Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 5 chapitres publiés, 9 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jour 12

Notes : J'ai toujours pas avancé sur le chapitre neuf, j'ai même pas commencé. Il faut que je m'y mette, sinon, j'aurais jamais assez de chapitres pour continuer à publier aussi régulièrement jusqu'au bac. Et oui, votre humble serviteur passe le bac cette année, et si elle ne commence pas à le réviser maintenant elle va le rater. J'ai calculé que si j'écrivais d'un coup les chapitres 9 à 17, j'aurais rien à faire jusqu'à fin juin ! Mais c'est utopiste, je suis pas capable de m'avancer autant. Donc j'ai décidé de ralentir le rythme de publication, désolée. Mais dites ça à mon père qui trouve que je passe trop de temps sur mes ''romans''. Et si je désobéis trop je serais privée d'ordinateur et là, plus d'updates du tout.

Bref. Pour les vrais commentaires sur ce chapitre, rendez-vous dans le délire, sinon je vais spoiler. Bonne lecture !
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Le lendemain, Harry fut réveillé par le bruit de la douche. Il regarda l'heure, et il vit qu'il n'était que sept heures vingt. Il ne se levait habituellement que vers sept heures quarante, voir sept heures cinquante, mais dans ces cas-là, Hermione venait le chercher par la peau du cou. Les cours commençaient à huit heures trente et il devait prendre un petit déjeuner : obligation de Hermione qui en avait eu assez de les entendre, Ron et lui, crier famine.

Il doutait un peu que se soit Draco qui le réveille. Il ne savait même pas comment lui s'était éveillé, il n'avait entendu aucune sonnerie stridente de réveil. Il voulut se rendormir, mais il n'y arriva pas. D'habitude, il lui suffisait de se retourner et il replongeait dans le sommeil. Mais ce matin là, il n'y arrivait pas. Peut-être était-ce le changement soudain de chambre ? Après tout, c'était sa première nuit dans cet environnement étrange qui allait bientôt lui devenir familier.

Il se mit sur le dos et commença à réfléchir. Il s'en était empêché toute la journée de la veille, mais il ne pouvait repousser cette réflexion à jamais. Comment allaient se passer ses journées dorénavant ? Serait-il tout le temps collé à Malfoy ? Bien sur, ils seraient côte à côte en cours, Dumbledore avait insisté... De toute façon c'était plus simple si on considérait qu'ils devaient utiliser leur magie commune par contact... Le directeur n'avait rien dit sur les tables, ils pouvaient donc manger où ils le souhaitaient, et surtout séparément s'ils le désiraient. Pour les moments où ils n'avaient pas de classe et les week-ends, il n'y avait aucune directive directoriale non plus. Ils pourraient les passer en compagnie de leurs amis.

En pensant aux cours, Harry se dit que le blond était très pointilleux sur les études. Il voudrait assister à tous les cours et travailler correctement, même s'il devait en permanence avoir Harry derrière lui. Il le réveillerait donc chaque jour, il en était sur. Il ne le laisserait pas non plus sécher les cours, car il en sortirait lésé lui aussi, de par leur lien... Le brun eut un petit coup de blues en pensant qu'il allait devoir se coltiner une deuxième Hermione, en pire.

A ce moment, la "Hermione" en question entra dans la chambre. Il portait un pantalon noir assez près du corps, mais juste un peu, pour qu'on ne fasse que deviner ses formes – qui devaient être appétissantes, Harry n'en doutait pas même s'il ne l'aurai jamais avoué – une chemise blanche boutonnée jusqu'en haut et une cravate qu'il n'avait pas encore noué autour de son cou. En remarquant ce détail, Harry se souvint qu'il ne savait toujours pas faire un n½ud de cravate, qu'en général, c'était Ron - ou bien Neville quand Ron était dans la salle de bain - qui le faisait. Il contourna vite le problème en se disant qu'il allait demander à un de ses amis au petit déjeuner.

« Lève toi Potter, au lieu de rêvasser. La salle de bain est libre. Sois prêt dans une demi-heure au plus, ou je ne t'attends pas. »

Harry s'exécuta, n'ayant rien à ajouter. Le blond n'avait pas vraiment été agressif, enfin beaucoup moins qu'en temps normal. Mais il ne comprenait pas vraiment pourquoi le Serpentard voulait l'attendre. Il ne s'attarda pas sur cette question, mais prit ses vêtements dans son armoire et fila dans la salle de bain. Il prit sa douche en trainant un peu, s'habilla sans aucune logique et essaya de coiffer ses cheveux comme tous les matins, sans y parvenir. Il revint dans la chambre pour poser ses lunettes sur son nez, mettre ses chaussettes et ses chaussures. Il attrapa sa robe, l'enfila, et glissa la cravate dans sa poche.

Il se tourna vers la porte et vit que Malfoy le regardait.

« -Je comprends mieux ton goût douteux pour tes vêtements. En fait tu ne vois même pas ce que tu prends dans ton armoire avant de l'enfiler. Tu ne vois pas non plus ta tignasse dans la glace ?

-Non, ça c'est un gène Potter.

-Pourquoi n'as-tu pas mis ta cravate ?

-Jsaispaslanouertoutseul. »

Le menton contre son torse, comme un petit garçon prit en faute, Harry n'osait pas regarder Malfoy.

« -Pardon ?

-Je sais pas la nouer tout seul.

-Pfff, pauvre petit Griffondor dépendant. Approche.

-Quoi ?

-Approche, je vais te l'attacher.

-Tu vas pas m'étrangler au moins ? »

Malfoy rit. Ce son était cristallin, comme le chant d'un rossignol, très agréable à écouter.

« -Je ne peux pas faire cela. Ça me tuerait aussi, tu te rappelles ?

-Mouais, c'est ce qu'on dit »

Néanmoins, il s'approcha et tendit la cravate à son vis-à-vis.

« -Je ne vais pas non plus te la nouer tous les matins pendant le reste de nos vies. Tu veux que je t'apprenne ?

-Après les innombrables tentatives de Ron, Neville et Hermione, et même parfois Dean et Seamus, je ne suis toujours pas capable de faire ce foutu noeud. Pourtant j'ai eu le droit à deux tentatives par semaine depuis le début de ma première année. »

Malfoy rajusta le col et s'écarta.

« -Je suppose que tu es un cas désespéré. Tu n'as qu'à ne pas la détacher en entier le soir. Fais juste coulisser le n½ud pour qu'elle reste en forme et réutilise la telle quelle le lendemain matin.

-Bonne idée, mais il faudra quand même refaire le n½ud de temps en temps.

-Je suppose que je peux me sacrifier dans ces cas-là, si ce n'est que de temps en temps. »

Harry mit sa baguette dans sa poche, baguette qu'il avait auparavant laissée sur sa table de nuit personnelle, puis se rendit dans le salon pour préparer son sac de cours. Le blond était totalement prêt, et n'attendait que lui pour descendre.

Harry, en sortant de l'appartement, se renseigna sur leurs cours de la journée, car il n'avait pas eu le temps de jeter un coup d'oeil sur leur nouvel emploi du temps.

« -On commence par Histoire de la Magie, puis Soin aux Créatures Magiques. Merlin, j'espère que ce gros géant d'Hagrid sera sage sur les bestioles cette année !

-N'insulte pas Hagrid !

-Je ne l'insulte pas, je ne fais que mention de son état. Ensuite Métamorphose, deux heures, puis le déjeuner. Après on a trois heures de sortilèges. Après ça, la journée est finie.

-Dumbledore a mentionné des cours supplémentaires pour nous contrôler, enfin contrôler nos nouvelles capacités. Tu as des informations là-dessus ?

-Non. Mais on lui demandera au petit déjeuner, ou à McGonagall si on y arrive pas.

-Ok. »

Ils marchèrent ensuite en silence jusqu'à ce qu'ils rejoignent leurs amis à leur table respective.

Oo0ooOoo0oO


« Content de vous revoir messieurs. Vos camarades vous ont laissé des places au milieu, juste devant mon bureau. Nous en étions à la découverte de la civilisation Aztèque par les moldus espagnols au XVIIIe siècle lors de...

-Bande de traitres ! » Murmura Harry à ses camarades, qui ricanèrent. Ils savaient parfaitement qu'il allait s'endormir, et ils le laissaient tout devant, en plein milieu du rayon soporifique de leur merveilleux professeur adoré.

Harry sortit une plume et sa baguette. Il se préparait à l'enchanter pour qu'elle prenne des notes toute seule quand il se rappela qu'il n'avait plus accès à la magie. Il appela discrètement son camarade :

« Pssst, Malfoy ?

-Quoi ?

-Aide moi à enchanter ma plume.

-Pourquoi faire ?

-Pour qu'elle écrive le cours sans moi.

-Et pourquoi je ferais ça ?

-Parce que sinon je vais te piquer tes notes pour les devoirs et les révisions.

-Tu demanderas à Granger.

-Non, à toi. Elle m'a appris ce sort justement pour que je me débrouille.

-Ok, mais vite, je perds le fil. »

Harry écrivit rapidement la formule sur un bout de parchemin et ils se concentrèrent. Ils lancèrent le sort, mais il n'eut pas vraiment l'effet escompté. D'abord, il dupliqua la plume en quatre, ensuite, elles n'écrivaient pas ce que le professeur disait, mais la conversation de Lavande et Parvati, deux rangs derrière eux.

Ils se dépêchèrent d'annuler le sortilège, et Harry du se résoudre à prendre des notes, du moins jusqu'à ce qu'ils contrôlent de nouveaux leurs pouvoirs.

Oo0ooOoo0oO


Au cours de Soin aux Créatures Magiques, ils n'eurent heureusement pas besoin de faire usage de la magie. Les deux garçons redoutaient les effets d'une nouvelle tentative. Ils étudiaient cette fois-ci les porlocks (NdA : CF encyclopedies HP). Ces petites créatures étaient les protecteurs des chevaux. On les rencontrait généralement au milieu de hardes sauvages, dans les pâturages ou dans les écuries. Elles se nourrissent d'herbe, tout comme leurs protégés. Leurs apparences sont étranges, et c'est pour cette raison qu'ils devaient les dessiner. Ils étaient bipèdes bien qu'ils possédaient des sabots, et deux bras munis de quatre doigts. Leurs couleurs variaient autant que le pelage des chevaux.

Hagrid avait eu beaucoup de mal à trouver ces mignons petits monstres, car ils étaient des créatures très timides. Malgré tout, ils avaient emprunté une dizaine de chevaux qu'ils avaient mis dans un pré munit d'une barrière magique qui empêchait tout être vivant de sortir de l'enclos. Après cela, Hagrid avait fait entrer les quatre spécimens qu'il s'était procuré.

La difficulté du cours était de faire sortir les petites créatures d'entre les pattes des équidés, qui se déplaçaient en masse – tant les chevaux que les parlocks - sentant le malaise que provoquaient en elles l'attroupement d'humain. Hagrid laissait le champ libre aux élèves. À la fin de l'heure, ils devaient avoir croqué le sujet.

Certains proposèrent de placer du foin près des palissades pour attirer la harde. Cela ne marcha guère, les chevaux ne s'y intéressèrent pas. D'autres proposèrent de lancer un sort d'attraction. Cela échoua aussi, la barrière refusait l'entrée de la magie. D'autres essayèrent le sucre et les carottes, mais la harde ne se précipita pas comme tout les élèves le pensaient, mais elle se déplaça par demi-groupe, alternant, pour toujours laisser les parlocks hors de leur vue.

Soudain, Harry eut une idée. Il chuchota quelque chose à l'oreille de Hagrid et courut vers le château. Il revint une dizaine de minutes plus tard, avec une flute de Pan. Les élèves s'interrogèrent : mais qu'allait-il faire avec cet instrument ? Harry s'approcha de l'enclos et commença à jouer. La mélodie était douce et tranquille. Les jeunes élevés parmi les sorciers n'avaient jamais eu beaucoup de contact avec l'instrument, ne connaissant parfois même pas le nom, et ceux élevé à la moldu ne voyait que l'image du jeune berger grec ayant l'attention admirative des douces nymphes et des charmantes naïades..

Les chevaux levèrent les oreilles et tournèrent leur tête en direction du musicien. Lentement, ils s'approchèrent, tout doucement, jusqu'à arriver à deux ou trois mètres. À ce moment, Harry s'assit et joua autre chose. Une mélodie pleine de mélancolie et de tristesse, de doutes et de rêves, un de ces airs qui donnent envie de s'accouder à une fenêtre et de regarder au loin, ou dans le vague, un de ces airs qui vous donnent l'impression d'être ailleurs. Le professeur, les élèves, les chevaux, tous écoutaient attentivement sans bruit. Ils en oublièrent de surveiller les petites créatures, qui s'étaient rapprochées et qui étaient maintenant visibles et dessinables. Elles sortirent même du couvert de jambes pour s'accrocher à la barrière.

Tout en continuant à jouer, Harry lança un regard appuyé à ses camarades, qui se mirent immédiatement au travail. Cela prit dix minutes. Quand tous eurent fini, Harry joua les dernières notes et s'arrêta. Revenus à la réalité, les parlocks se cachèrent bien vite entre leurs protégés, puis la harde retourna vers le milieu du champ.

Harry, qui n'avait pas pu dessiner, fut assuré d'obtenir une bonne note pour avoir trouvé comment les approcher et les faire se tenir tranquille. En effet, la musique avait des vertus sur nombre de créatures magiques. Il fallait juste en avoir l'idée et trouver le rythme et le type qui leur convenait. Les parlocks étaient plutôt faciles à satisfaire, de simples chansons chantées juste auraient suffit.

Oo0ooOoo0oO


Le reste des cours de la journée se fit sans anicroche. Effectivement, les Griffondors et les Serpentards s'entendaient plutôt bien, dans la mesure où ils ne se parlaient pas ou ne se cherchaient pas. Les cours où ils durent utiliser la magie furent un peu problématique, mais les professeurs leurs donnèrent des exercices spéciaux pour qu'ils s'entrainent. D'ailleurs, la responsable des rouges et ors leur annonça qu'ils auraient des cours spéciaux et en duo deux fois par semaine, dans lune des salles du cinquième étage, derrière une tapisserie qui représentait des ruines antiques, et que le premier serait le lendemain une heure avant le diner.

L'après-midi fut consacrée au rattrapage. Draco et Harry furent obligés de travailler ensemble, sous la supervision d'Hermione et de Théodore Nott, la grosse tête des septième années de Serpentard. Ils ne pouvaient pas vraiment s'entrainer à refaire les cours de Sortilèges et de Métamorphose qu'ils avaient raté, mais ils pouvaient au moins s'informer et apprendre la théorie.

De toute façon, une fois qu'ils seront en symbiose, l'apprentissage sera beaucoup plus facile, et encore plus quand ils seront libérés de cette malédiction. Ils n'avaient pas trop à s'en faire pour leurs ASPICs.

Harry avait remarqué quelque chose, mais il n'en avait pas fait part à l'assemblée. Il lui était beaucoup plus facile de retenir les informations quand Draco les assimilait lui aussi. C'était comme si... L'information était enregistrée dans deux parties de son cerveau, comme deux fois. C'était difficile de mettre des mots sur cette sensation, mais la conclusion était qu'effectivement, il retenait plus vite, et apparemment Malfoy aussi.

Ils avaient tout juste terminé quand la cloche du diner sonna. Harry prévint le blond qu'il ne rentrerait qu'au couvre feu, et le vert et argent répondit qu'il ferait de même. Ils se quittèrent sur ces mots et allèrent chacun vers leur table, où leurs amis respectifs les attendaient.

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Aya : Haaaaaaa *soupire de bonheur* Que les reviews sont savoureux ... Figurez vous que j'en ai même reçu sur Harry Potter Fanfiction !

Draco : C'est bien, c'est bien. Tu vas nous saouler longtemps avec ça ?

Harry : Ba, laisse là. Ça la met dans de bonne disposition pour faire la suite et bien l'écrire.

Draco : Mouais.

Harry : Ah, au fait, et tes OS ?

Aya : M'en parle pas. C'est à cause de ça que j'avance plus sur QLDM. Heureusement j'ai presque fini. Il reste le troisième à finir et un à faire pour fin avril. Après, il y aura un Harry/Draco pour fin juin. J'ai le temps. Le premier est déjà publié d'ailleurs ...

Draco : Eh ! Parlons un peu de moi ! Commente un peu ce chapitre !

Aya : Ok, t'énerve pas. On voit bien que votre relation évolue. Tu commences par faire lever Harry, plutôt gentiment puisque tu ne lui verses pas un seau d'eau froide sur la tête, et tu l'aides à s'habiller.

Harry : Il est tooooooout mignon !

Draco : Je suis pas mignon, je suis un Malfoy.

Aya *lève les yeux au ciel* : N'importe quoi. Les Malfoy peuvent aussi être mignons. Continuons. Draco dessine, on le sait depuis le chapitre 2. Et maintenant on sait que Harry joue de la flute de Pan. Je sais pas si je vais recaser ça quelque part dans le suite, il faut que je note les futurs détails à intégrer. On a une précision sur leur lien, leur magie et sur le futur cours. D'ailleurs, j'attends vos conjectures, amis lecteurs.

Draco : Et si on passait aux choses sérieuses ?

Aya *innocente* : Quelles choses sérieuses ?

Harry : Oh, c'est bon, nous fais pas attendre comme ça. Tu sais bien, ta scène érotique !

Aya *se gratte le front* : Oui, ça me dit vaguement quelque chose ...

Harry : Aya !

Aya : Ok, ok, calme toi. Alors y'a pas eu beaucoup d'avis sur la question, c'était soir Blaise, soit Dean/Seamus. Je choisit Dean/Seamus. *appelle* Hé, vous venez les gars ?

... : On arrive !

Aya : Bien, on va commencer par poser le décor. Le fond c'est juste une pièce blanche et vide. En fait, on va faire genre pub de parfum pour homme. Irrésistible, c'est vendeur non ?

Draco : Continue.

Aya : Tu pourrais être moins cassant. Bref, Seamus, blond vénitien, coupe courte, 1m80, peau blanche, svelte et pas très large d'épaule. Il porte juste un pantalon de lin blanc, pas de chaussures ni chaussettes. Et une goute de parfum aussi.

Seamus : Ok, je vais me changer.

Aya : Dean, 1m85, peau noire, cheveux courts avec une frange qui lui retombe sur les yeux, pas très musclé, pas très large d'épaule, plutôt svelte. Une asperge quoi.

Dean : Hé !

Aya *ignore* : Pantalon de lin noire, pas de chaussures ni chaussettes, mais une chemise grise totalement ouverte.

Dean : D'ac. À tout de suite.

Aya *attend un peu* : On est prêt ? On y va. Seamus, tu te détends. Les bras le long du corps, les jambes légèrement écartée, tu ne bouges pas. Dean, tu te places derrière lui. Une main sur la hanche, une autre qui caresse sa joue. Tu humes son cou, tout doucement, jusqu'à son oreille. Tu donne un coup de langue dessus. Tu glisses ta main de son flanc jusqu'à son bas ventre, au dessus du pantalon. L'autre passe sur l'épaule. Tu picore sa nuque de petits baisers, et tu le touches du bout des doigts, pour le faire languir. Seamus, tu poses ta tête son son épaule, pour lui laisser le champs libre. Tu fermes les yeux. Tu mordilles légèrement la lèvre. Très bien. Dean, tu lui pose une main sur l'entrejambe et l'autre sur un pectoraux, et tu masses. Parfait. Seamus, gémit un peu, on doit sentir que tu apprécies. Stop ! Photo ! *click* Voilà, maintenant aux enchère !

Harry : Reviews !
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Date de publication : 30 mars 2010 ( prochain : samedi 10 avril 2010, désolée ! )
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 6 chapitres publiés, 9 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jours 12 et 13.

Notes : Alors mes agneaux, vous allez bien ? Heu, attendez, si vous êtes ici, c'est que vous n'êtes plus purs et innocents, donc ça ne va pas. Je recommence : Alors mes p'tits loups, la forme ? C'est meiux n'est pas ? ^^ ( depuis le temps que j'y pense à cette réplique )

Je vais décaler progressivement les postes. Là, ça fait huit jours. Le prochain sera dans neuf jours. Enfin, c'est ce qui étais prévu. Sauf que ce jour là, je suis en vacances sans ordi, donc je pourrais pas poster. Alors au lieu de vous faire poireauter, je le poste plus tôt. C'est pas gentil ça ?

Je suis en vacances, mais j'utilise mon temps pour réviser pour l'instant. T-T Je vais me ménager un peu de temps pour écrire, ne vous inquiétez pas. Vince, je t'envoie le chapitre 8 très vite !
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A la table du sauveur, les sujets sensibles ne furent pas abordés, ils attendaient d'être en petit comité. Alors ils firent comme si la situation présente n'existait pas, et se comportèrent comme d'habitude : les joyeux Griffondors pleins d'entrain.

Ils se retrouvèrent dans le dortoir des garçons de septième année. La veille, ils n'avaient pas vraiment parlé, ils s'étaient contentés de rassurer le pauvre petit Ryry, qui décidément, n'aurait jamais la vie facile. Mais pendant cette soirée, il fallait mettre plusieurs choses au point.

Étaient donc rassemblés en ce lieu Harry, bien sur, Ron et Hermione évidemment, Neville, Seamus et Dean, les quasi-frères d'Harry, Ginny, à qui était officieusement destinée cette réunion - du moins dans l'esprit du Trio d'Or - et Lavande et Parvati, qui étaient beaucoup moins superficielles qu'on ne pouvait le penser. Elles s'étaient rapprochées de la petite troupe pendant la brève période de guerre totale durant l'été. Elles apportaient un avis différent sur les débats qui s'organisaient naturellement au sein du groupe.

Une fois tout le monde rassemblé dans le dortoir, Harry commença par raconter ce qui était arrivé à partir du moment où ils s'étaient réveillés à l'infirmerie jusqu'à l'heure précédente, et les différents sentiments qui l'avaient traversé pendant cette période. On le laissa parler, ne le coupant jamais, ne faisant pas de commentaire chuchoté. Ils le regardaient et écoutaient juste, essayant de tout enregistrer et de retenir leurs remarques pour en faire part au groupe.

« ... et il m'a fait comprendre que lui aussi allait avoir une conversation avec ses amis Serpentards.

Après un petit silence, une voix perça :

-Tu as fini ?

-Oui Hermione, j'ai fini. Tu veux commencer ? »

Hermione prit sa respiration et afficha un visage sérieux.

« -Oui. Premièrement je pense que Malfoy détient une étonnante capacité d'adaptation. Il ne te l'a surement pas encore montré, mais il doit déjà accepter la situation. Pour l'instant il se retranche dans l'atmosphère hostile qui est rassurante pour vous deux.

-Toi aussi tu as cette impression ? reprit Ron. Je pense que c'est dû à son éducation de sang pur. C'est un phénomène magique, c'est irréversible, donc ça devient une normalité. C'est comme ça qu'il doit résonner.

-Oui surement. Chez les moldus c'est différent, continua Dean. En général, il y a peu de choses qui nous tombent dessus sans prévenir et sans moyen de revenir en arrière. En tout cas, pas avec cette dimension. N'est-ce pas Seamus ?

-Je suis d'accord. En plus, on dirait un mariage arrangé. Cela ne se fait plus chez les moldu depuis un siècle. Quelque part, ça doit te sembler archaïque Harry. »

Harry acquiesça en soupirant et répondit.

« -Oui, c'est un peu mon sentiment. Ne pas pouvoir choisir la personne avec qui je vais passer le reste de ma vie m'est inadmissible. Lavande, tu voulais dire quelque chose ? »

Elle se dandinait sur le lit où elle était assise. En général, dans les discutions sérieuses, elle attendait qu'on la sollicite pour exposer son point de vue. Et dans ce cas là, elle disait ce qu'elle pensait, la vérité toute nue, sans filtre. Elle était loin la cruche qui gloussait pour un oui ou pour un non qu'ils avaient connue en première année.

« -De toute façon, tu vas tomber amoureux de lui, non ? Où est le problème ? Les âmes s½urs sont comme une clef et une serrure, elles se complètent – sans sous-entendu. Il y aura forcement des prises de tête mais ça s'arrangera toujours, vous êtes fait pour être ensemble.

-Qui te dit que la déesse ne nous a pas pris au hasard, s'insurgea Harry. Si ça se trouve elle nous a liés sans se préoccuper des règles qui s'appliquent sur les âmes s½urs !

-Harry, c'est la déesse de l'amour. Elle fait ça depuis une trentaine de siècle. Elle savait ce qu'elle faisait, je t'assure. »

Parvati venait d'intervenir dans la conversation. Avec Hermione, elle calmait souvent les bouillants Griffondors qui ne pensaient qu'à se jeter la tête la première dans la gueule du loup, sans un plan ou une tactique.

« -Je suis pas vraiment rassuré. Mais c'est gentil d'essayer.

- Harry... Et nous ? » La voix suppliante de Ginny venait de résonner.

Harry soupira. Il fallait y passer, même s'il savait que ce serait pénible. Il fallait qu'elle comprenne que lui ne pourrait jamais l'aimer, et qu'il n'y aurait plus rien entre eux par la suite.

« - Ginny... Tu as compris la situation. Je suis lié à Malfoy. Peu importe combien je le déteste, à quel point je hais cette situation, ou ce que je voulais pour ma vie, je ne peux rien faire. Toi et moi, c'était fini avant même d'avoir commencé. Je n'étais pas amoureux de toi pendant les quatre mois où nous sommes sortis ensemble, et cela ne se fera jamais. Tu dois comprendre que nous, ça s'arrête là. Je me sens mal de te briser le c½ur, mais si je ne le fais pas maintenant, je pense que ce sera pire après. Pour toi, pour moi, et pour notre entourage. Je suis désolé. »

Elle éclata en sanglot et se jeta dans les bras d'Harry. Il la serra contre lui, tendrement, et lui caressa doucement la tête en lui murmurant des paroles réconfortantes. Quand elle fut calmée, elle embrassa le brun sur la joue et sortit du dortoir.

« - C'était douloureux. Je ne veux jamais avoir à refaire ça.

-Personne mon vieux, le consola Ron. De toute façon, je vois pas à qui tu devrais briser le c½ur à présent.

-Oh, je ne sais pas Ron. Peut-être Chang ? »

Neville et son humour malicieux, sa tendresse et sa maladresse, son grand c½ur et ses phobies, voilà comment ils aimaient leur ami. Il avait toujours le mot pour rire et réconforter, et son côté maladroit aidait à retrouver le sourire dans les situations dramatiques. Lui aussi avait parfois besoin de protection et de tendresse, ce que le petit clan lui offrait sans arrière pensée, sans rien attendre en retour. Ils étaient unis dans la paix comme dans la guerre, comptant les uns sur les autres, se soutenant pour s'empêcher de s'écrouler.

-Enfin, Neville. Elle n'est plus à Poudlard et elle a totalement abandonné l'idée que Harry veuille retenter quelque chose avec elle. Tu ne crois pas Parvati ? »

-Tout à fait Lavande. Mais revenons à nos elfes. On avait pas fini de disséquer Malfoy.

-Et ton histoire. » Rajouta Lavande.

« -Je voudrait revenir sur un point.

-On t'écoute Ron.

- McGo a dit que vous aurez des cours particuliers, mais qui vous les donnera ? Lupin ? Snape ? Dumbledore ?

-Aucune idée. Elle n'a rien dit là dessus. Et je ne sais pas non plus ce qu'on va pratiquer et comment. La déesse a dit qu'on devait ''se mettre en phase''. Ça va être épique, je le sens, répondit Harry avec une moue contrite.

« -À mon avis, ça va être des petits exercices à deux, pour vous apprendre à vouloir la même chose au même moment, à vous sentir, des trucs comme ça.

-Dieux, devoir faire équipe avec Malfoy.

-Harry, sois raisonnable. Si tu te comportes correctement, tout se passera bien.

-J'espère. »

Ils parlèrent longtemps, analysant tout. L'heure du couvre feu approcha, et ils durent se séparer. Harry partit en promettant de leur montrer ses appartements rapidement.

Oo0ooOoo0oO


Le lendemain, Malfoy le réveilla à la même heure que la veille. Quand Harry sortit de la salle de bain, il vit que le blond avait sortit des affaires de son placard et les lui avait posés sur son lit. Il avait oublié d'en prendre en sortant de la pièce, comme la moitié du temps. Il tourna le dos au blond qui révisait sur son lit et enfila le boxer. Il ne vit pas le regard en coin que lui lança celui-ci. Il enfila un pantalon en velours noir et une chemise de lin blanche. Un léger sur-pull rouge complétait la tenue. Il attrapa la cravate et la plaça avec précaution autour de son cou en essayant de ne pas la détacher. Il mit ses chaussettes et ses chaussures, attrapa sa baguette et ses lunettes et prépara ses affaires dans le salon.

« -Il faut que tu t'achètes des fringues. Tes fripes sont horribles.

-Je savais que tu allais mettre ça sur le tapis. Va à Pré-au-Lard et fais-toi plaisir.

-Si c'était aussi simple. Il faut que tu essayes les vêtements avant de les acheter.

-Je hais le shopping. Je ne t'accompagnerais pas.

-Si tu m'accompagneras.

-Non, je ne passerais pas mes week-end avec toi en plus du reste. Alors sois tu achètes les vêtements sans moi, sois tu ne les achètes pas. C'est simple, quand même.

-Je suis sur que tes amis Griffondors seraient ravis de te voir changer de look.

-Ils n'oseront pas me trahir.

-On verra ça.

-C'est déjà tout vu.

-Avant de se foutre sur la gueule, j'ai une autre suggestion.

-Comprendre : un autre ordre.

-T'es pas aussi bête que t'en as l'air !

-Maaalfoooooooy...

-Ok, c'est bon, t'énerves pas. Tu me laisses essayer de te coiffer ?

-C'est impossible. Ils sont réfractaires à toutes formes de discipline.

-C'est tes cheveux, Potter, c'est évident.

-Tu commence sérieusement à me courir sur le haricot !

-Laisse moi essayer.

-Au moindre geste suspect, je te fends le crâne sur le lavabo ! »

Ils se dirigèrent vers la salle de bain, avec une chaise empruntée au bureau. Harry se posa dessus et se laissa faire. Draco prit une brosse et tenta de les aplatir. Peine perdue. Mais au moins, remarqua celui-ci, ils n'étaient pas emmêlés. Il essaya avec de l'eau, mais ils se redressèrent quelques secondes plus tard. Harry refusa catégoriquement le gel, alors il dut s'en passer. Il essaya un dernier sort avant d'abandonner, qui rata, comme toutes ses tentatives.

« -Tes cheveux sont des cas désespérés.

-Je sais.

-Non mais... Vraiment ! Normalement ce sort marche pour tous les types de cheveux ! Il n'y a vraiment rien à faire !

-Je savais bien que tu perdais ton temps. Mais tu m'as pas écouté.

-Bon, on descend, sinon il ne va plus rien y avoir à manger. »

Ils sortirent et se dirigèrent vers la Grande Salle. Sur le chemin, Harry reprit la parole.

« -Comment s'est passée ta soirée ? Quelles réactions ont eu tes amis ?

-Des réactions de Serpentards. Comment tirer le plus d'avantages de la situation. Des trucs comme ça. Et toi ?

-J'ai du mettre les choses au point avec Ginny. Ça a été pénible. Et toi, Pansy ?

-Quoi Pansy ?

-C'est pas ta fiancée et ta copine ?

-On a décidé de rompre les fiançailles à la mort de mes parents, et elle n'a jamais été ma petite amie, mais ma meilleure amie.

-Je savais pas. En la voyant tout le temps collée à toi, j'ai déduit...

-Et t'en profitais pour l'insulter pendant nos bagarres.

-Bah... Je pensais que ça te ferait mal.

-C'était le cas. Mais pas pour les raisons que tu pensais. On se connait depuis le berceau, c'est ma confidente. Et sa famille n'est pas des plus facile.

-Oh. »

Le reste du trajet se déroula en silence.

Oo0ooOoo0oO


« -Harry, c'est ce soir que commencent tes cours spéciaux, non ?

-Ah, oui, c'est vrai. Tu fais bien de m'y faire penser, ça m'était sortit de la tête, dit-il en se tournant vers Hermione.

-A ton service. Tu as bien rattrapé les cours de Métamorphose et de Sortilèges ?

-Oui, Hermione, tu étais même avec moi. Je ne peux pas vraiment faire plus pour l'instant, tu le sais.

-Hum, hum. Et les cours de Soins aux Créatures Magiques ?

-Hermione, lâche-le un peu. C'est pas comme si les ASPICs commençaient la semaine prochaine.

-Mais Seamus ...

-Ma chérie, coupa Ron en posant sa main sur son épaule, laisse un peu respirer Harry, il sait prendre soin de lui seul à présent, et est plutôt sérieux dans ses études. Il n'a pas besoin de ta supervision constante.

-Bon, ok Ron. Il faudra pas venir se plaindre en mai quand vous aurez tout le programme à rattraper en ayant rien fait de l'année.

-Foi de Dean Thomas, tu ne nous entendras pas. »

Le groupe de Griffondors venait de sortir de son cours de latin (NdA : Dans cette histoire, ils en ont depuis la première année, et moi ça me permet de charger leur emploi du temps. En plus, c'est pratique pour comprendre, retenir et créer les sorts), sa deuxième et dernière heure de l'après-midi. Il ne faisait pas encore trop froid en mi-septembre, alors ils avaient décidé de se balader un peu dans le parc tous ensemble pour finir par se poser au pied d'un saule, près du lac. Ils discutaient désormais joyeusement, bercés par la gentille brise qui faisait danser les feuilles des arbres. La vie en cet instant était calme et agréable, tout était paisible, rien ne semblait urgent ou grave.

Harry était allongé dans l'herbe, il regardait le ciel et les nuages. Il sentait distraitement la main de Lavande passer dans ses cheveux, ou Dean tripoter d'un air absent le bout de sa robe. Lui même s'amusait avec les lacets de Neville, qui lisait un roman à coté de lui.

Ils restèrent là à pépiller jusqu'à ce que Draco vienne jeter son ombre menaçante sur eux, ayant laissé ses amis quelques mètres derrière lui. Il déclara d'une voix polaire :

« -Le professeur Snape m'envoie te chercher. Le professeur est arrivé. Il veut nous rencontrer avant le cours, pour, à ce que j'ai compris, se présenter, présenter nos cours, et nous laisser le temps de nous préparer.

-Je viens. »

Il se leva, fit au revoir de la main à ses amis qui avaient presque tous froncé les sourcils, et suivit l'autre garçon. Ils montèrent jusqu'au quatrième, où ils trouvèrent leurs professeurs de potion et de DCFM, qui discutaient assez vivement, sans pour autant se disputer. Ils parlaient vite et avaient l'air en désaccord, mais ils restaient polis l'un envers l'autre d'après ce que pouvaient voir les deux adolescents.

Ils s'arrêtèrent quand ils remarquèrent la présence des garçons.

« Professeurs. »

Un salut bref et poli, sans plus. Pas besoin de ça entre eux. Après tout Snape était le parrain de Draco et Harry considérait Remus comme quelqu'un de très proche de lui. Ils n'avaient pas eu l'occasion de discuter depuis la rentrée mais Harry souhaitait le faire le plus vite possible.

« -Potter, après en avoir parlé avec Minerva, nous avons décidé de retirer 20 points à votre maison pour avoir volé sur votre balai dans un endroit non autorisé, le jour de votre réveil (NdA : cf chapitre 2). La sanction prend effet maintenant.

-Voyons Severus, ne prend pas cet air ronchon. Tu as été très impressionné, comme tout le monde, par les prouesses de notre élève.

-Je ne suis pas ronchon. Je suis froid et digne. Ce n'est pas la même chose.

-Et grognon.

-Non, pas grognon. Combien de fois devrais-je répéter... »

Harry soupira et tenta de croiser le regard de Draco. Il vit que lui aussi était exaspéré par l'attitude infantile des deux adultes. Pourtant, il sentait qu'il y avait plus que ça, mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Il se décida à les couper :

« Quand vous aurez fini votre scène de ménage, vous pourrez nous dire lequel de vous deux sera notre enseignant »

Le professeur de potion s'arrêta net et le fixa d'un air furibond :

« Ne prenez pas votre cas pour une généralité, Potter. Et puis, mêlez vous de ce qui vous regarde. »

Harry leva les yeux au ciel, mais n'eut rien le temps de répliquer car Remus déclara :

« -En fait, aucun de nous deux ne vous enseignera pendant ce cours. Il s'agit de quelqu'un de l'extérieur, que Dumbledore a spécialement fait venir pour vous. Accessoirement, il m'aidera pendant les périodes sensibles tous les mois en tant que remplaçant.

-Qu'est-ce qu'on attend ? »

C'était Draco qui venait de prendre la parole pour la première fois depuis qu'ils étaient rentrés dans le château. D'un air sombre, le responsable des Serpentards répliqua :

« -Le professeur lui-même. Il est en retard, comme d'habitude.

-Oh, vous le connaiss...

-Bien le bonjour, jeunes gens !

-Sirius ! »

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Aya *regarde le compteur de review* : Pas mal du tout ! Mais le dernier chapitre a été moins apprécié j'ai l'impression. Seulement 8 reviews !

Draco : Oui, mais en moyenne, tu as 11 reviews par chapitre.

Aya : Pas faux.

Harry : T'aurais pas une panne d'inspiration en ce moment ? Ça fait longtemps que tu n'as pas écrit.

Aya : C'est pas vraiment ça, c'est plutôt que j'ai pas le temps.

Draco : A mon avis, c'est pas la seule raison.

Aya : On ne peux rien te cacher. En fait, c'est que je bloque un peu sur le chapitre 9. Il est centré sur la relation Sirius/Remus. Je ne spoile pas, puisque c'est presque un épisode indépendant. Bref, j'ai déjà fait deux OS sur eux en février, alors je sature un peu sur ce couple. Et normalement, j'aurais du faire un OS pour le seme/uke day sur eux aussi. Mais là, j'ai abandonné. Pour le Severus/Sirius, ce que j'ai fait ne me plait plus du tout. Alors il va falloir que je change la tournure des évènements ou que je change carrément tout le contexte. Et ça m'énerve.

Harry : Prend le temps de le faire et ça va venir tout seul comme d'habitude.

Aya : Si tu le dis. Bon, passons aux commentaires sur ce chapitre.

Draco : J'ai l'impression qu'il y a un plan dans tes conversations avec nous. Reviews, écriture, commentaires, scène érotique.

Harry : T'avouera que c'est plus vivant que de se faire un monologue en racontant sa vie.

Draco : T'as pas tort.

Aya : Vous me laissez parler oui ? Bon, comme je le disait, je vais commenter ce chapitre. Je le fais à la fin pour pas spoiler. Et puis c'est plus marrant quand les lecteurs savent de quoi je cause.

Draco : Alors ? Tu t'y mets oui ?!

Aya : C'est bon, ok, t'énerve pas. D'après ce que je me souviens, ce chapitre a été écris en trois fois. Je savais pas quoi mettre après la discussion sur Pansy, ni quoi faire après le cours de latin. En plus ce chapitre est plus long que les autres j'ai l'impression.

Draco : Moui. Il fait 6 pages open office, au lieu de 5. Y'en a qui qui en écrivent entre 15 et 30.

Aya : Mais eux ils ne publient pas toutes les semaines. Dans ce chapitre, vous vous rapprochez encore un peu.

Harry : Il est un peu obsédé par mon apparence quand même.

Aya : Il y a aussi la mise au point avec Ginny. Cela me paraissait important, pour ne pas l'avoir dans les pattes pour la suite. Pour moi, elle ne fait pas la fille stupide, et elle comprend du premier coup. Je l'aime pas trop en général, alors j'ai pas trop envie de jouer avec elle.

Draco : Elle n'aura pas mon Harry !

Aya *souris* : Et enfin, l'arrivée d'un dernier personnage principal ! Je vous rappelle qu'il n'est pas censé être mort, puisque je renie le tome 5. Mais je garde quelques événement des tomes 5 et 6. J'espère ne pas trop vous perdre ... De toutes façon, il était évident qu'il était vivant, puisque j'ai déjà annoncé un threesome dont il ferait parti dès le résumé.

Sirius : Enfin !

Aya : J'aime bien le chapitre suivant. Il se passe plein de trucs je crois.

Sirius : T'es pas sûre ?

Aya : Ça fait longtemps que je l'ai écrit, et je l'ai pas relut récemment.

Draco : Bon, t'as fini ? On peut passer à la dernière partie maintenant ?

Aya : Je viens de remarquer. T'es vraiment un râleur dans ces dialogues.

Draco : Ta faute ...

Aya : Je sais. Bon, cette fois ci, la scène sera consacrée à Blaise, à la demande expresse de Noweria. Mais je vous préviens, la prochaine, elle est pour Sirius. *se languit* Mon magnifique Sirius ... *soupire*

Harry *se racle la gorge* : Hum hum ...

Aya : C'est bon, on y va. Blaise est là ?

Blaise : Oui.

Aya : Bien. Résumons. Baise Zabini, Serpentard, septième année, meilleur ami de Draco. Je sais pas quelle est son orientation sexuelle, mais si vous voulez le voir casé ( avec quelqu'un d'autre que Ron, Hermione ou Luna, oui ceux déjà en couple svp ), je verrai ce que je peux faire. Donc, grand black, peau vraiment très foncée comme un éthiopien, 1m90, coupe courte, presque militaire. Très musclé, très large d'épaule. Un vrai malabar.

Draco : Je crois qu'on à compris.

Aya : T'es toujours en uniforme , laisse, c'est pas grave, on va commencer avec ça.

Blaise : Ok, c'est parti.

Aya : Il fait chaud, tu es en plein soleil. Tes vêtements sont lourds et trop épais. Tu enlèves rapidement ta robe de sorcier. Tu dénoue ta cravate, et tu la jette sur l'habit. Tu enlèves ton pull, en le passant par dessus ta tête, et tu le jettes sur la pile. Tu défais avec empressement les boutons de ta chemise, et parfois l'un d'entre saute et se détache. Tu mets tes bras en arrière et tu tire sur tes manche, secouant un peu les épaules. Tu laisses le bout de tissus avec les autres. Tu es torse nu à présent. On vois sur ton épaule et ton bras un tatouage tribal, à l'encre très noire. Il se voit bien sous cette lumière, et avec ta transpiration. Le tracé des arabesques et des arceaux est beau et compliqué. Cela donne une impression de puissance, de virilité. Tu ouvres le bouton de ton pantalon et défais la braguette, mais tu ne l'enlèves pas. Tu laisses juste l'air circuler. De la poche arrière de ton pantalon, tu sors ta baguette. D'un geste du poignet, tu fais apparaître une bouteille d'eau dans ta main. Tu ranges précautionneusement l'instrument, et ouvres la bouteille. Tu bois quelques gorgées, et un mince filet d'eau coule de ton menton. Tu verses ensuite le contenu de la bouteille sur ta tête. L'eau coule sur ton visage, tes épaules, et ton torse. Tes cheveux sont à présent humide, et ta peau luisante. Tu t'ébroues lentement, comme un félin. Tu es imprégné d'une aura de sensualité. Tu passe ta main sur ton visage et tes cheveux, bandant un peu tes muscles seyant. Tu regarde vers le public, avec un air surpris, mais néanmoins séducteur. Et ... Coupez ! Reste comme ça, je prend la photo *click* C'est bon. Combien tu me l'achètes Noweria ? Je te l'échange contre ton chapitre ! *souris innocemment*

Harry : Et ben, t'étais inspirée !

Aya : Pas tellement, mais il ne m'en faut pas beaucoup pour partir.

Draco : Si ça vous a plu, que ce soit le chapitre, ou la scène érotique, laisser une review ! Sinon, laissez une review quand même, pour lui dire où elle dois s'améliorer.

Aya : En parlant de critique, j'en ai reçu une excellente sur HPF, sur Il faudrais que je rentre. J'avais fait plein d'anachronismes, et elle me l'a fait remarqué. J'ai vraiment apprécié, parce que ça voulait dire pour moi qu'on se souciait de moi en temps qu'auteure, et qu'on m'aidait à faire mieux. C'est vachement agréable.

Harry : Vous avez vu, il y a eu une mise à jour ! Le bouton de review à changé !

Aya : Ouais, trop dégoutée, je l'aime pas celui là. Mais ça ne doit pas vous empêcher de cliquer dessus ! *sourire angélique*
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Date de publication : 7 avril 2010 ( prochain : mercredi 14 avril 2010, et pas le 16, parce que je pars en vacances )
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 7 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jour 13.

Notes : Coucou chers lecteurs yaoistes ! Je publie ce chapitre avec deux jours d'avance, parce que je ne pourrais pas le publier vendredi, je suis en vacance, loin de mon ordi chéri.

Ne vous excitez pas, le chapitre en lui même ne fais que 3100 mots. C'est surtout les notes qui augmentent le score.

Sinon, j'avance dans l'écriture du chapitre 9, je dois en être au tiers ou à la moitier. Il est beacoup plus long que les autres.

Pour ceux qui se posent des questions sur mes études ( faites semblant au moins ), j'avance tout doucement, mais pas encore assez pour réussir mon bac. Les maths de S, c'est l'enfer fait complexes et vecteurs ( et pourtant, je suis pas mauvaise ). Bref, je sais bien que vous vous en battez l'oeil avec une babouche.

PUB : Et oui, cela devait arriver. Jess Malfoy-Cullen vient de créer un forum, et j'en suis aussi administratrice. J'aimerais bien que ce forum vive, alors je vous invite à aller vous inscrire et à participer.

"Forum où se mêlent les univers d'Harry Potter et de Twilight. Venez nous rejoindre pour plonger dans les fanfictions des ces univers (et d'autre sur demande) voir même des crossover. Forum de publication."

On se retrouve en bas pour le dialogue avec les persos.

Bonne lecture.
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Harry se jeta dans les bras du dernier des Black. Il le serra dans une étreinte très affectueuse, pleurant presque en répétant inlassablement son prénom. Sirius le berçait, lui chuchotait des paroles douces, déposait parfois des baisers dans les cheveux de son filleul, qui était plus petit que lui.

On aurait dit que Harry essayait de l'étouffer entre ses bras. Draco et Severus avaient l'air surpris. Cette attitude était franchement inhabituelle pour les deux serpents, qui cachaient habituellement leurs sentiments avec adresse. Remus les regardait avec un sourire tendre et protecteur, respectueux de ce moment riche en émotions qu'était leur retrouvaille.

Harry se décolla de l'adulte pour le regarder. Il avait changé depuis la dernière fois qu'il l'avait vu : ses cheveux n'étaient plus d'un brun sale mais d'un magnifique noir brillant aux reflets presque bleus, ses yeux n'étaient plus tristes et ternes mais de leur magnifique couleur gris-bleu à l'éclat malicieux, son corps n'était plus maigre et couvert d'ecchymoses mais ferme et musclé comme celui d'un homme bien nourri qui faisait du sport régulièrement – ce qui était le cas – sans avoir l'air body-buildé. Sa peau était restée blanche, mais plus translucide comme celle d'un fantôme, plutôt de la couleur de celle de Draco, en un peu plus foncé – c'était d'ailleurs un trait caractéristique des Black. Bref, un homme magnifique et souriant se tenait devant lui.

Il ne l'avait pas vu depuis quatre mois. Il était parti en mission pour une obscure raison, dans un endroit inconnu de lui. Et à son départ, il était en train de sortir de sa dépression. Harry n'avait pas très bien compris ce qui l'avait mis dans cet état. Une mort de trop, sans doute. Il avait surpris une conversation où il était question d'un ancien amant très affectionné de l'animagus, d'une rupture par sécurité et d'une mort horrible. Bref, Sirius était parti en mauvais état, et le fait qu'il n'ai donné aucune nouvelle l'avait beaucoup inquiété.

« -Sirius ! Quand es-tu revenu ? Cela fait des semaines que je tanne l'Ordre pour avoir de tes nouvelles mais personne ne trouve jamais le temps de m'en donner ! »

Harry avait les jambes légèrement écartés, les poings sur les hanches, les sourcils froncés, le tout dans une position qui laissait voir qu'il était en colère. Il continua :

« -Tu sais bien que depuis cet affreux sauvetage raté au Département des Mystères, à chaque fois que tu ne me donnes plus de nouvelles pendant trois jours, je commence à paniquer.

-Harry, je...

-Et tu sais très bien ce qui se passe quand je balise sur le fait de perdre quelqu'un encore une fois ! Tu avais l'intention de me laisser assassiner les Dursley ou quoi ?! J'ai plusieurs fois manqué de les faire exploser !

- Écoute-moi, je...

-J'ai eu réellement peur, Sirius. J'étais dans un état de stress palpable, j'aurais pu détruire la maison. Quatre mois, Sirius, quatre mois ! Fol-Oeil me donnait des potions calmantes tous les trois jours !

-Je...

-Tais-toi et écoutes moi. Tu ne me feras plus jamais ça, compris ? Sinon je te jure que je t'attache à moi avec des menottes pour toujours savoir où tu te trouves.

- Harry...

-Chut, tais-toi. J'ai vraiment cru que tu étais mort cette fois, et encore par ma faute, pour m'avoir approché. J'étais à deux doigts de me tailler les veines. Ne recommence plus jamais.

-Oh, Harry... »

Sirius emprisonna encore une fois son filleul dans ses bras, qui agrippa le tissus de sa robe dans son dos puissant. Le plus vieux continua :

« -Je suis affreusement désolé. Je n'avais pas l'intention de te laisser. La mission ne devait pas être aussi longue à l'origine. Je ne pouvais pas te contacter, et je m'en excuse. Moi aussi j'ai pensé à toi. Je regrette vraiment de ne pas avoir été à tes cotés pour la Dernière Bataille. Et surtout de ne pas avoir pu te tenir la main pendant les deux semaines de coma qui ont suivies. Tout cela je ne l'ai su qu'en revenant, il y a cinq jours. Immédiatement, j'ai été appelé par Dumbledore à Poudlard qui voulait tout de même mon rapport et qui m'a proposé un poste. J'ai accepté en sachant que j'allais être avec toi pendant cette année. Pardonne moi Harry de ne pas avoir été présent pendant les moments difficiles et d'avoir provoqué ton inquiétude qui avait déjà été bien assez sollicitée pendant cette guerre. Je vais me rattraper.

-Je te pardonne Sirius, puisque tu es là maintenant et que tu vas rester quelques temps. »

Ils se séparèrent après une dernière étreinte. Ils se tournèrent vers les trois autres.

Remus avait presque les larmes aux yeux devant cet amour filial – et uniquement filial. Ces deux-là se ressemblaient tellement : leurs cotés malicieux, tête en l'air, joyeux, et ce grand coeur d'or, cette affection débordante pour les personnes qui leur étaient chères. Leurs âmes étaient semblables, ils semblaient destinés à se rencontrer.

Severus montrait une mine dégoutée devant ce déballage de sentiments en public. Les Griffondors n'avaient donc aucune pudeur ?! Ils ne pouvaient pas faire cela en privé ? Bientôt, Black sortirait une peluche de derrière son dos et Potter le remercierait en lui offrant un dessin affreusement mal dessiné et colorié. À quand les petits surnoms vomitifs ?

Draco était stupéfié. Il n'aurait jamais soupçonné une telle profondeur de sentiment entre le cousin préféré de sa mère et son ennemi de toujours. Mais il devait avouer que c'était émouvant. Il n'avait jamais ressentit ce que Harry décrivait, pour personne. Même la mort de ses parents ne l'avait pas autant affecté, puisqu'il avait été dans l'obligation de s'en remettre rapidement. Il préférait généralement ne pas trop y penser.

Il savait que son cousin avait été déclaré innocent. En fait cette information avait été publiée en même temps que la réhabilitation posthume de ses parents, il n'y avait par conséquent à l'époque pas attaché d'importance. Il avait été étonné pendant une seconde, le croyant mort après le fiasco du Département des Mystères. Il avait eu une pensée pour lui, le cousin adoré de sa mère, dans les rares moments de recueillement qui lui avait été permis. Il était en quelque sorte soulagé de le savoir et le voir en vie. Il était le dernier lien avec sa famille.

Tous les Malfoy avait été décimés, tout le clan, tous les vassaux, et les branches mineures séparées du tronc commun depuis des générations ne se rappelaient même plus qu'ils possédaient une once de ce sang prestigieux. Les Black étaient évidemment tous morts. Les grands-parents de Sirius, ses parents, ses oncles et ses tantes, ses cousins, son frère. Bellatrix avait péri de la main de Lucius, sous le couvert d'un faux capuchon d'auror, peu avant sa propre mort, sentence exécutée cette fois par Voldemort lui-même. Il y avait cinquante ans, les Black étaient une famille puissante, riche et influente, mais pas un empire humain comme les Malfoy. Il était donc plus facile de dire qu'ils avaient été tous exterminés.

Draco aimait énormément son parrain, l'indifférent Severus, mais c'était différent d'un lien de sang. C'était lui qui l'avait aidé à se relever à la fin de la guerre, et il lui en était immensément reconnaissant. Il savait que sous ce grand nez crochu se trouvait un c½ur d'or, généreux et capable d'amour. Son parrain avait perdu sa famille beaucoup plus jeune que lui, pendant sa deuxième année en fait. Bien sûr, il avait désormais l'expérience et le recul suffisant, mais le professeur de potion détestait son père moldu qui battait sa femme, et n'éprouvait plus l'amour inconditionnel due à une mère, ayant appris très tôt que les adultes n'étaient pas parfaits.

Au moment de leur mort, Severus n'éprouvait déjà plus l'amour familial, déjà désabusé par une vie qui ne lui avait pas fait de cadeau et qui ne lui en avait pas beaucoup fait non plus par la suite. Draco éprouvait toujours un pincement au coeur quand il repensait au récit de la mort des Snape-Prince. Sa voix ce jour là était monocorde et indifférente, sans aucune émotion. Même aux passages les plus affreux (NdA : attention, c'est gore), quand son père, dans un éclair de folie furieuse et suicidaire, s'était lui-même crevé les yeux avec sa baguette réduite à l'état d'un bâton de braise, sous les yeux à peine apeurés de l'enfant, quand il avait pris le tison de la cheminée, en tatillonnant, et qu'il se l'était enfoncé dans le ventre jusqu'à le faire ressortir dans son dos ; et même quand sa mère, paniquée et hystérique, s'était renversée sur tout le corps une grande bouteille de potion corrosive, mal fermée, servant normalement à décaper les chaudrons brulés (NdA : j'avais prévenu ... C'est ça quand je me sens mal dans ma peau. Ceci a été écrit dans une mauvaise période, ne vous inquiétez pas, c'est passé), sa voix n'avait pas tremblé. Pas un trémolo, pas une fois il ne s'était arrêté pour se racler la gorge, ou se reprendre. Juste une indifférence, qui était bien plus pénible pour son auditoire que s'il avait laissé voir une quelconque peine.

Draco n'allait pas éprouver de la pitié pour son parrain. Ce n'était pas dans sa nature, et Severus n'en aurait jamais voulu de toutes façons, il se serait vexé et vengé de la pire des façons. Mais il devait accepter à présent ce lien qui les unissait. Lui aussi avait vu en direct la mort de ses parents. Mais pour l'heure il ne voulait surtout pas y penser. Il devait se réjouir de la réapparition de son cousin. Peut-être qu'un jour il confierait ce souvenir plus que douloureux, ce qu'il n'avait jamais fait, ne parvenant pas encore à surmonter le traumatisme.

« -Draco ! »

Le blond sortit de ses pensées pour regarder la personne qui l'avait appelé. Le dernier des Black avait lâché son filleul et se trouvait à présent devant lui, souriant de toutes ses dents, blanches et droites, d'un sourire charmant d'ailleurs (NdA : Si c'est pas assez évident : j'aime Sirius).

« -Sirius. Bon retour parmi les vivants ! Et parmi ta famille surtout.

-Merci Lyl' ! C'est un plaisir de...

-Lyl' ? »

Harry ouvrit de grand yeux étonnés. D'où venait donc ce surnom, très féminin qui plus est ? Sirius sourit de plus belle et précisa :

« -Oui, Lyl'. C'est le diminutif de son deuxième prénom : Lilius »

Draco prit un air nostalgique. Il ajouta distraitement, les yeux dans le vague :

« -Ça faisait bien longtemps qu'on ne m'avait pas appelé comme ça. Ma mère a arrêté à la demande de mon père vers mes sept ans. Je ne répondait presque plus à mon vrai prénom.

-C'est vrai ? C'est moi qui aie commencé (NdB : Subjonctif passé ? Lol, bien joué ! Alors je veux un subjonctif imparfait dans le prochain ! ^^ NdA : Et oui, on a la classe ou on ne l'a pas !) à t'appeler comme ça ! Ta mère avait trouvé ça mignon pour le bébé de six mois que tu étais à l'époque. Ne l'ayant pas revu ensuite, je ne pensais pas qu'elle avait gardé le surnom. »

Severus eut un reniflement dédaigneux.

« -Il n'y avait plus que moi qui l'appelait pas son véritable prénom.

-Et encore, tu m'appelais Dracomir, trouvant que le prénom entier était mieux que le diminutif inscrit sur mon acte de naissance.

-Et je le pense toujours. »

Harry sourit timidement devant cet échange amical et connoté d'une certaine affection réciproque. Il pensa que décidément, il en apprendrait tous les jours, sur ces drôles de créatures qu'étaient les serpents poudlariens.

« -Bon, on entre et on commence ? »

Severus ouvrit la grande double porte cachée par la tapisserie qui s'était écartée et entra, immédiatement suivit par Draco. Avant de rentrer, Harry entendit un petit rire derrière lui. Sirius parlait à voix basse et Remus riant doucement. Sirius souleva les fins cheveux châtains et chuchota une phrase à l'oreille de son ami, qui lui déposa ensuite un baiser sur la joue. Puis il recula et se tourna vers la porte. Harry se dépêcha de s'y engouffrer, ne sachant que penser de cet échange.

Oo0ooOoo0oO

Sirius expliqua rapidement la fréquence de ces cours spéciaux et ce sur quoi la séance porterait. Ils allaient commencer quand Draco se mit à bougonner tout seul dans son coin. Un sourire amusé au coin des lèvres, Harry en demanda la raison. Le blond répondit qu'il n'avait pas besoin d'un public pour ces cours, lançant un regard appuyé aux deux professeurs qui n'avaient rien à faire là, selon lui. Sirius ajouta sournoisement qu'il ne voulait simplement pas se planter en beauté devant son parrain adoré. Severus répondit sèchement que même si c'était le cas, il resterait pour vérifier que les deux stupides Griffondors n'allaient pas torturer son filleul une fois seuls. Le Black rétorqua, avec beaucoup de mauvaise foi que ce n'était pas son genre de s'attaquer à deux contre un, contre un faible Serpentard de surcroît. S'ensuivit une joyeuse dispute portant sur leur jeunesse et les crasses respectives qu'ils s'étaient fait.

Remus souriait doucement une fois de plus, appuyé contre un mur, devant cet échange vif mais dénué de violence. Ils ne faisaient que s'envoyer des piques, rappelant un match de tennis, et ne pensaient visiblement pas à en venir aux mains. Une autre sorte de tension régnait entre eux, et Remus n'avait aucun doute quant à sa nature.

Harry et Draco suivaient attentivement l'échange d'incivilités, et il sembla même au loup-garou qu'ils comptaient les points. Ils commentaient la validité de l'argument et sa pertinence. En grands habitués des joutes verbales, ils appréciaient la belle démonstration que leurs parrains leur offraient.

Cependant, après dix minutes de lutte acharnée, aucun d'eux ne voulant céder à l'autre, Remus décida de les arrêter. Il se plaça entre eux et posa ses mains sur leurs épaules. Ils se déconcentrèrent et le regardèrent.

« -Nous pourrions peut-être commencer ce fameux cours ? Ou sinon l'heure du dîner sonnera et nous, enfin vous, n'aurez rien fait. »

Ils bougonnèrent mais se séparèrent. Le professeur de Potions alla se poster au fond de la salle, près de la porte, avec son collègue. De ce fait, ils pouvaient les observer sans les gêner.

Toujours mécontent, Draco posa la question qui lui brulait les lèvres depuis qu'il avait compris que son grand cousin leur donnerait des cours :

« -Et pourquoi c'est vous qui nous donnez ces cours ?

-Parce que j'ai reçu une éducation de sang pur.

-Moi aussi ! Et pourtant cela ne m'aide pas.

-Non, ton éducation n'a pas été celle des sang purs du début du siècle. Moi oui. Avant d'être répudié, mon père m'a dispensé cet enseignement. Ton père était occupé à autre chose pour le faire, et il ne devait pas trouver ça prioritaire, avec sa dégringolade sociale et la guerre qui a repris vers tes treize ans. Normalement c'est à cet âge qu'on commence.

-Sirius, tu es parti de chez toi à seize ans. Ce n'est pas un peu court, trois ans, en mauvais termes en plus avec ton père, pour tout apprendre ? »

C'était Harry qui venait de faire cette remarque. Remus approuva en silence, connaissant très bien le climat qui régnait entre lui et sa famille avant son départ.

« -Je n'ai pas dit que je savais tout. Mais je sais des choses. Par exemple, je discerne les auras magiques. Pas comme Dumbledore et Mc Gonagall peuvent le faire, puisqu'ils ont surement reçu la formation complète, mais suffisamment pour déterminer la puissance d'un sorcier. De plus, cet enseignement est rarissime de nos jours. Même toi Draco, sang pur parmi les sang purs, tu ne sais pas en quoi il consiste.

-Alors pourquoi ce n'est pas justement Dumbledore ou Mc Gonagall qui est maintenant à votre place.

-Parce que les Potter ont continué ma formation, en ajoutant leurs propres traditions familiales. Il y en a dans chaque ancienne famille, et on m'a enseigné les coutumes de deux d'entre elles. J'ai arrêté de moi-même après avoir passé un certain niveau, qui me semblait suffisant. De plus, j'ai également expérimenté le partage de magie.

-C'est vrai ? Quand ? Avec qui ? »

Harry avait parlé le premier, devançant Draco.

« -C'est intime comme question. Je vous le dirais peut-être plus tard, si vous vous en sortez bien et que vous êtes sages. Et quand vous serez à même de comprendre de quoi je parlerais. »

Il se tut quelques secondes, soupira et lança, l'air soudain très las :

« Bon, on peut commencer que je vois où vous en êtes ? »

Oo0ooOoo0oO

Harry s'écroula sur le banc de la table des Griffondors avec la grâce d'un éléphant rhumatisant, entre Ron qui lorgnait déjà sur les plats et Neville qui finissait de corner la page de son livre. (NdA : c'est pas bien, il faut pas faire ça, ça abime le livre. Prenez n'importe quoi mais utilisez un marque page ! ... Humm, excusez moi...)

« -Je suis vidé ! »

Hermione leva les yeux de son manuel de rune. Elle haussa un sourcil en voyant son ami quasiment affalé dans son assiette .

« -C'était si dur que ça ?

-Non, mais tu connais pas la meilleure ! Figure toi que...

-Jeunes gens votre attention s'il vous plait ! »

Dumbledore s'était levé, et réclamait le silence.

« -Je voudrais vous annoncer l'arrivée, certes un peu tardive, d'un professeur. En réalité, c'est plutôt en qualité d'assistant qu'il prendra fonction parmi nous. Il remplacera le professeur Lupin pendant trois jours tous les mois. Outre cela, il assura aussi des cours de soutient dans toutes les matières pour les cinquièmes et septièmes année, qui passent leurs examens à la fin de l'année. Les élèves devant suivre ces cours supplémentaires seront désignés par leurs professeurs s'ils estiment que l'élève en a besoin. Bien sur, libre à vous de venir lui demander des explications. »

Le directeur s'arrêta, laissant aux élèves le temps de digérer l'information. Harry commença à se trémousser sur sa chaise, essayant d'apercevoir la personne qui se tenait dans l'ombre de la salle derrière la table des professeurs. Les autres ne comprenaient pas son agitation.

« -Mesdemoiselles et messieurs, je vous demande d'accueillir chaleureusement Sirius Black ! »

Aussitôt, Harry bondit sur ses pieds et applaudit son parrain à grand renfort de voix. Passées les premières secondes de surprise, les septièmes année de Griffondor le rejoignirent, suivit par toute la table, puis par toute la salle.

Sirius abordait son plus beau sourire, faisant soupirer pas mal de filles. Ne pouvant s'en empêcher, il fit quelques courbettes à l'assemblée, exaspérant Snape et arrachant un sourire à Lupin qui s'efforçait d'avoir l'air sérieux.

Le dernier des Black prit la parole quand la salle retrouva un semblant de calme :

« Hé bien, Poudlard n'a pas changé depuis mon époque. Je suis toujours l'idole vénéré de cette école ! »

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Aya : Lalalala ! 73 reviews ! Lalalala ! Dont 16 rien que pour le dernier chapitre ! Lalalala ! La vie est belle !

Draco : La voila qui recommence. Il faudra lui dire un jour que c'est pas sain cette attitude.

Harry : Ho, laisse la, elle est si contente.

Draco : Mouais. *à Aya* Allez, c'est fini ! Il faut passer à la suite !

Aya : Ok, ok. Bon, je sais pas si certains l'ont remarqué, mais j'ai publier un OS Severus/Sirius, tout mimi, tout calin, tout amoureux. Jetez vous dessus ! C'est pas tout les jours que je fais un truc aussi mièvre !

Sirius : J'ai quand même pas le beau rôle.

Aya : Tu peux pas toujours être un beau gosse riche et populaire. Et puis, tu morfles pas tant que ça je crois. *haussement de sourcil suggestif*

Sirius *rougit* : Humm, oui, heu, c'est *tousse* vrai. Je vais voire Buck, ok ?

Aya : Reviens vite, je vais avoir besoin de toi.

Harry : Commentaires sur le chapitre maintenant.

Aya : J'aime bien ce chapitre. Mon chouchou apparait enfin !

Draco *grogne* : Toujours les même ...

Aya *l'ignore* : Désolée pour la scène gore. J'étais pas au mieux de ma forme ce jour là. Mais je l'ai pas enlevé, parce que malgré tout j'adore le Angst.

Draco : Et qui est-ce qui trinque ? Les Serpentards !

Aya : T'exagère, je fais des misères aux Griffondors aussi ( voir les prochains chapitres ). Bref. Il y a quelques petites informations cachées parmi ces lignes. Si je m'y prend bien, ça annonce des choses qu'il y aura par la suite. Sinon, j'ai rajouté un paragraphe pour coller avec le chapitre 9. Mais maintenant, il va falloir que je me colle au texte et que je ne change plus de détails, sinon vous comprendriez plus rien. *réfléchit* Hummm, je crois que j'ai tout dis.

Sirius *reviens en sifflotant* : Me revoila.

Aya : Tu tombes bien, c'est à toi.

Sirius : A moi ? Mais de quoi tu parles ?

Aya : De la scène érotique évidement.

Sirius : Scène érotique ? mais je suis au courant de rien moi !

Aya : Pas grave. tu fais ce que je dis, et tu discute pas. *voit Remus et Severus arriver* Et tu le fais bien, surtout. Tu y mets du coeur. Tu es un acteur, que diable !

Sirius : Heuu, d'accord.

Aya : Alors ... *lui tourne autour* Qu'est-ce que je vais pouvoir faire de toi ... *réfléchit* Humm, tu as une chemise bordeaux, des gants en cuirs jusqu'à mi-bras, un jean épais mais moulant. Tu ressemble à un Dragonnier. C'est ce que tu voulais faire dans ta jeunesse ?

Sirius : Humm, oui ... mais, tu peux arrêter de me regarder comme ça ? On dirait que tu veux me bouffer.

Aya : N'ai pas peur, je ne te ferais aucun mal. Je me demande si un streap-tease sur une barre de fer leurs plairait.

Draco *perfidement* : A Severus et Lupin, oui.

Aya : Alors c'est parti. Je plante le décors. Une salle sombre, où seule la sène est éclairée, mais les rideau rouges sont tirés. Allez, tout le monde s'assoit pour le spectacle. Bien. Le rideau s'ouvre lentement. Il n'y a rien sur la scène. Juste une tige de fer. La musique se met en marche, une musique langoureuse et sensuelle ( je vous laisse prendre ce que vous préférez ). Le volume augmente, l'attente se fait insoutenable.

Draco : Bon, ça commence quand ?

Aya : Soudain, un projecteur se met en marche, éclairant juste le bas de l'axe. Il remonte doucement, jusqu'au plafond. Là, quelques secondes où rien ne bouge. Tout d'un coup, Sirius descend la barre comme s'il s'agissait d'une rampe de pompier. *Observe* Sirius, tu gères grave. Continue de suivre mes instructions. Tu gardes une main accrochée et tu fais le tour de la tige, pour qu'on puisse bien te voir. Tu colles ton torse et ton entre-jambe contre cette rampe, et tu bouges les hanches d'avant en arrière, en regardant le public. Tu t'arrêtes. Tu ne bouges plus pendant cinq secondes interminables, et ton regard est ancré dans celui d'un des spectateurs.

Harry : C'est moi ! C'est moi !

Aya : Chut. Tu te baisses lentement en pliant les genoux et en te déhanchant, toujours collé à l'axe de fer. Tu finis à genoux, et tu sembles ne vouloir faire qu'un avec la rampe, même si tu regardes toujours vers le public. Tu te relèves d'un coup, dans un claquement de langue. Tu tires ton col comme si tu avais chaud. Tu t'adosses à la barre, et tu retires tes gants. Un doigt après l'autre, puis tu tire sur le majeur, tu la jettes sur le coté et tu recommences avec l'autre. Mais cela ne suffit pas. Tes joues sont toujours roses, et tu as comme des vertiges. Tu l'affales un peu plus sur la tige, tu commences à déboutonner ta chemise. D'abord les deux premiers boutons. Mais cela ne suffis pas, ta température ne baisse pas. Alors tu les enlèves tous. Tu ouvres grand le vêtement, dévoilant ton torse parfait et musclé à souhait, quasiment imberbe. L'habit te gênes, alors tu l'enlèves en l'attrapant par le col et en tirant suivant l'axe de tes bras. Tu la jettes au loin.

Draco : Chaud ...

Aya *souris* : Tu contournes la barre, pour te placer derrière. Tu l'accroches avec ta main droite, et tu passes à gauche, et inversement, plusieurs fois, comme si tu jouais. Tu restes du coté où tu te trouves, tu recules d'un pas, et tu te penches jusqu'à ce que ta clavicule trouche le metal. C'est froid, tu frissonnes. Tu cambres tes reins, cela fait ressortir ton superbe fessier. Tu te relèves rapidement et fais un tours complet sur elle. Tu la serres contre ton coeur. Dernière partie. Une fleur, une rose rouge, tombe de la trappe au dessus de toi. Tu l'attrapes. Tu humes son parfum. Tu la passes sur ta joue, ton menton, ton nez. Tu redescends jusqu'à ton cou. Tu la passes sur ton torse. Tu taquines tes mamelons, tes tétons. Tu la fais descendre sur la ligne menant à ton nombril. Tu redéssines tes abdominaux et glisses la tige dans ton nombril. Tu finis par effleurer ton entrejambe par dessus ton pantalon avec les pétales, avec un regard lubrique.

Severus et Remus *tous rouges* : Ho putain ...

Aya : STOP ! Bouge plus ! *click* Photo pour mon album. Aux enchères, comme d'ahbitude (s'il y des fan arts à faire, ça serait sur ça ). Parfait, descend de la scène et va te changer au vestiaire.

Remus : Je vais l'accompagner, au cas où.

Severus : Moi aussi, on sait jamais ...

Aya : Bien sur ...

Harry : Aller, c'est à vous de jouer, maintenant.

Draco : Reviews !

Aya : Et ce serai gentil de refaire le même score que la semaine dernière. Je voudrais bien arriver à 100 pour le septième chapitre. Si c'est possible. S'il vous plait ?
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Date de publication : mercredi 14 avril, au lieu du 16 ( prochain : mardi 27 avril. Hé oui, maintenant c'est tout les onze jours. )
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jours 14, 15-16, 17.

Notes : Je sais pas quoi dire ici, je préfère les notes de fin de chapitre. A part "Reviwez, Reviwez, Reviwez !", je vois pas. Ah, oui, je vais quand même faire un peu de pub. Si vous pouviez aller jeter un coup d'oeil à mes OS, ça serait sympa. Je voudrais bien pouvoir tirer un avis général à partir de plusieurs reviews, et là j'en ai pas assez pour me faire une idée sur mon travail. Et allez sur le forum -actifs, on s'y amuse bien. Bon, je crois que c'est tout, rendez vous en bas !

Bonne lecture !
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C'était un radieux samedi de fin d'automne. Il faisait frais, mais la température laissait les habitants du village de Pré-au-Lard et des environs porter de légers pull-overs. Les feuilles tombaient paresseusement, en spirales, dansant dans leurs robes rouges, oranges, jaunes ou marrons. De légères brises caressaient le visage des passants et soulevaient leurs cheveux. De fins nuages cotonneux donnaient l'impression que le ciel avait revêtu une attitude nonchalante et indolente. Des oiseaux gazouillaient dans les arbres, et on pouvait apercevoir des lapins qui jouaient au delà des limites de la ville. Bref, l'atmosphère bucolique réchauffait le coeur des étudiants en sortie dans le charmant petit village.

Pas pour tout le monde, hélas. En effet, des hurlements indignés se faisaient entendre dans la sympathique bourgade. Les curieux cherchant l'origine des cris pouvaient contempler le Sauveur du monde sorcier pétrifié et volant dans les airs grâce au sort de mobilicorpus de son amie Hermione Granger, en pleine conversation avec Draco Malfoy et Lavande Brown. Suivaient Ron Weasley en grande conversation avec Blaise Zabini et Théodore Nott, puis Pansy Parkinson qui gloussait avec Parvati Patil et Ginny Weasley. Luna Lovegood suivait, avec Neville Longdubat, puis venaient Seamus Finnigan, Dean Thomas, Vincent Crabbe et Gregory Goyle. Pour résumer, tous les amis - « Faux-amis, bandes de Traitres ! » - des Princes de Poudlard se promenaient sur la principale avenue marchande de Pré-au-Lard, ignorants avec brio les beuglements de Celui-Qui-Avait-Survécu-Deux-Fois-Au-Moins-Si-Ce-N-Est-Plus. (NdA : J'adore les auteurs qui trouvent des celui-qui amusants ^^)

Ce traitre de serpent avait profité de sa grasse matinée pour introduire la plus brillante des Griffondors dans sa chambre, et l'avait immobilisé, habillé, et déplacé jusqu'au village. Elle lui avait laissé toute sa mobilité au niveau de la tête. Pendant toute l'opération, il n'avait cessé de faire valoir sa désapprobation, au moyen de supplications et de menaces. À présent, il injuriait copieusement ses camarades, les traitant de tous les noms fleuris, de tous les noms d'oiseaux, de toutes les insultes les plus grossières et même vulgaires, mais ils restaient de marbre, bien que de plus en plus difficilement. Chacun d'eux avaient pensé à lui jeter un charme de silence, mais le Héros avait été particulièrement clair dans ses propos, promettant milles tortures horriblement douloureuses et meurtres atrocement sanglants aux malheureux qui auraient eu l'audace de mettre l'idée en application. D'ailleurs, il ne se serait même pas servi de la magie pour mettre ses menaces à exécution. Pas besoin, les techniques moldues étaient largement suffisantes.

Si il avait été en possession de ses pouvoirs, il aurait plaqué les impudents au plafond pour le reste du week-end dès le premier sort lancé pour pouvoir finir de dormir. Malheureusement, il était impuissant, et puisque le blond était l'organisateur de cet enlèvement, il semblait peu enclin à l'aider à se servir de leur magie commune. Il était condamné à subir, mais pas sans râler, foi de Potter.

Il avait très bien compris où ils voulaient l'emmener, même s'il n'avait laisser personne placer un mot. Seule une journée shopping – brrrr (NdA : frisson d'angoisse de Harry) – pouvait justifier de telles méthodes. Il devait avouer qu'il avait une sainte horreur d'acheter, et conservait par faciliter les vieux vêtements de son énorme cousin. Il se fichait complètement de son style et de son allure, trouvant que cela n'était bon que pour les vantards comme Malfoy. Il avait essayé, une fois, pendant l'été entre sa troisième et quatrième année, seul, à Londres, et avait été traumatisé par un vendeur particulièrement tenace et psychotique. Cet homme ... Il préférait ne pas se souvenir. Depuis, il ne voulait plus rien avoir à faire avec ce genre de commerçant.

Bien trop tôt à son goût, la troupe s'arrêta et entra dans un grand magasin, quasiment désert. Ils se consultèrent brièvement d'un regard et entrèrent. Apparemment, la patronne avait été prévenue et fit déguerpir les rares clients se trouvant déjà à l'intérieur. Luna, Neville, Seamus, Dean, Vincent et Gregory s'assirent sur les deux énormes canapés au fond du magasin et regardèrent avec intérêt ceux qui étaient restés debout.

Hermione posa Harry par terre, sur ses pieds, mais ne le libéra pas. À ce que comprit Harry, elle était chargé de tout ce qui concernait la magie tout le temps que durerait sa torture. Il constata avec soulagement que même s'ils avaient pensé à le soumettre à l'imperium, il y était de toutes façons insensible. Les essayages allaient donc être plus pénible pour eux aussi.

En entrant, il s'était tu, son appréhension lui nouait la gorge. Il savait très bien qu'il ne pourrait pas s'échapper à moins de recevoir une aide extérieure. Mais il doutait d'en recevoir une un jour.

Ceux qui étaient restés debout – c'est à dire Draco, Blaise, Parvati, Lavande, Ginny et Pansy consultaient des catalogues, indiquant aux plumes enchanté les modèles qui les intéressaient. Autant dire un paquet. Ils ne referaient surement pas ça tous les deux mois, mieux valait en faire le plus possible pendant cette virée.

Il remarqua Ron à coté d'un paravent, l'air un peu contrit quand il le regardait. Il se demanda quel pouvait bien être le rôle de ce faux frère dans toute cette organisation.

Ginny termina la première de consulter son magazine. Il vola vers la patronne qui disparut quelques instants avant de revenir avec une montagne de vêtements, plus précisément des pantalons, des jeans, des shorts et tout ce qu'on pouvait bien mettre sur les jambes d'un garçon. Elle les déposa à coté du paravent. Hermione le poussa derrière, suivi de Ron.

Là, Harry comprit. Ron servait d'habilleur. Il conservait sa pudeur en se faisant déshabiller par son meilleur ami et réduit à l'immobilité par sa meilleure amie. Ron ôta le pantalon informe et le remplaça par un autre, en toile noir tout ce qu'il y avait de plus simple. Il changea le haut pour un tee-shirt blanc des plus basiques, à sa taille. Hermione lui dit tout bas que cela servirait à mettre en valeur le pantalon en lui évitant de s'exhiber torse nu devant tout le monde. Quelque part, il lui en fut reconnaissant, mais restait quand même très en colère contre cette bande de manipulateurs qui ne respectaient pas ses opinions.

Il fit tellement d'essayages qu'il en perdit rapidement le compte. Tout y passa, les pantalons, les jeans et les shorts donc, les tee-shirts, moulants ou amples, chemises, polos, des vestes, des robes, des vêtements de soirée, des cravates, des noeux papillons, des chaussettes, des caleçons, des slips et des boxers – qu'il n'essaya pas mais qui vinrent s'ajouter à la montagne d'achats. La liste orale était déjà conséquente, mais en réalité, chaque vêtement était décliné en une petite dizaine au moins et une grosse vingtaine au plus, changeant les coloris, les motifs et les tissus. Et encore, ils ne comptaient pas lui faire acheter tout ce qu'il essayait. A chaque fois, Hermione le faisait sortir de derrière son paravent, le faisait tourner sur lui-même, et attendait les commentaires de ses stylistes désormais attitrés et des spectateurs. Puis on le déshabillait et Ron lui enfilait autre chose. Au bout d'une vingtaine de minutes – et d'une dizaine de vêtements – il ne râlait plus, regardait le miroir avec un air blasé, et ne donnait son avis que pour refuser avec véhémence un vêtement qu'il trouvait trop osé ou trop provoquant.

Ils prirent réellement toute la matinée ; ils s'arrêtèrent vers midi. Une fois que le tout fut payé, emballé, et que Ron et Ginny étaient partis devant pour tout ranger dans son armoire, et pour jeter les vieilles guenilles, Hermione relâcha Harry, mais seulement en dehors du village, sur le chemin les ramenant au château. Ils avaient reculé de quelques mètres, redoutant une explosion. Qui n'arriva pas.

Il ne les regarda même pas, et parti presque en courant vers le château. Étonnés, ils se regardèrent puis haussèrent les épaules. Ils se rendirent ensemble au château, et se séparèrent pour gagner leur table respective, bientôt rejoins par les deux membres de la fratrie qui revenait juste des appartements privés.

Ils ne revirent pas Harry de la journée, il ne déjeuna ni ne dina dans la Grande Salle, et Draco ne le vit pas revenir dormir dans leur chambre. Le lendemain au petit déjeuner, il demanda si le Griffondor avait dormi dans son ancien dortoir, mais on lui répondit par la négative. Il commença à se poser des questions quand il ne le vit pas non plus au déjeuner du Dimanche.

Les deux membres restant du Trio d'Or s'inquiétèrent eux aussi, et allèrent demander à Sirius et à Remus s'ils ne l'avaient pas vu. Ils répondirent qu'il ne s'étaient pas réfugié chez eux, trouvant cela étonnant quand ils surent l'histoire. Hermione pensa que c'était surement parce qu'ils ne lui auraient pas donné raison. Il devait vraiment être vexé, fâché et peut-être même blessé. Ils se demandèrent s'ils ne devaient pas s'excuser. En haussant les épaules, ils se dirent qu'ils aviseraient quand ils le verraient la prochaine fois. En attendant, ils reprirent leurs occupations.

Ils ne le revirent pas non plus au diner, et ne rentra pas à la chambre, une fois de plus, remarqua Draco. Par contre ses affaires de cours nécessaires pour le Lundi avaient disparu, surement emmenées par un elfe de maison. Il le reverrait le lendemain en cours, il ne pouvait pas l'éviter plus longtemps.

En effet, il se présenta en potion. Il n'avait pas prit son petit déjeuner dans la Grande Salle et était le premier installé dans la salle vide. Il ignora ostensiblement tous les arrivants, continuant de grattouiller sur son parchemin avec sa plume, ne levant à aucun moment les yeux, même lorsque son coéquipier, le soi-disant génie des potions, Draco Malfoy s'installa à coté de lui, étant le dernier à être rentré.

Il ne répondit à aucune des tentatives de communication, que ce soit de la part des membres de sa maison ou des Serpentards. Il écoutait avec attention le professeur, d'ailleurs assez étonné de cette nouvelle attitude, et exécuta avec concentration sa potion, qu'ils devaient faire individuellement.

Ils se sentaient tous un peu coupable, à la fin des deux heures de potions. À la pause, Harry s'échappa pour éviter toute confrontation.

Ce ne fut que l'après midi, en divination, que Neville, Dean et Seamus réussirent à lui parler et à lui présenter leurs excuses, lui disant qu'ils n'étaient pas vraiment d'accord avec le fait de le forcer à faire quelque chose mais qu'ils n'avaient pu s'opposer à eux. Ils étaient venus pour éviter les débordements. Harry leur pardonna, mais continua de bouder tous les autres et de les éviter. Trelawney ne lui prédit pas une mort horrible. Pendant la guerre, ses dons de voyance s'étaient débridés et avaient permis de prévoir quelques attaques et de sauver de nombreuses vies. Au lieu de ça, elle lui tapota affectueusement l'épaule et lui fit un clin d'oeil. Elle marmonna quelque chose concernant la confiance et s'occupa d'autres élèves.

En passant, dans un couloir, Luna lui assura qu'elle ne pensait pas qu'il réagirait aussi violemment et lui demanda de lui pardonner. Peu après, à la bibliothèque, il eut la surprise de se faire aborder par Vincent et Gregory, qui lui affirmèrent ne pas savoir dans quoi on les entrainaient avant de voir descendre Hermione et Draco.

Plus tard, alors qu'il descendait diner, il croisa Blaise et Pansy qui s'excusèrent platement, sans se trouver d'excuses, ayant suivi Draco en sachant très bien ce qui était prévu. Pendant le diner, Ginny, Lavande et Parvati lui présentèrent aussi leurs excuses, qu'il accepta en voyant leurs visages dépités et repentants. Par contre, il évita toujours de parler à Ron, Hermione et Draco. Il ne digérait pas cet affront et ce manque de tact de la part de ses meilleurs amis et de celui qui était censé comprendre ses sentiments mieux que personne.

Il passait à l'appartement quand il était sûr que le blond n'y était pas et et se réfugiait au milieu de ses amis quand Ron et Hermione essayaient de l'approcher.

Cependant, cette situation ne pouvait pas durer éternellement. Le roux et la brune réussirent à le coincer le lendemain dans un coin du quatrième étage, seul. Draco les rejoignit immédiatement, ayant lui aussi flairer l'occasion.

Hermione attaqua :

« -Harry, ton attitude est ridicule. Jusqu'à quand vas-tu nous fuir ?

-MON attitude est ridicule ? J'y crois pas. Aucun d'entre vous n'a pensé à se demander pourquoi j'avais réagi de cette manière ? Vous avez directement pensé que j'étais un gamin têtu qui ne savait pas ce qui était bon pour lui. »

Hermione ouvrit la bouche pour répliquer mais Harry le coupa.

« Qui de nous quatre a eut l'attitude la plus puérile ? Réfléchissez, je ne suis pas sûr que ce soit moi. J'ai refusé d'accéder à vos désirs. C'était mon choix. Auquel j'avais réfléchi. Au lieu de respecter ma volonté, vous avez agit comme des gamins devant un animal récalcitrant. Vous m'avez pétrifié et avez joué à la poupée avec mon corps. Aucun remord de votre part surtout. »

Harry reprit son souffle, il avait parlé vite.

« Vous ne vous êtes posé aucune question : et si j'étais bien dans mes vêtements informes et trop grands ? Et si je me sentais à l'aise ? Vous n'avez absolument pas réfléchit à cette dimension du problème. Pour vous, dans ces fringues, je suis resté le petit garçon craintif et ignorant. Il fallait que je colle plus à l'image de Survivant bien dans sa peau, cool et indifférent à la popularité. »

Il les regarda avec mépris et continua :

« Vous n'avez pas compris que c'était ma manière de me protéger, de ne pas attirer inutilement l'attention. Avec ces vêtements, quelle a été la réaction des élèves ? Et je parle uniquement des élèves, parce que si je sors dehors habillé comme ça, je vais provoquer une émeute et me faire violer dans une ruelle sombre. Tous ont jeté des regards concupiscents vers moi. On m'a beaucoup complimenté, et même fait des propositions. J'ai carrément été sifflé dans les couloirs par un Serpentard de sixième année ! »

Il croisa les bras sur son torse. Sa voix avait baissé d'un ton, mais prenait une teinte menaçante.

« C'est pas vraiment le meilleur moyen de passer inaperçu. Mais il y a une troisième raison. Et aucun d'entre vous n'en soupçonne la teneur. »

Il passa une main nerveuse dans ses cheveux. Il allait révéler une blessure qu'il cachait au plus profond de son coeur. C'était difficile mais nécessaire pour qu'ils comprennent à quel point leur geste l'avait blessé. Pour l'instant, malgré ses raisons et ses reproches, ils ne semblaient pas s'en vouloir comme ils le devraient.

« L'été entre la troisième et la quatrième année, avant la coupe du monde de Quidditch, quand j'étais chez les moldus, j'avais comme d'habitude les tâches ménagères journalières à faire ; mais une fois que c'était terminé, je pouvais faire ce que je voulais de ma journée, pourvu que je rentre avant leur couvre feu pour préparer le diner. »

Il fit une légère pause. C'était plus difficile qu'il ne le pensait. Et encore, ce n'était pas son plus gros secret.

« Une après midi, je suis allé dans le Londres moldu, et j'ai cherché une petit boutique sympa, pas trop grande comme un magasin d'une marque connue, mais pas trop petit non plus pour trouver des vêtements qui me plairaient. Je suis entré dans un magasin à coté d'une impasse. J'étais assez peu sûr de moi parce que je me baladais rarement tous seul dans la rue – devinez à qui la faute ? - et je ne savais pas bien quoi dire en entrant. Le vendeur m'a pris en charge. Au début, il était tout gentil, patient, il faisait des petites blagues pour me mettre à l'aise. Il m'a demandé ce que je cherchais, et comme je ne savais pas vraiment, il m'a montré des vêtements de différents styles. Il m'a fait essayer quelques modèles. À un moment j'arrivais pas à en enfiler un tout seul, il m'a aidé... et a laissé ses mains traîner sur moi. »

Il recroisa ses bras sur son torse, mais plus en geste de protection et de réconfort que de colère.

« J'aurais dû m'en rendre compte plus tôt qu'il était gay. Ce gars était tellement stéréotypé ! Sa manière de parler, sa gestuelle. Ses vêtements courts et près du corps, ses cheveux longs et teints, ses nombreux percings, dont un au nombril, son tatouage discret dans le cou. Il était plutôt mignon, mais il avait au moins 25 ans, et moi j'en avais a peine 13. Je lui ai gentiment fais comprendre que je n'étais pas intéressé, et on a continué. J'avais trouvé deux-trois trucs sympas et au moment de payer, il m'a demandé si je voulais voir l'arrière boutique, où il y avait quelques articles qui n'étaient pas exposés. Il est passé dans un petit vestibule sombre derrière un rideau et a ouvert une porte. Il m'a poussé de l'autre coté. »

Il eut un petit frisson et se sentait mal. Mais il devait continuer, ils devaient comprendre. Les autres n'avaient pas bougé, l'écoutant attentivement. Hermione avait voulu faire un pas en sa direction, mais d'un regard Ron l'en avait empêché.

« J'ai à peine eu le temps de voir que sa prétendue arrière boutique était en fait l'impasse que j'avais repéré en entrant. La porte était caché par les poubelles du restaurant qui occupait aussi la ruelle. C'était sale, et ça sentait mauvais. »

Il frissonna plus violemment en se remémorant ce souvenir. Ses amis pouvaient maintenant voir l'angoisse dans ses yeux.

« Il m'a attrapé par le bras et m'a plaqué contre le mur en s'appuyant sur moi avec son corps. J'ai d'abord été trop choqué pour faire quoi que ce soit. Il a écrasé sa bouche contre la mienne, m'a mordu les lèvres. Quand il a essayé de les forcer avec sa langue, je me suis repris, je me suis débattu, j'ai essayé de le repousser. Mais il était beaucoup plus grand et plus fort que moi. Je ne voyais pas ce que je pouvais faire. Il occupait ma bouche, je ne pouvais pas crier. Je lui donnais des coups de pied, de poing, mais il ne sentait rien. Plus je me débattais, plus il se pressait contre moi, et plus je sentais son érection qui durcissait contre mon ventre. J'étais totalement affolé, paniqué, je ne savais plus quoi penser, ni comment réagir. Au bout d'une éternité, il est allé mordre mon cou. »

Il retenait ses larmes à présent. Il n'avait jamais raconté cette scène de son passé à personne, même pas à Sirius.

« Là, j'ai commencé à crier. Il a eut l'air surpris et m'a tapé la tête contre le mur. J'étais à moitié assommé mais je continuai à hurler. Il a recommencé et ma tête m'a fait vraiment mal, mais je continuais à donner de la voix le plus possible. Il allait me cogner une troisième fois quand quelqu'un l'a tiré en arrière. Je me suis affalé par terre et j'ai pleuré, la tête dans les genoux. J'entendais comme dans un rêve mon sauveur donner une correction à l'homme qui m'avait attaqué. Il m'a gentiment relevé et invité au café pour me remettre de mes émotions. »

Il soupira, essuya ses yeux qui étaient pourtant demeuré secs et leur fit un pauvre sourire.

« Vous comprenez maintenant pourquoi j'ai réagi aussi violemment ? Pour moi, le shopping est associé à ce viol manqué. Et aucun de vous n'a vu ma terreur. Pas toi, Ron, mon meilleur ami qui me connait soi-disant mieux que moi même. Pas toi, Hermione, la fille la plus intelligente de cette école, qui se vante de tout comprendre. Pas toi, Malfoy, qui est pourtant censé ressentir ce que je ressens, et entendre mes pensées. Tu t'es coupé de moi ce jour là, et tu n'a plus établi le contact. D'une part parce que je t'en empêchais, et d'autre part parce que tu en as rien à foutre de ce que je peux ressentir tant que je me comporte comme tu le veux. Je pensais que tu étais quelqu'un de moins superficiel. »

Sur cette dernière phrase, il tourna les talons et disparu dans le couloir.

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Aujourd'hui, pas de délire avec les persos, j'ai pas trop le temps de l'écrire. Et à force, ça prend autant de place que le chapitre.

Je suis un peu déçue de ne pas avoir passé la barre des 100 ( 98 !!!!!!!!! C'est rageant !!!!! ), mais ça sera fait dès que j'aurais posté ce chapitre. Merci particulièrement à Amandine, qui a bien participer à l'éffort de guerre.

J'avance très lentement dans le chapitre neuf. J'arrive pas à l'avancer correctement, je bloque. Je fais quatre paragraphes et j'arrête. Mais il faut que je le finisse ! C'est une obligation ! Je pourrais pas écrire le chapitre suivant sans ça !

Pour ce chapitre : et bien, le coup du shopping était prévu, mais je pensais pas que ça prendrait une dimension pareille. Harry a piqué sa crise tout seul, et j'ai pas eu mon mot à dire. J'ai eu un peu de mal à les rafistoler au chapitre suivant, mais c'est fait. Ouf ! Et en ce qui concerne le traumatisme d'Harry, ça, je l'avais vraiment pas prévu non plus. Il est venu tout seul. Mais bon, ça donne de la profondeur au personnage, et ça va me permettre d'introduire un élement que je trouve important par la suite.

Alors là, normalement, c'est la scène érotique. Je n'en met pas cette fois ci, mais la prochaine, ça sera au tour de Remus, ou de Ron ( choississez ! ). Mais à la place, je vous donne un extrait du prochain chapitre :

"Pendant quelques jours, la brune, le roux, et le blond avaient cherché comment se faire pardonner. Il leur fallait un signe fort, qui toucherait profondément Harry. Quelque chose que jamais personne n'avait pensé à lui offrir, qui aurait une signification, qui serait un symbole.

Ils avaient finalement trouvé. Le couple avait mis un moment pour trouver leur cadeau. Ils avaient même dû frauder pour l'obtenir. Draco, lui, avait demandé l'autorisation de retourner au manoir pendant trois ou quatre heures."

Et n'oubiez pas : Revieeeeeeeeeeeeeeeew ! ^^
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Date de publication : 27 avril 2010 ( prochain : 8 mai 2010 )
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jours 17, 18-19-20, 21.

Notes : Je voudrais remercier tous mes revieweurs anonymes. Vos commentaires me font très plaisir, mais quand c'est pour dire "super, la suite". Mais sachez quand même que j'adoooooooooooore les longues reviews de la taille d'un roman, qui commentent tout le texte en le citant parfois, qui s'exclaffent sur mes jeux de mots, critiquent l'attitude de tel ou tel personnage, ou tout simplement quand vous racontez votre vie. Comme ça, moi, j'ai plein de trucs à répondre, et je trouve ça super cool de discuter avec les lecteurs. Et vu que j'ai pas encore beaucoup de lecteurs, je peux me permettre de répondre à tous.

Je voudrais aussi remercier tous ceux qui me lisent et qui m'ont mise dans leurs alertes, et/ou leurs favoris. Le must du must serait de laisser un petit mot, mais c'est déjà génial que vous me lisiez.

Bonne lecture.
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Plantés là, au milieu du couloir, Ron, Hermione et Draco n'avaient pas bougé depuis dix minutes, abasourdis par les révélations.

Ron s'en voulait beaucoup de ne pas avoir su détecter à l'époque le traumatisme de Harry, de ne pas avoir su l'aider, de ne pas lui avoir parlé. Il était un peu déçu que ce secret n'ai été révélé que maintenant, et que Harry ne soit pas venu de lui même. Mais en même temps il comprenait ses réserves. Ce n'était pas un souvenir glorieux, et en général il répugnait à se montrer faible, même devant ses amis. De plus, les victimes avaient généralement une impression de souillure, à ce qu'on disait. Ils avaient peur d'être rejeté, et devenaient plus craintifs. Il se rappela que pendant cette année une énorme dispute les avaient séparés pendant plusieurs mois. Cela devait être une conséquence.

Hermione chercha dans ses souvenirs et analysa ce qu'elle se remémorait des moments passés ensembles à la suite de ces évènements. Elle trouva des détails, des paroles, des mots chuchotés, des attitudes, des moments d'absence qui auraient pu la mettre sur la voie à l'époque. Mais elle avait été trop occupée à faire le point sur ses sentiments envers Ron, à le rendre jaloux, à réfléchir sur les tâches du tournoi qu'elle n'avait pas fait attention. D'habitude elle devinait tout, quasiment tout de suite quand cela concernait ses amis. Elle n'avait généralement pas besoin de se pencher sur un problème, la solution lui venait naturellement. Elle ne s'était donc pas alarmée puisque son esprit vif ne lui avait rien indiqué.

Draco se sentait assez en colère face à tous ces reproches. Comment pouvait-il savoir ? Ils n'avaient jamais été suffisamment proche pour deviner une telle chose ! Cela ne faisait qu'une semaine qu'ils étaient liés ! En plus, ce lien lui donnait mal à la tête. Alors quand il avait trouvé au fond de son esprit comment le couper, il ne s'en était pas privé. Il avait établi cette distance pendant le diner du vendredi, au moment où Sirius était présenté aux élèves. Il avait un peu réfléchit sur le peu d'information qu'avait réussi à donner Sirius pendant le cours, et avait trouvé au fond de son esprit comment le moyen de déconnecter ce lien agaçant. Et pendant le shopping, lui même avait été plutôt satisfaisait de ne pas entendre en plus les récriminations du brun dans sa tête.

Mais il devait avouer qu'ils avaient été trop loin. Harry n'était pas une poupée, ils n'avaient pas le droit d'essayer de le manipuler. Ils devaient trouver le moyen de se faire pardonner, parce que le blond doutait que de simples excuses suffisent.

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Harry s'en voulait un peu de les avoir rejeté de cette manière. Mais il estimait cela tout à fait dans son droit.

Pourtant, ses meilleurs amis lui manquaient. Ron et son naturel enjoué, qui le faisait rire par ses pitreries. Hermione qui veillait sur eux comme une mère, qui avait toujours un regard attendri quand elle les regardait jouer aux gamins.

Cependant, c'était une occasion de mieux connaître ses camarades de chambré. Bien sur, il s'était rapproché d'eux vers la fin de la guerre, mais il était souvent en vadrouille avec Ron et Hermione. Il ne les voyait pas souvent. Et quand ils se voyaient, ils ne discutaient pas vraiment, pas vraiment d'eux, de leurs vies, de leurs passions, de leurs goûts, de leurs rêves.

Il savait en gros que Neville adorait la botanique et comptait travailler plus tard dans ce milieu. Il avait écouté Dean pendant les années précédentes quand il disait qu'il adorait chanter. Il avait su que Seamus éprouvait une fascination presque obsessionnelle pour la mer. Mais il n'avait jamais eu l'occasion de creuser plus que ça ces personnalités complexes, puisque quand ils se voyaient au Square Grimaud, ils faisaient en sorte de rire et d'oublier de quoi était faite leur vie à cette époque. Des rires pour cacher les larmes et la tristesse.

Il parla donc avec eux. Et découvrit des trésors qu'il ne soupçonnait pas.

En effet, Neville adorait les plantes, qu'elles soient magiques ou pas. Il avait l'autorisation du professeur Chourave de faire des expériences, s'il consignait tout dans un carnet. Il avait croisé des fleurs magiques et des fleurs normales, qui changeaient de couleur selon la température, qui étaient étonnamment résistantes et qui ne cessaient jamais de fleurir. Mais cette fleur ne pouvait se reproduire toute seule, elle avait besoin d'un jardinier. Une autre plante fascinait Harry : un arbre qui produisait trois fruits différents : des abricots, des pèches, et des nectarines. C'étaient des arbres proches, mais ils étaient mélangés en un seul plant, un vrai, pas un greffon. Là encore, il donnait toute l'année ses bienfaits. Neville avait aussi aidé à la croissance de plantes d'ordinaire extrêmement lente, et multiplié des espèces rares. Bien sur tout n'avait pas été que réussite, mais le garçon – non, l'homme – était persévérant.

Il n'avait jamais entendu Dean chanter. Enfin, pas pour de vrai. Sous la douche, ça ne comptait pas, n'est-ce pas ? Sa voix était étonnante. Elle était basse, profonde, chaude. Elle donnait des frissons dans la colonne vertébrale, on était immédiatement envouté par cette voix de gorge. Pourtant, la voix normale de Dean ne laissait aucunement entendre son talent. Harry était vraiment émerveillé. Il avait une vraie voix de noir, une voix de chanteur de jazz, de chanteur de blues (NdA : je viens de vérifier, il est noir dans le film en plus. Je l'ai même pas fait exprès). Il avait écrit plusieurs chansons, dont une sur la guerre, qui avait réussi à tirer des larmes au Survivant, qui ne croyait plus être capable de pleurer sur les horreurs qu'elle avait causé, pensant qu'il en avait déjà trop vu, trop ressenti, trop versé de son sang et de ses larmes pour s'émouvoir sur ce passé douloureux. Cela émut aussi beaucoup son ami de le voir réagir avec une telle intensité sur son travail, sur sa passion. Harry ne se lassait pas de l'écouter. Dès qu'il pouvait l'entendre, il ne s'en privait pas. Mais Dean était un peu timide sur ce sujet, et n'acceptait qu'eux comme public. Il pensait à l'élargir, mais par respect pour Harry, il attendrait la fin de la dispute.

La fascination pour l'océan de Seamus était vraiment plus que ça. Il parlait avec emphase des merveilles que pouvait renfermer les océans terrestres. Les plantes, d'abord, tellement inventives et complexes, tellement d'espèces, de formes, de couleurs. Des anémones aux algues, en passant par les coraux, il décrivait tout cela avec vénération. Puis les animaux, des plus petits comme les planctons jusqu'aux plus gros comme les baleines. Les merveilleuses créatures carnivores comme les dauphins ou les requins ou encore les poissons lanternes, les poissons camouflés comme les raies, ceux colorés aux formes exotiques, comme les poissons clown, les poissons lunes, et les méduses, les fantômes de la mer. Le climat marin aussi, était un de ses sujets de prédilections. La mer calme, bleue turquoise des caraïbes, la mer grise de l'Arctique, aussi froide que sa banquise, les tempêtes de l'Atlantique et du Pacifique, avec leurs vagues hautes de plusieurs étages, le ciel de plomb, les éclairs, la foudre, les naufrages. Et bien sur, comment oublier les créatures magiques ? Les sirènes, le Léviathan, le Kraken, les hippocampes géants, les licornes marines, les vraies, pas les narvals. Il était intarissable sur le sujet, et possédait beaucoup de livres animés à ce propos. Il allait régulièrement faire des croisières et de la plongée sous marine avec ses parents.

Il en apprit plus sur la situation familiale de ses amis. Neville accepta de confier la vie qu'il menait avec sa grand mère depuis l'internement de ses parents à Ste Magouste. Le père de Dean les avait quittés pour les protéger et s'était fait tuer par les Mangemorts. Il avait à présent un beau-père et une demi-s½ur adorable de 5 ans. Le père de Seamus était quant à lui moldu, et avait difficilement accepté le caractère magique de sa femme, facette qui ne lui avait été révélée qu'après le mariage. Seamus était le cadet de la famille, avait un grand frère plus vieux que lui mais qui ne possédait pas de pouvoirs et une petite soeur qui n'en possédait pas non plus. Eux par contre était très talentueux dans leur domaine, le piano pour son frère, et les odeurs pour sa soeur, qui voulait devenir Nez et Parfumeuse. Il n'y avait pas jalousie mal placée au sein de la fratrie.

Les trois garçons entraperçurent les blessures et les lacérations cachées du coeur de Harry. Il ne se confia pas, mais ils sentirent qu'il cachait plus qu'il ne le disait. Pourtant, cela le rassura de savoir qu'il pouvait compter sur eux s'il avait besoin.

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Pendant quelques jours, la brune, le roux, et le blond avaient cherché comment se faire pardonner. Il leur fallait un signe fort, qui toucherait profondément Harry. Quelque chose que jamais personne n'avait pensé à lui offrir, qui aurait une signification, qui serait un symbole.

Ils avaient finalement trouvé. Le couple avait mis un moment pour trouver leur cadeau. Ils avaient même dû frauder pour l'obtenir. Draco, lui, avait demandé l'autorisation de retourner au manoir pendant trois ou quatre heures. Il devait chercher son présent, il ne savait pas très bien où il était entreposé. De plus, chercher dans le fouillis des affaires de ses défunts parents lui donnait le cafard, il devait régulièrement faire une pause pour reprendre contenance. Trop régulièrement à son goût. Il ravala sa fierté et appela Severus à la rescousse. À la surprise de Draco, il arriva accompagné de Sirius. Ils se disputaient, évidement, mais c'était teinté d'amusement. Cela devait être une sorte de sport pour eux, un loisir. Ils ne devaient pas vraiment se détester, pensa Draco.

Il leur expliqua rapidement ce qu'ils cherchaient puis ils se mirent au travail. Heureusement, les objets personnels de ses parents avait été regroupés dans des cartons – beaucoup de cartons – tous entreposé dans une des nombreuses salle à manger. Elle était immense, et pourtant ce n'était pas la plus grande. Sirius ne sembla pas impressionné. Soit il était déjà venu, soit il était habitué – après tout, il venait d'une famille noble de sangs-purs lui aussi.

Ils commencèrent. Ils vidaient un carton chacun sur l'immense table, inspectaient son contenu, puis le remettait dedans, pour ensuite le reposer dans le coin de la salle qui était réservé aux cartons vérifiés.

Les deux adultes continuaient leurs joutes verbales, joyeusement. En y réfléchissant, Draco pensa que c'était surtout pour ne pas s'ennuyer. Ils n'étaient pas réellement méchants ou blessant dans leurs piques, mais se renouvelaient plutôt bien. Une petite voix dans son esprit lui souffla qu'il y avait quelque chose d'affectueux dans cette forme de communication, mais il la fit taire.

Finalement, ce fut Draco qui trouva. Il poussa un cri de joie et sautilla partout pendant trente secondes, avant de se rendre compte du ridicule de son geste et de reprendre contenance en toussotant. Ils rentrèrent à Poudlard, et Sirius s'éclipsa en disant qu'il avait rendez-vous avec son Moony. Severus l'invita à boire une orangeade dans ses appartements pour discuter, et il accepta (NdA : Draco est mineur et Severus est un professeur, il peut pas lui proposer n'importe quoi). Ils discutèrent jusque tard dans le nuit.

Quand Draco rentra à l'appartement, Harry dormait déjà. Il se déshabilla rapidement sans allumer la lumière, mit son pyjama en silence et se glissa dans son lit.

Pendant la semaine, le brun se levait plus tôt que Draco et partait avant qu'il ne se soit levé. Il rentrait une fois que Draco était couché. Il savait très bien que le blond ne dormait pas, alors il prenait ses affaires, allait se doucher et se préparait pour la nuit en vue ensuite de se coucher, toujours en silence, en tournant le dos.

Ce soir là, c'était lui qui était rentré le dernier.

Oo0ooOoo0oO


Le lendemain était un samedi. Draco avait laissé Harry dormir sans le déranger. Il avait préparé avec Ron et Hermione le moment de leurs excuses, et mit à contribution les trois garçons du dortoir. Ils avaient peur de provoquer une nouvelle fois la colère du survivant, mais finirent par céder. Ils l'amèneraient à l'endroit en temps voulu.

Neville, Dean et Seamus passèrent chercher Harry en fin de matinée. Il n'était pas levé, il avait lu au lit quand il avait réalisé qu'il ne se rendormirait plus. Son roman était passionnant, et il n'avait pas vu l'heure défiler. Il se leva à l'arrivée de ses amis. Il posa ses lunettes sur son nez et alla choisir ses vêtements dans son armoire. Il fit patienter ses amis dans le petit salon et alla s'habiller dans la salle de bain. Il tenta de coiffer ses cheveux – peine perdue – et se lava le visage. Il hésita à se raser. Il décida de laisser sa barbe naissante en l'état mais de la ratiboiser à la reprise des cours.

Il suivit les garçons dans la Grande Salle pour le déjeuner et alla avec eux dans le parc profiter des derniers beaux jours avant l'hiver. Il leur parla du livre qu'il lisait quand ils étaient venus le chercher. Il donna même envie à Seamus de le lire.

Au bout d'un moment, Dean demanda à Neville s'il voulait bien leur montrer ses nouvelles créations. Ils se levèrent et se dirigèrent doucement vers les serres en plaisantant. Ils filèrent rapidement en voyant Harry observer avec admiration une plante carnivore bigarrée, et firent signe aux conspirateurs qui attendaient devant les serres qu'ils pouvaient rentrer.

Ils se faufilèrent sans bruit dans l'abri de verre et se plantèrent derrière lui.

« Harry... » Commença Hermione.

Il se retourna vivement. Il regarda suspicieusement mais resta silencieux. Il jeta un ½il mauvais vers la porte où se trouvaient les trois nouveaux traitres qui déguerpirent sous l'½illade menaçante. Il regarda les trois restant qui semblaient assez mal à l'aise, même Draco.

« Harry, on voudrait s'excuser. » Continua la brune.

Le Survivant haussa un sourcil (NdA : tiens, un trait Malfoyen qui s'est transmit à petit Ryry) et attendit la suite.

« -Harry, on a réfléchit. Notre attitude était puérile. Nous n'aurions pas dû te forcer. On aurait dû t'écouter. Je m'excuse, en mon nom. Je suis désolée Harry, j'ai eu tort.

-Je m'excuse aussi Harry. En tant que meilleur ami, j'aurais dû me ranger de ton coté.

-On voudrait te donner quelque chose, tous les deux, en gage de notre bonne foi. »

Ron sortit une petite boite de velours rouge et la tendit à Harry. Il l'ouvrit et resta bouche bée pendant de longues secondes. Dans la boite était entreposé un vif d'or, ses petites ailes l'entouraient, il semblait endormi. Il le prit dans ses mains et examina l'inscription qui l'avait tant étonné. Il était gravé sur le devant de la petite balle deux lettres en majuscules : JP. James Potter. Le vif d'or de son père. Celui dont il se servait pour amuser la galerie.

Il était profondément touché par cette intention. Ils avaient trouvé un objet qui avait appartenu à son père, qu'il avait chéri, qu'il avait surement gardé précieusement. Il demanda où ils avaient trouvé ce présent, et lui répondirent qu'ils l'avaient volé dans les affaires confisquées de Rusard. Il embrassa ses amis sur les joues et les prit dans ses bras.

Il se tourna vers Draco, qui était jusque là resté silencieux. Il n'avait pas été cité dans la recherche du vif, et ses amis s'était excusés en leurs noms propres. Le blond lui réservait donc lui aussi une surprise. Il s'avança d'un pas, sembla chercher ses mots, et prit la parole :

« Je suis peiné malgré moi par le fait que tu ais mal prit la coupure du lien mental. Si tu acceptes, rétablissons le maintenant. »

Harry fut surpris de la demande mais hocha la tête. Il abattit la barrière et senti les émotions de l'autre pénétrer dans son esprit. Il sentit le soulagement, un peu de joie, et une pointe d'appréhension. Il le laissa continuer.

« Je m'excuse pour mon comportement. En te traitant comme je l'ai fait, je n'ai pas pris en compte le fait que tu sois une personne. Après réflexion, je pense vraiment que je t'ai traité comme n'importe quel objet m'appartenant. Je n'aurai pas dû, c'était déplacé. Pardonne moi. »

Harry lisait dans son esprit la sincérité. Il hocha de nouveaux la tête, et souris. Il n'était pas très sûr de sa voix.

« Je sais que tu me crois, mais je voudrais quand même t'offrir un présent. »

Il sortit lui aussi une petite boite de sa robe de sorcier, de couleur verte cette fois. Harry la prit et l'ouvrit. Elle contenait deux anneaux, un en or blanc et un autre en argent. Harry ne comprenait pas. Pourquoi Draco lui offrait-il ces bagues ?

« Ce sont les alliances de mes parents. Celles qu'ils se sont échangés le jour de leur mariage. Leur mariage était bien évidement arrangé. C'étaient pour l'intérêt de leurs familles respectives. Mais ils ont passé du temps ensemble, ils se sont donné une chance, il ont apprit à se connaître. Ils sont finalement tombés amoureux, et avant la cérémonie. Ces bagues représentent leur amour, puisqu'ils ont insisté pour les choisir eux même. Je te les donne. Tu me remettras la bague d'argent quand tu te sentiras prêt à le faire, quand tu sauras que tu pourras passer le reste de ta vie à mes cotés. Tu mettras la tienne quand tu seras sûr de tes sentiments à mon égard.

Je ne suis pas sûr que le lien d'âme nous fasse effectivement tomber amoureux l'un de l'autre, mais toi tu as l'air d'y croire. Et si tu y crois, tu mérites que je te fasse ce cadeau, même si je doute. Je pense que tu pourrais me faire changer d'avis sur l'amour, si tu t'en donnes la peine. Je pense plutôt que les manigances de la déesse nous rendent plus proches, mais que cette évolution de sentiments dépendra de notre bonne volonté.

Et pourtant mes sentiments changent sans que je puisse rien faire. Je ne ressens déjà plus aucune animosité envers toi. J'arrive même à te trouver sympathique et mignon de temps en temps. Tu m'attendris quelques fois et parfois une affection sortie de nulle part m'envahis. Je ne contrôle rien, et ça me fait peur. »

Harry lui fit un sourire éblouissant. Avec quelques hésitations, maladroitement, il posa sa main sur l'épaule du blond, et l'embrassa rapidement sur la joue.

Draco sentit l'allégresse le transporter. Il ne s'expliquait pas cette émotion mais renonça à tenter de comprendre. Il sourit lui aussi à Harry, gentiment.

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Aya : Me revoilà !

Draco : On s'en fiche de toi. Ce que veulent les lecteurs, c'est moi.

Harry : Comment il se la pète, lui ...

Draco : T'as quequ'chose à me dire ?

Harry : Non non ...

Aya : Bon, ça suffit maintenant. Vous allez pas vous battre non plus. On est pas là pour ça je vous rapelle.

Draco : C'est toi qui le dit ...

Aya : Ben oui, justement. Et puisque c'est moi l'auteure, je décide que tu te tairas jusqu'à ce que je t'adresse la parole.

Draco : ...

Harry : Ses lèvres ont bougé, non ?

Aya : Si si, mais il ne peut pas parler. Mais passons aux choses sérieuses. Nous sommes passé à 110 reviews ! C'est absolument merveilleux, nous avons passé la barre des 100 ! Et c'est grâce à vous amis lecteurs !

Draco : ...

Harry : Je crois qu'il a essayé d'être sarcastique.

Aya : Pour le dernier chapitre, j'ai reçu douze reviews. C'est génial, continuez comme ça. J'adore lire vos impressions.

Draco : ...

Harry : Il commence à s'énerver, là.

Aya *les ignore* : Concernant mes autres publications, j'ai pondu un Lucius/Sirius dont vous me direz des nouvelles. Une suite verra bientôt le jour. Je vous la conseille, j'en suis assez contente. Et j'ai terminé le chapitre neuf ! Je suis trop contente, mais il est vachement long. 16 pages et 10.000 mots ! Je ne pense pas que le 10 sera aussi long. Vous devrez vous contenter de vos 3500 mots hebdomadaire ( un peu plus que ça en ce moment [ la publication, pas la taille ] ).

Draco : ...

Harry : Il est tout rouge de colère là !

Aya : Ne fais pas attention à lui. Quand il verra que personne ne s'occupe de lui, il se calmera. Concernant ce chapitre : j'ai eu un peu de mal à trouver quel cadeau offrirait Draco. Et j'ai hésité à couper là, mais je ne savais pas quoi rajouter pour clôturer la scène. Alors j'ai laissé tel quel.

Harry : Maintenant, *roulements de tambours* la scène érotique !

Aya : Qui sera sur Ron. Remus sera pour le prochain chapitre.

Ron : On parle de moi ? Tiens, pourquoi Malfoy boude-t-il dans son coin ?

Aya : T'occupe pas de ça et va enfiler ce que je t'ai préparé dans le vestiaire.

Ron : D'accord.

Aya : Vous êtes tous bien installé ? Parfait. On va commencé par planter le décors. Nous sommes au canada, dans une forêt de feuillu comme il n'en existe que là bas. Le ciel est orangé, le soleil se couche. C'est l'automne, les feuilles rouges, oranges, jaunes, marrons, tombent sur le sol dans leur lente farandole, couvrant le sol d'un tableau mouvant.

Ron : C'est bon, je peux commencer.

Aya : Très bien. Ron est habillé d'un blue jeans Lewis tout ce qu'il y a de plus classique, avec des grosses chaussures confortables de randonneur. Il a une chemise à carreau rouge, ouverte sur un débardeur blanc trempé de sueur. Ron, mets toi en position.

Ron : A tes ordres.

Aya : Prend la hache et dirige toi vers l'arbre le plus proche. C'est la fin de ta journée éreintante de travail, tes mouvements de hanche et de buste sont plus lents. Tu es en sueur, et ton arbre ne veux pas tomber. Tu persévères mais tes bras te font mal. Tu poses ta hache contre l'arbre et enlève ta chemise. Tu t'essuies la figue avec et la poses sur la branche la plus proche. Tu attrape la bouteille d'eau à tes pieds, et avale goulument le liquide. Tu asperges ton débardeur avec cette eau revigorante. Il devient transparent. Tous tes muscles sont perceptibles sous le tissus trempé. Et des muscles, il y en a, plein. Un léger duvet se distingue dans les creux, mais cela ne fait que rehausser ta masculinité.

Harry : Holala. Fais chaud !

Aya : Tu enlèves à présent le tee-shirt. L'odeur de ta sueur mêlée à la sève fait ressortir toute la testostérone que tu dégage, ce coté animal et sexy. Tu regarde la camera de tes yeux bleu et expressifs, qui affichent de la surprise, mais aussi de l'envie. Tu te figes, le vêtement toujours sur tes bras. Tes pupilles se dilatent, et tes muscles se bandent, comme prêt à bondir sur ta proie. Stop ! *clik*

Harry : C'est pas le meilleur que tu ais fait.

Aya : Ben, j'ai un peu épuisé mon stock de fantasme. J'aime beaucoup celui du bucherons canadiens, mais j'ai pas réussis à correctement retranscrire ma vison. Et je suis un peu fatiguée, là. Baa, de toute façon, je ferais mieux la prochaine fois, avec Remus. En attendant, reviews ? Sioupalit ?
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Date de publication : 8 mai 2010 ( prochain : 19/05/10 )

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