lui et poussa un petit soupir. Severus lui jeta un regard perplexe.

« -Je me suis endormis en t'attendant.

-C'est pas grave ...

-Mais j'avais prévu de faire quelque chose ce soir ! Tu étais tendu ces derniers temps. Je voulait te calmer un peu ...

-Qu'est-ce que tu avais prévu ?

-Une soirée coquine bien sur ! Ça fait longtemps qu'on ne l'a pas fait. Tu étais fatigué et préoccupé. Et moi frustré.

-Il n'est pas trop tard ... »

Severus embrassa ses lèvres avec tendresse, puis demanda l'accès à sa bouche, qu'on lui accorda immédiatement. Ils s'embrassèrent pendant de longues minutes, se chauffant mutuellement, et se séparèrent quand ils commencèrent à manquer d'air.

Sirius ne portait qu'un fin pantalon blanc, sans rien en dessous. Il déshabilla son partenaire, commençant par déboutonner l'espèce de grande cape noire à peine brodée qu'il portait toujours par dessus ses vêtements. Il lui retira et la jeta quelque part, au bout du lit, peut être. Il enleva la chemise, un peu plus luxueuse dans ses décorations. Ils étaient à présent torses nus tout les deux, et se caressaient du bout des doigts, langoureusement. Severus embrassa le cou de son amant, puis ses clavicules, ses pectoraux, lécha malicieusement ses tétons, honora son nombril, redessina ses abdominaux. Sirius était alangui sur le lit, soumis aux caresses expertes et très agréables de son amour.

Il sentit son dernier vêtement glisser sur ses cuisses. Il lança un regard chargé de désir au Roi de son coeur, et se détendit encore, si cela était possible. Une main vint taquiner son gland et son prépuce, du bout du doigts. Il n'était pas encore dur très dur, mais ces effleurement l'éxcitait, autant qu'ils le frustraient. Après quelques minutes de jeux amoureux, tout en effleurements, souffles et coups de langues, Sirius en eut assez et gémit plus fortement.

Il se releva et enleva lui même ce qui restait d'habit au monarque. Ses sandales, son pantalon, son sous vêtement. Il le fit s'allonger sur le dos, et s mit à califourchon sur lui. Il lécha consciencieusement chacun de ses doigts et sa paume, regardant Severus d'un air lubrique et pervers. Il se pencha et l'entraina dans un baiser exigeant et commença à le masturber avec sa main lubrifiée. Il ne voulait plus attendre, cela faisait tellement longtemps qu'ils ne s'étaient pas aimés.

Quand il le trouva assez dur, il arrêta ses mouvements et fit cesser le baiser. Il s'appuya à deux mains sur le torse et se souleva pour sentir la tête de l'épée de chair tout contre son entrée. Severus caressa doucement ses cuisses, attendant son bon vouloir, avec un sourire amoureux.

Avec lenteur, il s'assit sur son amant, enfouissant son sexe en lui. En sueur, le menton baisser, concentré, il faisait entrer la virilité plutôt imposante de son amant dans son anus. Bien sur, c'était douloureux au début, mais il savait que c'était un prélude nécessaire au plaisir.

Une fois complètement assis, il s'arrêta, essayant de respirer normalement, même s'il haletait. Il essayait de se détendre, comme à chaque fois. Severus détestait ne rien faire pendant ces moments là. Mais il savait que s'il bougeait, il changerait leur position, et ne l'aiderait surement pas. Mais il avait vraiment envie de l'embrasser, pour lui faire penser à autre chose. Il ne pouvait qu'attendre, le regardant avec anxiété, jusqu'à ce que son visage se détende. Tout ce qu'il pouvait faire était de passer ses mains sur son corps, légèrement, comme un souffle de vent, pour sentir les muscles crispé sous la douleur.

Heureusement, ce moment ne durait jamais bien longtemps. Sirius releva la tête et regarda les yeux noir et brillants de son amant. Il lui fit un sourire et commença à se relever sur ses cuisses, initiant ce mouvement ancestral.

Pour cette fois là, ça serait lui qui commanderai, qui dominerai. Lui qui déciderait du rythme à adopter. Lui qui contrôlerai leur plaisir. Et c'était vraiment bon de sentir ce rythme lent entre ses reins, qu'il imposait, de voir le visage détendu et heureux de son Prince. De voir ces yeux qui le vénérait presque, qui l'adorait. De voir l'amour briller en lui, presque palpable. Ce n'était pas seulement du plaisir, de la jouissance, ou de l'orgasme qu'ils s'offraient, mais de l'amour concentré, qui coulait dans leurs veines et qui leurs faisaient voir le paradis pour quelques minutes.

Bien vite, il avait trouvé l'angle pour toucher sa prostate, cette minuscule glande, qui procurait tant de plaisir. Il gémissait sans discontinuer, sans aucune honte. Les coups de rein qu'il donnait lui même lui faisait voir des étoiles.

Et tout ça, uniquement parce que c'était lui, et pas un autre. Parce que c'était l'homme qu'il aimait, qui l'aimait en retour.

Il lui murmura d'un voix rauque de s'occuper de son propre pénis. Severus se fit une joie de s'exécuter, ayant bien compris les volontés dominatrices de son amant. Il aimait se plier à son plaisir et à son fantasme, oubliant leurs rangs respectifs.

Les gémissements de Sirius, ses cris, son corps couvert de sueur, ses joues rouges, ses yeux brillants et dilatés, tout cela était pour la beauté à l'état pur, et Sirius était l'incarnation masculine de la beauté. Il était la luxure et le désir. Et même l'Amour.

Cet homme dont il était tombé amoureux, du premier regard. Cet homme qui l'aimait aussi.

Ils allaient atteindre leur point de rupture. Les mouvement du nomade étaient plus rapide, mais tout son corps tremblait sous l'effort. Dans un regard de défi, il toucha la zone la plus érogène du corps du Roi, qui jouit en lui dans un long râle. Sirius le suivit immédiatement relâchant toute la tension de son corps.

Il se retira et tomba mollement au coté de son amour qui le pris dans ses bras et l'enlaça. Le rebelle lui murmura un « je t'aime », auquel Severus répondit par un baiser tendre sur son nez. Severus ne disait jamais « je t'aime », mais chacun de ses gestes prouvaient l'infinie affection qu'il éprouvait pour amant.

Ils s'endormirent, heureux et complet.

Le lendemain, Sirius se réveilla seul. Ce n'était pas inhabituel, et il en savait parfaitement la raison, qui était totalement justifié, mais cela lui faisait toujours un pincement au coeur. Il vaqua à ses occupations toute la journée, comme à son habitude. Ces derniers temps, il ne suivait plus Severus comme son ombre, comme son statut de garde du corps lui imposait, puisque le Roi le lui avait ordonné. Il avait râlé quand même. À quoi servait un garde du corps s'il n'était pas en permanence en présence de la personne à protéger ? Mais le Prince n'avait rien voulu savoir. Il était à présent quasiment consigné dans la chambre.

Le soir, Severus rentra dans l'appartement relativement excité. Enfin, il n'avait son air de constipé habituel, ne semblait pas être crispé dans une position digne. Il souriait et marchait d'un pas détendu. Cela étonna Sirius. Et il fut encore plus étonné quand son amant le prit dans ses bras. Cette étreinte et enthousiaste lui fit du bien, même s'il se questionnait sur l'attitude de son amoureux.

Il se sentit tiré vers le canapé et fut assis sur les genoux du monarque. Il était vraiment très familier ce soir, contrairement à ses habitudes. Cela cachait quelque chose.

« -Sirius, j'ai trois bonnes nouvelles à t'annoncer.

-Et combien de mauvaises ?

-Ne soit pas si pessimiste. Il n'y a pas de mauvaises nouvelle. Enfin, pas selon mon point de vue.

-Si tu le dis ...

-La première. J'ai réussis à faire passer la loi de l'affranchissement des esclaves.

-C'est vrai ?! Enfin ! C'est vraiment génial ! Adieu la barbarie !

-Le premier esclave affranchi de l'histoire de ce pays, c'est toi Sirius. Tend ta main. »

Tous les esclaves possédaient un bracelet en métal fermé à l'aide d'un aimant. On reconnaissait donc facilement les esclaves en cavale à ce bijou. Puisque les esclaves n'étaient jamais affranchis, la technologie nécessaire pour inverser la polarité de l'aimant n'était pas répandu. Il n'y avait qu'au palais qu'on possédait le matériel nécessaire.

Les esclaves n'étaient pas les seuls à posséder un bracelet aimanté. Les Invincibles en avaient un aussi, symbole de leur fidélité et de leur loyauté. Le métal était un peu plus précieux et ouvragé, et on ne le retirait qu'a la toute fin de sa carrière, après des année de bon et loyaux services.

Enfin, les hauts dirigeants du pays en portaient. Le Roi compris. Le sien était en platine et couvert de pierres précieuses, mais c'était quand même cela qui l'enchainait au pouvoir pour le reste de sa vie.

Désormais, les aimants inversant la polarité se trouveraient dans chaques préfectures, et bien gardé. Les maitres pourraient donc affranchir leur esclaves.

Il appliqua l'objet sur le bracelet de Sirius, qui se détacha dans un bruit. Tout heureux, le nomade caressa la peau fine de son poignet. Il donna un long baiser amoureux à son amant.

« -Deuxième bonne nouvelle. Tu vas officiellement être introduit comme Invincible et mon garde du corps. »

C'était un poste honorifique très important, qu'on ne donnait pas à n'importe qui. Il fallait l'accord du général des Invisibles, quoique puisse dire le Monarque. Et apparemment, il était d'accord pour que Sirius occupe ces deux postes.

Mais cela voulait dire cérémonie officielle interminable, longs discours soporifiques et bonne tenue obligatoire. Que du bonheur ...

« -Troisième bonne nouvelle, et non des moindres. Tu es à présent mon concubin officiel. »

Sirius fut halluciné par cette dernière nouvelle. Comment avait-il fait pour convaincre tout l'état, toute la cours ? Par quels miracles cette décision avait elle été approuvée ? Ils ne pourraient jamais avoir d'enfants ensemble, la lignée s'éteindrait avec eux.

Bien sur, il était heureux, car cette décision impliquait que Severus ne serait jamais obligé de prendre femme, et qu'il serait le seul et l'unique jusqu'à ce que l'un d'eux ne le veuille plus.

« -Si tu te poses la question pour la succession, mon reste sera le dernier de type monarchique. Le prochain souverain sera élu. Ça fait des mois et même des années que je tente de faire passer cette notion, mais c'est fait. »

Sirius était vraiment comblé. Il ne demanderai plus à présent de mots d'amour, ces preuves l'avaient comblé surement pour le reste de sa vie. Ne pouvant prononcer un mots, il l'embrassa une fois de plus, avec toute la passion, tout l'amour dont il était capable.

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Merci d'avoir lu !

N'oubliez pas la review !
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Date de publication : 11 avril 2010 ( au lieu du 9 avril )
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 7 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jour 13.

Notes : Coucou chers lecteurs yaoistes ! Je publie ce chapitre avec deux jours d'avance, parce que je ne pourrais pas le publier vendredi, je suis en vacance, loin de mon ordi chéri.

Ne vous excitez pas, le chapitre en lui même ne fais que 3100 mots. C'est surtout les notes qui augmentent le score.

Sinon, j'avance dans l'écriture du chapitre 9, je dois en être au tiers ou à la moitier. Il est beacoup plus long que les autres.

Pour ceux qui se posent des questions sur mes études ( faites semblant au moins ), j'avance tout doucement, mais pas encore assez pour réussir mon bac. Les maths de S, c'est l'enfer fait complexes et vecteurs ( et pourtant, je suis pas mauvaise ). Bref, je sais bien que vous vous en battez l'oeil avec une babouche.

PUB : Et oui, cela devait arriver. Jess Malfoy-Cullen vient de créer un forum, et j'en suis aussi administratrice. J'aimerais bien que ce forum vive, alors je vous invite à aller vous inscrire et à participer.

"Forum où se mêlent les univers d'Harry Potter et de Twilight. Venez nous rejoindre pour plonger dans les fanfictions des ces univers (et d'autre sur demande) voir même des crossover. Forum de publication."

On se retrouve en bas pour le dialogue avec les persos.

Bonne lecture.
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Harry se jeta dans les bras du dernier des Black. Il le serra dans une étreinte très affectueuse, pleurant presque en répétant inlassablement son prénom. Sirius le berçait, lui chuchotait des paroles douces, déposait parfois des baisers dans les cheveux de son filleul, qui était plus petit que lui.

On aurait dit que Harry essayait de l'étouffer entre ses bras. Draco et Severus avaient l'air surpris. Cette attitude était franchement inhabituelle pour les deux serpents, qui cachaient habituellement leurs sentiments avec adresse. Remus les regardait avec un sourire tendre et protecteur, respectueux de ce moment riche en émotions qu'était leur retrouvaille.

Harry se décolla de l'adulte pour le regarder. Il avait changé depuis la dernière fois qu'il l'avait vu : ses cheveux n'étaient plus d'un brun sale mais d'un magnifique noir brillant aux reflets presque bleus, ses yeux n'étaient plus tristes et ternes mais de leur magnifique couleur gris-bleu à l'éclat malicieux, son corps n'était plus maigre et couvert d'ecchymoses mais ferme et musclé comme celui d'un homme bien nourri qui faisait du sport régulièrement – ce qui était le cas – sans avoir l'air body-buildé. Sa peau était restée blanche, mais plus translucide comme celle d'un fantôme, plutôt de la couleur de celle de Draco, en un peu plus foncé – c'était d'ailleurs un trait caractéristique des Black. Bref, un homme magnifique et souriant se tenait devant lui.

Il ne l'avait pas vu depuis quatre mois. Il était parti en mission pour une obscure raison, dans un endroit inconnu de lui. Et à son départ, il était en train de sortir de sa dépression. Harry n'avait pas très bien compris ce qui l'avait mis dans cet état. Une mort de trop, sans doute. Il avait surpris une conversation où il était question d'un ancien amant très affectionné de l'animagus, d'une rupture par sécurité et d'une mort horrible. Bref, Sirius était parti en mauvais état, et le fait qu'il n'ai donné aucune nouvelle l'avait beaucoup inquiété.

« -Sirius ! Quand es-tu revenu ? Cela fait des semaines que je tanne l'Ordre pour avoir de tes nouvelles mais personne ne trouve jamais le temps de m'en donner ! »

Harry avait les jambes légèrement écartés, les poings sur les hanches, les sourcils froncés, le tout dans une position qui laissait voir qu'il était en colère. Il continua :

« -Tu sais bien que depuis cet affreux sauvetage raté au Département des Mystères, à chaque fois que tu ne me donnes plus de nouvelles pendant trois jours, je commence à paniquer.

-Harry, je...

-Et tu sais très bien ce qui se passe quand je balise sur le fait de perdre quelqu'un encore une fois ! Tu avais l'intention de me laisser assassiner les Dursley ou quoi ?! J'ai plusieurs fois manqué de les faire exploser !

- Écoute-moi, je...

-J'ai eu réellement peur, Sirius. J'étais dans un état de stress palpable, j'aurais pu détruire la maison. Quatre mois, Sirius, quatre mois ! Fol-Oeil me donnait des potions calmantes tous les trois jours !

-Je...

-Tais-toi et écoutes moi. Tu ne me feras plus jamais ça, compris ? Sinon je te jure que je t'attache à moi avec des menottes pour toujours savoir où tu te trouves.

- Harry...

-Chut, tais-toi. J'ai vraiment cru que tu étais mort cette fois, et encore par ma faute, pour m'avoir approché. J'étais à deux doigts de me tailler les veines. Ne recommence plus jamais.

-Oh, Harry... »

Sirius emprisonna encore une fois son filleul dans ses bras, qui agrippa le tissus de sa robe dans son dos puissant. Le plus vieux continua :

« -Je suis affreusement désolé. Je n'avais pas l'intention de te laisser. La mission ne devait pas être aussi longue à l'origine. Je ne pouvais pas te contacter, et je m'en excuse. Moi aussi j'ai pensé à toi. Je regrette vraiment de ne pas avoir été à tes cotés pour la Dernière Bataille. Et surtout de ne pas avoir pu te tenir la main pendant les deux semaines de coma qui ont suivies. Tout cela je ne l'ai su qu'en revenant, il y a cinq jours. Immédiatement, j'ai été appelé par Dumbledore à Poudlard qui voulait tout de même mon rapport et qui m'a proposé un poste. J'ai accepté en sachant que j'allais être avec toi pendant cette année. Pardonne moi Harry de ne pas avoir été présent pendant les moments difficiles et d'avoir provoqué ton inquiétude qui avait déjà été bien assez sollicitée pendant cette guerre. Je vais me rattraper.

-Je te pardonne Sirius, puisque tu es là maintenant et que tu vas rester quelques temps. »

Ils se séparèrent après une dernière étreinte. Ils se tournèrent vers les trois autres.

Remus avait presque les larmes aux yeux devant cet amour filial – et uniquement filial. Ces deux-là se ressemblaient tellement : leurs cotés malicieux, tête en l'air, joyeux, et ce grand coeur d'or, cette affection débordante pour les personnes qui leur étaient chères. Leurs âmes étaient semblables, ils semblaient destinés à se rencontrer.

Severus montrait une mine dégoutée devant ce déballage de sentiments en public. Les Griffondors n'avaient donc aucune pudeur ?! Ils ne pouvaient pas faire cela en privé ? Bientôt, Black sortirait une peluche de derrière son dos et Potter le remercierait en lui offrant un dessin affreusement mal dessiné et colorié. À quand les petits surnoms vomitifs ?

Draco était stupéfié. Il n'aurait jamais soupçonné une telle profondeur de sentiment entre le cousin préféré de sa mère et son ennemi de toujours. Mais il devait avouer que c'était émouvant. Il n'avait jamais ressentit ce que Harry décrivait, pour personne. Même la mort de ses parents ne l'avait pas autant affecté, puisqu'il avait été dans l'obligation de s'en remettre rapidement. Il préférait généralement ne pas trop y penser.

Il savait que son cousin avait été déclaré innocent. En fait cette information avait été publiée en même temps que la réhabilitation posthume de ses parents, il n'y avait par conséquent à l'époque pas attaché d'importance. Il avait été étonné pendant une seconde, le croyant mort après le fiasco du Département des Mystères. Il avait eu une pensée pour lui, le cousin adoré de sa mère, dans les rares moments de recueillement qui lui avait été permis. Il était en quelque sorte soulagé de le savoir et le voir en vie. Il était le dernier lien avec sa famille.

Tous les Malfoy avait été décimés, tout le clan, tous les vassaux, et les branches mineures séparées du tronc commun depuis des générations ne se rappelaient même plus qu'ils possédaient une once de ce sang prestigieux. Les Black étaient évidemment tous morts. Les grands-parents de Sirius, ses parents, ses oncles et ses tantes, ses cousins, son frère. Bellatrix avait péri de la main de Lucius, sous le couvert d'un faux capuchon d'auror, peu avant sa propre mort, sentence exécutée cette fois par Voldemort lui-même. Il y avait cinquante ans, les Black étaient une famille puissante, riche et influente, mais pas un empire humain comme les Malfoy. Il était donc plus facile de dire qu'ils avaient été tous exterminés.

Draco aimait énormément son parrain, l'indifférent Severus, mais c'était différent d'un lien de sang. C'était lui qui l'avait aidé à se relever à la fin de la guerre, et il lui en était immensément reconnaissant. Il savait que sous ce grand nez crochu se trouvait un c½ur d'or, généreux et capable d'amour. Son parrain avait perdu sa famille beaucoup plus jeune que lui, pendant sa deuxième année en fait. Bien sûr, il avait désormais l'expérience et le recul suffisant, mais le professeur de potion détestait son père moldu qui battait sa femme, et n'éprouvait plus l'amour inconditionnel due à une mère, ayant appris très tôt que les adultes n'étaient pas parfaits.

Au moment de leur mort, Severus n'éprouvait déjà plus l'amour familial, déjà désabusé par une vie qui ne lui avait pas fait de cadeau et qui ne lui en avait pas beaucoup fait non plus par la suite. Draco éprouvait toujours un pincement au coeur quand il repensait au récit de la mort des Snape-Prince. Sa voix ce jour là était monocorde et indifférente, sans aucune émotion. Même aux passages les plus affreux (NdA : attention, c'est gore), quand son père, dans un éclair de folie furieuse et suicidaire, s'était lui-même crevé les yeux avec sa baguette réduite à l'état d'un bâton de braise, sous les yeux à peine apeurés de l'enfant, quand il avait pris le tison de la cheminée, en tatillonnant, et qu'il se l'était enfoncé dans le ventre jusqu'à le faire ressortir dans son dos ; et même quand sa mère, paniquée et hystérique, s'était renversée sur tout le corps une grande bouteille de potion corrosive, mal fermée, servant normalement à décaper les chaudrons brulés (NdA : j'avais prévenu ... C'est ça quand je me sens mal dans ma peau. Ceci a été écrit dans une mauvaise période, ne vous inquiétez pas, c'est passé), sa voix n'avait pas tremblé. Pas un trémolo, pas une fois il ne s'était arrêté pour se racler la gorge, ou se reprendre. Juste une indifférence, qui était bien plus pénible pour son auditoire que s'il avait laissé voir une quelconque peine.

Draco n'allait pas éprouver de la pitié pour son parrain. Ce n'était pas dans sa nature, et Severus n'en aurait jamais voulu de toutes façons, il se serait vexé et vengé de la pire des façons. Mais il devait accepter à présent ce lien qui les unissait. Lui aussi avait vu en direct la mort de ses parents. Mais pour l'heure il ne voulait surtout pas y penser. Il devait se réjouir de la réapparition de son cousin. Peut-être qu'un jour il confierait ce souvenir plus que douloureux, ce qu'il n'avait jamais fait, ne parvenant pas encore à surmonter le traumatisme.

« -Draco ! »

Le blond sortit de ses pensées pour regarder la personne qui l'avait appelé. Le dernier des Black avait lâché son filleul et se trouvait à présent devant lui, souriant de toutes ses dents, blanches et droites, d'un sourire charmant d'ailleurs (NdA : Si c'est pas assez évident : j'aime Sirius).

« -Sirius. Bon retour parmi les vivants ! Et parmi ta famille surtout.

-Merci Lyl' ! C'est un plaisir de...

-Lyl' ? »

Harry ouvrit de grand yeux étonnés. D'où venait donc ce surnom, très féminin qui plus est ? Sirius sourit de plus belle et précisa :

« -Oui, Lyl'. C'est le diminutif de son deuxième prénom : Lilius »

Draco prit un air nostalgique. Il ajouta distraitement, les yeux dans le vague :

« -Ça faisait bien longtemps qu'on ne m'avait pas appelé comme ça. Ma mère a arrêté à la demande de mon père vers mes sept ans. Je ne répondait presque plus à mon vrai prénom.

-C'est vrai ? C'est moi qui aie commencé (NdB : Subjonctif passé ? Lol, bien joué ! Alors je veux un subjonctif imparfait dans le prochain ! ^^ NdA : Et oui, on a la classe ou on ne l'a pas !) à t'appeler comme ça ! Ta mère avait trouvé ça mignon pour le bébé de six mois que tu étais à l'époque. Ne l'ayant pas revu ensuite, je ne pensais pas qu'elle avait gardé le surnom. »

Severus eut un reniflement dédaigneux.

« -Il n'y avait plus que moi qui l'appelait pas son véritable prénom.

-Et encore, tu m'appelais Dracomir, trouvant que le prénom entier était mieux que le diminutif inscrit sur mon acte de naissance.

-Et je le pense toujours. »

Harry sourit timidement devant cet échange amical et connoté d'une certaine affection réciproque. Il pensa que décidément, il en apprendrait tous les jours, sur ces drôles de créatures qu'étaient les serpents poudlariens.

« -Bon, on entre et on commence ? »

Severus ouvrit la grande double porte cachée par la tapisserie qui s'était écartée et entra, immédiatement suivit par Draco. Avant de rentrer, Harry entendit un petit rire derrière lui. Sirius parlait à voix basse et Remus riant doucement. Sirius souleva les fins cheveux châtains et chuchota une phrase à l'oreille de son ami, qui lui déposa ensuite un baiser sur la joue. Puis il recula et se tourna vers la porte. Harry se dépêcha de s'y engouffrer, ne sachant que penser de cet échange.

Oo0ooOoo0oO

Sirius expliqua rapidement la fréquence de ces cours spéciaux et ce sur quoi la séance porterait. Ils allaient commencer quand Draco se mit à bougonner tout seul dans son coin. Un sourire amusé au coin des lèvres, Harry en demanda la raison. Le blond répondit qu'il n'avait pas besoin d'un public pour ces cours, lançant un regard appuyé aux deux professeurs qui n'avaient rien à faire là, selon lui. Sirius ajouta sournoisement qu'il ne voulait simplement pas se planter en beauté devant son parrain adoré. Severus répondit sèchement que même si c'était le cas, il resterait pour vérifier que les deux stupides Griffondors n'allaient pas torturer son filleul une fois seuls. Le Black rétorqua, avec beaucoup de mauvaise foi que ce n'était pas son genre de s'attaquer à deux contre un, contre un faible Serpentard de surcroît. S'ensuivit une joyeuse dispute portant sur leur jeunesse et les crasses respectives qu'ils s'étaient fait.

Remus souriait doucement une fois de plus, appuyé contre un mur, devant cet échange vif mais dénué de violence. Ils ne faisaient que s'envoyer des piques, rappelant un match de tennis, et ne pensaient visiblement pas à en venir aux mains. Une autre sorte de tension régnait entre eux, et Remus n'avait aucun doute quant à sa nature.

Harry et Draco suivaient attentivement l'échange d'incivilités, et il sembla même au loup-garou qu'ils comptaient les points. Ils commentaient la validité de l'argument et sa pertinence. En grands habitués des joutes verbales, ils appréciaient la belle démonstration que leurs parrains leur offraient.

Cependant, après dix minutes de lutte acharnée, aucun d'eux ne voulant céder à l'autre, Remus décida de les arrêter. Il se plaça entre eux et posa ses mains sur leurs épaules. Ils se déconcentrèrent et le regardèrent.

« -Nous pourrions peut-être commencer ce fameux cours ? Ou sinon l'heure du dîner sonnera et nous, enfin vous, n'aurez rien fait. »

Ils bougonnèrent mais se séparèrent. Le professeur de Potions alla se poster au fond de la salle, près de la porte, avec son collègue. De ce fait, ils pouvaient les observer sans les gêner.

Toujours mécontent, Draco posa la question qui lui brulait les lèvres depuis qu'il avait compris que son grand cousin leur donnerait des cours :

« -Et pourquoi c'est vous qui nous donnez ces cours ?

-Parce que j'ai reçu une éducation de sang pur.

-Moi aussi ! Et pourtant cela ne m'aide pas.

-Non, ton éducation n'a pas été celle des sang purs du début du siècle. Moi oui. Avant d'être répudié, mon père m'a dispensé cet enseignement. Ton père était occupé à autre chose pour le faire, et il ne devait pas trouver ça prioritaire, avec sa dégringolade sociale et la guerre qui a repris vers tes treize ans. Normalement c'est à cet âge qu'on commence.

-Sirius, tu es parti de chez toi à seize ans. Ce n'est pas un peu court, trois ans, en mauvais termes en plus avec ton père, pour tout apprendre ? »

C'était Harry qui venait de faire cette remarque. Remus approuva en silence, connaissant très bien le climat qui régnait entre lui et sa famille avant son départ.

« -Je n'ai pas dit que je savais tout. Mais je sais des choses. Par exemple, je discerne les auras magiques. Pas comme Dumbledore et Mc Gonagall peuvent le faire, puisqu'ils ont surement reçu la formation complète, mais suffisamment pour déterminer la puissance d'un sorcier. De plus, cet enseignement est rarissime de nos jours. Même toi Draco, sang pur parmi les sang purs, tu ne sais pas en quoi il consiste.

-Alors pourquoi ce n'est pas justement Dumbledore ou Mc Gonagall qui est maintenant à votre place.

-Parce que les Potter ont continué ma formation, en ajoutant leurs propres traditions familiales. Il y en a dans chaque ancienne famille, et on m'a enseigné les coutumes de deux d'entre elles. J'ai arrêté de moi-même après avoir passé un certain niveau, qui me semblait suffisant. De plus, j'ai également expérimenté le partage de magie.

-C'est vrai ? Quand ? Avec qui ? »

Harry avait parlé le premier, devançant Draco.

« -C'est intime comme question. Je vous le dirais peut-être plus tard, si vous vous en sortez bien et que vous êtes sages. Et quand vous serez à même de comprendre de quoi je parlerais. »

Il se tut quelques secondes, soupira et lança, l'air soudain très las :

« Bon, on peut commencer que je vois où vous en êtes ? »

Oo0ooOoo0oO

Harry s'écroula sur le banc de la table des Griffondors avec la grâce d'un éléphant rhumatisant, entre Ron qui lorgnait déjà sur les plats et Neville qui finissait de corner la page de son livre. (NdA : c'est pas bien, il faut pas faire ça, ça abime le livre. Prenez n'importe quoi mais utilisez un marque page ! ... Humm, excusez moi...)

« -Je suis vidé ! »

Hermione leva les yeux de son manuel de rune. Elle haussa un sourcil en voyant son ami quasiment affalé dans son assiette .

« -C'était si dur que ça ?

-Non, mais tu connais pas la meilleure ! Figure toi que...

-Jeunes gens votre attention s'il vous plait ! »

Dumbledore s'était levé, et réclamait le silence.

« -Je voudrais vous annoncer l'arrivée, certes un peu tardive, d'un professeur. En réalité, c'est plutôt en qualité d'assistant qu'il prendra fonction parmi nous. Il remplacera le professeur Lupin pendant trois jours tous les mois. Outre cela, il assura aussi des cours de soutient dans toutes les matières pour les cinquièmes et septièmes année, qui passent leurs examens à la fin de l'année. Les élèves devant suivre ces cours supplémentaires seront désignés par leurs professeurs s'ils estiment que l'élève en a besoin. Bien sur, libre à vous de venir lui demander des explications. »

Le directeur s'arrêta, laissant aux élèves le temps de digérer l'information. Harry commença à se trémousser sur sa chaise, essayant d'apercevoir la personne qui se tenait dans l'ombre de la salle derrière la table des professeurs. Les autres ne comprenaient pas son agitation.

« -Mesdemoiselles et messieurs, je vous demande d'accueillir chaleureusement Sirius Black ! »

Aussitôt, Harry bondit sur ses pieds et applaudit son parrain à grand renfort de voix. Passées les premières secondes de surprise, les septièmes année de Griffondor le rejoignirent, suivit par toute la table, puis par toute la salle.

Sirius abordait son plus beau sourire, faisant soupirer pas mal de filles. Ne pouvant s'en empêcher, il fit quelques courbettes à l'assemblée, exaspérant Snape et arrachant un sourire à Lupin qui s'efforçait d'avoir l'air sérieux.

Le dernier des Black prit la parole quand la salle retrouva un semblant de calme :

« Hé bien, Poudlard n'a pas changé depuis mon époque. Je suis toujours l'idole vénéré de cette école ! »

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Aya : Lalalala ! 73 reviews ! Lalalala ! Dont 16 rien que pour le dernier chapitre ! Lalalala ! La vie est belle !

Draco : La voila qui recommence. Il faudra lui dire un jour que c'est pas sain cette attitude.

Harry : Ho, laisse la, elle est si contente.

Draco : Mouais. *à Aya* Allez, c'est fini ! Il faut passer à la suite !

Aya : Ok, ok. Bon, je sais pas si certains l'ont remarqué, mais j'ai publier un OS Severus/Sirius, tout mimi, tout calin, tout amoureux. Jetez vous dessus ! C'est pas tout les jours que je fais un truc aussi mièvre !

Sirius : J'ai quand même pas le beau rôle.

Aya : Tu peux pas toujours être un beau gosse riche et populaire. Et puis, tu morfles pas tant que ça je crois. *haussement de sourcil suggestif*

Sirius *rougit* : Humm, oui, heu, c'est *tousse* vrai. Je vais voire Buck, ok ?

Aya : Reviens vite, je vais avoir besoin de toi.

Harry : Commentaires sur le chapitre maintenant.

Aya : J'aime bien ce chapitre. Mon chouchou apparait enfin !

Draco *grogne* : Toujours les même ...

Aya *l'ignore* : Désolée pour la scène gore. J'étais pas au mieux de ma forme ce jour là. Mais je l'ai pas enlevé, parce que malgré tout j'adore le Angst.

Draco : Et qui est-ce qui trinque ? Les Serpentards !

Aya : T'exagère, je fais des misères aux Griffondors aussi ( voir les prochains chapitres ). Bref. Il y a quelques petites informations cachées parmi ces lignes. Si je m'y prend bien, ça annonce des choses qu'il y aura par la suite. Sinon, j'ai rajouté un paragraphe pour coller avec le chapitre 9. Mais maintenant, il va falloir que je me colle au texte et que je ne change plus de détails, sinon vous comprendriez plus rien. *réfléchit* Hummm, je crois que j'ai tout dis.

Sirius *reviens en sifflotant* : Me revoila.

Aya : Tu tombes bien, c'est à toi.

Sirius : A moi ? Mais de quoi tu parles ?

Aya : De la scène érotique évidement.

Sirius : Scène érotique ? mais je suis au courant de rien moi !

Aya : Pas grave. tu fais ce que je dis, et tu discute pas. *voit Remus et Severus arriver* Et tu le fais bien, surtout. Tu y mets du coeur. Tu es un acteur, que diable !

Sirius : Heuu, d'accord.

Aya : Alors ... *lui tourne autour* Qu'est-ce que je vais pouvoir faire de toi ... *réfléchit* Humm, tu as une chemise bordeaux, des gants en cuirs jusqu'à mi-bras, un jean épais mais moulant. Tu ressemble à un Dragonnier. C'est ce que tu voulais faire dans ta jeunesse ?

Sirius : Humm, oui ... mais, tu peux arrêter de me regarder comme ça ? On dirait que tu veux me bouffer.

Aya : N'ai pas peur, je ne te ferais aucun mal. Je me demande si un streap-tease sur une barre de fer leurs plairait.

Draco *perfidement* : A Severus et Lupin, oui.

Aya : Alors c'est parti. Je plante le décors. Une salle sombre, où seule la sène est éclairée, mais les rideau rouges sont tirés. Allez, tout le monde s'assoit pour le spectacle. Bien. Le rideau s'ouvre lentement. Il n'y a rien sur la scène. Juste une tige de fer. La musique se met en marche, une musique langoureuse et sensuelle ( je vous laisse prendre ce que vous préférez ). Le volume augmente, l'attente se fait insoutenable.

Draco : Bon, ça commence quand ?

Aya : Soudain, un projecteur se met en marche, éclairant juste le bas de l'axe. Il remonte doucement, jusqu'au plafond. Là, quelques secondes où rien ne bouge. Tout d'un coup, Sirius descend la barre comme s'il s'agissait d'une rampe de pompier. *Observe* Sirius, tu gères grave. Continue de suivre mes instructions. Tu gardes une main accrochée et tu fais le tour de la tige, pour qu'on puisse bien te voir. Tu colles ton torse et ton entre-jambe contre cette rampe, et tu bouges les hanches d'avant en arrière, en regardant le public. Tu t'arrêtes. Tu ne bouges plus pendant cinq secondes interminables, et ton regard est ancré dans celui d'un des spectateurs.

Harry : C'est moi ! C'est moi !

Aya : Chut. Tu te baisses lentement en pliant les genoux et en te déhanchant, toujours collé à l'axe de fer. Tu finis à genoux, et tu sembles ne vouloir faire qu'un avec la rampe, même si tu regardes toujours vers le public. Tu te relèves d'un coup, dans un claquement de langue. Tu tires ton col comme si tu avais chaud. Tu t'adosses à la barre, et tu retires tes gants. Un doigt après l'autre, puis tu tire sur le majeur, tu la jettes sur le coté et tu recommences avec l'autre. Mais cela ne suffit pas. Tes joues sont toujours roses, et tu as comme des vertiges. Tu l'affales un peu plus sur la tige, tu commences à déboutonner ta chemise. D'abord les deux premiers boutons. Mais cela ne suffis pas, ta température ne baisse pas. Alors tu les enlèves tous. Tu ouvres grand le vêtement, dévoilant ton torse parfait et musclé à souhait, quasiment imberbe. L'habit te gênes, alors tu l'enlèves en l'attrapant par le col et en tirant suivant l'axe de tes bras. Tu la jettes au loin.

Draco : Chaud ...

Aya *souris* : Tu contournes la barre, pour te placer derrière. Tu l'accroches avec ta main droite, et tu passes à gauche, et inversement, plusieurs fois, comme si tu jouais. Tu restes du coté où tu te trouves, tu recules d'un pas, et tu te penches jusqu'à ce que ta clavicule trouche le metal. C'est froid, tu frissonnes. Tu cambres tes reins, cela fait ressortir ton superbe fessier. Tu te relèves rapidement et fais un tours complet sur elle. Tu la serres contre ton coeur. Dernière partie. Une fleur, une rose rouge, tombe de la trappe au dessus de toi. Tu l'attrapes. Tu humes son parfum. Tu la passes sur ta joue, ton menton, ton nez. Tu redescends jusqu'à ton cou. Tu la passes sur ton torse. Tu taquines tes mamelons, tes tétons. Tu la fais descendre sur la ligne menant à ton nombril. Tu redéssines tes abdominaux et glisses la tige dans ton nombril. Tu finis par effleurer ton entrejambe par dessus ton pantalon avec les pétales, avec un regard lubrique.

Severus et Remus *tous rouges* : Ho putain ...

Aya : STOP ! Bouge plus ! *click* Photo pour mon album. Aux enchères, comme d'ahbitude (s'il y des fan arts à faire, ça serait sur ça ). Parfait, descend de la scène et va te changer au vestiaire.

Remus : Je vais l'accompagner, au cas où.

Severus : Moi aussi, on sait jamais ...

Aya : Bien sur ...

Harry : Aller, c'est à vous de jouer, maintenant.

Draco : Reviews !

Aya : Et ce serai gentil de refaire le même score que la semaine dernière. Je voudrais bien arriver à 100 pour le septième chapitre. Si c'est possible. S'il vous plait ?
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Date de publication : mercredi 14 avril, au lieu du 16 ( prochain : mardi 27 avril. Hé oui, maintenant c'est tout les onze jours. )
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jours 14, 15-16, 17.

Notes : Je sais pas quoi dire ici, je préfère les notes de fin de chapitre. A part "Reviwez, Reviwez, Reviwez !", je vois pas. Ah, oui, je vais quand même faire un peu de pub. Si vous pouviez aller jeter un coup d'oeil à mes OS, ça serait sympa. Je voudrais bien pouvoir tirer un avis général à partir de plusieurs reviews, et là j'en ai pas assez pour me faire une idée sur mon travail. Et allez sur le forum -actifs, on s'y amuse bien. Bon, je crois que c'est tout, rendez vous en bas !

Bonne lecture !
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C'était un radieux samedi de fin d'automne. Il faisait frais, mais la température laissait les habitants du village de Pré-au-Lard et des environs porter de légers pull-overs. Les feuilles tombaient paresseusement, en spirales, dansant dans leurs robes rouges, oranges, jaunes ou marrons. De légères brises caressaient le visage des passants et soulevaient leurs cheveux. De fins nuages cotonneux donnaient l'impression que le ciel avait revêtu une attitude nonchalante et indolente. Des oiseaux gazouillaient dans les arbres, et on pouvait apercevoir des lapins qui jouaient au delà des limites de la ville. Bref, l'atmosphère bucolique réchauffait le coeur des étudiants en sortie dans le charmant petit village.

Pas pour tout le monde, hélas. En effet, des hurlements indignés se faisaient entendre dans la sympathique bourgade. Les curieux cherchant l'origine des cris pouvaient contempler le Sauveur du monde sorcier pétrifié et volant dans les airs grâce au sort de mobilicorpus de son amie Hermione Granger, en pleine conversation avec Draco Malfoy et Lavande Brown. Suivaient Ron Weasley en grande conversation avec Blaise Zabini et Théodore Nott, puis Pansy Parkinson qui gloussait avec Parvati Patil et Ginny Weasley. Luna Lovegood suivait, avec Neville Longdubat, puis venaient Seamus Finnigan, Dean Thomas, Vincent Crabbe et Gregory Goyle. Pour résumer, tous les amis - « Faux-amis, bandes de Traitres ! » - des Princes de Poudlard se promenaient sur la principale avenue marchande de Pré-au-Lard, ignorants avec brio les beuglements de Celui-Qui-Avait-Survécu-Deux-Fois-Au-Moins-Si-Ce-N-Est-Plus. (NdA : J'adore les auteurs qui trouvent des celui-qui amusants ^^)

Ce traitre de serpent avait profité de sa grasse matinée pour introduire la plus brillante des Griffondors dans sa chambre, et l'avait immobilisé, habillé, et déplacé jusqu'au village. Elle lui avait laissé toute sa mobilité au niveau de la tête. Pendant toute l'opération, il n'avait cessé de faire valoir sa désapprobation, au moyen de supplications et de menaces. À présent, il injuriait copieusement ses camarades, les traitant de tous les noms fleuris, de tous les noms d'oiseaux, de toutes les insultes les plus grossières et même vulgaires, mais ils restaient de marbre, bien que de plus en plus difficilement. Chacun d'eux avaient pensé à lui jeter un charme de silence, mais le Héros avait été particulièrement clair dans ses propos, promettant milles tortures horriblement douloureuses et meurtres atrocement sanglants aux malheureux qui auraient eu l'audace de mettre l'idée en application. D'ailleurs, il ne se serait même pas servi de la magie pour mettre ses menaces à exécution. Pas besoin, les techniques moldues étaient largement suffisantes.

Si il avait été en possession de ses pouvoirs, il aurait plaqué les impudents au plafond pour le reste du week-end dès le premier sort lancé pour pouvoir finir de dormir. Malheureusement, il était impuissant, et puisque le blond était l'organisateur de cet enlèvement, il semblait peu enclin à l'aider à se servir de leur magie commune. Il était condamné à subir, mais pas sans râler, foi de Potter.

Il avait très bien compris où ils voulaient l'emmener, même s'il n'avait laisser personne placer un mot. Seule une journée shopping – brrrr (NdA : frisson d'angoisse de Harry) – pouvait justifier de telles méthodes. Il devait avouer qu'il avait une sainte horreur d'acheter, et conservait par faciliter les vieux vêtements de son énorme cousin. Il se fichait complètement de son style et de son allure, trouvant que cela n'était bon que pour les vantards comme Malfoy. Il avait essayé, une fois, pendant l'été entre sa troisième et quatrième année, seul, à Londres, et avait été traumatisé par un vendeur particulièrement tenace et psychotique. Cet homme ... Il préférait ne pas se souvenir. Depuis, il ne voulait plus rien avoir à faire avec ce genre de commerçant.

Bien trop tôt à son goût, la troupe s'arrêta et entra dans un grand magasin, quasiment désert. Ils se consultèrent brièvement d'un regard et entrèrent. Apparemment, la patronne avait été prévenue et fit déguerpir les rares clients se trouvant déjà à l'intérieur. Luna, Neville, Seamus, Dean, Vincent et Gregory s'assirent sur les deux énormes canapés au fond du magasin et regardèrent avec intérêt ceux qui étaient restés debout.

Hermione posa Harry par terre, sur ses pieds, mais ne le libéra pas. À ce que comprit Harry, elle était chargé de tout ce qui concernait la magie tout le temps que durerait sa torture. Il constata avec soulagement que même s'ils avaient pensé à le soumettre à l'imperium, il y était de toutes façons insensible. Les essayages allaient donc être plus pénible pour eux aussi.

En entrant, il s'était tu, son appréhension lui nouait la gorge. Il savait très bien qu'il ne pourrait pas s'échapper à moins de recevoir une aide extérieure. Mais il doutait d'en recevoir une un jour.

Ceux qui étaient restés debout – c'est à dire Draco, Blaise, Parvati, Lavande, Ginny et Pansy consultaient des catalogues, indiquant aux plumes enchanté les modèles qui les intéressaient. Autant dire un paquet. Ils ne referaient surement pas ça tous les deux mois, mieux valait en faire le plus possible pendant cette virée.

Il remarqua Ron à coté d'un paravent, l'air un peu contrit quand il le regardait. Il se demanda quel pouvait bien être le rôle de ce faux frère dans toute cette organisation.

Ginny termina la première de consulter son magazine. Il vola vers la patronne qui disparut quelques instants avant de revenir avec une montagne de vêtements, plus précisément des pantalons, des jeans, des shorts et tout ce qu'on pouvait bien mettre sur les jambes d'un garçon. Elle les déposa à coté du paravent. Hermione le poussa derrière, suivi de Ron.

Là, Harry comprit. Ron servait d'habilleur. Il conservait sa pudeur en se faisant déshabiller par son meilleur ami et réduit à l'immobilité par sa meilleure amie. Ron ôta le pantalon informe et le remplaça par un autre, en toile noir tout ce qu'il y avait de plus simple. Il changea le haut pour un tee-shirt blanc des plus basiques, à sa taille. Hermione lui dit tout bas que cela servirait à mettre en valeur le pantalon en lui évitant de s'exhiber torse nu devant tout le monde. Quelque part, il lui en fut reconnaissant, mais restait quand même très en colère contre cette bande de manipulateurs qui ne respectaient pas ses opinions.

Il fit tellement d'essayages qu'il en perdit rapidement le compte. Tout y passa, les pantalons, les jeans et les shorts donc, les tee-shirts, moulants ou amples, chemises, polos, des vestes, des robes, des vêtements de soirée, des cravates, des noeux papillons, des chaussettes, des caleçons, des slips et des boxers – qu'il n'essaya pas mais qui vinrent s'ajouter à la montagne d'achats. La liste orale était déjà conséquente, mais en réalité, chaque vêtement était décliné en une petite dizaine au moins et une grosse vingtaine au plus, changeant les coloris, les motifs et les tissus. Et encore, ils ne comptaient pas lui faire acheter tout ce qu'il essayait. A chaque fois, Hermione le faisait sortir de derrière son paravent, le faisait tourner sur lui-même, et attendait les commentaires de ses stylistes désormais attitrés et des spectateurs. Puis on le déshabillait et Ron lui enfilait autre chose. Au bout d'une vingtaine de minutes – et d'une dizaine de vêtements – il ne râlait plus, regardait le miroir avec un air blasé, et ne donnait son avis que pour refuser avec véhémence un vêtement qu'il trouvait trop osé ou trop provoquant.

Ils prirent réellement toute la matinée ; ils s'arrêtèrent vers midi. Une fois que le tout fut payé, emballé, et que Ron et Ginny étaient partis devant pour tout ranger dans son armoire, et pour jeter les vieilles guenilles, Hermione relâcha Harry, mais seulement en dehors du village, sur le chemin les ramenant au château. Ils avaient reculé de quelques mètres, redoutant une explosion. Qui n'arriva pas.

Il ne les regarda même pas, et parti presque en courant vers le château. Étonnés, ils se regardèrent puis haussèrent les épaules. Ils se rendirent ensemble au château, et se séparèrent pour gagner leur table respective, bientôt rejoins par les deux membres de la fratrie qui revenait juste des appartements privés.

Ils ne revirent pas Harry de la journée, il ne déjeuna ni ne dina dans la Grande Salle, et Draco ne le vit pas revenir dormir dans leur chambre. Le lendemain au petit déjeuner, il demanda si le Griffondor avait dormi dans son ancien dortoir, mais on lui répondit par la négative. Il commença à se poser des questions quand il ne le vit pas non plus au déjeuner du Dimanche.

Les deux membres restant du Trio d'Or s'inquiétèrent eux aussi, et allèrent demander à Sirius et à Remus s'ils ne l'avaient pas vu. Ils répondirent qu'il ne s'étaient pas réfugié chez eux, trouvant cela étonnant quand ils surent l'histoire. Hermione pensa que c'était surement parce qu'ils ne lui auraient pas donné raison. Il devait vraiment être vexé, fâché et peut-être même blessé. Ils se demandèrent s'ils ne devaient pas s'excuser. En haussant les épaules, ils se dirent qu'ils aviseraient quand ils le verraient la prochaine fois. En attendant, ils reprirent leurs occupations.

Ils ne le revirent pas non plus au diner, et ne rentra pas à la chambre, une fois de plus, remarqua Draco. Par contre ses affaires de cours nécessaires pour le Lundi avaient disparu, surement emmenées par un elfe de maison. Il le reverrait le lendemain en cours, il ne pouvait pas l'éviter plus longtemps.

En effet, il se présenta en potion. Il n'avait pas prit son petit déjeuner dans la Grande Salle et était le premier installé dans la salle vide. Il ignora ostensiblement tous les arrivants, continuant de grattouiller sur son parchemin avec sa plume, ne levant à aucun moment les yeux, même lorsque son coéquipier, le soi-disant génie des potions, Draco Malfoy s'installa à coté de lui, étant le dernier à être rentré.

Il ne répondit à aucune des tentatives de communication, que ce soit de la part des membres de sa maison ou des Serpentards. Il écoutait avec attention le professeur, d'ailleurs assez étonné de cette nouvelle attitude, et exécuta avec concentration sa potion, qu'ils devaient faire individuellement.

Ils se sentaient tous un peu coupable, à la fin des deux heures de potions. À la pause, Harry s'échappa pour éviter toute confrontation.

Ce ne fut que l'après midi, en divination, que Neville, Dean et Seamus réussirent à lui parler et à lui présenter leurs excuses, lui disant qu'ils n'étaient pas vraiment d'accord avec le fait de le forcer à faire quelque chose mais qu'ils n'avaient pu s'opposer à eux. Ils étaient venus pour éviter les débordements. Harry leur pardonna, mais continua de bouder tous les autres et de les éviter. Trelawney ne lui prédit pas une mort horrible. Pendant la guerre, ses dons de voyance s'étaient débridés et avaient permis de prévoir quelques attaques et de sauver de nombreuses vies. Au lieu de ça, elle lui tapota affectueusement l'épaule et lui fit un clin d'oeil. Elle marmonna quelque chose concernant la confiance et s'occupa d'autres élèves.

En passant, dans un couloir, Luna lui assura qu'elle ne pensait pas qu'il réagirait aussi violemment et lui demanda de lui pardonner. Peu après, à la bibliothèque, il eut la surprise de se faire aborder par Vincent et Gregory, qui lui affirmèrent ne pas savoir dans quoi on les entrainaient avant de voir descendre Hermione et Draco.

Plus tard, alors qu'il descendait diner, il croisa Blaise et Pansy qui s'excusèrent platement, sans se trouver d'excuses, ayant suivi Draco en sachant très bien ce qui était prévu. Pendant le diner, Ginny, Lavande et Parvati lui présentèrent aussi leurs excuses, qu'il accepta en voyant leurs visages dépités et repentants. Par contre, il évita toujours de parler à Ron, Hermione et Draco. Il ne digérait pas cet affront et ce manque de tact de la part de ses meilleurs amis et de celui qui était censé comprendre ses sentiments mieux que personne.

Il passait à l'appartement quand il était sûr que le blond n'y était pas et et se réfugiait au milieu de ses amis quand Ron et Hermione essayaient de l'approcher.

Cependant, cette situation ne pouvait pas durer éternellement. Le roux et la brune réussirent à le coincer le lendemain dans un coin du quatrième étage, seul. Draco les rejoignit immédiatement, ayant lui aussi flairer l'occasion.

Hermione attaqua :

« -Harry, ton attitude est ridicule. Jusqu'à quand vas-tu nous fuir ?

-MON attitude est ridicule ? J'y crois pas. Aucun d'entre vous n'a pensé à se demander pourquoi j'avais réagi de cette manière ? Vous avez directement pensé que j'étais un gamin têtu qui ne savait pas ce qui était bon pour lui. »

Hermione ouvrit la bouche pour répliquer mais Harry le coupa.

« Qui de nous quatre a eut l'attitude la plus puérile ? Réfléchissez, je ne suis pas sûr que ce soit moi. J'ai refusé d'accéder à vos désirs. C'était mon choix. Auquel j'avais réfléchi. Au lieu de respecter ma volonté, vous avez agit comme des gamins devant un animal récalcitrant. Vous m'avez pétrifié et avez joué à la poupée avec mon corps. Aucun remord de votre part surtout. »

Harry reprit son souffle, il avait parlé vite.

« Vous ne vous êtes posé aucune question : et si j'étais bien dans mes vêtements informes et trop grands ? Et si je me sentais à l'aise ? Vous n'avez absolument pas réfléchit à cette dimension du problème. Pour vous, dans ces fringues, je suis resté le petit garçon craintif et ignorant. Il fallait que je colle plus à l'image de Survivant bien dans sa peau, cool et indifférent à la popularité. »

Il les regarda avec mépris et continua :

« Vous n'avez pas compris que c'était ma manière de me protéger, de ne pas attirer inutilement l'attention. Avec ces vêtements, quelle a été la réaction des élèves ? Et je parle uniquement des élèves, parce que si je sors dehors habillé comme ça, je vais provoquer une émeute et me faire violer dans une ruelle sombre. Tous ont jeté des regards concupiscents vers moi. On m'a beaucoup complimenté, et même fait des propositions. J'ai carrément été sifflé dans les couloirs par un Serpentard de sixième année ! »

Il croisa les bras sur son torse. Sa voix avait baissé d'un ton, mais prenait une teinte menaçante.

« C'est pas vraiment le meilleur moyen de passer inaperçu. Mais il y a une troisième raison. Et aucun d'entre vous n'en soupçonne la teneur. »

Il passa une main nerveuse dans ses cheveux. Il allait révéler une blessure qu'il cachait au plus profond de son coeur. C'était difficile mais nécessaire pour qu'ils comprennent à quel point leur geste l'avait blessé. Pour l'instant, malgré ses raisons et ses reproches, ils ne semblaient pas s'en vouloir comme ils le devraient.

« L'été entre la troisième et la quatrième année, avant la coupe du monde de Quidditch, quand j'étais chez les moldus, j'avais comme d'habitude les tâches ménagères journalières à faire ; mais une fois que c'était terminé, je pouvais faire ce que je voulais de ma journée, pourvu que je rentre avant leur couvre feu pour préparer le diner. »

Il fit une légère pause. C'était plus difficile qu'il ne le pensait. Et encore, ce n'était pas son plus gros secret.

« Une après midi, je suis allé dans le Londres moldu, et j'ai cherché une petit boutique sympa, pas trop grande comme un magasin d'une marque connue, mais pas trop petit non plus pour trouver des vêtements qui me plairaient. Je suis entré dans un magasin à coté d'une impasse. J'étais assez peu sûr de moi parce que je me baladais rarement tous seul dans la rue – devinez à qui la faute ? - et je ne savais pas bien quoi dire en entrant. Le vendeur m'a pris en charge. Au début, il était tout gentil, patient, il faisait des petites blagues pour me mettre à l'aise. Il m'a demandé ce que je cherchais, et comme je ne savais pas vraiment, il m'a montré des vêtements de différents styles. Il m'a fait essayer quelques modèles. À un moment j'arrivais pas à en enfiler un tout seul, il m'a aidé... et a laissé ses mains traîner sur moi. »

Il recroisa ses bras sur son torse, mais plus en geste de protection et de réconfort que de colère.

« J'aurais dû m'en rendre compte plus tôt qu'il était gay. Ce gars était tellement stéréotypé ! Sa manière de parler, sa gestuelle. Ses vêtements courts et près du corps, ses cheveux longs et teints, ses nombreux percings, dont un au nombril, son tatouage discret dans le cou. Il était plutôt mignon, mais il avait au moins 25 ans, et moi j'en avais a peine 13. Je lui ai gentiment fais comprendre que je n'étais pas intéressé, et on a continué. J'avais trouvé deux-trois trucs sympas et au moment de payer, il m'a demandé si je voulais voir l'arrière boutique, où il y avait quelques articles qui n'étaient pas exposés. Il est passé dans un petit vestibule sombre derrière un rideau et a ouvert une porte. Il m'a poussé de l'autre coté. »

Il eut un petit frisson et se sentait mal. Mais il devait continuer, ils devaient comprendre. Les autres n'avaient pas bougé, l'écoutant attentivement. Hermione avait voulu faire un pas en sa direction, mais d'un regard Ron l'en avait empêché.

« J'ai à peine eu le temps de voir que sa prétendue arrière boutique était en fait l'impasse que j'avais repéré en entrant. La porte était caché par les poubelles du restaurant qui occupait aussi la ruelle. C'était sale, et ça sentait mauvais. »

Il frissonna plus violemment en se remémorant ce souvenir. Ses amis pouvaient maintenant voir l'angoisse dans ses yeux.

« Il m'a attrapé par le bras et m'a plaqué contre le mur en s'appuyant sur moi avec son corps. J'ai d'abord été trop choqué pour faire quoi que ce soit. Il a écrasé sa bouche contre la mienne, m'a mordu les lèvres. Quand il a essayé de les forcer avec sa langue, je me suis repris, je me suis débattu, j'ai essayé de le repousser. Mais il était beaucoup plus grand et plus fort que moi. Je ne voyais pas ce que je pouvais faire. Il occupait ma bouche, je ne pouvais pas crier. Je lui donnais des coups de pied, de poing, mais il ne sentait rien. Plus je me débattais, plus il se pressait contre moi, et plus je sentais son érection qui durcissait contre mon ventre. J'étais totalement affolé, paniqué, je ne savais plus quoi penser, ni comment réagir. Au bout d'une éternité, il est allé mordre mon cou. »

Il retenait ses larmes à présent. Il n'avait jamais raconté cette scène de son passé à personne, même pas à Sirius.

« Là, j'ai commencé à crier. Il a eut l'air surpris et m'a tapé la tête contre le mur. J'étais à moitié assommé mais je continuai à hurler. Il a recommencé et ma tête m'a fait vraiment mal, mais je continuais à donner de la voix le plus possible. Il allait me cogner une troisième fois quand quelqu'un l'a tiré en arrière. Je me suis affalé par terre et j'ai pleuré, la tête dans les genoux. J'entendais comme dans un rêve mon sauveur donner une correction à l'homme qui m'avait attaqué. Il m'a gentiment relevé et invité au café pour me remettre de mes émotions. »

Il soupira, essuya ses yeux qui étaient pourtant demeuré secs et leur fit un pauvre sourire.

« Vous comprenez maintenant pourquoi j'ai réagi aussi violemment ? Pour moi, le shopping est associé à ce viol manqué. Et aucun de vous n'a vu ma terreur. Pas toi, Ron, mon meilleur ami qui me connait soi-disant mieux que moi même. Pas toi, Hermione, la fille la plus intelligente de cette école, qui se vante de tout comprendre. Pas toi, Malfoy, qui est pourtant censé ressentir ce que je ressens, et entendre mes pensées. Tu t'es coupé de moi ce jour là, et tu n'a plus établi le contact. D'une part parce que je t'en empêchais, et d'autre part parce que tu en as rien à foutre de ce que je peux ressentir tant que je me comporte comme tu le veux. Je pensais que tu étais quelqu'un de moins superficiel. »

Sur cette dernière phrase, il tourna les talons et disparu dans le couloir.

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Aujourd'hui, pas de délire avec les persos, j'ai pas trop le temps de l'écrire. Et à force, ça prend autant de place que le chapitre.

Je suis un peu déçue de ne pas avoir passé la barre des 100 ( 98 !!!!!!!!! C'est rageant !!!!! ), mais ça sera fait dès que j'aurais posté ce chapitre. Merci particulièrement à Amandine, qui a bien participer à l'éffort de guerre.

J'avance très lentement dans le chapitre neuf. J'arrive pas à l'avancer correctement, je bloque. Je fais quatre paragraphes et j'arrête. Mais il faut que je le finisse ! C'est une obligation ! Je pourrais pas écrire le chapitre suivant sans ça !

Pour ce chapitre : et bien, le coup du shopping était prévu, mais je pensais pas que ça prendrait une dimension pareille. Harry a piqué sa crise tout seul, et j'ai pas eu mon mot à dire. J'ai eu un peu de mal à les rafistoler au chapitre suivant, mais c'est fait. Ouf ! Et en ce qui concerne le traumatisme d'Harry, ça, je l'avais vraiment pas prévu non plus. Il est venu tout seul. Mais bon, ça donne de la profondeur au personnage, et ça va me permettre d'introduire un élement que je trouve important par la suite.

Alors là, normalement, c'est la scène érotique. Je n'en met pas cette fois ci, mais la prochaine, ça sera au tour de Remus, ou de Ron ( choississez ! ). Mais à la place, je vous donne un extrait du prochain chapitre :

"Pendant quelques jours, la brune, le roux, et le blond avaient cherché comment se faire pardonner. Il leur fallait un signe fort, qui toucherait profondément Harry. Quelque chose que jamais personne n'avait pensé à lui offrir, qui aurait une signification, qui serait un symbole.

Ils avaient finalement trouvé. Le couple avait mis un moment pour trouver leur cadeau. Ils avaient même dû frauder pour l'obtenir. Draco, lui, avait demandé l'autorisation de retourner au manoir pendant trois ou quatre heures."

Et n'oubiez pas : Revieeeeeeeeeeeeeeeew ! ^^
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Date de publication : 27 avril 2010 ( prochain : 8 mai 2010 )
Série : Harry Potter

Titre : Exclusivité

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta reader : Pas le temps -_-' Donc moi. Désolée s'il reste des fautes.

Rating : M donc lemon Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes

Statut : OS, terminé

Genre : Romance

Couple : Lucius/Sirius

Résumé : OS pour le seme/uke day. Sirius se voit accepter de force un mariage arrangé avec Lucius. Il le déteste pour tout ce qu'il représente, mais peut être que le blond lui fera changer d'avis sur sa personnalité ?

Contexte : Pendant et après la septième année des maraudeurs.

Note(s) Lucius : inconnu → 28/08

Sirius : inconnu → 15/04

Lucius/Sirius : 28/04

Publication : Ok ! \o/

C'était pas l'idée de départ ce mariage, mais finalement ça collait bien à leur statut de sang pur. J'utiliserais l'autre idée pour un autre OS.

Bonne lecture !
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« Sirius ! Veux-tu bien descendre ? Il est l'heure de diner. »

Le cri de sa mère fit sortir Sirius de sa chambre. Il venait de finir sa douche, il n'était même pas habillé – en vérité il ne portait qu'un boxer – et commençait déjà à dévaler les marches. Il entreprit de passer son tee-shirt rouge et moulant sans lâcher le pantalon qu'il tenait dans les mains et sans se gameller la tête la première dans les esclaiers.

« Maman, tu n'aurais pas vu mes chaussettes Snoupy ? Je ne les trouv- Bonjour ! »

Sa tête venait de sortir du vêtement, et il avait aperçu trois personnes dans le hall qui devait abriter bien des années plus tard l'insupportable portrait de sa mère. Tous trois blonds et hautains : les Malfoy. Et parmi eux, Lucius, un an plus vieux que lui, qui avait déjà quitté Poudlard.

Il resta ébahi quelques secondes avant de reprendre ses esprits.

« -Tu ne m'avais pas dit que nous avions des invités ?

-Qu'est-ce que ça aurait changé ?

-Et bien, premièrement, je ne serait pas descendu à moitié à poil pour m'exhiber devant ces gens. Et ensuite, j'aurais été diner chez James. Tu sais que je déteste les repas protocolaires.

-C'est justement pour cette raison que je ne t'ai rien dit. Pour éviter que tu fuis. Passons à table, si vous le voulez bien. »

Sirius passa son pantalon noir et mis sa ceinture, avant de les suivre. Il était surement le plus débraillé de tous. Même son frère qui devait être au courant. Le traitre ... Il passa une main dans ses cheveux mi-longs pour leur donner un semblant d'ordre, comptant sur le fait qu'ils soient encore humide.

Il s'installa à coté de son frère en ronchonnant. Le diner commença avec les discutions d'usage, jusqu'à ce que Sirius n'en puisse plus, et coupe la personne qui était en train de parler – peut importe qui – constatant très bien l'ampleur de l'impolitesse.

« -Pourquoi ma présence à ce diner était-elle absolument nécessaire ? Si cela continue comme ça, je me lève et vais finir ma soirée avec James dans notre bar habituel.

-Sirius ! »

Sa mère fronça les sourcils, visiblement énervée. Elle poussa un soupir et répondit.

« -Lucius vient de te demander en mariage.

-QUOI ?!

-Tu as bien entendu.

-Mais qu'est-ce que c'est que c'est histoire ? Je n'ai jamais entendu cette blondasse me faire la moindre proposition !

-Restez poli je vous prie ! »

Millesime Malfoy, la mère de la blondasse ne question, venait d'entrer dans la discution. Walburga Black, la mère de Sirius, lui fit comprendre qu'il valais mieux ne pas intervenir, de peur de le braquer encore plus.

« -Et pourquoi moi d'abord ! C'est pas comme si j'étais le seul sang pur à marier de toute l'Angleterre !

-Il fallait effectivement un sang pur, mais provenant d'une famille qui n'avait pas été liée avec la famille Malfoy depuis deux siècles au moins. Le choix s'est donc porté sur la famille Black.

-Mais il y a Narcissia et Bellatrix ! Elles sont prêtes à être marier elles ! Elles ne demandent que ça !

-Sauf qu'il fallait que ce soit un garçon.

-Et Regulus ! C'est le cadet de la famille ! Il est pas destiné à devenir le patriarche lui ! Pourquoi pas lui ?

-Parce que Regulus n'est pas gay. (1)

-Mais moi non ... »

Il fut coupé par son frère.

« -Ho, s'il te plait Sirius ! Ce n'est pas comme si tu te cachais beaucoup à Poudlard. Il faut plus que mes deux mains pour compter toutes tes conquêtes masculines.

-Espèce de cancrelat ! Tu es complice de ce mariage forcé !

-C'était toi ou moi, Sirius. J'ai fait ce choix pour toi.

-Tu vas souffrir, mon frère, je te le garanti.

-Ça suffit, Sirius ! Tu te marieras pour le bonheur de la famille, un point c'est tout !

-C'est hors de question ! C'est un Serpentard !

-Comme toutes les personnes autours de cette table et tous les membres de ta famille.

-C'est un des grands drames de ma vie. C'est un futur mangemort ! Si ce n'est pas déjà fait.

-Sirius, la majorité des familles de sang pur témoigne leurs amitiés au Lord. Ton frère entrera dans ses rangs à sa sortie de Poudlard.

-Je n'arrive pas à croire que vous fassiez passer mon bonheur après l'honneur de la famille et l'amour de l'argent.

-Notre fils sera un mari charmant, comme tous les Malfoy. »

Sirius jeta un regard méprisant à Abraxas. Cette remarque était stupide. Comment pouvait-il garantir l'attitude de son fils dans l'intimité ? Il commençait sérieusement à s'énerver.

« -Et toi, tu ne dis rien, tu vas te laisser faire ? Tu vas te soumettre à cette décision ? »

Lucius leva les yeux vers lui mais les baissa bien vite devant le regard furieux du brun.

« -Et si je vous dis que je suis déjà engagé ? Vous aller me faire rompre ma promesse et me forcer à passer ce contrat ?

-A qui aurais-tu déjà promit le mariage ?

-A Remus, évidement ! »

Regulus leva les yeux au ciel.

« -Ne cherche pas Sirius, tu n'as aucune échappatoire. J'ai enquêté, et je sais de Lupin lui même, en toute honnêteté, qu'il est profondément hétéro, et qu'il n'est jamais, pour l'amour du ciel, sorti avec toi. Et que tu n'as même jamais eu la plus petite envie de le faire. Et ne pend pas Potter comme nouvelle excuse, tu sais parfaitement et mieux que quiconque qu'il sort avec la préfète des Griffondors, la Sang-de-Bourbe. Il ne te sauvera pas non plus.

-Accepte le une bonne fois pour toute mon fils. »

Orion Black, le père de Sirius, venait d'enter dans la conversation pour la première fois, pour la clore définitivement. On entendit plus Sirius de tout le repas, et dès que la bienséance le lui permit, il monta dans sa chambre et claqua la porte.

*°'-o.:/_\:.o-'°*


« -J'arrive pas à croire que je suis là. »

Sirius mettait sa robe de cérémonie bleu nuit, aidé de son témoin, Remus Lupin. Tout s'était passé extrêmement vite. Cela faisait tout juste deux mois que les Malfoy étaient venus parler de ce mariage dans l'ancestrale demeure des Black. Et il se retrouvait là, dans la tente qui lui était assigné, dans l'immense jardin des Malfoy, à se préparer à signer un contrat de mariage avec un homme qu'il ne pouvait pas supporter.

« -Remets toi et essaye de paraître heureux. Tu vas plomber la fête avec ta tête d'enterrement.

-Tant mieux. Comme ça, toute la communauté huppé des sorciers saura que je suis totalement opposé à ce mariage. Mais de toutes façons, ils s'en foutent, alors ... Ils feront comme si je rayonnais de joie. »

Il soupira et se regarda dans l'immense miroir en pied dont étaient équipé son quartier, qu'il ne devait en aucun cas quitté avant que son père vienne le chercher. Quelqu'un poussa le rideau qui barrait l'entrée et avança jusqu'à eux.

« -Lucius m'envoie pour savoir si la mariée est prête.

-La mariée t'emmerde Snape. Et s'il veut le savoir, il n'a qu'a venir, je lui donnerai personnellement de mes nouvelles.

-Ho, non. Surtout pas. L'époux ne doit en aucun cas voir la robe de sa belle avant la cérémonie, ça porte malheur.

-D'où tiens tu cette croyance ridicule , Ce qui vraiment pourrait porter malheur à notre ''couple'' serai que ce mariage ai effectivement lieu. Si c'est le cas, la gazette recenserai le meurtre d'un de nous deux en première page dans moins d'une semaine.

-Ne soit pas si bougonne. Tout le monde sait que c'est le rêve ultime des petites filles que d'avoir un mariage de princesse. Je sais très bien que tu es bien plus heureuse que tu ne me laisses voir.

-Cette fois, je vais me le faire ! »

Il allait se jeter sur lui pour lui faire passer l'envie de le traiter de fille mais Remus, et sa force surhumaine de loup garou, le ceintura et ne le laissa pas faire un pas.

« -Ne fais pas ça. Un coquard pour ton mariage serait très mal vu.

-Justement ! Ils se diraient que je ne peux vraiment pas épouser le trésor des sangs purs, et annuleraient tout ! Aller, lâche moi ! Si je me casse un bras et que je suis couvert de bleu, ils ne pourront pas continuer !

-Non, Sirius. Je te rappelle que tu t'es engagé magiquement auprès de ta famille et de la sienne pour aller jusqu'au bout ! Tu aura le droit de divorcer une fois qu'il aura un héritier mâle en âge d'aller à Poudlard !

-Ne me rappelle pas ça. Tu ne sais pas ce qu'il m'ont fait pour que je fasse ce serment.

-Et je suis suis sur de ne jamais vouloir le savoir. Cela doit rester entre vous. Je te lâche, de toutes façons Snape est parti pendant que tu discutais. »

Une fois libre, il alla s'affaler sur le lit de camp – enfin, ce que les Malfoy appelaient un lit de camps, vous pouvez imaginer à quoi cela ressemblait pour le commun des mortels – qu'on avait mis à sa disposition pour qu'il se repose avant de commencer.

Les innombrables couches de tissus de la robe de cérémonie lui tenait très chaud, et il devait se maquiller à la dernière minute, quand son père viendrait.

Il sentait que tout cela allait très mal se finir. Vraiment, ce mariage était la pire mauvaise idée qu'il avait jamais entendu. Cela ne pouvait pas marcher, quelque allait forcement se passer mal.

Il sentait une aura oppressante dans le jardin. Le Seigneur des Ténèbres était présent, il voulait assister au mariage des parents du futur sorcier le plus puissant de sa génération, et au mariage des rejeton de ses mangemorts les plus fidèle. Bien sur, le ministère ne pouvait rien dire, puisqu'Abraxas les tenaient sous sa coupe. Quelques un des plus hauts dirigeants étaient même invités. Cette aura noire l'oppressait. Il ne se sentait pas très bien, presque nauséeux. Il ne voulait pas approcher de la source de ce malaise, mais il savait pertinemment qu'il se trouverait dans la loge d'honneur, avec la famille proche.

Une fois de plus, il soupira, puis ferma les yeux et essaya de s'endormir, espérant que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve.

*°'-o.:/_\:.o-'°*


« -Sirius, ça suffit, tu te donnes en spectacle.

-Je ... M'en fouut ! Jeuh .. Fais c'que j'veux d'abord ... Et piis, c'est leuuur faute a-après tout ! Ho, ça tourne ...

-Sirius, arrête de boire ! »

James, son second témoin, essayai de le désincruster du bar, où il essayait méthodiquement tous les alcools. En général, Sirius tenait bien l'alcool, mais là il avait bien avalé l'équivalent d'une bouteille de vodka, si ce n'était plus. Et avec les mélanges ... il était donc totalement rond, et tenait à peine en équilibre sur sa chaise. Ses joues étaient bien rouges, tout comme le bout de son nez, et son regard vitreux. Il avait commencer à chanter quand ses amis avaient décidé d'intervenir.

La haute société le regardait du coin de l'oeil, hautains et méprisants, et discutaient à voix basse sur son compte. Quelle bande d'hypocrites ...

Lucius arriva à grand pas, et posa une main ferme sur l'épaule de son époux.

« -Ça suffit Sirius ! Tu aimes peut être faire ta reine du drame devant 500 personnes, mais moi je n'apprécie pas du tout cela. Alors tu vas me faire le plaisir de me suivre, je vais te donner une potion de sobriété.

-Naaaaaaaaan.

-Quoi non ?

-Je te suivrai pas-pas, et je beuvrai, boivra, boivrai - ho zut ! - ta foutu po-potion !

-Ho que si tu vas le faire ! Sinon tu ne sera plus bon à rien ce soir !

-Tant-tant mieux ! Pas de ss-sexe, plus de contrat !

-Sirius, je vais m'énerver ! »

Le brun se tourna lentement vers lui. Ses yeux étaient brillant, et son regard indiquait qu'il n'était pas si saoul que ça.

« -Et bien qu'est-ce que tu vas faire ? Me frapper ? Dois-je te rappeler que c'est interdit par le contrat ? Si tu me touches, le contrat est immédiatement rompu. Et tu le sais pertinemment.

-Tu joues la comédie ... »

Lucius plissa les yeux et le regarda méchamment.

« -Tu n'es pas vraiment saoul, n'est-ce pas ?

-Qui sait ? dit-il en haussant les épaules.

-Suis moi, et continue d'être saoul, on doit parler. »

Il lui attrapa le bras et le tira vers l'extérieur. Le Griffondor protesta en le couvrant d'insulte digne d'un ivrogne. Il vacillait sur ses jambes de façon très convaincante, et avait taché sa robe de divers liquides qui avait laissé une trace sombre sur le tissus.

Il faisait nuit dehors, et l'air était doux. On était en juillet, on voyait les étoiles. Une odeur de chèvrefeuille embaumait. Une magnifique soirée d'été.

Le Malfoy le projeta contre le mur et commença à faire les cent pas devant lui, comme pour se calmer. Il lui dardait des regards furieux de temps en temps. Il semblait réfléchir à ce qu'il allait dire. Sirius l'observait, attendant qu'il se décide.

« -Mais qu'est-ce que tu me reproches en fait ?!

-Ce que je te reproche ? Tu n'as pas une petite idée ? J'ai pas été clair ce soir là chez moi ?

-Ce n'est que des excuses.

-Des excuses ? C'est une mauvaise raison de ne pas vouloir être avec un futur mangemort, un futur meurtrier ? C'est ridicule de ne pas vouloir être marié à un homme qui s'est d'ors et déjà agenouillé devant un psychopathe, à seulement 19 ans ?

-Non mais ...

-Comment crois tu que j'imagine notre vie future ? C'est pas l'amour et la tendresse que je vois. C'est pas la passion et le désir mutuel, ni une entente cordiale.

-Mais je ne suis pas ...

-Même si tu ne m'obliges pas à porter cette marque maudite, je verrai le sol de la demeure que j'habiterai être souillé par le sang d'innocents, ou tout simplement d'humains. Même si je ne porte pas la marque, je serai au courant des immondices que tu trafiqueras, et dans ce cas, on ne m'autorisera plus à sortir de mes appartements, du manoir, ou à voir mes amis. Je ne veux pas d'une vie soumise, d'une vie de prisonnier. Je veux la liberté, et tomber amoureux. Je veux voler de mes propres ailes, voir le monde, quitter cette famille qui m'étouffe.

-Je ...

-Tais toi. Tu sais ce que tu voulais savoir. Si cela ne te plait pas, j'en ai rien à faire. Tu as choisis de vivre avec moi, tu devras supporter toutes les conséquences que cela impliquera. En acceptant ce mariage, tu m'as enfermé dans une cage dorée.

-Sirius ...

-Je retourne à la fête. J'irais peut être me noyer dans la fontaine plus tard ce soir. »

Il tourna le dos et rentra dans la terrasse couverte qu'ils venaient de quitter. Il espérait que son discours avait ébranler le blond, qu'il réfléchirait. De toutes façons, il était trop tard pour faire quoi que ce soit. Au mieux, il serait un époux poli et courtois, protecteur peut être. Mais il ne devait pas non plus espérer qu'il laisse le manoir en dehors de ses affaires illégales. Il était déjà presque sur qu'il servait de quartier général à sa Seigneurie, avec l'accord d'Abraxas.

Il ne pouvait échapper à cette guerre, et ne pouvait fuir ce camps, même s'il était de tout coeur avec l'Ordre du Phénix. Sa belle famille et ses propres parents le soutenaient activement, mettant à sa disposition argent et propriétés, aussi discrètement qu'il était nécessaire. Et lui se retrouvait au milieu de tout ça, contre sa volonté.

Ses amis ne comprenait pas pourquoi il montrait une telle réticence, ils ne saisissaient pas tous les enjeux. Ils lui avaient même demandé de relativiser, lui faisant remarquer quelques détails qui d'après aux sauvait l'ensemble. James, même si ça famille n'était pas vraiment l'exemple des conservateurs de sang pur, ne trouvait rien à redire sur ce mariage arrangé. Toute sa famille l'avait fait avant lui, et il avait eu l'autorisation de ses parents de rompre la coutume pour prendre Lily pour épouse. Le mariage aurait lieu la semaine suivante.

Remus ne voyait pas vraiment ce qu'il reprochait à Malfoy. Qu'il soit beau, de bonne famille, riche, qu'il puisse se montrer charmant et qu'il ait voulu un mari gay lui suffisait amplement. Il lui répétait sans cesse que l'amour pouvait venir, s'il lui laissait une chance. Balivernes. Mais s'il tentait de laisser rentrer le blond dans son coeur, nul doute qu'il développerait une haine sans nom.

Une fois arrivé au bar, il continua son manège de se faire remplir son verre par l'elfe préposer, et de faire semblant de le vider d'une traite, alors qu'il utilisait la magie sans formule, tenant sa baguette entre ses doigts, au fond de sa poche. C'était un des rares sort sur lequel il s'était entrainé jusqu'à l'épuisement jusqu'à savoir parfaitement l'exécuter. Pratique pour serrer les mecs quand ils vous croyaient ivre. Et encore plus les lendemains. Simuler un mal de crane et une amnésie était ridiculement facile. De plus, personne ne pouvait ordonner à l'elfe d'arrêter de le servir, puisqu'il était aussi à présent maitre dans le manoir.

Il n'avait réellement bu que le verre de vin rituel pendant le repas de noce, et un doigt de rhum. Quand il avait eu vraiment soif, il avait tout simplement commander une limonade, qu'il avait véritablement avalé. Puisque personne n'avait vraiment fait attention à ce qu'il prenait, cela était passé tout seul.

Mais maintenant il lui restait à trouver une tactique pour éviter d'avoir à accomplir son devoir conjugal, comme voulu dans le contrat. Cette clause avait bizarrement été exigée par les Malfoy, et il soupçonnait Lucius d'avoir insisté pour qu'elle soit ajoutée. Il savait qu'il n'était pas véritablement éméché, il ne le laisserai pas se défiler une fois dans leurs appartements.

Finalement, il décida qu'improviser sur le moment serait surement plus efficace que de préparer un plan qu'il ne pourrait peut être pas appliquer et d'être confronter à quelque chose d'inattendu. Il continua à faire semblant de boire jusqu'à ce que l'heure fatidique arrive. Son père et son beau père vinrent se placer à coté de lui. Il sursauta légèrement mais ne dit rien. Lucius arriva. Il le fit descendre de sa chaise. Jouant toujours le jeu de l'ivrogne, Sirius s'écroula par terre. Cela ne perturba pas du tout le blond, qui le ramassa et le porta comme une princesse jusqu'à l'étage, suivit de leur père. Ils n'étaient pas là pour s'assurer que tout aurait bien lieu – berk ! - mais la tradition exigeait qu'ils suivent leurs enfants jusqu'à leur demeure – qui était aussi celle de toute la famille Malfoy – et qu'il ne les laissent qu'une fois arrivés chez eux.

Leur chez eux n'était pas constitué uniquement d'une chambre et d'une salle de bain. Sirius ne l'avait pas encore visité, c'était la blondasse qui avait choisit parmi toute les suites de l'immense manoir, qui en comptait une vingtaine, plus ou moins grandes. Son époux lui parlait à voix basse. De loin, on aurait dit que c'était pour l'apaiser, mais en fait il expliquait à Sirius comment se repérer parmi les étages, et ce qu'il y avait dans leur nouveau chez eux.

A vrai dire, cela impressionna Sirius. Selon lui, il y avait cinq chambres, trois salles de bain, deux bureau, une bibliothèque, une salle à manger, et une pièce à l'utilisation encore indéterminée. Et tout cela ne prenait qu'un tiers de l'étage ! On y accédait par une unique double porte qui donnait sur la salle à manger. Il y avait deux elfes réservés à l'usage exclusif de la nouvelle famille, qui faisait tout : le ménage, la lessive, le repas ...

Le manoir possédait des pièces communes au sol, dont une des plus grande bibliothèque magique d'Angleterre, une salle d'entrainement résistante à la magie, un laboratoire de potion, plusieurs salles de bal, d'immenses salons, et bien sur le magnifique jardin, qui possédaient une petite basse cours, une serre tropicale peuplé d'oiseaux exotiques chatoyants et une écurie qui ne contenait pas que des chevaux. Les maitres de maison avaient un étage à eux tout seul, le dernier – Sirius se demandait vraiment combien de pièces ils pouvaient avoir, et à quoi servaient-elles – et tout ce qui concernait l'activité des elfes de maison était au premier sous sol, autrement dit la laverie, la cuisine et les couchettes des elfes, et quelques autres choses dont n'avait aucune idée Lucius, puisqu'il n'y était jamais allé, et Sirius non plus. Il demanda ce qu'il y avait dans les autres sous sols, mais le blond lui répondit qu'il n'avait pas envie de savoir, ce qu'accepta tout de suite Sirius. Il pensa à des geôles et des salles de tortures, et surtout le quartier général du Maitre.

Leur suite était au quatrième, et il fallait traverser beaucoup de couloirs et d'escaliers pour y arriver. L'ordonnateur de la construction du manoir, voulait montrer l'étendu de sa fortune, il avait donc fait en sorte qu'on doive traverser tout l'étage pour accéder à l'étage supérieur ou inférieur, ce qui faisait bien cinq cents mètres de couloir à traverser à chaque étage, à cause des zigues zagues. Il y avait des raccourcis qui permettait d'aller plus vite, et des passages secrets, mais ils devaient aller à pied jusqu'à leurs appartements pour leur premier voyage. Lucius lui expliqua qu'habituellement, on prenait la cheminé pour se déplacer dans le manoir. Il n'aurait qu'a dire ''grand hall'' quand il voudrait aller au rez de chaussé, et ''demeure paisible'' s'il voulait rentrer.

Enfin, ils arrivèrent. Lucius se tourna vers leurs parents, qui leurs dirent les voeux d'usages. Ils rentrèrent dans la suite, les deux hommes derrière eux, qui prirent immédiatement la cheminée. Lucius déposa Sirius par terre, et le guida jusqu'à la chambre, la plus grande. Il s'apprêtait à filer dans la salle de bain pour se noyer, mais le Serpentard le retint par le poignet. Le brun lui jeta un regard perplexe, mais on le fit assoir sur le lit. Le blond s'agenouilla à ses pieds, lui tenant doucement les mains, la tête relevée vers son visage.

« -Je voudrais qu'on discute.

-Il me semble que nous l'avons déjà fait.

-Non, tu as parlé, et je n'ai rien eu le droit de répondre. J'ai entendu tes arguments, à toi de m'écouter.

-Je suppose que je n'ai pas le choix. Vas-y.

-Ne le prend pas comme ça. Si nous nous communiquons pas, comment veux-tu que nous nous entendions ?

-Je ne le veux pas.

-Sirius ... Tu m'as dit que tu voulais être libre, et non malheureux toute ta vie. Et notre bonheur commun dépend de notre communication. Sinon, je peux tout à fait décider comme tu le crains de t'enfermer dans cette suite, de ne plus recevoir de visite ni de courrier, jusqu'à ce que tu deviennes fou d'être seul ici sans compagnie ni distraction. Tu veux vraiment que je m'énerve et que je le fasse ?

-Non ...

-Bien, alors écoute moi, et ne me coupe pas. Tu pourras répondre ensuite. Tout d'abord, je ne vais pas devenir mangemort par conviction, mais par obligation. Ces idéaux me semble un peu désuètes, et très intolérants. De toutes façons, quoi qu'en disent les familles de sang pur, il y a toujours un ancêtre dont on ne connait pas, ou plus, ou dont on a volontairement effacé, la lignée, qu'il soit moldu ou créature magique. »

Ils sourirent de connivences, sachant très bien à quel point cela pouvait être vrai.

« -Je vais y être obligé, car mes parents y croient, et que mon père est chef de clan et que je lui suis soumit. Je n'aime pas non plus être cruel, et le meurtre ne me fait pas vraiment envie. Si je pouvais éviter tout ça, je me dirigerai plutôt vers les affaires. Et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que personne ne te force à le faire. En vérité, si tu pouvais éviter au maximum de voir le Seigneur des Ténèbres et ses fidèles, tout ne serai que mieux. »

Cela toucha Sirius, mais il le laissa continuer.

« -Je ne compte pas t'empêcher de faire quoi que ce soit, tant que tu restes prudent. Par prudent, j'entends ne pas aller faire la bringue avec un loup garou les soirs de pleine lune. Oui, je suis au courant, Snape me l'a dit.

-Le salaud ...

-Ne pas aller te battre contre les mangemorts avec l'Ordre aussi. Être mon mari ne te donnerai aucun avantage. N'essaye pas non plus les missions d'infiltration, en général pour arriver à avoir quelque chose de valable, il faut que ça se passe mal pour la personne. »

Il lui caressa les doigts avec le pouce, tout doucement, tendrement.

« -Sinon, tu auras quelques obligations ennuyeuses. En plus des sorties officiels des Black, tu devras te rendre avec moi à celle des Malfoy, et vice versa évidement. On ira au mariage de Potter, et tu pourras lui rendre visite à lui et à Lupin autant que tu voudras, à condition de te présenter au repas du clan au moins une fois par semaine, et à ceux des Black, mais un peu moins souvent. »

Sirius soupira. Il n'était toujours pas libéré de sa famille et des obligations ennuyeuses.

« -En ce qui concerne ... l'amour, je ne peux rien te promettre. Mais je peux faire des efforts si tu me laisses une chance, et que tu en fais toi aussi. Si nous ne tombons pas amoureux, nous pouvons tout de même développer une tendresse envers l'autre. »

Sirius allait ouvrir la bouche, mais Lucius le coupa.

« -Laisse moi finir. Il reste à parler du sexe. Je sais que tu ne veux rien avoir à dire là dessus, mais c'est important. Tu sais que j'ai fait des demandes concernant mon mariage, principalement pour que ce soit un homme gay, de préférence. Cela implique que je veux pouvoir te faire l'amour. »

Une fois de plus, Sirius voulu répondre, mais il fut empêcher par un doigts qui se posa sur sa bouche, avant de reprendre sa main :

« -Je ne voulais pas faire un mariage basé sur l'adultère. Si ça avait été le cas, j'aurai accepter la première qu'on me donnait, je n'aurai pas demander la close de consommation, et on aurait eu un bébé chaudron tandis que je me faisais tous les homosexuels d'Angleterre. Je veux pouvoir faire l'amour avec toi. Tu es gay, techniquement ça ne devrait pas te poser de problème. Tu es assez attirant, et je peux rapidement développer du désir à ton encontre. Je sais que je suis assez bien fait de ma personne, tu ne devrais pas non plus avoir de problème. Je refuse que tu prennes un amant. Si tu veux satisfaire tes pulsions, je suis là pour ça. »

Il s'arrêta, mais Sirius ne dit rien.

« -Sirius, je te demande l'exclusivité. Est-ce que tu peux me l'accorder ? »

Le brun resta silencieux. Il ne savait pas quoi répondre.

« -Pourquoi devrais-je te croire ? Qu'est-ce qui me prouve que tu penses tout ce que tu dis ? Pourquoi je te ferai confiance ?

-Sirius ... Il va falloir que tu me croies sur parole. Les preuves viendront plus tard. Alors, ta réponse ? »

Il hésita. Il ouvrit plusieurs fois la bouche avant de la refermer, mais se décida finalement :

« -Je déciderai après cette nuit. »

Lucius lui fit un sourire radieux. Il lui embrassa la main en fermant les yeux, comme pour le remercier. Le Griffondor ôta doucement ses mains et parti pour la salle de bain. Il se déshabilla et se glissa sous l'eau chaude. Il essaya de se détendre, ne pas penser. Il ne fallait pas qu'il réfléchisse, sinon tout allait se compliquer. Il passait le liquide bienfaisant sur son visage et ses cheveux, et entendit la porte de la douche s'ouvrir et l'air froid s'engouffrer dans la cabine. Deux grandes mains virent se poser sur ses hanches.

Il ne réagit pas, continuant à se passer l'eau sur la figure. Il laissa les intruses se promener doucement sur ses flancs, son ventre, ses pectoraux. Il arrosa l'intrus quand elles tentèrent de descendre plus bas. Il sentit un léger rire faire frémir le torse derrière le sien. Une douce gracieuse explora sa nuque, déposant des baisers volatiles et serrant son dos contre le buste derrière lui.

Il arrêta l'eau et prit le flacon de savon liquide. Il en déposa une once dans sa main puis se fit chiper la bouteille. Les petites baladeuses caressèrent son corps, sous l'excuse de faire sa toilette. Il ne s'y trompait pas, mais c'était agréable. Ces effleurements à peine appuyés était ce dont il avait besoin pour se détendre.

Lucius allait partout. Il avait commencé par le cou, puis les épaules, les bras, le torse, le dos, les cuisses, les jambes, pour finir par la partie qui lui semblait plus intéressante. Il palpa les fesses charnues, les masquant de mousse onctueuse. Pour finir, il massa le sexe encore mou. Il prit la pomme de douche et les rinça avec de l'eau très chaude, embuant la sale d'eau. Il prit une immense serviette dans laquelle il les enveloppa. Il le poussa jusque dans la chambre et l'allongea sur le lit, jetant la serviette au loin.

Il était à quatre pattes, dominant le Griffondor de sa hauteur, le désir plein les yeux. Cette petite douche l'avait excité. Il se penchant et déposa ses lèvres sur celles onctueuses de son amant, pendant juste quelques secondes, pour voir s'il appréciait. Il le regarda attentivement, mais ne vit aucune émotion négative sur le visage admiré. Il recommença, augmentant la pression et bougea lentement. Ce fut Sirius qui ouvrit le premier la bouche, aspirant la langue agile vers la sienne, et commença un ballet érotique.

Ils s'embrassèrent longuement, les mains de Sirius dans les fils de soie doré de son époux, sur sa nuque, dans son dos. Ils se séparèrent, le souffle court, les yeux brillants. Lucius traça un chemin de baiser, marquant parfois la peau, jusqu'au nombril, qu'il taquina malicieusement. Il descendit ensuite plus bas, jusqu'au sexe à demi dur. Il regarda son amant, respirant à proximité de la verge, la titillant de son souffle. Il passa un coup de langue dessus, faisant gémir le brun. Il posa ses lèvres sur le gland, mais ne bougea pas. Il savait très bien qu'il mettait son homme au supplice, mais il attendit de l'entendre gémir désespérément pour l'engloutir complètement. D'abord lentement, il entama un mouvement torturant, en passant sa langue sur chaque parcelle de peau qu'il pouvait atteindre. Il augmenta la cadence, et écouta les soupirs d'extases qui sortait de la bouche de son mari. Il s'arrêta avant sa fin, et récoltât une exclamation contrariée. Il sourit et retourna embrasser le sang pur.

Il lui tendit trois doigts, qu'on lui refusa, avec une extrême surprise. Sirius appela d'un accio sa baguette – un des rares sorts que les sorciers maitrisent très rapidement sans baguette – et jeta un sort informulé. Lucius lui jeta un regard perplexe, mais il se vit donner l'autorisation de le prendre immédiatement.

Précautionneusement, il fit entrer son épée de chaire dans le fourreau qui lui était destiné, et s'aperçut avec surprise et approbation que celui ci était déjà détendu et lubrifié. Il entra d'un coup sec, butant sans le faire exprès sur la prostate du rouge et or. Sirius se cambra dans un cri perçant. Lucius enchaina avec des va et viens fougueux, qui augmenta le nombre et la puissance des cris. Il sentit assez rapidement sa limite arriver, mais accéléra encore, masturant son amant en même temps. Sirius, qui bougeait les hanches en cadence pour augmenter l'amplitude des coups de rein, poussa la main et s'occupa lui même de son érection turgescente. Cette vision ô combien sensuelle acheva Lucius, qui jouit au plus profond de son corps. Le visage de son amant dans l'orgasme fit venir Sirius, qui se déversa dans ses main.

Épuisé, Lucius s'écroula sur lui, n'ayant même plus la force de rouler sur le coté. Le brun posa son bras en travers de son dos, en un geste de possession involontaire. Sa respiration ne voulait pas se calmer – surtout avec un point mort sur la poitrine – et sa vision revenait petit à petit après l'éclair blanc qui l'avait aveuglé.

Quand Lucius s'en sentit la force, et s'allongea à coté de lui, sur le flanc, une main sous la tête, pour le regarder.

« -Alors, pour ou contre l'exclusivité ? »

Sirius le plaqua contre le matelas et s'assit sur ses hanches.

« -La réponse après le second round mon mignon ! »

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(1): Alors, il faut que je précise. Je choisis de faire en sorte que les sorciers peuvent avoir des enfants entre personnes du même sexe. Et entre autres espèces aussi d'ailleurs. Je vais piquer une idée qui n'est absolument pas de moi : les bébés chaudrons (par Ahja Reyn de la fic Harry Potter et Les Enfants du Futur traduite par Quiproquo ). Par une potion longue et extrêmement difficile, on peut cultiver un foetus, qui deviendra une personne tout à fait normale, à part le fait qu'elle soit le fruit de l'union de deux personnes qui ne nécessite pas de rapport sexuel, ni d'amour. Donc, on s'en fichait un peu que Regulus ne soit pas gay. C'était juste une exigence des Malfoy.
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Voila, j'espère que cela vous a plut. J'au rarement écris un OS aussi long. Mais il faudra que je réessaye, c'est toujours pas assez long à mon gout.

Il se peut qu'il y ait une suite. Ce serait posté le 15 aout, pour le seme/uke day, comme d'habitude, mais avec une Sirius/Lucius. Je vous rassure ( ou pas :P ), ça ne serait pas uniquement un lemon, mais un peu la suite, avec un peu d'aventure, de romance, et de famille.

Enfin, vous me direz si ça vous interesse. Et surveillez aussi. ^^

Reviews please ! =)
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Date de publication : 28 avril 2010
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jours 17, 18-19-20, 21.

Notes : Je voudrais remercier tous mes revieweurs anonymes. Vos commentaires me font très plaisir, mais quand c'est pour dire "super, la suite". Mais sachez quand même que j'adoooooooooooore les longues reviews de la taille d'un roman, qui commentent tout le texte en le citant parfois, qui s'exclaffent sur mes jeux de mots, critiquent l'attitude de tel ou tel personnage, ou tout simplement quand vous racontez votre vie. Comme ça, moi, j'ai plein de trucs à répondre, et je trouve ça super cool de discuter avec les lecteurs. Et vu que j'ai pas encore beaucoup de lecteurs, je peux me permettre de répondre à tous.

Je voudrais aussi remercier tous ceux qui me lisent et qui m'ont mise dans leurs alertes, et/ou leurs favoris. Le must du must serait de laisser un petit mot, mais c'est déjà génial que vous me lisiez.

Bonne lecture.
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Plantés là, au milieu du couloir, Ron, Hermione et Draco n'avaient pas bougé depuis dix minutes, abasourdis par les révélations.

Ron s'en voulait beaucoup de ne pas avoir su détecter à l'époque le traumatisme de Harry, de ne pas avoir su l'aider, de ne pas lui avoir parlé. Il était un peu déçu que ce secret n'ai été révélé que maintenant, et que Harry ne soit pas venu de lui même. Mais en même temps il comprenait ses réserves. Ce n'était pas un souvenir glorieux, et en général il répugnait à se montrer faible, même devant ses amis. De plus, les victimes avaient généralement une impression de souillure, à ce qu'on disait. Ils avaient peur d'être rejeté, et devenaient plus craintifs. Il se rappela que pendant cette année une énorme dispute les avaient séparés pendant plusieurs mois. Cela devait être une conséquence.

Hermione chercha dans ses souvenirs et analysa ce qu'elle se remémorait des moments passés ensembles à la suite de ces évènements. Elle trouva des détails, des paroles, des mots chuchotés, des attitudes, des moments d'absence qui auraient pu la mettre sur la voie à l'époque. Mais elle avait été trop occupée à faire le point sur ses sentiments envers Ron, à le rendre jaloux, à réfléchir sur les tâches du tournoi qu'elle n'avait pas fait attention. D'habitude elle devinait tout, quasiment tout de suite quand cela concernait ses amis. Elle n'avait généralement pas besoin de se pencher sur un problème, la solution lui venait naturellement. Elle ne s'était donc pas alarmée puisque son esprit vif ne lui avait rien indiqué.

Draco se sentait assez en colère face à tous ces reproches. Comment pouvait-il savoir ? Ils n'avaient jamais été suffisamment proche pour deviner une telle chose ! Cela ne faisait qu'une semaine qu'ils étaient liés ! En plus, ce lien lui donnait mal à la tête. Alors quand il avait trouvé au fond de son esprit comment le couper, il ne s'en était pas privé. Il avait établi cette distance pendant le diner du vendredi, au moment où Sirius était présenté aux élèves. Il avait un peu réfléchit sur le peu d'information qu'avait réussi à donner Sirius pendant le cours, et avait trouvé au fond de son esprit comment le moyen de déconnecter ce lien agaçant. Et pendant le shopping, lui même avait été plutôt satisfaisait de ne pas entendre en plus les récriminations du brun dans sa tête.

Mais il devait avouer qu'ils avaient été trop loin. Harry n'était pas une poupée, ils n'avaient pas le droit d'essayer de le manipuler. Ils devaient trouver le moyen de se faire pardonner, parce que le blond doutait que de simples excuses suffisent.

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Harry s'en voulait un peu de les avoir rejeté de cette manière. Mais il estimait cela tout à fait dans son droit.

Pourtant, ses meilleurs amis lui manquaient. Ron et son naturel enjoué, qui le faisait rire par ses pitreries. Hermione qui veillait sur eux comme une mère, qui avait toujours un regard attendri quand elle les regardait jouer aux gamins.

Cependant, c'était une occasion de mieux connaître ses camarades de chambré. Bien sur, il s'était rapproché d'eux vers la fin de la guerre, mais il était souvent en vadrouille avec Ron et Hermione. Il ne les voyait pas souvent. Et quand ils se voyaient, ils ne discutaient pas vraiment, pas vraiment d'eux, de leurs vies, de leurs passions, de leurs goûts, de leurs rêves.

Il savait en gros que Neville adorait la botanique et comptait travailler plus tard dans ce milieu. Il avait écouté Dean pendant les années précédentes quand il disait qu'il adorait chanter. Il avait su que Seamus éprouvait une fascination presque obsessionnelle pour la mer. Mais il n'avait jamais eu l'occasion de creuser plus que ça ces personnalités complexes, puisque quand ils se voyaient au Square Grimaud, ils faisaient en sorte de rire et d'oublier de quoi était faite leur vie à cette époque. Des rires pour cacher les larmes et la tristesse.

Il parla donc avec eux. Et découvrit des trésors qu'il ne soupçonnait pas.

En effet, Neville adorait les plantes, qu'elles soient magiques ou pas. Il avait l'autorisation du professeur Chourave de faire des expériences, s'il consignait tout dans un carnet. Il avait croisé des fleurs magiques et des fleurs normales, qui changeaient de couleur selon la température, qui étaient étonnamment résistantes et qui ne cessaient jamais de fleurir. Mais cette fleur ne pouvait se reproduire toute seule, elle avait besoin d'un jardinier. Une autre plante fascinait Harry : un arbre qui produisait trois fruits différents : des abricots, des pèches, et des nectarines. C'étaient des arbres proches, mais ils étaient mélangés en un seul plant, un vrai, pas un greffon. Là encore, il donnait toute l'année ses bienfaits. Neville avait aussi aidé à la croissance de plantes d'ordinaire extrêmement lente, et multiplié des espèces rares. Bien sur tout n'avait pas été que réussite, mais le garçon – non, l'homme – était persévérant.

Il n'avait jamais entendu Dean chanter. Enfin, pas pour de vrai. Sous la douche, ça ne comptait pas, n'est-ce pas ? Sa voix était étonnante. Elle était basse, profonde, chaude. Elle donnait des frissons dans la colonne vertébrale, on était immédiatement envouté par cette voix de gorge. Pourtant, la voix normale de Dean ne laissait aucunement entendre son talent. Harry était vraiment émerveillé. Il avait une vraie voix de noir, une voix de chanteur de jazz, de chanteur de blues (NdA : je viens de vérifier, il est noir dans le film en plus. Je l'ai même pas fait exprès). Il avait écrit plusieurs chansons, dont une sur la guerre, qui avait réussi à tirer des larmes au Survivant, qui ne croyait plus être capable de pleurer sur les horreurs qu'elle avait causé, pensant qu'il en avait déjà trop vu, trop ressenti, trop versé de son sang et de ses larmes pour s'émouvoir sur ce passé douloureux. Cela émut aussi beaucoup son ami de le voir réagir avec une telle intensité sur son travail, sur sa passion. Harry ne se lassait pas de l'écouter. Dès qu'il pouvait l'entendre, il ne s'en privait pas. Mais Dean était un peu timide sur ce sujet, et n'acceptait qu'eux comme public. Il pensait à l'élargir, mais par respect pour Harry, il attendrait la fin de la dispute.

La fascination pour l'océan de Seamus était vraiment plus que ça. Il parlait avec emphase des merveilles que pouvait renfermer les océans terrestres. Les plantes, d'abord, tellement inventives et complexes, tellement d'espèces, de formes, de couleurs. Des anémones aux algues, en passant par les coraux, il décrivait tout cela avec vénération. Puis les animaux, des plus petits comme les planctons jusqu'aux plus gros comme les baleines. Les merveilleuses créatures carnivores comme les dauphins ou les requins ou encore les poissons lanternes, les poissons camouflés comme les raies, ceux colorés aux formes exotiques, comme les poissons clown, les poissons lunes, et les méduses, les fantômes de la mer. Le climat marin aussi, était un de ses sujets de prédilections. La mer calme, bleue turquoise des caraïbes, la mer grise de l'Arctique, aussi froide que sa banquise, les tempêtes de l'Atlantique et du Pacifique, avec leurs vagues hautes de plusieurs étages, le ciel de plomb, les éclairs, la foudre, les naufrages. Et bien sur, comment oublier les créatures magiques ? Les sirènes, le Léviathan, le Kraken, les hippocampes géants, les licornes marines, les vraies, pas les narvals. Il était intarissable sur le sujet, et possédait beaucoup de livres animés à ce propos. Il allait régulièrement faire des croisières et de la plongée sous marine avec ses parents.

Il en apprit plus sur la situation familiale de ses amis. Neville accepta de confier la vie qu'il menait avec sa grand mère depuis l'internement de ses parents à Ste Magouste. Le père de Dean les avait quittés pour les protéger et s'était fait tuer par les Mangemorts. Il avait à présent un beau-père et une demi-s½ur adorable de 5 ans. Le père de Seamus était quant à lui moldu, et avait difficilement accepté le caractère magique de sa femme, facette qui ne lui avait été révélée qu'après le mariage. Seamus était le cadet de la famille, avait un grand frère plus vieux que lui mais qui ne possédait pas de pouvoirs et une petite soeur qui n'en possédait pas non plus. Eux par contre était très talentueux dans leur domaine, le piano pour son frère, et les odeurs pour sa soeur, qui voulait devenir Nez et Parfumeuse. Il n'y avait pas jalousie mal placée au sein de la fratrie.

Les trois garçons entraperçurent les blessures et les lacérations cachées du coeur de Harry. Il ne se confia pas, mais ils sentirent qu'il cachait plus qu'il ne le disait. Pourtant, cela le rassura de savoir qu'il pouvait compter sur eux s'il avait besoin.

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Pendant quelques jours, la brune, le roux, et le blond avaient cherché comment se faire pardonner. Il leur fallait un signe fort, qui toucherait profondément Harry. Quelque chose que jamais personne n'avait pensé à lui offrir, qui aurait une signification, qui serait un symbole.

Ils avaient finalement trouvé. Le couple avait mis un moment pour trouver leur cadeau. Ils avaient même dû frauder pour l'obtenir. Draco, lui, avait demandé l'autorisation de retourner au manoir pendant trois ou quatre heures. Il devait chercher son présent, il ne savait pas très bien où il était entreposé. De plus, chercher dans le fouillis des affaires de ses défunts parents lui donnait le cafard, il devait régulièrement faire une pause pour reprendre contenance. Trop régulièrement à son goût. Il ravala sa fierté et appela Severus à la rescousse. À la surprise de Draco, il arriva accompagné de Sirius. Ils se disputaient, évidement, mais c'était teinté d'amusement. Cela devait être une sorte de sport pour eux, un loisir. Ils ne devaient pas vraiment se détester, pensa Draco.

Il leur expliqua rapidement ce qu'ils cherchaient puis ils se mirent au travail. Heureusement, les objets personnels de ses parents avait été regroupés dans des cartons – beaucoup de cartons – tous entreposé dans une des nombreuses salle à manger. Elle était immense, et pourtant ce n'était pas la plus grande. Sirius ne sembla pas impressionné. Soit il était déjà venu, soit il était habitué – après tout, il venait d'une famille noble de sangs-purs lui aussi.

Ils commencèrent. Ils vidaient un carton chacun sur l'immense table, inspectaient son contenu, puis le remettait dedans, pour ensuite le reposer dans le coin de la salle qui était réservé aux cartons vérifiés.

Les deux adultes continuaient leurs joutes verbales, joyeusement. En y réfléchissant, Draco pensa que c'était surtout pour ne pas s'ennuyer. Ils n'étaient pas réellement méchants ou blessant dans leurs piques, mais se renouvelaient plutôt bien. Une petite voix dans son esprit lui souffla qu'il y avait quelque chose d'affectueux dans cette forme de communication, mais il la fit taire.

Finalement, ce fut Draco qui trouva. Il poussa un cri de joie et sautilla partout pendant trente secondes, avant de se rendre compte du ridicule de son geste et de reprendre contenance en toussotant. Ils rentrèrent à Poudlard, et Sirius s'éclipsa en disant qu'il avait rendez-vous avec son Moony. Severus l'invita à boire une orangeade dans ses appartements pour discuter, et il accepta (NdA : Draco est mineur et Severus est un professeur, il peut pas lui proposer n'importe quoi). Ils discutèrent jusque tard dans le nuit.

Quand Draco rentra à l'appartement, Harry dormait déjà. Il se déshabilla rapidement sans allumer la lumière, mit son pyjama en silence et se glissa dans son lit.

Pendant la semaine, le brun se levait plus tôt que Draco et partait avant qu'il ne se soit levé. Il rentrait une fois que Draco était couché. Il savait très bien que le blond ne dormait pas, alors il prenait ses affaires, allait se doucher et se préparait pour la nuit en vue ensuite de se coucher, toujours en silence, en tournant le dos.

Ce soir là, c'était lui qui était rentré le dernier.

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Le lendemain était un samedi. Draco avait laissé Harry dormir sans le déranger. Il avait préparé avec Ron et Hermione le moment de leurs excuses, et mit à contribution les trois garçons du dortoir. Ils avaient peur de provoquer une nouvelle fois la colère du survivant, mais finirent par céder. Ils l'amèneraient à l'endroit en temps voulu.

Neville, Dean et Seamus passèrent chercher Harry en fin de matinée. Il n'était pas levé, il avait lu au lit quand il avait réalisé qu'il ne se rendormirait plus. Son roman était passionnant, et il n'avait pas vu l'heure défiler. Il se leva à l'arrivée de ses amis. Il posa ses lunettes sur son nez et alla choisir ses vêtements dans son armoire. Il fit patienter ses amis dans le petit salon et alla s'habiller dans la salle de bain. Il tenta de coiffer ses cheveux – peine perdue – et se lava le visage. Il hésita à se raser. Il décida de laisser sa barbe naissante en l'état mais de la ratiboiser à la reprise des cours.

Il suivit les garçons dans la Grande Salle pour le déjeuner et alla avec eux dans le parc profiter des derniers beaux jours avant l'hiver. Il leur parla du livre qu'il lisait quand ils étaient venus le chercher. Il donna même envie à Seamus de le lire.

Au bout d'un moment, Dean demanda à Neville s'il voulait bien leur montrer ses nouvelles créations. Ils se levèrent et se dirigèrent doucement vers les serres en plaisantant. Ils filèrent rapidement en voyant Harry observer avec admiration une plante carnivore bigarrée, et firent signe aux conspirateurs qui attendaient devant les serres qu'ils pouvaient rentrer.

Ils se faufilèrent sans bruit dans l'abri de verre et se plantèrent derrière lui.

« Harry... » Commença Hermione.

Il se retourna vivement. Il regarda suspicieusement mais resta silencieux. Il jeta un ½il mauvais vers la porte où se trouvaient les trois nouveaux traitres qui déguerpirent sous l'½illade menaçante. Il regarda les trois restant qui semblaient assez mal à l'aise, même Draco.

« Harry, on voudrait s'excuser. » Continua la brune.

Le Survivant haussa un sourcil (NdA : tiens, un trait Malfoyen qui s'est transmit à petit Ryry) et attendit la suite.

« -Harry, on a réfléchit. Notre attitude était puérile. Nous n'aurions pas dû te forcer. On aurait dû t'écouter. Je m'excuse, en mon nom. Je suis désolée Harry, j'ai eu tort.

-Je m'excuse aussi Harry. En tant que meilleur ami, j'aurais dû me ranger de ton coté.

-On voudrait te donner quelque chose, tous les deux, en gage de notre bonne foi. »

Ron sortit une petite boite de velours rouge et la tendit à Harry. Il l'ouvrit et resta bouche bée pendant de longues secondes. Dans la boite était entreposé un vif d'or, ses petites ailes l'entouraient, il semblait endormi. Il le prit dans ses mains et examina l'inscription qui l'avait tant étonné. Il était gravé sur le devant de la petite balle deux lettres en majuscules : JP. James Potter. Le vif d'or de son père. Celui dont il se servait pour amuser la galerie.

Il était profondément touché par cette intention. Ils avaient trouvé un objet qui avait appartenu à son père, qu'il avait chéri, qu'il avait surement gardé précieusement. Il demanda où ils avaient trouvé ce présent, et lui répondirent qu'ils l'avaient volé dans les affaires confisquées de Rusard. Il embrassa ses amis sur les joues et les prit dans ses bras.

Il se tourna vers Draco, qui était jusque là resté silencieux. Il n'avait pas été cité dans la recherche du vif, et ses amis s'était excusés en leurs noms propres. Le blond lui réservait donc lui aussi une surprise. Il s'avança d'un pas, sembla chercher ses mots, et prit la parole :

« Je suis peiné malgré moi par le fait que tu ais mal prit la coupure du lien mental. Si tu acceptes, rétablissons le maintenant. »

Harry fut surpris de la demande mais hocha la tête. Il abattit la barrière et senti les émotions de l'autre pénétrer dans son esprit. Il sentit le soulagement, un peu de joie, et une pointe d'appréhension. Il le laissa continuer.

« Je m'excuse pour mon comportement. En te traitant comme je l'ai fait, je n'ai pas pris en compte le fait que tu sois une personne. Après réflexion, je pense vraiment que je t'ai traité comme n'importe quel objet m'appartenant. Je n'aurai pas dû, c'était déplacé. Pardonne moi. »

Harry lisait dans son esprit la sincérité. Il hocha de nouveaux la tête, et souris. Il n'était pas très sûr de sa voix.

« Je sais que tu me crois, mais je voudrais quand même t'offrir un présent. »

Il sortit lui aussi une petite boite de sa robe de sorcier, de couleur verte cette fois. Harry la prit et l'ouvrit. Elle contenait deux anneaux, un en or blanc et un autre en argent. Harry ne comprenait pas. Pourquoi Draco lui offrait-il ces bagues ?

« Ce sont les alliances de mes parents. Celles qu'ils se sont échangés le jour de leur mariage. Leur mariage était bien évidement arrangé. C'étaient pour l'intérêt de leurs familles respectives. Mais ils ont passé du temps ensemble, ils se sont donné une chance, il ont apprit à se connaître. Ils sont finalement tombés amoureux, et avant la cérémonie. Ces bagues représentent leur amour, puisqu'ils ont insisté pour les choisir eux même. Je te les donne. Tu me remettras la bague d'argent quand tu te sentiras prêt à le faire, quand tu sauras que tu pourras passer le reste de ta vie à mes cotés. Tu mettras la tienne quand tu seras sûr de tes sentiments à mon égard.

Je ne suis pas sûr que le lien d'âme nous fasse effectivement tomber amoureux l'un de l'autre, mais toi tu as l'air d'y croire. Et si tu y crois, tu mérites que je te fasse ce cadeau, même si je doute. Je pense que tu pourrais me faire changer d'avis sur l'amour, si tu t'en donnes la peine. Je pense plutôt que les manigances de la déesse nous rendent plus proches, mais que cette évolution de sentiments dépendra de notre bonne volonté.

Et pourtant mes sentiments changent sans que je puisse rien faire. Je ne ressens déjà plus aucune animosité envers toi. J'arrive même à te trouver sympathique et mignon de temps en temps. Tu m'attendris quelques fois et parfois une affection sortie de nulle part m'envahis. Je ne contrôle rien, et ça me fait peur. »

Harry lui fit un sourire éblouissant. Avec quelques hésitations, maladroitement, il posa sa main sur l'épaule du blond, et l'embrassa rapidement sur la joue.

Draco sentit l'allégresse le transporter. Il ne s'expliquait pas cette émotion mais renonça à tenter de comprendre. Il sourit lui aussi à Harry, gentiment.

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Aya : Me revoilà !

Draco : On s'en fiche de toi. Ce que veulent les lecteurs, c'est moi.

Harry : Comment il se la pète, lui ...

Draco : T'as quequ'chose à me dire ?

Harry : Non non ...

Aya : Bon, ça suffit maintenant. Vous allez pas vous battre non plus. On est pas là pour ça je vous rapelle.

Draco : C'est toi qui le dit ...

Aya : Ben oui, justement. Et puisque c'est moi l'auteure, je décide que tu te tairas jusqu'à ce que je t'adresse la parole.

Draco : ...

Harry : Ses lèvres ont bougé, non ?

Aya : Si si, mais il ne peut pas parler. Mais passons aux choses sérieuses. Nous sommes passé à 110 reviews ! C'est absolument merveilleux, nous avons passé la barre des 100 ! Et c'est grâce à vous amis lecteurs !

Draco : ...

Harry : Je crois qu'il a essayé d'être sarcastique.

Aya : Pour le dernier chapitre, j'ai reçu douze reviews. C'est génial, continuez comme ça. J'adore lire vos impressions.

Draco : ...

Harry : Il commence à s'énerver, là.

Aya *les ignore* : Concernant mes autres publications, j'ai pondu un Lucius/Sirius dont vous me direz des nouvelles. Une suite verra bientôt le jour. Je vous la conseille, j'en suis assez contente. Et j'ai terminé le chapitre neuf ! Je suis trop contente, mais il est vachement long. 16 pages et 10.000 mots ! Je ne pense pas que le 10 sera aussi long. Vous devrez vous contenter de vos 3500 mots hebdomadaire ( un peu plus que ça en ce moment [ la publication, pas la taille ] ).

Draco : ...

Harry : Il est tout rouge de colère là !

Aya : Ne fais pas attention à lui. Quand il verra que personne ne s'occupe de lui, il se calmera. Concernant ce chapitre : j'ai eu un peu de mal à trouver quel cadeau offrirait Draco. Et j'ai hésité à couper là, mais je ne savais pas quoi rajouter pour clôturer la scène. Alors j'ai laissé tel quel.

Harry : Maintenant, *roulements de tambours* la scène érotique !

Aya : Qui sera sur Ron. Remus sera pour le prochain chapitre.

Ron : On parle de moi ? Tiens, pourquoi Malfoy boude-t-il dans son coin ?

Aya : T'occupe pas de ça et va enfiler ce que je t'ai préparé dans le vestiaire.

Ron : D'accord.

Aya : Vous êtes tous bien installé ? Parfait. On va commencé par planter le décors. Nous sommes au canada, dans une forêt de feuillu comme il n'en existe que là bas. Le ciel est orangé, le soleil se couche. C'est l'automne, les feuilles rouges, oranges, jaunes, marrons, tombent sur le sol dans leur lente farandole, couvrant le sol d'un tableau mouvant.

Ron : C'est bon, je peux commencer.

Aya : Très bien. Ron est habillé d'un blue jeans Lewis tout ce qu'il y a de plus classique, avec des grosses chaussures confortables de randonneur. Il a une chemise à carreau rouge, ouverte sur un débardeur blanc trempé de sueur. Ron, mets toi en position.

Ron : A tes ordres.

Aya : Prend la hache et dirige toi vers l'arbre le plus proche. C'est la fin de ta journée éreintante de travail, tes mouvements de hanche et de buste sont plus lents. Tu es en sueur, et ton arbre ne veux pas tomber. Tu persévères mais tes bras te font mal. Tu poses ta hache contre l'arbre et enlève ta chemise. Tu t'essuies la figue avec et la poses sur la branche la plus proche. Tu attrape la bouteille d'eau à tes pieds, et avale goulument le liquide. Tu asperges ton débardeur avec cette eau revigorante. Il devient transparent. Tous tes muscles sont perceptibles sous le tissus trempé. Et des muscles, il y en a, plein. Un léger duvet se distingue dans les creux, mais cela ne fait que rehausser ta masculinité.

Harry : Holala. Fais chaud !

Aya : Tu enlèves à présent le tee-shirt. L'odeur de ta sueur mêlée à la sève fait ressortir toute la testostérone que tu dégage, ce coté animal et sexy. Tu regarde la camera de tes yeux bleu et expressifs, qui affichent de la surprise, mais aussi de l'envie. Tu te figes, le vêtement toujours sur tes bras. Tes pupilles se dilatent, et tes muscles se bandent, comme prêt à bondir sur ta proie. Stop ! *clik*

Harry : C'est pas le meilleur que tu ais fait.

Aya : Ben, j'ai un peu épuisé mon stock de fantasme. J'aime beaucoup celui du bucherons canadiens, mais j'ai pas réussis à correctement retranscrire ma vison. Et je suis un peu fatiguée, là. Baa, de toute façon, je ferais mieux la prochaine fois, avec Remus. En attendant, reviews ? Sioupalit ?
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Date de publication : 8 mai 2010 ( prochain : 19/05/10 )

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