Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 7 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jour 13.

Notes : Coucou chers lecteurs yaoistes ! Je publie ce chapitre avec deux jours d'avance, parce que je ne pourrais pas le publier vendredi, je suis en vacance, loin de mon ordi chéri.

Ne vous excitez pas, le chapitre en lui même ne fais que 3100 mots. C'est surtout les notes qui augmentent le score.

Sinon, j'avance dans l'écriture du chapitre 9, je dois en être au tiers ou à la moitier. Il est beacoup plus long que les autres.

Pour ceux qui se posent des questions sur mes études ( faites semblant au moins ), j'avance tout doucement, mais pas encore assez pour réussir mon bac. Les maths de S, c'est l'enfer fait complexes et vecteurs ( et pourtant, je suis pas mauvaise ). Bref, je sais bien que vous vous en battez l'oeil avec une babouche.

PUB : Et oui, cela devait arriver. Jess Malfoy-Cullen vient de créer un forum, et j'en suis aussi administratrice. J'aimerais bien que ce forum vive, alors je vous invite à aller vous inscrire et à participer.

"Forum où se mêlent les univers d'Harry Potter et de Twilight. Venez nous rejoindre pour plonger dans les fanfictions des ces univers (et d'autre sur demande) voir même des crossover. Forum de publication."

On se retrouve en bas pour le dialogue avec les persos.

Bonne lecture.
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Harry se jeta dans les bras du dernier des Black. Il le serra dans une étreinte très affectueuse, pleurant presque en répétant inlassablement son prénom. Sirius le berçait, lui chuchotait des paroles douces, déposait parfois des baisers dans les cheveux de son filleul, qui était plus petit que lui.

On aurait dit que Harry essayait de l'étouffer entre ses bras. Draco et Severus avaient l'air surpris. Cette attitude était franchement inhabituelle pour les deux serpents, qui cachaient habituellement leurs sentiments avec adresse. Remus les regardait avec un sourire tendre et protecteur, respectueux de ce moment riche en émotions qu'était leur retrouvaille.

Harry se décolla de l'adulte pour le regarder. Il avait changé depuis la dernière fois qu'il l'avait vu : ses cheveux n'étaient plus d'un brun sale mais d'un magnifique noir brillant aux reflets presque bleus, ses yeux n'étaient plus tristes et ternes mais de leur magnifique couleur gris-bleu à l'éclat malicieux, son corps n'était plus maigre et couvert d'ecchymoses mais ferme et musclé comme celui d'un homme bien nourri qui faisait du sport régulièrement – ce qui était le cas – sans avoir l'air body-buildé. Sa peau était restée blanche, mais plus translucide comme celle d'un fantôme, plutôt de la couleur de celle de Draco, en un peu plus foncé – c'était d'ailleurs un trait caractéristique des Black. Bref, un homme magnifique et souriant se tenait devant lui.

Il ne l'avait pas vu depuis quatre mois. Il était parti en mission pour une obscure raison, dans un endroit inconnu de lui. Et à son départ, il était en train de sortir de sa dépression. Harry n'avait pas très bien compris ce qui l'avait mis dans cet état. Une mort de trop, sans doute. Il avait surpris une conversation où il était question d'un ancien amant très affectionné de l'animagus, d'une rupture par sécurité et d'une mort horrible. Bref, Sirius était parti en mauvais état, et le fait qu'il n'ai donné aucune nouvelle l'avait beaucoup inquiété.

« -Sirius ! Quand es-tu revenu ? Cela fait des semaines que je tanne l'Ordre pour avoir de tes nouvelles mais personne ne trouve jamais le temps de m'en donner ! »

Harry avait les jambes légèrement écartés, les poings sur les hanches, les sourcils froncés, le tout dans une position qui laissait voir qu'il était en colère. Il continua :

« -Tu sais bien que depuis cet affreux sauvetage raté au Département des Mystères, à chaque fois que tu ne me donnes plus de nouvelles pendant trois jours, je commence à paniquer.

-Harry, je...

-Et tu sais très bien ce qui se passe quand je balise sur le fait de perdre quelqu'un encore une fois ! Tu avais l'intention de me laisser assassiner les Dursley ou quoi ?! J'ai plusieurs fois manqué de les faire exploser !

- Écoute-moi, je...

-J'ai eu réellement peur, Sirius. J'étais dans un état de stress palpable, j'aurais pu détruire la maison. Quatre mois, Sirius, quatre mois ! Fol-Oeil me donnait des potions calmantes tous les trois jours !

-Je...

-Tais-toi et écoutes moi. Tu ne me feras plus jamais ça, compris ? Sinon je te jure que je t'attache à moi avec des menottes pour toujours savoir où tu te trouves.

- Harry...

-Chut, tais-toi. J'ai vraiment cru que tu étais mort cette fois, et encore par ma faute, pour m'avoir approché. J'étais à deux doigts de me tailler les veines. Ne recommence plus jamais.

-Oh, Harry... »

Sirius emprisonna encore une fois son filleul dans ses bras, qui agrippa le tissus de sa robe dans son dos puissant. Le plus vieux continua :

« -Je suis affreusement désolé. Je n'avais pas l'intention de te laisser. La mission ne devait pas être aussi longue à l'origine. Je ne pouvais pas te contacter, et je m'en excuse. Moi aussi j'ai pensé à toi. Je regrette vraiment de ne pas avoir été à tes cotés pour la Dernière Bataille. Et surtout de ne pas avoir pu te tenir la main pendant les deux semaines de coma qui ont suivies. Tout cela je ne l'ai su qu'en revenant, il y a cinq jours. Immédiatement, j'ai été appelé par Dumbledore à Poudlard qui voulait tout de même mon rapport et qui m'a proposé un poste. J'ai accepté en sachant que j'allais être avec toi pendant cette année. Pardonne moi Harry de ne pas avoir été présent pendant les moments difficiles et d'avoir provoqué ton inquiétude qui avait déjà été bien assez sollicitée pendant cette guerre. Je vais me rattraper.

-Je te pardonne Sirius, puisque tu es là maintenant et que tu vas rester quelques temps. »

Ils se séparèrent après une dernière étreinte. Ils se tournèrent vers les trois autres.

Remus avait presque les larmes aux yeux devant cet amour filial – et uniquement filial. Ces deux-là se ressemblaient tellement : leurs cotés malicieux, tête en l'air, joyeux, et ce grand coeur d'or, cette affection débordante pour les personnes qui leur étaient chères. Leurs âmes étaient semblables, ils semblaient destinés à se rencontrer.

Severus montrait une mine dégoutée devant ce déballage de sentiments en public. Les Griffondors n'avaient donc aucune pudeur ?! Ils ne pouvaient pas faire cela en privé ? Bientôt, Black sortirait une peluche de derrière son dos et Potter le remercierait en lui offrant un dessin affreusement mal dessiné et colorié. À quand les petits surnoms vomitifs ?

Draco était stupéfié. Il n'aurait jamais soupçonné une telle profondeur de sentiment entre le cousin préféré de sa mère et son ennemi de toujours. Mais il devait avouer que c'était émouvant. Il n'avait jamais ressentit ce que Harry décrivait, pour personne. Même la mort de ses parents ne l'avait pas autant affecté, puisqu'il avait été dans l'obligation de s'en remettre rapidement. Il préférait généralement ne pas trop y penser.

Il savait que son cousin avait été déclaré innocent. En fait cette information avait été publiée en même temps que la réhabilitation posthume de ses parents, il n'y avait par conséquent à l'époque pas attaché d'importance. Il avait été étonné pendant une seconde, le croyant mort après le fiasco du Département des Mystères. Il avait eu une pensée pour lui, le cousin adoré de sa mère, dans les rares moments de recueillement qui lui avait été permis. Il était en quelque sorte soulagé de le savoir et le voir en vie. Il était le dernier lien avec sa famille.

Tous les Malfoy avait été décimés, tout le clan, tous les vassaux, et les branches mineures séparées du tronc commun depuis des générations ne se rappelaient même plus qu'ils possédaient une once de ce sang prestigieux. Les Black étaient évidemment tous morts. Les grands-parents de Sirius, ses parents, ses oncles et ses tantes, ses cousins, son frère. Bellatrix avait péri de la main de Lucius, sous le couvert d'un faux capuchon d'auror, peu avant sa propre mort, sentence exécutée cette fois par Voldemort lui-même. Il y avait cinquante ans, les Black étaient une famille puissante, riche et influente, mais pas un empire humain comme les Malfoy. Il était donc plus facile de dire qu'ils avaient été tous exterminés.

Draco aimait énormément son parrain, l'indifférent Severus, mais c'était différent d'un lien de sang. C'était lui qui l'avait aidé à se relever à la fin de la guerre, et il lui en était immensément reconnaissant. Il savait que sous ce grand nez crochu se trouvait un c½ur d'or, généreux et capable d'amour. Son parrain avait perdu sa famille beaucoup plus jeune que lui, pendant sa deuxième année en fait. Bien sûr, il avait désormais l'expérience et le recul suffisant, mais le professeur de potion détestait son père moldu qui battait sa femme, et n'éprouvait plus l'amour inconditionnel due à une mère, ayant appris très tôt que les adultes n'étaient pas parfaits.

Au moment de leur mort, Severus n'éprouvait déjà plus l'amour familial, déjà désabusé par une vie qui ne lui avait pas fait de cadeau et qui ne lui en avait pas beaucoup fait non plus par la suite. Draco éprouvait toujours un pincement au coeur quand il repensait au récit de la mort des Snape-Prince. Sa voix ce jour là était monocorde et indifférente, sans aucune émotion. Même aux passages les plus affreux (NdA : attention, c'est gore), quand son père, dans un éclair de folie furieuse et suicidaire, s'était lui-même crevé les yeux avec sa baguette réduite à l'état d'un bâton de braise, sous les yeux à peine apeurés de l'enfant, quand il avait pris le tison de la cheminée, en tatillonnant, et qu'il se l'était enfoncé dans le ventre jusqu'à le faire ressortir dans son dos ; et même quand sa mère, paniquée et hystérique, s'était renversée sur tout le corps une grande bouteille de potion corrosive, mal fermée, servant normalement à décaper les chaudrons brulés (NdA : j'avais prévenu ... C'est ça quand je me sens mal dans ma peau. Ceci a été écrit dans une mauvaise période, ne vous inquiétez pas, c'est passé), sa voix n'avait pas tremblé. Pas un trémolo, pas une fois il ne s'était arrêté pour se racler la gorge, ou se reprendre. Juste une indifférence, qui était bien plus pénible pour son auditoire que s'il avait laissé voir une quelconque peine.

Draco n'allait pas éprouver de la pitié pour son parrain. Ce n'était pas dans sa nature, et Severus n'en aurait jamais voulu de toutes façons, il se serait vexé et vengé de la pire des façons. Mais il devait accepter à présent ce lien qui les unissait. Lui aussi avait vu en direct la mort de ses parents. Mais pour l'heure il ne voulait surtout pas y penser. Il devait se réjouir de la réapparition de son cousin. Peut-être qu'un jour il confierait ce souvenir plus que douloureux, ce qu'il n'avait jamais fait, ne parvenant pas encore à surmonter le traumatisme.

« -Draco ! »

Le blond sortit de ses pensées pour regarder la personne qui l'avait appelé. Le dernier des Black avait lâché son filleul et se trouvait à présent devant lui, souriant de toutes ses dents, blanches et droites, d'un sourire charmant d'ailleurs (NdA : Si c'est pas assez évident : j'aime Sirius).

« -Sirius. Bon retour parmi les vivants ! Et parmi ta famille surtout.

-Merci Lyl' ! C'est un plaisir de...

-Lyl' ? »

Harry ouvrit de grand yeux étonnés. D'où venait donc ce surnom, très féminin qui plus est ? Sirius sourit de plus belle et précisa :

« -Oui, Lyl'. C'est le diminutif de son deuxième prénom : Lilius »

Draco prit un air nostalgique. Il ajouta distraitement, les yeux dans le vague :

« -Ça faisait bien longtemps qu'on ne m'avait pas appelé comme ça. Ma mère a arrêté à la demande de mon père vers mes sept ans. Je ne répondait presque plus à mon vrai prénom.

-C'est vrai ? C'est moi qui aie commencé (NdB : Subjonctif passé ? Lol, bien joué ! Alors je veux un subjonctif imparfait dans le prochain ! ^^ NdA : Et oui, on a la classe ou on ne l'a pas !) à t'appeler comme ça ! Ta mère avait trouvé ça mignon pour le bébé de six mois que tu étais à l'époque. Ne l'ayant pas revu ensuite, je ne pensais pas qu'elle avait gardé le surnom. »

Severus eut un reniflement dédaigneux.

« -Il n'y avait plus que moi qui l'appelait pas son véritable prénom.

-Et encore, tu m'appelais Dracomir, trouvant que le prénom entier était mieux que le diminutif inscrit sur mon acte de naissance.

-Et je le pense toujours. »

Harry sourit timidement devant cet échange amical et connoté d'une certaine affection réciproque. Il pensa que décidément, il en apprendrait tous les jours, sur ces drôles de créatures qu'étaient les serpents poudlariens.

« -Bon, on entre et on commence ? »

Severus ouvrit la grande double porte cachée par la tapisserie qui s'était écartée et entra, immédiatement suivit par Draco. Avant de rentrer, Harry entendit un petit rire derrière lui. Sirius parlait à voix basse et Remus riant doucement. Sirius souleva les fins cheveux châtains et chuchota une phrase à l'oreille de son ami, qui lui déposa ensuite un baiser sur la joue. Puis il recula et se tourna vers la porte. Harry se dépêcha de s'y engouffrer, ne sachant que penser de cet échange.

Oo0ooOoo0oO

Sirius expliqua rapidement la fréquence de ces cours spéciaux et ce sur quoi la séance porterait. Ils allaient commencer quand Draco se mit à bougonner tout seul dans son coin. Un sourire amusé au coin des lèvres, Harry en demanda la raison. Le blond répondit qu'il n'avait pas besoin d'un public pour ces cours, lançant un regard appuyé aux deux professeurs qui n'avaient rien à faire là, selon lui. Sirius ajouta sournoisement qu'il ne voulait simplement pas se planter en beauté devant son parrain adoré. Severus répondit sèchement que même si c'était le cas, il resterait pour vérifier que les deux stupides Griffondors n'allaient pas torturer son filleul une fois seuls. Le Black rétorqua, avec beaucoup de mauvaise foi que ce n'était pas son genre de s'attaquer à deux contre un, contre un faible Serpentard de surcroît. S'ensuivit une joyeuse dispute portant sur leur jeunesse et les crasses respectives qu'ils s'étaient fait.

Remus souriait doucement une fois de plus, appuyé contre un mur, devant cet échange vif mais dénué de violence. Ils ne faisaient que s'envoyer des piques, rappelant un match de tennis, et ne pensaient visiblement pas à en venir aux mains. Une autre sorte de tension régnait entre eux, et Remus n'avait aucun doute quant à sa nature.

Harry et Draco suivaient attentivement l'échange d'incivilités, et il sembla même au loup-garou qu'ils comptaient les points. Ils commentaient la validité de l'argument et sa pertinence. En grands habitués des joutes verbales, ils appréciaient la belle démonstration que leurs parrains leur offraient.

Cependant, après dix minutes de lutte acharnée, aucun d'eux ne voulant céder à l'autre, Remus décida de les arrêter. Il se plaça entre eux et posa ses mains sur leurs épaules. Ils se déconcentrèrent et le regardèrent.

« -Nous pourrions peut-être commencer ce fameux cours ? Ou sinon l'heure du dîner sonnera et nous, enfin vous, n'aurez rien fait. »

Ils bougonnèrent mais se séparèrent. Le professeur de Potions alla se poster au fond de la salle, près de la porte, avec son collègue. De ce fait, ils pouvaient les observer sans les gêner.

Toujours mécontent, Draco posa la question qui lui brulait les lèvres depuis qu'il avait compris que son grand cousin leur donnerait des cours :

« -Et pourquoi c'est vous qui nous donnez ces cours ?

-Parce que j'ai reçu une éducation de sang pur.

-Moi aussi ! Et pourtant cela ne m'aide pas.

-Non, ton éducation n'a pas été celle des sang purs du début du siècle. Moi oui. Avant d'être répudié, mon père m'a dispensé cet enseignement. Ton père était occupé à autre chose pour le faire, et il ne devait pas trouver ça prioritaire, avec sa dégringolade sociale et la guerre qui a repris vers tes treize ans. Normalement c'est à cet âge qu'on commence.

-Sirius, tu es parti de chez toi à seize ans. Ce n'est pas un peu court, trois ans, en mauvais termes en plus avec ton père, pour tout apprendre ? »

C'était Harry qui venait de faire cette remarque. Remus approuva en silence, connaissant très bien le climat qui régnait entre lui et sa famille avant son départ.

« -Je n'ai pas dit que je savais tout. Mais je sais des choses. Par exemple, je discerne les auras magiques. Pas comme Dumbledore et Mc Gonagall peuvent le faire, puisqu'ils ont surement reçu la formation complète, mais suffisamment pour déterminer la puissance d'un sorcier. De plus, cet enseignement est rarissime de nos jours. Même toi Draco, sang pur parmi les sang purs, tu ne sais pas en quoi il consiste.

-Alors pourquoi ce n'est pas justement Dumbledore ou Mc Gonagall qui est maintenant à votre place.

-Parce que les Potter ont continué ma formation, en ajoutant leurs propres traditions familiales. Il y en a dans chaque ancienne famille, et on m'a enseigné les coutumes de deux d'entre elles. J'ai arrêté de moi-même après avoir passé un certain niveau, qui me semblait suffisant. De plus, j'ai également expérimenté le partage de magie.

-C'est vrai ? Quand ? Avec qui ? »

Harry avait parlé le premier, devançant Draco.

« -C'est intime comme question. Je vous le dirais peut-être plus tard, si vous vous en sortez bien et que vous êtes sages. Et quand vous serez à même de comprendre de quoi je parlerais. »

Il se tut quelques secondes, soupira et lança, l'air soudain très las :

« Bon, on peut commencer que je vois où vous en êtes ? »

Oo0ooOoo0oO

Harry s'écroula sur le banc de la table des Griffondors avec la grâce d'un éléphant rhumatisant, entre Ron qui lorgnait déjà sur les plats et Neville qui finissait de corner la page de son livre. (NdA : c'est pas bien, il faut pas faire ça, ça abime le livre. Prenez n'importe quoi mais utilisez un marque page ! ... Humm, excusez moi...)

« -Je suis vidé ! »

Hermione leva les yeux de son manuel de rune. Elle haussa un sourcil en voyant son ami quasiment affalé dans son assiette .

« -C'était si dur que ça ?

-Non, mais tu connais pas la meilleure ! Figure toi que...

-Jeunes gens votre attention s'il vous plait ! »

Dumbledore s'était levé, et réclamait le silence.

« -Je voudrais vous annoncer l'arrivée, certes un peu tardive, d'un professeur. En réalité, c'est plutôt en qualité d'assistant qu'il prendra fonction parmi nous. Il remplacera le professeur Lupin pendant trois jours tous les mois. Outre cela, il assura aussi des cours de soutient dans toutes les matières pour les cinquièmes et septièmes année, qui passent leurs examens à la fin de l'année. Les élèves devant suivre ces cours supplémentaires seront désignés par leurs professeurs s'ils estiment que l'élève en a besoin. Bien sur, libre à vous de venir lui demander des explications. »

Le directeur s'arrêta, laissant aux élèves le temps de digérer l'information. Harry commença à se trémousser sur sa chaise, essayant d'apercevoir la personne qui se tenait dans l'ombre de la salle derrière la table des professeurs. Les autres ne comprenaient pas son agitation.

« -Mesdemoiselles et messieurs, je vous demande d'accueillir chaleureusement Sirius Black ! »

Aussitôt, Harry bondit sur ses pieds et applaudit son parrain à grand renfort de voix. Passées les premières secondes de surprise, les septièmes année de Griffondor le rejoignirent, suivit par toute la table, puis par toute la salle.

Sirius abordait son plus beau sourire, faisant soupirer pas mal de filles. Ne pouvant s'en empêcher, il fit quelques courbettes à l'assemblée, exaspérant Snape et arrachant un sourire à Lupin qui s'efforçait d'avoir l'air sérieux.

Le dernier des Black prit la parole quand la salle retrouva un semblant de calme :

« Hé bien, Poudlard n'a pas changé depuis mon époque. Je suis toujours l'idole vénéré de cette école ! »

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Aya : Lalalala ! 73 reviews ! Lalalala ! Dont 16 rien que pour le dernier chapitre ! Lalalala ! La vie est belle !

Draco : La voila qui recommence. Il faudra lui dire un jour que c'est pas sain cette attitude.

Harry : Ho, laisse la, elle est si contente.

Draco : Mouais. *à Aya* Allez, c'est fini ! Il faut passer à la suite !

Aya : Ok, ok. Bon, je sais pas si certains l'ont remarqué, mais j'ai publier un OS Severus/Sirius, tout mimi, tout calin, tout amoureux. Jetez vous dessus ! C'est pas tout les jours que je fais un truc aussi mièvre !

Sirius : J'ai quand même pas le beau rôle.

Aya : Tu peux pas toujours être un beau gosse riche et populaire. Et puis, tu morfles pas tant que ça je crois. *haussement de sourcil suggestif*

Sirius *rougit* : Humm, oui, heu, c'est *tousse* vrai. Je vais voire Buck, ok ?

Aya : Reviens vite, je vais avoir besoin de toi.

Harry : Commentaires sur le chapitre maintenant.

Aya : J'aime bien ce chapitre. Mon chouchou apparait enfin !

Draco *grogne* : Toujours les même ...

Aya *l'ignore* : Désolée pour la scène gore. J'étais pas au mieux de ma forme ce jour là. Mais je l'ai pas enlevé, parce que malgré tout j'adore le Angst.

Draco : Et qui est-ce qui trinque ? Les Serpentards !

Aya : T'exagère, je fais des misères aux Griffondors aussi ( voir les prochains chapitres ). Bref. Il y a quelques petites informations cachées parmi ces lignes. Si je m'y prend bien, ça annonce des choses qu'il y aura par la suite. Sinon, j'ai rajouté un paragraphe pour coller avec le chapitre 9. Mais maintenant, il va falloir que je me colle au texte et que je ne change plus de détails, sinon vous comprendriez plus rien. *réfléchit* Hummm, je crois que j'ai tout dis.

Sirius *reviens en sifflotant* : Me revoila.

Aya : Tu tombes bien, c'est à toi.

Sirius : A moi ? Mais de quoi tu parles ?

Aya : De la scène érotique évidement.

Sirius : Scène érotique ? mais je suis au courant de rien moi !

Aya : Pas grave. tu fais ce que je dis, et tu discute pas. *voit Remus et Severus arriver* Et tu le fais bien, surtout. Tu y mets du coeur. Tu es un acteur, que diable !

Sirius : Heuu, d'accord.

Aya : Alors ... *lui tourne autour* Qu'est-ce que je vais pouvoir faire de toi ... *réfléchit* Humm, tu as une chemise bordeaux, des gants en cuirs jusqu'à mi-bras, un jean épais mais moulant. Tu ressemble à un Dragonnier. C'est ce que tu voulais faire dans ta jeunesse ?

Sirius : Humm, oui ... mais, tu peux arrêter de me regarder comme ça ? On dirait que tu veux me bouffer.

Aya : N'ai pas peur, je ne te ferais aucun mal. Je me demande si un streap-tease sur une barre de fer leurs plairait.

Draco *perfidement* : A Severus et Lupin, oui.

Aya : Alors c'est parti. Je plante le décors. Une salle sombre, où seule la sène est éclairée, mais les rideau rouges sont tirés. Allez, tout le monde s'assoit pour le spectacle. Bien. Le rideau s'ouvre lentement. Il n'y a rien sur la scène. Juste une tige de fer. La musique se met en marche, une musique langoureuse et sensuelle ( je vous laisse prendre ce que vous préférez ). Le volume augmente, l'attente se fait insoutenable.

Draco : Bon, ça commence quand ?

Aya : Soudain, un projecteur se met en marche, éclairant juste le bas de l'axe. Il remonte doucement, jusqu'au plafond. Là, quelques secondes où rien ne bouge. Tout d'un coup, Sirius descend la barre comme s'il s'agissait d'une rampe de pompier. *Observe* Sirius, tu gères grave. Continue de suivre mes instructions. Tu gardes une main accrochée et tu fais le tour de la tige, pour qu'on puisse bien te voir. Tu colles ton torse et ton entre-jambe contre cette rampe, et tu bouges les hanches d'avant en arrière, en regardant le public. Tu t'arrêtes. Tu ne bouges plus pendant cinq secondes interminables, et ton regard est ancré dans celui d'un des spectateurs.

Harry : C'est moi ! C'est moi !

Aya : Chut. Tu te baisses lentement en pliant les genoux et en te déhanchant, toujours collé à l'axe de fer. Tu finis à genoux, et tu sembles ne vouloir faire qu'un avec la rampe, même si tu regardes toujours vers le public. Tu te relèves d'un coup, dans un claquement de langue. Tu tires ton col comme si tu avais chaud. Tu t'adosses à la barre, et tu retires tes gants. Un doigt après l'autre, puis tu tire sur le majeur, tu la jettes sur le coté et tu recommences avec l'autre. Mais cela ne suffit pas. Tes joues sont toujours roses, et tu as comme des vertiges. Tu l'affales un peu plus sur la tige, tu commences à déboutonner ta chemise. D'abord les deux premiers boutons. Mais cela ne suffis pas, ta température ne baisse pas. Alors tu les enlèves tous. Tu ouvres grand le vêtement, dévoilant ton torse parfait et musclé à souhait, quasiment imberbe. L'habit te gênes, alors tu l'enlèves en l'attrapant par le col et en tirant suivant l'axe de tes bras. Tu la jettes au loin.

Draco : Chaud ...

Aya *souris* : Tu contournes la barre, pour te placer derrière. Tu l'accroches avec ta main droite, et tu passes à gauche, et inversement, plusieurs fois, comme si tu jouais. Tu restes du coté où tu te trouves, tu recules d'un pas, et tu te penches jusqu'à ce que ta clavicule trouche le metal. C'est froid, tu frissonnes. Tu cambres tes reins, cela fait ressortir ton superbe fessier. Tu te relèves rapidement et fais un tours complet sur elle. Tu la serres contre ton coeur. Dernière partie. Une fleur, une rose rouge, tombe de la trappe au dessus de toi. Tu l'attrapes. Tu humes son parfum. Tu la passes sur ta joue, ton menton, ton nez. Tu redescends jusqu'à ton cou. Tu la passes sur ton torse. Tu taquines tes mamelons, tes tétons. Tu la fais descendre sur la ligne menant à ton nombril. Tu redéssines tes abdominaux et glisses la tige dans ton nombril. Tu finis par effleurer ton entrejambe par dessus ton pantalon avec les pétales, avec un regard lubrique.

Severus et Remus *tous rouges* : Ho putain ...

Aya : STOP ! Bouge plus ! *click* Photo pour mon album. Aux enchères, comme d'ahbitude (s'il y des fan arts à faire, ça serait sur ça ). Parfait, descend de la scène et va te changer au vestiaire.

Remus : Je vais l'accompagner, au cas où.

Severus : Moi aussi, on sait jamais ...

Aya : Bien sur ...

Harry : Aller, c'est à vous de jouer, maintenant.

Draco : Reviews !

Aya : Et ce serai gentil de refaire le même score que la semaine dernière. Je voudrais bien arriver à 100 pour le septième chapitre. Si c'est possible. S'il vous plait ?
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Date de publication : mercredi 14 avril, au lieu du 16 ( prochain : mardi 27 avril. Hé oui, maintenant c'est tout les onze jours. )
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jours 14, 15-16, 17.

Notes : Je sais pas quoi dire ici, je préfère les notes de fin de chapitre. A part "Reviwez, Reviwez, Reviwez !", je vois pas. Ah, oui, je vais quand même faire un peu de pub. Si vous pouviez aller jeter un coup d'oeil à mes OS, ça serait sympa. Je voudrais bien pouvoir tirer un avis général à partir de plusieurs reviews, et là j'en ai pas assez pour me faire une idée sur mon travail. Et allez sur le forum -actifs, on s'y amuse bien. Bon, je crois que c'est tout, rendez vous en bas !

Bonne lecture !
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C'était un radieux samedi de fin d'automne. Il faisait frais, mais la température laissait les habitants du village de Pré-au-Lard et des environs porter de légers pull-overs. Les feuilles tombaient paresseusement, en spirales, dansant dans leurs robes rouges, oranges, jaunes ou marrons. De légères brises caressaient le visage des passants et soulevaient leurs cheveux. De fins nuages cotonneux donnaient l'impression que le ciel avait revêtu une attitude nonchalante et indolente. Des oiseaux gazouillaient dans les arbres, et on pouvait apercevoir des lapins qui jouaient au delà des limites de la ville. Bref, l'atmosphère bucolique réchauffait le coeur des étudiants en sortie dans le charmant petit village.

Pas pour tout le monde, hélas. En effet, des hurlements indignés se faisaient entendre dans la sympathique bourgade. Les curieux cherchant l'origine des cris pouvaient contempler le Sauveur du monde sorcier pétrifié et volant dans les airs grâce au sort de mobilicorpus de son amie Hermione Granger, en pleine conversation avec Draco Malfoy et Lavande Brown. Suivaient Ron Weasley en grande conversation avec Blaise Zabini et Théodore Nott, puis Pansy Parkinson qui gloussait avec Parvati Patil et Ginny Weasley. Luna Lovegood suivait, avec Neville Longdubat, puis venaient Seamus Finnigan, Dean Thomas, Vincent Crabbe et Gregory Goyle. Pour résumer, tous les amis - « Faux-amis, bandes de Traitres ! » - des Princes de Poudlard se promenaient sur la principale avenue marchande de Pré-au-Lard, ignorants avec brio les beuglements de Celui-Qui-Avait-Survécu-Deux-Fois-Au-Moins-Si-Ce-N-Est-Plus. (NdA : J'adore les auteurs qui trouvent des celui-qui amusants ^^)

Ce traitre de serpent avait profité de sa grasse matinée pour introduire la plus brillante des Griffondors dans sa chambre, et l'avait immobilisé, habillé, et déplacé jusqu'au village. Elle lui avait laissé toute sa mobilité au niveau de la tête. Pendant toute l'opération, il n'avait cessé de faire valoir sa désapprobation, au moyen de supplications et de menaces. À présent, il injuriait copieusement ses camarades, les traitant de tous les noms fleuris, de tous les noms d'oiseaux, de toutes les insultes les plus grossières et même vulgaires, mais ils restaient de marbre, bien que de plus en plus difficilement. Chacun d'eux avaient pensé à lui jeter un charme de silence, mais le Héros avait été particulièrement clair dans ses propos, promettant milles tortures horriblement douloureuses et meurtres atrocement sanglants aux malheureux qui auraient eu l'audace de mettre l'idée en application. D'ailleurs, il ne se serait même pas servi de la magie pour mettre ses menaces à exécution. Pas besoin, les techniques moldues étaient largement suffisantes.

Si il avait été en possession de ses pouvoirs, il aurait plaqué les impudents au plafond pour le reste du week-end dès le premier sort lancé pour pouvoir finir de dormir. Malheureusement, il était impuissant, et puisque le blond était l'organisateur de cet enlèvement, il semblait peu enclin à l'aider à se servir de leur magie commune. Il était condamné à subir, mais pas sans râler, foi de Potter.

Il avait très bien compris où ils voulaient l'emmener, même s'il n'avait laisser personne placer un mot. Seule une journée shopping – brrrr (NdA : frisson d'angoisse de Harry) – pouvait justifier de telles méthodes. Il devait avouer qu'il avait une sainte horreur d'acheter, et conservait par faciliter les vieux vêtements de son énorme cousin. Il se fichait complètement de son style et de son allure, trouvant que cela n'était bon que pour les vantards comme Malfoy. Il avait essayé, une fois, pendant l'été entre sa troisième et quatrième année, seul, à Londres, et avait été traumatisé par un vendeur particulièrement tenace et psychotique. Cet homme ... Il préférait ne pas se souvenir. Depuis, il ne voulait plus rien avoir à faire avec ce genre de commerçant.

Bien trop tôt à son goût, la troupe s'arrêta et entra dans un grand magasin, quasiment désert. Ils se consultèrent brièvement d'un regard et entrèrent. Apparemment, la patronne avait été prévenue et fit déguerpir les rares clients se trouvant déjà à l'intérieur. Luna, Neville, Seamus, Dean, Vincent et Gregory s'assirent sur les deux énormes canapés au fond du magasin et regardèrent avec intérêt ceux qui étaient restés debout.

Hermione posa Harry par terre, sur ses pieds, mais ne le libéra pas. À ce que comprit Harry, elle était chargé de tout ce qui concernait la magie tout le temps que durerait sa torture. Il constata avec soulagement que même s'ils avaient pensé à le soumettre à l'imperium, il y était de toutes façons insensible. Les essayages allaient donc être plus pénible pour eux aussi.

En entrant, il s'était tu, son appréhension lui nouait la gorge. Il savait très bien qu'il ne pourrait pas s'échapper à moins de recevoir une aide extérieure. Mais il doutait d'en recevoir une un jour.

Ceux qui étaient restés debout – c'est à dire Draco, Blaise, Parvati, Lavande, Ginny et Pansy consultaient des catalogues, indiquant aux plumes enchanté les modèles qui les intéressaient. Autant dire un paquet. Ils ne referaient surement pas ça tous les deux mois, mieux valait en faire le plus possible pendant cette virée.

Il remarqua Ron à coté d'un paravent, l'air un peu contrit quand il le regardait. Il se demanda quel pouvait bien être le rôle de ce faux frère dans toute cette organisation.

Ginny termina la première de consulter son magazine. Il vola vers la patronne qui disparut quelques instants avant de revenir avec une montagne de vêtements, plus précisément des pantalons, des jeans, des shorts et tout ce qu'on pouvait bien mettre sur les jambes d'un garçon. Elle les déposa à coté du paravent. Hermione le poussa derrière, suivi de Ron.

Là, Harry comprit. Ron servait d'habilleur. Il conservait sa pudeur en se faisant déshabiller par son meilleur ami et réduit à l'immobilité par sa meilleure amie. Ron ôta le pantalon informe et le remplaça par un autre, en toile noir tout ce qu'il y avait de plus simple. Il changea le haut pour un tee-shirt blanc des plus basiques, à sa taille. Hermione lui dit tout bas que cela servirait à mettre en valeur le pantalon en lui évitant de s'exhiber torse nu devant tout le monde. Quelque part, il lui en fut reconnaissant, mais restait quand même très en colère contre cette bande de manipulateurs qui ne respectaient pas ses opinions.

Il fit tellement d'essayages qu'il en perdit rapidement le compte. Tout y passa, les pantalons, les jeans et les shorts donc, les tee-shirts, moulants ou amples, chemises, polos, des vestes, des robes, des vêtements de soirée, des cravates, des noeux papillons, des chaussettes, des caleçons, des slips et des boxers – qu'il n'essaya pas mais qui vinrent s'ajouter à la montagne d'achats. La liste orale était déjà conséquente, mais en réalité, chaque vêtement était décliné en une petite dizaine au moins et une grosse vingtaine au plus, changeant les coloris, les motifs et les tissus. Et encore, ils ne comptaient pas lui faire acheter tout ce qu'il essayait. A chaque fois, Hermione le faisait sortir de derrière son paravent, le faisait tourner sur lui-même, et attendait les commentaires de ses stylistes désormais attitrés et des spectateurs. Puis on le déshabillait et Ron lui enfilait autre chose. Au bout d'une vingtaine de minutes – et d'une dizaine de vêtements – il ne râlait plus, regardait le miroir avec un air blasé, et ne donnait son avis que pour refuser avec véhémence un vêtement qu'il trouvait trop osé ou trop provoquant.

Ils prirent réellement toute la matinée ; ils s'arrêtèrent vers midi. Une fois que le tout fut payé, emballé, et que Ron et Ginny étaient partis devant pour tout ranger dans son armoire, et pour jeter les vieilles guenilles, Hermione relâcha Harry, mais seulement en dehors du village, sur le chemin les ramenant au château. Ils avaient reculé de quelques mètres, redoutant une explosion. Qui n'arriva pas.

Il ne les regarda même pas, et parti presque en courant vers le château. Étonnés, ils se regardèrent puis haussèrent les épaules. Ils se rendirent ensemble au château, et se séparèrent pour gagner leur table respective, bientôt rejoins par les deux membres de la fratrie qui revenait juste des appartements privés.

Ils ne revirent pas Harry de la journée, il ne déjeuna ni ne dina dans la Grande Salle, et Draco ne le vit pas revenir dormir dans leur chambre. Le lendemain au petit déjeuner, il demanda si le Griffondor avait dormi dans son ancien dortoir, mais on lui répondit par la négative. Il commença à se poser des questions quand il ne le vit pas non plus au déjeuner du Dimanche.

Les deux membres restant du Trio d'Or s'inquiétèrent eux aussi, et allèrent demander à Sirius et à Remus s'ils ne l'avaient pas vu. Ils répondirent qu'il ne s'étaient pas réfugié chez eux, trouvant cela étonnant quand ils surent l'histoire. Hermione pensa que c'était surement parce qu'ils ne lui auraient pas donné raison. Il devait vraiment être vexé, fâché et peut-être même blessé. Ils se demandèrent s'ils ne devaient pas s'excuser. En haussant les épaules, ils se dirent qu'ils aviseraient quand ils le verraient la prochaine fois. En attendant, ils reprirent leurs occupations.

Ils ne le revirent pas non plus au diner, et ne rentra pas à la chambre, une fois de plus, remarqua Draco. Par contre ses affaires de cours nécessaires pour le Lundi avaient disparu, surement emmenées par un elfe de maison. Il le reverrait le lendemain en cours, il ne pouvait pas l'éviter plus longtemps.

En effet, il se présenta en potion. Il n'avait pas prit son petit déjeuner dans la Grande Salle et était le premier installé dans la salle vide. Il ignora ostensiblement tous les arrivants, continuant de grattouiller sur son parchemin avec sa plume, ne levant à aucun moment les yeux, même lorsque son coéquipier, le soi-disant génie des potions, Draco Malfoy s'installa à coté de lui, étant le dernier à être rentré.

Il ne répondit à aucune des tentatives de communication, que ce soit de la part des membres de sa maison ou des Serpentards. Il écoutait avec attention le professeur, d'ailleurs assez étonné de cette nouvelle attitude, et exécuta avec concentration sa potion, qu'ils devaient faire individuellement.

Ils se sentaient tous un peu coupable, à la fin des deux heures de potions. À la pause, Harry s'échappa pour éviter toute confrontation.

Ce ne fut que l'après midi, en divination, que Neville, Dean et Seamus réussirent à lui parler et à lui présenter leurs excuses, lui disant qu'ils n'étaient pas vraiment d'accord avec le fait de le forcer à faire quelque chose mais qu'ils n'avaient pu s'opposer à eux. Ils étaient venus pour éviter les débordements. Harry leur pardonna, mais continua de bouder tous les autres et de les éviter. Trelawney ne lui prédit pas une mort horrible. Pendant la guerre, ses dons de voyance s'étaient débridés et avaient permis de prévoir quelques attaques et de sauver de nombreuses vies. Au lieu de ça, elle lui tapota affectueusement l'épaule et lui fit un clin d'oeil. Elle marmonna quelque chose concernant la confiance et s'occupa d'autres élèves.

En passant, dans un couloir, Luna lui assura qu'elle ne pensait pas qu'il réagirait aussi violemment et lui demanda de lui pardonner. Peu après, à la bibliothèque, il eut la surprise de se faire aborder par Vincent et Gregory, qui lui affirmèrent ne pas savoir dans quoi on les entrainaient avant de voir descendre Hermione et Draco.

Plus tard, alors qu'il descendait diner, il croisa Blaise et Pansy qui s'excusèrent platement, sans se trouver d'excuses, ayant suivi Draco en sachant très bien ce qui était prévu. Pendant le diner, Ginny, Lavande et Parvati lui présentèrent aussi leurs excuses, qu'il accepta en voyant leurs visages dépités et repentants. Par contre, il évita toujours de parler à Ron, Hermione et Draco. Il ne digérait pas cet affront et ce manque de tact de la part de ses meilleurs amis et de celui qui était censé comprendre ses sentiments mieux que personne.

Il passait à l'appartement quand il était sûr que le blond n'y était pas et et se réfugiait au milieu de ses amis quand Ron et Hermione essayaient de l'approcher.

Cependant, cette situation ne pouvait pas durer éternellement. Le roux et la brune réussirent à le coincer le lendemain dans un coin du quatrième étage, seul. Draco les rejoignit immédiatement, ayant lui aussi flairer l'occasion.

Hermione attaqua :

« -Harry, ton attitude est ridicule. Jusqu'à quand vas-tu nous fuir ?

-MON attitude est ridicule ? J'y crois pas. Aucun d'entre vous n'a pensé à se demander pourquoi j'avais réagi de cette manière ? Vous avez directement pensé que j'étais un gamin têtu qui ne savait pas ce qui était bon pour lui. »

Hermione ouvrit la bouche pour répliquer mais Harry le coupa.

« Qui de nous quatre a eut l'attitude la plus puérile ? Réfléchissez, je ne suis pas sûr que ce soit moi. J'ai refusé d'accéder à vos désirs. C'était mon choix. Auquel j'avais réfléchi. Au lieu de respecter ma volonté, vous avez agit comme des gamins devant un animal récalcitrant. Vous m'avez pétrifié et avez joué à la poupée avec mon corps. Aucun remord de votre part surtout. »

Harry reprit son souffle, il avait parlé vite.

« Vous ne vous êtes posé aucune question : et si j'étais bien dans mes vêtements informes et trop grands ? Et si je me sentais à l'aise ? Vous n'avez absolument pas réfléchit à cette dimension du problème. Pour vous, dans ces fringues, je suis resté le petit garçon craintif et ignorant. Il fallait que je colle plus à l'image de Survivant bien dans sa peau, cool et indifférent à la popularité. »

Il les regarda avec mépris et continua :

« Vous n'avez pas compris que c'était ma manière de me protéger, de ne pas attirer inutilement l'attention. Avec ces vêtements, quelle a été la réaction des élèves ? Et je parle uniquement des élèves, parce que si je sors dehors habillé comme ça, je vais provoquer une émeute et me faire violer dans une ruelle sombre. Tous ont jeté des regards concupiscents vers moi. On m'a beaucoup complimenté, et même fait des propositions. J'ai carrément été sifflé dans les couloirs par un Serpentard de sixième année ! »

Il croisa les bras sur son torse. Sa voix avait baissé d'un ton, mais prenait une teinte menaçante.

« C'est pas vraiment le meilleur moyen de passer inaperçu. Mais il y a une troisième raison. Et aucun d'entre vous n'en soupçonne la teneur. »

Il passa une main nerveuse dans ses cheveux. Il allait révéler une blessure qu'il cachait au plus profond de son coeur. C'était difficile mais nécessaire pour qu'ils comprennent à quel point leur geste l'avait blessé. Pour l'instant, malgré ses raisons et ses reproches, ils ne semblaient pas s'en vouloir comme ils le devraient.

« L'été entre la troisième et la quatrième année, avant la coupe du monde de Quidditch, quand j'étais chez les moldus, j'avais comme d'habitude les tâches ménagères journalières à faire ; mais une fois que c'était terminé, je pouvais faire ce que je voulais de ma journée, pourvu que je rentre avant leur couvre feu pour préparer le diner. »

Il fit une légère pause. C'était plus difficile qu'il ne le pensait. Et encore, ce n'était pas son plus gros secret.

« Une après midi, je suis allé dans le Londres moldu, et j'ai cherché une petit boutique sympa, pas trop grande comme un magasin d'une marque connue, mais pas trop petit non plus pour trouver des vêtements qui me plairaient. Je suis entré dans un magasin à coté d'une impasse. J'étais assez peu sûr de moi parce que je me baladais rarement tous seul dans la rue – devinez à qui la faute ? - et je ne savais pas bien quoi dire en entrant. Le vendeur m'a pris en charge. Au début, il était tout gentil, patient, il faisait des petites blagues pour me mettre à l'aise. Il m'a demandé ce que je cherchais, et comme je ne savais pas vraiment, il m'a montré des vêtements de différents styles. Il m'a fait essayer quelques modèles. À un moment j'arrivais pas à en enfiler un tout seul, il m'a aidé... et a laissé ses mains traîner sur moi. »

Il recroisa ses bras sur son torse, mais plus en geste de protection et de réconfort que de colère.

« J'aurais dû m'en rendre compte plus tôt qu'il était gay. Ce gars était tellement stéréotypé ! Sa manière de parler, sa gestuelle. Ses vêtements courts et près du corps, ses cheveux longs et teints, ses nombreux percings, dont un au nombril, son tatouage discret dans le cou. Il était plutôt mignon, mais il avait au moins 25 ans, et moi j'en avais a peine 13. Je lui ai gentiment fais comprendre que je n'étais pas intéressé, et on a continué. J'avais trouvé deux-trois trucs sympas et au moment de payer, il m'a demandé si je voulais voir l'arrière boutique, où il y avait quelques articles qui n'étaient pas exposés. Il est passé dans un petit vestibule sombre derrière un rideau et a ouvert une porte. Il m'a poussé de l'autre coté. »

Il eut un petit frisson et se sentait mal. Mais il devait continuer, ils devaient comprendre. Les autres n'avaient pas bougé, l'écoutant attentivement. Hermione avait voulu faire un pas en sa direction, mais d'un regard Ron l'en avait empêché.

« J'ai à peine eu le temps de voir que sa prétendue arrière boutique était en fait l'impasse que j'avais repéré en entrant. La porte était caché par les poubelles du restaurant qui occupait aussi la ruelle. C'était sale, et ça sentait mauvais. »

Il frissonna plus violemment en se remémorant ce souvenir. Ses amis pouvaient maintenant voir l'angoisse dans ses yeux.

« Il m'a attrapé par le bras et m'a plaqué contre le mur en s'appuyant sur moi avec son corps. J'ai d'abord été trop choqué pour faire quoi que ce soit. Il a écrasé sa bouche contre la mienne, m'a mordu les lèvres. Quand il a essayé de les forcer avec sa langue, je me suis repris, je me suis débattu, j'ai essayé de le repousser. Mais il était beaucoup plus grand et plus fort que moi. Je ne voyais pas ce que je pouvais faire. Il occupait ma bouche, je ne pouvais pas crier. Je lui donnais des coups de pied, de poing, mais il ne sentait rien. Plus je me débattais, plus il se pressait contre moi, et plus je sentais son érection qui durcissait contre mon ventre. J'étais totalement affolé, paniqué, je ne savais plus quoi penser, ni comment réagir. Au bout d'une éternité, il est allé mordre mon cou. »

Il retenait ses larmes à présent. Il n'avait jamais raconté cette scène de son passé à personne, même pas à Sirius.

« Là, j'ai commencé à crier. Il a eut l'air surpris et m'a tapé la tête contre le mur. J'étais à moitié assommé mais je continuai à hurler. Il a recommencé et ma tête m'a fait vraiment mal, mais je continuais à donner de la voix le plus possible. Il allait me cogner une troisième fois quand quelqu'un l'a tiré en arrière. Je me suis affalé par terre et j'ai pleuré, la tête dans les genoux. J'entendais comme dans un rêve mon sauveur donner une correction à l'homme qui m'avait attaqué. Il m'a gentiment relevé et invité au café pour me remettre de mes émotions. »

Il soupira, essuya ses yeux qui étaient pourtant demeuré secs et leur fit un pauvre sourire.

« Vous comprenez maintenant pourquoi j'ai réagi aussi violemment ? Pour moi, le shopping est associé à ce viol manqué. Et aucun de vous n'a vu ma terreur. Pas toi, Ron, mon meilleur ami qui me connait soi-disant mieux que moi même. Pas toi, Hermione, la fille la plus intelligente de cette école, qui se vante de tout comprendre. Pas toi, Malfoy, qui est pourtant censé ressentir ce que je ressens, et entendre mes pensées. Tu t'es coupé de moi ce jour là, et tu n'a plus établi le contact. D'une part parce que je t'en empêchais, et d'autre part parce que tu en as rien à foutre de ce que je peux ressentir tant que je me comporte comme tu le veux. Je pensais que tu étais quelqu'un de moins superficiel. »

Sur cette dernière phrase, il tourna les talons et disparu dans le couloir.

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Aujourd'hui, pas de délire avec les persos, j'ai pas trop le temps de l'écrire. Et à force, ça prend autant de place que le chapitre.

Je suis un peu déçue de ne pas avoir passé la barre des 100 ( 98 !!!!!!!!! C'est rageant !!!!! ), mais ça sera fait dès que j'aurais posté ce chapitre. Merci particulièrement à Amandine, qui a bien participer à l'éffort de guerre.

J'avance très lentement dans le chapitre neuf. J'arrive pas à l'avancer correctement, je bloque. Je fais quatre paragraphes et j'arrête. Mais il faut que je le finisse ! C'est une obligation ! Je pourrais pas écrire le chapitre suivant sans ça !

Pour ce chapitre : et bien, le coup du shopping était prévu, mais je pensais pas que ça prendrait une dimension pareille. Harry a piqué sa crise tout seul, et j'ai pas eu mon mot à dire. J'ai eu un peu de mal à les rafistoler au chapitre suivant, mais c'est fait. Ouf ! Et en ce qui concerne le traumatisme d'Harry, ça, je l'avais vraiment pas prévu non plus. Il est venu tout seul. Mais bon, ça donne de la profondeur au personnage, et ça va me permettre d'introduire un élement que je trouve important par la suite.

Alors là, normalement, c'est la scène érotique. Je n'en met pas cette fois ci, mais la prochaine, ça sera au tour de Remus, ou de Ron ( choississez ! ). Mais à la place, je vous donne un extrait du prochain chapitre :

"Pendant quelques jours, la brune, le roux, et le blond avaient cherché comment se faire pardonner. Il leur fallait un signe fort, qui toucherait profondément Harry. Quelque chose que jamais personne n'avait pensé à lui offrir, qui aurait une signification, qui serait un symbole.

Ils avaient finalement trouvé. Le couple avait mis un moment pour trouver leur cadeau. Ils avaient même dû frauder pour l'obtenir. Draco, lui, avait demandé l'autorisation de retourner au manoir pendant trois ou quatre heures."

Et n'oubiez pas : Revieeeeeeeeeeeeeeeew ! ^^
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Date de publication : 27 avril 2010 ( prochain : 8 mai 2010 )
Série : Harry Potter

Titre : Exclusivité

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta reader : Pas le temps -_-' Donc moi. Désolée s'il reste des fautes.

Rating : M donc lemon Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes

Statut : OS, terminé

Genre : Romance

Couple : Lucius/Sirius

Résumé : OS pour le seme/uke day. Sirius se voit accepter de force un mariage arrangé avec Lucius. Il le déteste pour tout ce qu'il représente, mais peut être que le blond lui fera changer d'avis sur sa personnalité ?

Contexte : Pendant et après la septième année des maraudeurs.

Note(s) Lucius : inconnu → 28/08

Sirius : inconnu → 15/04

Lucius/Sirius : 28/04

Publication : Ok ! \o/

C'était pas l'idée de départ ce mariage, mais finalement ça collait bien à leur statut de sang pur. J'utiliserais l'autre idée pour un autre OS.

Bonne lecture !
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« Sirius ! Veux-tu bien descendre ? Il est l'heure de diner. »

Le cri de sa mère fit sortir Sirius de sa chambre. Il venait de finir sa douche, il n'était même pas habillé – en vérité il ne portait qu'un boxer – et commençait déjà à dévaler les marches. Il entreprit de passer son tee-shirt rouge et moulant sans lâcher le pantalon qu'il tenait dans les mains et sans se gameller la tête la première dans les esclaiers.

« Maman, tu n'aurais pas vu mes chaussettes Snoupy ? Je ne les trouv- Bonjour ! »

Sa tête venait de sortir du vêtement, et il avait aperçu trois personnes dans le hall qui devait abriter bien des années plus tard l'insupportable portrait de sa mère. Tous trois blonds et hautains : les Malfoy. Et parmi eux, Lucius, un an plus vieux que lui, qui avait déjà quitté Poudlard.

Il resta ébahi quelques secondes avant de reprendre ses esprits.

« -Tu ne m'avais pas dit que nous avions des invités ?

-Qu'est-ce que ça aurait changé ?

-Et bien, premièrement, je ne serait pas descendu à moitié à poil pour m'exhiber devant ces gens. Et ensuite, j'aurais été diner chez James. Tu sais que je déteste les repas protocolaires.

-C'est justement pour cette raison que je ne t'ai rien dit. Pour éviter que tu fuis. Passons à table, si vous le voulez bien. »

Sirius passa son pantalon noir et mis sa ceinture, avant de les suivre. Il était surement le plus débraillé de tous. Même son frère qui devait être au courant. Le traitre ... Il passa une main dans ses cheveux mi-longs pour leur donner un semblant d'ordre, comptant sur le fait qu'ils soient encore humide.

Il s'installa à coté de son frère en ronchonnant. Le diner commença avec les discutions d'usage, jusqu'à ce que Sirius n'en puisse plus, et coupe la personne qui était en train de parler – peut importe qui – constatant très bien l'ampleur de l'impolitesse.

« -Pourquoi ma présence à ce diner était-elle absolument nécessaire ? Si cela continue comme ça, je me lève et vais finir ma soirée avec James dans notre bar habituel.

-Sirius ! »

Sa mère fronça les sourcils, visiblement énervée. Elle poussa un soupir et répondit.

« -Lucius vient de te demander en mariage.

-QUOI ?!

-Tu as bien entendu.

-Mais qu'est-ce que c'est que c'est histoire ? Je n'ai jamais entendu cette blondasse me faire la moindre proposition !

-Restez poli je vous prie ! »

Millesime Malfoy, la mère de la blondasse ne question, venait d'entrer dans la discution. Walburga Black, la mère de Sirius, lui fit comprendre qu'il valais mieux ne pas intervenir, de peur de le braquer encore plus.

« -Et pourquoi moi d'abord ! C'est pas comme si j'étais le seul sang pur à marier de toute l'Angleterre !

-Il fallait effectivement un sang pur, mais provenant d'une famille qui n'avait pas été liée avec la famille Malfoy depuis deux siècles au moins. Le choix s'est donc porté sur la famille Black.

-Mais il y a Narcissia et Bellatrix ! Elles sont prêtes à être marier elles ! Elles ne demandent que ça !

-Sauf qu'il fallait que ce soit un garçon.

-Et Regulus ! C'est le cadet de la famille ! Il est pas destiné à devenir le patriarche lui ! Pourquoi pas lui ?

-Parce que Regulus n'est pas gay. (1)

-Mais moi non ... »

Il fut coupé par son frère.

« -Ho, s'il te plait Sirius ! Ce n'est pas comme si tu te cachais beaucoup à Poudlard. Il faut plus que mes deux mains pour compter toutes tes conquêtes masculines.

-Espèce de cancrelat ! Tu es complice de ce mariage forcé !

-C'était toi ou moi, Sirius. J'ai fait ce choix pour toi.

-Tu vas souffrir, mon frère, je te le garanti.

-Ça suffit, Sirius ! Tu te marieras pour le bonheur de la famille, un point c'est tout !

-C'est hors de question ! C'est un Serpentard !

-Comme toutes les personnes autours de cette table et tous les membres de ta famille.

-C'est un des grands drames de ma vie. C'est un futur mangemort ! Si ce n'est pas déjà fait.

-Sirius, la majorité des familles de sang pur témoigne leurs amitiés au Lord. Ton frère entrera dans ses rangs à sa sortie de Poudlard.

-Je n'arrive pas à croire que vous fassiez passer mon bonheur après l'honneur de la famille et l'amour de l'argent.

-Notre fils sera un mari charmant, comme tous les Malfoy. »

Sirius jeta un regard méprisant à Abraxas. Cette remarque était stupide. Comment pouvait-il garantir l'attitude de son fils dans l'intimité ? Il commençait sérieusement à s'énerver.

« -Et toi, tu ne dis rien, tu vas te laisser faire ? Tu vas te soumettre à cette décision ? »

Lucius leva les yeux vers lui mais les baissa bien vite devant le regard furieux du brun.

« -Et si je vous dis que je suis déjà engagé ? Vous aller me faire rompre ma promesse et me forcer à passer ce contrat ?

-A qui aurais-tu déjà promit le mariage ?

-A Remus, évidement ! »

Regulus leva les yeux au ciel.

« -Ne cherche pas Sirius, tu n'as aucune échappatoire. J'ai enquêté, et je sais de Lupin lui même, en toute honnêteté, qu'il est profondément hétéro, et qu'il n'est jamais, pour l'amour du ciel, sorti avec toi. Et que tu n'as même jamais eu la plus petite envie de le faire. Et ne pend pas Potter comme nouvelle excuse, tu sais parfaitement et mieux que quiconque qu'il sort avec la préfète des Griffondors, la Sang-de-Bourbe. Il ne te sauvera pas non plus.

-Accepte le une bonne fois pour toute mon fils. »

Orion Black, le père de Sirius, venait d'enter dans la conversation pour la première fois, pour la clore définitivement. On entendit plus Sirius de tout le repas, et dès que la bienséance le lui permit, il monta dans sa chambre et claqua la porte.

*°'-o.:/_\:.o-'°*


« -J'arrive pas à croire que je suis là. »

Sirius mettait sa robe de cérémonie bleu nuit, aidé de son témoin, Remus Lupin. Tout s'était passé extrêmement vite. Cela faisait tout juste deux mois que les Malfoy étaient venus parler de ce mariage dans l'ancestrale demeure des Black. Et il se retrouvait là, dans la tente qui lui était assigné, dans l'immense jardin des Malfoy, à se préparer à signer un contrat de mariage avec un homme qu'il ne pouvait pas supporter.

« -Remets toi et essaye de paraître heureux. Tu vas plomber la fête avec ta tête d'enterrement.

-Tant mieux. Comme ça, toute la communauté huppé des sorciers saura que je suis totalement opposé à ce mariage. Mais de toutes façons, ils s'en foutent, alors ... Ils feront comme si je rayonnais de joie. »

Il soupira et se regarda dans l'immense miroir en pied dont étaient équipé son quartier, qu'il ne devait en aucun cas quitté avant que son père vienne le chercher. Quelqu'un poussa le rideau qui barrait l'entrée et avança jusqu'à eux.

« -Lucius m'envoie pour savoir si la mariée est prête.

-La mariée t'emmerde Snape. Et s'il veut le savoir, il n'a qu'a venir, je lui donnerai personnellement de mes nouvelles.

-Ho, non. Surtout pas. L'époux ne doit en aucun cas voir la robe de sa belle avant la cérémonie, ça porte malheur.

-D'où tiens tu cette croyance ridicule , Ce qui vraiment pourrait porter malheur à notre ''couple'' serai que ce mariage ai effectivement lieu. Si c'est le cas, la gazette recenserai le meurtre d'un de nous deux en première page dans moins d'une semaine.

-Ne soit pas si bougonne. Tout le monde sait que c'est le rêve ultime des petites filles que d'avoir un mariage de princesse. Je sais très bien que tu es bien plus heureuse que tu ne me laisses voir.

-Cette fois, je vais me le faire ! »

Il allait se jeter sur lui pour lui faire passer l'envie de le traiter de fille mais Remus, et sa force surhumaine de loup garou, le ceintura et ne le laissa pas faire un pas.

« -Ne fais pas ça. Un coquard pour ton mariage serait très mal vu.

-Justement ! Ils se diraient que je ne peux vraiment pas épouser le trésor des sangs purs, et annuleraient tout ! Aller, lâche moi ! Si je me casse un bras et que je suis couvert de bleu, ils ne pourront pas continuer !

-Non, Sirius. Je te rappelle que tu t'es engagé magiquement auprès de ta famille et de la sienne pour aller jusqu'au bout ! Tu aura le droit de divorcer une fois qu'il aura un héritier mâle en âge d'aller à Poudlard !

-Ne me rappelle pas ça. Tu ne sais pas ce qu'il m'ont fait pour que je fasse ce serment.

-Et je suis suis sur de ne jamais vouloir le savoir. Cela doit rester entre vous. Je te lâche, de toutes façons Snape est parti pendant que tu discutais. »

Une fois libre, il alla s'affaler sur le lit de camp – enfin, ce que les Malfoy appelaient un lit de camps, vous pouvez imaginer à quoi cela ressemblait pour le commun des mortels – qu'on avait mis à sa disposition pour qu'il se repose avant de commencer.

Les innombrables couches de tissus de la robe de cérémonie lui tenait très chaud, et il devait se maquiller à la dernière minute, quand son père viendrait.

Il sentait que tout cela allait très mal se finir. Vraiment, ce mariage était la pire mauvaise idée qu'il avait jamais entendu. Cela ne pouvait pas marcher, quelque allait forcement se passer mal.

Il sentait une aura oppressante dans le jardin. Le Seigneur des Ténèbres était présent, il voulait assister au mariage des parents du futur sorcier le plus puissant de sa génération, et au mariage des rejeton de ses mangemorts les plus fidèle. Bien sur, le ministère ne pouvait rien dire, puisqu'Abraxas les tenaient sous sa coupe. Quelques un des plus hauts dirigeants étaient même invités. Cette aura noire l'oppressait. Il ne se sentait pas très bien, presque nauséeux. Il ne voulait pas approcher de la source de ce malaise, mais il savait pertinemment qu'il se trouverait dans la loge d'honneur, avec la famille proche.

Une fois de plus, il soupira, puis ferma les yeux et essaya de s'endormir, espérant que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve.

*°'-o.:/_\:.o-'°*


« -Sirius, ça suffit, tu te donnes en spectacle.

-Je ... M'en fouut ! Jeuh .. Fais c'que j'veux d'abord ... Et piis, c'est leuuur faute a-après tout ! Ho, ça tourne ...

-Sirius, arrête de boire ! »

James, son second témoin, essayai de le désincruster du bar, où il essayait méthodiquement tous les alcools. En général, Sirius tenait bien l'alcool, mais là il avait bien avalé l'équivalent d'une bouteille de vodka, si ce n'était plus. Et avec les mélanges ... il était donc totalement rond, et tenait à peine en équilibre sur sa chaise. Ses joues étaient bien rouges, tout comme le bout de son nez, et son regard vitreux. Il avait commencer à chanter quand ses amis avaient décidé d'intervenir.

La haute société le regardait du coin de l'oeil, hautains et méprisants, et discutaient à voix basse sur son compte. Quelle bande d'hypocrites ...

Lucius arriva à grand pas, et posa une main ferme sur l'épaule de son époux.

« -Ça suffit Sirius ! Tu aimes peut être faire ta reine du drame devant 500 personnes, mais moi je n'apprécie pas du tout cela. Alors tu vas me faire le plaisir de me suivre, je vais te donner une potion de sobriété.

-Naaaaaaaaan.

-Quoi non ?

-Je te suivrai pas-pas, et je beuvrai, boivra, boivrai - ho zut ! - ta foutu po-potion !

-Ho que si tu vas le faire ! Sinon tu ne sera plus bon à rien ce soir !

-Tant-tant mieux ! Pas de ss-sexe, plus de contrat !

-Sirius, je vais m'énerver ! »

Le brun se tourna lentement vers lui. Ses yeux étaient brillant, et son regard indiquait qu'il n'était pas si saoul que ça.

« -Et bien qu'est-ce que tu vas faire ? Me frapper ? Dois-je te rappeler que c'est interdit par le contrat ? Si tu me touches, le contrat est immédiatement rompu. Et tu le sais pertinemment.

-Tu joues la comédie ... »

Lucius plissa les yeux et le regarda méchamment.

« -Tu n'es pas vraiment saoul, n'est-ce pas ?

-Qui sait ? dit-il en haussant les épaules.

-Suis moi, et continue d'être saoul, on doit parler. »

Il lui attrapa le bras et le tira vers l'extérieur. Le Griffondor protesta en le couvrant d'insulte digne d'un ivrogne. Il vacillait sur ses jambes de façon très convaincante, et avait taché sa robe de divers liquides qui avait laissé une trace sombre sur le tissus.

Il faisait nuit dehors, et l'air était doux. On était en juillet, on voyait les étoiles. Une odeur de chèvrefeuille embaumait. Une magnifique soirée d'été.

Le Malfoy le projeta contre le mur et commença à faire les cent pas devant lui, comme pour se calmer. Il lui dardait des regards furieux de temps en temps. Il semblait réfléchir à ce qu'il allait dire. Sirius l'observait, attendant qu'il se décide.

« -Mais qu'est-ce que tu me reproches en fait ?!

-Ce que je te reproche ? Tu n'as pas une petite idée ? J'ai pas été clair ce soir là chez moi ?

-Ce n'est que des excuses.

-Des excuses ? C'est une mauvaise raison de ne pas vouloir être avec un futur mangemort, un futur meurtrier ? C'est ridicule de ne pas vouloir être marié à un homme qui s'est d'ors et déjà agenouillé devant un psychopathe, à seulement 19 ans ?

-Non mais ...

-Comment crois tu que j'imagine notre vie future ? C'est pas l'amour et la tendresse que je vois. C'est pas la passion et le désir mutuel, ni une entente cordiale.

-Mais je ne suis pas ...

-Même si tu ne m'obliges pas à porter cette marque maudite, je verrai le sol de la demeure que j'habiterai être souillé par le sang d'innocents, ou tout simplement d'humains. Même si je ne porte pas la marque, je serai au courant des immondices que tu trafiqueras, et dans ce cas, on ne m'autorisera plus à sortir de mes appartements, du manoir, ou à voir mes amis. Je ne veux pas d'une vie soumise, d'une vie de prisonnier. Je veux la liberté, et tomber amoureux. Je veux voler de mes propres ailes, voir le monde, quitter cette famille qui m'étouffe.

-Je ...

-Tais toi. Tu sais ce que tu voulais savoir. Si cela ne te plait pas, j'en ai rien à faire. Tu as choisis de vivre avec moi, tu devras supporter toutes les conséquences que cela impliquera. En acceptant ce mariage, tu m'as enfermé dans une cage dorée.

-Sirius ...

-Je retourne à la fête. J'irais peut être me noyer dans la fontaine plus tard ce soir. »

Il tourna le dos et rentra dans la terrasse couverte qu'ils venaient de quitter. Il espérait que son discours avait ébranler le blond, qu'il réfléchirait. De toutes façons, il était trop tard pour faire quoi que ce soit. Au mieux, il serait un époux poli et courtois, protecteur peut être. Mais il ne devait pas non plus espérer qu'il laisse le manoir en dehors de ses affaires illégales. Il était déjà presque sur qu'il servait de quartier général à sa Seigneurie, avec l'accord d'Abraxas.

Il ne pouvait échapper à cette guerre, et ne pouvait fuir ce camps, même s'il était de tout coeur avec l'Ordre du Phénix. Sa belle famille et ses propres parents le soutenaient activement, mettant à sa disposition argent et propriétés, aussi discrètement qu'il était nécessaire. Et lui se retrouvait au milieu de tout ça, contre sa volonté.

Ses amis ne comprenait pas pourquoi il montrait une telle réticence, ils ne saisissaient pas tous les enjeux. Ils lui avaient même demandé de relativiser, lui faisant remarquer quelques détails qui d'après aux sauvait l'ensemble. James, même si ça famille n'était pas vraiment l'exemple des conservateurs de sang pur, ne trouvait rien à redire sur ce mariage arrangé. Toute sa famille l'avait fait avant lui, et il avait eu l'autorisation de ses parents de rompre la coutume pour prendre Lily pour épouse. Le mariage aurait lieu la semaine suivante.

Remus ne voyait pas vraiment ce qu'il reprochait à Malfoy. Qu'il soit beau, de bonne famille, riche, qu'il puisse se montrer charmant et qu'il ait voulu un mari gay lui suffisait amplement. Il lui répétait sans cesse que l'amour pouvait venir, s'il lui laissait une chance. Balivernes. Mais s'il tentait de laisser rentrer le blond dans son coeur, nul doute qu'il développerait une haine sans nom.

Une fois arrivé au bar, il continua son manège de se faire remplir son verre par l'elfe préposer, et de faire semblant de le vider d'une traite, alors qu'il utilisait la magie sans formule, tenant sa baguette entre ses doigts, au fond de sa poche. C'était un des rares sort sur lequel il s'était entrainé jusqu'à l'épuisement jusqu'à savoir parfaitement l'exécuter. Pratique pour serrer les mecs quand ils vous croyaient ivre. Et encore plus les lendemains. Simuler un mal de crane et une amnésie était ridiculement facile. De plus, personne ne pouvait ordonner à l'elfe d'arrêter de le servir, puisqu'il était aussi à présent maitre dans le manoir.

Il n'avait réellement bu que le verre de vin rituel pendant le repas de noce, et un doigt de rhum. Quand il avait eu vraiment soif, il avait tout simplement commander une limonade, qu'il avait véritablement avalé. Puisque personne n'avait vraiment fait attention à ce qu'il prenait, cela était passé tout seul.

Mais maintenant il lui restait à trouver une tactique pour éviter d'avoir à accomplir son devoir conjugal, comme voulu dans le contrat. Cette clause avait bizarrement été exigée par les Malfoy, et il soupçonnait Lucius d'avoir insisté pour qu'elle soit ajoutée. Il savait qu'il n'était pas véritablement éméché, il ne le laisserai pas se défiler une fois dans leurs appartements.

Finalement, il décida qu'improviser sur le moment serait surement plus efficace que de préparer un plan qu'il ne pourrait peut être pas appliquer et d'être confronter à quelque chose d'inattendu. Il continua à faire semblant de boire jusqu'à ce que l'heure fatidique arrive. Son père et son beau père vinrent se placer à coté de lui. Il sursauta légèrement mais ne dit rien. Lucius arriva. Il le fit descendre de sa chaise. Jouant toujours le jeu de l'ivrogne, Sirius s'écroula par terre. Cela ne perturba pas du tout le blond, qui le ramassa et le porta comme une princesse jusqu'à l'étage, suivit de leur père. Ils n'étaient pas là pour s'assurer que tout aurait bien lieu – berk ! - mais la tradition exigeait qu'ils suivent leurs enfants jusqu'à leur demeure – qui était aussi celle de toute la famille Malfoy – et qu'il ne les laissent qu'une fois arrivés chez eux.

Leur chez eux n'était pas constitué uniquement d'une chambre et d'une salle de bain. Sirius ne l'avait pas encore visité, c'était la blondasse qui avait choisit parmi toute les suites de l'immense manoir, qui en comptait une vingtaine, plus ou moins grandes. Son époux lui parlait à voix basse. De loin, on aurait dit que c'était pour l'apaiser, mais en fait il expliquait à Sirius comment se repérer parmi les étages, et ce qu'il y avait dans leur nouveau chez eux.

A vrai dire, cela impressionna Sirius. Selon lui, il y avait cinq chambres, trois salles de bain, deux bureau, une bibliothèque, une salle à manger, et une pièce à l'utilisation encore indéterminée. Et tout cela ne prenait qu'un tiers de l'étage ! On y accédait par une unique double porte qui donnait sur la salle à manger. Il y avait deux elfes réservés à l'usage exclusif de la nouvelle famille, qui faisait tout : le ménage, la lessive, le repas ...

Le manoir possédait des pièces communes au sol, dont une des plus grande bibliothèque magique d'Angleterre, une salle d'entrainement résistante à la magie, un laboratoire de potion, plusieurs salles de bal, d'immenses salons, et bien sur le magnifique jardin, qui possédaient une petite basse cours, une serre tropicale peuplé d'oiseaux exotiques chatoyants et une écurie qui ne contenait pas que des chevaux. Les maitres de maison avaient un étage à eux tout seul, le dernier – Sirius se demandait vraiment combien de pièces ils pouvaient avoir, et à quoi servaient-elles – et tout ce qui concernait l'activité des elfes de maison était au premier sous sol, autrement dit la laverie, la cuisine et les couchettes des elfes, et quelques autres choses dont n'avait aucune idée Lucius, puisqu'il n'y était jamais allé, et Sirius non plus. Il demanda ce qu'il y avait dans les autres sous sols, mais le blond lui répondit qu'il n'avait pas envie de savoir, ce qu'accepta tout de suite Sirius. Il pensa à des geôles et des salles de tortures, et surtout le quartier général du Maitre.

Leur suite était au quatrième, et il fallait traverser beaucoup de couloirs et d'escaliers pour y arriver. L'ordonnateur de la construction du manoir, voulait montrer l'étendu de sa fortune, il avait donc fait en sorte qu'on doive traverser tout l'étage pour accéder à l'étage supérieur ou inférieur, ce qui faisait bien cinq cents mètres de couloir à traverser à chaque étage, à cause des zigues zagues. Il y avait des raccourcis qui permettait d'aller plus vite, et des passages secrets, mais ils devaient aller à pied jusqu'à leurs appartements pour leur premier voyage. Lucius lui expliqua qu'habituellement, on prenait la cheminé pour se déplacer dans le manoir. Il n'aurait qu'a dire ''grand hall'' quand il voudrait aller au rez de chaussé, et ''demeure paisible'' s'il voulait rentrer.

Enfin, ils arrivèrent. Lucius se tourna vers leurs parents, qui leurs dirent les voeux d'usages. Ils rentrèrent dans la suite, les deux hommes derrière eux, qui prirent immédiatement la cheminée. Lucius déposa Sirius par terre, et le guida jusqu'à la chambre, la plus grande. Il s'apprêtait à filer dans la salle de bain pour se noyer, mais le Serpentard le retint par le poignet. Le brun lui jeta un regard perplexe, mais on le fit assoir sur le lit. Le blond s'agenouilla à ses pieds, lui tenant doucement les mains, la tête relevée vers son visage.

« -Je voudrais qu'on discute.

-Il me semble que nous l'avons déjà fait.

-Non, tu as parlé, et je n'ai rien eu le droit de répondre. J'ai entendu tes arguments, à toi de m'écouter.

-Je suppose que je n'ai pas le choix. Vas-y.

-Ne le prend pas comme ça. Si nous nous communiquons pas, comment veux-tu que nous nous entendions ?

-Je ne le veux pas.

-Sirius ... Tu m'as dit que tu voulais être libre, et non malheureux toute ta vie. Et notre bonheur commun dépend de notre communication. Sinon, je peux tout à fait décider comme tu le crains de t'enfermer dans cette suite, de ne plus recevoir de visite ni de courrier, jusqu'à ce que tu deviennes fou d'être seul ici sans compagnie ni distraction. Tu veux vraiment que je m'énerve et que je le fasse ?

-Non ...

-Bien, alors écoute moi, et ne me coupe pas. Tu pourras répondre ensuite. Tout d'abord, je ne vais pas devenir mangemort par conviction, mais par obligation. Ces idéaux me semble un peu désuètes, et très intolérants. De toutes façons, quoi qu'en disent les familles de sang pur, il y a toujours un ancêtre dont on ne connait pas, ou plus, ou dont on a volontairement effacé, la lignée, qu'il soit moldu ou créature magique. »

Ils sourirent de connivences, sachant très bien à quel point cela pouvait être vrai.

« -Je vais y être obligé, car mes parents y croient, et que mon père est chef de clan et que je lui suis soumit. Je n'aime pas non plus être cruel, et le meurtre ne me fait pas vraiment envie. Si je pouvais éviter tout ça, je me dirigerai plutôt vers les affaires. Et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que personne ne te force à le faire. En vérité, si tu pouvais éviter au maximum de voir le Seigneur des Ténèbres et ses fidèles, tout ne serai que mieux. »

Cela toucha Sirius, mais il le laissa continuer.

« -Je ne compte pas t'empêcher de faire quoi que ce soit, tant que tu restes prudent. Par prudent, j'entends ne pas aller faire la bringue avec un loup garou les soirs de pleine lune. Oui, je suis au courant, Snape me l'a dit.

-Le salaud ...

-Ne pas aller te battre contre les mangemorts avec l'Ordre aussi. Être mon mari ne te donnerai aucun avantage. N'essaye pas non plus les missions d'infiltration, en général pour arriver à avoir quelque chose de valable, il faut que ça se passe mal pour la personne. »

Il lui caressa les doigts avec le pouce, tout doucement, tendrement.

« -Sinon, tu auras quelques obligations ennuyeuses. En plus des sorties officiels des Black, tu devras te rendre avec moi à celle des Malfoy, et vice versa évidement. On ira au mariage de Potter, et tu pourras lui rendre visite à lui et à Lupin autant que tu voudras, à condition de te présenter au repas du clan au moins une fois par semaine, et à ceux des Black, mais un peu moins souvent. »

Sirius soupira. Il n'était toujours pas libéré de sa famille et des obligations ennuyeuses.

« -En ce qui concerne ... l'amour, je ne peux rien te promettre. Mais je peux faire des efforts si tu me laisses une chance, et que tu en fais toi aussi. Si nous ne tombons pas amoureux, nous pouvons tout de même développer une tendresse envers l'autre. »

Sirius allait ouvrir la bouche, mais Lucius le coupa.

« -Laisse moi finir. Il reste à parler du sexe. Je sais que tu ne veux rien avoir à dire là dessus, mais c'est important. Tu sais que j'ai fait des demandes concernant mon mariage, principalement pour que ce soit un homme gay, de préférence. Cela implique que je veux pouvoir te faire l'amour. »

Une fois de plus, Sirius voulu répondre, mais il fut empêcher par un doigts qui se posa sur sa bouche, avant de reprendre sa main :

« -Je ne voulais pas faire un mariage basé sur l'adultère. Si ça avait été le cas, j'aurai accepter la première qu'on me donnait, je n'aurai pas demander la close de consommation, et on aurait eu un bébé chaudron tandis que je me faisais tous les homosexuels d'Angleterre. Je veux pouvoir faire l'amour avec toi. Tu es gay, techniquement ça ne devrait pas te poser de problème. Tu es assez attirant, et je peux rapidement développer du désir à ton encontre. Je sais que je suis assez bien fait de ma personne, tu ne devrais pas non plus avoir de problème. Je refuse que tu prennes un amant. Si tu veux satisfaire tes pulsions, je suis là pour ça. »

Il s'arrêta, mais Sirius ne dit rien.

« -Sirius, je te demande l'exclusivité. Est-ce que tu peux me l'accorder ? »

Le brun resta silencieux. Il ne savait pas quoi répondre.

« -Pourquoi devrais-je te croire ? Qu'est-ce qui me prouve que tu penses tout ce que tu dis ? Pourquoi je te ferai confiance ?

-Sirius ... Il va falloir que tu me croies sur parole. Les preuves viendront plus tard. Alors, ta réponse ? »

Il hésita. Il ouvrit plusieurs fois la bouche avant de la refermer, mais se décida finalement :

« -Je déciderai après cette nuit. »

Lucius lui fit un sourire radieux. Il lui embrassa la main en fermant les yeux, comme pour le remercier. Le Griffondor ôta doucement ses mains et parti pour la salle de bain. Il se déshabilla et se glissa sous l'eau chaude. Il essaya de se détendre, ne pas penser. Il ne fallait pas qu'il réfléchisse, sinon tout allait se compliquer. Il passait le liquide bienfaisant sur son visage et ses cheveux, et entendit la porte de la douche s'ouvrir et l'air froid s'engouffrer dans la cabine. Deux grandes mains virent se poser sur ses hanches.

Il ne réagit pas, continuant à se passer l'eau sur la figure. Il laissa les intruses se promener doucement sur ses flancs, son ventre, ses pectoraux. Il arrosa l'intrus quand elles tentèrent de descendre plus bas. Il sentit un léger rire faire frémir le torse derrière le sien. Une douce gracieuse explora sa nuque, déposant des baisers volatiles et serrant son dos contre le buste derrière lui.

Il arrêta l'eau et prit le flacon de savon liquide. Il en déposa une once dans sa main puis se fit chiper la bouteille. Les petites baladeuses caressèrent son corps, sous l'excuse de faire sa toilette. Il ne s'y trompait pas, mais c'était agréable. Ces effleurements à peine appuyés était ce dont il avait besoin pour se détendre.

Lucius allait partout. Il avait commencé par le cou, puis les épaules, les bras, le torse, le dos, les cuisses, les jambes, pour finir par la partie qui lui semblait plus intéressante. Il palpa les fesses charnues, les masquant de mousse onctueuse. Pour finir, il massa le sexe encore mou. Il prit la pomme de douche et les rinça avec de l'eau très chaude, embuant la sale d'eau. Il prit une immense serviette dans laquelle il les enveloppa. Il le poussa jusque dans la chambre et l'allongea sur le lit, jetant la serviette au loin.

Il était à quatre pattes, dominant le Griffondor de sa hauteur, le désir plein les yeux. Cette petite douche l'avait excité. Il se penchant et déposa ses lèvres sur celles onctueuses de son amant, pendant juste quelques secondes, pour voir s'il appréciait. Il le regarda attentivement, mais ne vit aucune émotion négative sur le visage admiré. Il recommença, augmentant la pression et bougea lentement. Ce fut Sirius qui ouvrit le premier la bouche, aspirant la langue agile vers la sienne, et commença un ballet érotique.

Ils s'embrassèrent longuement, les mains de Sirius dans les fils de soie doré de son époux, sur sa nuque, dans son dos. Ils se séparèrent, le souffle court, les yeux brillants. Lucius traça un chemin de baiser, marquant parfois la peau, jusqu'au nombril, qu'il taquina malicieusement. Il descendit ensuite plus bas, jusqu'au sexe à demi dur. Il regarda son amant, respirant à proximité de la verge, la titillant de son souffle. Il passa un coup de langue dessus, faisant gémir le brun. Il posa ses lèvres sur le gland, mais ne bougea pas. Il savait très bien qu'il mettait son homme au supplice, mais il attendit de l'entendre gémir désespérément pour l'engloutir complètement. D'abord lentement, il entama un mouvement torturant, en passant sa langue sur chaque parcelle de peau qu'il pouvait atteindre. Il augmenta la cadence, et écouta les soupirs d'extases qui sortait de la bouche de son mari. Il s'arrêta avant sa fin, et récoltât une exclamation contrariée. Il sourit et retourna embrasser le sang pur.

Il lui tendit trois doigts, qu'on lui refusa, avec une extrême surprise. Sirius appela d'un accio sa baguette – un des rares sorts que les sorciers maitrisent très rapidement sans baguette – et jeta un sort informulé. Lucius lui jeta un regard perplexe, mais il se vit donner l'autorisation de le prendre immédiatement.

Précautionneusement, il fit entrer son épée de chaire dans le fourreau qui lui était destiné, et s'aperçut avec surprise et approbation que celui ci était déjà détendu et lubrifié. Il entra d'un coup sec, butant sans le faire exprès sur la prostate du rouge et or. Sirius se cambra dans un cri perçant. Lucius enchaina avec des va et viens fougueux, qui augmenta le nombre et la puissance des cris. Il sentit assez rapidement sa limite arriver, mais accéléra encore, masturant son amant en même temps. Sirius, qui bougeait les hanches en cadence pour augmenter l'amplitude des coups de rein, poussa la main et s'occupa lui même de son érection turgescente. Cette vision ô combien sensuelle acheva Lucius, qui jouit au plus profond de son corps. Le visage de son amant dans l'orgasme fit venir Sirius, qui se déversa dans ses main.

Épuisé, Lucius s'écroula sur lui, n'ayant même plus la force de rouler sur le coté. Le brun posa son bras en travers de son dos, en un geste de possession involontaire. Sa respiration ne voulait pas se calmer – surtout avec un point mort sur la poitrine – et sa vision revenait petit à petit après l'éclair blanc qui l'avait aveuglé.

Quand Lucius s'en sentit la force, et s'allongea à coté de lui, sur le flanc, une main sous la tête, pour le regarder.

« -Alors, pour ou contre l'exclusivité ? »

Sirius le plaqua contre le matelas et s'assit sur ses hanches.

« -La réponse après le second round mon mignon ! »

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(1): Alors, il faut que je précise. Je choisis de faire en sorte que les sorciers peuvent avoir des enfants entre personnes du même sexe. Et entre autres espèces aussi d'ailleurs. Je vais piquer une idée qui n'est absolument pas de moi : les bébés chaudrons (par Ahja Reyn de la fic Harry Potter et Les Enfants du Futur traduite par Quiproquo ). Par une potion longue et extrêmement difficile, on peut cultiver un foetus, qui deviendra une personne tout à fait normale, à part le fait qu'elle soit le fruit de l'union de deux personnes qui ne nécessite pas de rapport sexuel, ni d'amour. Donc, on s'en fichait un peu que Regulus ne soit pas gay. C'était juste une exigence des Malfoy.
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Voila, j'espère que cela vous a plut. J'au rarement écris un OS aussi long. Mais il faudra que je réessaye, c'est toujours pas assez long à mon gout.

Il se peut qu'il y ait une suite. Ce serait posté le 15 aout, pour le seme/uke day, comme d'habitude, mais avec une Sirius/Lucius. Je vous rassure ( ou pas :P ), ça ne serait pas uniquement un lemon, mais un peu la suite, avec un peu d'aventure, de romance, et de famille.

Enfin, vous me direz si ça vous interesse. Et surveillez aussi. ^^

Reviews please ! =)
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Date de publication : 28 avril 2010
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jours 17, 18-19-20, 21.

Notes : Je voudrais remercier tous mes revieweurs anonymes. Vos commentaires me font très plaisir, mais quand c'est pour dire "super, la suite". Mais sachez quand même que j'adoooooooooooore les longues reviews de la taille d'un roman, qui commentent tout le texte en le citant parfois, qui s'exclaffent sur mes jeux de mots, critiquent l'attitude de tel ou tel personnage, ou tout simplement quand vous racontez votre vie. Comme ça, moi, j'ai plein de trucs à répondre, et je trouve ça super cool de discuter avec les lecteurs. Et vu que j'ai pas encore beaucoup de lecteurs, je peux me permettre de répondre à tous.

Je voudrais aussi remercier tous ceux qui me lisent et qui m'ont mise dans leurs alertes, et/ou leurs favoris. Le must du must serait de laisser un petit mot, mais c'est déjà génial que vous me lisiez.

Bonne lecture.
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Plantés là, au milieu du couloir, Ron, Hermione et Draco n'avaient pas bougé depuis dix minutes, abasourdis par les révélations.

Ron s'en voulait beaucoup de ne pas avoir su détecter à l'époque le traumatisme de Harry, de ne pas avoir su l'aider, de ne pas lui avoir parlé. Il était un peu déçu que ce secret n'ai été révélé que maintenant, et que Harry ne soit pas venu de lui même. Mais en même temps il comprenait ses réserves. Ce n'était pas un souvenir glorieux, et en général il répugnait à se montrer faible, même devant ses amis. De plus, les victimes avaient généralement une impression de souillure, à ce qu'on disait. Ils avaient peur d'être rejeté, et devenaient plus craintifs. Il se rappela que pendant cette année une énorme dispute les avaient séparés pendant plusieurs mois. Cela devait être une conséquence.

Hermione chercha dans ses souvenirs et analysa ce qu'elle se remémorait des moments passés ensembles à la suite de ces évènements. Elle trouva des détails, des paroles, des mots chuchotés, des attitudes, des moments d'absence qui auraient pu la mettre sur la voie à l'époque. Mais elle avait été trop occupée à faire le point sur ses sentiments envers Ron, à le rendre jaloux, à réfléchir sur les tâches du tournoi qu'elle n'avait pas fait attention. D'habitude elle devinait tout, quasiment tout de suite quand cela concernait ses amis. Elle n'avait généralement pas besoin de se pencher sur un problème, la solution lui venait naturellement. Elle ne s'était donc pas alarmée puisque son esprit vif ne lui avait rien indiqué.

Draco se sentait assez en colère face à tous ces reproches. Comment pouvait-il savoir ? Ils n'avaient jamais été suffisamment proche pour deviner une telle chose ! Cela ne faisait qu'une semaine qu'ils étaient liés ! En plus, ce lien lui donnait mal à la tête. Alors quand il avait trouvé au fond de son esprit comment le couper, il ne s'en était pas privé. Il avait établi cette distance pendant le diner du vendredi, au moment où Sirius était présenté aux élèves. Il avait un peu réfléchit sur le peu d'information qu'avait réussi à donner Sirius pendant le cours, et avait trouvé au fond de son esprit comment le moyen de déconnecter ce lien agaçant. Et pendant le shopping, lui même avait été plutôt satisfaisait de ne pas entendre en plus les récriminations du brun dans sa tête.

Mais il devait avouer qu'ils avaient été trop loin. Harry n'était pas une poupée, ils n'avaient pas le droit d'essayer de le manipuler. Ils devaient trouver le moyen de se faire pardonner, parce que le blond doutait que de simples excuses suffisent.

Oo0ooOoo0oO


Harry s'en voulait un peu de les avoir rejeté de cette manière. Mais il estimait cela tout à fait dans son droit.

Pourtant, ses meilleurs amis lui manquaient. Ron et son naturel enjoué, qui le faisait rire par ses pitreries. Hermione qui veillait sur eux comme une mère, qui avait toujours un regard attendri quand elle les regardait jouer aux gamins.

Cependant, c'était une occasion de mieux connaître ses camarades de chambré. Bien sur, il s'était rapproché d'eux vers la fin de la guerre, mais il était souvent en vadrouille avec Ron et Hermione. Il ne les voyait pas souvent. Et quand ils se voyaient, ils ne discutaient pas vraiment, pas vraiment d'eux, de leurs vies, de leurs passions, de leurs goûts, de leurs rêves.

Il savait en gros que Neville adorait la botanique et comptait travailler plus tard dans ce milieu. Il avait écouté Dean pendant les années précédentes quand il disait qu'il adorait chanter. Il avait su que Seamus éprouvait une fascination presque obsessionnelle pour la mer. Mais il n'avait jamais eu l'occasion de creuser plus que ça ces personnalités complexes, puisque quand ils se voyaient au Square Grimaud, ils faisaient en sorte de rire et d'oublier de quoi était faite leur vie à cette époque. Des rires pour cacher les larmes et la tristesse.

Il parla donc avec eux. Et découvrit des trésors qu'il ne soupçonnait pas.

En effet, Neville adorait les plantes, qu'elles soient magiques ou pas. Il avait l'autorisation du professeur Chourave de faire des expériences, s'il consignait tout dans un carnet. Il avait croisé des fleurs magiques et des fleurs normales, qui changeaient de couleur selon la température, qui étaient étonnamment résistantes et qui ne cessaient jamais de fleurir. Mais cette fleur ne pouvait se reproduire toute seule, elle avait besoin d'un jardinier. Une autre plante fascinait Harry : un arbre qui produisait trois fruits différents : des abricots, des pèches, et des nectarines. C'étaient des arbres proches, mais ils étaient mélangés en un seul plant, un vrai, pas un greffon. Là encore, il donnait toute l'année ses bienfaits. Neville avait aussi aidé à la croissance de plantes d'ordinaire extrêmement lente, et multiplié des espèces rares. Bien sur tout n'avait pas été que réussite, mais le garçon – non, l'homme – était persévérant.

Il n'avait jamais entendu Dean chanter. Enfin, pas pour de vrai. Sous la douche, ça ne comptait pas, n'est-ce pas ? Sa voix était étonnante. Elle était basse, profonde, chaude. Elle donnait des frissons dans la colonne vertébrale, on était immédiatement envouté par cette voix de gorge. Pourtant, la voix normale de Dean ne laissait aucunement entendre son talent. Harry était vraiment émerveillé. Il avait une vraie voix de noir, une voix de chanteur de jazz, de chanteur de blues (NdA : je viens de vérifier, il est noir dans le film en plus. Je l'ai même pas fait exprès). Il avait écrit plusieurs chansons, dont une sur la guerre, qui avait réussi à tirer des larmes au Survivant, qui ne croyait plus être capable de pleurer sur les horreurs qu'elle avait causé, pensant qu'il en avait déjà trop vu, trop ressenti, trop versé de son sang et de ses larmes pour s'émouvoir sur ce passé douloureux. Cela émut aussi beaucoup son ami de le voir réagir avec une telle intensité sur son travail, sur sa passion. Harry ne se lassait pas de l'écouter. Dès qu'il pouvait l'entendre, il ne s'en privait pas. Mais Dean était un peu timide sur ce sujet, et n'acceptait qu'eux comme public. Il pensait à l'élargir, mais par respect pour Harry, il attendrait la fin de la dispute.

La fascination pour l'océan de Seamus était vraiment plus que ça. Il parlait avec emphase des merveilles que pouvait renfermer les océans terrestres. Les plantes, d'abord, tellement inventives et complexes, tellement d'espèces, de formes, de couleurs. Des anémones aux algues, en passant par les coraux, il décrivait tout cela avec vénération. Puis les animaux, des plus petits comme les planctons jusqu'aux plus gros comme les baleines. Les merveilleuses créatures carnivores comme les dauphins ou les requins ou encore les poissons lanternes, les poissons camouflés comme les raies, ceux colorés aux formes exotiques, comme les poissons clown, les poissons lunes, et les méduses, les fantômes de la mer. Le climat marin aussi, était un de ses sujets de prédilections. La mer calme, bleue turquoise des caraïbes, la mer grise de l'Arctique, aussi froide que sa banquise, les tempêtes de l'Atlantique et du Pacifique, avec leurs vagues hautes de plusieurs étages, le ciel de plomb, les éclairs, la foudre, les naufrages. Et bien sur, comment oublier les créatures magiques ? Les sirènes, le Léviathan, le Kraken, les hippocampes géants, les licornes marines, les vraies, pas les narvals. Il était intarissable sur le sujet, et possédait beaucoup de livres animés à ce propos. Il allait régulièrement faire des croisières et de la plongée sous marine avec ses parents.

Il en apprit plus sur la situation familiale de ses amis. Neville accepta de confier la vie qu'il menait avec sa grand mère depuis l'internement de ses parents à Ste Magouste. Le père de Dean les avait quittés pour les protéger et s'était fait tuer par les Mangemorts. Il avait à présent un beau-père et une demi-s½ur adorable de 5 ans. Le père de Seamus était quant à lui moldu, et avait difficilement accepté le caractère magique de sa femme, facette qui ne lui avait été révélée qu'après le mariage. Seamus était le cadet de la famille, avait un grand frère plus vieux que lui mais qui ne possédait pas de pouvoirs et une petite soeur qui n'en possédait pas non plus. Eux par contre était très talentueux dans leur domaine, le piano pour son frère, et les odeurs pour sa soeur, qui voulait devenir Nez et Parfumeuse. Il n'y avait pas jalousie mal placée au sein de la fratrie.

Les trois garçons entraperçurent les blessures et les lacérations cachées du coeur de Harry. Il ne se confia pas, mais ils sentirent qu'il cachait plus qu'il ne le disait. Pourtant, cela le rassura de savoir qu'il pouvait compter sur eux s'il avait besoin.

Oo0ooOoo0oO


Pendant quelques jours, la brune, le roux, et le blond avaient cherché comment se faire pardonner. Il leur fallait un signe fort, qui toucherait profondément Harry. Quelque chose que jamais personne n'avait pensé à lui offrir, qui aurait une signification, qui serait un symbole.

Ils avaient finalement trouvé. Le couple avait mis un moment pour trouver leur cadeau. Ils avaient même dû frauder pour l'obtenir. Draco, lui, avait demandé l'autorisation de retourner au manoir pendant trois ou quatre heures. Il devait chercher son présent, il ne savait pas très bien où il était entreposé. De plus, chercher dans le fouillis des affaires de ses défunts parents lui donnait le cafard, il devait régulièrement faire une pause pour reprendre contenance. Trop régulièrement à son goût. Il ravala sa fierté et appela Severus à la rescousse. À la surprise de Draco, il arriva accompagné de Sirius. Ils se disputaient, évidement, mais c'était teinté d'amusement. Cela devait être une sorte de sport pour eux, un loisir. Ils ne devaient pas vraiment se détester, pensa Draco.

Il leur expliqua rapidement ce qu'ils cherchaient puis ils se mirent au travail. Heureusement, les objets personnels de ses parents avait été regroupés dans des cartons – beaucoup de cartons – tous entreposé dans une des nombreuses salle à manger. Elle était immense, et pourtant ce n'était pas la plus grande. Sirius ne sembla pas impressionné. Soit il était déjà venu, soit il était habitué – après tout, il venait d'une famille noble de sangs-purs lui aussi.

Ils commencèrent. Ils vidaient un carton chacun sur l'immense table, inspectaient son contenu, puis le remettait dedans, pour ensuite le reposer dans le coin de la salle qui était réservé aux cartons vérifiés.

Les deux adultes continuaient leurs joutes verbales, joyeusement. En y réfléchissant, Draco pensa que c'était surtout pour ne pas s'ennuyer. Ils n'étaient pas réellement méchants ou blessant dans leurs piques, mais se renouvelaient plutôt bien. Une petite voix dans son esprit lui souffla qu'il y avait quelque chose d'affectueux dans cette forme de communication, mais il la fit taire.

Finalement, ce fut Draco qui trouva. Il poussa un cri de joie et sautilla partout pendant trente secondes, avant de se rendre compte du ridicule de son geste et de reprendre contenance en toussotant. Ils rentrèrent à Poudlard, et Sirius s'éclipsa en disant qu'il avait rendez-vous avec son Moony. Severus l'invita à boire une orangeade dans ses appartements pour discuter, et il accepta (NdA : Draco est mineur et Severus est un professeur, il peut pas lui proposer n'importe quoi). Ils discutèrent jusque tard dans le nuit.

Quand Draco rentra à l'appartement, Harry dormait déjà. Il se déshabilla rapidement sans allumer la lumière, mit son pyjama en silence et se glissa dans son lit.

Pendant la semaine, le brun se levait plus tôt que Draco et partait avant qu'il ne se soit levé. Il rentrait une fois que Draco était couché. Il savait très bien que le blond ne dormait pas, alors il prenait ses affaires, allait se doucher et se préparait pour la nuit en vue ensuite de se coucher, toujours en silence, en tournant le dos.

Ce soir là, c'était lui qui était rentré le dernier.

Oo0ooOoo0oO


Le lendemain était un samedi. Draco avait laissé Harry dormir sans le déranger. Il avait préparé avec Ron et Hermione le moment de leurs excuses, et mit à contribution les trois garçons du dortoir. Ils avaient peur de provoquer une nouvelle fois la colère du survivant, mais finirent par céder. Ils l'amèneraient à l'endroit en temps voulu.

Neville, Dean et Seamus passèrent chercher Harry en fin de matinée. Il n'était pas levé, il avait lu au lit quand il avait réalisé qu'il ne se rendormirait plus. Son roman était passionnant, et il n'avait pas vu l'heure défiler. Il se leva à l'arrivée de ses amis. Il posa ses lunettes sur son nez et alla choisir ses vêtements dans son armoire. Il fit patienter ses amis dans le petit salon et alla s'habiller dans la salle de bain. Il tenta de coiffer ses cheveux – peine perdue – et se lava le visage. Il hésita à se raser. Il décida de laisser sa barbe naissante en l'état mais de la ratiboiser à la reprise des cours.

Il suivit les garçons dans la Grande Salle pour le déjeuner et alla avec eux dans le parc profiter des derniers beaux jours avant l'hiver. Il leur parla du livre qu'il lisait quand ils étaient venus le chercher. Il donna même envie à Seamus de le lire.

Au bout d'un moment, Dean demanda à Neville s'il voulait bien leur montrer ses nouvelles créations. Ils se levèrent et se dirigèrent doucement vers les serres en plaisantant. Ils filèrent rapidement en voyant Harry observer avec admiration une plante carnivore bigarrée, et firent signe aux conspirateurs qui attendaient devant les serres qu'ils pouvaient rentrer.

Ils se faufilèrent sans bruit dans l'abri de verre et se plantèrent derrière lui.

« Harry... » Commença Hermione.

Il se retourna vivement. Il regarda suspicieusement mais resta silencieux. Il jeta un ½il mauvais vers la porte où se trouvaient les trois nouveaux traitres qui déguerpirent sous l'½illade menaçante. Il regarda les trois restant qui semblaient assez mal à l'aise, même Draco.

« Harry, on voudrait s'excuser. » Continua la brune.

Le Survivant haussa un sourcil (NdA : tiens, un trait Malfoyen qui s'est transmit à petit Ryry) et attendit la suite.

« -Harry, on a réfléchit. Notre attitude était puérile. Nous n'aurions pas dû te forcer. On aurait dû t'écouter. Je m'excuse, en mon nom. Je suis désolée Harry, j'ai eu tort.

-Je m'excuse aussi Harry. En tant que meilleur ami, j'aurais dû me ranger de ton coté.

-On voudrait te donner quelque chose, tous les deux, en gage de notre bonne foi. »

Ron sortit une petite boite de velours rouge et la tendit à Harry. Il l'ouvrit et resta bouche bée pendant de longues secondes. Dans la boite était entreposé un vif d'or, ses petites ailes l'entouraient, il semblait endormi. Il le prit dans ses mains et examina l'inscription qui l'avait tant étonné. Il était gravé sur le devant de la petite balle deux lettres en majuscules : JP. James Potter. Le vif d'or de son père. Celui dont il se servait pour amuser la galerie.

Il était profondément touché par cette intention. Ils avaient trouvé un objet qui avait appartenu à son père, qu'il avait chéri, qu'il avait surement gardé précieusement. Il demanda où ils avaient trouvé ce présent, et lui répondirent qu'ils l'avaient volé dans les affaires confisquées de Rusard. Il embrassa ses amis sur les joues et les prit dans ses bras.

Il se tourna vers Draco, qui était jusque là resté silencieux. Il n'avait pas été cité dans la recherche du vif, et ses amis s'était excusés en leurs noms propres. Le blond lui réservait donc lui aussi une surprise. Il s'avança d'un pas, sembla chercher ses mots, et prit la parole :

« Je suis peiné malgré moi par le fait que tu ais mal prit la coupure du lien mental. Si tu acceptes, rétablissons le maintenant. »

Harry fut surpris de la demande mais hocha la tête. Il abattit la barrière et senti les émotions de l'autre pénétrer dans son esprit. Il sentit le soulagement, un peu de joie, et une pointe d'appréhension. Il le laissa continuer.

« Je m'excuse pour mon comportement. En te traitant comme je l'ai fait, je n'ai pas pris en compte le fait que tu sois une personne. Après réflexion, je pense vraiment que je t'ai traité comme n'importe quel objet m'appartenant. Je n'aurai pas dû, c'était déplacé. Pardonne moi. »

Harry lisait dans son esprit la sincérité. Il hocha de nouveaux la tête, et souris. Il n'était pas très sûr de sa voix.

« Je sais que tu me crois, mais je voudrais quand même t'offrir un présent. »

Il sortit lui aussi une petite boite de sa robe de sorcier, de couleur verte cette fois. Harry la prit et l'ouvrit. Elle contenait deux anneaux, un en or blanc et un autre en argent. Harry ne comprenait pas. Pourquoi Draco lui offrait-il ces bagues ?

« Ce sont les alliances de mes parents. Celles qu'ils se sont échangés le jour de leur mariage. Leur mariage était bien évidement arrangé. C'étaient pour l'intérêt de leurs familles respectives. Mais ils ont passé du temps ensemble, ils se sont donné une chance, il ont apprit à se connaître. Ils sont finalement tombés amoureux, et avant la cérémonie. Ces bagues représentent leur amour, puisqu'ils ont insisté pour les choisir eux même. Je te les donne. Tu me remettras la bague d'argent quand tu te sentiras prêt à le faire, quand tu sauras que tu pourras passer le reste de ta vie à mes cotés. Tu mettras la tienne quand tu seras sûr de tes sentiments à mon égard.

Je ne suis pas sûr que le lien d'âme nous fasse effectivement tomber amoureux l'un de l'autre, mais toi tu as l'air d'y croire. Et si tu y crois, tu mérites que je te fasse ce cadeau, même si je doute. Je pense que tu pourrais me faire changer d'avis sur l'amour, si tu t'en donnes la peine. Je pense plutôt que les manigances de la déesse nous rendent plus proches, mais que cette évolution de sentiments dépendra de notre bonne volonté.

Et pourtant mes sentiments changent sans que je puisse rien faire. Je ne ressens déjà plus aucune animosité envers toi. J'arrive même à te trouver sympathique et mignon de temps en temps. Tu m'attendris quelques fois et parfois une affection sortie de nulle part m'envahis. Je ne contrôle rien, et ça me fait peur. »

Harry lui fit un sourire éblouissant. Avec quelques hésitations, maladroitement, il posa sa main sur l'épaule du blond, et l'embrassa rapidement sur la joue.

Draco sentit l'allégresse le transporter. Il ne s'expliquait pas cette émotion mais renonça à tenter de comprendre. Il sourit lui aussi à Harry, gentiment.

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Aya : Me revoilà !

Draco : On s'en fiche de toi. Ce que veulent les lecteurs, c'est moi.

Harry : Comment il se la pète, lui ...

Draco : T'as quequ'chose à me dire ?

Harry : Non non ...

Aya : Bon, ça suffit maintenant. Vous allez pas vous battre non plus. On est pas là pour ça je vous rapelle.

Draco : C'est toi qui le dit ...

Aya : Ben oui, justement. Et puisque c'est moi l'auteure, je décide que tu te tairas jusqu'à ce que je t'adresse la parole.

Draco : ...

Harry : Ses lèvres ont bougé, non ?

Aya : Si si, mais il ne peut pas parler. Mais passons aux choses sérieuses. Nous sommes passé à 110 reviews ! C'est absolument merveilleux, nous avons passé la barre des 100 ! Et c'est grâce à vous amis lecteurs !

Draco : ...

Harry : Je crois qu'il a essayé d'être sarcastique.

Aya : Pour le dernier chapitre, j'ai reçu douze reviews. C'est génial, continuez comme ça. J'adore lire vos impressions.

Draco : ...

Harry : Il commence à s'énerver, là.

Aya *les ignore* : Concernant mes autres publications, j'ai pondu un Lucius/Sirius dont vous me direz des nouvelles. Une suite verra bientôt le jour. Je vous la conseille, j'en suis assez contente. Et j'ai terminé le chapitre neuf ! Je suis trop contente, mais il est vachement long. 16 pages et 10.000 mots ! Je ne pense pas que le 10 sera aussi long. Vous devrez vous contenter de vos 3500 mots hebdomadaire ( un peu plus que ça en ce moment [ la publication, pas la taille ] ).

Draco : ...

Harry : Il est tout rouge de colère là !

Aya : Ne fais pas attention à lui. Quand il verra que personne ne s'occupe de lui, il se calmera. Concernant ce chapitre : j'ai eu un peu de mal à trouver quel cadeau offrirait Draco. Et j'ai hésité à couper là, mais je ne savais pas quoi rajouter pour clôturer la scène. Alors j'ai laissé tel quel.

Harry : Maintenant, *roulements de tambours* la scène érotique !

Aya : Qui sera sur Ron. Remus sera pour le prochain chapitre.

Ron : On parle de moi ? Tiens, pourquoi Malfoy boude-t-il dans son coin ?

Aya : T'occupe pas de ça et va enfiler ce que je t'ai préparé dans le vestiaire.

Ron : D'accord.

Aya : Vous êtes tous bien installé ? Parfait. On va commencé par planter le décors. Nous sommes au canada, dans une forêt de feuillu comme il n'en existe que là bas. Le ciel est orangé, le soleil se couche. C'est l'automne, les feuilles rouges, oranges, jaunes, marrons, tombent sur le sol dans leur lente farandole, couvrant le sol d'un tableau mouvant.

Ron : C'est bon, je peux commencer.

Aya : Très bien. Ron est habillé d'un blue jeans Lewis tout ce qu'il y a de plus classique, avec des grosses chaussures confortables de randonneur. Il a une chemise à carreau rouge, ouverte sur un débardeur blanc trempé de sueur. Ron, mets toi en position.

Ron : A tes ordres.

Aya : Prend la hache et dirige toi vers l'arbre le plus proche. C'est la fin de ta journée éreintante de travail, tes mouvements de hanche et de buste sont plus lents. Tu es en sueur, et ton arbre ne veux pas tomber. Tu persévères mais tes bras te font mal. Tu poses ta hache contre l'arbre et enlève ta chemise. Tu t'essuies la figue avec et la poses sur la branche la plus proche. Tu attrape la bouteille d'eau à tes pieds, et avale goulument le liquide. Tu asperges ton débardeur avec cette eau revigorante. Il devient transparent. Tous tes muscles sont perceptibles sous le tissus trempé. Et des muscles, il y en a, plein. Un léger duvet se distingue dans les creux, mais cela ne fait que rehausser ta masculinité.

Harry : Holala. Fais chaud !

Aya : Tu enlèves à présent le tee-shirt. L'odeur de ta sueur mêlée à la sève fait ressortir toute la testostérone que tu dégage, ce coté animal et sexy. Tu regarde la camera de tes yeux bleu et expressifs, qui affichent de la surprise, mais aussi de l'envie. Tu te figes, le vêtement toujours sur tes bras. Tes pupilles se dilatent, et tes muscles se bandent, comme prêt à bondir sur ta proie. Stop ! *clik*

Harry : C'est pas le meilleur que tu ais fait.

Aya : Ben, j'ai un peu épuisé mon stock de fantasme. J'aime beaucoup celui du bucherons canadiens, mais j'ai pas réussis à correctement retranscrire ma vison. Et je suis un peu fatiguée, là. Baa, de toute façon, je ferais mieux la prochaine fois, avec Remus. En attendant, reviews ? Sioupalit ?
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Date de publication : 8 mai 2010 ( prochain : 19/05/10 )
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.
Entre le jour 8 et 14

Notes : Je publie ce chapitre juste avant de partir en cours. C'est pas gentil, ça ? Au fait, je vous demande à toutes et tous de prier pour moi ( ou équivalent ) pour que j'ai mon bac du premier coup, sans le rattrapage. Je crois qu'il en va de ma survie ( mon père me tuerai ) et de mes economies : j'ai tout prévu pour la japan expo, qui tombe entre le bac et les rattrapages. Or je veux y aller, et ne pas gacher tout l'argent que j'y aurai investi. Voila, merci beaucoup pour ce futur petit geste. ET bien sur, j'encourage de même les lecteurs qui passent aussi des examens et des concours. Courage, on va y arriver tous ensemble !

J'ai décidée de couper mon chapitre en deux. 16 pages, c'est quand même beaucoup pour moi. En plus, ça me permet de ne pas avoir à taper le chapitre 10 tout de suite, ce qui me laisse un délai supplémentaire.

Normalement c'était un chapitre pour ce petit interlude, mais nos maraudeurs préférés le méritent bien.

Bonne lecture!
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PUB : Oui, encore.

Tu aimes Harry Potter ? Tu aimes le Yaoi ? Tu aimes les lemons ? Alors rejoint la Confrérie Orthodoxe de l'Unanime Idolatrie du Lemon Lubrique et Eblouissant, autrement dit, la COUILLE !

C'est un groupement d'auteurs qui promeut le lemon. Pour participer, il suffit d'envoyer aux administratrices un message, et un lemon Yaoi, sur n'importe quel couple yaoi de Harry Potter. Votre nom apparaitra bien sur, et vous pourrez répondre aux reviews sur votre OS par vous même.

Voir mon profil pour plus amples informations.

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Il était enfin rentré. Après quatre longs mois, il était de retour. Il était éreinté, et voulait aller au Square Grimmaurd pour dormir pendant au moins trois jours. Mais avant tout, il devait faire son rapport à Dumbledore.

Il entra dans le parc. Il était plutôt tard, le soleil s'était couché depuis pas mal de temps. Le banquet était fini, et Harry devait être remonté dans son dortoir. Il ne pourrait donc pas le voir ce soir-là. Il allait surement lui en vouloir de ne pas être passé immédiatement. Mais il n'avait pas vraiment le choix.

Il arpenta les couloirs vides et sombres. Il prit le plus long chemin possible, ne voulant pas affronter le vieil homme tout de suite. Il avait foiré sa mission. Ces quatre mois étaient vraiment un échec, et une perte de temps. Et ce n'était certainement pas son incompétence qui allait permettre à Harry de gagner cette foutue guerre.

Il arriva devant la gargouille, qui s'ouvrit spontanément, comme s'il était attendu. Il soupira et monta les marches. Le bureau était resté le même. Toujours le même bazar ordonné, plein de livres en tout genre – Sirius aperçu même des livres de poche d'éditions moldu, des objets bizarres, et même un grille pain chromé ! – le perchoir de Fumseck et les tableaux des anciens Directeurs.

« -Professeur, je suis épuisé. Je voudrais vous livrer immédiatement mon rapport et rentrer me coucher. Si vous le voulez bien, vous me poserez vos questions la prochaine fois que vous me convoquerez.

-Très bien Sirius, je n'ai aucune objection. Prenez un siège voulez vous ? Un bonbon au citron ? Un morceau de tarte peut être ? A moins que vous ne préfériez la limonade ?

-Rien, merci Albus. Vous avez une plume à dictée ? Cela me permettra de ne pas le réécrire. »

Dumbledore lui fournit l'instrument. Le Griffondor le régla et commença à parler. Il était allé en Grèce, comme demandé. Mais il n'était pas arrivé à trouver les personnes qu'il cherchait, enfin, pas tout de suite. Il s'était déplacé dans tout le pays, jusqu'à aller en Turquie, où il les avait trouvés. Enfin, eux l'avaient trouvé, après deux semaines à observer. Quand il les avait approchés, cela faisait bien trois bonnes semaines qu'il était parti d'Angleterre.

Et il avait vu. Il avait constaté que les légendes n'étaient pas exagérées. Que l'Ordre et l'Angleterre avaient vraiment besoin d'eux pour gagner cette guerre.

C'était une communauté sorcière très spéciale, qui acceptait peu d'étrangers en son sein. Elle n'avait jamais d'endroit fixe où on pouvait la trouver. Et ce pour une très bonne raison, bien qu'un peu particulière.

Ce peuple n'était composé que de sorciers animagus. Ils existaient depuis très longtemps, comme en témoignait les anciens récits, et avaient pu survivre grâce à leur don de dissimulation. Et aussi grâce à leur puissance.

Il était vrai que certains pouvaient devenir plante – ce secret était l'un des mieux gardés, parce qu'autre part, on ne devenait végétal que du fait d'une malédiction, qu'on ne pouvait annuler soi même – ainsi que des chèvres ou des poissons, comme dans la mythologie, mais les plus forts pouvaient devenir des ours ou des taureaux. Pour certains, ils se métamorphosaient même en créatures magiques comme des dragons ou des chevaux marins, bien plus gros que les hippocampes.

Certains, plus rares, avaient même plusieurs formes animales à disposition !

Mais ils se méfiaient de Sirius, bien que lui aussi soit animagus. Ils se demandaient pourquoi il les cherchaient avec un tel acharnement, malgré son état assez misérable.

Le dernier des Black avait été trouvé dans un état pathétique. Pendant son voyage, il ne s'était plus alimenté correctement, il avait donc beaucoup maigri, il avait très mal et bien peu dormi, ce qui se voyait très bien à l'allure lourde de sa démarche, aux cernes violettes sous ses yeux, et autres petits détails. Les Argentarius – c'était ainsi que ce peuple se nommait lui-même – l'avaient trouvé dans une forêt, quand il était tombé d'épuisement et l'avaient soigné, en attendant son réveil et son rétablissement. (NdA : Je voulais pas couper la phrase, donc je met la note ici. Je ne peux pas la mettre autre part. La scène ne se termine pas tout de site, et le chapitre est tellement long que je ne peux pas la mettre à la fin. Certains aiment bien mes petites remarques latines, alors j'explique un peu. En fait argentarius veut dire changeur, mais dans le sens changeur de monnaie – on voit bien la racine. C'est un jeu de mot. Ce sont des change-formes, ils sont un peu au dessus des frontières, puisqu'ils vivent beaucoup de temps en animaux. Seul l'argent arrivait à faire que les autres peuples les laissent tranquilles. Il se sont donc mis à chercher des matières précieuses pour les revendre, tout en changeant régulièrement de région. Ils changeaient ce que la nature offrait en argent, dont ils se servaient d'ailleurs assez peu. La légende raconte qu'ils cachent leur butins un peu partout, et qu'en attraper un rend un homme riche. Bien sur, toute cette histoire et ce peuple, je l'ai inventé. N'allez pas chercher ça autre part. Holala, ça c'est une longue note ! Je vous conseille de relire le début du paragraphe avant de continuer. ^^) Ils voulaient apprendre plus de cet étranger parti dans une quête si aléatoire, et aussi fou pour continuer autant de temps. De plus, il les intéressait. Ils avaient rarement de nouveaux animagus à ajouter à leur peuple. En général, pour renouveler le sang, les jeunes femmes partaient dans le monde sorcier et revenaient une fois enceinte. L'absence de présence paternelle n'était pas un problème car tout le groupe veillait sur les enfants. Une meute en somme, voilà ce qu'ils étaient. Mais qu'un animagus, comme eux, cherche à les rejoindre, voilà qui était original !

Ils se demandaient quelles étaient ses limites, s'ils pouvaient lui enseigner leurs pratiques, ou s'il était trop vieux pour appliquer leurs enseignements. Le chef du clan les avait vite calmés. Ils ne connaissaient pas les intentions de cet individu, ils ne pouvaient lui faire confiance.

Ils allaient le garder en observation, pour le tester. Et ils le firent. Ils l'intégrèrent, mais le surveillèrent. Il ne devait en aucun signaler sa position, ni donner signe de vie à qui que soit. Ils ne lui montraient rien de vraiment significatif, et semblaient ne rien savoir du monde extérieur. Les tentatives de Sirius tombaient souvent à plat.

Ces trois mois, il les vécu plutôt bien. Cela lui fit partir son cafard. Et puis, ils n'étaient pas méchants, juste un peu méfiants. Avant son départ, il n'avait toujours pas obtenu la totale confiance du groupe, ni son ralliement. Mais il avait tiré quelques enseignements qui lui étaient utiles. Il avait donc décidé d'abandonner, voyant que tout ça ne le mènerait à rien. Il avait juré sous Fidelitas de ne rien divulguer sur eux. Il était donc rentré, en sachant qu'il avait échoué dans la mission que Dumbledore lui avait confié.

Le directeur sembla vouloir lui dire quelque chose à la fin de son rapport, mais Sirius le coupa gentiment en lui rappelant les paroles qu'il avait prononcé au début de la conversation. Il ne sembla pas insister, puisqu'il le laissa partir.

Pendant quatre jours, il ne fit que dormir et manger. Il passait huit heures au lit, se levait pour grignoter, se laver et aller aux toilettes, puis se recouchait. Il n'était pas vraiment mal en point, mais il était fatigué mentalement. Et ces brusques changements de vie le déstabilisait un peu.

Il n'avait envie de penser à personne, de voir ni de parler à personne pour l'instant. Personne ne savait qu'il était revenu, et c'était très bien comme ça. Il irait voir les gens auquel il tenait quand il serait rétablit. Pour l'instant, il lui fallait faire le point. Ce séjour chez les Argentarius lui avait donné une autre vision des choses, et il fallait qu'il relativise les souvenir dans sa mémoire. Il devait essayer de voir ce qui avait changer pendant ces quelques mois. Il voulait trouver en lui ce qu'il fallait qu'il fasse à l'avenir.

Mais ces questions étaient bien trop abstraites pour l'instant. Il devait essayer d'appliquer cela à un cas concret.

Il commença par Arnaud. Arnaud, qu'il avait rencontré juste après sa sortie de Poudlard, dans un bar. Il l'avait abordé, ils avaient discuté, ils s'étaient revus, ils étaient sortis ensemble. Il était sorcier comme lui, mais avait étudié dans une école privée de magie. Poudlard n'était pas la seule école de magie d'Angleterre, elle était juste la plus prestigieuse, et faisait un minimum de tri dans ses étudiants, selon des critères assez obscurs. Ainsi, même des étudiants assez mauvais avaient un niveau correct pour le reste de l'Angleterre.

Il avait un an et quelques mois de plus que Sirius. Il était vendeur dans une boutique mi-moldue, mi-sorcière, au fin-fond de Londres. Ils s'en étaient mutuellement fait voir de toutes les couleurs, puis Sirius l'avait quitté quand la guerre avait pris de l'ampleur. Et à présent, il était mort.

Avec sa nouvelle vision des choses, il devait s'avouer certaines choses. Il n'avait pas vraiment été fidèle, alors qu'il savait pertinemment que son amant l'aimait sincèrement. Il ne s'en cachait même pas, il lui était plusieurs fois arrivé de se faire surprendre au lit avec ses amants occasionnels. Arnaud n'avait pas piqué des crises comme on aurait pu s'y attendre. Il se contentait de soupirer et de lui jeter un regard meurtrier. Il ne lui adressait plus la parole pendant trois jours, il ne le laissait plus le toucher. En fait, il faisait comme si Sirius n'existait pas. Et c'était cette attitude qui le blessait et qui le faisait recommencer.

Il y avait vraiment un problème de communication entre eux. Ils ne savaient pas vraiment comment s'y prendre avec l'autre. Et finalement, ils avaient fini par se séparer, et même pas pour leurs erreurs respectives.

Pourtant, Sirius s'était attaché à ce jeune homme en apparence si placide. Il savait pertinemment que sous son apparence stoïque se cachait un c½ur tendre qu'il était facile de blesser. Ce dont il ne s'était malheureusement pas privé.

En remontant encore dans son passé, il pouvait facilement trouver d'autres cas où il avait blessé son entourage par son attitude, parfois en connaissance de cause, parfois dans son insouciance. Et à présent, c'était quelque chose qu'il ne pouvait plus ignorer, et il n'arrivait plus à se pardonner en y repensant, comme avant.

La journée qu'il passa à réfléchir lui fut bénéfique. Mais dans l'après midi du jour suivant, il fut contacté par Dumbledore, qui le convoqua dans son bureau. (Nda : jour 13. Se reporter aux chapitres précédents pour connaître les événements que vivent Harry et Draco.)

Une fois là bas, il répondit aux questions du Directeur. Il apprit ensuite comment la guerre s'était terminée, en son absence, ce qui était arrivé à Harry. Il écouta attentivement quand le vieux professeur lui raconta comme l'âme de son filleul avait été lié à celui de son petit cousin. Il ne dit rien, il ne s'énerva pas, il ne s'insurgea pas. Il ressentait une grande lassitude, et beaucoup de culpabilité. Une fois encore, il avait été en dessous de tout.

Il accepta cependant avec chaleur le poste de professeur. Il voulait aider Harry du mieux qu'il le pouvait. Sa propre expérience d'attachement devait profiter à quelqu'un.

Il ressentit une grande tristesse en repensant à cette partie de son passé, qu'il avait laissé de coté pendant son introspection.

Il fut informé de l'heure du premier cours, qui était le jour même, puis il se dirigea vers les appartements qui lui étaient affectés. Il s'y rendit, mais il ne faisait pas vraiment attention où il allait, plongé dans des pensées tantôt sombres, tantôt joyeuses. Il donna distraitement le mot de passe au tableau et entra. Il s'affala sans vraiment s'en apercevoir sur le canapé et continua de démêler le fil de ses pensées.

Ce ne fut qu'au bout d'une longue demi-heure qu'il commença à regarder son environnement tout neuf. Enfin, tout neuf... Cela semblait déjà habité. Il y avait des livres partout, une cape et un manteau trainaient sur le dossier d'une chaise, le bureau était couvert de copies. Dans la petite cuisine, il apercevait des tablettes de divers chocolats et une théière. Il entra dans la chambre occupé et aperçu dans l'armoire des affaires plutôt usées aux tons crème, beige, et marron clair.

Remus vivait ici. Il vivrait aussi dans cet endroit pour le reste de l'année. Il avisa la deuxième chambre. Elle était assez banale, mais semblait confortable. Il devrait demander aux elfes des coussins supplémentaires, un autre bureau et quelques chaises, mais sinon, l'appartement était parfait. Il ne lui restait plus qu'à aller chercher ses affaires au Square, et faire même quelques achats, et il serait installé.

Il regarda sa montre. Il était légèrement en retard. Il courut vers la salle qui leur était destinée, pressé qu'il était de revoir son fils et son meilleur ami.

Oo0ooOoo0oO


Ce fut la folie dans la Grande Salle. Tout le monde était au courant quant à sa réhabilitation. On lui posait beaucoup de questions sur son passé, sur la prison, sur sa fuite. On loua son courage, sa persévérance. On vanta même sa beauté.

Sirius était vraiment heureux de cet accueil. Quand il étudiait à Poudlard, les étudiant(e)s se pâmaient sur son passage. Quand il était rentré dans la vie active, on le félicitait pour ses talents au combat, au sein de l'Ordre. Puis, la grosse rupture. La prison pendant 13 ans. La solitude, la folie presque. Et puis son évasion, sa fuite. Les gens avaient peur de lui. Et aujourd'hui il retrouvait sa bienheureuse popularité.

Qui l'avait laissé commettre des actes irréparables et cruels. Il était aimé, adoré, alors on fermait les yeux quand il humiliait ses anciennes conquêtes, ou qu'il organisait des blagues dangereuses avec les autres maraudeurs. Surtout pour Severus, ces blagues. Il en avait bavé, celui là. Quand il en aurait fini avec sa conscience toute neuve, il faudrait qu'il aille s'excuser. Mais pas tout de suite, sa fierté l'en empêchait encore. Plus tard, lorsqu'il serait en paix avec lui-même.

Quand les élèves voulurent bien retourner s'asseoir, il put se placer à coté de son ami, à la table des professeurs. Minerva l'accueillit avec chaleur et Hagrid lui serra la main avec entrain. Il lui dit qu'il pourrait lui rendre sa moto bientôt, il fallait qu'il la retape un petit peu. Sirius le remercia et se tourna vers Remus, qui lui sourit. Le repas se passa dans la bonne humeur. Ils remontèrent ensemble à l'appartement. Remus parut un peu surprit quand il lui dit qu'il allait habiter avec lui mais il ne dit rien. Il alla préparer un thé et Sirius prit le livre officiel du programme de DCFM, pour le feuilleter. Il avait parcouru le premier trimestre des premières années quand Remus revint avec deux tasses, du sucre, du miel et des scones.

Ils discutèrent un moment des classes qu'ils avaient, puis Sirius se rappela qu'il devait passer au Square prendre ses affaires. Maintenant qu'il pouvait de nouveau utiliser la magie sans crainte d'être repéré, il se sentait libre. Et surtout cela lui permettait de faire ses valises rapidement, en l'absence d'elfe de maison, depuis que Kreatur était mort de vieillesse, pendant la guerre.

Il utilisa la cheminée pour se rendre dans son domicile. Il prit une grosse malle qu'il enchanta pour la faire léviter derrière lui. Il avait toujours été doué en Sortilèges. Tout comme en Métamorphose et en DCFM. Il passa dans toutes les pièces, les une après les autres, pour vérifier qu'il n'y avait rien qu'il ne veuille emporter. Beaucoup de livres, des babioles avec un peu d'intérêt sentimental, le peu de vêtements qu'il avait, des objets de magie noire ou ancienne, pour montrer à ses élèves... Pas autant de choses qu'il aurait pensé. Ce séjour en Grèce avait fait de lui un autre homme. Il avait rétréci tout ça et avait fermé le coffre avant de le faire passer dans la cheminée. Il alla directement se ranger au pied de son lit.

Sirius entra à son tour. Il ne vit pas tout de suite Remus. Il le chercha des yeux et le vit devant la fenêtre, le regard perdu dans le vague. Il s'approcha tout doucement. Il allait poser sa main sur son épaule, quand il vit une larme, une unique larme, rouler sur sa joue. Il hésita puis le prit dans ses bras, le forçant à s'appuyer contre son torse.

Remus se laissa aller quelques secondes puis le repoussa, sans violence. Il essuya ses yeux et alla s'affaler sur le canapé. Il croisa ses bras sur sa poitrine, comme un mur le coupant des autres. Sirius alla s'assoir à coté de lui.

« -Remus, qu'est-ce qui se passe ?

-Rien, juste une baisse de régime.

-Si ce n'était que ça, tu ne pleurais pas.

-Si ça m'arrive de pleurer.

-Arrête, je te connais Remus. Tu n'as pas ce genre de réaction. Tu vas plutôt te goinfrer de chocolat en lisant des bandes dessinées.

-Tu ne me connais pas si bien que ça. Tu as été absent trop longtemps de ma vie pour pouvoir dire des choses pareilles. »

Sirius accusa le coup. Cela faisait mal, et cela le mettait en colère.

« -Est-ce ma faute si j'ai été emprisonné injustement ? C'est ma faute si j'ai du m'évader et fuir ? C'est ma faute si j'ai du venger la mort de mon meilleur ami ? C'est ma faute si j'ai fait une dépression ? C'est ma faute si on m'a envoyé en mission ?

-Même avant tout ça tu ne me connaissais pas Sirius. Maintenant laisse moi.

-C'est hors de question. Qu'est-ce que tu entends pas ''même avant'' ?

-Laisse tomber.

-Non, Remus, je ne laisserai rien tomber. Pourquoi dis-tu que je ne te connais pas ? Je n'ai pas été ton ami pendant toute notre scolarité à Poudlard ? Je n'ai pas été celui qui a découvert ta lycanthropie ? Je n'ai pas été celui qui pansait tes blessures après la pleine lune ? Qui étais-je alors pendant toutes ces années ? Comment peux-tu dire que je ne te connais pas ?

-Arrête Sirius, cela ne sert à rien.

-NON, JE VEUX SAVOIR. DIS MOI !

-Tu veux savoir ? Tu veux que je te dise ce que je te reproche ?

-Oui, dis-moi.

-Tu n'as jamais vu plus loin que le bout de ton nez ! Il fallait vraiment que j'aille mal pour que tu t'en aperçoive, toi ou les autres ! Et quand tu me demandais ce qui n'allait pas, si je te disais ''rien'', tu abandonnais ! Même quand tu insistais, je pouvais te dire le plus gros mensonge de la terre, tu gobais tout et tu étais content, parce que tu avais fais ton devoir d'ami ! James ressentait ça aussi. Tu pensais qu'il te disait tout, mais le fond véritable de sa pensée, c'est moi qui l'entendait. Parce que tu n'en avais vraiment rien à foutre des autres ! »

Il reprit son souffle. Il y avait tant de mépris dans sa voix, plus que Sirius n'en avais jamais entendu.

« -Seule comptait ta petite personne. Et ton frère. Tu ne sais pas le nombre de personnes que tu as blessé. D'abord nous, tes amis, puis Lily, qui essayait de t'aider à t'ouvrir. Toutes ces filles avec lesquelles tu es sorti et que tu as jeté sans aucun tact. Les nombreux garçons avec qui tu as couché et qui n'ont même plus eu droit à un regard. Tu les baisais, puis tu ne les reconnaissais plus. Toutes ces personnes que tu as blessé avec tes soi-disante plaisanterie, devant ta cour. Et toutes ces blagues auxquelles j'étais forcé de participer, pour éviter que tu n'ailles trop loin ! »

Ses yeux se voilèrent.

« -Et surtout, tous ces coups de couteaux que tu donnais à mon âme. Toujours sans le savoir, sans t'en apercevoir. A chaque nouvelle tête sur ton tableau de chasse. Je sais que tu avais un carnet Sirius. Je l'ai vu. Je l'ai feuilleté une fois, et j'ai été dégouté. Des bouts de viande, voilà ce qu'on aurait pensé en lisant ce carnet. Un nom, une date ou une période, une origine, des lieux, un commentaire. C'était vraiment répugnant. Et moi qui t'aimais. Qui n'ai jamais pu me défaire de cet amour, le premier. Parce que tu étais tout de même adorable avec moi. C'est pour ça que je n'ai jamais réussi à décrocher. Même si je souffrais. Même si je le voulais. »

Il avait le regard brillant à présent. Les larmes n'allaient pas tarder à couler.

« -A chaque fois que je te voyais aux bras d'une fille, à chaque fois que je t'entendais remonter, tôt le matin, je sentais mon coeur se briser. »

Il prit sa respiration et lutta contre les larmes. Cela faisait vraiment bizarre à Sirius d'assister à ça. Remus qui lui balançait des horreurs, tout ce qu'il devait regarder en face, et qui était sur le point de pleurer.

« -Et le pire, c'est que je pensais que tu en avais conscience. Que tu avais capté un de mes regards, entendu un de mes soupirs, surpris un de mes rêves. Et je pensais que tu continuais comme d'habitude de peur de perdre notre amitié. Ou, dans mes moments de déprime, que tu t'en foutais parce que je ne t'attirais pas. Et ça, c'était vraiment la pire des douleurs. »

Sirius resta statufié, ne sachant que répondre à cette longue tirade. Il ne le retint pas quand il se précipita dans sa chambre et qu'il claqua la porte. Il ne réagit pas. Il resta assis sur le canapé, complètement abasourdi.

Oo0ooOoo0oO


Il ne pouvait pas croire qu'il lui avait dit tout cela. Qu'il lui avait livré ses ranc½urs, son âme. Il allait le détester maintenant, il ne voudrait plus jamais lui parler. Peut être même qu'il le dégouterai.

Il se déshabilla lentement, enfilant juste un bas de pyjama et se coucha dans le grand lit double. Une fois confortablement installé, il se laissa aller aux larmes, silencieusement.

Tout était de sa faute, si tout cela était arrivé. Pour commencer, il n'aurait jamais dû tomber amoureux de Sirius. Ensuite, il aurait dû avec James lui faire comprendre bien avant ce qui n'allait pas avec lui. Ne pas le laisser faire ce qu'il voulait, en particulier en ce qui concernait les blagues de Maraudeurs. Il aurait dû le cadrer, et cela beaucoup plus tôt.

Mais c'était facile de dire ça vingt ans après. À l'époque, il doutait encore de l'affection sincère que lui portaient ses amis. Même après qu'ils aient découvert son ''petit problème de poil'', comme le disait si bien Sirius – toujours et encore Sirius décidément – même après qu'ils soient devenus animagus pour lui. Il avait toujours l'impression de devoir se surveiller, se contrôler, éviter un faux pas qui aurait pu tout gâcher. Cela les avait beaucoup énervés, mais il n'avait pu arrêter cette attitude qu'après de longues années, d'interminables discutions et de quelques disputes.

Tout ça venait d'abord de sa lycanthropie, évidement. S'il n'avait pas été mordu, toute sa vie se serait passé autrement. Il aurait surement été aussi malicieux que ses amis, et non le gentil préfet qui évitait les débordements. Il n'aurait pas été timide et timoré tout le début de sa vie. Il en aurait été autrement de sa vie sociale, et amoureuse. Il aurait pu faire le métier dont il rêvait, médicomage spécialisé dans les infections magiques.

Tout était la faute de ce maudit état. Ce qu'il pouvait le détester, le haïr. Tout ce qui faisait de lui quelqu'un de différent, d'étrange, d'anormal. C'était pour cela que ses pleines lunes étaient aussi violentes. Son loup ressentait sa colère et sa haine, et le lui faisait payer. Mais haïr le loup revenait à haïr une partie de soi-même, il l'avait compris. Ce dégout pour le loup était avant tout un dégout de soi. Pourtant, même en sachant cela, il ne pouvait changer, il ne pouvait faire autrement. Accepter cette part d'animalité lui était impossible, du moins pour l'instant. Il espérait qu'a l'avenir, cela pourrait changer.

Il s'endormit enfin, épuisé, tant physiquement que moralement, les joues humides.

Oo0ooOoo0oO


Quand Remus se réveilla, le samedi matin (NdA : jour 14), Sirius était déjà parti de l'appartement. Il soupira et alla se doucher. L'eau le relaxa un peu, mais il ressassait déjà ses pensées. Il n'aurait jamais dû dire tout ça à Sirius. Il avait surement brisé leur amitié.

Il descendit déjeuner dans la Grande Salle, mais ne vit pas non plus son ami. Il s'installa à coté de Severus, qui lui demanda quand était la prochaine pleine lune. Il calcula qu'il restait neuf jours avant sa transformation. Le potionniste travaillait sur une version améliorée de la potion Tue-Loup, qui lui permettrait de contrôler totalement le loup, et non pas le calmer. Cela revenait à revêtir une forme d'animagus loup pendant toute une nuit une fois pas mois. Mais il débutait seulement, il lui faudrait quelques essais et des tests pour lui donner. Ils discutèrent des élèves, des cours, de Dumbledore, et d'autres choses. Cela fit du bien à Remus. Il ne pensa plus à Sirius pendant cette conversation. Ils sortirent ensembles et se séparèrent au moment de rejoindre leurs quartiers.

Il essaya de préparer les cours de la semaine à venir, mais il n'arrivait pas à se concentrer. Il se leva et alla préparer un thé au miel, avec quelques pincée de cannelle et deux feuilles de menthe. Il le dégusta lentement, accoudé à la fenêtre, en regardant les arbres du parc devenir progressivement plus orange. L'automne approchait, et la douceur de l'été s'en allait.

Plus jeune, avec les Maraudeurs, il allait courir dans les feuilles mortes. Cela amusait beaucoup Lily quand ils l'avaient fait dans le jardin des Potter, au début de sa grossesse. Une foule de souvenirs remonta. La plupart étaient doux et joyeux, mais il se rappelait aussi la douleur des pleines lunes et la souffrance en voyant Sirius se prélasser dans d'autres bras que les siens.

Encore et toujours lui. Il n'arrivait jamais à le sortir complètement de son esprit, c'était désespérant.

Il entendit la porte s'ouvrir mais ne se retourna pas. Il continua à fixer le paysage derrière la fenêtre. Il entendit Sirius s'arrêter derrière lui. Il ne vit pas ce qu'il faisait, ni l'expression qu'il affichait, mais il entendit un soupir et les pas s'éloigner pour disparaître dans la chambre. La porte se referma doucement, comme à contrec½ur.

Il rangea sa tasse et se remit à son bureau. Il se força à se plonger dans ses cours, et alla même jusqu'à préparer des interrogations futures, et leurs corrigés détaillés. Il travailla toute la matinée, puis toute l'après midi, se levant juste pour aller grignoter une tartine. Il ne sortit de sa transe qu'en entendant la cloche qui sonnait le diner. Il se leva et Sirius sortit de sa chambre. En silence, ils se dirigèrent ensemble vers la Grande Salle.

Le brun semblait vouloir dire quelque chose. Il ouvrait la bouche pour la refermer après, tendait la main pour le toucher mais la retirait tout de suite. Remus ne l'aida pas, même s'il voyait que l'animagus ne lui en voulait pas. Il avait parlé, c'était maintenant à Sirius de le faire.

Ils se placèrent de part et d'autre de Severus, qui les regarda de travers. Mais Sirius semblait complètement ailleurs, alors il n'y fit pas plus attention, se concentrant plutôt sur sa conversation avec Remus. Remus aimait discuter avec le Serpentard. C'était un homme intelligent et cultivé, raisonnable. Les rares fois où il l'avait entendu faire de l'humour, il l'avait trouvé corrosif. Mais cela prouvait qu'il pouvait faire de l'humour, contrairement aux pensées de Sirius.

Il jeta un coup d'½il à la table des Griffondors, et eut la surprise de ne pas voir Harry. Il haussa intérieurement les épaules. Il saurait surement bien assez tôt ce qui lui arrivait.

Sirius se leva de table au moment où les desserts apparurent. Remus me manqua pas l'occasion de grignoter un sublime cake aux abricots, les meilleurs qu'il n'ait jamais mangé. Les elfes de Poudlard étaient surement la meilleure équipe de cuisine au monde.

Il eut la surprise d'entendre Severus rire quand celui vit l'air de pure extase qu'il affichait en mangeant sa part de gâteau. Il décida qu'il aimait ce rire retenu.

Il remonta dans ses appartements, et vit Sirius sur le canapé commun, avec une tasse de chocolat chaud. En général, la tasse de chocolat chaud chez Sirius indiquait qu'il allait mal. Remus se figea après avoir refermé la porte, quand le brun lui lança le regard le plus triste qu'il ait jamais vu chez lui.

« -Remus... »

Ses yeux étaient brillants de larmes à présent. Il ne savait s'il jouait la comédie – il était un tel acteur que n'importe qui, y compris lui, pouvait s'y tromper facilement – ou s'il était sincère et réellement malheureux.

« -Remus, je suis désolé... »

Cela statufia immédiatement le loup garou. Sirius s'excusait très rarement. Il disait merci et s'il te plait très facilement, il pouvait montrer sa reconnaissance à genoux ou supplier pitoyablement sans aucune honte, mais il ne s'excusait qu'en de très rares occasions. En général, c'était quand une de ses blagues débiles avait vraiment mal tourné. Il se rappelait en particulier l'affaire Severus versus loup garou. Il s'était excusé auprès de lui, mais jamais à son camarade. Et si on lui demandait son avis, il pouvait toujours attendre.

Il avala une longue gorgée du breuvage, les yeux rivés sur la table basse, où se trouvait une photo de l'anniversaire de mariage de Lily et James. Ils y avait évidement le couple, un tout jeune Harry qui n'avait même pas un an, et eux deux. Peter était absent ce jour là, il ne se rappelait même plus quelle excuse bidon il avait donné. La photo transpirait le bonheur et la joie. Sirius devait se dire que tout était brisé, que rien ne serait jamais plus comme avant, ou qu'il n'aurait jamais le droit au bonheur qu'avait eu le couple.

« -Je ne voyais rien, je n'en faisait qu'à ma tête, je me fichait des autres. Mais savoir que je t'ai fait du mal pendant 25 ans, je ne peux pas le supporter. Je ne peux pas me supporter. »

Il toucha le papier glacé du bout des doigts, comme s'il caressait le visage des disparus.

« -Je tiens énormément à toi, Remus. Je ne veux plus te faire de mal. »

Il reporta son regard sur son ami, accrochant ses yeux.

« -Je vais tout faire pour que tu me pardonnes. Je suis même prêt à changer. »

Il avala le reste du chocolat et posa la tasse. Il resta silencieux un moment, puis reprit la parole :

« -Je voudrais être digne de ton amour, et moi-même tomber amoureux de toi. Parce que tu le mérites. »

Une lueur de détermination apparut dans les yeux pareils aux pierres de sodalites de Sirius :

« -Est-ce que tu veux bien me donner une chance ? »

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Aya : Et voila. Nous en sommes à 131 reviews, ce qui fait 21 de plus que la dernière fois ! Dont 14 rien que pour le dernier chapitre. Merci beaucoup à tous ceux qui laissent un petit mot. Ca me fait vraiment plaisir et parfois vous me donnez même des idées pour la suite.

Draco : ...

Harry : Ha, c'est vrai, il peut toujours pas parler. Tu te rends compte qu'il a été comme ça depuis la dernière discution ? Tu pourrais pas faire quelque chose ?

Aya *soupire* : D'accord ... Draco ?

Draco : ESPECE DE FOLLE FURIEUSE ! COMMENT TU AS PUT ME FAIRE CA ? TU MERITERAIS QUE JE ...

Aya *le coupe* : Hola, il faut qu'il se taise lui, j'ai plus d'oreille.

Draco : ...

Harry : Oh, non. Ca va pas recommencer. C'est pas toi qui le supporte au quotidien.

Aya : Il a qu'a se calmer. En ce qui concerne l'écriture : à l'origine, le chapitre 9 et 10 était uniquement le chapitre 9, mais je l'ai coupé en deux, pour les raisons donnée plus tôt. Donc ce sera dans le prochain chapitre qu'apparaitra le lemon. Désolée à celle et ceux que j'avais prévunu(e). En ce qui concerne les OS, en ce moment j'écris un OS d'anniversaire sur Naruto ( Gaara/Naruto pour ceux que ça interesse, soit pas beaucoup ). Pas d'OS Harry Potter avant fin juin, et beaucoup pendant l'été. Regardez le planning sur mon profil si ça vous interesse. Je sais ce qui va se passer dans le chapitre 11, mais il faut que je trouve le temps de l'écrire. Le mieux serai aussi d'écrire le 12 dans la foulée, parce qu'il tombe en plein dans le bac celui là.

Draco : ...

Aya : Si tu es calme, si tu ne jures pas comme un charretier quand je t'aurai rendu ta voix, si tu te montres gentil avec l'auteure toute puissante, je t'autorise à parler.

Draco : On aura tout vu avec elle. Puisque j'ai plus le droit de te lancer des vacheries, je vais dire du mal de Harry.

Aya : Comme tu veux. Dans ce chapitre, on en apprend plus sur Sirius, et on a droit aux introspection des deux. Pour répondre à une question qu'on m'a déjà posé deux fois je crois, voilà comment Sirius à réchapper du voile au ministère : quand Bellatrix a envoyer son stupéfix, Sirius n'étais pas dos au voile, mais à coté de lui. Ce qui fait qu'il a été progeté en arrière et figé, jusqu'à ce que Maugrey lui balance le contre sort. Mais il a fait peur à tout l'Ordre. Il n'a pas été super présent pendant la sixième année de Harry, il était souvent en mission, mais essayait d'être là le plus possible. Il était bien entendu récherché par le ministère, jusqu'à la fin de la guerre.

Harry : On apparait dans le prochain chapitre !

Draco : Evidement, banane, on est les personnages principaux de cette fic. On peut pas être absent trop longtemps, sinon tu imagines la baisse d'audience ! Ils auraient été vraiment déçu de ne pas pouvoir m'admirer.

Aya : N'exagérons rien. Vous n'êtes pas non plus extrement nécessaire à la formation de leur relation, mais vu que ça se passe en parallele des chapitres précédents, vous faites effectivements des apparitions, puisque vous interagissez avec eux.

Harry : C'est compliqué ce que tu viens de dire.

Draco : Laisse tomber, ou ton pauvre petit cervaux va exploser sous l'effort.

Harry : Hé !

Aya : Tatata, pas de disputes. Allez plutôt cherchez Remus.

Remus : Pas la peine, je suis ici.

Aya : Bien. On va commencer alors. Tous en place ! Les spectateurs dans les gradins, et mon p'tit loup sur la scène. C'est la même que celle qu'a utilisé Sirius.

Remus : Je dois m'habiller comment ?

Aya : Reste comme tu es. Tu es juste en chemise et en pantalon. Rien de bien affriolant, mais pas débraillé, ni usé, juste normal. Il n'y a pas de barre. Tu es en place ?

Remus : Oui.

Aya *repère Sirius et Severus arriver* : Bien. Tout est noir. On ne vois pas la scène. Soudain, un cercle de lumière s'allume, mais il pointe seulement le sol. Il recule doucement, et arrive sur tes pieds. Selon leur positions, tu es dos à nous. Il remonte tooooooout doucement sur tes mollets, soulignant les plis, puis sur tes cuisses, bien dicernable dans ton pantalon près du corps. Le rayon arrive sur tes fesses, et s'y arrête de longues secondes. Sirius, Severus, vous pouvez admirer la redondance charnue et musclée, bien mise en valeur par la lumière et le vetement.

Sirius *très serieux* : Effectivement.

Aya : Le faisceau remonte un peu, et on perçoit le creux de tes reins. Tes bras sont croisés sur ton torse, et tes paumes reposent sur tes hanches. Legerement plus vite, la lumière passe sur ton dos et arrive sur ta tête. Tes cheveux chatains brillent d'une douce lueur dorée. Le fasceau s'agrandi, et on te perçoit maintenant entièrement. Tu te retournes de trois quart, en basculant sur tes hanches, tes pieds toujours ancrés au sol. Tes mains passent sur ton ventre, et remonte jusu'à ton cou gracile. Tu ouvres lentement ta chemise, tu joue avec les nerfs de ton public.

Severus *transpire* : Plus vite ...

Aya : Tu te retournes encore, et tu enlèves ta chemise en bougeant les épaules. Comme tout à l'heure, tes mains se posent sur ton flanc. Elle remontent tout doucement, provoquant parfois de petits frissons.

Sirius *murmure* : C'est lui qui est provoquant.

Aya *sourit* : Tu passes tes doigts sur tes cicatrices, qui brillent sur ta peau, comme surlignée. La sueur coule sur ton dos. Tes épaules, à présent, sont le sujet de tes caresses. Tu te retournes et nous fait voir ton torse. Tu retraces encore chaque cicatrice. Arrivé au niveau de la ceinture, tu vas carresser ta cuisse, puis ton nombril, la ligne entre tes abdominaux, tu froles tes tétons, puis tes clavicules. La aussi la sueur fait luire ta peau. Le peu de poil que tu possède ne freines pas du tout les gouttes qui dégoulinent sur toi. Elles sont fascinantes, ces gouttes, on ne peut s'empecher de les suivres des yeux. Les tiens brillent, et tu envoie un clin d'oeil malicieux et provoquant au public, qui retient son souffle.

Severus : Oh my god ....

Aya : Stop ! Bouge plus ! *clic* Et uen de plus pour mon album. Toujours à vendre d'ailleurs.

Remus : Heuuu, je crois que c'est le moment où je vous demande une review. Alors, heuuu, s'il vous plait ? *petit sourire craquant*
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Dates de publication : 19 mai 2010 ( prochain 30/05/10 )

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