Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.
Entre le jour 8 et 14

Notes : Je publie ce chapitre juste avant de partir en cours. C'est pas gentil, ça ? Au fait, je vous demande à toutes et tous de prier pour moi ( ou équivalent ) pour que j'ai mon bac du premier coup, sans le rattrapage. Je crois qu'il en va de ma survie ( mon père me tuerai ) et de mes economies : j'ai tout prévu pour la japan expo, qui tombe entre le bac et les rattrapages. Or je veux y aller, et ne pas gacher tout l'argent que j'y aurai investi. Voila, merci beaucoup pour ce futur petit geste. ET bien sur, j'encourage de même les lecteurs qui passent aussi des examens et des concours. Courage, on va y arriver tous ensemble !

J'ai décidée de couper mon chapitre en deux. 16 pages, c'est quand même beaucoup pour moi. En plus, ça me permet de ne pas avoir à taper le chapitre 10 tout de suite, ce qui me laisse un délai supplémentaire.

Normalement c'était un chapitre pour ce petit interlude, mais nos maraudeurs préférés le méritent bien.

Bonne lecture!
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PUB : Oui, encore.

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Il était enfin rentré. Après quatre longs mois, il était de retour. Il était éreinté, et voulait aller au Square Grimmaurd pour dormir pendant au moins trois jours. Mais avant tout, il devait faire son rapport à Dumbledore.

Il entra dans le parc. Il était plutôt tard, le soleil s'était couché depuis pas mal de temps. Le banquet était fini, et Harry devait être remonté dans son dortoir. Il ne pourrait donc pas le voir ce soir-là. Il allait surement lui en vouloir de ne pas être passé immédiatement. Mais il n'avait pas vraiment le choix.

Il arpenta les couloirs vides et sombres. Il prit le plus long chemin possible, ne voulant pas affronter le vieil homme tout de suite. Il avait foiré sa mission. Ces quatre mois étaient vraiment un échec, et une perte de temps. Et ce n'était certainement pas son incompétence qui allait permettre à Harry de gagner cette foutue guerre.

Il arriva devant la gargouille, qui s'ouvrit spontanément, comme s'il était attendu. Il soupira et monta les marches. Le bureau était resté le même. Toujours le même bazar ordonné, plein de livres en tout genre – Sirius aperçu même des livres de poche d'éditions moldu, des objets bizarres, et même un grille pain chromé ! – le perchoir de Fumseck et les tableaux des anciens Directeurs.

« -Professeur, je suis épuisé. Je voudrais vous livrer immédiatement mon rapport et rentrer me coucher. Si vous le voulez bien, vous me poserez vos questions la prochaine fois que vous me convoquerez.

-Très bien Sirius, je n'ai aucune objection. Prenez un siège voulez vous ? Un bonbon au citron ? Un morceau de tarte peut être ? A moins que vous ne préfériez la limonade ?

-Rien, merci Albus. Vous avez une plume à dictée ? Cela me permettra de ne pas le réécrire. »

Dumbledore lui fournit l'instrument. Le Griffondor le régla et commença à parler. Il était allé en Grèce, comme demandé. Mais il n'était pas arrivé à trouver les personnes qu'il cherchait, enfin, pas tout de suite. Il s'était déplacé dans tout le pays, jusqu'à aller en Turquie, où il les avait trouvés. Enfin, eux l'avaient trouvé, après deux semaines à observer. Quand il les avait approchés, cela faisait bien trois bonnes semaines qu'il était parti d'Angleterre.

Et il avait vu. Il avait constaté que les légendes n'étaient pas exagérées. Que l'Ordre et l'Angleterre avaient vraiment besoin d'eux pour gagner cette guerre.

C'était une communauté sorcière très spéciale, qui acceptait peu d'étrangers en son sein. Elle n'avait jamais d'endroit fixe où on pouvait la trouver. Et ce pour une très bonne raison, bien qu'un peu particulière.

Ce peuple n'était composé que de sorciers animagus. Ils existaient depuis très longtemps, comme en témoignait les anciens récits, et avaient pu survivre grâce à leur don de dissimulation. Et aussi grâce à leur puissance.

Il était vrai que certains pouvaient devenir plante – ce secret était l'un des mieux gardés, parce qu'autre part, on ne devenait végétal que du fait d'une malédiction, qu'on ne pouvait annuler soi même – ainsi que des chèvres ou des poissons, comme dans la mythologie, mais les plus forts pouvaient devenir des ours ou des taureaux. Pour certains, ils se métamorphosaient même en créatures magiques comme des dragons ou des chevaux marins, bien plus gros que les hippocampes.

Certains, plus rares, avaient même plusieurs formes animales à disposition !

Mais ils se méfiaient de Sirius, bien que lui aussi soit animagus. Ils se demandaient pourquoi il les cherchaient avec un tel acharnement, malgré son état assez misérable.

Le dernier des Black avait été trouvé dans un état pathétique. Pendant son voyage, il ne s'était plus alimenté correctement, il avait donc beaucoup maigri, il avait très mal et bien peu dormi, ce qui se voyait très bien à l'allure lourde de sa démarche, aux cernes violettes sous ses yeux, et autres petits détails. Les Argentarius – c'était ainsi que ce peuple se nommait lui-même – l'avaient trouvé dans une forêt, quand il était tombé d'épuisement et l'avaient soigné, en attendant son réveil et son rétablissement. (NdA : Je voulais pas couper la phrase, donc je met la note ici. Je ne peux pas la mettre autre part. La scène ne se termine pas tout de site, et le chapitre est tellement long que je ne peux pas la mettre à la fin. Certains aiment bien mes petites remarques latines, alors j'explique un peu. En fait argentarius veut dire changeur, mais dans le sens changeur de monnaie – on voit bien la racine. C'est un jeu de mot. Ce sont des change-formes, ils sont un peu au dessus des frontières, puisqu'ils vivent beaucoup de temps en animaux. Seul l'argent arrivait à faire que les autres peuples les laissent tranquilles. Il se sont donc mis à chercher des matières précieuses pour les revendre, tout en changeant régulièrement de région. Ils changeaient ce que la nature offrait en argent, dont ils se servaient d'ailleurs assez peu. La légende raconte qu'ils cachent leur butins un peu partout, et qu'en attraper un rend un homme riche. Bien sur, toute cette histoire et ce peuple, je l'ai inventé. N'allez pas chercher ça autre part. Holala, ça c'est une longue note ! Je vous conseille de relire le début du paragraphe avant de continuer. ^^) Ils voulaient apprendre plus de cet étranger parti dans une quête si aléatoire, et aussi fou pour continuer autant de temps. De plus, il les intéressait. Ils avaient rarement de nouveaux animagus à ajouter à leur peuple. En général, pour renouveler le sang, les jeunes femmes partaient dans le monde sorcier et revenaient une fois enceinte. L'absence de présence paternelle n'était pas un problème car tout le groupe veillait sur les enfants. Une meute en somme, voilà ce qu'ils étaient. Mais qu'un animagus, comme eux, cherche à les rejoindre, voilà qui était original !

Ils se demandaient quelles étaient ses limites, s'ils pouvaient lui enseigner leurs pratiques, ou s'il était trop vieux pour appliquer leurs enseignements. Le chef du clan les avait vite calmés. Ils ne connaissaient pas les intentions de cet individu, ils ne pouvaient lui faire confiance.

Ils allaient le garder en observation, pour le tester. Et ils le firent. Ils l'intégrèrent, mais le surveillèrent. Il ne devait en aucun signaler sa position, ni donner signe de vie à qui que soit. Ils ne lui montraient rien de vraiment significatif, et semblaient ne rien savoir du monde extérieur. Les tentatives de Sirius tombaient souvent à plat.

Ces trois mois, il les vécu plutôt bien. Cela lui fit partir son cafard. Et puis, ils n'étaient pas méchants, juste un peu méfiants. Avant son départ, il n'avait toujours pas obtenu la totale confiance du groupe, ni son ralliement. Mais il avait tiré quelques enseignements qui lui étaient utiles. Il avait donc décidé d'abandonner, voyant que tout ça ne le mènerait à rien. Il avait juré sous Fidelitas de ne rien divulguer sur eux. Il était donc rentré, en sachant qu'il avait échoué dans la mission que Dumbledore lui avait confié.

Le directeur sembla vouloir lui dire quelque chose à la fin de son rapport, mais Sirius le coupa gentiment en lui rappelant les paroles qu'il avait prononcé au début de la conversation. Il ne sembla pas insister, puisqu'il le laissa partir.

Pendant quatre jours, il ne fit que dormir et manger. Il passait huit heures au lit, se levait pour grignoter, se laver et aller aux toilettes, puis se recouchait. Il n'était pas vraiment mal en point, mais il était fatigué mentalement. Et ces brusques changements de vie le déstabilisait un peu.

Il n'avait envie de penser à personne, de voir ni de parler à personne pour l'instant. Personne ne savait qu'il était revenu, et c'était très bien comme ça. Il irait voir les gens auquel il tenait quand il serait rétablit. Pour l'instant, il lui fallait faire le point. Ce séjour chez les Argentarius lui avait donné une autre vision des choses, et il fallait qu'il relativise les souvenir dans sa mémoire. Il devait essayer de voir ce qui avait changer pendant ces quelques mois. Il voulait trouver en lui ce qu'il fallait qu'il fasse à l'avenir.

Mais ces questions étaient bien trop abstraites pour l'instant. Il devait essayer d'appliquer cela à un cas concret.

Il commença par Arnaud. Arnaud, qu'il avait rencontré juste après sa sortie de Poudlard, dans un bar. Il l'avait abordé, ils avaient discuté, ils s'étaient revus, ils étaient sortis ensemble. Il était sorcier comme lui, mais avait étudié dans une école privée de magie. Poudlard n'était pas la seule école de magie d'Angleterre, elle était juste la plus prestigieuse, et faisait un minimum de tri dans ses étudiants, selon des critères assez obscurs. Ainsi, même des étudiants assez mauvais avaient un niveau correct pour le reste de l'Angleterre.

Il avait un an et quelques mois de plus que Sirius. Il était vendeur dans une boutique mi-moldue, mi-sorcière, au fin-fond de Londres. Ils s'en étaient mutuellement fait voir de toutes les couleurs, puis Sirius l'avait quitté quand la guerre avait pris de l'ampleur. Et à présent, il était mort.

Avec sa nouvelle vision des choses, il devait s'avouer certaines choses. Il n'avait pas vraiment été fidèle, alors qu'il savait pertinemment que son amant l'aimait sincèrement. Il ne s'en cachait même pas, il lui était plusieurs fois arrivé de se faire surprendre au lit avec ses amants occasionnels. Arnaud n'avait pas piqué des crises comme on aurait pu s'y attendre. Il se contentait de soupirer et de lui jeter un regard meurtrier. Il ne lui adressait plus la parole pendant trois jours, il ne le laissait plus le toucher. En fait, il faisait comme si Sirius n'existait pas. Et c'était cette attitude qui le blessait et qui le faisait recommencer.

Il y avait vraiment un problème de communication entre eux. Ils ne savaient pas vraiment comment s'y prendre avec l'autre. Et finalement, ils avaient fini par se séparer, et même pas pour leurs erreurs respectives.

Pourtant, Sirius s'était attaché à ce jeune homme en apparence si placide. Il savait pertinemment que sous son apparence stoïque se cachait un c½ur tendre qu'il était facile de blesser. Ce dont il ne s'était malheureusement pas privé.

En remontant encore dans son passé, il pouvait facilement trouver d'autres cas où il avait blessé son entourage par son attitude, parfois en connaissance de cause, parfois dans son insouciance. Et à présent, c'était quelque chose qu'il ne pouvait plus ignorer, et il n'arrivait plus à se pardonner en y repensant, comme avant.

La journée qu'il passa à réfléchir lui fut bénéfique. Mais dans l'après midi du jour suivant, il fut contacté par Dumbledore, qui le convoqua dans son bureau. (Nda : jour 13. Se reporter aux chapitres précédents pour connaître les événements que vivent Harry et Draco.)

Une fois là bas, il répondit aux questions du Directeur. Il apprit ensuite comment la guerre s'était terminée, en son absence, ce qui était arrivé à Harry. Il écouta attentivement quand le vieux professeur lui raconta comme l'âme de son filleul avait été lié à celui de son petit cousin. Il ne dit rien, il ne s'énerva pas, il ne s'insurgea pas. Il ressentait une grande lassitude, et beaucoup de culpabilité. Une fois encore, il avait été en dessous de tout.

Il accepta cependant avec chaleur le poste de professeur. Il voulait aider Harry du mieux qu'il le pouvait. Sa propre expérience d'attachement devait profiter à quelqu'un.

Il ressentit une grande tristesse en repensant à cette partie de son passé, qu'il avait laissé de coté pendant son introspection.

Il fut informé de l'heure du premier cours, qui était le jour même, puis il se dirigea vers les appartements qui lui étaient affectés. Il s'y rendit, mais il ne faisait pas vraiment attention où il allait, plongé dans des pensées tantôt sombres, tantôt joyeuses. Il donna distraitement le mot de passe au tableau et entra. Il s'affala sans vraiment s'en apercevoir sur le canapé et continua de démêler le fil de ses pensées.

Ce ne fut qu'au bout d'une longue demi-heure qu'il commença à regarder son environnement tout neuf. Enfin, tout neuf... Cela semblait déjà habité. Il y avait des livres partout, une cape et un manteau trainaient sur le dossier d'une chaise, le bureau était couvert de copies. Dans la petite cuisine, il apercevait des tablettes de divers chocolats et une théière. Il entra dans la chambre occupé et aperçu dans l'armoire des affaires plutôt usées aux tons crème, beige, et marron clair.

Remus vivait ici. Il vivrait aussi dans cet endroit pour le reste de l'année. Il avisa la deuxième chambre. Elle était assez banale, mais semblait confortable. Il devrait demander aux elfes des coussins supplémentaires, un autre bureau et quelques chaises, mais sinon, l'appartement était parfait. Il ne lui restait plus qu'à aller chercher ses affaires au Square, et faire même quelques achats, et il serait installé.

Il regarda sa montre. Il était légèrement en retard. Il courut vers la salle qui leur était destinée, pressé qu'il était de revoir son fils et son meilleur ami.

Oo0ooOoo0oO


Ce fut la folie dans la Grande Salle. Tout le monde était au courant quant à sa réhabilitation. On lui posait beaucoup de questions sur son passé, sur la prison, sur sa fuite. On loua son courage, sa persévérance. On vanta même sa beauté.

Sirius était vraiment heureux de cet accueil. Quand il étudiait à Poudlard, les étudiant(e)s se pâmaient sur son passage. Quand il était rentré dans la vie active, on le félicitait pour ses talents au combat, au sein de l'Ordre. Puis, la grosse rupture. La prison pendant 13 ans. La solitude, la folie presque. Et puis son évasion, sa fuite. Les gens avaient peur de lui. Et aujourd'hui il retrouvait sa bienheureuse popularité.

Qui l'avait laissé commettre des actes irréparables et cruels. Il était aimé, adoré, alors on fermait les yeux quand il humiliait ses anciennes conquêtes, ou qu'il organisait des blagues dangereuses avec les autres maraudeurs. Surtout pour Severus, ces blagues. Il en avait bavé, celui là. Quand il en aurait fini avec sa conscience toute neuve, il faudrait qu'il aille s'excuser. Mais pas tout de suite, sa fierté l'en empêchait encore. Plus tard, lorsqu'il serait en paix avec lui-même.

Quand les élèves voulurent bien retourner s'asseoir, il put se placer à coté de son ami, à la table des professeurs. Minerva l'accueillit avec chaleur et Hagrid lui serra la main avec entrain. Il lui dit qu'il pourrait lui rendre sa moto bientôt, il fallait qu'il la retape un petit peu. Sirius le remercia et se tourna vers Remus, qui lui sourit. Le repas se passa dans la bonne humeur. Ils remontèrent ensemble à l'appartement. Remus parut un peu surprit quand il lui dit qu'il allait habiter avec lui mais il ne dit rien. Il alla préparer un thé et Sirius prit le livre officiel du programme de DCFM, pour le feuilleter. Il avait parcouru le premier trimestre des premières années quand Remus revint avec deux tasses, du sucre, du miel et des scones.

Ils discutèrent un moment des classes qu'ils avaient, puis Sirius se rappela qu'il devait passer au Square prendre ses affaires. Maintenant qu'il pouvait de nouveau utiliser la magie sans crainte d'être repéré, il se sentait libre. Et surtout cela lui permettait de faire ses valises rapidement, en l'absence d'elfe de maison, depuis que Kreatur était mort de vieillesse, pendant la guerre.

Il utilisa la cheminée pour se rendre dans son domicile. Il prit une grosse malle qu'il enchanta pour la faire léviter derrière lui. Il avait toujours été doué en Sortilèges. Tout comme en Métamorphose et en DCFM. Il passa dans toutes les pièces, les une après les autres, pour vérifier qu'il n'y avait rien qu'il ne veuille emporter. Beaucoup de livres, des babioles avec un peu d'intérêt sentimental, le peu de vêtements qu'il avait, des objets de magie noire ou ancienne, pour montrer à ses élèves... Pas autant de choses qu'il aurait pensé. Ce séjour en Grèce avait fait de lui un autre homme. Il avait rétréci tout ça et avait fermé le coffre avant de le faire passer dans la cheminée. Il alla directement se ranger au pied de son lit.

Sirius entra à son tour. Il ne vit pas tout de suite Remus. Il le chercha des yeux et le vit devant la fenêtre, le regard perdu dans le vague. Il s'approcha tout doucement. Il allait poser sa main sur son épaule, quand il vit une larme, une unique larme, rouler sur sa joue. Il hésita puis le prit dans ses bras, le forçant à s'appuyer contre son torse.

Remus se laissa aller quelques secondes puis le repoussa, sans violence. Il essuya ses yeux et alla s'affaler sur le canapé. Il croisa ses bras sur sa poitrine, comme un mur le coupant des autres. Sirius alla s'assoir à coté de lui.

« -Remus, qu'est-ce qui se passe ?

-Rien, juste une baisse de régime.

-Si ce n'était que ça, tu ne pleurais pas.

-Si ça m'arrive de pleurer.

-Arrête, je te connais Remus. Tu n'as pas ce genre de réaction. Tu vas plutôt te goinfrer de chocolat en lisant des bandes dessinées.

-Tu ne me connais pas si bien que ça. Tu as été absent trop longtemps de ma vie pour pouvoir dire des choses pareilles. »

Sirius accusa le coup. Cela faisait mal, et cela le mettait en colère.

« -Est-ce ma faute si j'ai été emprisonné injustement ? C'est ma faute si j'ai du m'évader et fuir ? C'est ma faute si j'ai du venger la mort de mon meilleur ami ? C'est ma faute si j'ai fait une dépression ? C'est ma faute si on m'a envoyé en mission ?

-Même avant tout ça tu ne me connaissais pas Sirius. Maintenant laisse moi.

-C'est hors de question. Qu'est-ce que tu entends pas ''même avant'' ?

-Laisse tomber.

-Non, Remus, je ne laisserai rien tomber. Pourquoi dis-tu que je ne te connais pas ? Je n'ai pas été ton ami pendant toute notre scolarité à Poudlard ? Je n'ai pas été celui qui a découvert ta lycanthropie ? Je n'ai pas été celui qui pansait tes blessures après la pleine lune ? Qui étais-je alors pendant toutes ces années ? Comment peux-tu dire que je ne te connais pas ?

-Arrête Sirius, cela ne sert à rien.

-NON, JE VEUX SAVOIR. DIS MOI !

-Tu veux savoir ? Tu veux que je te dise ce que je te reproche ?

-Oui, dis-moi.

-Tu n'as jamais vu plus loin que le bout de ton nez ! Il fallait vraiment que j'aille mal pour que tu t'en aperçoive, toi ou les autres ! Et quand tu me demandais ce qui n'allait pas, si je te disais ''rien'', tu abandonnais ! Même quand tu insistais, je pouvais te dire le plus gros mensonge de la terre, tu gobais tout et tu étais content, parce que tu avais fais ton devoir d'ami ! James ressentait ça aussi. Tu pensais qu'il te disait tout, mais le fond véritable de sa pensée, c'est moi qui l'entendait. Parce que tu n'en avais vraiment rien à foutre des autres ! »

Il reprit son souffle. Il y avait tant de mépris dans sa voix, plus que Sirius n'en avais jamais entendu.

« -Seule comptait ta petite personne. Et ton frère. Tu ne sais pas le nombre de personnes que tu as blessé. D'abord nous, tes amis, puis Lily, qui essayait de t'aider à t'ouvrir. Toutes ces filles avec lesquelles tu es sorti et que tu as jeté sans aucun tact. Les nombreux garçons avec qui tu as couché et qui n'ont même plus eu droit à un regard. Tu les baisais, puis tu ne les reconnaissais plus. Toutes ces personnes que tu as blessé avec tes soi-disante plaisanterie, devant ta cour. Et toutes ces blagues auxquelles j'étais forcé de participer, pour éviter que tu n'ailles trop loin ! »

Ses yeux se voilèrent.

« -Et surtout, tous ces coups de couteaux que tu donnais à mon âme. Toujours sans le savoir, sans t'en apercevoir. A chaque nouvelle tête sur ton tableau de chasse. Je sais que tu avais un carnet Sirius. Je l'ai vu. Je l'ai feuilleté une fois, et j'ai été dégouté. Des bouts de viande, voilà ce qu'on aurait pensé en lisant ce carnet. Un nom, une date ou une période, une origine, des lieux, un commentaire. C'était vraiment répugnant. Et moi qui t'aimais. Qui n'ai jamais pu me défaire de cet amour, le premier. Parce que tu étais tout de même adorable avec moi. C'est pour ça que je n'ai jamais réussi à décrocher. Même si je souffrais. Même si je le voulais. »

Il avait le regard brillant à présent. Les larmes n'allaient pas tarder à couler.

« -A chaque fois que je te voyais aux bras d'une fille, à chaque fois que je t'entendais remonter, tôt le matin, je sentais mon coeur se briser. »

Il prit sa respiration et lutta contre les larmes. Cela faisait vraiment bizarre à Sirius d'assister à ça. Remus qui lui balançait des horreurs, tout ce qu'il devait regarder en face, et qui était sur le point de pleurer.

« -Et le pire, c'est que je pensais que tu en avais conscience. Que tu avais capté un de mes regards, entendu un de mes soupirs, surpris un de mes rêves. Et je pensais que tu continuais comme d'habitude de peur de perdre notre amitié. Ou, dans mes moments de déprime, que tu t'en foutais parce que je ne t'attirais pas. Et ça, c'était vraiment la pire des douleurs. »

Sirius resta statufié, ne sachant que répondre à cette longue tirade. Il ne le retint pas quand il se précipita dans sa chambre et qu'il claqua la porte. Il ne réagit pas. Il resta assis sur le canapé, complètement abasourdi.

Oo0ooOoo0oO


Il ne pouvait pas croire qu'il lui avait dit tout cela. Qu'il lui avait livré ses ranc½urs, son âme. Il allait le détester maintenant, il ne voudrait plus jamais lui parler. Peut être même qu'il le dégouterai.

Il se déshabilla lentement, enfilant juste un bas de pyjama et se coucha dans le grand lit double. Une fois confortablement installé, il se laissa aller aux larmes, silencieusement.

Tout était de sa faute, si tout cela était arrivé. Pour commencer, il n'aurait jamais dû tomber amoureux de Sirius. Ensuite, il aurait dû avec James lui faire comprendre bien avant ce qui n'allait pas avec lui. Ne pas le laisser faire ce qu'il voulait, en particulier en ce qui concernait les blagues de Maraudeurs. Il aurait dû le cadrer, et cela beaucoup plus tôt.

Mais c'était facile de dire ça vingt ans après. À l'époque, il doutait encore de l'affection sincère que lui portaient ses amis. Même après qu'ils aient découvert son ''petit problème de poil'', comme le disait si bien Sirius – toujours et encore Sirius décidément – même après qu'ils soient devenus animagus pour lui. Il avait toujours l'impression de devoir se surveiller, se contrôler, éviter un faux pas qui aurait pu tout gâcher. Cela les avait beaucoup énervés, mais il n'avait pu arrêter cette attitude qu'après de longues années, d'interminables discutions et de quelques disputes.

Tout ça venait d'abord de sa lycanthropie, évidement. S'il n'avait pas été mordu, toute sa vie se serait passé autrement. Il aurait surement été aussi malicieux que ses amis, et non le gentil préfet qui évitait les débordements. Il n'aurait pas été timide et timoré tout le début de sa vie. Il en aurait été autrement de sa vie sociale, et amoureuse. Il aurait pu faire le métier dont il rêvait, médicomage spécialisé dans les infections magiques.

Tout était la faute de ce maudit état. Ce qu'il pouvait le détester, le haïr. Tout ce qui faisait de lui quelqu'un de différent, d'étrange, d'anormal. C'était pour cela que ses pleines lunes étaient aussi violentes. Son loup ressentait sa colère et sa haine, et le lui faisait payer. Mais haïr le loup revenait à haïr une partie de soi-même, il l'avait compris. Ce dégout pour le loup était avant tout un dégout de soi. Pourtant, même en sachant cela, il ne pouvait changer, il ne pouvait faire autrement. Accepter cette part d'animalité lui était impossible, du moins pour l'instant. Il espérait qu'a l'avenir, cela pourrait changer.

Il s'endormit enfin, épuisé, tant physiquement que moralement, les joues humides.

Oo0ooOoo0oO


Quand Remus se réveilla, le samedi matin (NdA : jour 14), Sirius était déjà parti de l'appartement. Il soupira et alla se doucher. L'eau le relaxa un peu, mais il ressassait déjà ses pensées. Il n'aurait jamais dû dire tout ça à Sirius. Il avait surement brisé leur amitié.

Il descendit déjeuner dans la Grande Salle, mais ne vit pas non plus son ami. Il s'installa à coté de Severus, qui lui demanda quand était la prochaine pleine lune. Il calcula qu'il restait neuf jours avant sa transformation. Le potionniste travaillait sur une version améliorée de la potion Tue-Loup, qui lui permettrait de contrôler totalement le loup, et non pas le calmer. Cela revenait à revêtir une forme d'animagus loup pendant toute une nuit une fois pas mois. Mais il débutait seulement, il lui faudrait quelques essais et des tests pour lui donner. Ils discutèrent des élèves, des cours, de Dumbledore, et d'autres choses. Cela fit du bien à Remus. Il ne pensa plus à Sirius pendant cette conversation. Ils sortirent ensembles et se séparèrent au moment de rejoindre leurs quartiers.

Il essaya de préparer les cours de la semaine à venir, mais il n'arrivait pas à se concentrer. Il se leva et alla préparer un thé au miel, avec quelques pincée de cannelle et deux feuilles de menthe. Il le dégusta lentement, accoudé à la fenêtre, en regardant les arbres du parc devenir progressivement plus orange. L'automne approchait, et la douceur de l'été s'en allait.

Plus jeune, avec les Maraudeurs, il allait courir dans les feuilles mortes. Cela amusait beaucoup Lily quand ils l'avaient fait dans le jardin des Potter, au début de sa grossesse. Une foule de souvenirs remonta. La plupart étaient doux et joyeux, mais il se rappelait aussi la douleur des pleines lunes et la souffrance en voyant Sirius se prélasser dans d'autres bras que les siens.

Encore et toujours lui. Il n'arrivait jamais à le sortir complètement de son esprit, c'était désespérant.

Il entendit la porte s'ouvrir mais ne se retourna pas. Il continua à fixer le paysage derrière la fenêtre. Il entendit Sirius s'arrêter derrière lui. Il ne vit pas ce qu'il faisait, ni l'expression qu'il affichait, mais il entendit un soupir et les pas s'éloigner pour disparaître dans la chambre. La porte se referma doucement, comme à contrec½ur.

Il rangea sa tasse et se remit à son bureau. Il se força à se plonger dans ses cours, et alla même jusqu'à préparer des interrogations futures, et leurs corrigés détaillés. Il travailla toute la matinée, puis toute l'après midi, se levant juste pour aller grignoter une tartine. Il ne sortit de sa transe qu'en entendant la cloche qui sonnait le diner. Il se leva et Sirius sortit de sa chambre. En silence, ils se dirigèrent ensemble vers la Grande Salle.

Le brun semblait vouloir dire quelque chose. Il ouvrait la bouche pour la refermer après, tendait la main pour le toucher mais la retirait tout de suite. Remus ne l'aida pas, même s'il voyait que l'animagus ne lui en voulait pas. Il avait parlé, c'était maintenant à Sirius de le faire.

Ils se placèrent de part et d'autre de Severus, qui les regarda de travers. Mais Sirius semblait complètement ailleurs, alors il n'y fit pas plus attention, se concentrant plutôt sur sa conversation avec Remus. Remus aimait discuter avec le Serpentard. C'était un homme intelligent et cultivé, raisonnable. Les rares fois où il l'avait entendu faire de l'humour, il l'avait trouvé corrosif. Mais cela prouvait qu'il pouvait faire de l'humour, contrairement aux pensées de Sirius.

Il jeta un coup d'½il à la table des Griffondors, et eut la surprise de ne pas voir Harry. Il haussa intérieurement les épaules. Il saurait surement bien assez tôt ce qui lui arrivait.

Sirius se leva de table au moment où les desserts apparurent. Remus me manqua pas l'occasion de grignoter un sublime cake aux abricots, les meilleurs qu'il n'ait jamais mangé. Les elfes de Poudlard étaient surement la meilleure équipe de cuisine au monde.

Il eut la surprise d'entendre Severus rire quand celui vit l'air de pure extase qu'il affichait en mangeant sa part de gâteau. Il décida qu'il aimait ce rire retenu.

Il remonta dans ses appartements, et vit Sirius sur le canapé commun, avec une tasse de chocolat chaud. En général, la tasse de chocolat chaud chez Sirius indiquait qu'il allait mal. Remus se figea après avoir refermé la porte, quand le brun lui lança le regard le plus triste qu'il ait jamais vu chez lui.

« -Remus... »

Ses yeux étaient brillants de larmes à présent. Il ne savait s'il jouait la comédie – il était un tel acteur que n'importe qui, y compris lui, pouvait s'y tromper facilement – ou s'il était sincère et réellement malheureux.

« -Remus, je suis désolé... »

Cela statufia immédiatement le loup garou. Sirius s'excusait très rarement. Il disait merci et s'il te plait très facilement, il pouvait montrer sa reconnaissance à genoux ou supplier pitoyablement sans aucune honte, mais il ne s'excusait qu'en de très rares occasions. En général, c'était quand une de ses blagues débiles avait vraiment mal tourné. Il se rappelait en particulier l'affaire Severus versus loup garou. Il s'était excusé auprès de lui, mais jamais à son camarade. Et si on lui demandait son avis, il pouvait toujours attendre.

Il avala une longue gorgée du breuvage, les yeux rivés sur la table basse, où se trouvait une photo de l'anniversaire de mariage de Lily et James. Ils y avait évidement le couple, un tout jeune Harry qui n'avait même pas un an, et eux deux. Peter était absent ce jour là, il ne se rappelait même plus quelle excuse bidon il avait donné. La photo transpirait le bonheur et la joie. Sirius devait se dire que tout était brisé, que rien ne serait jamais plus comme avant, ou qu'il n'aurait jamais le droit au bonheur qu'avait eu le couple.

« -Je ne voyais rien, je n'en faisait qu'à ma tête, je me fichait des autres. Mais savoir que je t'ai fait du mal pendant 25 ans, je ne peux pas le supporter. Je ne peux pas me supporter. »

Il toucha le papier glacé du bout des doigts, comme s'il caressait le visage des disparus.

« -Je tiens énormément à toi, Remus. Je ne veux plus te faire de mal. »

Il reporta son regard sur son ami, accrochant ses yeux.

« -Je vais tout faire pour que tu me pardonnes. Je suis même prêt à changer. »

Il avala le reste du chocolat et posa la tasse. Il resta silencieux un moment, puis reprit la parole :

« -Je voudrais être digne de ton amour, et moi-même tomber amoureux de toi. Parce que tu le mérites. »

Une lueur de détermination apparut dans les yeux pareils aux pierres de sodalites de Sirius :

« -Est-ce que tu veux bien me donner une chance ? »

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Aya : Et voila. Nous en sommes à 131 reviews, ce qui fait 21 de plus que la dernière fois ! Dont 14 rien que pour le dernier chapitre. Merci beaucoup à tous ceux qui laissent un petit mot. Ca me fait vraiment plaisir et parfois vous me donnez même des idées pour la suite.

Draco : ...

Harry : Ha, c'est vrai, il peut toujours pas parler. Tu te rends compte qu'il a été comme ça depuis la dernière discution ? Tu pourrais pas faire quelque chose ?

Aya *soupire* : D'accord ... Draco ?

Draco : ESPECE DE FOLLE FURIEUSE ! COMMENT TU AS PUT ME FAIRE CA ? TU MERITERAIS QUE JE ...

Aya *le coupe* : Hola, il faut qu'il se taise lui, j'ai plus d'oreille.

Draco : ...

Harry : Oh, non. Ca va pas recommencer. C'est pas toi qui le supporte au quotidien.

Aya : Il a qu'a se calmer. En ce qui concerne l'écriture : à l'origine, le chapitre 9 et 10 était uniquement le chapitre 9, mais je l'ai coupé en deux, pour les raisons donnée plus tôt. Donc ce sera dans le prochain chapitre qu'apparaitra le lemon. Désolée à celle et ceux que j'avais prévunu(e). En ce qui concerne les OS, en ce moment j'écris un OS d'anniversaire sur Naruto ( Gaara/Naruto pour ceux que ça interesse, soit pas beaucoup ). Pas d'OS Harry Potter avant fin juin, et beaucoup pendant l'été. Regardez le planning sur mon profil si ça vous interesse. Je sais ce qui va se passer dans le chapitre 11, mais il faut que je trouve le temps de l'écrire. Le mieux serai aussi d'écrire le 12 dans la foulée, parce qu'il tombe en plein dans le bac celui là.

Draco : ...

Aya : Si tu es calme, si tu ne jures pas comme un charretier quand je t'aurai rendu ta voix, si tu te montres gentil avec l'auteure toute puissante, je t'autorise à parler.

Draco : On aura tout vu avec elle. Puisque j'ai plus le droit de te lancer des vacheries, je vais dire du mal de Harry.

Aya : Comme tu veux. Dans ce chapitre, on en apprend plus sur Sirius, et on a droit aux introspection des deux. Pour répondre à une question qu'on m'a déjà posé deux fois je crois, voilà comment Sirius à réchapper du voile au ministère : quand Bellatrix a envoyer son stupéfix, Sirius n'étais pas dos au voile, mais à coté de lui. Ce qui fait qu'il a été progeté en arrière et figé, jusqu'à ce que Maugrey lui balance le contre sort. Mais il a fait peur à tout l'Ordre. Il n'a pas été super présent pendant la sixième année de Harry, il était souvent en mission, mais essayait d'être là le plus possible. Il était bien entendu récherché par le ministère, jusqu'à la fin de la guerre.

Harry : On apparait dans le prochain chapitre !

Draco : Evidement, banane, on est les personnages principaux de cette fic. On peut pas être absent trop longtemps, sinon tu imagines la baisse d'audience ! Ils auraient été vraiment déçu de ne pas pouvoir m'admirer.

Aya : N'exagérons rien. Vous n'êtes pas non plus extrement nécessaire à la formation de leur relation, mais vu que ça se passe en parallele des chapitres précédents, vous faites effectivements des apparitions, puisque vous interagissez avec eux.

Harry : C'est compliqué ce que tu viens de dire.

Draco : Laisse tomber, ou ton pauvre petit cervaux va exploser sous l'effort.

Harry : Hé !

Aya : Tatata, pas de disputes. Allez plutôt cherchez Remus.

Remus : Pas la peine, je suis ici.

Aya : Bien. On va commencer alors. Tous en place ! Les spectateurs dans les gradins, et mon p'tit loup sur la scène. C'est la même que celle qu'a utilisé Sirius.

Remus : Je dois m'habiller comment ?

Aya : Reste comme tu es. Tu es juste en chemise et en pantalon. Rien de bien affriolant, mais pas débraillé, ni usé, juste normal. Il n'y a pas de barre. Tu es en place ?

Remus : Oui.

Aya *repère Sirius et Severus arriver* : Bien. Tout est noir. On ne vois pas la scène. Soudain, un cercle de lumière s'allume, mais il pointe seulement le sol. Il recule doucement, et arrive sur tes pieds. Selon leur positions, tu es dos à nous. Il remonte tooooooout doucement sur tes mollets, soulignant les plis, puis sur tes cuisses, bien dicernable dans ton pantalon près du corps. Le rayon arrive sur tes fesses, et s'y arrête de longues secondes. Sirius, Severus, vous pouvez admirer la redondance charnue et musclée, bien mise en valeur par la lumière et le vetement.

Sirius *très serieux* : Effectivement.

Aya : Le faisceau remonte un peu, et on perçoit le creux de tes reins. Tes bras sont croisés sur ton torse, et tes paumes reposent sur tes hanches. Legerement plus vite, la lumière passe sur ton dos et arrive sur ta tête. Tes cheveux chatains brillent d'une douce lueur dorée. Le fasceau s'agrandi, et on te perçoit maintenant entièrement. Tu te retournes de trois quart, en basculant sur tes hanches, tes pieds toujours ancrés au sol. Tes mains passent sur ton ventre, et remonte jusu'à ton cou gracile. Tu ouvres lentement ta chemise, tu joue avec les nerfs de ton public.

Severus *transpire* : Plus vite ...

Aya : Tu te retournes encore, et tu enlèves ta chemise en bougeant les épaules. Comme tout à l'heure, tes mains se posent sur ton flanc. Elle remontent tout doucement, provoquant parfois de petits frissons.

Sirius *murmure* : C'est lui qui est provoquant.

Aya *sourit* : Tu passes tes doigts sur tes cicatrices, qui brillent sur ta peau, comme surlignée. La sueur coule sur ton dos. Tes épaules, à présent, sont le sujet de tes caresses. Tu te retournes et nous fait voir ton torse. Tu retraces encore chaque cicatrice. Arrivé au niveau de la ceinture, tu vas carresser ta cuisse, puis ton nombril, la ligne entre tes abdominaux, tu froles tes tétons, puis tes clavicules. La aussi la sueur fait luire ta peau. Le peu de poil que tu possède ne freines pas du tout les gouttes qui dégoulinent sur toi. Elles sont fascinantes, ces gouttes, on ne peut s'empecher de les suivres des yeux. Les tiens brillent, et tu envoie un clin d'oeil malicieux et provoquant au public, qui retient son souffle.

Severus : Oh my god ....

Aya : Stop ! Bouge plus ! *clic* Et uen de plus pour mon album. Toujours à vendre d'ailleurs.

Remus : Heuuu, je crois que c'est le moment où je vous demande une review. Alors, heuuu, s'il vous plait ? *petit sourire craquant*
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Dates de publication : 19 mai 2010 ( prochain 30/05/10 )
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

LEMON Sirius/remus dans ce chapitre ! Vous êtes prévenus !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.
Entre le jour 15 et 42

Notes : Je regardais les chapitres précédents, et à chaque fois mes notes de débuts sont sans intéret. Alors je vais pas vous faire souffrir plus longtemps, et je vous laisse lire le chapitre.

Bonne lecture !

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On était dimanche matin, il était sûrement très tôt, mais Remus ne dormait pas. Il avait très peu dormi pendant la nuit. Il était à présent allongé sur dos, les bras en croix, les yeux grands ouverts, et le cerveau qui tournait à cent à l'heure.

Sirius lui avait en quelque sorte demander de sortir avec lui, non ? C'était bien ce qui était sous-entendu ? Il avait dit qu'il voulait changer, pour être digne de lui ? Qu'il méritait quelqu'un qui ne le fasse pas souffrir ? Qu'il voulait tomber amoureux de lui ?

Cela voulait dire qu'à la base, il était déjà attiré par lui, non ? Remus ne comprenait plus rien. Tout s'emmêlait dans sa tête. Il ne sait plus quoi penser.

Devait-il lui donner, cette chance qu'il espérait ? Pourrait-il lui accorder ce pardon qu'il attendait ? Ou bien devait-il lui faire payer la souffrance qu'il lui avait infligé ?

Il disait souvent à Harry d'écouter son c½ur. C'est ce qu'il devait faire, lui aussi. Il ferma les yeux, respira doucement, et tenta de ne penser à rien. La réponse s'insinua petit à petit dans son esprit. Il se vit, avec Sirius, à Pré-Au-Lard, se tenant la main. Il se vit l'embrasser sur la joue, naturellement, pendant un diner dans la Grande Salle. Il se vit l'embrasser passionnément, dans leur appartement. Il vit des petits gestes simples mais qui voulaient tout dire.

Il avait envie de sortir avec Sirius, de le faire tomber amoureux de lui. Il voulait voir le nouveau Sirius que ce dernier lui promettait. Il voulait le bonheur dans ses bras.

Il se tourna sur le coté, et chercha sur la table de nuit le petit réveil mécanique que lui avait offert sa mère à son entrée à Poudlard. Il était effectivement tôt, seulement sept heure. Il se leva quand même, prit sa douche et descendit déjeuner.

Il n'avait rien répondu à Sirius la veille, il était juste passé devant lui en lui disant qu'il avait besoin de réfléchir. Maintenant, il pouvait lui faire face. Il n'avait pas vérifié s'il était encore dans leur appartement. Il espéra le voir dans la Grande Salle. Il n'y était pas, mais cela ne le déçut pas. Il aurait largement le temps de lui parler. Il mangea rapidement – Severus non plus n'était pas là, tout comme le reste des professeurs – et remonta. Il prit un livre et lut en attendant le retour de Sirius, qui n'était pas dans sa chambre.

Il eut la surprise d'entendre frapper. Il alla ouvrir et trouva Harry sur le pas de la porte. Il l'invita à entrer, lui demandant ce qui l'amenait.

« -Je voulais vous parler professeur.

-Tu peux oublier le vouvoiement et le professeur quand nous ne sommes pas en classe. De quoi veux-tu parler ?

-De rien de particulier. Je m'étais fait la réflexion que nous ne nous étions pas beaucoup vu jusqu'à présent, et cela me manque. Tu as été assez présent ces dernières années, et surtout pendant la mission de Sirius. Mais depuis la rentrée, je n'ai pas pu te voir.

-Alors assied toi, je vais chercher de quoi grignoter, fit l'adulte en allant vers la cuisine. Comment ça se passe avec le jeune Malfoy ? Demanda-t-il le dos tourné.

-Ça se passe, mais j'aimerais ne pas parler de ça.

-Je comprend. Et les cours ? Sans la magie, ça ne doit pas être facile.

-C'est surtout ennuyeux. Tout ce qu'on fait deviens théorique. Il n'y a que les cours de Potion et de Soins aux Créatures Magiques où l'on peut faire quelque chose. Même en divination, on me dit que je ne peux plus faire de prédictions.

-Ce dernier point doit être particulièrement pénible pour toi, dit Remus avec un sourire malicieux.

-Oh, oui, comme tu peux l'imaginer, répondit Harry avec le même sourire. Tu sais ce qu'a prévu Sirius pour nos cours ?

-Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de lui parler.

-Oh. Tant pis alors. Tu pourrais me parler de tes cours à toi alors ? La magie du monde m'intéresse beaucoup, surtout depuis que j'ai compris quelle ampleur cela pouvait prendre. » (Nda : je referais peut être un cours la dessus, parce que ça m'intéresse moi aussi. On verra si j'arrive à caser ça.)

Ils parlèrent jusqu'à ce que Sirius entre. Le plus jeune se leva et alla le serrer dans ses bras. Il le força à s'assoir dans le canapé et discuta avec lui de sa mission secrète. Il lui dit tout ce que lui permettait le sort de Fidelitas. Plus tard, peu de temps avant le déjeuner, le garçon s'en alla, laissant entre eux les deux adultes.

Sirius sembla mal à l'aise. Remus décida de mettre fin à son calvaire.

« -Sirius, il faut qu'on parle.

-Je n'aime pas quand tu commence comme ça...

-Si tu ne veux pas entendre ce que j'ai à dire, je peux retourner dans ma chambre.

-Non, non, vas-y, je t'écoute ! »

Remus sourit devant tant d'empressement.

« -J'ai décidé de t'accorder une chance, mais pas le pardon. Pour cela, il va falloir que tu fasses tes preuves, que tu me montres que tu peux changer, et dans le bon sens. »

Oo0ooOoo0oO


Sirius n'en croyait pas ses oreilles. Il ne pensais pas vraiment que Remus accepterait quand il avait fait cette proposition. Il pensait qu'au mieux, il le repousserait gentiment en lui demandant de faire en sorte de conserver leur amitié. Et au pire, qu'il le trainerait dans la boue pour lui faire payer toutes ces années de douleur.

Mais non, Remus acceptait d'essayer de construire quelque chose avec lui. Il ne lui pardonnait pas, mais cela Sirius pouvait comprendre.

Il lui fit un sourire radieux et ouvrit les bras. Remus vint se blottir entre eux, comme avant. Ils avaient l'habitude de se faire des câlins à Poudlard. Ils avaient arrêté après, en pensant que cela ne convenait pas à des adultes. Mais ça leur avait manqué. Ils soupirèrent d'aise. Remus nicha son visage dans le creux du cou de son désormais petit ami, et Sirius respira l'odeur de ses cheveux : du foin fraichement coupé avec une pointe de violette. (NdB : Et un nez de parfumeur ! NdA : ^^)

Ils descendirent ensemble dans la Grande Salle. L'entente était cordiale, mais ce n'était pas celle qu'avait en général les gens qui sortaient ensemble. Il leur faudrait du temps.

Oo0ooOoo0oO


Sirius ne fit rien pour presser Remus. Il se contentais de le prendre tendrement dans ses bras. Mais cela ressemblait encore beaucoup à leur amitié. Il fallait que le loup garou s'habitue à ce changement de statut. Ce n'était pas non plus facile pour lui. Penser à Remus en tant que petit ami, futur amant et futur amoureux, il avait encore du mal.

Il avait sut par ses amis que Harry s'était disputé avec Draco. En conséquence, il avait décidé de ne pas leur faire cours tant qu'ils ne seraient pas réconciliés. Remus approuva, ainsi que Severus, qui était à table au moment où il avait émis cette décision (NdA : jour 18)

Le lendemain, le Serpentard vint le trouver. Il l'emmena sans autre explication au manoir Malfoy, où il fut obligé de chercher parmi une montagne de carton un boite qui n'était pas plus grosse qu'un poing. Il découvrit des trésors, mais rien qui n'intéressa le jeune héritier.

Ce garçon n'avait pas si mauvais caractère, malgré ce que l'on disait. La preuve était qu'il essayait de revenir en bon terme avec Harry. Son cousin avait l'air de beaucoup ressembler à son parrain. Toujours à cacher ses sentiments, à se sentir obligé d'être méchant pour se protéger. C'était typique des Serpentards. Regulus faisait ça aussi, avant... Avant ça. Il préférait ne pas y penser.

Il se re-concentra sur sa simili-dispute avec Snape. Quand le garçon trouva ce qu'il cherchait, ils purent s'en aller. Il devait rejoindre son Moony, il ne put rester avec eux boire un verre dans les cachots.

On était à quatre jours de la pleine lune. Remus devenait irritable et fatigué. Ses sens étaient plus développés, et il avait encore plus faim que d'habitude. Il lui fallait sa présence. En plus, il devait préparer les cours qu'il aurait à donner pendant que Remus se reposait. Il allait assurer quatre jours de cours, et Remus devait tout lui expliquer, puisque c'était leur première alternance.

Le loup garou ne se montra pas très patient, mais Sirius le supporta sans mal. Après qu'ils eurent fini, il le força à s'allonger sur le canapé, la tête sur ses cuisses. Il lui donna une plaque de chocolat à grignoter, et lui caressa les cheveux. C'est à peine s'il ne se mit pas à ronronner.

Oo0ooOoo0oO


La pleine lune fut pénible pour tous les deux. Le loup s'était déchainé, malgré la potion Tue-loup. Sirius essaya de le calmer comme il put, mais le loup semblait lui en vouloir. Ils rentrèrent tous les deux blessés. Remus était vraiment épuisé, mais n'avait presque pas de blessures. Par contre Sirius récolta trois grandes griffures sur le flanc droit, qui guérirent instantanément quand l'infirmière passa un coton avec de la potion cicatrisante. Il resta de légères marques, mais elles ne se voyaient presque pas.

Sa journée se passa sans incident. Il avait sut que ses élèves spéciaux s'étaient réconciliés, alors il les avait convoqué à un cours pour le soir même. (Nda : Jour 24) Il alla tranquillement préparer la salle pendant la fin des cours. Il n'y avait pas grand chose à faire, mais cela lui occupait l'esprit. Il ne voulait pas penser à Remus, alors à la place, il poussait le peu de meuble de la pièce, et disposait des tapis de gym sur le sol, avec quelques coussin. Il apporta quelques objets, des plumes, des livres, de l'eau et de la nourriture. Il garda une chaise, un pupitre et le bureau du professeur, et mit tout le reste dans une autre salle.

Il alluma des bougies qu'il disposa aux six coins de la pièces, et une parfumée au centre. Il souffla de la myrte en poudre sur les murs. C'est à ce moment là que les deux adolescents entrèrent. Ils l'observèrent sans rien dire, restant sur le pas de la porte. Il prit ensuite du sable blanc et fit un cercle presque parfait autour de la bougie centrale. Il traça quatre lettres en hébreux, puis a coté en latin, puis en arabe, et pour finir des caractères asiatiques que Harry ne sut pas reconnaître.

Sirius se tourna vers eux et les observa en silence. Il leva juste les yeux quand Remus et Severus entrèrent eux aussi, puis se concentra sur les garçons. Il semblait réfléchir, et compta même sur ses doigts. Il regarda la bougie centrale et les symbole, puis se tourna vers eux avec un sourire.

« -Bien. On va commencer par quelque chose d'essentiel, mais qui ne sera pas très simple pour vous. Peut être que Draco y arrivera plus vite que Harry, mais ce n'est même pas sur.

-Sirius, demanda Remus, c'est quoi tout ce bazar ? Je ne reconnais aucun rituel.

-J'expliquerais ça en fin de séance. »

Il agita sa baguette et les chandelles de la salle s'éteignirent. Le jour commençait à tomber dehors, la pièce se retrouva baigné d'une lumière tamisé dispensée par les bougies.

« -Harry, Draco, vous allez vous placer au Nord-Est.

-Et où ça se trouve ? demanda Draco,

-Regardez les symboles autours de la bougie. »

En effet, les lettres latines étaient N, E, S, O. Ils se mirent dans une diagonale, ne sachant pas vraiment que faire.

« -Asseyez vous. Plus près l'un de l'autre. Plus près j'ai dit ! Vous devez vous toucher !

-Je ne vais pas non plus m'assoir sur ses genoux ! protesta Harry,

-Ça, ce sera uniquement si vous n'arrivez pas à faire l'exercice.

-Quoi ? cria Draco,

-Mais vous réussirez n'est-ce pas ? »

Sirius leur fit un de ses sourires éblouissants. Ils s'installèrent cote à cote, en tailleur, de sorte que leur genoux se touchent.

« -Mettez en contact vos coudes aussi. Posez vos mains sur vos cuisses. Ou, non. Posez carrément vos mains sur la cuisse de l'autre, ça sera plus efficace. Harry, tu repose ton bras sur celui de Draco. Plus il y a de contact, mieux c'est. Mais n'allez pas vous peloter ! »

Remus pouffa tandis que les deux élèves lui jetèrent un regard noir.

« -Remus, tu vas te mettre au sud, et Severus au nord. Moi, je vais à l'ouest.

-C'est important les points cardinaux ?

-Pas vraiment, mais ça ne fait pas de mal. C'est calculé pour que ça aille avec ce que vous êtes. Ne posez pas de questions. C'est pour ça que vous êtes entre deux directions tout les deux. Il n'y aurait pas d'interférences, mais ça peut aider à la concentration. »

Pendant que les deux autres professeurs s'installèrent, Sirius alla chercher un gong chinois sur la table. Il se plaça, et donna un petit coup sec.

« -Bon, à partir de maintenant, il n'y a plus que moi qui parle. Vous, vous vous concentrez. Rem' Snivelus, vous pouvez tout à fait faire l'exercice. »

Il donna un autre coup sur la timbale, qui résonna longtemps dans le silence.

« -Fermez les yeux. Respirez. Sentez. Il y a de la rose et de la myrte. La chaleur des chandelle vous parvient, comme une caresse. Respirez profondément, calmez vous, détendez vous. Concentrez vous sur les battements de vos c½urs. »

Il se tut, et appliqua ses propres directives. Pendant plusieurs minutes, on entendit que leurs souffles. Draco et Severus avait du mal à ralentir leurs respirations, mais progressivement, il calquèrent celles des Griffondors.

« -Vos c½urs battent lentement. Vous pouvez le sentir. Le sang ne frappe pas vos tempes. Vous êtes au repos, vous êtes bien. Vous sentez votre sang parcourir votre corps. Ressentez ce fluide mouvant. Concentrez vous sur lui. La moindre parcelle de chair est irriguée. Cela vous maintient en vie. »

Il les laissa se concentrer tandis que lui cherchait son cycle. Quand il le trouva, il recommença à parler :

« -Imaginez que dans votre sang, coule en parallèle votre essence magique. Elle part de la tête, descend par la nuque, passe par les épaules, irrigue chacun de vos doigts, vos paumes. Par un courant différent, elle revient vers votre coeur, et les deux courants qui étaient jusqu'à présent séparé en deux coté, se rejoignent. Suivant le tracé de votre colonne vertébrale, elle descend jusqu'à vos hanches, et là, elle se sépare pour finir par irriguer la plante des pieds, dans sa totalité. Vous visualisez ? C'est très important, c'est là que la leçon commence. »

Il respira profondément, plusieurs fois. Il ouvrit les yeux et visualisa les canaux dans les corps des autres personnes présentes dans la pièce, jusqu'à les voir réellement, colorés en bleu.

« -Harry, Draco, est-ce que vous sentez ce réseaux dans vos cuisses ? Est-ce qu'il circule ? Oui ? Bien. Maintenant, c'est plus difficile. Il faut sentir cette magie dans la cuisse de votre partenaire. Bougez votre main, si c'est nécessaire, mais vous devez arriver à connaître le tracé précis du réseau. »

Ils s'exécutèrent, bougèrent un peu, puis se figèrent, une expression surprise sur leurs visages. Ils devaient avoir trouvé.

« -Vous y êtes arrivé. Maintenant , il faut que vous preniez conscience que la position dans laquelle vous êtes n'est pas anodine. Les parties en contact forment une boucle. On part de la cuisse de Harry, qui touche le genoux de Draco, avec la main de Harry posé dessus, et son bras est en contact, avec celui de Draco, qui a sa main posé sur la jambe de Harry. Cela forme une sorte de losange. Il est important que vous le sentiez. »

Harry s'appuya plus franchement sur le blond, augmentant de ce fait le contact.

« -Bien. Harry, tu vas maintenant essayer d'envoyer un peu de magie dans le circuit de Draco. »

Sirius vit bien la magie de Harry s'agiter en lui. Il donna des pulses, mais elles n'atteignirent pas le réseau de Draco. Sirius l'encouragea, et il y parvint.

« -Maintenant, il faut que tu envoies de la magie en continu. Bien... Stop, ça suffit. Pas trop, sinon, tu vas devoir attendre demain pour en produire suffisamment pour continuer l'exercice. Draco, même chose. Tu donnes à Harry un peu de magie. D'abord tu la fais bouger, tu la contrôles, et tu envois. Bien. Comme ça. Encore. Allez, encore. Plusieurs fois, jusqu'à ce que tu maitrises bien. Maintenant en continue. Si tu n'y arrive pas, donne en petite quantité plus rapidement. A la fin, tu verras qu'il est plus facile de faire en continu. Trèèèès bien. Harry, toi aussi. Vous échangez votre magie. »

Ils inspirèrent et suivirent les directives. Remus demanda :

« -Ce n'est pas dangereux d'échanger toute cette magie ?

-Normalement, oui. Mais ils sont liés, et donc compatible. Dans l'absolu, même si ce n'est pas physiquement et magiquement possible, ils pourraient échanger l'intégralité de leur magie. Mais ils devraient la convertir pour s'en servir correctement, elle est instable dans le cas contraire... Cependant c'est difficile à leur niveau. Le point important c'est de recevoir autant qu'on a donné. Sinon, il y a trop plein pour l'un, et vide pour l'autre. Dans les deux cas, il y a évanouissement. »

Il regarda l'échange. Ils y étaient, mais l'exercice n'était pas fini.

« -Bien, arrêtez tout. Maintenant, Draco, tu vas sentir la magie que Harry te transmet, y mélanger un peu de la tienne, et lui rendre. Harry pareil. A la fin, cela va vraiment faire une boucle dans le losange. »

Harry fronça les sourcils et Draco fronça le nez.

« -Bon, si vous avez du mal à visualiser, imaginez. La magie de Draco est de couleur bleue, et celle de Harry de couleur rouge. Vous pouvez choisir de ne pas mélanger les deux magies et avoir du bleu et du rouge dans votre réseau. Vous pouvez aussi choisir d'avoir du violet, le mélange des deux. Sauf que le violet est un petit peu plus puissant et instable que la magie pure. Vous ne pouvez pas le garder très longtemps en vous. Alors, vous vous l'échangez à tour de rôle. Compris ? »

Ils hochèrent la tête. Ils firent l'exercice. D'abord lentement, puis de plus en plus rapidement. La quantité de magie mélangée augmentait, et Sirius leur demanda de juste faire circuler le flux. Pendant plusieurs minutes, ils essayèrent de sentir le pouvoir de ce courant, mais ne sentirent rien de spécial. Par contre, ils se sentaient plus légers.

Sirius ricana, et ils ouvrirent les yeux. Ils regardèrent les adultes avec perplexité, voyant Remus sourire et Severus afficher un rictus. Ils se jetaient tous les trois des regards amusés.

Ce n'est qu'après quelques secondes à chercher le problème, tout en continuant plus ou moins consciemment l'exercice, qu'ils s'aperçurent qu'ils flottaient à quelques dizaines de centimètres du sol ! Ils se regardèrent du coin de l'oeil mais aucun d'eux ne savaient comment redescendre.

« -Essayez de la faire circuler plus vite. »

Ils obéirent, et montèrent encore vers le plafond. Ils comprirent le mécanisme. Ils ralentirent le flux, et se posèrent en douceur sur le sol. Ils se lâchèrent et fixèrent Sirius.

« -Très bien. Je ne pensais pas que ce serait aussi rapide. Maintenant que vous avez compris ça, tout va être plus facile. Levez vous et prenez vos baguettes. Approchez vous du bureau. Vous voyez la plume ? Et bien, vous savez ce que je vais vous demander. »

Harry attrapa le poignet du blond, et pointa sa baguette sur la plume. Il attendit le Serpentard, qui se préparait lui aussi à jeter le sort de lévitation. Ils prononcèrent le sortilèges à voix basse, mais ne réussirent pas à faire bouger l'objet.

« -Vous n'avez rien compris à l'exercice ou quoi ? Draco, prend le poignet de Harry aussi. Et recommencez la circulation des flux magiques mélangés. Une fois que vous y êtes, vous pouvez lancer le sort. »

Effectivement, cela marcha mieux comme ça. La plume se souleva, mais fit des petits zigzags.

« -Bien, nous avons fini pour aujourd'hui. La prochaine leçon portera sur votre volonté commune. Nous somme d'accord que si vous ne voulez pas la même chose, le sort ne peut pas être correct. Mais ça sera pour jeudi. Allez manger maintenant. »

Ils rangèrent leurs baguettes et se dirigèrent vers la sortie. Les deux autres professeurs se levèrent aussi. Remus demanda :

« -Alors, ça servait à quoi tout ça ?

-A rien.

-A rien ?

-Non. C'est juste pour se mettre en condition. Dans l'atmosphère quoi. Ils ne se serraient pas concentrés rapidement s'ils n'avaient pas cru que tout ça avait une connotation magique et rituelle. Et ça a plutôt bien marché je trouve.

-Et après ce sont les Serpentards qui sont manipulateurs, grogna Severus. »

Remus rit doucement, et glissa discrètement sa main dans celle de Sirius. Sirius réprima un frisson et lui sourit. C'était la première vraie marque d'affection amoureuse que lui donnait Remus.

Oo0ooOoo0oO


Pendant les deux semaines qui suivirent, Remus multiplia les petites attentions. Sirius ne les réclamait pas, mais les attendait avec fébrilité. Ils se donnaient la main, se caressaient du bout des doigts, se donnaient des petits baisers tout doux sur le visage, mais pas sur les lèvres. Des sourires, des regards. Mais tout cela restait très chaste.

Ce n'est que vers la mi-octobre que le loup garou engagea le premier baiser. Ils étaient dans leur appartement, tranquilles, cote à cote, quand il s'était penché sur le brun pour toucher ses lèvres, dans un baiser rapide. Il avait juste touché ses lèvres, mais cela suffisait à Sirius pour le moment.

Deux jours après, ils se bécotaient joyeusement sur ce même canapé, mais tout aussi innocemment. Il fallait que Remus se sente en sécurité, alors Sirius le laissait venir à lui. Cette situation dura quelques jours, avant que Sirius ose prendre l'initiative d'approfondir le baiser. Remus le reçu avec un soupir de contentement.

A partir de ce moment, ils s'embrassèrent à chaque fois qu'ils avaient l'occasion d'être seuls tous les deux. Les mains de Sirius s'égaraient parfois, mais n'étaient pas immédiatement repoussée. Remus se refusa toujours à lui, mais avec de moins en moins de fermeté.

Cela n'arriva qu'un peu avant le premier mois de leur mise en couple. Sirius rentrait d'un cours de soutient, toutes années confondues. Il avait couru dans toute la salle pour aider chaque groupe tout son samedi après midi. Il était assez fatigué. Il alla prendre une serviette propre dans sa chambre – il ne partageait pas le lit de Remus, qui refusait systématiquement de dormir avec lui – et des vêtements plus confortables, type moldu. Il devait être correct pendant ses cours, mais rien ne l'empêchait d'être débraillé pendant les repas.

Il entra dans la salle de bain, et déposa sa serviette. Il pensait au prochain cours spécial qu'il devrait donner à son filleul et à son cousin. Ils ne progressaient pas très vite. Ils avaient du mal à se connecter à l'esprit de l'autre et dosait très mal la magie. Ils n'arrivait pas non plus à faire plus de deux sorts en même temps, alors que séparément – et en possession de leurs pouvoirs – ils pouvaient au moins en faire trois, et quatre s'ils étaient vraiment concentré. On avait mesuré ça en milieu de sixième année, l'année précédente. Il était sur qu'à deux, ils pouvaient largement en faire six, ou même sept. Peut-être plus.

Ce n'est que quand il eut finit de se brosser les dents qu'il s'aperçut du bruit que produisait la cabine de douche. De l'eau coulait. Il y avait quelqu'un dans la douche. Et cette personne était forcement Rémus.

Ne nous y trompons pas, Sirius avait déjà vu son ami nu. Les pleines lunes, les douches communes du dortoir des Griffondors, et l'été quand il dormait en boxer. Mais il n'avait jamais vu Remus comme ça. Sans plaie presque béante, ou en cours de cicatrisation. Là, sa peau était lisse, seules quelques zébrures plus blanches parcourraient son corps. L'eau dégoulinait sur son corps alors qu'il était appuyé sur le mur du fond. Il avait les yeux fermés, et passait une de ses mains sur son torse. L'autre était occupée à masturber son érection avec une lenteur extrême et torturante, même pour Sirius qui n'était que spectateur.

La vision qu'il avait de son petit ami à cet instant était tout bonnement magnifique. Il n'avait jamais imaginé qu'il puisse être aussi sensuel, et aussi tentant. Et il n'y tenait vraiment plus.

Il entra dans la cabine et se jeta sur ses lèvres comme un affamé. Il ne lui laissa pas vraiment le choix, et il entra de force sa langue dans sa bouche. D'une main, il plaqua leur bassin l'un contre l'autre, et de l'autre il poussa la main couleur de miel du loup garou, pour se saisir de son érection. Remus gémit dans sa bouche, et se laissa totalement aller contre lui. Il posa une de ses paumes sur le fessier callipyge du brun, et enfonça ses doigts dans les cheveux soyeux et noirs.

Il n'avait pas vraiment imaginé que cela se passerai comme ça, mais il était trop excité pour protester. Il gémissait sous le rythme soutenu qu'entretenait la main de Sirius, il essayait d'augmenter ce contact qui lui faisait tellement de bien. Il voulait plus, beaucoup plus que ce baiser possessif, que cette main dans le creux de ses reins, que de la masturbation.

Alors ôta sa main du postérieur de l'animagus, et s'accrocha fermement à ses épaules. Il se souleva pour accrocher ses cuisses aux hanches du bruns, mettant en contact leur deux érections. Il alla embrasser le cou gracile, tandis que Sirius attrapait ses fesses à pleines mains pour le soutenir, et aussi surement pour le peloter.

Remus bougea, frotta leurs sexes. Un soupir rauque franchirent leurs lèvres. Ce n'était pourtant toujours pas suffisant.

L'eau coulait toujours sur leurs corps en fusion. La vapeur emplissait la pièce, et ils étaient en sueur. Remus était appuyé sur le mur, et Sirius était pressé contre lui. Remus murmura quelque chose et sa baguette se précipita dans sa main. Il prononça plusieurs sorts : un contre les maladies sexuellement transmissibles, un autre contre les maladies magiquement transmissibles – le sexe et l'orgasme faisait que les poches de magie contenue dans les individus se touchait et pouvait aller jusqu'à se mêler ; dans les deux cas, on pouvait transmettre des maladies - et un dernier qui devait anesthésier la douleur.

Sirius écarta les deux lobes de chair et s'insinua précaution. Remus en lâcha sa baguette. Le sort n'y faisait pas grand chose, il avait quand même mal, écartelé par le sexe de Sirius qui traçait son chemin en lui. Il se crispa, mais son amant lui demanda de se détendre, tout en recommençant ses caresses sur son sexe. Il finit par se relaxer, et le brun put entrer complètement. Arrivé au bout, il laissa quelques secondes au loup garou. Il se concentra sur les sensations, qui étaient déjà incroyables. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas fait l'amour. Cette chaleur autour de son sexe, cette moiteur réconfortante, cette pression fabuleuse... Et il ne bougeait même pas ...

Remus l'embrassa fougueusement pour lui donner le signal. Il le plaqua plus fort contre le mur pour trouver un appui, et commença à se retirer, pour ensuite s'enfoncer avec douceur. A chaque nouveau coup de rein, il allait plus fort, plus vite, et plus profond. Les mouvements qu'il effectuait lui faisait entrevoir le paradis. Remus grognait et hurlait comme un loup dans son cou, agrippé le plus fort possible à ses épaules, comme pour ne pas tomber, ne pas sombrer. Il plantait parfois ses dents dans la chaire musclée.

Sirius voulait lui donner plus pour leur première fois – il ne savait pas ce qu'avait fait Remus pendant ses treize ans d'absence mais il tentait de ne rien supposer – et changea d'angle plusieurs fois, jusqu'à percuter sa prostate. Remus cria d'une voix beaucoup plus aigüe que d'habitude et mordit férocement la pauvre épaule qui n'avait rien demandé. Il ne lâcha pas prise quand Sirius se rengaina et recommença.

Il avait le goût du sang dans la bouche. Le début avait été un peu douloureux, mais il avait vite ressenti le plaisir. La friction lui procurait des sensations inconnues, et il adorait cela au plus haut point. Mais il aimait encore mieux sentir cette glande si sensible à l'intérieur de son corps être stimulée de cette manière. Il décrocha une main pour aller se caresser, mais il doutait d'avoir besoin de ça pour jouir. Les trois sensations combinées étaient vraiment les meilleures choses qu'avait pu expérimenter Remus dans sa vie, même avant le chocolat. Le goût du sang donnait une saveur supplémentaire à ce plaisir.

Quand Sirius le mordit à son tour, il jouit à long trait, provoquant enfin cet orgasme dévastateur qu'il attendait depuis, lui semblait-il, une éternité. Il resta néanmoins bien en place accroché au brun, bien qu'une grande fatigue le prit.

Sirius s'enfonça une dernière fois en lui et jouit lui aussi, mordant à son tour au sang son amant. Un éclair blanc traversa sa vision, et il mit une longue minute à retrouver sa vision. Il s'affala sur Remus, mais ne le laissa pas tomber. Pendant qu'il tentait de se remettre, il buvait le sang de son amant, lui trouvant un petit goût métallique assez plaisant.

Remus descendit de ses hanches et reposa ses pieds sur la terre fermes. Il lui prit la main, les enveloppa dans une serviette et les tira dans sa chambre, puis dans son lit, où ils s'endormirent.

(NdA : note après la fin de la scène, j'avais pas envie de gâcher tout mes effets pour une fois. Le coup de la morsure, c'est parce que je viens de relire – pour la troisième fois au moins – Bloody You, de Lyj' – si vous connaissez pas, courrez le lire ! Ça m'a un peu influencé. NdB : C'est hyper SM... ^^ NdA : Ha, tu trouves ? J'aurais pu faire plus hard encore, mais je vous ai épargnés. ^^)

Oo0ooOoo0oO


Ils se réveillèrent ensemble le dimanche matin, dans les bras l'un de l'autre. Sirius regardait Remus avec une telle tendresse qu'il se sentit fondre. Il lui donna un léger baiser sur le nez, auquel le brun répondit par un baiser approfondi mais câlin.

« -Tu ne regrettes pas ? demanda Sirius,

-Pourquoi je regretterais ? répondit Remus,

-Et bien, tu ne semblait pas très enclin à passer aux choses sérieuses. J'ai quand même cédé à mes pulsions et je t'ai pris dans la cabine de douche. Tu aurais pu rêver mieux non ?

-Moui. Mais c'était très bien quand même. C'était très excitant. Je me masturbais et tu es arrivé comme un fantasme pour me faire ressentir le meilleur orgasme de ma vie.

-C'est vrai ?

-Peut être pas le meilleur, quoique... Bref. Oui, on aurait pu faire ça dans un lit, mais ça avait son charme aussi.

-Alors tu ne m'en veux pas ?

-Bon Dieu, Sirius, pourquoi t'en voudrais-je ? Laisse tomber, c'est arrivé, c'était génial, et on recommencera surement assez vite. Arrête de t'en faire.

-D'accord. »

Et il l'embrassa.


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Aya : Comme d'habitude, on commence avec le point review.

Draco : On dirait une présentatrice télé.

Harry : Chut ! Sinon elle va encore s'énerver !

Aya : Merci Ryry. Donc, 12 reviews uniquement pour le chapitre précédent, et ... Ba rien de plus en fait. D'habitude il y a les nouveaux qui commente un peu les chapitres précédents, mais là rien. Ca doit doit être parce que c'est pas le couple principal. Bref, c'est pas important. Ce qui est important, c'est qu'au chapitre 11, si tout se passe bien, j'aurais 150 reviews pour cette fic ! C'est vraiment génial, je vous remercie tous pour ça.

Draco : Hé, je te signal que c'est pas encore arrivé.

Aya : Ah, oui, zut. Bon, je ferais mes remerciements au prochain chapitre alors.

Draco : C'est ça.

Aya : Pfff. D'accord. En ce qui concerne l'écriture, il n'y a pas grand chose niveau OS. Bientôt un truc en Naruto ( Gaara/Naruto ). J'ai remarqué qu'une bonne prtie du lectorat Harry Potter lisait aussi Naruto.

Harry : Comment tu sais ça ?

Aya : Je regarde les reviews des fics que j'aime bien. Et je reconnais des gens. Et il y en a parmis mes propres revieweurs aussi. Certains lisent mes fics sur les deux Fandom, même si c'est rare. En ce qui concerne le chapitre 11, je l'ai presque fini, il manque la transition pour l'évènement important qui me tient à coeur. Il sera moins long que celui ci, mais plus long que les précédents ( hormis le 9 ).

Draco : On y fait quoi au 11 ?

Aya : Pas grand chose de constructif en fait. C'est juste pour montrer qu'il peut y avoir de la coopération entre vous quand vous vous en donnez la peine. Le 12 fera déjà plus avancer l'intrigue, puisque c'était prévu dans mon plan.

Harry : Et pas le 11 ?

Aya : Non, ça a prit de l'importance tout seul. A l'origine ça devait faire même pas 2 pages. Bon sinon, qu'est ce que je pense de ce chapitre ... Ah, oui, c'est important en plus ! Je justifie le rating M ! Champagne ! Bon, le petit moment Angst avec Severus rentrait aussi dans la catégorie, mais c'est pas pour ça que les lecteurs étaient là ( ou peut être que je me trompe ? ).

Draco : Ça change pas grand chose en fait.

Aya : Pas vraiment. Mais il y a des trucs à faire sur mon blog et HPF. Je suis contente de changer de rating dans ce cas là. Sinon, j'aime bien la progression lente de leur relation. Bon, 22 jours, c'est pas beaucoup, mais pour de la fanfiction yaoiste où généralement toute l'intrigue se fait en une semaine, c'est déjà pas mal. Mais on est d'accord, c'est pas vraiment un reflet de la réalité sur ce point ( que pas que ce point d'ailleurs, mais on en reparlera ).

Harry : Moi j'ai bien aimé le cours.

Aya : Il était intéressant à écrire, avec Sirius qui prépare tout un foin qui se révèle en fait inutile, c'était marrant. C'était surtout pour qu'il s'occupe l'esprit je pense.

Draco : Tu penses ? T'en es pas sure ?

Aya : j'ai déjà dit que je n'étais qu'un jouet de l'inspiration. Je ne contrôle pas grand chose moi. Juste les grandes lignes. Dès que je commence à écrire, une conscience supérieure m'arrache les renes.

Harry : On passe à la suite ?

Aya : J'ai pas trop d'inspiration là. Je sais même pas sur qui je vais faire cette scène. Vous avez des idées les lecteurs ? Je seche là. Alors donnez moi un perso ( féminin ou masculin, je m'en fiche ) et une manière de le/la deshabillé. Avec l'aide de quelqu'un si vous voulez. Je vous laisse le choix, c'est vous qui commandez ! Profitez en !

Draco : Pas juste, t'as pas le droit de faire ça.

Aya : j'ai tous les droits. Mais pour me faire pardonner, un passage du prochain chapitre ( je sais pas si ça le vaux, mais c'est tout ce que j'ai ).

Harry : Et n'oubliez pas : Reviews !

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"« -Harry, demanda Hermione, vous n'avez quand même pas ...

-Qui sait ? lui répondit-il avec un sourire énigmatique.

-Sérieusement Harry, vous n'avez pas fait ça ? »

La rumeur se répandit comme une trainée de poudre. Enfin, il y avait plusieurs rumeurs. L'une disait qu'ils avaient écharpé l'élève coupable, et quelques un étaient en train de vérifier les absents, certains disaient qu'ils étaient allés faire brûler les locaux de la Gazette par vengeance, et qu'ils ne recevraient pas le journal ce matin là, et les plus vieux et les plus lubriques disaient qu'ils avaient fait plusieurs parties de jambes en l'air pendant toute la journée de la veille, et que cela expliquait leur soudain rapprochement."

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Date de publication : 30 main 2010 ( prochain : 10 juin 2010 )
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jours 37 à 43

Notes : Nous revoila parti avec Harry et Draco ! Je suis sure qu'ils vous ont manqué, avouez. J'ai eu l'impression que certains d'entre vous aimaient moins le Sirius/Remus, pourquoi ? Qu'est-ce qui vous plait moins dans ce couple ? Vous préférez le Sirius/Severus ou le Severus/Remus ? Dites moi tout !

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« -La Gazette du Sorcier, le 17 Octobre : "Le Survivant bientôt marié !" Par Rita Skeeter. Pffff, n'importe quoi.

-Hermione, tu ferais mieux de ne pas le montrer à Harry quand il descendra.

-Je sais bien Ron ! Mais je voudrais quand même lire l'article pour savoir comment cette vipère a pu inventer une telle chose.

-Tu crois que ça a un rapport avec Malfoy ?

-J'en suis quasiment sure. Mais si ça se trouve c'est juste pour distraire les lecteurs du dernier scandale qu'a provoqué la condamnation d'un jeune accusé d'être mangemort, alors qu'il était sous un sortilège d'Imperium de Voldemort lui même. Cette affaire a fait du bruit, et la population sorcière est de plus en plus mécontente du système juridique, et ça peut vouloir dire une grande série de démissions. Et on sait très bien que ces gens là étaient dévoués à Fudge. Il vaut mieux pour eux qu'ils ne fassent plus de vagues.

-Alors il dit quoi cet article ?

-Pas grand chose de constructif, et de vrai surtout. On ne révèle pas l'identité de l'épousé(e), et sur toute une page elle ne fait que brasser de l'air. Je ne trouve pas une seule information, que des suppositions. Ah, si. Oh, putain, c'est pas possible ! Elle dit qu'elle a un informateur interne qui lui fournirais des informations semaine par semaine ! On a un espion !

-Un espion ? Pour savoir quoi ? Demanda Harry qui était arrivé derrière eux sans qu'ils ne l'entendent. Passe moi ça.

-Non, Harry !

-Voyons... C'est quoi cette merde ? Moi, marié ? Qu'est-ce que cette peste a encore inventé ?

-Harry, ne lit pas l'article !

-Quoi ? Ça va continuer sur plusieurs semaines en plus ? Putain, je vais retrouver cet enfoiré et lui faire bouffer son hibou tout cru avec les plumes et les parchemins ! Je vous jure que ce connard ne s'en sortira pas comme ça ! »

Il sortit de la salle à grands pas. L'air crépitait autour de lui, signe qu'il était vraiment très énervé. ( NdA : oui, il arrive à le faire même avec la magie scéllée )

Hermione jeta un coup d'½il au blond qui était en train de se servir sur la table de petit déjeuner. Il avait le journal à coté de son assiette, et regardait le brun d'un air perplexe quand il le vit sortir en trombe. Il haussa les sourcils et continua à prendre des ½ufs brouillés et des saucisses. Il sentit le regard de la Griffondor, et lui fit un de ses célèbres haussements de sourcil. Il regarda rapidement le journal, lui aussi sans comprendre. Elle recommença, et cette fois il saisit. Il le déplia et jeta un coup d'½il à le une.

Il pâlit d'un coup. Elle vit Blaise lui poser une question, et commencer à s'inquiéter de sa soudaine fixité. Il se leva comme un automate et sortit lui aussi de la salle.

Hermione se tourna vers son petit ami, qui semblait s'être lancé le défi de mettre le plus de hareng possible dans sa bouche.

« -Ça va être une longue semaine. »

Oo0ooOoo0oO


Harry et Draco n'avaient pas été en cours de la journée. Ils n'étaient pas descendus ni au déjeuner ni au diner, et personne ne les avait croisés dans les couloirs. Ils étaient soit dans leur appartement, ce qu'on ne pouvait vérifier car ils avaient changé le mot de passe et désormais ni les professeurs ni le directeur ne pouvaient entrer, soit sortis de Poudlard, ce qu'ils ne pouvaient pas non plus vérifier, puisque c'était Harry qui possédait la carte des Maraudeurs, et qu'ayant tous deux 17 ans, ils pouvaient sortir de l'enceinte du collège sans autorisation préalable.

Cela en avait inquiété plusieurs, mais toutes ces personnes étaient impuissantes.

En réalité, Harry et Draco avaient passé la moitié de la journée à bouder et à ruminer, à râler et à geindre, et la deuxième à chercher qui pouvait être le coupable, et au moyen de le faire payer. Les deux listes avaient beaucoup été réduites à la fin de la journée. Il ne restait plus que deux Serdaigles de sixième et cinquième année, un Poufsouffle de septième année, et un Serpentard de quatrième année. Tous les Griffondors avaient été écartés, car Harry les connaissaient tous plus ou moins, et était sûr de leur caractère droit et de leur fidélité. Par contre, ils avaient opté pour la torture psychologique du coupable. Soit ils lui faisaient de lourdes menaces et se contentaient de lui jeter des regards mauvais et sadiques, de l'effleurer de temps en temps, soit ils lui jetaient une malédiction de maladresse, associée à des inscriptions en lettres de sang fait par un sortilège d'illusion, des voix effrayantes sorties de nulle part que seul lui - ou elle, car le cinquième année de Serdaigle était une fille – et le tout le ou la ferait passer pour un fou paranoïaque, et ils n'auraient plus à s'occuper de fausses rumeurs.

La première idée avait été émise par Draco, car s'était la technique préférée de pression de son père. Généralement, quand il appliquait cette méthode – ce qu'il faisait dans 80% des cas – il n'avait pas à se salir les mains, tellement la victime s'effrayait et s'inventait des choses. Il disait que c'était très efficace, et seul l'ancienne réputation des Malfoy et leur actuelle fortune leur servait de menace. Vraiment très efficace.

La seconde idée était de Harry. C'était la technique de Voldemort sur lui pendant sa sixième année. (NdA : je rappelle que je ne compte pas le tome 6, donc vous ne savez pas ce qu'il s'est passé pendant cette année) Il avait vraiment failli en devenir fou. Remus l'avait aidé, car lui aussi certaines années, quand la lune était particulièrement proche de la terre, son loup lui parlait et prenait le contrôle de son inconscient. Fol ¼il lui avait appris à défaire les sorts au fur et à mesure, ce qui avait été un excellent entrainement en sortilèges.

Il ne restait plus qu'à trouver le coupable, et ils adapteraient la sanction à la personne. Ils avaient séché toute la journée du lundi, mais ils s'en fichaient. Ils avaient du mal à exécuter les sorts de toutes façons, car ils n'arrivaient pas encore à mélanger complètement leurs esprits pour vouloir la même chose en même temps.

Ils se présentèrent tous deux dans la Grande Salle le lendemain matin, faisant semblant de vraiment mieux s'entendre. Harry touchait l'épaule de Draco et le blond lui répondait par un sourire tendre. Ils s'arrêtèrent quelques minutes pour continuer à discuter avant de rejoindre leurs tables respectives. Les élèves ouvraient des yeux ronds à la vue de ce soudain rapprochement. Avant ils ne supportaient pas de se toucher, et faisait en sorte de le faire le moins longtemps possible pendant les cours. Ils riaient ensemble et semblaient ne pas vouloir se séparer, même pour manger. Vraiment, c'était un très gros changement.

« -Harry, demanda Hermione, vous n'avez quand même pas...

-Qui sait ? lui répondit-il avec un sourire énigmatique.

-Sérieusement Harry, vous n'avez pas fait ça ? »

Il lui répondit par un clin d'½il qui voulait tout dire – et surtout dire tout ce que voulait celui ou celle qui l'interpréterait – et se servit son pain, sa marmelade et son Nutella.

La rumeur se répandit comme une trainée de poudre. Enfin, il y avait plusieurs rumeurs. L'une disait qu'ils avaient écharpé l'élève coupable, et quelques uns étaient en train de vérifier les absents, certains disaient qu'ils étaient allés faire brûler les locaux de la Gazette par vengeance, et qu'ils ne recevraient pas le journal ce matin là, et les plus vieux et les plus lubriques disaient qu'ils avaient fait plusieurs parties de jambes en l'air pendant toute la journée de la veille, et que cela expliquait leur soudain rapprochement.

Ils surveillaient les réactions des soupçonnés, et notaient intérieurement ce qu'ils voyaient. Ils étaient tous plus ou moins suspects : les Serdaigles notaient furieusement quelque chose sur un bout de parchemin comme il traine toujours à cette table, le Poufsouffle se dévissait la tête pour essayer de les regarder, et le Serpentard restait si stoïque et indifférent que s'en était suspect.

Pendant le reste de la semaine, ils s'arrangèrent pour se trouver aux mêmes endroits que les accusés, et firent de nombreux sous-entendus, laissèrent échapper des petites phrases lourdes de sens qui auraient fait tilter le coupable. Mais ils étaient assez discrets, et contrôlaient très bien leur corps, ils ne se laissaient pas surprendre.

Ils décidèrent de passer à la vitesse supérieure. Ils firent une annonce comme quoi ils ne souhaitaient pas voir leur vie privée s'étaler sur les pages des journaux, ainsi que dans les conversations. Le Serpentard et le Poufsouffle soutinrent son regard, tandis que les deux Serdaigles détournèrent les yeux. C'étaient à eux qu'ils devaient désormais s'attaquer.

Leur dernière action fut de prendre deux photos différentes d'eux en train de s'embrasser – pour de faux, et dans un angle et un mouvement qui le laissait penser. Ils les firent tomber devant eux, faisant semblant de ne pas s'en apercevoir. Si l'une de ces photos était publiée, ils auraient leur coupable. Dans l'absolu, pour les éliminer plus surement, il aurait fallu que l'un ait l'honnêteté de rendre le cliché, mais les Serdaigles sont des créatures très curieuses, et bizarrement très fan-girl/fan-boy, et cela ne se fit pas.

Par contre, ils n'avaient pas compté sur l'intelligence des membres de cette maison. Le vendredi, un ballon rempli des deux cliché explosa dans la grande salle pendant le diner, et chacun put se procurer la photo, qui parut le lendemain à la première heure.

Cela avait du bon et du mauvais. Les deux Serdaigles étaient surement complices, et si ce n'était pas eux les coupables, il faudrait reprendre les recherches à zéro.

Mais en regardant de plus près l'article, en en comparant avec les copies, ils remarquèrent des différences. En effet, une photo magique copiée changeait imperceptiblement de comportement. La photo de départ était donc différente de ses copies, qui étaient elles identiques. Sauf si elles étaient développées à partir du même négatif, auquel cas la photo reproduisait fidèlement la scène. Et l'original avait été envoyé à la Gazette.

Les coupables étaient donc bien les deux Serdaigles. La question était maintenant de savoir s'ils étaient deux, ou seuls. Mais cela n'était pas la partie la plus difficile.

Les Griffondors de septième année avaient été mis au courant du plan presque immédiatement, et avaient un peu aidé à sa réalisation, malgré les protestations de Hermione qui disait que l'on devait laisser faire Dumbledore. Neville avait été assez enthousiasmé, car il adorait les romans policiers (NdA : à la différence de moi qui n'aime pas du tout ça. Vous me pardonnerez la nullité de cette intrigue.)

Ils avaient décidé de piéger le coupable, une bonne fois pour toute. Il suffisait de les prendre à part, dans un endroit pas trop menaçant, ni trop clôt, et de leur faire avouer. Ils constituèrent des équipes : Harry, Ron, Dean et Neville pour le garçon, et Draco, Blaise, Seamus et Hermione pour la fille. Il s'agissait d'impressionner et d'intimider l'un, et de charmer l'autre.

Il fallait que le timing soit parfait, qu'ils fassent leur interrogatoire exactement en même temps, pour qu'ils ne puissent pas se concerter.

Oo0ooOoo0oO


« -John Wenlock, je présume ? Demanda Harry.

-Oui ? Répondit le jeune homme, déconcerté.

-Nous avons quelques questions à te poser, prononça Ron.

-A propos de... ?

-Ne fait pas le malin, menaça Dean.

-C'est juste que je ne comprend pas.

-C'est étonnant de la part d'un Serdaigle, persiffla Neville.

-Je, heu...

-Nous voudrions savoir pourquoi, reprit Harry.

-Heu, pourquoi quoi ?

-Tu le sais très bien ! Fit Ron, les sourcils froncés.

-N-non, je ne vois p-pas.

-Réfléchit, murmura Harry, doucereux.

-Les photos, rappela Neville après un moment de panique du garçon.

-L-les photos ? Quoi les ph-photos ?

-Pourquoi les avoir distribuées dans la Grande Salle ? Cria soudainement Harry.

-J-je ne vois p-pas de quoi vous parlez.

-Arrête. On sait très bien que l'une des deux était en ta possession. Et on sait qui avait la deuxième ! Parle ! S'énerva Harry.

-C'est-c'est elle qui a eut l'idée. E-elle disait que ce serait marrant, que tout le monde voudrait en avoir.

-Et la Gazette ? Demanda Ron. Pourquoi avoir vendu la photo à la Gazette ?

-C'est p-pas nous ! N'importe qui aurait pu le faire !

-C'est ce que tu as voulu nous faire croire. Mais tu ne sais pas grand chose sur la photographie, n'est-ce pas ? Interrogea Neville. Juste comment faire une copie ? Tu aurais du lire l'avertissement, tu as été trop pressé. Il se crée des différences entre les originales et les copies. Pas énormes, mais suffisantes.

-C'est toi qui as vendu cette photo, John. Ne nie plus, nous avons des preuves, asséna Dean pour porter le coup final.

-Non ! C'est elle ! C'est elle qui a eut cette idée ! Elle est venue me voir pour qu'on duplique les photos ! Je ne savais pas que c'était elle l'informateur de la Gazette ! Elle a gardé mon original, je ne savais pas ce qu'elle en avait fait ! Ce n'est pas moi ! Je vous le jure ! »

Oo0ooOoo0oO


« -Alice McFly ? interpella Draco.

-C'est moi.

-Nous avons quelques questions à te poser, lui sourit Blaise. (NdA : je rappelle que Blaise est très sexy quand il veux, cf dialogue avec les persos chapitre 5)

-A quel propos ? Demanda suspicieusement la jeune fille. »

Ils trouvèrent cette attitude louche. Une jeune fille se pâmait quand Draco Malfoy et Blaise Zabini l'abordait gentiment. Une preuve de plus de sa culpabilité donc.

« -Rien de bien méchant. J'ai entendu dire que tu avais des oreilles partout dans Poudlard. On voudrait en savoir plus sur une certaine rumeur, éclaira Hermione.

-Laquelle ? Reprit-elle, soudain professionnelle.

-On voudrait savoir qui a répandu toutes les photos.

-Voyons, dit-elle en sortant son carnet de sa poche. J'ai peu d'informations là-dessus. Bien sur, tout le monde en parle, mais personne ne se demande vraiment qui en est l'auteur, donc il n'y a pas de conversation ni de ragot. C'est difficile de savoir dans ce cas. J'ai des soupçons envers quelques Serpentards, mais rien de très significatif. Désolée.

-Et l'informateur de la Gazette ? Demanda Seamus.

-Là, encore moins d'infos. Il est très discret, et assurément pas vantard, sinon ça se saurait. Surement un Serpentard ou un Serdaigle. C'est peut être pour l'argent, il faudrait se renseigner si le type touche quelque chose. Sinon, c'est peut-être une fille, une amoureuse transie et frustrée.

-Si c'était le cas, pourquoi maintenant ? Demanda Blaise.

-Pour brouiller les pistes, je pense. Ou peut-être que ça lui est monté à la tête, et qu'elle en a eut assez. J'en sais rien, moi, je suis pas dans sa tête.

-Tu prendrais des infos ? On sait qui avait les photos, ajouta Seamus.

-Vrai ? Vous voulez quoi en échange ?

-La vérité, répondit Draco. Tu connais bien John Wenlock ?

-Un peu, pourquoi ?

-Il avait un des deux clichés, fit Hermione.

-Mais comment il a pu les obtenir ?

-On l'a bêtement fait tomber devant lui, sourit Draco. Et on sait aussi qui avait la deuxième, par la même méthode.

-H-ha oui ?

-Hum hum, acquiesça Blaise. Tu veux savoir qui est-ce ?

-B-bien sur ! Qui-i ?

-Toi, susurra Draco.

-M-moi ? N-non ! Je n-ne les ai j-jamais eu !

-Bien sur que si ! Et ton original est juste là, chantonna Seamus en tira le cliché du carnet.

-Et nous pouvons raisonnablement penser que tu as aussi vendu ces informations à la gazette, non ? exposa Hermione. Tu as pris contact avec Wenlock et tu lui as proposé de dupliquer les photos. Tu as gardé son original et tu l'as envoyé à la Gazette. C'était toi depuis le début, et tu t'es servit de lui, n'est-ce pas ? C'est bien ça Alice ?

-N-non ! C'est faux !

-Ne ment pas ! Cria Harry qui venait d'arriver avec son groupe et son complice. John nous a tout dit !

-Pourquoi ? Dit Draco d'un ton vraiment menaçant. Pour quelle raison ? Pour l'argent ou par désespoir amoureux ?

-Qu'importe, trancha Harry. Tu vas le regretter, mais pas tout de suite... Cela te poursuivra, jusqu'à ce que je décide que cela suffise.

-Part, siffla Draco, je ne veux plus jamais que tu croises mon chemin, ou il t'en cuira... »

Elle décampa le plus vite possible, bientôt suivi de son camarade.

« -Les deux plans Malfoy ?

-Les deux plans Potter.

-Parfait, allons manger ! »

Oo0ooOoo0oO


Comme d'habitude depuis le début du mois, ce soir là Draco partit se coucher en premier, laissant Harry bouquiner sur le canapé près du feu. Comme d'habitude depuis le début du mois, Harry ne partit se coucher qu'une fois que son lien magique ne lui indique que Draco était endormis. Comme d'habitude depuis le début du mois, Harry prit sa potion de sommeil profond pour tomber comme une masse. Et comme d'habitude depuis le début du mois, Harry se réveilla en hurlant presque dans son lit, en sueur, nauséeux, les yeux fous. Et comme d'habitude depuis le début du mois, Harry alla vomir dans les toilettes, ayant peur de retourner se coucher.

« -Fait chier... Ça ne s'arrêtera donc jamais ? Même maintenant que Tom est six pieds sous terre ? »


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Aya : Tadam !

Draco : Quoi tadam ?

Aya : Ba rien, le chapitre est fini, et on s'arrête juste avant la grosse intrigue.

Harry : Et ... ?

Aya : Faut tout vous dire ! Normalement, le lecteur doit se poser plein de questions ! Qu'est-ce qu'a Harry ? A quoi est-ce du ? Depuis quand ça dure ? Quoique là on a un indice. Pourquoi Draco ne remarque-t-il rien ?

Draco : C'est vachement bateau quand même.

Aya : Pffff, je fais ce que je peux. De toutes façons, je suis même pas sure de poster le chapitre prochain comme prévu.

Harry : Ah oui ?

Aya : Ba oui, c'est ce que je vous répète depuis deux mois ! Il y a le BAC ! Et le prochain chapitre tombe pendant les épreuves. Alors je sais pas si je serais à l'heure. Mais bon, on verra bien. Avec un peu de chance, il sera écrit et corrigé, mais je ne garantis rien.

Draco : Pas très sérieux tout ça.

Aya : Si au contraire. Mais passons. En ce qui concerne les reviews, J'AI PASSE LA BARRE DES 150 ! C'est trop génial, merci à toutes et à tous. Je suis vraiment très fière. En plus j'ai remarqué en allant voir dans le mode de recherche que ma fiction est pas mal apprécié. 165 reviews pour 11 chapitres, c'est vraiment pas trop mal. D'ailleurs pour ce chapitre, j'en suis à 12 reviews, et le nombre de reviews sur les chapitres précédents augmentent aussi. Pour vous dire ,le chapitre 5, celui où apparaît Sirius, a 21 reviews pour lui tout seul ! C'est sûrement votre préféré, comme c'est le mien. Bref, merci à tous, c'est un honneur d'être suivie par autant de gens. Je vous embrasserais si je le pouvais.

Draco : Évite de les traumatiser.

Aya : Méchant. En ce qui concerne l'écriture, je vais essayé de me trouver une ou deux heures entre mes révisions pour vous pondre ( Cot ! ^^ ) le prochain chapitre. Mais je ne promet rien. Comme dit ma mère : Passe ton bac d'abord !

Harry : Et nous il faudrait qu'on s'occupe de nos ASPICs non ? C'est pas à la fin de l'année ?

Aya : Si, faudra que j'y pense, si la fic se termine pas avant. Pour ce chapitre, je ne pensait pas que l'épisode de la gazette prendrait autant de place. Pour moi, c'était juste un tiers du chapitre. Mais bon, c'est pas plus mal, finalement. Vous voyez bien que vous pouvez vous supporter !

Draco : C'est pour faire des mauvais coups, ça compte pas.

Aya : Bien sur que si. Vous êtes les successeurs des Maraudeurs. Qui étaient les meilleurs amis du monde.

Harry : Pas tant que ça si on regarde les derniers chapitres.

Aya : C'est vrai. Mais bon, je fais ce que je peux. Aller, on passe à la suite. On m'a demandé Severus pour cette fois ci.

Draco : Mon parrain ?

Aya : Tu connais d'autres Severus toi ? Moi non. Bon il devrait pas tarder à arriver. *regarde sa montre*

Harry : Par contre, y'a Sirius et Remus qui rappliquent *sourire malicieux*

Aya : C'était à prévoir. Mais qu'est-ce qu'il fabrique ? Il devrait déjà être là !

Severus : T'énerve pas, je suis là.

Aya : Très bien, on va commencer alors. On plante le décord. Yuya777 m'a demandé dans les cachots, devant une potion qui bout, alors c'est chose faite. Le feu brule très vivement, et c'est la seule source de luminosité. Le chaudron est posé sur le bureau du professeur, l'éclairant pas en dessous. C'est bon, tout est en place ?

Severus : Oui oui.

Aya : Alors ... ACTION ! Sev', tu ajoutes une substance inconnue pour le commun des mortels dans le chaudron, concentré, le visage dur. Tu remues doucement le fluide avec une cuillère en bois trois fois. Tu regardes le sablier sur le meuble. Tu attrapes les pans de ta robe et les secoues pour faire circuler l'air, mais ça n'a pas tellement d'effet dans cette salle emplis d'une atmosphère caniculaire. Tu passes ta manche sur ton front en sueur et jettes un nouveau coup d'oeil sur le sablier. Tu ajoutes un liquide d'un rose indéfini dans le chaudron et touilles une nouvelle fois, en augmentant l'intensité du feu. Là, tu n'en peux vraiment plus. Tu retires ta légendaire robe noire et ample, et la pose sur la chaise à coté de toi. Il ne te reste plus qu'une chemise noire et un pantalon de lin de la même couleur. Tu remontes tes manches jusqu'au coude et te penches à nouveau sur la potion. La lumière du feu crée un jeu d'ombre curieux sur ton visage. On dirait que tu es sous alimenté, ce qui a été le cas à une période de ta vie. Un autre fait paraître ton nez moins long, donnant un éclat de beauté inhabituel à ton visage. Un autre te donne l'air d'un meurtrier devant un cadavre. Bien sur, tu ne sais rien de tout ça, concentré sur le savant mélange des ingrédients. Mais tu augmentes encore la force du feu. Ton bureau ne craint rien, il est ignifugé, mais ce n'est pas le cas de ta chemise. Tu retires méticuleusement chaque bouton de chaque fente, et poses le vêtement sur la chaise, pas dessus la robe. Ta peau est très très blanche, limite cadavérique. Tu as horreur du soleil, et et tu ne sort quasiment jamais t'aérer hors des cachots. Tes cotes légèrement saillantes prouvent que tu n'as pas perdu l'habitude de la frugalité, habitude que tu as contracté pendant la guerre, et les missions dangereuses. Il y a trop peu de muscles pour compenser l'impression de fragilité qui se dégage de toi. Les gouttes de sueur coulent sur ton torse. Tu as vraiment l'air vulnérable comme ça, concentré sur ton art, insouciant du monde extérieur. Il n'est pas étonnant que tu n'acceptes personne dans ton laboratoire. N'importe qui voudrait caresser cette peau fine qui à l'air si douce, éffleurer ces cotes, toucher ce cou gracile. Ca serait vraiment embêtant pour réussir une potion. Tu relèves un peu tes cheveux au dessus de ta nuque ruisselante. Les cheveux plus court t'irait mieux, et je suis sure qu'une légère paire de lunette te donnerais un air plus doux, plus abordable. Finalement, tu finis la potion. D'un coup de baguette, tu éteins le feu, plongeant la pièce dans le noir.

Sirius : Gloups !

Aya : Remets toi, c'est fini. Bon, c'est pas tout ça, mais ... Review ?

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Date de publication : 10 juin 2010 ( prochain, peut être : 21/06/10 )
Série : Harry Potter

Titre : Chérif

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta reader : Aucun, pas le temps

Rating : M , attention Lemon ! Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes.

Statut : OS, fini.

Genre : OS pour le seme/uke day, Romance, Western, UA

Couple : Harry/Draco

Résumé : Draco recherche Sirius Black. Il pense qu'il est caché à New Poud'. Pourvu qu'il ne croise pas Potter ...

Contexte : UA. Époque du Far West.

Note(s) :

Harry : 31/07

Draco : 05/06

Couple : 31 juin. Mais ça n'existe pas, alors c'est le 30 juin.

Publication : 30 juin. Délais tenus ! \o/ Et un jour d'avance. ^^

Voilà un petit OS à la sauce western, j'espère que ça vous plaira.

Sinon, je me suis aperçue que j'arriverais pas à écrire tous les OS de début juillet, alors je les laisses tomber et je les ferais en aout. Aller, je vous embête pas plus longtemps, Bonne Lecture, et n'oubliez pas la review !

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Des bruits de pas sur le sol. Le cliquetis des éperons qui tintent sous le choc. Des petits nuages de poussière. Le froissement d'une étoffe qu'on laisse trainer par terre. Le pas régulier d'un cheval qu'on mène à la bride. Il y a un nouveau en ville.

Luna Lovegood, à la fenêtre du premier étage du saloon, regarde la rue. Elle observe cet homme tout habillé de cuir tanné. Il a un grand chapeau qui lui cache tout le visage, une longue cape qui traine dans la poussière et de belles bottes. Un foulard protège ses cheveux et il semble qu'il cherche quelque chose. Il tourne la tête de droite à gauche, et Luna ne voit pas son regard. Elle est obligée de se détourner de son observation quand le client arrive. Peut être qu'elle verra l'inconnu au bar quand elle descendra ce soir.

Il s'arrête devant la maison du shérif. Il consulte les différentes têtes mises à prix, et les primes qui les accompagnent. Il jette un coup d'oeil au nom du shérif élu. Il s'arrête une seconde et repars vers le saloon près de la sortie de la ville. Il attache son cheval, s'assure que l'eau est propre et pousse les doubles battants. Il règne une joyeuse ambiance dans la pièce. Des hommes rient au bar, on joue aux cartes, un pianiste met de l'ambiance, des jolies serveuses passent entre les tables. Il les regarde à peine et va s'assoir au comptoir, au bout, loin des autres. Le barman s'approche de lui.

« -Je suis Tom, le propriétaire de cet établissement. Bienvenue à New Poud'. Qu'est-ce qui te ferais plaisir étranger ?

-Que tu arrêtes de me tutoyer, déjà.

-Hola, tout doux. Si tu cherche la bagarre, je peux te conseiller des mecs qui seraient ravis de t'en coller une. Qu'est-ce que je te sers ?

-Des informations.

-Ça sera plus cher que du whisky.

-J'ai de quoi payer les deux.

-D'abord le whisky, et ensuite je te dirais ce que tu veux savoir. Je te prépare une chambre, étranger ?

-Oui, s'il vous plait. Pas coté rue, de préférence.

-A ta guise. Je reviens. »

Tom s'en retourne et il observe les hommes. Ils sont entre dix et vingt, mais pas plus. Un roux plein de taches de rousseur rit avec un autre homme brun, un peu rond, mais grand. Le premier semble être cow boy à la vue de sa tenue, et l'autre plus citadin. Ils ont l'air de bien s'entendre. Ils doivent se connaître depuis un petit moment. Il y a d'autres homme à coté d'eux, plus discrets. Ils portent tous un mouchoir vert à leur costume, le même. Cela l'intrigue. Toute les personnes dans la salle portent un mouchoir à la couleur unie bien en apparence. Il y a du vert, ces trois là plus un autre dans le fond de la salle, du jaune, deux qui jouent aux cartes et le pianiste, qui le porte autour du cou, du bleu, les deux autres joueur et le type au fond en face du vert, et du rouge, tous le reste des clients. Il remarque que Tom aussi portait du vert. Tom revient avec sa choppe, et s'accoude de l'autre coté du comptoir.

« -Qu'est-ce que tu veux savoir, étranger ? Dis moi ton nom avant toutes choses, ça sera plus pratique.

-Draco Malfoy. Je cherche quelqu'un, mais pour l'instant ce que je veux savoir ne devrait pas être payant. Que veux dire le code couleur sur le mouchoir ?

-Ho, ça, dit Tom en montrant le sien. c'est une tradition dans la ville. Ça ne détermine pas le rang social, comme tu t'en doutes si tu as remarqué ce détail, mais c'est une distinction pour reconnaître quelle équipe chaque personne soutient. Les rouges sont les Griffondors, farouchement opposés aux Serpentards, les verts. En bleu les Serdaigles, en général les plus malin même si ça ne les fait pas toujours gagner, et en jaune les Poufsouffle, les plus beaux joueur. Ils ne sont pas du tout mauvais perdant, même s'ils gagnent moins souvent que les autres, et les supporters font la fête avec les autres, sans colère à cause de la défaite.

-Je vois. Mais des équipes de quel sport ?

-De lasso, évidement ! Mais attention, ce sont les règles d'ici, et on ne joue comme ça qu'ici. On constitue les équipes chaque année pour la semaine de tournois parmi les supporters. On lâche dans l'arène, qui est très grande et en dehors de la ville, dans un creux naturel, une vingtaine de chevaux de tous âges et tous sexes, et c'est l'équipe qui en a attrapé le plus qui gagne. Les chevaux viennent de partout, et ne sont pas forcement dressés. Il y a parfois des accidents, mais ça reste rare.

-Je vois. Il y a souvent des étrangers qui participent à cet évènement ?

-Pas vraiment. Les villes des alentours seulement, ils prêtent parfois des chevaux. Ce n'est pas très connu.

-Cette ville possèdent quand même quatre saloon, c'est plutôt grand. Il y a beaucoup d'habitants ?

-Pas tant qu'on pourrait penser. On vient rarement s'installer ici. Seul les natifs reviennent. Les étrangers n'aiment pas les villes perdues.

-Il y en a un qui s'est installé récemment ?

-Moui. Un drôle de type, tout seul. Il es tout de suite allé voir le shérif, qui l'a emmené chez le prêtre. Il vit là depuis deux mois.

-Et ce shérif, qui est-ce ?

-C'est un petit gars d'ici. Ses parents - je les connaissais - ont déménagé quand il avait un an. D'après ce que j'ai entendu ils sont morts, il a été élevé sur la cote, a étudié là bas, et quand il a sut pour sa ville d'origine il est venu s'installer. Tout le monde a été désolé pour les Potter, et la population l'a adopté tout de suite. Un peu plus tard, il était élu sherif.

-Huhumm. Et il est quelle couleur ?

-Rouge, comme ses parents.

-Je vois. C'est tout ce que je voulais savoir. Le soleil est déjà couché. Vous pouvez me monter le diner dans ma chambre ? Je monte tout de suite et je ne pense pas redescendre.

-Comme vous voulez. Ginny va vous montrer votre chambre. Vous voulez les services spéciaux ? Ginny est très demandée.

-Non merci. Bonne nuit.

-Bonne nuit. »

Il laisse une pièce sur le comptoir et et Tom lui donne la clef d'une chambre qui porte le numéro 6 gravé en gros sur un morceau de bois. La Ginny en question est une jolie fille avec des formes et des taches de rousseur. Le roux au comptoir le regarde méchamment et la fille lui fait un sourire d'excuse. Il ne sais pas à qui elle l'adresse : à l'homme qui semble être de sa famille ou à lui pour son attitude.

Il dine peu et passe sa soirée à démonter ses armes, les nettoyer, et les remonter. Il pense que l'homme qu'il cherche est dans cette ville. Il ira fouiner demain discrètement. Il espère ne pas croiser le shérif.

Il avait su que les ennuis allaient commencer dès qu'il avait lu le nom du shérif sur la plaque. Et cela n'avait pas raté. Draco Malfoy soupire. Il est au milieu de la Grand Rue et tous les habitants sont amassés sur les cotés. Un garçon d'écurie, Colin, qu'il a rencontré la veille, lui tiens son cheval et garde ses affaires. Il est dos à la sortie de la ville. Il est libre de s'en aller. Mais il a un travail, et ne compte pas s'en retourner sans l'avoir fini.

En face de lui Harry Potter, ce maudit Potter. Draco Malfoy sait que ce n'est pas la malchance qui l'a mis sur son chemin. Avant même de partir il avait pensé à la possibilité de le croiser, en espérant secrètement le contraire. Quand il avait sut qu'il travaillait dans cette ville, il avait prévu de faire ce qu'il avait à faire le plus vite possible et de rentrer sans lui avoir parlé.

Mais le sort en avait décidé autrement. Ils étaient à présent face à face. Leurs armes n'étaient pas tirées et ils n'avaient pas encore décoché un mot. Ils se fixaient juste, se jaugeaient.

Derrière lui, droit, fier, presque royal, se tenait Severus Snape, le prêtre. Il ne s'attendait pas du tout à le trouver dans cette ville. Il le croyait encore sur la cote. Il lui avait expliqué la raison de sa présence. Une promesse à Lily Potter : retourner à New Poud' quand son fils viendrait y vivre. Il l'avait respecté, pour des raisons que Draco ne comprenait pas.

Il ne comprenait pas non plus pourquoi il avait caché Sirius Black dans l'église, pourquoi il aidait ce criminel recherché dans quatre états. Celui ci le voulait sous le joug de la justice pour avoir assassiné Bellatrix Jedusort, la femme de Tom Jedusort, le gouverneur de l'état d'où venait Draco, et Peter Pettigrow. La première était sa propre cousine, et le second son propre ami. Il était originaire de cette ville, comme les Potter. Rien n'expliquait son lien avec le pharmacien le plus connu de l'état, qui s'était soudainement retiré l'année derrière.

Il reporta son regard sur l'homme qui lui faisait face. Il n'avait pas vraiment changé, à part sa tenue vestimentaire. Ses cheveux noirs brillaient sous le soleil comme ses yeux. Ses propres cheveux blonds devaient étinceler, comme la femme à la fenêtre qui l'observait depuis son arrivée en ville. Il lui jeta un rapide coup d'oeil, et ressentis un sentiment étrange. De la confiance. La jeune femme blonde lui faisait confiance. Pourquoi, il ne savait pas, mais il le sentait. Et c'était agréable. Cela le décida à prendre la parole.

« -Potter. Ça fait un bail, non ?

-Effectivement, Malfoy. Trois bonnes années si je ne m'abuse ? On ne s'est pas revu depuis l'école.

-C'est ça. Je t'ai manqué ?

-Pas autant que tu l'imagines, sourit Harry. Mais qu'est-ce qui t'amène dans notre pauvre ville de New Poud' ?

-Tu le sais très bien Potter. Je suis là pour lui, dit il en pointant du doigt le fugitif. Il est recherché depuis trois mois. C'est long tu sais pour une aussi grosse prime. Alors on m'a mandaté pour le faire. J'ai ici l'ordre de mission du gouverneur en personne.

-Tu sais très bien que ces gens le méritaient.

-Même si j'en étais persuadé, ça ne changerai rien. Cet homme est hors-la-loi. Je dois le ramener, et je préférerais avoir l'aide de la police.

-Ne rêve pas Malfoy. Cet homme est sous ma protection, et sous celle de toute la ville. De plus, dans cet état, il n'a commis que du vol à l'étalage, et a déjà purgé sa peine.

-Alors cela va se régler comme d'habitude ?

-J'en ai bien peur.

-Tu ne gagnera pas cette fois. L'époque où tu me dominais continuellement est finie. Je ne suis plus le même.

-Je serai toujours meilleur que toi pour tirer, quoi que tu fasses. Et tu sais quoi ? Tu adores ça. Tu aimes savoir que tu as un but, une personne à surpasser. Si on se bat, tu n'en réchappera pas.

-Ce sont les risques du métier.

-Me fais pas le con Malfoy. Tu n'as jamais rêver devenir chasseur de prime. Toi, ce que tu voulais, c'est être officié d'état major. Et je ne pense pas qu'être le chienchien de Voldemort t'aide dans cette voie.

-Tais toi, tu ne sais rien.

-J'en sais suffisement. Retourne chez toi tant qu'il est encore temps. Tu diras que tu ne l'as pas trouvé, comme les autres. Ou alors qu'il est mort. Tu pourras même ramener son six coups, en disant que que c'était tout ce qu'il y avait à ramener de lui. Ne te fais pas tuer pour quelque chose d'injuste.

-Je me bas pour la loi.

-Avec une justice corrompue. Tu sais très bien que Bellatrix était amoureuse de mon père, et qu'il n'a jamais cédé à ses avances. Alors elle l'a empoisonné. Et Peter a violé et égorgé ma mère. Tu sais que Jedusort les couvrait. C'est Sirius qui a fait justice. Le livrer serai juste vengeance et représailles.

-Toujours à faire ton héros en ignorant la loi Potter ? Je croyais que tu avais compris que ça n'apportait que des ennuis. Je ne suis pas toujours là pour passer derrière toi. Tu n'aurais pas du partir. Tu aurais vu Granger réussir à se faire accepter à la banque. Une vrai lionne, je n'en avais jamais vu comme elle. Tous le monde la respecte, en ville. Elle s'habille comme un homme, mais quelle beauté !

-Je sais tout ça, elle correspond avec moi. Je sais tout ce qui se passe. Et elle m'en a raconté des choses sur toi. Je sais que ton père est sortie des grâces de ton cher gouverneur, et que tu as du te faire une place tout seul. Moins facile sans papounet, n'est-ce pas ?

-Tais toi.

-Tu aurais pu faire d'autres choix, mais tu as fais ton lèche botte, comme d'habitude. Je ne t'ai donc rien appris, tu n'as donc rien retenu ? Regarde où tu en est maintenant. En face de moi, à jouer ta vie.

-Je t'emmerde. Même si tu n'es pas d'accord, je fais mon travail. Livre le moi.

-Non. En joue ! »

Ils enlèvent la sécurité sur la ceinture et attrapent l'arme. En même temps, ils ouvrent le six coup et le chargent. D'un même mouvement, il le ferment dans un claquement et le lèvent vers l'autre. Ils avancent jusqu'à n'être qu'a trois mètres de l'autre et commencent a tourner autour d'un point invisible entre eux deux. Ils semblent danser, il semble qu'ils ont toujours fait ça. Ils s'arrêtent au quatrième tour et reculent d'un mètre. Ils sourient à présent.

« -Comme d'habitude, Potter.

-Et ça se finira comme d'habitude Malfoy. »

Ils stoppent et s'observent intensément. C'était à celui qui tirera le premier. Ils sont très concentrés. Ils attendent un signal. Quel signal ? Mystère pour les habitants. Eux seuls doivent le savoir, et ce n'était pourtant pas une certitude.

La sueur coule sur leurs fronts. Leurs membres leurs font mal d'être si tendu. Le soleil leurs blesse les yeux. Draco sait qu'il ne doit pas perdre cette dernière confrontation. Il pense à la réussite. Les récompenses et son goût amer. Et se demande aussi ce qu'il ferait s'il perdait. Mais il chasse vite cette pensée. Il va gagner, il le doit.

Mais les yeux de Potter brillent tellement fort. Il a l'air si sur de lui. Pourtant Draco s'est amélioré depuis la dernière fois. Comment arrive-t-il à ne pas douter ?

Soudain, la femme blonde à la fenêtre pousse un long sifflement. C'est le signal. Draco tire, mais il est déconcentré par l'éclat du sourire de Potter. Il n'a pas le temps d'y penser, il s'écroule déjà. Il a mal à l'épaule. Potter à encore gagné, comme d'habitude. Il s'est laissé déconcentré, comme d'habitude. Il est surement meilleur qu'avant, mais contre Potter, il n'avait jamais réussis à donner le meilleur de lui même.

La ville est en liesse, tout le monde acclame le vainqueur. Seul Colin s'approche de lui. Il s'assure qu'il va bien. La balle s'est juste logée dans l'épaule, il s'en sortira si on l'enlève vite et que ça ne s'infecte pas. Il lui faudra aussi beaucoup de repos pour se remettre sur pied.

Il dit à Colin d'aller chercher le médecin, qu'il a de quoi payer. Mais une silhouette se penche sur lui et l'examine. Soudain on le soulève du sol et on le porte. Il est pressé contre un torse. Il veut protester, mais une secousse lui arrache un gémissement plaintif. L'homme rit en lui rappelant qu'il n'a jamais supporté la douleur. Potter, toujours lui. Il entend vaguement Potter dire aux gens qu'il le ramène chez lui, qu'il s'occupera de lui. Personne ne proteste. Il distingue avec difficulté Sirius Black qui lui donne une tape sur le dos, lui soufflant un bonne chance amusé. Le sang coule. Il s'évanouit.

Il se réveille à cause d'une vive douleur. Quelqu'un est en train d'extraire la balle de son épaule. Ça fait un mal de chien. Il lui a ouvert la plaie en étoile pour plus de facilité, mais la douleur n'en est que plus cuisante. Il sent la pince chercher dans sa chaire et tenter d'attraper le bout de métal. Il se sent nauséeux et se souvient qu'on lui a fait ingéré de l'alcool. L'homme attrape enfin cette foutu balle et la tire doucement. Elle sort avec beaucoup de soulagement pour Draco et est posé dans un bac avec un tintement de métal. Il sent qu'on lui pose un linge sur la plaie et soudain une cuisante brulure lui vrille le cerveau. L'homme est en train de désinfecter à l'alcool. Il sent la fumée et prend peur. Il va cautériser la plaie. Il se prépare à serrer les dents quand on lui glisse un morceau de cuir entre les mâchoires. Une chose tellement chaude qu'elle en devient froide se pose sur son épaule. Il hurlerai si ses dents ne tentaient pas de déchiqueter le cuir. C'en est trop pour lui, il s'évanouit une seconde fois.

Il se réveille encore. Il tente d'ouvrir les yeux mais la trop forte lumière le force à les refermer. On lui passe un linge frais et mouillé sur le visage, puis sur le cou, puis sur le torse. Il est presque nu, il ne lui reste que son caleçon long. Il n'a plus vraiment mal à l'épaule, la cicatrisation est en bonne voie.

Il se rappelle que Potter l'e emmené chez lui, mais il ne sais pas s'il l'a soigné lui même et si c'est lui qui s'occupe de sa toilette. Il tente d'entrouvrir les yeux, mais ne distingue qu'une silhouette. Cela ne l'aide pas.

« -Qui est là ? demande-t-il faiblement,

-Harry Potter. »

Draco sursaute et tente de se relever. Il veut échapper à ces mains.

« -Tu crois faire quoi là, Potter ? T'étais pas censé me laissé crever pour la justice ou je ne sais quoi ?

-Ne sois pas ridicule. J'ai jamais tenté de te faire vraiment mal. J'ai visé exprès l'épaule droite. Ça a marché, tu t'es écroulé et j'ai gagné. Mais c'était pas assez grave pour que ça te handicape le restant de tes jours. En plus, t'es presque guéris. Ça te fait une jolie cicatrice. Les filles vont adorer ça.

-Ne dis pas de connerie. J'en ai rien à foutre des filles.

-Je le sais parfaitement. Il n'y a que moi que tu veux, n'est-ce pas ?

-Plus maintenant. Quand t'es parti sans dire au revoir, je t'ai oublié. Je m'en suis trouvé un autre.

-Si t'étais vraiment retombé amoureux, t'aurais pas risqué que je te tue sans lui avoir dis une dernière fois adieu.

-Potter, à chaque mission, on prend le risque de ne jamais revenir. Je le lui ais dit, ce dernier adieu.

-T'y connais rien aux sentiments, c'est ce que je t'ai toujours reproché. On ne défit pas la mort quand il y a quelqu'un d'important qui nous attend. Tu bluffes.

-Même si c'était le cas, t'en serais jamais sur.

-Au contraire. Je te connais bien. Ton ''même si c'était le cas'' tu l'utilise à chaque fois que tu sais que tu as tort. C'est un peu avouer cette expression.

-N'importe quoi.

-Ba me crois pas, n'empêche que c'est vrai. »

Ils restent silencieux et Harry continua à passer le tissus sur sa peau. Il le fait se retourner pour s'occuper de son dos, et Draco proteste à cause de la douleur.

« -Moi, je n'ai jamais voulu que toi. T'es le premier dont je suis tombé amoureux, et j'ai jamais réussis à t'oublier.

-T'essaye de faire quoi là au juste ? M'attendrir ? Je croyais que j'étais un bâtard sans coeur inaccessible aux sentiments.

-Non, c'était juste ... pour que tu le saches, c'est tout.

-Potter, on va pas recommencer comme à l'école. On s'est déjà fait assez de mal comme ça, tu crois pas ?

-T'en as pas envie, toi, de cette vie à deux ? Tu pourrais rester ici, personne ne dirais rien. On dirais partout que t'es mort, que je t'aurais tué. On inventerai une histoire, sans dire que Sirius est ici. New Poud' est un peu un refuge pour les âmes perdues. Quand on juge qu'elles sont inoffensives, on les laissent demeurer ici. T'aurais pas à porter ta carapace tout le temps. Tu pourrais voir Snape autant que tu veux, et il pourrait t'apprendre ce que tu as toujours voulu apprendre sur le métier de pharmacien. Il aide déjà le Docteur Longdubat. T'as déjà des connaissances médicales, tu pourrais être très utile à la ville. Si tu veux continuer à me détester, t'aura juste à prendre le mouchoir vert. C'est courant ici de se battre pour ce genre de choses. On pourrait se voir sans se détruire. Je pourrais même t'apprendre ce que tu ne sais pas.

-C'est toi qui crève d'envie d'avoir cette vie. T'es bien ici, comme shérif, t'es respecté, t'as de l'action. Et toi tu me relègues où ? Dans un laboratoire étouffant à cuisiner des plantes.

-Fais pas ton blasé, t'adores ça. Et si ça te pèse tant que ça l'inaction, il y a toujours le tournois, les rodéos, les concours de dressage. La vie de cow boy, quoi.

-Potter, encore une fois, c'est ce que toi tu veux.

-Non, t'es comme moi. Sous la couche d'éducation et d'arrogance, t'es comme moi. C'est pour ça que t'as jamais pu me supporter, parce que tu pouvais pas te permettre d'être ce que j'étais, même si tu le voulais. Ce que je te décris, c'est ce que tu vois dans tes rêves, là où il n'y a aucune contrainte. Et je sais que tu me veux. Tu peux pas t'empêcher de frissonner quand je passe mes mains sur tes zones sensibles, comme ça. »

En effet, Draco est plutôt réceptif aux attouchement, même s'il lutte de toutes ses forces. Il veux Potter, mais n'est pas sur d'avoir envie de la vie qu'il lui propose. Il ne veux pas être dépendant de lui. Il ne veux pas qu'il dise aux habitant d'être gentils avec lui parce que c'est son ami. Il veut faire sa vie tout seul, sans aide.

Mais les doigts de Potter sur son dos ne l'aide pas à se concentrer. Il a posé le linge et le caresse avec la douceur du vent, l'effleure tellement doucement qu'il a presque envie de cambrer le dos pour le sentir vraiment sur lui. Mais il résiste. Quelque chose dans sa tête résiste, lui disant qu'il ne doit pas replonger, sinon il ne pourra jamais se défaire de son emprise, pas une seconde fois. Il avait déjà eu du mal la première fois de ne pas lui courir après, et il sent que s'il se laisse faire cette fois ci, il va tout accepter de Potter, et ne pourra plus jamais repartir de cette ville.

Il lui souffle dans le cou, délogeant les mèches blondes de sa nuque. Il a la chaire de poule et lutte pour ne pas se dandiner. Mais il va bientôt céder, Potter le sait. Il connait tous ses points faibles, il sais exactement ce qu'il faut faire pour le faire partir.

Il lui suffit de juste poser ses lèvres sur cette fossette dans son dos, il gémit. Il s'est rendu, il acceptera tout. Harry en profite pour aller chercher ses lèvres. Sa joue est posé sur l'oreiller, et il est sur le ventre, mais cela n'empêche pas le brun de venir voler ses lèvres. Draco voudrait se relever sur les coudes, mais ses bras sont encore trop faible. Il n'arrive même pas à se retourner. Alors il laisse Harry faire. Il le laisse l'embrasser avec douceur, et répond avec langueur. Cette sensation est bonne à retrouver, elle lui a manquée.

Potter lâche sa bouche et baise sa nuque. Il passe des coups de langue et pousse même jusqu'à lui faire un suçon, là où les cheveux cachent habituellement la peau. De ses doigts, il caresse la peau du dos, approfondissant cette fois le contact. Il passe sur le flancs, sur la colonne vertébrale, et viens poser ses lèvres dans le creux de ses reins.

Draco est un peu perdu sous les sensations. Cela faisait longtemps qu'on ne l'avait pas touché de cette façon, de manière si révérencieuse. Il aime la sensation d'être adoré comme une idole païenne par Potter. Il fait attention de ne pas s'appuyer sur lui, il sait très bien qu'il n'aime pas ça. Il garde un oeil sur son épaule blessée aussi, au cas où.

Harry veut passer aux choses sérieuses, mais il a peur de le blesser. Il veux qu'il prenne le plus de plaisir possible, pour le convaincre de rester avec lui. Les bras sont le long de son corps, et il ne peut pas les déplacer à cause de son épaule douloureuse. Il ne peut pas le déplacer tout court, vu le gémissement plaintif de la première fois. Il peut à peine le toucher dans cette position, cela le frustre un peu. La seule solution à peu près acceptable est de lui surélever le ventre pour lui vouter le dos. Ce qu'il fait. De cette manière, il peut toucher son sexe et ses pectoraux, même si ce n'est pas la position la plus confortable qui soit. Il lui retire son caleçon long.

Draco est déjà à demi dur. Harry prend son sexe dans sa main et le masturbe doucement. Il aime prendre son temps pendant le sexe, il dit que cela intensifie le plaisir. Draco ne sait pas si c'est vrai, mais il aime bien cette pratique. Il se sent durcir de plus en plus quand les mouvements se font plus amples et plus rapides. Il enfonce sa tête dans l'oreiller pour s'empêcher de gémir. Le manque commence à se faire sentir, il veux plus, mais ne s'abaissera pas à supplier.

Il sent des doigts titiller ses tétons et soupire d'aise. Harry sait exactement ce qu'il aime. Il se sent encore plus confortable quand deux paumes chaudes se promènent sur ses fesses, les malaxant. Il aime quand Harry s'occupe de lui, de son plaisir. Ses lèvres sont de retour dans sa nuque.

Harry se penche sur lui et Draco peut sentir qu'il est très excité. Il voudrait qu'il entre vite, qu'il puisse enfin jouir. La sensation d'être avec Harry lui a tellement manqué, même s'il ne lui avouera jamais. Les les deux mains écartent ses fesses et les lèvres quittent son cou.

« -Non, viens tout de suite, ordonne Draco. »

Il n'aime pas cette caresse buccale, et normalement Harry non plus, puisqu'il ne lui a jamais fait. Il le veut tout de suite à l'intérieur de lui, sans préparation. Parce la douleur rend le plaisir plus intense, c'est sa philosophie à lui. Harry n'est pas d'accord avec ça, mais il s'exécute quand même.

Il pousse sur l'anneau de chaire avec son sexe, et entre petit à petit. Draco est très étroit, cela fait longtemps qu'il n' pas été pris. Peut être que personne ne l'a pris depuis qu'il est partit. Peut être qu'il n'a couché avec personne non plus. Cette pensée réconforte Harry qui essaye d'aller le plus lentement possible, pour ne pas le blesser. Il n'a pas utilisé d lubrifiant, et pense que la brulure doit être très douloureuse pour Draco.

Lui n'a eu pas d'autre amant que Draco. Il a été son premier, et jusque là son dernier. Il avait eu beaucoup de mal à partir sans rien dire, mais il s'étaient fait trop de mal pour partir en bons termes. Il voulait garder le souvenir de Draco comme il était. À New Poud', on tolère ce genre de chose, mais n'avait pas prit d'amant. Il n'avait pas put, pas en pensant à Draco.

Il arrive au bout et ne bouge plus. Il sens Draco haleter sous lui, mais il ne lui demande pas de se retirer. Il semble vouloir ça autant que lui. Il dépose de petits baisers dans son dos pour le distraire, pour adoucir l'acte. Il sait très bien qu'ils pendront leur pied comme jamais dans quelques minutes, mais cet instant là reste douloureux.

Draco a attrapé l'oreiller sous sa tête et le serre de ses poings. Il le mord un peu aussi, mais essaye surtout de respirer profondément. Il faut qu'il se détende, qu'il cesse de considérer le sexe de Potter en lui comme une intrusion. Ça lui fait toujours ça au début, avant qu'il reprenne le contrôle de son corps. Mais il n'a pas fait l'amour depuis longtemps, alors dompter son corps est un peu difficile. Mais il finit par y arriver.

Il bouge les hanches pour donner le signal, et Harry entame un premier coup de rein. Il sort et se rengaine, plusieurs fois, lentement. Il semble chercher quelque chose. Potter n'aime pas cette position généralement - il ne trouve pas ça respectueux - et surtout avec Draco, parce qu'il a du mal à toucher sa prostate. Il se rappelle de son emplacement, mais il ne la trouve pas tout de suite. Quand il la déniche, le blond pousse un grognement rauque, et il se rappelle pourquoi il n'aime pas le prendre sur le ventre.

Il raffermit sa prise sur les hanches, et écarte ses jambes pour un meilleur équilibre, mais surtout pour perdre de la hauteur. De cette façon, il fera toucher le jackpot à Draco à chaque fois. Il aime être enfouit profondément en Draco, le sentir serré autour de lui, le voir trembler sous ses assauts. Il aime écouter ses gémissements, ses halètements, ses grognements, ses soupirs, ses cris. Il aime observer son visage crispé sous le plaisir, le mercure de ses yeux rendu liquide par l'orgasme. Il aime gouter ses lèvres, son visage, son cou. Mais à cet instant il doit juste se contenter de lui embrasser le dos, lui lécher, lui mordre.

Draco se sent incroyablement bien, peut être mieux qu'il ne l'a jamais été. Son épaule lui fait mal, il est désagréablement cambré, Potter serre ses hanches à faire un trou dedans, mais le plaisir lui ravage la tête, lui brule le corps, lui fait voir des étoiles et des couleurs qui n'existent pas. Il retient à peine ses cris, il aime trop ça pour se refreiner. Harry lui fait vraiment du bien, du mieux qu'il peut, avec tout l'art de la science, la science du sexe.

Quand il comprend, perdu dans la brume de l'extase, que Potter va bientôt venir, il attrape lui même son sexe et le masturbe au rythme des coups de rein. Harry le voie, et devient plus sauvage encore. Il s'enfonce plus fort en lui, plus rapidement, plus profondement. Il se retient de jouir, il veut atteindre l'orgasme en même temps que le brun.

Enfin, quand le signal retentit dans leur tête, ils se laissent aller et l'orgasme les prend, le plus intense et le plus puissant qu'ils aient jamais connu.

Harry se retire, roule sur le coté, et tire avec peu d'entrain les coussins sous le ventre de Draco. Ils essayent de reprendre leur souffle. Le brun tourne la tête vers son amant, qui est déjà en train de le regarder. Il n'ose pas parler le premier. Il attend que Draco dise quelque chose.

« -Hey, Chéri-f ...

-Quoi, je t'ai fait mal ? On aurait peut être pas du, t'es pas super en forme, et je t'ai pas vraiment épargné. Tu dois être épuisé. Ton épaule va bien ? Tu veux de l'eau ? Et ...

-STOP ! Tout va bien, Potter. Je suis moulu, mais ça fait du bien quelque part. Je me disais juste ... Le lasso, ça à l'air marrant comme sport. C'est quand le prochain tournois ? »

Draco essayait de garder un air sérieux, mais Harry voyait bien qu'il voulait sourire. Ils savaient parfaitement tous les deux que ce n'était qu'une excuse. Avec une oeillade malicieuse, Harry répondit :

« -Dans neuf mois. Mais si tu veux participer, il faudra attendre le suivant.

-Humm, ça va être long jusque là. Il va falloir que je trouve quelque chose pour m'occuper.

-Je te fais confiance. J'enverrai demain un télégramme chez toi pour annocer ta mort. Ça te dérange si tu meurs d'une infection suite à une balle mal extraite ?

-Non, mais pas dans l'épaule, dans le poumon. C'est plus classe.

-Si tu veux. En attendant, repose toi. Je vais faire la sieste à coté de toi.

-Ok. Bonne nuit.

-C'est ça, bonne nuit. »

Quand Harry se réveille, il est tout seul dans le grand lit deux places. Il n'y a pas de bruit dans la maison, que du silence. Il n'entend rien dehors non plus. Sa maison est à l'écart de la ville. C'est celle de ses parents, et celle qu'il espère partager avec Draco.

Il se lève et enfile quelque chose. Il arrive à la cuisine, et se rassure en voyant un mot.

« Je me suis servi dans ta cuisine, et j'ai trouvé mes bagages et mon cheval. Merci de me les avoir ramener. Mais Basilic n'aime pas les carottes, il préfère les choux.

Je suis allé voir Severus, je ne sais pas quand je reviendrais.

À plus tard, Chérif.

Draco. »

Harry sourit comme un con, presque à poil dans sa cuisine. Draco va revenir, Draco va rester. Il ne risquera plus sa vie pour de mauvaises choses, et il va faire ce qu'il aime. Ils vont s'aimer surtout. En tout cas, Harry l'espère.

Harry chantonne en faisant de la place dans le placard. Il pense que ça ira bien maintenant.

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Désolée pour les fautes, j'ai relu trois fois pourtant.

Merci d'avoir lu ! Dites moi ce que vous en pensez ! Une seule solution : la review !

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Date de publication : 30 juin 2010
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, plus de 40 chapitres prévus maintenant.

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jours 44 à 46

Je signale au passage que je surveille de près la chronologie de cette fic ( sauf que pour moi ça ne se passe pas en 90, mais un peu plus tard, mais ça ne change rien pour vous pour l'instant ). Il y a juste le premier jour, au premier chapitre qui tombe un dimanche, mais pour le reste tout colle.

Le jour 44 est donc le lundi 25 octobre.

Notes : Sous la pression des lecteurs, j'ai mis des scènes de torture d'Alice McFly. Vous êtes vraiment des sadiques, les gens ! Ça vous sert à quoi d'embêter un OC ? Si ça se trouve il va vouloir se venger ! ( tiens, bonne idée, ça ... )

Remarquez que dans le statut, j'ai augmenté le nombre de chapitres prévus. Déjà que ce chapitre est long ( pour me faire pardonner d'avoir raté un rendez vous ) mais je suis pas arrivée là où je voulais que ça s'arrête. J'espère pouvoir terminer ce point dans le prochain chapitre.

Au passage, un petit coucou de la Japan Expo 2010 à ceux qui n'ont pas pu y aller !

Bonne lecture et rendez vous en bas pour le délire avec les persos !

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Harry se réveilla de mauvaise humeur ce matin là. Il n'avait pas attendu que Malfoy l'appelle pour qu'il se lève. Il avait pris une longue douche brulante, baignant la pièce d'une étouffante vapeur. Il n'avait qu'à peine grogné quand il avait vu que le Serpentard avait déposé ses affaires sur le lit pour qu'il s'habille, comme tous les matins. Généralement, quand il le faisait, c'était plus par principe que parce que cela l'ennuyait vraiment. De toutes façons, il oubliait toujours de prendre des vêtements avant d'aller se doucher, et ça ne le dérangeait pas plus que ça que quelqu'un s'occupe de ses habits afin qu'ils ne jurent pas trop ensemble. Tant que Draco ne lui faisait rien porter d'indécent ou de gênant... Alors quand il vit la chemise blanche, qu'il possédait à présent en cinq exemplaires minimum, le pantalon droit et noir, le sur-pull bordeaux, il ne protesta pas comme les autres matins. Il essayait plutôt ne pas penser au mal de tête carabiné qui lui vrillait les neurones depuis qu'il s'était levé.

Il entra dans le salon sans un regard pour l'autre garçon et se dirigea vers son bureau bordélique pour prendre les manuels et les cahiers nécessaires pour la journée. Il repassa devant le blond sans montrer qu'il avait noté sa présence et sortit. Il ne vit pas le regard perplexe de son compagnon.

Par contre il vit clairement Ron et Hermione qui l'attendait devant l'entrée des appartements. Il poussa un petit soupir discret et la jeune fille lui caressa gentiment la joue. Ron se contenta de poser sa main sur son dos, comme pour le soutenir. Il leur fit un petit sourire et ils se dirigèrent tous ensemble, accompagnés de l'autre préfet, jusqu'à la Grande Salle.

Draco, qui avait assisté à cette scène touchante, se demanda ce qui n'allait pas avec le super Survivant. Il n'avait pas l'air en grande forme ces derniers temps. Il ne chercha pas à pénétrer son esprit pour savoir ce qui se passait — Potter l'aurait surement très mal prit — mais il ne sentait rien de spécial lorsqu'il écoutait uniquement les sentiments et émotions de surface du gentil petit héros. Il savait juste qu'il était fatigué et qu'il avait mal à la tête.

Ron lui parlait avec enthousiasme de la saison de Quidditch professionnel qui commençait la semaine prochaine, et de la préparation, plutôt intensive selon les journaux, des Canons de Chudley. Il avait des places pour le premier match de son équipe préférée, qui se déroulerait pendant les vacances ( NdB :Lesquelles ? Ils n'ont pas de vacances de Toussaint en Angleterre, hein ! ^^ NdA : Ba on va dire que si, j'en ai besoin.), et lui demandait si cela l'intéresserait de l'accompagner. Charlie, qui serait revenu pour Halloween, avait déjà promit de venir, mais il voulait que son meilleur ami partage aussi ce moment avec lui.

Harry savait que Ron partageait assez peu de choses avec ses plus grands frères. Il était assez proche des Jumeaux et de Ginny, mais cela était dû à leur faible différence d'âge. Percy n'était pas quelqu'un de très affectueux et son coté excessivement sérieux ne prêtait pas à la rigolade avec son petit frère maladroit.

Harry lui demanda comment étaient ses rapports avec ce frère là. Ron lui répondit que c'était lui qui l'aidait à faire ses devoirs quand il était en primaire. Il avait seulement quatre ans de différence avec lui, et était plutôt bon en calcul. Ron lui révéla qu'il était assez bon pédagogue, mais qu'il n'avait pas fait cela pour Fred, George, ou Ginny, qui étaient beaucoup trop turbulents pour lui. Il lui était arrivé de venir lui demander une histoire le soir quand il était petit. Il soupirait mais venait dans sa chambre, le bordait, et choisissait un livre. Au fur et à mesure des années, il choisissait des livres plus sérieux, des classiques. Il l'avait beaucoup aidé à obtenir un peu de culture classique.

Mais à partir de sa deuxième année de Poudlard, et l'avant-dernière année de primaire pour Ron, il avait arrêté de partager ces petits moments privilégiés quand il rentrait pour les vacances. Il voyait ses amis en dehors du collège et réservait peu de temps pour son petit frère.

Cela avait laissé plus de place aux jumeaux pour le taquiner, mais cela les avaient rapprochés aussi.

Charlie avait lui huit ans de plus que son plus jeune frère. Il avait déjà quitté Poudlard à son arrivée. Il avait toujours été très affectueux envers son petit frère, mais la différence d'âge creusait un fossé important, malgré leurs efforts à tous les deux. Par contre, il était toujours partant pour un long débat sur le quidditch. Lui soutenait les Tornades de Tutshill et pouvait argumenter contre Ron sur leur supériorité pendant des heures. C'était lui le premier qui avait emmené le petit garçon à un match amical d'amateurs. Il avait été un très bon attrapeur dans sa jeunesse et adorait voler, mais il aimait le contact plus intuitif qu'il y avait avec un dragon dressé.

Quant à Bill, l'aîné de la fratrie, Ron n'avait jamais eu beaucoup de contacts avec lui. Ils avaient dix ans de différence, et étaient vraiment différents. Il n'avait pas encore trouvé un sujet de conversation universel avec lui, sauf peut-être maintenant sa femme, Fleur Delacour. Mais cela restait assez limité. Quand il était là, il emmenait les quatre petits derniers manger une glace en ville, et leur montrait quelques tours de magie. Il leurs racontait un peu les histoires de Poudlard et leurs montrait des livres d'images sur les différents pays du monde. ( NdA : J'ai tout été vérifié sur HP encyclopédie, donc je suis sure que Bill est l'ainé )

Les trois autres l'écoutaient avec beaucoup d'attention. Ils étaient tout deux fils et fille unique, et ne savaient donc pas ce que c'était d'avoir des frères et soeurs, même pas un. Dudley ne comptait pas comme un frère. Même si on pouvait associer le comportement qu'ils avaient entre eux à une relation fraternelle, il n'y avait jamais eu la plus petite affection, contrairement à de vrais frères et soeurs. Souvent, ils avaient eu envie d'un compagnon de jeu, d'un confident, de quelqu'un qui pourrait les aider.

En arrivant dans le Hall, ils croisèrent McFly. Hermione attrapa sa baguette dans sa poche, et sans la sortir, elle envoya un sort au plafond, qui fit tomber du plâtre, de la poussière et des toiles d'araignée. Le cri perçant qu'elle poussa résonna dans la pièce avec un bel écho.

A table Hermione donna une potion contre le mal de tête à Harry, qui la but avec reconnaissance. Il mangea peu, et juste parce que Ron le forçait — selon lui, on était bon à rien dans la journée si on ne mangeait pas le matin.

Ils se dirigèrent vers la serre de botanique et commencèrent à préparer le matériel en attendant que le professeur Chourave arrive.

Draco observa Harry du coin de l'oeil. Il avait les traits tirés, des cernes sous les yeux et les épaules basses. Il ne semblait pas aller bien. Prit d'un élan de compassion, Draco lui envoya des ondes apaisantes à travers le lien. Harry se tourna vers lui et lui sourit. Un pic de reconnaissance s'insinua dans le cerveau de Draco et repartit aussi vite qu'il était arrivé.

Harry limita ses interactions sociales pendant toute la journée. Son mal de tête était revenu rapidement, et avec plus d'intensité encore, comme pour le punir d'avoir voulu se débarrasser de lui.

La fin de la journée de cours approchait, il ne restait plus que la DCFM. Le professeur Lupin commença le cours sur la magie asiatique, et pour cette séance l'introduction.

« -Ce n'est pas la peine d'ouvrir le manuel, ce qui est intéressant n'est pas dedans. De toute façon, vous savez très bien que cette année l'examen est aussi bien oral que écrit. Il suffira de bien écouter en cours, et de demander les notes de Mlle Granger. »

Il y eut quelques rires.

« -Professeur ! Vous ne devriez pas les encourager !

-Je sais bien. Mais si vous écoutez attentivement, si vous ne dormez pas, si vous posez des questions, si vous participez, bref si vous faites de « l'écoute active » comme dit le Ministère, il n'y a pas de raison que vous ayez besoin des notes de Mlle Granger. Le mieux que j'ai à vous conseiller, c'est de ne rien noter pendant le cours, et de mettre sur papier le soir, je dis bien le soir même, ou à midi pour les cours du matin, ce que vous avez retenu. De toute façon on fera un récapitulatif en fin d'année, il y aura aussi des ASPICs blancs, et vous pouvez toujours me poser des questions à moi ou au professeur Black.

-Et il y a le livre, ajouta Hermione.

-Tout a fait, sourit le professeur. Mais tout ça je vous l'ai déjà dit en début d'année, non ? Bien. Aujourd'hui on va surtout voir ce que vous, vous connaissez. Ce qui est stéréotypé, les légendes urbaines, et peut-être les réalités qui découlent de tout ça. Alors, que savez vous sur la magie asiatique ? Je ne parle pas de magie orientale, c'est encore autre chose. Oui, Mlle Granger ?

-Il existe une discipline spéciale que maitrise les moines tibétains, qui permet de maitriser totalement son corps, d'arrêter les battements de son c½ur, ou de léviter.

-C'est vrai, mais j'expliquerai ça plus en détail ensuite. Et ce n'est vraiment pas courant comme enseignement. C'est même limité aux moines tibétains. Il y en a d'autres.

-La magie japonaise. Avec leur système de sceaux sur papier, associé à une prière, indiqua Théo.

-Exact. Les sceaux, pour qu'ils fonctionnent correctement et longtemps, doivent être apposé sur du papier spécial, fait de bambou et d'une plante extrêmement conductrice en magie. Vous demanderez au professeur Snape si vous voulez savoir son nom, il ne me revient pas pour l'instant. Et la prière c'est simplement leur moyen de lancer un sort. Nous, on ordonne en latin, eux ils prient les dieux de leur accorder ce qu'ils désirent. Je ne suis pas sûr que les dieux interviennent vraiment, mais c'est leur conception de la magie, et ça marche.

-Ils utilisent aussi des trucs avec les mains.

-Hum, oui, on appelle ça des jutsus. C'est une sorte de formule magique muette. Ils existe un d'alphabet décrivant les différentes positions de main. Cela demande cependant plus d'entrainement qu'avec une simple formule magique. Mais ça peut être plus pratique à bien des égards. Bien plus que la magie sans formule. Et même plus que la magie sans baguette. Et c'est surement aussi utile que la magie sans baguette ni formule. Autre chose ?

-Je me rappelle d'un truc dans un dessin animé moldu, Jackie Chan (NdA : Anachronisme je sais, mais vous voyez de quoi je parle). Le vieux chinois disait une formule en agitant un lézard, dit Blaise.

-Je ne connais pas la référence, mais je peux expliquer. La formule est un psaume bouddhiste, et le lézard est le catalyseur de magie, comme pour nous les baguettes. Il y a un catalyseur pour chaque type de sort, et cela marche beaucoup mieux avec l'objet magique en question. C'est aussi pour ça que les sorciers excellent dans une matière en particulier. C'est à cause de l'élément de leur baguette. On peut faire n'importe quel sort avec n'importe quel catalyseur, mais il y a des façons de l'optimiser. Par contre, le psaume doit être soigneusement choisit. Il faut toujours penser à la balance des éléments et des énergies positives et négatives, au yin et au yang. On a presque fait le tour. Une dernière chose ?

-La magie indienne, qui repose sur la danse, lança Parvati.

-Excellent. Tu peux nous en dire plus ? Tu l'as apprise ?

-Non, je suis partie d'Inde vers mes quatre ans, mes pouvoirs n'étaient pas encore réveillés. De plus, c'est une magie qui n'est plus trop utilisé. Avec la colonisation, tout le monde a adopté la baguette magique, qui est plus pratique et plus sûre. La magie de la danse ne permet pas de riposter rapidement. Il reste des écoles qui enseignent ce type de magie, mais c'est plus dans le respect des traditions et un devoir de mémoire qu'autre chose.

-C'est vrai. Les occidentaux ont converti toute la planète à la magie avec baguette. Les autres sont plus marginales. En ce qui concerne la magie indienne, c'est effectivement la magie de la danse. Des sorts vraiment simple font environs cinq pas avec des mouvements de main. Pour ceux qui possèdent une télévision, regardez les films de Bollywood, vous verrez de quoi je parle. La danse normale indienne est un dérivé de la danse magique. Ces danses sont un langage à elles toutes seules. Plus une danse est longue, plus le sort sera précis et puissant. Mais il est aussi plus facile de faire beaucoup de dégâts avec un sort raté.

-J'en ai déjà vu. Un bout de temple qui a été détruit.

-Par exemple. Cela fait aussi appel aux dieux, en quelque sorte. Vous savez : les avatars. Il y a plusieurs groupes de danses, qui renvoient à des dieux, avec des pas, des mouvements, des rythmes différents. Ce qui m'amène un peu à la conclusion de tous les cours sur les magies du monde : les différents types de magie découlent des différentes religions. Et les religions disparues ont entrainé la disparition de la magie qui leur était affiliée. Maintenant ouvrez vos manuels, on entre dans le programme officiel. Rassurez-vous, ensuite viendront les anecdotes à caser dans vos copies, qui vous feront retenir le cours. »

A la fin de l'heure, Remus appela Harry et lui demanda de rester quelques minutes pour discuter, renvoyant les autres à leurs occupations.

« -Tiens, Harry.

-Du chocolat ?

-Oui. Une tablette de chocolat au lait avec des capsules de caramel. C'est souverain contre les idées noires.

-Je te remercie mais un détraqueur n'a pas élu domicile dans ma tête.

-On dirait, pourtant. J'ai bien compris ce qui te tracassait, et cette période me rend toujours triste aussi. N'hésite pas à en parler à quelqu'un si tu sens que ça te dévore. Sirius, moi, tes amis ou même le jeune Malfoy sont là pour ça, tu sais.

-Merci du conseil, mais je vais me débrouiller. Je l'ai toujours fait de toute façon.

-Prend quand même soin de toi. À demain. »

En sortant de la salle, il vit que tous ses camarades de Griffondor l'attendaient. Dean et Seamus l'attrapèrent par les épaules et l'entrainèrent vers la salle commune. Ils le forcèrent à prendre une bièraubeurre et se mirent à babiller joyeusement autour de lui. Le but étant surement de lui changer les idées ; cela marcha, et plutôt bien.

Il rentra assez tard à l'appartement, après le couvre feu. Draco était dans son lit, la lumière toujours allumée, et potassait un roman avec une vieille couverture. Quand il le vit arriver, il leva un regard perplexe mais ne dit rien. Il attendit que Harry soit dans son lit pour souffler sa chandelle de chevet.

Cette nuit là, le blond fut réveillé par un violent mal de tête. Il alluma la bougie et nota que le Griffondor n'était plus dans son lit. En analysant la sensation, il comprit que le mal de tête ne venait pas de lui, mais du lien. Il se leva pour aller chercher le brun. La lumière dans la salle de bain était allumée, alors il entra. Il découvrit un Sauveur penché sur la cuvette des toilettes, vidant son estomac. Il s'agenouilla à coté de lui, et lui caressa le dos et lui remonta les cheveux. Quand il eut fini, Harry lui jeta un regard mauvais.

« -Dégage ! T'as rien à faire là ! On est pas amis, que je sache ! Et t'en as surement rien à foutre de ce que je ressens. Alors fais pas comme si ça te préoccupais. Retourne te coucher !

-Ça m'apprendra à vouloir aider les autres, grommela Draco. »

Le lendemain, Harry fut d'une humeur massacrante. Il snoba tout le monde, répondait par grognement ou était carrément blessant. La classe n'essaya même plus de lui parler passé la récréation de dix heure, puisqu'il avait essayé d'envoyer un sort à Dean qui s'était un peu moqué de lui, oubliant que sa magie était scellée. Mais même sans magie, il restait dangereux quand il s'énervait.

Au déjeuner, le brun se leva, furieux à cause d'une broutille et marcha à grands pas vers la porte de la Grande Salle. Il se cogna dans quelqu'un qu'il s'apprêta à insulter, mais deux grands bras puissants l'emprisonnèrent contre un torse athlétique. Il s'apprêtait à protester quand il reconnu l'odeur de l'homme. Sirius resserra sa prise en le sentant se détendre, et sourit quand il sentit des bras serrer fort sa taille.

L'adolescent était légèrement plus petit que lui, et un peu penché. Sa tête était posée sur sa clavicule, et ses longs cheveux noirs bleutés lui chatouillaient surement le visage. Il s'abandonnait vraiment contre lui. Cela serra le coeur de Sirius de voir son presque fils tellement perdu qu'il se jetait corps et âme dans cette étreinte. Les prochains jours seraient malheureusement pires.

Il finit par le tirer hors de la pièce, voyant bien que sa crise ne passerait pas tout de suite. Il le ramena dans sa chambre, le fit se coucher et s'assit sur le lit à côté de lui, lui caressant les cheveux. Mais cela ne semblait pas suffire à Harry, qui le tira et le fit s'assoir contre le mur, les jambes écartées, pour qu'il puisse se mettre entre elles et s'appuyer sur son torse. Il s'endormit mais resta agité.

Sirius soupira. Il avait espéré que le lien fasse quelque chose pour ça, mais les deux garçons ne devaient pas encore être assez proche. Il ne le réveilla que pour le cours spécial. Il ne restait plus que le lendemain, et les cours seraient finis pour laisser place aux vacances d'Halloween.

« -Allez, lève toi. Je peux pas te faire sécher mon cours. »

Harry s'assit et se frotta les yeux à la manière d'un petit enfant. Ce qu'il pouvait être craquant quand il abaissait ses barrières. Il se leva en soupirant et lissa un peu ses vêtements froissés. Ils se dirigèrent tous les deux jusqu'à la salle, où Draco, Remus et Severus les attendaient déjà. Les Serpentards ne firent pas de commentaires pour une fois. Harry n'avait vraiment pas l'air bien, et ça ne devait pas être le moment de le bousculer vu l'attitude protectrice que Sirius revêtait à cet instant.

« -Pendant le cours d'aujourd'hui, vous allez essayer de fusionner vos esprits. Vous n'allez pas réussir tout de suite, il va vous falloir beaucoup de travail. Toute la séance servira à ça, mais on alternera pour les prochaines, c'est assez fatiguant comme exercice. Poussez-vous au fond de la salle que je puisse tout mettre en place. »

ils allèrent s'adosser au mur en face de la porte. Sirius déposa deux coussins au milieu de la pièce, et fit un cercle parfait autour d'eux avec du sable blanc. Il déposa six bougies à égale distance les une des autres sur ce cercle, comme pour rappeler que la pièce possédait elle même six coté. Il traça ensuite avec du sable noir un autre cercle beaucoup plus grand qui ne s'arrêtait qu'a un petit mètre des murs. Entre les deux cercles, il traça des arabesques compliquées avec du sable jaune, rouge, bleu, vert et violet.

Les observateurs ne pouvaient pas voir le motif d'où ils se tenaient mais ils étaient persuadés de sa beauté. Par contre, les deux élèves se demandaient comment ils atteindraient les coussins du milieu sans effacer les motifs sur leur passage.

« -Bien. Allez y, placez vous.

-On veut bien, répondit Harry, mais comment ?

-Ben, par le mouvement de la magie mélangée, évidement ! Vous allez pas prendre vos balais quand même. »

Ils se regardèrent et haussèrent les épaules. Ils s'attrapèrent le poignet et fermèrent les yeux. Ils avaient l'habitude, ils arrivaient quasiment instantanément à se brancher sur la magie de l'autre. Ils n'avaient pas lévité depuis un petit moment mais il leur fut facile de retrouver la sensation familière. Quand ils ne sentirent plus le sol sous leurs pieds, ils ouvrirent les yeux et se dirigèrent vers le centre de la pièce. Ils se posèrent à côté des coussins, se lâchèrent et s'assirent côte à côte. Ils avaient depuis bien longtemps renoncé à poser des questions sur le cérémonial étrange de chaque séance.

« -Non, non, pas cette fois. Faites vous face et regardez vous dans les yeux. Asseyiez vous en tailleur. Ce sera plus facile si vous vous tenez les mains. Considérez même ça comme un ordre. Vous attraperez une main et vous laisserez l'autre être attrapée. Bien. Regardez vous dans les yeux. Regardez au fond de la pupille, plus loin que votre reflet. Essayez de sentir le lien. Vous ressentez en permanence les émotions de surface, mais cette fois-ci ne les ignorez pas, concentrez vous dessus. Au fur et à mesure, les limites du lien deviendront de plus en plus claire. Vous verrez que ce n'est pas une grosse corde, ni un petit bout de ficelle. Il est ce que vous le laissez être. C'est une fibre qui lie vos deux esprits. Vous n'y faites généralement pas attention, et vous ne faites qu'agiter le lien avec vos émotions. Alors cette fois, au lieu de simplement faire des vagues, vous allez essayer de rentrer dedans, comme si c'était un tuyau. Ce n'est pas du tout facile. Même en percevant parfaitement le lien, ses limites et même si vous connaissez parfaitement votre partenaire, ce n'est pas facile. Normalement les esprits humains ne sont pas faits pour se fondre entre eux. Essayez de rester calme, n'ayez pas de pensées parasites, ça vous déconcentrerait, et ça déconcentrerait votre partenaire. »

Ils semblaient en transe, les yeux plongés dans ceux de l'autre. Mais Harry avait des réactions nerveuses, dues à l'anxiété, assez voyantes. Sa paupière droite palpitait toute seule. Il fronça même les sourcils à un moment. Mais le signe qu'il allait rompre sa concentration fut quand il pressa les mains de Draco.

Après ça Draco décrocha ses yeux, les ferma, et attrapa sa tête dans ses mains en courant à moitié. Harry s'était mordu la lèvre et du sang coulait sur son menton. Son regard resta vide pendant les premières secondes, mais il se reprit. Sa première expression fut la fureur.

« -Pourquoi tu m'as expulsé ? Ça fait mal ! hurla Draco.

-T'as essayé de voir ! T'as voulu regarder ! s'énerva Harry, hystérique.

-Tu me les as presque montré ! On devait se concentrer, éviter les pensées parasites !

-C'est ce que j'essayais de faire avant que tu ne vienne fouiner, enfoiré !

-Hey ! Je te signale que ça fait une semaine que je me retiens ! Je te signale que j'ai aussi mal à la tête ! En plus t'as tout le temps le cafard en ce moment, c'est totalement déprimant. À cause de toi, j'arrive de moins en moins à faire la part des choses entre mon esprit et le tien. Y'a tout le temps de pensées parasites qui t'appartiennent qui entrent dans ma tête. Je veux arrêter ça ! Mais pour ça, il faut que je comprenne ce qu'il t'arrive. Viens pas pleurer si tu veux pas qu'on t'aide !

-T'avais qu'à demander, crétin, j'aurais monté les barrières !

-Ça sert à rien ! J'ai mis les miennes en place, je les ais renforcées du mieux que j'ai pu, mais ça marche pas ! T'es tellement mal que tu fais plus attention à rien. Même si je te l'avais demandé, t'aurais tout lâché au bout d'une demi-heure ! Et je te dis pas la vague de mal être qui me serait tombée dessus !

-Va te faire foutre, connard. T'es qu'un sale égoïste. »

Harry se leva et courut presque vers la sortie. Il claqua la porte en partant, laissant tous les adultes perdus.

Draco fulminait. Mais il croyait quoi ce Survivant de ses deux ? Qu'il allait supporter ses sautes d'humeur indéfiniment ? Évidement qu'il le faisait pour lui ! Pourquoi s'inquiéterait-il d'un sale gosse à peine mature qui ne comprenait pas que les autres souffraient aussi ? La douleur n'était pas un concours ! Il sortit lui aussi de la pièce, mais plus doucement. Il alla se réfugier dans la Salle sur Demande, où il demanda un atelier de peinture avec une toile géante pour passer sa colère.

Il ne revit pas le brun jusqu'au lendemain, en cours de Potion, à la première heure. Il n'était pas venu au diner, il n'était pas rentré se coucher, il ne s'était pas présenté au petit déjeuner. Contrairement à ce que Draco avait pensé, il avait érigé des barrières suffisantes et il ne ressentait plus sa déprime ni son mal de tête. Il était plutôt content de ce fait, mais dans le fond, il savait que ça n'arrangerait rien et qu'il valait mieux pour tout le monde, et surtout pour lui, qu'il aille parfaitement bien.

Harry fut tendu, nerveux et pâle pendant tout le cours. Ses gestes étaient hachés et imprécis, on aurait même dit qu'il tremblait. Il ne levait jamais la tête pour regarder qui que ce soit et exceptionnellement Snape le laissait tranquille. Mais quand il se coupa à moitié le doigt avec son couteau en argent alors qu'il devait couper en minuscules morceaux une racine, le professeur s'énerva.

« -Potter ! Je conçois que cette période est difficile pour vous, pour des raisons que je comprend tout à fait, mais si vous continuez à saboter la potion de Mr. Malfoy de cette façon, je vous envoie au fond de la classe avec un devoir noté à me rendre à la fin du cours. »

La classe s'était figée. Malgré son ton vindicatif, Snape était trop gentil. Habituellement, il lui aurait enlevé une centaine de points, mis en retenue pour toutes les vacances et envoyé chez Rusard pour faire des lignes — son nouveau mode de torture : faire copier des passages entiers de livres de potions en langues étrangères ; malheur à celui qui faisait des fautes. Là, il ne l'avait que menacé d'un devoir noté d'une demi-heure, et avait même compati ! Le monde était devenu fou.

Harry ne disait rien, mais prenait lentement une teinte verdâtre en remplacement de sa blancheur inquiétante. En effet, les chaudrons commençaient à fumer doucement, et l'odeur n'était pas très agréable.

« -Si vous voulez vomir, sortez ! Ne faites pas ça ici ! Mr. Malfoy, accompagnez le ! »

Harry courut vers la sorte, se tenant l'estomac et la bouche. Il atteignit heureusement - pour Rusard – une cuvette et déversa son estomac vide dedans. Ayant comprit que Harry détestait se montrer faible, Draco resta simplement adossé à la chambranle, dos à lui. Quand il sembla être calmé, il prit la parole.

« -Ça fait beaucoup plus mal quand tu partages pas, hein ?

-Qu'est-ce que ça peut te foutre, répondit Harry, toujours penché sur ses toilettes.

-Répond à la question.

-Et si je te disais oui, tu m'autoriserais à baisser mes barrières ? J'en doute.

-T'en sais rien du tout. Je te signale que t'as pas cherché à me connaître depuis qu'on se côtoie. Tu es toujours poli et conciliant, d'accord, mais t'as jamais cherché à discuter.

-Et alors, toi aussi.

-Ouais, mais moi je te fuis pas dès que l'occasion se présente. Tu faisais ça même avant d'aller mal, et tu t'en rend même pas compte. Genre t'es un gentil petit Griffy tolérant, mais t'aide pas non plus la situation à évoluer.

-Je croyais que ça te convenait pas tout ce cirque, s'énerva Harry. Tu semblait vouloir aller le plus doucement possible. Je te rappelle qu'il y à même pas deux mois, on se supportait pas ! On était bien partit pour continuer notre gueguerre pendant des années si ce truc ne nous était pas tombé dessus à l'improviste. Alors me fais pas croire que tu veux qu'on soit les meilleurs amis du monde dans l'immédiat. En plus, si tu voulais m'aider, t'avais qu'a me poser directement la question. C'est ce que vous auriez du tous faire. Mais à part me dire ''je suis là'', personne n'a rien fait de concret.

-Alors qu'est ce que je peux faire ?

-Pour l'instant supporter mon mal de tête et ma déprime, et me laisser seul jusqu'à ce que je décide que ça suffit. Tu peux faire passer le message d'ailleurs. En attendant, je sèche les cours aujourd'hui. »

Il se leva et sortit, laissant Draco les bras croisé sur ton torse, la tête plein de questions. Il sortit au moment où McFly passait dans le couloir des cachots. Il chuchota quelques mots au tableau à coté de lui, qui rugit soudainement et injuria copieusement la pauvre fille quand elle passa à proximité.


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Aya : Tout d'abord, désolée du retard. J'ai manqué la date prévue, alors j'ai attendu jusqu'à la prochaine, soit onze jours plus tard. Mais le bac, c'est important, et il fallait bien que je l'écrive ce chapitre après, et que je le fasse corriger.

Draco : T'es gonflée quand même.

Aya : Ouiiiiiii: je sais ... Mais bon, pour me faire pardonner il est assez long. C'est pour ça que je l'ai coupé avant ce que j'avais prévu.

Harry : Et du coup on sait toujours pas ce que j'ai.

Aya : Ouais, mais c'est facile. Si les lecteurs connaissent bien Harry Potter, ou lisent beaucoup de fics, ils devraient comprendre. Surtout que je laisse plein d'indices. Et ça fait un effet de suspense.

Draco : C'était fait exprès la scène au dernier chapitre ?

Aya : Ouais, je savais que tout le monde allait me demander si Ryry était enceint mais c'est pas çaaaaa ! Un enfant, ça ne tombe pas du ciel. Je vous pas comment vous auriez réussis à procréer sans vous toucher. Et même, je suis pas fan de M-Preg.

Harry * tout triste * : Alors on aura jamais d'enfants à nous ?

Aya : J'ai pas dit ça. Mais pas de cette façon en tout cas.

Draco : Il est vachement Serpentard dans ce chapitre.

Aya : Ouais, la douleur fait ressortir ça chez lui. Mais il s'énerve vite quand même, il reste Griffy. Sinon, j'ai bien aimé décrire la dynamique relationnelle fraternelle des Weasley, c'était intéressant. Vous en pensez quoi ? Moi je suis juste la grande soeur d'une autre fille, donc je sais pas si c'est bien fait. Vous pensez ça crédible, les lecteurs ? Et le cours de Remus, qu'est ce que vous en dites ? Moi ça m'a bien amusé. Et je trouve que j'ai été bien inspirée pour le cours de Sirius, je suis contente de moi.

Harry : C'est vrai qu'il y a des tas de choses à commenter dans ce chapitre.

Aya : Concernant les reviews, je remercie particulièrement lunatiik, qui a bien fait monter le compteur. Mais j'en suis à 197 ! Rhaaaaaaaaa ! Même pas 200, c'est rageant ! Même en sachant que je vais allègrement les dépasser une fois ce chapitre posté ! Mais j'ai eu quand même 18 pour le denier chapitre, c'est pas mal. Je suis dans 70 story alert, et dans 23 favoris. Je suis quand même contente de voir que mon histoire plait. Est-ce parce que l'histoire est intéressante ? Originale ? Bien écrite ? Publiée souvent et régulièrement ? Dites moi la vérité ...

Draco : Je vois l'hypothétique review idéale qui gagne de la longueur à chaque phrase, c'est impressionnant. Ils vont te raconter leur vie.

Aya : Tant mieux. C'est ce que je veux. Concernant mes autres publications, je me suis aperçu que l'OS HPDM devait être publié le 31 juin. ... Personne ne tilte ? Le 31 juin, ça n'existe pas. Le mois de juin n'a que trente jours, bande de patates ! Du coup, je l'ai le publier le 30, puisque le 1er juillet j'ai un autre OS, que je n'écrirais pas. J'en laisse de coté certains, et je les rependrais en aout.

Draco : Passons au plus intéressant.

Aya : D'accord. Alors cette fois ci, j'ai choisi Charlie.

Charlie : Je suis là. Ça se passe où cette fois ?

Aya : Ba dehors, avec un Dragon, évidement. Tu t'attendais à quoi ?

Charlie : A rien de spécial, mais bon, t'aurais pu trouver un truc original.

Draco : Mais C'EST original, puisque tu le fais avec moi. Elle a dit dragon non ?

Harry *attrape Draco par le col et le tire en arrière* : Reviens ici espèce de sournois. Elle parlait d'un vrai dragon. Toi, t'es pas autorisé à me tromper, même avec un mec aussi sexy que Charlie. Je te préviens, je t'ai à l'oeil.

Draco : Pfff, pas drôle ...

Aya : Aller, tout le monde dans le parc. On va près de la forêt interdite, sous l'ombre des arbres. Le dragon, c'est celui dont Hagrid s'occupe. C'est un simple dragon européen. Quatre pattes, deux ailes, des écailles, pas de pointes, pas de poison, juste un cracheur de feu. Il est de couleur rouge oranger avec des yeux violets, et fait huit mètres de long du museau au bout de la queue, avec trois mètre cinquante du sol à son altitude la plus haute. Il est allé trainer un peu partout dans la forêt, alors il est tout sale. Ton boulot, Charlie, est de le laver.

Charlie : D'accord. Il est gentil ?

Aya : Oui, plutôt. Il est dressé pour ne pas attaquer les humains. Hagrid l'a qualifié de ''joueur''.

Charlie : Parfait. On peut y aller alors.

Aya : Tu t'avances vers lui. Tu enlèves tes bottes en cuir de dragon, et ton tee-shirt moulant mauve. Il ne te reste que ton pantalon moulant et tes bracelets cloutés. Tu attrapes le seau et tu le remplis grâce à un aguamenti. Le dragon te regarde approcher avec ses grands yeux, et tu remarques qu'il remue la queue comme un chien. Il a envie de jouer ça se voit. Tu lui souris et lui lances l'eau sur le museau. Il pousse un petit grognement mécontent et fait sortir de ses narines deux belles gerbes de flammes.

Charlie : Tout doux bébé.

Draco *chuchote* : C'est au dragon qu'il parle ?

Harry *chuchote aussi* : Je crois bien.

Aya : Il essaye de te donner un coup de patte, mais tu fais un pas chassé sur le coté et tu l'évites facilement. Il est effectivement jeune et inexpérimenté, mais ce n'en est que plus drôle. Tu remplis une seconde fois le seau, et cette fois tu lui renverses sur les oreilles. Il secoue la tête d'un air mécontent et essaye de te donner un coup de museau. Mais tu recules et il ne réussis pas à te toucher. Tu invoques d'autres seaux et bassines que tu remplis, et tu les enchantes pour qu'ils aillent tremper le reptile. La boue glisse mais ne disparaît pas. Tu soupires. Il va falloir faire ça à la brosse. Tu te glisses sur le coté et passe entre sa patte inférieure et son aile. Tu lui grimpes dessus et t'accroche là où les ailes sont fixées au dos. Le dragon rue mais tu tiens bon. Il se fatigue et se couche. Tu montes un peu, tu lui grattes derrière les oreilles et entre les deux yeux. Il produit une sorte de ronronnement et tu en déduit que c'est gagné. Tu t'installes sur son cou en plaçant tes jambes avant ses épaules. De cette façon tu es calé et tu peux essuyer la sueur qui te coule sur le front et colle tes mèches rousses. Tu as un peu de boue sur le pantalon et le torse, mais le bain va vous profiter à tous les deux. Tu appelles la brosse et le savon d'un accio et tu te mets au travail. De temps en temps les seaux qui ont été se remplir au lac rince le tout. Le dragon est tout alangui au soleil et te laisse faire tranquillement. Il bouge la queue avec lenteur ses yeux fixent les animaux dans l'enclot de Hagrid. Tu finis enfin ton travail et tu vas t'allonger entre ses ailes. Tes jambes pendent de chaque coté ainsi qu'un de tes bras. L'autre est nonchalamment posé sur ta poitrine. Tu t'endors au soleil. Pour venir parfaire ce tableau de paix et de sérénité, un papillon se pose sur ton nombril.

Draco : Photo ! En fait j'en ai fait plein, pendant toute la scène. Mais pas touche ! Elles sont à moi, je les donne à personne.

Harry : Dracoooooooo ... Donne ça tout de suite ! Je suis le seul que tu es autorisé à admirer ! Donne !

Draco : Non ! Elles sont à moi, à moi !

Aya *attrape les photos* : Confisquées ! C'est moi qui les aient, et je les mets dans l'album. Au passage, s'il y a quelqu'un qui veut fanfarter, je conseille cette scène là. La composition est pas des plus facile, mais ça serait un vraiment beau dessin. En attendant, review !

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Date de publication : 2 juillet 2010 ( prochain [ promis, j'ai plus que ça à faire maintenant ] : 13/07/10 )

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