Série : Harry Potter
Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...
Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction
Auteur : Shik-Aya-Chan
Beta-reader : Havirinyrce Vince
Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !
Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus
Genre : Romance, Humour
Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus
Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.
Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.
Entre le jour 8 et 14
Notes : Je publie ce chapitre juste avant de partir en cours. C'est pas gentil, ça ? Au fait, je vous demande à toutes et tous de prier pour moi ( ou équivalent ) pour que j'ai mon bac du premier coup, sans le rattrapage. Je crois qu'il en va de ma survie ( mon père me tuerai ) et de mes economies : j'ai tout prévu pour la japan expo, qui tombe entre le bac et les rattrapages. Or je veux y aller, et ne pas gacher tout l'argent que j'y aurai investi. Voila, merci beaucoup pour ce futur petit geste. ET bien sur, j'encourage de même les lecteurs qui passent aussi des examens et des concours. Courage, on va y arriver tous ensemble !
J'ai décidée de couper mon chapitre en deux. 16 pages, c'est quand même beaucoup pour moi. En plus, ça me permet de ne pas avoir à taper le chapitre 10 tout de suite, ce qui me laisse un délai supplémentaire.
Normalement c'était un chapitre pour ce petit interlude, mais nos maraudeurs préférés le méritent bien.
Bonne lecture!
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PUB : Oui, encore.
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Il était enfin rentré. Après quatre longs mois, il était de retour. Il était éreinté, et voulait aller au Square Grimmaurd pour dormir pendant au moins trois jours. Mais avant tout, il devait faire son rapport à Dumbledore.
Il entra dans le parc. Il était plutôt tard, le soleil s'était couché depuis pas mal de temps. Le banquet était fini, et Harry devait être remonté dans son dortoir. Il ne pourrait donc pas le voir ce soir-là. Il allait surement lui en vouloir de ne pas être passé immédiatement. Mais il n'avait pas vraiment le choix.
Il arpenta les couloirs vides et sombres. Il prit le plus long chemin possible, ne voulant pas affronter le vieil homme tout de suite. Il avait foiré sa mission. Ces quatre mois étaient vraiment un échec, et une perte de temps. Et ce n'était certainement pas son incompétence qui allait permettre à Harry de gagner cette foutue guerre.
Il arriva devant la gargouille, qui s'ouvrit spontanément, comme s'il était attendu. Il soupira et monta les marches. Le bureau était resté le même. Toujours le même bazar ordonné, plein de livres en tout genre – Sirius aperçu même des livres de poche d'éditions moldu, des objets bizarres, et même un grille pain chromé ! – le perchoir de Fumseck et les tableaux des anciens Directeurs.
« -Professeur, je suis épuisé. Je voudrais vous livrer immédiatement mon rapport et rentrer me coucher. Si vous le voulez bien, vous me poserez vos questions la prochaine fois que vous me convoquerez.
-Très bien Sirius, je n'ai aucune objection. Prenez un siège voulez vous ? Un bonbon au citron ? Un morceau de tarte peut être ? A moins que vous ne préfériez la limonade ?
-Rien, merci Albus. Vous avez une plume à dictée ? Cela me permettra de ne pas le réécrire. »
Dumbledore lui fournit l'instrument. Le Griffondor le régla et commença à parler. Il était allé en Grèce, comme demandé. Mais il n'était pas arrivé à trouver les personnes qu'il cherchait, enfin, pas tout de suite. Il s'était déplacé dans tout le pays, jusqu'à aller en Turquie, où il les avait trouvés. Enfin, eux l'avaient trouvé, après deux semaines à observer. Quand il les avait approchés, cela faisait bien trois bonnes semaines qu'il était parti d'Angleterre.
Et il avait vu. Il avait constaté que les légendes n'étaient pas exagérées. Que l'Ordre et l'Angleterre avaient vraiment besoin d'eux pour gagner cette guerre.
C'était une communauté sorcière très spéciale, qui acceptait peu d'étrangers en son sein. Elle n'avait jamais d'endroit fixe où on pouvait la trouver. Et ce pour une très bonne raison, bien qu'un peu particulière.
Ce peuple n'était composé que de sorciers animagus. Ils existaient depuis très longtemps, comme en témoignait les anciens récits, et avaient pu survivre grâce à leur don de dissimulation. Et aussi grâce à leur puissance.
Il était vrai que certains pouvaient devenir plante – ce secret était l'un des mieux gardés, parce qu'autre part, on ne devenait végétal que du fait d'une malédiction, qu'on ne pouvait annuler soi même – ainsi que des chèvres ou des poissons, comme dans la mythologie, mais les plus forts pouvaient devenir des ours ou des taureaux. Pour certains, ils se métamorphosaient même en créatures magiques comme des dragons ou des chevaux marins, bien plus gros que les hippocampes.
Certains, plus rares, avaient même plusieurs formes animales à disposition !
Mais ils se méfiaient de Sirius, bien que lui aussi soit animagus. Ils se demandaient pourquoi il les cherchaient avec un tel acharnement, malgré son état assez misérable.
Le dernier des Black avait été trouvé dans un état pathétique. Pendant son voyage, il ne s'était plus alimenté correctement, il avait donc beaucoup maigri, il avait très mal et bien peu dormi, ce qui se voyait très bien à l'allure lourde de sa démarche, aux cernes violettes sous ses yeux, et autres petits détails. Les Argentarius – c'était ainsi que ce peuple se nommait lui-même – l'avaient trouvé dans une forêt, quand il était tombé d'épuisement et l'avaient soigné, en attendant son réveil et son rétablissement. (NdA : Je voulais pas couper la phrase, donc je met la note ici. Je ne peux pas la mettre autre part. La scène ne se termine pas tout de site, et le chapitre est tellement long que je ne peux pas la mettre à la fin. Certains aiment bien mes petites remarques latines, alors j'explique un peu. En fait argentarius veut dire changeur, mais dans le sens changeur de monnaie – on voit bien la racine. C'est un jeu de mot. Ce sont des change-formes, ils sont un peu au dessus des frontières, puisqu'ils vivent beaucoup de temps en animaux. Seul l'argent arrivait à faire que les autres peuples les laissent tranquilles. Il se sont donc mis à chercher des matières précieuses pour les revendre, tout en changeant régulièrement de région. Ils changeaient ce que la nature offrait en argent, dont ils se servaient d'ailleurs assez peu. La légende raconte qu'ils cachent leur butins un peu partout, et qu'en attraper un rend un homme riche. Bien sur, toute cette histoire et ce peuple, je l'ai inventé. N'allez pas chercher ça autre part. Holala, ça c'est une longue note ! Je vous conseille de relire le début du paragraphe avant de continuer. ^^) Ils voulaient apprendre plus de cet étranger parti dans une quête si aléatoire, et aussi fou pour continuer autant de temps. De plus, il les intéressait. Ils avaient rarement de nouveaux animagus à ajouter à leur peuple. En général, pour renouveler le sang, les jeunes femmes partaient dans le monde sorcier et revenaient une fois enceinte. L'absence de présence paternelle n'était pas un problème car tout le groupe veillait sur les enfants. Une meute en somme, voilà ce qu'ils étaient. Mais qu'un animagus, comme eux, cherche à les rejoindre, voilà qui était original !
Ils se demandaient quelles étaient ses limites, s'ils pouvaient lui enseigner leurs pratiques, ou s'il était trop vieux pour appliquer leurs enseignements. Le chef du clan les avait vite calmés. Ils ne connaissaient pas les intentions de cet individu, ils ne pouvaient lui faire confiance.
Ils allaient le garder en observation, pour le tester. Et ils le firent. Ils l'intégrèrent, mais le surveillèrent. Il ne devait en aucun signaler sa position, ni donner signe de vie à qui que soit. Ils ne lui montraient rien de vraiment significatif, et semblaient ne rien savoir du monde extérieur. Les tentatives de Sirius tombaient souvent à plat.
Ces trois mois, il les vécu plutôt bien. Cela lui fit partir son cafard. Et puis, ils n'étaient pas méchants, juste un peu méfiants. Avant son départ, il n'avait toujours pas obtenu la totale confiance du groupe, ni son ralliement. Mais il avait tiré quelques enseignements qui lui étaient utiles. Il avait donc décidé d'abandonner, voyant que tout ça ne le mènerait à rien. Il avait juré sous Fidelitas de ne rien divulguer sur eux. Il était donc rentré, en sachant qu'il avait échoué dans la mission que Dumbledore lui avait confié.
Le directeur sembla vouloir lui dire quelque chose à la fin de son rapport, mais Sirius le coupa gentiment en lui rappelant les paroles qu'il avait prononcé au début de la conversation. Il ne sembla pas insister, puisqu'il le laissa partir.
Pendant quatre jours, il ne fit que dormir et manger. Il passait huit heures au lit, se levait pour grignoter, se laver et aller aux toilettes, puis se recouchait. Il n'était pas vraiment mal en point, mais il était fatigué mentalement. Et ces brusques changements de vie le déstabilisait un peu.
Il n'avait envie de penser à personne, de voir ni de parler à personne pour l'instant. Personne ne savait qu'il était revenu, et c'était très bien comme ça. Il irait voir les gens auquel il tenait quand il serait rétablit. Pour l'instant, il lui fallait faire le point. Ce séjour chez les Argentarius lui avait donné une autre vision des choses, et il fallait qu'il relativise les souvenir dans sa mémoire. Il devait essayer de voir ce qui avait changer pendant ces quelques mois. Il voulait trouver en lui ce qu'il fallait qu'il fasse à l'avenir.
Mais ces questions étaient bien trop abstraites pour l'instant. Il devait essayer d'appliquer cela à un cas concret.
Il commença par Arnaud. Arnaud, qu'il avait rencontré juste après sa sortie de Poudlard, dans un bar. Il l'avait abordé, ils avaient discuté, ils s'étaient revus, ils étaient sortis ensemble. Il était sorcier comme lui, mais avait étudié dans une école privée de magie. Poudlard n'était pas la seule école de magie d'Angleterre, elle était juste la plus prestigieuse, et faisait un minimum de tri dans ses étudiants, selon des critères assez obscurs. Ainsi, même des étudiants assez mauvais avaient un niveau correct pour le reste de l'Angleterre.
Il avait un an et quelques mois de plus que Sirius. Il était vendeur dans une boutique mi-moldue, mi-sorcière, au fin-fond de Londres. Ils s'en étaient mutuellement fait voir de toutes les couleurs, puis Sirius l'avait quitté quand la guerre avait pris de l'ampleur. Et à présent, il était mort.
Avec sa nouvelle vision des choses, il devait s'avouer certaines choses. Il n'avait pas vraiment été fidèle, alors qu'il savait pertinemment que son amant l'aimait sincèrement. Il ne s'en cachait même pas, il lui était plusieurs fois arrivé de se faire surprendre au lit avec ses amants occasionnels. Arnaud n'avait pas piqué des crises comme on aurait pu s'y attendre. Il se contentait de soupirer et de lui jeter un regard meurtrier. Il ne lui adressait plus la parole pendant trois jours, il ne le laissait plus le toucher. En fait, il faisait comme si Sirius n'existait pas. Et c'était cette attitude qui le blessait et qui le faisait recommencer.
Il y avait vraiment un problème de communication entre eux. Ils ne savaient pas vraiment comment s'y prendre avec l'autre. Et finalement, ils avaient fini par se séparer, et même pas pour leurs erreurs respectives.
Pourtant, Sirius s'était attaché à ce jeune homme en apparence si placide. Il savait pertinemment que sous son apparence stoïque se cachait un c½ur tendre qu'il était facile de blesser. Ce dont il ne s'était malheureusement pas privé.
En remontant encore dans son passé, il pouvait facilement trouver d'autres cas où il avait blessé son entourage par son attitude, parfois en connaissance de cause, parfois dans son insouciance. Et à présent, c'était quelque chose qu'il ne pouvait plus ignorer, et il n'arrivait plus à se pardonner en y repensant, comme avant.
La journée qu'il passa à réfléchir lui fut bénéfique. Mais dans l'après midi du jour suivant, il fut contacté par Dumbledore, qui le convoqua dans son bureau. (Nda : jour 13. Se reporter aux chapitres précédents pour connaître les événements que vivent Harry et Draco.)
Une fois là bas, il répondit aux questions du Directeur. Il apprit ensuite comment la guerre s'était terminée, en son absence, ce qui était arrivé à Harry. Il écouta attentivement quand le vieux professeur lui raconta comme l'âme de son filleul avait été lié à celui de son petit cousin. Il ne dit rien, il ne s'énerva pas, il ne s'insurgea pas. Il ressentait une grande lassitude, et beaucoup de culpabilité. Une fois encore, il avait été en dessous de tout.
Il accepta cependant avec chaleur le poste de professeur. Il voulait aider Harry du mieux qu'il le pouvait. Sa propre expérience d'attachement devait profiter à quelqu'un.
Il ressentit une grande tristesse en repensant à cette partie de son passé, qu'il avait laissé de coté pendant son introspection.
Il fut informé de l'heure du premier cours, qui était le jour même, puis il se dirigea vers les appartements qui lui étaient affectés. Il s'y rendit, mais il ne faisait pas vraiment attention où il allait, plongé dans des pensées tantôt sombres, tantôt joyeuses. Il donna distraitement le mot de passe au tableau et entra. Il s'affala sans vraiment s'en apercevoir sur le canapé et continua de démêler le fil de ses pensées.
Ce ne fut qu'au bout d'une longue demi-heure qu'il commença à regarder son environnement tout neuf. Enfin, tout neuf... Cela semblait déjà habité. Il y avait des livres partout, une cape et un manteau trainaient sur le dossier d'une chaise, le bureau était couvert de copies. Dans la petite cuisine, il apercevait des tablettes de divers chocolats et une théière. Il entra dans la chambre occupé et aperçu dans l'armoire des affaires plutôt usées aux tons crème, beige, et marron clair.
Remus vivait ici. Il vivrait aussi dans cet endroit pour le reste de l'année. Il avisa la deuxième chambre. Elle était assez banale, mais semblait confortable. Il devrait demander aux elfes des coussins supplémentaires, un autre bureau et quelques chaises, mais sinon, l'appartement était parfait. Il ne lui restait plus qu'à aller chercher ses affaires au Square, et faire même quelques achats, et il serait installé.
Il regarda sa montre. Il était légèrement en retard. Il courut vers la salle qui leur était destinée, pressé qu'il était de revoir son fils et son meilleur ami.
Ce fut la folie dans la Grande Salle. Tout le monde était au courant quant à sa réhabilitation. On lui posait beaucoup de questions sur son passé, sur la prison, sur sa fuite. On loua son courage, sa persévérance. On vanta même sa beauté.
Sirius était vraiment heureux de cet accueil. Quand il étudiait à Poudlard, les étudiant(e)s se pâmaient sur son passage. Quand il était rentré dans la vie active, on le félicitait pour ses talents au combat, au sein de l'Ordre. Puis, la grosse rupture. La prison pendant 13 ans. La solitude, la folie presque. Et puis son évasion, sa fuite. Les gens avaient peur de lui. Et aujourd'hui il retrouvait sa bienheureuse popularité.
Qui l'avait laissé commettre des actes irréparables et cruels. Il était aimé, adoré, alors on fermait les yeux quand il humiliait ses anciennes conquêtes, ou qu'il organisait des blagues dangereuses avec les autres maraudeurs. Surtout pour Severus, ces blagues. Il en avait bavé, celui là. Quand il en aurait fini avec sa conscience toute neuve, il faudrait qu'il aille s'excuser. Mais pas tout de suite, sa fierté l'en empêchait encore. Plus tard, lorsqu'il serait en paix avec lui-même.
Quand les élèves voulurent bien retourner s'asseoir, il put se placer à coté de son ami, à la table des professeurs. Minerva l'accueillit avec chaleur et Hagrid lui serra la main avec entrain. Il lui dit qu'il pourrait lui rendre sa moto bientôt, il fallait qu'il la retape un petit peu. Sirius le remercia et se tourna vers Remus, qui lui sourit. Le repas se passa dans la bonne humeur. Ils remontèrent ensemble à l'appartement. Remus parut un peu surprit quand il lui dit qu'il allait habiter avec lui mais il ne dit rien. Il alla préparer un thé et Sirius prit le livre officiel du programme de DCFM, pour le feuilleter. Il avait parcouru le premier trimestre des premières années quand Remus revint avec deux tasses, du sucre, du miel et des scones.
Ils discutèrent un moment des classes qu'ils avaient, puis Sirius se rappela qu'il devait passer au Square prendre ses affaires. Maintenant qu'il pouvait de nouveau utiliser la magie sans crainte d'être repéré, il se sentait libre. Et surtout cela lui permettait de faire ses valises rapidement, en l'absence d'elfe de maison, depuis que Kreatur était mort de vieillesse, pendant la guerre.
Il utilisa la cheminée pour se rendre dans son domicile. Il prit une grosse malle qu'il enchanta pour la faire léviter derrière lui. Il avait toujours été doué en Sortilèges. Tout comme en Métamorphose et en DCFM. Il passa dans toutes les pièces, les une après les autres, pour vérifier qu'il n'y avait rien qu'il ne veuille emporter. Beaucoup de livres, des babioles avec un peu d'intérêt sentimental, le peu de vêtements qu'il avait, des objets de magie noire ou ancienne, pour montrer à ses élèves... Pas autant de choses qu'il aurait pensé. Ce séjour en Grèce avait fait de lui un autre homme. Il avait rétréci tout ça et avait fermé le coffre avant de le faire passer dans la cheminée. Il alla directement se ranger au pied de son lit.
Sirius entra à son tour. Il ne vit pas tout de suite Remus. Il le chercha des yeux et le vit devant la fenêtre, le regard perdu dans le vague. Il s'approcha tout doucement. Il allait poser sa main sur son épaule, quand il vit une larme, une unique larme, rouler sur sa joue. Il hésita puis le prit dans ses bras, le forçant à s'appuyer contre son torse.
Remus se laissa aller quelques secondes puis le repoussa, sans violence. Il essuya ses yeux et alla s'affaler sur le canapé. Il croisa ses bras sur sa poitrine, comme un mur le coupant des autres. Sirius alla s'assoir à coté de lui.
« -Remus, qu'est-ce qui se passe ?
-Rien, juste une baisse de régime.
-Si ce n'était que ça, tu ne pleurais pas.
-Si ça m'arrive de pleurer.
-Arrête, je te connais Remus. Tu n'as pas ce genre de réaction. Tu vas plutôt te goinfrer de chocolat en lisant des bandes dessinées.
-Tu ne me connais pas si bien que ça. Tu as été absent trop longtemps de ma vie pour pouvoir dire des choses pareilles. »
Sirius accusa le coup. Cela faisait mal, et cela le mettait en colère.
« -Est-ce ma faute si j'ai été emprisonné injustement ? C'est ma faute si j'ai du m'évader et fuir ? C'est ma faute si j'ai du venger la mort de mon meilleur ami ? C'est ma faute si j'ai fait une dépression ? C'est ma faute si on m'a envoyé en mission ?
-Même avant tout ça tu ne me connaissais pas Sirius. Maintenant laisse moi.
-C'est hors de question. Qu'est-ce que tu entends pas ''même avant'' ?
-Laisse tomber.
-Non, Remus, je ne laisserai rien tomber. Pourquoi dis-tu que je ne te connais pas ? Je n'ai pas été ton ami pendant toute notre scolarité à Poudlard ? Je n'ai pas été celui qui a découvert ta lycanthropie ? Je n'ai pas été celui qui pansait tes blessures après la pleine lune ? Qui étais-je alors pendant toutes ces années ? Comment peux-tu dire que je ne te connais pas ?
-Arrête Sirius, cela ne sert à rien.
-NON, JE VEUX SAVOIR. DIS MOI !
-Tu veux savoir ? Tu veux que je te dise ce que je te reproche ?
-Oui, dis-moi.
-Tu n'as jamais vu plus loin que le bout de ton nez ! Il fallait vraiment que j'aille mal pour que tu t'en aperçoive, toi ou les autres ! Et quand tu me demandais ce qui n'allait pas, si je te disais ''rien'', tu abandonnais ! Même quand tu insistais, je pouvais te dire le plus gros mensonge de la terre, tu gobais tout et tu étais content, parce que tu avais fais ton devoir d'ami ! James ressentait ça aussi. Tu pensais qu'il te disait tout, mais le fond véritable de sa pensée, c'est moi qui l'entendait. Parce que tu n'en avais vraiment rien à foutre des autres ! »
Il reprit son souffle. Il y avait tant de mépris dans sa voix, plus que Sirius n'en avais jamais entendu.
« -Seule comptait ta petite personne. Et ton frère. Tu ne sais pas le nombre de personnes que tu as blessé. D'abord nous, tes amis, puis Lily, qui essayait de t'aider à t'ouvrir. Toutes ces filles avec lesquelles tu es sorti et que tu as jeté sans aucun tact. Les nombreux garçons avec qui tu as couché et qui n'ont même plus eu droit à un regard. Tu les baisais, puis tu ne les reconnaissais plus. Toutes ces personnes que tu as blessé avec tes soi-disante plaisanterie, devant ta cour. Et toutes ces blagues auxquelles j'étais forcé de participer, pour éviter que tu n'ailles trop loin ! »
Ses yeux se voilèrent.
« -Et surtout, tous ces coups de couteaux que tu donnais à mon âme. Toujours sans le savoir, sans t'en apercevoir. A chaque nouvelle tête sur ton tableau de chasse. Je sais que tu avais un carnet Sirius. Je l'ai vu. Je l'ai feuilleté une fois, et j'ai été dégouté. Des bouts de viande, voilà ce qu'on aurait pensé en lisant ce carnet. Un nom, une date ou une période, une origine, des lieux, un commentaire. C'était vraiment répugnant. Et moi qui t'aimais. Qui n'ai jamais pu me défaire de cet amour, le premier. Parce que tu étais tout de même adorable avec moi. C'est pour ça que je n'ai jamais réussi à décrocher. Même si je souffrais. Même si je le voulais. »
Il avait le regard brillant à présent. Les larmes n'allaient pas tarder à couler.
« -A chaque fois que je te voyais aux bras d'une fille, à chaque fois que je t'entendais remonter, tôt le matin, je sentais mon coeur se briser. »
Il prit sa respiration et lutta contre les larmes. Cela faisait vraiment bizarre à Sirius d'assister à ça. Remus qui lui balançait des horreurs, tout ce qu'il devait regarder en face, et qui était sur le point de pleurer.
« -Et le pire, c'est que je pensais que tu en avais conscience. Que tu avais capté un de mes regards, entendu un de mes soupirs, surpris un de mes rêves. Et je pensais que tu continuais comme d'habitude de peur de perdre notre amitié. Ou, dans mes moments de déprime, que tu t'en foutais parce que je ne t'attirais pas. Et ça, c'était vraiment la pire des douleurs. »
Sirius resta statufié, ne sachant que répondre à cette longue tirade. Il ne le retint pas quand il se précipita dans sa chambre et qu'il claqua la porte. Il ne réagit pas. Il resta assis sur le canapé, complètement abasourdi.
Il ne pouvait pas croire qu'il lui avait dit tout cela. Qu'il lui avait livré ses ranc½urs, son âme. Il allait le détester maintenant, il ne voudrait plus jamais lui parler. Peut être même qu'il le dégouterai.
Il se déshabilla lentement, enfilant juste un bas de pyjama et se coucha dans le grand lit double. Une fois confortablement installé, il se laissa aller aux larmes, silencieusement.
Tout était de sa faute, si tout cela était arrivé. Pour commencer, il n'aurait jamais dû tomber amoureux de Sirius. Ensuite, il aurait dû avec James lui faire comprendre bien avant ce qui n'allait pas avec lui. Ne pas le laisser faire ce qu'il voulait, en particulier en ce qui concernait les blagues de Maraudeurs. Il aurait dû le cadrer, et cela beaucoup plus tôt.
Mais c'était facile de dire ça vingt ans après. À l'époque, il doutait encore de l'affection sincère que lui portaient ses amis. Même après qu'ils aient découvert son ''petit problème de poil'', comme le disait si bien Sirius – toujours et encore Sirius décidément – même après qu'ils soient devenus animagus pour lui. Il avait toujours l'impression de devoir se surveiller, se contrôler, éviter un faux pas qui aurait pu tout gâcher. Cela les avait beaucoup énervés, mais il n'avait pu arrêter cette attitude qu'après de longues années, d'interminables discutions et de quelques disputes.
Tout ça venait d'abord de sa lycanthropie, évidement. S'il n'avait pas été mordu, toute sa vie se serait passé autrement. Il aurait surement été aussi malicieux que ses amis, et non le gentil préfet qui évitait les débordements. Il n'aurait pas été timide et timoré tout le début de sa vie. Il en aurait été autrement de sa vie sociale, et amoureuse. Il aurait pu faire le métier dont il rêvait, médicomage spécialisé dans les infections magiques.
Tout était la faute de ce maudit état. Ce qu'il pouvait le détester, le haïr. Tout ce qui faisait de lui quelqu'un de différent, d'étrange, d'anormal. C'était pour cela que ses pleines lunes étaient aussi violentes. Son loup ressentait sa colère et sa haine, et le lui faisait payer. Mais haïr le loup revenait à haïr une partie de soi-même, il l'avait compris. Ce dégout pour le loup était avant tout un dégout de soi. Pourtant, même en sachant cela, il ne pouvait changer, il ne pouvait faire autrement. Accepter cette part d'animalité lui était impossible, du moins pour l'instant. Il espérait qu'a l'avenir, cela pourrait changer.
Il s'endormit enfin, épuisé, tant physiquement que moralement, les joues humides.
Quand Remus se réveilla, le samedi matin (NdA : jour 14), Sirius était déjà parti de l'appartement. Il soupira et alla se doucher. L'eau le relaxa un peu, mais il ressassait déjà ses pensées. Il n'aurait jamais dû dire tout ça à Sirius. Il avait surement brisé leur amitié.
Il descendit déjeuner dans la Grande Salle, mais ne vit pas non plus son ami. Il s'installa à coté de Severus, qui lui demanda quand était la prochaine pleine lune. Il calcula qu'il restait neuf jours avant sa transformation. Le potionniste travaillait sur une version améliorée de la potion Tue-Loup, qui lui permettrait de contrôler totalement le loup, et non pas le calmer. Cela revenait à revêtir une forme d'animagus loup pendant toute une nuit une fois pas mois. Mais il débutait seulement, il lui faudrait quelques essais et des tests pour lui donner. Ils discutèrent des élèves, des cours, de Dumbledore, et d'autres choses. Cela fit du bien à Remus. Il ne pensa plus à Sirius pendant cette conversation. Ils sortirent ensembles et se séparèrent au moment de rejoindre leurs quartiers.
Il essaya de préparer les cours de la semaine à venir, mais il n'arrivait pas à se concentrer. Il se leva et alla préparer un thé au miel, avec quelques pincée de cannelle et deux feuilles de menthe. Il le dégusta lentement, accoudé à la fenêtre, en regardant les arbres du parc devenir progressivement plus orange. L'automne approchait, et la douceur de l'été s'en allait.
Plus jeune, avec les Maraudeurs, il allait courir dans les feuilles mortes. Cela amusait beaucoup Lily quand ils l'avaient fait dans le jardin des Potter, au début de sa grossesse. Une foule de souvenirs remonta. La plupart étaient doux et joyeux, mais il se rappelait aussi la douleur des pleines lunes et la souffrance en voyant Sirius se prélasser dans d'autres bras que les siens.
Encore et toujours lui. Il n'arrivait jamais à le sortir complètement de son esprit, c'était désespérant.
Il entendit la porte s'ouvrir mais ne se retourna pas. Il continua à fixer le paysage derrière la fenêtre. Il entendit Sirius s'arrêter derrière lui. Il ne vit pas ce qu'il faisait, ni l'expression qu'il affichait, mais il entendit un soupir et les pas s'éloigner pour disparaître dans la chambre. La porte se referma doucement, comme à contrec½ur.
Il rangea sa tasse et se remit à son bureau. Il se força à se plonger dans ses cours, et alla même jusqu'à préparer des interrogations futures, et leurs corrigés détaillés. Il travailla toute la matinée, puis toute l'après midi, se levant juste pour aller grignoter une tartine. Il ne sortit de sa transe qu'en entendant la cloche qui sonnait le diner. Il se leva et Sirius sortit de sa chambre. En silence, ils se dirigèrent ensemble vers la Grande Salle.
Le brun semblait vouloir dire quelque chose. Il ouvrait la bouche pour la refermer après, tendait la main pour le toucher mais la retirait tout de suite. Remus ne l'aida pas, même s'il voyait que l'animagus ne lui en voulait pas. Il avait parlé, c'était maintenant à Sirius de le faire.
Ils se placèrent de part et d'autre de Severus, qui les regarda de travers. Mais Sirius semblait complètement ailleurs, alors il n'y fit pas plus attention, se concentrant plutôt sur sa conversation avec Remus. Remus aimait discuter avec le Serpentard. C'était un homme intelligent et cultivé, raisonnable. Les rares fois où il l'avait entendu faire de l'humour, il l'avait trouvé corrosif. Mais cela prouvait qu'il pouvait faire de l'humour, contrairement aux pensées de Sirius.
Il jeta un coup d'½il à la table des Griffondors, et eut la surprise de ne pas voir Harry. Il haussa intérieurement les épaules. Il saurait surement bien assez tôt ce qui lui arrivait.
Sirius se leva de table au moment où les desserts apparurent. Remus me manqua pas l'occasion de grignoter un sublime cake aux abricots, les meilleurs qu'il n'ait jamais mangé. Les elfes de Poudlard étaient surement la meilleure équipe de cuisine au monde.
Il eut la surprise d'entendre Severus rire quand celui vit l'air de pure extase qu'il affichait en mangeant sa part de gâteau. Il décida qu'il aimait ce rire retenu.
Il remonta dans ses appartements, et vit Sirius sur le canapé commun, avec une tasse de chocolat chaud. En général, la tasse de chocolat chaud chez Sirius indiquait qu'il allait mal. Remus se figea après avoir refermé la porte, quand le brun lui lança le regard le plus triste qu'il ait jamais vu chez lui.
« -Remus... »
Ses yeux étaient brillants de larmes à présent. Il ne savait s'il jouait la comédie – il était un tel acteur que n'importe qui, y compris lui, pouvait s'y tromper facilement – ou s'il était sincère et réellement malheureux.
« -Remus, je suis désolé... »
Cela statufia immédiatement le loup garou. Sirius s'excusait très rarement. Il disait merci et s'il te plait très facilement, il pouvait montrer sa reconnaissance à genoux ou supplier pitoyablement sans aucune honte, mais il ne s'excusait qu'en de très rares occasions. En général, c'était quand une de ses blagues débiles avait vraiment mal tourné. Il se rappelait en particulier l'affaire Severus versus loup garou. Il s'était excusé auprès de lui, mais jamais à son camarade. Et si on lui demandait son avis, il pouvait toujours attendre.
Il avala une longue gorgée du breuvage, les yeux rivés sur la table basse, où se trouvait une photo de l'anniversaire de mariage de Lily et James. Ils y avait évidement le couple, un tout jeune Harry qui n'avait même pas un an, et eux deux. Peter était absent ce jour là, il ne se rappelait même plus quelle excuse bidon il avait donné. La photo transpirait le bonheur et la joie. Sirius devait se dire que tout était brisé, que rien ne serait jamais plus comme avant, ou qu'il n'aurait jamais le droit au bonheur qu'avait eu le couple.
« -Je ne voyais rien, je n'en faisait qu'à ma tête, je me fichait des autres. Mais savoir que je t'ai fait du mal pendant 25 ans, je ne peux pas le supporter. Je ne peux pas me supporter. »
Il toucha le papier glacé du bout des doigts, comme s'il caressait le visage des disparus.
« -Je tiens énormément à toi, Remus. Je ne veux plus te faire de mal. »
Il reporta son regard sur son ami, accrochant ses yeux.
« -Je vais tout faire pour que tu me pardonnes. Je suis même prêt à changer. »
Il avala le reste du chocolat et posa la tasse. Il resta silencieux un moment, puis reprit la parole :
« -Je voudrais être digne de ton amour, et moi-même tomber amoureux de toi. Parce que tu le mérites. »
Une lueur de détermination apparut dans les yeux pareils aux pierres de sodalites de Sirius :
« -Est-ce que tu veux bien me donner une chance ? »
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Aya : Et voila. Nous en sommes à 131 reviews, ce qui fait 21 de plus que la dernière fois ! Dont 14 rien que pour le dernier chapitre. Merci beaucoup à tous ceux qui laissent un petit mot. Ca me fait vraiment plaisir et parfois vous me donnez même des idées pour la suite.
Draco : ...
Harry : Ha, c'est vrai, il peut toujours pas parler. Tu te rends compte qu'il a été comme ça depuis la dernière discution ? Tu pourrais pas faire quelque chose ?
Aya *soupire* : D'accord ... Draco ?
Draco : ESPECE DE FOLLE FURIEUSE ! COMMENT TU AS PUT ME FAIRE CA ? TU MERITERAIS QUE JE ...
Aya *le coupe* : Hola, il faut qu'il se taise lui, j'ai plus d'oreille.
Draco : ...
Harry : Oh, non. Ca va pas recommencer. C'est pas toi qui le supporte au quotidien.
Aya : Il a qu'a se calmer. En ce qui concerne l'écriture : à l'origine, le chapitre 9 et 10 était uniquement le chapitre 9, mais je l'ai coupé en deux, pour les raisons donnée plus tôt. Donc ce sera dans le prochain chapitre qu'apparaitra le lemon. Désolée à celle et ceux que j'avais prévunu(e). En ce qui concerne les OS, en ce moment j'écris un OS d'anniversaire sur Naruto ( Gaara/Naruto pour ceux que ça interesse, soit pas beaucoup ). Pas d'OS Harry Potter avant fin juin, et beaucoup pendant l'été. Regardez le planning sur mon profil si ça vous interesse. Je sais ce qui va se passer dans le chapitre 11, mais il faut que je trouve le temps de l'écrire. Le mieux serai aussi d'écrire le 12 dans la foulée, parce qu'il tombe en plein dans le bac celui là.
Draco : ...
Aya : Si tu es calme, si tu ne jures pas comme un charretier quand je t'aurai rendu ta voix, si tu te montres gentil avec l'auteure toute puissante, je t'autorise à parler.
Draco : On aura tout vu avec elle. Puisque j'ai plus le droit de te lancer des vacheries, je vais dire du mal de Harry.
Aya : Comme tu veux. Dans ce chapitre, on en apprend plus sur Sirius, et on a droit aux introspection des deux. Pour répondre à une question qu'on m'a déjà posé deux fois je crois, voilà comment Sirius à réchapper du voile au ministère : quand Bellatrix a envoyer son stupéfix, Sirius n'étais pas dos au voile, mais à coté de lui. Ce qui fait qu'il a été progeté en arrière et figé, jusqu'à ce que Maugrey lui balance le contre sort. Mais il a fait peur à tout l'Ordre. Il n'a pas été super présent pendant la sixième année de Harry, il était souvent en mission, mais essayait d'être là le plus possible. Il était bien entendu récherché par le ministère, jusqu'à la fin de la guerre.
Harry : On apparait dans le prochain chapitre !
Draco : Evidement, banane, on est les personnages principaux de cette fic. On peut pas être absent trop longtemps, sinon tu imagines la baisse d'audience ! Ils auraient été vraiment déçu de ne pas pouvoir m'admirer.
Aya : N'exagérons rien. Vous n'êtes pas non plus extrement nécessaire à la formation de leur relation, mais vu que ça se passe en parallele des chapitres précédents, vous faites effectivements des apparitions, puisque vous interagissez avec eux.
Harry : C'est compliqué ce que tu viens de dire.
Draco : Laisse tomber, ou ton pauvre petit cervaux va exploser sous l'effort.
Harry : Hé !
Aya : Tatata, pas de disputes. Allez plutôt cherchez Remus.
Remus : Pas la peine, je suis ici.
Aya : Bien. On va commencer alors. Tous en place ! Les spectateurs dans les gradins, et mon p'tit loup sur la scène. C'est la même que celle qu'a utilisé Sirius.
Remus : Je dois m'habiller comment ?
Aya : Reste comme tu es. Tu es juste en chemise et en pantalon. Rien de bien affriolant, mais pas débraillé, ni usé, juste normal. Il n'y a pas de barre. Tu es en place ?
Remus : Oui.
Aya *repère Sirius et Severus arriver* : Bien. Tout est noir. On ne vois pas la scène. Soudain, un cercle de lumière s'allume, mais il pointe seulement le sol. Il recule doucement, et arrive sur tes pieds. Selon leur positions, tu es dos à nous. Il remonte tooooooout doucement sur tes mollets, soulignant les plis, puis sur tes cuisses, bien dicernable dans ton pantalon près du corps. Le rayon arrive sur tes fesses, et s'y arrête de longues secondes. Sirius, Severus, vous pouvez admirer la redondance charnue et musclée, bien mise en valeur par la lumière et le vetement.
Sirius *très serieux* : Effectivement.
Aya : Le faisceau remonte un peu, et on perçoit le creux de tes reins. Tes bras sont croisés sur ton torse, et tes paumes reposent sur tes hanches. Legerement plus vite, la lumière passe sur ton dos et arrive sur ta tête. Tes cheveux chatains brillent d'une douce lueur dorée. Le fasceau s'agrandi, et on te perçoit maintenant entièrement. Tu te retournes de trois quart, en basculant sur tes hanches, tes pieds toujours ancrés au sol. Tes mains passent sur ton ventre, et remonte jusu'à ton cou gracile. Tu ouvres lentement ta chemise, tu joue avec les nerfs de ton public.
Severus *transpire* : Plus vite ...
Aya : Tu te retournes encore, et tu enlèves ta chemise en bougeant les épaules. Comme tout à l'heure, tes mains se posent sur ton flanc. Elle remontent tout doucement, provoquant parfois de petits frissons.
Sirius *murmure* : C'est lui qui est provoquant.
Aya *sourit* : Tu passes tes doigts sur tes cicatrices, qui brillent sur ta peau, comme surlignée. La sueur coule sur ton dos. Tes épaules, à présent, sont le sujet de tes caresses. Tu te retournes et nous fait voir ton torse. Tu retraces encore chaque cicatrice. Arrivé au niveau de la ceinture, tu vas carresser ta cuisse, puis ton nombril, la ligne entre tes abdominaux, tu froles tes tétons, puis tes clavicules. La aussi la sueur fait luire ta peau. Le peu de poil que tu possède ne freines pas du tout les gouttes qui dégoulinent sur toi. Elles sont fascinantes, ces gouttes, on ne peut s'empecher de les suivres des yeux. Les tiens brillent, et tu envoie un clin d'oeil malicieux et provoquant au public, qui retient son souffle.
Severus : Oh my god ....
Aya : Stop ! Bouge plus ! *clic* Et uen de plus pour mon album. Toujours à vendre d'ailleurs.
Remus : Heuuu, je crois que c'est le moment où je vous demande une review. Alors, heuuu, s'il vous plait ? *petit sourire craquant*
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Dates de publication : 19 mai 2010 ( prochain 30/05/10 )
Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...
Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction
Auteur : Shik-Aya-Chan
Beta-reader : Havirinyrce Vince
Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !
Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus
Genre : Romance, Humour
Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus
Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.
Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.
Entre le jour 8 et 14
Notes : Je publie ce chapitre juste avant de partir en cours. C'est pas gentil, ça ? Au fait, je vous demande à toutes et tous de prier pour moi ( ou équivalent ) pour que j'ai mon bac du premier coup, sans le rattrapage. Je crois qu'il en va de ma survie ( mon père me tuerai ) et de mes economies : j'ai tout prévu pour la japan expo, qui tombe entre le bac et les rattrapages. Or je veux y aller, et ne pas gacher tout l'argent que j'y aurai investi. Voila, merci beaucoup pour ce futur petit geste. ET bien sur, j'encourage de même les lecteurs qui passent aussi des examens et des concours. Courage, on va y arriver tous ensemble !
J'ai décidée de couper mon chapitre en deux. 16 pages, c'est quand même beaucoup pour moi. En plus, ça me permet de ne pas avoir à taper le chapitre 10 tout de suite, ce qui me laisse un délai supplémentaire.
Normalement c'était un chapitre pour ce petit interlude, mais nos maraudeurs préférés le méritent bien.
Bonne lecture!
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PUB : Oui, encore.
Tu aimes Harry Potter ? Tu aimes le Yaoi ? Tu aimes les lemons ? Alors rejoint la Confrérie Orthodoxe de l'Unanime Idolatrie du Lemon Lubrique et Eblouissant, autrement dit, la COUILLE !
C'est un groupement d'auteurs qui promeut le lemon. Pour participer, il suffit d'envoyer aux administratrices un message, et un lemon Yaoi, sur n'importe quel couple yaoi de Harry Potter. Votre nom apparaitra bien sur, et vous pourrez répondre aux reviews sur votre OS par vous même.
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Il était enfin rentré. Après quatre longs mois, il était de retour. Il était éreinté, et voulait aller au Square Grimmaurd pour dormir pendant au moins trois jours. Mais avant tout, il devait faire son rapport à Dumbledore.
Il entra dans le parc. Il était plutôt tard, le soleil s'était couché depuis pas mal de temps. Le banquet était fini, et Harry devait être remonté dans son dortoir. Il ne pourrait donc pas le voir ce soir-là. Il allait surement lui en vouloir de ne pas être passé immédiatement. Mais il n'avait pas vraiment le choix.
Il arpenta les couloirs vides et sombres. Il prit le plus long chemin possible, ne voulant pas affronter le vieil homme tout de suite. Il avait foiré sa mission. Ces quatre mois étaient vraiment un échec, et une perte de temps. Et ce n'était certainement pas son incompétence qui allait permettre à Harry de gagner cette foutue guerre.
Il arriva devant la gargouille, qui s'ouvrit spontanément, comme s'il était attendu. Il soupira et monta les marches. Le bureau était resté le même. Toujours le même bazar ordonné, plein de livres en tout genre – Sirius aperçu même des livres de poche d'éditions moldu, des objets bizarres, et même un grille pain chromé ! – le perchoir de Fumseck et les tableaux des anciens Directeurs.
« -Professeur, je suis épuisé. Je voudrais vous livrer immédiatement mon rapport et rentrer me coucher. Si vous le voulez bien, vous me poserez vos questions la prochaine fois que vous me convoquerez.
-Très bien Sirius, je n'ai aucune objection. Prenez un siège voulez vous ? Un bonbon au citron ? Un morceau de tarte peut être ? A moins que vous ne préfériez la limonade ?
-Rien, merci Albus. Vous avez une plume à dictée ? Cela me permettra de ne pas le réécrire. »
Dumbledore lui fournit l'instrument. Le Griffondor le régla et commença à parler. Il était allé en Grèce, comme demandé. Mais il n'était pas arrivé à trouver les personnes qu'il cherchait, enfin, pas tout de suite. Il s'était déplacé dans tout le pays, jusqu'à aller en Turquie, où il les avait trouvés. Enfin, eux l'avaient trouvé, après deux semaines à observer. Quand il les avait approchés, cela faisait bien trois bonnes semaines qu'il était parti d'Angleterre.
Et il avait vu. Il avait constaté que les légendes n'étaient pas exagérées. Que l'Ordre et l'Angleterre avaient vraiment besoin d'eux pour gagner cette guerre.
C'était une communauté sorcière très spéciale, qui acceptait peu d'étrangers en son sein. Elle n'avait jamais d'endroit fixe où on pouvait la trouver. Et ce pour une très bonne raison, bien qu'un peu particulière.
Ce peuple n'était composé que de sorciers animagus. Ils existaient depuis très longtemps, comme en témoignait les anciens récits, et avaient pu survivre grâce à leur don de dissimulation. Et aussi grâce à leur puissance.
Il était vrai que certains pouvaient devenir plante – ce secret était l'un des mieux gardés, parce qu'autre part, on ne devenait végétal que du fait d'une malédiction, qu'on ne pouvait annuler soi même – ainsi que des chèvres ou des poissons, comme dans la mythologie, mais les plus forts pouvaient devenir des ours ou des taureaux. Pour certains, ils se métamorphosaient même en créatures magiques comme des dragons ou des chevaux marins, bien plus gros que les hippocampes.
Certains, plus rares, avaient même plusieurs formes animales à disposition !
Mais ils se méfiaient de Sirius, bien que lui aussi soit animagus. Ils se demandaient pourquoi il les cherchaient avec un tel acharnement, malgré son état assez misérable.
Le dernier des Black avait été trouvé dans un état pathétique. Pendant son voyage, il ne s'était plus alimenté correctement, il avait donc beaucoup maigri, il avait très mal et bien peu dormi, ce qui se voyait très bien à l'allure lourde de sa démarche, aux cernes violettes sous ses yeux, et autres petits détails. Les Argentarius – c'était ainsi que ce peuple se nommait lui-même – l'avaient trouvé dans une forêt, quand il était tombé d'épuisement et l'avaient soigné, en attendant son réveil et son rétablissement. (NdA : Je voulais pas couper la phrase, donc je met la note ici. Je ne peux pas la mettre autre part. La scène ne se termine pas tout de site, et le chapitre est tellement long que je ne peux pas la mettre à la fin. Certains aiment bien mes petites remarques latines, alors j'explique un peu. En fait argentarius veut dire changeur, mais dans le sens changeur de monnaie – on voit bien la racine. C'est un jeu de mot. Ce sont des change-formes, ils sont un peu au dessus des frontières, puisqu'ils vivent beaucoup de temps en animaux. Seul l'argent arrivait à faire que les autres peuples les laissent tranquilles. Il se sont donc mis à chercher des matières précieuses pour les revendre, tout en changeant régulièrement de région. Ils changeaient ce que la nature offrait en argent, dont ils se servaient d'ailleurs assez peu. La légende raconte qu'ils cachent leur butins un peu partout, et qu'en attraper un rend un homme riche. Bien sur, toute cette histoire et ce peuple, je l'ai inventé. N'allez pas chercher ça autre part. Holala, ça c'est une longue note ! Je vous conseille de relire le début du paragraphe avant de continuer. ^^) Ils voulaient apprendre plus de cet étranger parti dans une quête si aléatoire, et aussi fou pour continuer autant de temps. De plus, il les intéressait. Ils avaient rarement de nouveaux animagus à ajouter à leur peuple. En général, pour renouveler le sang, les jeunes femmes partaient dans le monde sorcier et revenaient une fois enceinte. L'absence de présence paternelle n'était pas un problème car tout le groupe veillait sur les enfants. Une meute en somme, voilà ce qu'ils étaient. Mais qu'un animagus, comme eux, cherche à les rejoindre, voilà qui était original !
Ils se demandaient quelles étaient ses limites, s'ils pouvaient lui enseigner leurs pratiques, ou s'il était trop vieux pour appliquer leurs enseignements. Le chef du clan les avait vite calmés. Ils ne connaissaient pas les intentions de cet individu, ils ne pouvaient lui faire confiance.
Ils allaient le garder en observation, pour le tester. Et ils le firent. Ils l'intégrèrent, mais le surveillèrent. Il ne devait en aucun signaler sa position, ni donner signe de vie à qui que soit. Ils ne lui montraient rien de vraiment significatif, et semblaient ne rien savoir du monde extérieur. Les tentatives de Sirius tombaient souvent à plat.
Ces trois mois, il les vécu plutôt bien. Cela lui fit partir son cafard. Et puis, ils n'étaient pas méchants, juste un peu méfiants. Avant son départ, il n'avait toujours pas obtenu la totale confiance du groupe, ni son ralliement. Mais il avait tiré quelques enseignements qui lui étaient utiles. Il avait donc décidé d'abandonner, voyant que tout ça ne le mènerait à rien. Il avait juré sous Fidelitas de ne rien divulguer sur eux. Il était donc rentré, en sachant qu'il avait échoué dans la mission que Dumbledore lui avait confié.
Le directeur sembla vouloir lui dire quelque chose à la fin de son rapport, mais Sirius le coupa gentiment en lui rappelant les paroles qu'il avait prononcé au début de la conversation. Il ne sembla pas insister, puisqu'il le laissa partir.
Pendant quatre jours, il ne fit que dormir et manger. Il passait huit heures au lit, se levait pour grignoter, se laver et aller aux toilettes, puis se recouchait. Il n'était pas vraiment mal en point, mais il était fatigué mentalement. Et ces brusques changements de vie le déstabilisait un peu.
Il n'avait envie de penser à personne, de voir ni de parler à personne pour l'instant. Personne ne savait qu'il était revenu, et c'était très bien comme ça. Il irait voir les gens auquel il tenait quand il serait rétablit. Pour l'instant, il lui fallait faire le point. Ce séjour chez les Argentarius lui avait donné une autre vision des choses, et il fallait qu'il relativise les souvenir dans sa mémoire. Il devait essayer de voir ce qui avait changer pendant ces quelques mois. Il voulait trouver en lui ce qu'il fallait qu'il fasse à l'avenir.
Mais ces questions étaient bien trop abstraites pour l'instant. Il devait essayer d'appliquer cela à un cas concret.
Il commença par Arnaud. Arnaud, qu'il avait rencontré juste après sa sortie de Poudlard, dans un bar. Il l'avait abordé, ils avaient discuté, ils s'étaient revus, ils étaient sortis ensemble. Il était sorcier comme lui, mais avait étudié dans une école privée de magie. Poudlard n'était pas la seule école de magie d'Angleterre, elle était juste la plus prestigieuse, et faisait un minimum de tri dans ses étudiants, selon des critères assez obscurs. Ainsi, même des étudiants assez mauvais avaient un niveau correct pour le reste de l'Angleterre.
Il avait un an et quelques mois de plus que Sirius. Il était vendeur dans une boutique mi-moldue, mi-sorcière, au fin-fond de Londres. Ils s'en étaient mutuellement fait voir de toutes les couleurs, puis Sirius l'avait quitté quand la guerre avait pris de l'ampleur. Et à présent, il était mort.
Avec sa nouvelle vision des choses, il devait s'avouer certaines choses. Il n'avait pas vraiment été fidèle, alors qu'il savait pertinemment que son amant l'aimait sincèrement. Il ne s'en cachait même pas, il lui était plusieurs fois arrivé de se faire surprendre au lit avec ses amants occasionnels. Arnaud n'avait pas piqué des crises comme on aurait pu s'y attendre. Il se contentait de soupirer et de lui jeter un regard meurtrier. Il ne lui adressait plus la parole pendant trois jours, il ne le laissait plus le toucher. En fait, il faisait comme si Sirius n'existait pas. Et c'était cette attitude qui le blessait et qui le faisait recommencer.
Il y avait vraiment un problème de communication entre eux. Ils ne savaient pas vraiment comment s'y prendre avec l'autre. Et finalement, ils avaient fini par se séparer, et même pas pour leurs erreurs respectives.
Pourtant, Sirius s'était attaché à ce jeune homme en apparence si placide. Il savait pertinemment que sous son apparence stoïque se cachait un c½ur tendre qu'il était facile de blesser. Ce dont il ne s'était malheureusement pas privé.
En remontant encore dans son passé, il pouvait facilement trouver d'autres cas où il avait blessé son entourage par son attitude, parfois en connaissance de cause, parfois dans son insouciance. Et à présent, c'était quelque chose qu'il ne pouvait plus ignorer, et il n'arrivait plus à se pardonner en y repensant, comme avant.
La journée qu'il passa à réfléchir lui fut bénéfique. Mais dans l'après midi du jour suivant, il fut contacté par Dumbledore, qui le convoqua dans son bureau. (Nda : jour 13. Se reporter aux chapitres précédents pour connaître les événements que vivent Harry et Draco.)
Une fois là bas, il répondit aux questions du Directeur. Il apprit ensuite comment la guerre s'était terminée, en son absence, ce qui était arrivé à Harry. Il écouta attentivement quand le vieux professeur lui raconta comme l'âme de son filleul avait été lié à celui de son petit cousin. Il ne dit rien, il ne s'énerva pas, il ne s'insurgea pas. Il ressentait une grande lassitude, et beaucoup de culpabilité. Une fois encore, il avait été en dessous de tout.
Il accepta cependant avec chaleur le poste de professeur. Il voulait aider Harry du mieux qu'il le pouvait. Sa propre expérience d'attachement devait profiter à quelqu'un.
Il ressentit une grande tristesse en repensant à cette partie de son passé, qu'il avait laissé de coté pendant son introspection.
Il fut informé de l'heure du premier cours, qui était le jour même, puis il se dirigea vers les appartements qui lui étaient affectés. Il s'y rendit, mais il ne faisait pas vraiment attention où il allait, plongé dans des pensées tantôt sombres, tantôt joyeuses. Il donna distraitement le mot de passe au tableau et entra. Il s'affala sans vraiment s'en apercevoir sur le canapé et continua de démêler le fil de ses pensées.
Ce ne fut qu'au bout d'une longue demi-heure qu'il commença à regarder son environnement tout neuf. Enfin, tout neuf... Cela semblait déjà habité. Il y avait des livres partout, une cape et un manteau trainaient sur le dossier d'une chaise, le bureau était couvert de copies. Dans la petite cuisine, il apercevait des tablettes de divers chocolats et une théière. Il entra dans la chambre occupé et aperçu dans l'armoire des affaires plutôt usées aux tons crème, beige, et marron clair.
Remus vivait ici. Il vivrait aussi dans cet endroit pour le reste de l'année. Il avisa la deuxième chambre. Elle était assez banale, mais semblait confortable. Il devrait demander aux elfes des coussins supplémentaires, un autre bureau et quelques chaises, mais sinon, l'appartement était parfait. Il ne lui restait plus qu'à aller chercher ses affaires au Square, et faire même quelques achats, et il serait installé.
Il regarda sa montre. Il était légèrement en retard. Il courut vers la salle qui leur était destinée, pressé qu'il était de revoir son fils et son meilleur ami.
Oo0ooOoo0oO
Ce fut la folie dans la Grande Salle. Tout le monde était au courant quant à sa réhabilitation. On lui posait beaucoup de questions sur son passé, sur la prison, sur sa fuite. On loua son courage, sa persévérance. On vanta même sa beauté.
Sirius était vraiment heureux de cet accueil. Quand il étudiait à Poudlard, les étudiant(e)s se pâmaient sur son passage. Quand il était rentré dans la vie active, on le félicitait pour ses talents au combat, au sein de l'Ordre. Puis, la grosse rupture. La prison pendant 13 ans. La solitude, la folie presque. Et puis son évasion, sa fuite. Les gens avaient peur de lui. Et aujourd'hui il retrouvait sa bienheureuse popularité.
Qui l'avait laissé commettre des actes irréparables et cruels. Il était aimé, adoré, alors on fermait les yeux quand il humiliait ses anciennes conquêtes, ou qu'il organisait des blagues dangereuses avec les autres maraudeurs. Surtout pour Severus, ces blagues. Il en avait bavé, celui là. Quand il en aurait fini avec sa conscience toute neuve, il faudrait qu'il aille s'excuser. Mais pas tout de suite, sa fierté l'en empêchait encore. Plus tard, lorsqu'il serait en paix avec lui-même.
Quand les élèves voulurent bien retourner s'asseoir, il put se placer à coté de son ami, à la table des professeurs. Minerva l'accueillit avec chaleur et Hagrid lui serra la main avec entrain. Il lui dit qu'il pourrait lui rendre sa moto bientôt, il fallait qu'il la retape un petit peu. Sirius le remercia et se tourna vers Remus, qui lui sourit. Le repas se passa dans la bonne humeur. Ils remontèrent ensemble à l'appartement. Remus parut un peu surprit quand il lui dit qu'il allait habiter avec lui mais il ne dit rien. Il alla préparer un thé et Sirius prit le livre officiel du programme de DCFM, pour le feuilleter. Il avait parcouru le premier trimestre des premières années quand Remus revint avec deux tasses, du sucre, du miel et des scones.
Ils discutèrent un moment des classes qu'ils avaient, puis Sirius se rappela qu'il devait passer au Square prendre ses affaires. Maintenant qu'il pouvait de nouveau utiliser la magie sans crainte d'être repéré, il se sentait libre. Et surtout cela lui permettait de faire ses valises rapidement, en l'absence d'elfe de maison, depuis que Kreatur était mort de vieillesse, pendant la guerre.
Il utilisa la cheminée pour se rendre dans son domicile. Il prit une grosse malle qu'il enchanta pour la faire léviter derrière lui. Il avait toujours été doué en Sortilèges. Tout comme en Métamorphose et en DCFM. Il passa dans toutes les pièces, les une après les autres, pour vérifier qu'il n'y avait rien qu'il ne veuille emporter. Beaucoup de livres, des babioles avec un peu d'intérêt sentimental, le peu de vêtements qu'il avait, des objets de magie noire ou ancienne, pour montrer à ses élèves... Pas autant de choses qu'il aurait pensé. Ce séjour en Grèce avait fait de lui un autre homme. Il avait rétréci tout ça et avait fermé le coffre avant de le faire passer dans la cheminée. Il alla directement se ranger au pied de son lit.
Sirius entra à son tour. Il ne vit pas tout de suite Remus. Il le chercha des yeux et le vit devant la fenêtre, le regard perdu dans le vague. Il s'approcha tout doucement. Il allait poser sa main sur son épaule, quand il vit une larme, une unique larme, rouler sur sa joue. Il hésita puis le prit dans ses bras, le forçant à s'appuyer contre son torse.
Remus se laissa aller quelques secondes puis le repoussa, sans violence. Il essuya ses yeux et alla s'affaler sur le canapé. Il croisa ses bras sur sa poitrine, comme un mur le coupant des autres. Sirius alla s'assoir à coté de lui.
« -Remus, qu'est-ce qui se passe ?
-Rien, juste une baisse de régime.
-Si ce n'était que ça, tu ne pleurais pas.
-Si ça m'arrive de pleurer.
-Arrête, je te connais Remus. Tu n'as pas ce genre de réaction. Tu vas plutôt te goinfrer de chocolat en lisant des bandes dessinées.
-Tu ne me connais pas si bien que ça. Tu as été absent trop longtemps de ma vie pour pouvoir dire des choses pareilles. »
Sirius accusa le coup. Cela faisait mal, et cela le mettait en colère.
« -Est-ce ma faute si j'ai été emprisonné injustement ? C'est ma faute si j'ai du m'évader et fuir ? C'est ma faute si j'ai du venger la mort de mon meilleur ami ? C'est ma faute si j'ai fait une dépression ? C'est ma faute si on m'a envoyé en mission ?
-Même avant tout ça tu ne me connaissais pas Sirius. Maintenant laisse moi.
-C'est hors de question. Qu'est-ce que tu entends pas ''même avant'' ?
-Laisse tomber.
-Non, Remus, je ne laisserai rien tomber. Pourquoi dis-tu que je ne te connais pas ? Je n'ai pas été ton ami pendant toute notre scolarité à Poudlard ? Je n'ai pas été celui qui a découvert ta lycanthropie ? Je n'ai pas été celui qui pansait tes blessures après la pleine lune ? Qui étais-je alors pendant toutes ces années ? Comment peux-tu dire que je ne te connais pas ?
-Arrête Sirius, cela ne sert à rien.
-NON, JE VEUX SAVOIR. DIS MOI !
-Tu veux savoir ? Tu veux que je te dise ce que je te reproche ?
-Oui, dis-moi.
-Tu n'as jamais vu plus loin que le bout de ton nez ! Il fallait vraiment que j'aille mal pour que tu t'en aperçoive, toi ou les autres ! Et quand tu me demandais ce qui n'allait pas, si je te disais ''rien'', tu abandonnais ! Même quand tu insistais, je pouvais te dire le plus gros mensonge de la terre, tu gobais tout et tu étais content, parce que tu avais fais ton devoir d'ami ! James ressentait ça aussi. Tu pensais qu'il te disait tout, mais le fond véritable de sa pensée, c'est moi qui l'entendait. Parce que tu n'en avais vraiment rien à foutre des autres ! »
Il reprit son souffle. Il y avait tant de mépris dans sa voix, plus que Sirius n'en avais jamais entendu.
« -Seule comptait ta petite personne. Et ton frère. Tu ne sais pas le nombre de personnes que tu as blessé. D'abord nous, tes amis, puis Lily, qui essayait de t'aider à t'ouvrir. Toutes ces filles avec lesquelles tu es sorti et que tu as jeté sans aucun tact. Les nombreux garçons avec qui tu as couché et qui n'ont même plus eu droit à un regard. Tu les baisais, puis tu ne les reconnaissais plus. Toutes ces personnes que tu as blessé avec tes soi-disante plaisanterie, devant ta cour. Et toutes ces blagues auxquelles j'étais forcé de participer, pour éviter que tu n'ailles trop loin ! »
Ses yeux se voilèrent.
« -Et surtout, tous ces coups de couteaux que tu donnais à mon âme. Toujours sans le savoir, sans t'en apercevoir. A chaque nouvelle tête sur ton tableau de chasse. Je sais que tu avais un carnet Sirius. Je l'ai vu. Je l'ai feuilleté une fois, et j'ai été dégouté. Des bouts de viande, voilà ce qu'on aurait pensé en lisant ce carnet. Un nom, une date ou une période, une origine, des lieux, un commentaire. C'était vraiment répugnant. Et moi qui t'aimais. Qui n'ai jamais pu me défaire de cet amour, le premier. Parce que tu étais tout de même adorable avec moi. C'est pour ça que je n'ai jamais réussi à décrocher. Même si je souffrais. Même si je le voulais. »
Il avait le regard brillant à présent. Les larmes n'allaient pas tarder à couler.
« -A chaque fois que je te voyais aux bras d'une fille, à chaque fois que je t'entendais remonter, tôt le matin, je sentais mon coeur se briser. »
Il prit sa respiration et lutta contre les larmes. Cela faisait vraiment bizarre à Sirius d'assister à ça. Remus qui lui balançait des horreurs, tout ce qu'il devait regarder en face, et qui était sur le point de pleurer.
« -Et le pire, c'est que je pensais que tu en avais conscience. Que tu avais capté un de mes regards, entendu un de mes soupirs, surpris un de mes rêves. Et je pensais que tu continuais comme d'habitude de peur de perdre notre amitié. Ou, dans mes moments de déprime, que tu t'en foutais parce que je ne t'attirais pas. Et ça, c'était vraiment la pire des douleurs. »
Sirius resta statufié, ne sachant que répondre à cette longue tirade. Il ne le retint pas quand il se précipita dans sa chambre et qu'il claqua la porte. Il ne réagit pas. Il resta assis sur le canapé, complètement abasourdi.
Oo0ooOoo0oO
Il ne pouvait pas croire qu'il lui avait dit tout cela. Qu'il lui avait livré ses ranc½urs, son âme. Il allait le détester maintenant, il ne voudrait plus jamais lui parler. Peut être même qu'il le dégouterai.
Il se déshabilla lentement, enfilant juste un bas de pyjama et se coucha dans le grand lit double. Une fois confortablement installé, il se laissa aller aux larmes, silencieusement.
Tout était de sa faute, si tout cela était arrivé. Pour commencer, il n'aurait jamais dû tomber amoureux de Sirius. Ensuite, il aurait dû avec James lui faire comprendre bien avant ce qui n'allait pas avec lui. Ne pas le laisser faire ce qu'il voulait, en particulier en ce qui concernait les blagues de Maraudeurs. Il aurait dû le cadrer, et cela beaucoup plus tôt.
Mais c'était facile de dire ça vingt ans après. À l'époque, il doutait encore de l'affection sincère que lui portaient ses amis. Même après qu'ils aient découvert son ''petit problème de poil'', comme le disait si bien Sirius – toujours et encore Sirius décidément – même après qu'ils soient devenus animagus pour lui. Il avait toujours l'impression de devoir se surveiller, se contrôler, éviter un faux pas qui aurait pu tout gâcher. Cela les avait beaucoup énervés, mais il n'avait pu arrêter cette attitude qu'après de longues années, d'interminables discutions et de quelques disputes.
Tout ça venait d'abord de sa lycanthropie, évidement. S'il n'avait pas été mordu, toute sa vie se serait passé autrement. Il aurait surement été aussi malicieux que ses amis, et non le gentil préfet qui évitait les débordements. Il n'aurait pas été timide et timoré tout le début de sa vie. Il en aurait été autrement de sa vie sociale, et amoureuse. Il aurait pu faire le métier dont il rêvait, médicomage spécialisé dans les infections magiques.
Tout était la faute de ce maudit état. Ce qu'il pouvait le détester, le haïr. Tout ce qui faisait de lui quelqu'un de différent, d'étrange, d'anormal. C'était pour cela que ses pleines lunes étaient aussi violentes. Son loup ressentait sa colère et sa haine, et le lui faisait payer. Mais haïr le loup revenait à haïr une partie de soi-même, il l'avait compris. Ce dégout pour le loup était avant tout un dégout de soi. Pourtant, même en sachant cela, il ne pouvait changer, il ne pouvait faire autrement. Accepter cette part d'animalité lui était impossible, du moins pour l'instant. Il espérait qu'a l'avenir, cela pourrait changer.
Il s'endormit enfin, épuisé, tant physiquement que moralement, les joues humides.
Oo0ooOoo0oO
Quand Remus se réveilla, le samedi matin (NdA : jour 14), Sirius était déjà parti de l'appartement. Il soupira et alla se doucher. L'eau le relaxa un peu, mais il ressassait déjà ses pensées. Il n'aurait jamais dû dire tout ça à Sirius. Il avait surement brisé leur amitié.
Il descendit déjeuner dans la Grande Salle, mais ne vit pas non plus son ami. Il s'installa à coté de Severus, qui lui demanda quand était la prochaine pleine lune. Il calcula qu'il restait neuf jours avant sa transformation. Le potionniste travaillait sur une version améliorée de la potion Tue-Loup, qui lui permettrait de contrôler totalement le loup, et non pas le calmer. Cela revenait à revêtir une forme d'animagus loup pendant toute une nuit une fois pas mois. Mais il débutait seulement, il lui faudrait quelques essais et des tests pour lui donner. Ils discutèrent des élèves, des cours, de Dumbledore, et d'autres choses. Cela fit du bien à Remus. Il ne pensa plus à Sirius pendant cette conversation. Ils sortirent ensembles et se séparèrent au moment de rejoindre leurs quartiers.
Il essaya de préparer les cours de la semaine à venir, mais il n'arrivait pas à se concentrer. Il se leva et alla préparer un thé au miel, avec quelques pincée de cannelle et deux feuilles de menthe. Il le dégusta lentement, accoudé à la fenêtre, en regardant les arbres du parc devenir progressivement plus orange. L'automne approchait, et la douceur de l'été s'en allait.
Plus jeune, avec les Maraudeurs, il allait courir dans les feuilles mortes. Cela amusait beaucoup Lily quand ils l'avaient fait dans le jardin des Potter, au début de sa grossesse. Une foule de souvenirs remonta. La plupart étaient doux et joyeux, mais il se rappelait aussi la douleur des pleines lunes et la souffrance en voyant Sirius se prélasser dans d'autres bras que les siens.
Encore et toujours lui. Il n'arrivait jamais à le sortir complètement de son esprit, c'était désespérant.
Il entendit la porte s'ouvrir mais ne se retourna pas. Il continua à fixer le paysage derrière la fenêtre. Il entendit Sirius s'arrêter derrière lui. Il ne vit pas ce qu'il faisait, ni l'expression qu'il affichait, mais il entendit un soupir et les pas s'éloigner pour disparaître dans la chambre. La porte se referma doucement, comme à contrec½ur.
Il rangea sa tasse et se remit à son bureau. Il se força à se plonger dans ses cours, et alla même jusqu'à préparer des interrogations futures, et leurs corrigés détaillés. Il travailla toute la matinée, puis toute l'après midi, se levant juste pour aller grignoter une tartine. Il ne sortit de sa transe qu'en entendant la cloche qui sonnait le diner. Il se leva et Sirius sortit de sa chambre. En silence, ils se dirigèrent ensemble vers la Grande Salle.
Le brun semblait vouloir dire quelque chose. Il ouvrait la bouche pour la refermer après, tendait la main pour le toucher mais la retirait tout de suite. Remus ne l'aida pas, même s'il voyait que l'animagus ne lui en voulait pas. Il avait parlé, c'était maintenant à Sirius de le faire.
Ils se placèrent de part et d'autre de Severus, qui les regarda de travers. Mais Sirius semblait complètement ailleurs, alors il n'y fit pas plus attention, se concentrant plutôt sur sa conversation avec Remus. Remus aimait discuter avec le Serpentard. C'était un homme intelligent et cultivé, raisonnable. Les rares fois où il l'avait entendu faire de l'humour, il l'avait trouvé corrosif. Mais cela prouvait qu'il pouvait faire de l'humour, contrairement aux pensées de Sirius.
Il jeta un coup d'½il à la table des Griffondors, et eut la surprise de ne pas voir Harry. Il haussa intérieurement les épaules. Il saurait surement bien assez tôt ce qui lui arrivait.
Sirius se leva de table au moment où les desserts apparurent. Remus me manqua pas l'occasion de grignoter un sublime cake aux abricots, les meilleurs qu'il n'ait jamais mangé. Les elfes de Poudlard étaient surement la meilleure équipe de cuisine au monde.
Il eut la surprise d'entendre Severus rire quand celui vit l'air de pure extase qu'il affichait en mangeant sa part de gâteau. Il décida qu'il aimait ce rire retenu.
Il remonta dans ses appartements, et vit Sirius sur le canapé commun, avec une tasse de chocolat chaud. En général, la tasse de chocolat chaud chez Sirius indiquait qu'il allait mal. Remus se figea après avoir refermé la porte, quand le brun lui lança le regard le plus triste qu'il ait jamais vu chez lui.
« -Remus... »
Ses yeux étaient brillants de larmes à présent. Il ne savait s'il jouait la comédie – il était un tel acteur que n'importe qui, y compris lui, pouvait s'y tromper facilement – ou s'il était sincère et réellement malheureux.
« -Remus, je suis désolé... »
Cela statufia immédiatement le loup garou. Sirius s'excusait très rarement. Il disait merci et s'il te plait très facilement, il pouvait montrer sa reconnaissance à genoux ou supplier pitoyablement sans aucune honte, mais il ne s'excusait qu'en de très rares occasions. En général, c'était quand une de ses blagues débiles avait vraiment mal tourné. Il se rappelait en particulier l'affaire Severus versus loup garou. Il s'était excusé auprès de lui, mais jamais à son camarade. Et si on lui demandait son avis, il pouvait toujours attendre.
Il avala une longue gorgée du breuvage, les yeux rivés sur la table basse, où se trouvait une photo de l'anniversaire de mariage de Lily et James. Ils y avait évidement le couple, un tout jeune Harry qui n'avait même pas un an, et eux deux. Peter était absent ce jour là, il ne se rappelait même plus quelle excuse bidon il avait donné. La photo transpirait le bonheur et la joie. Sirius devait se dire que tout était brisé, que rien ne serait jamais plus comme avant, ou qu'il n'aurait jamais le droit au bonheur qu'avait eu le couple.
« -Je ne voyais rien, je n'en faisait qu'à ma tête, je me fichait des autres. Mais savoir que je t'ai fait du mal pendant 25 ans, je ne peux pas le supporter. Je ne peux pas me supporter. »
Il toucha le papier glacé du bout des doigts, comme s'il caressait le visage des disparus.
« -Je tiens énormément à toi, Remus. Je ne veux plus te faire de mal. »
Il reporta son regard sur son ami, accrochant ses yeux.
« -Je vais tout faire pour que tu me pardonnes. Je suis même prêt à changer. »
Il avala le reste du chocolat et posa la tasse. Il resta silencieux un moment, puis reprit la parole :
« -Je voudrais être digne de ton amour, et moi-même tomber amoureux de toi. Parce que tu le mérites. »
Une lueur de détermination apparut dans les yeux pareils aux pierres de sodalites de Sirius :
« -Est-ce que tu veux bien me donner une chance ? »
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Aya : Et voila. Nous en sommes à 131 reviews, ce qui fait 21 de plus que la dernière fois ! Dont 14 rien que pour le dernier chapitre. Merci beaucoup à tous ceux qui laissent un petit mot. Ca me fait vraiment plaisir et parfois vous me donnez même des idées pour la suite.
Draco : ...
Harry : Ha, c'est vrai, il peut toujours pas parler. Tu te rends compte qu'il a été comme ça depuis la dernière discution ? Tu pourrais pas faire quelque chose ?
Aya *soupire* : D'accord ... Draco ?
Draco : ESPECE DE FOLLE FURIEUSE ! COMMENT TU AS PUT ME FAIRE CA ? TU MERITERAIS QUE JE ...
Aya *le coupe* : Hola, il faut qu'il se taise lui, j'ai plus d'oreille.
Draco : ...
Harry : Oh, non. Ca va pas recommencer. C'est pas toi qui le supporte au quotidien.
Aya : Il a qu'a se calmer. En ce qui concerne l'écriture : à l'origine, le chapitre 9 et 10 était uniquement le chapitre 9, mais je l'ai coupé en deux, pour les raisons donnée plus tôt. Donc ce sera dans le prochain chapitre qu'apparaitra le lemon. Désolée à celle et ceux que j'avais prévunu(e). En ce qui concerne les OS, en ce moment j'écris un OS d'anniversaire sur Naruto ( Gaara/Naruto pour ceux que ça interesse, soit pas beaucoup ). Pas d'OS Harry Potter avant fin juin, et beaucoup pendant l'été. Regardez le planning sur mon profil si ça vous interesse. Je sais ce qui va se passer dans le chapitre 11, mais il faut que je trouve le temps de l'écrire. Le mieux serai aussi d'écrire le 12 dans la foulée, parce qu'il tombe en plein dans le bac celui là.
Draco : ...
Aya : Si tu es calme, si tu ne jures pas comme un charretier quand je t'aurai rendu ta voix, si tu te montres gentil avec l'auteure toute puissante, je t'autorise à parler.
Draco : On aura tout vu avec elle. Puisque j'ai plus le droit de te lancer des vacheries, je vais dire du mal de Harry.
Aya : Comme tu veux. Dans ce chapitre, on en apprend plus sur Sirius, et on a droit aux introspection des deux. Pour répondre à une question qu'on m'a déjà posé deux fois je crois, voilà comment Sirius à réchapper du voile au ministère : quand Bellatrix a envoyer son stupéfix, Sirius n'étais pas dos au voile, mais à coté de lui. Ce qui fait qu'il a été progeté en arrière et figé, jusqu'à ce que Maugrey lui balance le contre sort. Mais il a fait peur à tout l'Ordre. Il n'a pas été super présent pendant la sixième année de Harry, il était souvent en mission, mais essayait d'être là le plus possible. Il était bien entendu récherché par le ministère, jusqu'à la fin de la guerre.
Harry : On apparait dans le prochain chapitre !
Draco : Evidement, banane, on est les personnages principaux de cette fic. On peut pas être absent trop longtemps, sinon tu imagines la baisse d'audience ! Ils auraient été vraiment déçu de ne pas pouvoir m'admirer.
Aya : N'exagérons rien. Vous n'êtes pas non plus extrement nécessaire à la formation de leur relation, mais vu que ça se passe en parallele des chapitres précédents, vous faites effectivements des apparitions, puisque vous interagissez avec eux.
Harry : C'est compliqué ce que tu viens de dire.
Draco : Laisse tomber, ou ton pauvre petit cervaux va exploser sous l'effort.
Harry : Hé !
Aya : Tatata, pas de disputes. Allez plutôt cherchez Remus.
Remus : Pas la peine, je suis ici.
Aya : Bien. On va commencer alors. Tous en place ! Les spectateurs dans les gradins, et mon p'tit loup sur la scène. C'est la même que celle qu'a utilisé Sirius.
Remus : Je dois m'habiller comment ?
Aya : Reste comme tu es. Tu es juste en chemise et en pantalon. Rien de bien affriolant, mais pas débraillé, ni usé, juste normal. Il n'y a pas de barre. Tu es en place ?
Remus : Oui.
Aya *repère Sirius et Severus arriver* : Bien. Tout est noir. On ne vois pas la scène. Soudain, un cercle de lumière s'allume, mais il pointe seulement le sol. Il recule doucement, et arrive sur tes pieds. Selon leur positions, tu es dos à nous. Il remonte tooooooout doucement sur tes mollets, soulignant les plis, puis sur tes cuisses, bien dicernable dans ton pantalon près du corps. Le rayon arrive sur tes fesses, et s'y arrête de longues secondes. Sirius, Severus, vous pouvez admirer la redondance charnue et musclée, bien mise en valeur par la lumière et le vetement.
Sirius *très serieux* : Effectivement.
Aya : Le faisceau remonte un peu, et on perçoit le creux de tes reins. Tes bras sont croisés sur ton torse, et tes paumes reposent sur tes hanches. Legerement plus vite, la lumière passe sur ton dos et arrive sur ta tête. Tes cheveux chatains brillent d'une douce lueur dorée. Le fasceau s'agrandi, et on te perçoit maintenant entièrement. Tu te retournes de trois quart, en basculant sur tes hanches, tes pieds toujours ancrés au sol. Tes mains passent sur ton ventre, et remonte jusu'à ton cou gracile. Tu ouvres lentement ta chemise, tu joue avec les nerfs de ton public.
Severus *transpire* : Plus vite ...
Aya : Tu te retournes encore, et tu enlèves ta chemise en bougeant les épaules. Comme tout à l'heure, tes mains se posent sur ton flanc. Elle remontent tout doucement, provoquant parfois de petits frissons.
Sirius *murmure* : C'est lui qui est provoquant.
Aya *sourit* : Tu passes tes doigts sur tes cicatrices, qui brillent sur ta peau, comme surlignée. La sueur coule sur ton dos. Tes épaules, à présent, sont le sujet de tes caresses. Tu te retournes et nous fait voir ton torse. Tu retraces encore chaque cicatrice. Arrivé au niveau de la ceinture, tu vas carresser ta cuisse, puis ton nombril, la ligne entre tes abdominaux, tu froles tes tétons, puis tes clavicules. La aussi la sueur fait luire ta peau. Le peu de poil que tu possède ne freines pas du tout les gouttes qui dégoulinent sur toi. Elles sont fascinantes, ces gouttes, on ne peut s'empecher de les suivres des yeux. Les tiens brillent, et tu envoie un clin d'oeil malicieux et provoquant au public, qui retient son souffle.
Severus : Oh my god ....
Aya : Stop ! Bouge plus ! *clic* Et uen de plus pour mon album. Toujours à vendre d'ailleurs.
Remus : Heuuu, je crois que c'est le moment où je vous demande une review. Alors, heuuu, s'il vous plait ? *petit sourire craquant*
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Dates de publication : 19 mai 2010 ( prochain 30/05/10 )