Série : Harry Potter
Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...
Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction
Auteur : Shik-Aya-Chan
Beta-reader : Havirinyrce Vince
Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !
Statut : 7 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus
Genre : Romance, Humour
Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus
Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.
Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.
Jour 13.
Notes : Coucou chers lecteurs yaoistes ! Je publie ce chapitre avec deux jours d'avance, parce que je ne pourrais pas le publier vendredi, je suis en vacance, loin de mon ordi chéri.
Ne vous excitez pas, le chapitre en lui même ne fais que 3100 mots. C'est surtout les notes qui augmentent le score.
Sinon, j'avance dans l'écriture du chapitre 9, je dois en être au tiers ou à la moitier. Il est beacoup plus long que les autres.
Pour ceux qui se posent des questions sur mes études ( faites semblant au moins ), j'avance tout doucement, mais pas encore assez pour réussir mon bac. Les maths de S, c'est l'enfer fait complexes et vecteurs ( et pourtant, je suis pas mauvaise ). Bref, je sais bien que vous vous en battez l'oeil avec une babouche.
PUB : Et oui, cela devait arriver. Jess Malfoy-Cullen vient de créer un forum, et j'en suis aussi administratrice. J'aimerais bien que ce forum vive, alors je vous invite à aller vous inscrire et à participer.
"Forum où se mêlent les univers d'Harry Potter et de Twilight. Venez nous rejoindre pour plonger dans les fanfictions des ces univers (et d'autre sur demande) voir même des crossover. Forum de publication."
On se retrouve en bas pour le dialogue avec les persos.
Bonne lecture.
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Harry se jeta dans les bras du dernier des Black. Il le serra dans une étreinte très affectueuse, pleurant presque en répétant inlassablement son prénom. Sirius le berçait, lui chuchotait des paroles douces, déposait parfois des baisers dans les cheveux de son filleul, qui était plus petit que lui.
On aurait dit que Harry essayait de l'étouffer entre ses bras. Draco et Severus avaient l'air surpris. Cette attitude était franchement inhabituelle pour les deux serpents, qui cachaient habituellement leurs sentiments avec adresse. Remus les regardait avec un sourire tendre et protecteur, respectueux de ce moment riche en émotions qu'était leur retrouvaille.
Harry se décolla de l'adulte pour le regarder. Il avait changé depuis la dernière fois qu'il l'avait vu : ses cheveux n'étaient plus d'un brun sale mais d'un magnifique noir brillant aux reflets presque bleus, ses yeux n'étaient plus tristes et ternes mais de leur magnifique couleur gris-bleu à l'éclat malicieux, son corps n'était plus maigre et couvert d'ecchymoses mais ferme et musclé comme celui d'un homme bien nourri qui faisait du sport régulièrement – ce qui était le cas – sans avoir l'air body-buildé. Sa peau était restée blanche, mais plus translucide comme celle d'un fantôme, plutôt de la couleur de celle de Draco, en un peu plus foncé – c'était d'ailleurs un trait caractéristique des Black. Bref, un homme magnifique et souriant se tenait devant lui.
Il ne l'avait pas vu depuis quatre mois. Il était parti en mission pour une obscure raison, dans un endroit inconnu de lui. Et à son départ, il était en train de sortir de sa dépression. Harry n'avait pas très bien compris ce qui l'avait mis dans cet état. Une mort de trop, sans doute. Il avait surpris une conversation où il était question d'un ancien amant très affectionné de l'animagus, d'une rupture par sécurité et d'une mort horrible. Bref, Sirius était parti en mauvais état, et le fait qu'il n'ai donné aucune nouvelle l'avait beaucoup inquiété.
« -Sirius ! Quand es-tu revenu ? Cela fait des semaines que je tanne l'Ordre pour avoir de tes nouvelles mais personne ne trouve jamais le temps de m'en donner ! »
Harry avait les jambes légèrement écartés, les poings sur les hanches, les sourcils froncés, le tout dans une position qui laissait voir qu'il était en colère. Il continua :
« -Tu sais bien que depuis cet affreux sauvetage raté au Département des Mystères, à chaque fois que tu ne me donnes plus de nouvelles pendant trois jours, je commence à paniquer.
-Harry, je...
-Et tu sais très bien ce qui se passe quand je balise sur le fait de perdre quelqu'un encore une fois ! Tu avais l'intention de me laisser assassiner les Dursley ou quoi ?! J'ai plusieurs fois manqué de les faire exploser !
- Écoute-moi, je...
-J'ai eu réellement peur, Sirius. J'étais dans un état de stress palpable, j'aurais pu détruire la maison. Quatre mois, Sirius, quatre mois ! Fol-Oeil me donnait des potions calmantes tous les trois jours !
-Je...
-Tais-toi et écoutes moi. Tu ne me feras plus jamais ça, compris ? Sinon je te jure que je t'attache à moi avec des menottes pour toujours savoir où tu te trouves.
- Harry...
-Chut, tais-toi. J'ai vraiment cru que tu étais mort cette fois, et encore par ma faute, pour m'avoir approché. J'étais à deux doigts de me tailler les veines. Ne recommence plus jamais.
-Oh, Harry... »
Sirius emprisonna encore une fois son filleul dans ses bras, qui agrippa le tissus de sa robe dans son dos puissant. Le plus vieux continua :
« -Je suis affreusement désolé. Je n'avais pas l'intention de te laisser. La mission ne devait pas être aussi longue à l'origine. Je ne pouvais pas te contacter, et je m'en excuse. Moi aussi j'ai pensé à toi. Je regrette vraiment de ne pas avoir été à tes cotés pour la Dernière Bataille. Et surtout de ne pas avoir pu te tenir la main pendant les deux semaines de coma qui ont suivies. Tout cela je ne l'ai su qu'en revenant, il y a cinq jours. Immédiatement, j'ai été appelé par Dumbledore à Poudlard qui voulait tout de même mon rapport et qui m'a proposé un poste. J'ai accepté en sachant que j'allais être avec toi pendant cette année. Pardonne moi Harry de ne pas avoir été présent pendant les moments difficiles et d'avoir provoqué ton inquiétude qui avait déjà été bien assez sollicitée pendant cette guerre. Je vais me rattraper.
-Je te pardonne Sirius, puisque tu es là maintenant et que tu vas rester quelques temps. »
Ils se séparèrent après une dernière étreinte. Ils se tournèrent vers les trois autres.
Remus avait presque les larmes aux yeux devant cet amour filial – et uniquement filial. Ces deux-là se ressemblaient tellement : leurs cotés malicieux, tête en l'air, joyeux, et ce grand coeur d'or, cette affection débordante pour les personnes qui leur étaient chères. Leurs âmes étaient semblables, ils semblaient destinés à se rencontrer.
Severus montrait une mine dégoutée devant ce déballage de sentiments en public. Les Griffondors n'avaient donc aucune pudeur ?! Ils ne pouvaient pas faire cela en privé ? Bientôt, Black sortirait une peluche de derrière son dos et Potter le remercierait en lui offrant un dessin affreusement mal dessiné et colorié. À quand les petits surnoms vomitifs ?
Draco était stupéfié. Il n'aurait jamais soupçonné une telle profondeur de sentiment entre le cousin préféré de sa mère et son ennemi de toujours. Mais il devait avouer que c'était émouvant. Il n'avait jamais ressentit ce que Harry décrivait, pour personne. Même la mort de ses parents ne l'avait pas autant affecté, puisqu'il avait été dans l'obligation de s'en remettre rapidement. Il préférait généralement ne pas trop y penser.
Il savait que son cousin avait été déclaré innocent. En fait cette information avait été publiée en même temps que la réhabilitation posthume de ses parents, il n'y avait par conséquent à l'époque pas attaché d'importance. Il avait été étonné pendant une seconde, le croyant mort après le fiasco du Département des Mystères. Il avait eu une pensée pour lui, le cousin adoré de sa mère, dans les rares moments de recueillement qui lui avait été permis. Il était en quelque sorte soulagé de le savoir et le voir en vie. Il était le dernier lien avec sa famille.
Tous les Malfoy avait été décimés, tout le clan, tous les vassaux, et les branches mineures séparées du tronc commun depuis des générations ne se rappelaient même plus qu'ils possédaient une once de ce sang prestigieux. Les Black étaient évidemment tous morts. Les grands-parents de Sirius, ses parents, ses oncles et ses tantes, ses cousins, son frère. Bellatrix avait péri de la main de Lucius, sous le couvert d'un faux capuchon d'auror, peu avant sa propre mort, sentence exécutée cette fois par Voldemort lui-même. Il y avait cinquante ans, les Black étaient une famille puissante, riche et influente, mais pas un empire humain comme les Malfoy. Il était donc plus facile de dire qu'ils avaient été tous exterminés.
Draco aimait énormément son parrain, l'indifférent Severus, mais c'était différent d'un lien de sang. C'était lui qui l'avait aidé à se relever à la fin de la guerre, et il lui en était immensément reconnaissant. Il savait que sous ce grand nez crochu se trouvait un c½ur d'or, généreux et capable d'amour. Son parrain avait perdu sa famille beaucoup plus jeune que lui, pendant sa deuxième année en fait. Bien sûr, il avait désormais l'expérience et le recul suffisant, mais le professeur de potion détestait son père moldu qui battait sa femme, et n'éprouvait plus l'amour inconditionnel due à une mère, ayant appris très tôt que les adultes n'étaient pas parfaits.
Au moment de leur mort, Severus n'éprouvait déjà plus l'amour familial, déjà désabusé par une vie qui ne lui avait pas fait de cadeau et qui ne lui en avait pas beaucoup fait non plus par la suite. Draco éprouvait toujours un pincement au coeur quand il repensait au récit de la mort des Snape-Prince. Sa voix ce jour là était monocorde et indifférente, sans aucune émotion. Même aux passages les plus affreux (NdA : attention, c'est gore), quand son père, dans un éclair de folie furieuse et suicidaire, s'était lui-même crevé les yeux avec sa baguette réduite à l'état d'un bâton de braise, sous les yeux à peine apeurés de l'enfant, quand il avait pris le tison de la cheminée, en tatillonnant, et qu'il se l'était enfoncé dans le ventre jusqu'à le faire ressortir dans son dos ; et même quand sa mère, paniquée et hystérique, s'était renversée sur tout le corps une grande bouteille de potion corrosive, mal fermée, servant normalement à décaper les chaudrons brulés (NdA : j'avais prévenu ... C'est ça quand je me sens mal dans ma peau. Ceci a été écrit dans une mauvaise période, ne vous inquiétez pas, c'est passé), sa voix n'avait pas tremblé. Pas un trémolo, pas une fois il ne s'était arrêté pour se racler la gorge, ou se reprendre. Juste une indifférence, qui était bien plus pénible pour son auditoire que s'il avait laissé voir une quelconque peine.
Draco n'allait pas éprouver de la pitié pour son parrain. Ce n'était pas dans sa nature, et Severus n'en aurait jamais voulu de toutes façons, il se serait vexé et vengé de la pire des façons. Mais il devait accepter à présent ce lien qui les unissait. Lui aussi avait vu en direct la mort de ses parents. Mais pour l'heure il ne voulait surtout pas y penser. Il devait se réjouir de la réapparition de son cousin. Peut-être qu'un jour il confierait ce souvenir plus que douloureux, ce qu'il n'avait jamais fait, ne parvenant pas encore à surmonter le traumatisme.
« -Draco ! »
Le blond sortit de ses pensées pour regarder la personne qui l'avait appelé. Le dernier des Black avait lâché son filleul et se trouvait à présent devant lui, souriant de toutes ses dents, blanches et droites, d'un sourire charmant d'ailleurs (NdA : Si c'est pas assez évident : j'aime Sirius).
« -Sirius. Bon retour parmi les vivants ! Et parmi ta famille surtout.
-Merci Lyl' ! C'est un plaisir de...
-Lyl' ? »
Harry ouvrit de grand yeux étonnés. D'où venait donc ce surnom, très féminin qui plus est ? Sirius sourit de plus belle et précisa :
« -Oui, Lyl'. C'est le diminutif de son deuxième prénom : Lilius »
Draco prit un air nostalgique. Il ajouta distraitement, les yeux dans le vague :
« -Ça faisait bien longtemps qu'on ne m'avait pas appelé comme ça. Ma mère a arrêté à la demande de mon père vers mes sept ans. Je ne répondait presque plus à mon vrai prénom.
-C'est vrai ? C'est moi qui aie commencé (NdB : Subjonctif passé ? Lol, bien joué ! Alors je veux un subjonctif imparfait dans le prochain ! ^^ NdA : Et oui, on a la classe ou on ne l'a pas !) à t'appeler comme ça ! Ta mère avait trouvé ça mignon pour le bébé de six mois que tu étais à l'époque. Ne l'ayant pas revu ensuite, je ne pensais pas qu'elle avait gardé le surnom. »
Severus eut un reniflement dédaigneux.
« -Il n'y avait plus que moi qui l'appelait pas son véritable prénom.
-Et encore, tu m'appelais Dracomir, trouvant que le prénom entier était mieux que le diminutif inscrit sur mon acte de naissance.
-Et je le pense toujours. »
Harry sourit timidement devant cet échange amical et connoté d'une certaine affection réciproque. Il pensa que décidément, il en apprendrait tous les jours, sur ces drôles de créatures qu'étaient les serpents poudlariens.
« -Bon, on entre et on commence ? »
Severus ouvrit la grande double porte cachée par la tapisserie qui s'était écartée et entra, immédiatement suivit par Draco. Avant de rentrer, Harry entendit un petit rire derrière lui. Sirius parlait à voix basse et Remus riant doucement. Sirius souleva les fins cheveux châtains et chuchota une phrase à l'oreille de son ami, qui lui déposa ensuite un baiser sur la joue. Puis il recula et se tourna vers la porte. Harry se dépêcha de s'y engouffrer, ne sachant que penser de cet échange.
Oo0ooOoo0oO
Sirius expliqua rapidement la fréquence de ces cours spéciaux et ce sur quoi la séance porterait. Ils allaient commencer quand Draco se mit à bougonner tout seul dans son coin. Un sourire amusé au coin des lèvres, Harry en demanda la raison. Le blond répondit qu'il n'avait pas besoin d'un public pour ces cours, lançant un regard appuyé aux deux professeurs qui n'avaient rien à faire là, selon lui. Sirius ajouta sournoisement qu'il ne voulait simplement pas se planter en beauté devant son parrain adoré. Severus répondit sèchement que même si c'était le cas, il resterait pour vérifier que les deux stupides Griffondors n'allaient pas torturer son filleul une fois seuls. Le Black rétorqua, avec beaucoup de mauvaise foi que ce n'était pas son genre de s'attaquer à deux contre un, contre un faible Serpentard de surcroît. S'ensuivit une joyeuse dispute portant sur leur jeunesse et les crasses respectives qu'ils s'étaient fait.
Remus souriait doucement une fois de plus, appuyé contre un mur, devant cet échange vif mais dénué de violence. Ils ne faisaient que s'envoyer des piques, rappelant un match de tennis, et ne pensaient visiblement pas à en venir aux mains. Une autre sorte de tension régnait entre eux, et Remus n'avait aucun doute quant à sa nature.
Harry et Draco suivaient attentivement l'échange d'incivilités, et il sembla même au loup-garou qu'ils comptaient les points. Ils commentaient la validité de l'argument et sa pertinence. En grands habitués des joutes verbales, ils appréciaient la belle démonstration que leurs parrains leur offraient.
Cependant, après dix minutes de lutte acharnée, aucun d'eux ne voulant céder à l'autre, Remus décida de les arrêter. Il se plaça entre eux et posa ses mains sur leurs épaules. Ils se déconcentrèrent et le regardèrent.
« -Nous pourrions peut-être commencer ce fameux cours ? Ou sinon l'heure du dîner sonnera et nous, enfin vous, n'aurez rien fait. »
Ils bougonnèrent mais se séparèrent. Le professeur de Potions alla se poster au fond de la salle, près de la porte, avec son collègue. De ce fait, ils pouvaient les observer sans les gêner.
Toujours mécontent, Draco posa la question qui lui brulait les lèvres depuis qu'il avait compris que son grand cousin leur donnerait des cours :
« -Et pourquoi c'est vous qui nous donnez ces cours ?
-Parce que j'ai reçu une éducation de sang pur.
-Moi aussi ! Et pourtant cela ne m'aide pas.
-Non, ton éducation n'a pas été celle des sang purs du début du siècle. Moi oui. Avant d'être répudié, mon père m'a dispensé cet enseignement. Ton père était occupé à autre chose pour le faire, et il ne devait pas trouver ça prioritaire, avec sa dégringolade sociale et la guerre qui a repris vers tes treize ans. Normalement c'est à cet âge qu'on commence.
-Sirius, tu es parti de chez toi à seize ans. Ce n'est pas un peu court, trois ans, en mauvais termes en plus avec ton père, pour tout apprendre ? »
C'était Harry qui venait de faire cette remarque. Remus approuva en silence, connaissant très bien le climat qui régnait entre lui et sa famille avant son départ.
« -Je n'ai pas dit que je savais tout. Mais je sais des choses. Par exemple, je discerne les auras magiques. Pas comme Dumbledore et Mc Gonagall peuvent le faire, puisqu'ils ont surement reçu la formation complète, mais suffisamment pour déterminer la puissance d'un sorcier. De plus, cet enseignement est rarissime de nos jours. Même toi Draco, sang pur parmi les sang purs, tu ne sais pas en quoi il consiste.
-Alors pourquoi ce n'est pas justement Dumbledore ou Mc Gonagall qui est maintenant à votre place.
-Parce que les Potter ont continué ma formation, en ajoutant leurs propres traditions familiales. Il y en a dans chaque ancienne famille, et on m'a enseigné les coutumes de deux d'entre elles. J'ai arrêté de moi-même après avoir passé un certain niveau, qui me semblait suffisant. De plus, j'ai également expérimenté le partage de magie.
-C'est vrai ? Quand ? Avec qui ? »
Harry avait parlé le premier, devançant Draco.
« -C'est intime comme question. Je vous le dirais peut-être plus tard, si vous vous en sortez bien et que vous êtes sages. Et quand vous serez à même de comprendre de quoi je parlerais. »
Il se tut quelques secondes, soupira et lança, l'air soudain très las :
« Bon, on peut commencer que je vois où vous en êtes ? »
Oo0ooOoo0oO
Harry s'écroula sur le banc de la table des Griffondors avec la grâce d'un éléphant rhumatisant, entre Ron qui lorgnait déjà sur les plats et Neville qui finissait de corner la page de son livre. (NdA : c'est pas bien, il faut pas faire ça, ça abime le livre. Prenez n'importe quoi mais utilisez un marque page ! ... Humm, excusez moi...)
« -Je suis vidé ! »
Hermione leva les yeux de son manuel de rune. Elle haussa un sourcil en voyant son ami quasiment affalé dans son assiette .
« -C'était si dur que ça ?
-Non, mais tu connais pas la meilleure ! Figure toi que...
-Jeunes gens votre attention s'il vous plait ! »
Dumbledore s'était levé, et réclamait le silence.
« -Je voudrais vous annoncer l'arrivée, certes un peu tardive, d'un professeur. En réalité, c'est plutôt en qualité d'assistant qu'il prendra fonction parmi nous. Il remplacera le professeur Lupin pendant trois jours tous les mois. Outre cela, il assura aussi des cours de soutient dans toutes les matières pour les cinquièmes et septièmes année, qui passent leurs examens à la fin de l'année. Les élèves devant suivre ces cours supplémentaires seront désignés par leurs professeurs s'ils estiment que l'élève en a besoin. Bien sur, libre à vous de venir lui demander des explications. »
Le directeur s'arrêta, laissant aux élèves le temps de digérer l'information. Harry commença à se trémousser sur sa chaise, essayant d'apercevoir la personne qui se tenait dans l'ombre de la salle derrière la table des professeurs. Les autres ne comprenaient pas son agitation.
« -Mesdemoiselles et messieurs, je vous demande d'accueillir chaleureusement Sirius Black ! »
Aussitôt, Harry bondit sur ses pieds et applaudit son parrain à grand renfort de voix. Passées les premières secondes de surprise, les septièmes année de Griffondor le rejoignirent, suivit par toute la table, puis par toute la salle.
Sirius abordait son plus beau sourire, faisant soupirer pas mal de filles. Ne pouvant s'en empêcher, il fit quelques courbettes à l'assemblée, exaspérant Snape et arrachant un sourire à Lupin qui s'efforçait d'avoir l'air sérieux.
Le dernier des Black prit la parole quand la salle retrouva un semblant de calme :
« Hé bien, Poudlard n'a pas changé depuis mon époque. Je suis toujours l'idole vénéré de cette école ! »
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Aya : Lalalala ! 73 reviews ! Lalalala ! Dont 16 rien que pour le dernier chapitre ! Lalalala ! La vie est belle !
Draco : La voila qui recommence. Il faudra lui dire un jour que c'est pas sain cette attitude.
Harry : Ho, laisse la, elle est si contente.
Draco : Mouais. *à Aya* Allez, c'est fini ! Il faut passer à la suite !
Aya : Ok, ok. Bon, je sais pas si certains l'ont remarqué, mais j'ai publier un OS Severus/Sirius, tout mimi, tout calin, tout amoureux. Jetez vous dessus ! C'est pas tout les jours que je fais un truc aussi mièvre !
Sirius : J'ai quand même pas le beau rôle.
Aya : Tu peux pas toujours être un beau gosse riche et populaire. Et puis, tu morfles pas tant que ça je crois. *haussement de sourcil suggestif*
Sirius *rougit* : Humm, oui, heu, c'est *tousse* vrai. Je vais voire Buck, ok ?
Aya : Reviens vite, je vais avoir besoin de toi.
Harry : Commentaires sur le chapitre maintenant.
Aya : J'aime bien ce chapitre. Mon chouchou apparait enfin !
Draco *grogne* : Toujours les même ...
Aya *l'ignore* : Désolée pour la scène gore. J'étais pas au mieux de ma forme ce jour là. Mais je l'ai pas enlevé, parce que malgré tout j'adore le Angst.
Draco : Et qui est-ce qui trinque ? Les Serpentards !
Aya : T'exagère, je fais des misères aux Griffondors aussi ( voir les prochains chapitres ). Bref. Il y a quelques petites informations cachées parmi ces lignes. Si je m'y prend bien, ça annonce des choses qu'il y aura par la suite. Sinon, j'ai rajouté un paragraphe pour coller avec le chapitre 9. Mais maintenant, il va falloir que je me colle au texte et que je ne change plus de détails, sinon vous comprendriez plus rien. *réfléchit* Hummm, je crois que j'ai tout dis.
Sirius *reviens en sifflotant* : Me revoila.
Aya : Tu tombes bien, c'est à toi.
Sirius : A moi ? Mais de quoi tu parles ?
Aya : De la scène érotique évidement.
Sirius : Scène érotique ? mais je suis au courant de rien moi !
Aya : Pas grave. tu fais ce que je dis, et tu discute pas. *voit Remus et Severus arriver* Et tu le fais bien, surtout. Tu y mets du coeur. Tu es un acteur, que diable !
Sirius : Heuu, d'accord.
Aya : Alors ... *lui tourne autour* Qu'est-ce que je vais pouvoir faire de toi ... *réfléchit* Humm, tu as une chemise bordeaux, des gants en cuirs jusqu'à mi-bras, un jean épais mais moulant. Tu ressemble à un Dragonnier. C'est ce que tu voulais faire dans ta jeunesse ?
Sirius : Humm, oui ... mais, tu peux arrêter de me regarder comme ça ? On dirait que tu veux me bouffer.
Aya : N'ai pas peur, je ne te ferais aucun mal. Je me demande si un streap-tease sur une barre de fer leurs plairait.
Draco *perfidement* : A Severus et Lupin, oui.
Aya : Alors c'est parti. Je plante le décors. Une salle sombre, où seule la sène est éclairée, mais les rideau rouges sont tirés. Allez, tout le monde s'assoit pour le spectacle. Bien. Le rideau s'ouvre lentement. Il n'y a rien sur la scène. Juste une tige de fer. La musique se met en marche, une musique langoureuse et sensuelle ( je vous laisse prendre ce que vous préférez ). Le volume augmente, l'attente se fait insoutenable.
Draco : Bon, ça commence quand ?
Aya : Soudain, un projecteur se met en marche, éclairant juste le bas de l'axe. Il remonte doucement, jusqu'au plafond. Là, quelques secondes où rien ne bouge. Tout d'un coup, Sirius descend la barre comme s'il s'agissait d'une rampe de pompier. *Observe* Sirius, tu gères grave. Continue de suivre mes instructions. Tu gardes une main accrochée et tu fais le tour de la tige, pour qu'on puisse bien te voir. Tu colles ton torse et ton entre-jambe contre cette rampe, et tu bouges les hanches d'avant en arrière, en regardant le public. Tu t'arrêtes. Tu ne bouges plus pendant cinq secondes interminables, et ton regard est ancré dans celui d'un des spectateurs.
Harry : C'est moi ! C'est moi !
Aya : Chut. Tu te baisses lentement en pliant les genoux et en te déhanchant, toujours collé à l'axe de fer. Tu finis à genoux, et tu sembles ne vouloir faire qu'un avec la rampe, même si tu regardes toujours vers le public. Tu te relèves d'un coup, dans un claquement de langue. Tu tires ton col comme si tu avais chaud. Tu t'adosses à la barre, et tu retires tes gants. Un doigt après l'autre, puis tu tire sur le majeur, tu la jettes sur le coté et tu recommences avec l'autre. Mais cela ne suffit pas. Tes joues sont toujours roses, et tu as comme des vertiges. Tu l'affales un peu plus sur la tige, tu commences à déboutonner ta chemise. D'abord les deux premiers boutons. Mais cela ne suffis pas, ta température ne baisse pas. Alors tu les enlèves tous. Tu ouvres grand le vêtement, dévoilant ton torse parfait et musclé à souhait, quasiment imberbe. L'habit te gênes, alors tu l'enlèves en l'attrapant par le col et en tirant suivant l'axe de tes bras. Tu la jettes au loin.
Draco : Chaud ...
Aya *souris* : Tu contournes la barre, pour te placer derrière. Tu l'accroches avec ta main droite, et tu passes à gauche, et inversement, plusieurs fois, comme si tu jouais. Tu restes du coté où tu te trouves, tu recules d'un pas, et tu te penches jusqu'à ce que ta clavicule trouche le metal. C'est froid, tu frissonnes. Tu cambres tes reins, cela fait ressortir ton superbe fessier. Tu te relèves rapidement et fais un tours complet sur elle. Tu la serres contre ton coeur. Dernière partie. Une fleur, une rose rouge, tombe de la trappe au dessus de toi. Tu l'attrapes. Tu humes son parfum. Tu la passes sur ta joue, ton menton, ton nez. Tu redescends jusqu'à ton cou. Tu la passes sur ton torse. Tu taquines tes mamelons, tes tétons. Tu la fais descendre sur la ligne menant à ton nombril. Tu redéssines tes abdominaux et glisses la tige dans ton nombril. Tu finis par effleurer ton entrejambe par dessus ton pantalon avec les pétales, avec un regard lubrique.
Severus et Remus *tous rouges* : Ho putain ...
Aya : STOP ! Bouge plus ! *click* Photo pour mon album. Aux enchères, comme d'ahbitude (s'il y des fan arts à faire, ça serait sur ça ). Parfait, descend de la scène et va te changer au vestiaire.
Remus : Je vais l'accompagner, au cas où.
Severus : Moi aussi, on sait jamais ...
Aya : Bien sur ...
Harry : Aller, c'est à vous de jouer, maintenant.
Draco : Reviews !
Aya : Et ce serai gentil de refaire le même score que la semaine dernière. Je voudrais bien arriver à 100 pour le septième chapitre. Si c'est possible. S'il vous plait ?
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Date de publication : mercredi 14 avril, au lieu du 16 ( prochain : mardi 27 avril. Hé oui, maintenant c'est tout les onze jours. )
Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...
Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction
Auteur : Shik-Aya-Chan
Beta-reader : Havirinyrce Vince
Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !
Statut : 7 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus
Genre : Romance, Humour
Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus
Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.
Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.
Jour 13.
Notes : Coucou chers lecteurs yaoistes ! Je publie ce chapitre avec deux jours d'avance, parce que je ne pourrais pas le publier vendredi, je suis en vacance, loin de mon ordi chéri.
Ne vous excitez pas, le chapitre en lui même ne fais que 3100 mots. C'est surtout les notes qui augmentent le score.
Sinon, j'avance dans l'écriture du chapitre 9, je dois en être au tiers ou à la moitier. Il est beacoup plus long que les autres.
Pour ceux qui se posent des questions sur mes études ( faites semblant au moins ), j'avance tout doucement, mais pas encore assez pour réussir mon bac. Les maths de S, c'est l'enfer fait complexes et vecteurs ( et pourtant, je suis pas mauvaise ). Bref, je sais bien que vous vous en battez l'oeil avec une babouche.
PUB : Et oui, cela devait arriver. Jess Malfoy-Cullen vient de créer un forum, et j'en suis aussi administratrice. J'aimerais bien que ce forum vive, alors je vous invite à aller vous inscrire et à participer.
"Forum où se mêlent les univers d'Harry Potter et de Twilight. Venez nous rejoindre pour plonger dans les fanfictions des ces univers (et d'autre sur demande) voir même des crossover. Forum de publication."
On se retrouve en bas pour le dialogue avec les persos.
Bonne lecture.
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Harry se jeta dans les bras du dernier des Black. Il le serra dans une étreinte très affectueuse, pleurant presque en répétant inlassablement son prénom. Sirius le berçait, lui chuchotait des paroles douces, déposait parfois des baisers dans les cheveux de son filleul, qui était plus petit que lui.
On aurait dit que Harry essayait de l'étouffer entre ses bras. Draco et Severus avaient l'air surpris. Cette attitude était franchement inhabituelle pour les deux serpents, qui cachaient habituellement leurs sentiments avec adresse. Remus les regardait avec un sourire tendre et protecteur, respectueux de ce moment riche en émotions qu'était leur retrouvaille.
Harry se décolla de l'adulte pour le regarder. Il avait changé depuis la dernière fois qu'il l'avait vu : ses cheveux n'étaient plus d'un brun sale mais d'un magnifique noir brillant aux reflets presque bleus, ses yeux n'étaient plus tristes et ternes mais de leur magnifique couleur gris-bleu à l'éclat malicieux, son corps n'était plus maigre et couvert d'ecchymoses mais ferme et musclé comme celui d'un homme bien nourri qui faisait du sport régulièrement – ce qui était le cas – sans avoir l'air body-buildé. Sa peau était restée blanche, mais plus translucide comme celle d'un fantôme, plutôt de la couleur de celle de Draco, en un peu plus foncé – c'était d'ailleurs un trait caractéristique des Black. Bref, un homme magnifique et souriant se tenait devant lui.
Il ne l'avait pas vu depuis quatre mois. Il était parti en mission pour une obscure raison, dans un endroit inconnu de lui. Et à son départ, il était en train de sortir de sa dépression. Harry n'avait pas très bien compris ce qui l'avait mis dans cet état. Une mort de trop, sans doute. Il avait surpris une conversation où il était question d'un ancien amant très affectionné de l'animagus, d'une rupture par sécurité et d'une mort horrible. Bref, Sirius était parti en mauvais état, et le fait qu'il n'ai donné aucune nouvelle l'avait beaucoup inquiété.
« -Sirius ! Quand es-tu revenu ? Cela fait des semaines que je tanne l'Ordre pour avoir de tes nouvelles mais personne ne trouve jamais le temps de m'en donner ! »
Harry avait les jambes légèrement écartés, les poings sur les hanches, les sourcils froncés, le tout dans une position qui laissait voir qu'il était en colère. Il continua :
« -Tu sais bien que depuis cet affreux sauvetage raté au Département des Mystères, à chaque fois que tu ne me donnes plus de nouvelles pendant trois jours, je commence à paniquer.
-Harry, je...
-Et tu sais très bien ce qui se passe quand je balise sur le fait de perdre quelqu'un encore une fois ! Tu avais l'intention de me laisser assassiner les Dursley ou quoi ?! J'ai plusieurs fois manqué de les faire exploser !
- Écoute-moi, je...
-J'ai eu réellement peur, Sirius. J'étais dans un état de stress palpable, j'aurais pu détruire la maison. Quatre mois, Sirius, quatre mois ! Fol-Oeil me donnait des potions calmantes tous les trois jours !
-Je...
-Tais-toi et écoutes moi. Tu ne me feras plus jamais ça, compris ? Sinon je te jure que je t'attache à moi avec des menottes pour toujours savoir où tu te trouves.
- Harry...
-Chut, tais-toi. J'ai vraiment cru que tu étais mort cette fois, et encore par ma faute, pour m'avoir approché. J'étais à deux doigts de me tailler les veines. Ne recommence plus jamais.
-Oh, Harry... »
Sirius emprisonna encore une fois son filleul dans ses bras, qui agrippa le tissus de sa robe dans son dos puissant. Le plus vieux continua :
« -Je suis affreusement désolé. Je n'avais pas l'intention de te laisser. La mission ne devait pas être aussi longue à l'origine. Je ne pouvais pas te contacter, et je m'en excuse. Moi aussi j'ai pensé à toi. Je regrette vraiment de ne pas avoir été à tes cotés pour la Dernière Bataille. Et surtout de ne pas avoir pu te tenir la main pendant les deux semaines de coma qui ont suivies. Tout cela je ne l'ai su qu'en revenant, il y a cinq jours. Immédiatement, j'ai été appelé par Dumbledore à Poudlard qui voulait tout de même mon rapport et qui m'a proposé un poste. J'ai accepté en sachant que j'allais être avec toi pendant cette année. Pardonne moi Harry de ne pas avoir été présent pendant les moments difficiles et d'avoir provoqué ton inquiétude qui avait déjà été bien assez sollicitée pendant cette guerre. Je vais me rattraper.
-Je te pardonne Sirius, puisque tu es là maintenant et que tu vas rester quelques temps. »
Ils se séparèrent après une dernière étreinte. Ils se tournèrent vers les trois autres.
Remus avait presque les larmes aux yeux devant cet amour filial – et uniquement filial. Ces deux-là se ressemblaient tellement : leurs cotés malicieux, tête en l'air, joyeux, et ce grand coeur d'or, cette affection débordante pour les personnes qui leur étaient chères. Leurs âmes étaient semblables, ils semblaient destinés à se rencontrer.
Severus montrait une mine dégoutée devant ce déballage de sentiments en public. Les Griffondors n'avaient donc aucune pudeur ?! Ils ne pouvaient pas faire cela en privé ? Bientôt, Black sortirait une peluche de derrière son dos et Potter le remercierait en lui offrant un dessin affreusement mal dessiné et colorié. À quand les petits surnoms vomitifs ?
Draco était stupéfié. Il n'aurait jamais soupçonné une telle profondeur de sentiment entre le cousin préféré de sa mère et son ennemi de toujours. Mais il devait avouer que c'était émouvant. Il n'avait jamais ressentit ce que Harry décrivait, pour personne. Même la mort de ses parents ne l'avait pas autant affecté, puisqu'il avait été dans l'obligation de s'en remettre rapidement. Il préférait généralement ne pas trop y penser.
Il savait que son cousin avait été déclaré innocent. En fait cette information avait été publiée en même temps que la réhabilitation posthume de ses parents, il n'y avait par conséquent à l'époque pas attaché d'importance. Il avait été étonné pendant une seconde, le croyant mort après le fiasco du Département des Mystères. Il avait eu une pensée pour lui, le cousin adoré de sa mère, dans les rares moments de recueillement qui lui avait été permis. Il était en quelque sorte soulagé de le savoir et le voir en vie. Il était le dernier lien avec sa famille.
Tous les Malfoy avait été décimés, tout le clan, tous les vassaux, et les branches mineures séparées du tronc commun depuis des générations ne se rappelaient même plus qu'ils possédaient une once de ce sang prestigieux. Les Black étaient évidemment tous morts. Les grands-parents de Sirius, ses parents, ses oncles et ses tantes, ses cousins, son frère. Bellatrix avait péri de la main de Lucius, sous le couvert d'un faux capuchon d'auror, peu avant sa propre mort, sentence exécutée cette fois par Voldemort lui-même. Il y avait cinquante ans, les Black étaient une famille puissante, riche et influente, mais pas un empire humain comme les Malfoy. Il était donc plus facile de dire qu'ils avaient été tous exterminés.
Draco aimait énormément son parrain, l'indifférent Severus, mais c'était différent d'un lien de sang. C'était lui qui l'avait aidé à se relever à la fin de la guerre, et il lui en était immensément reconnaissant. Il savait que sous ce grand nez crochu se trouvait un c½ur d'or, généreux et capable d'amour. Son parrain avait perdu sa famille beaucoup plus jeune que lui, pendant sa deuxième année en fait. Bien sûr, il avait désormais l'expérience et le recul suffisant, mais le professeur de potion détestait son père moldu qui battait sa femme, et n'éprouvait plus l'amour inconditionnel due à une mère, ayant appris très tôt que les adultes n'étaient pas parfaits.
Au moment de leur mort, Severus n'éprouvait déjà plus l'amour familial, déjà désabusé par une vie qui ne lui avait pas fait de cadeau et qui ne lui en avait pas beaucoup fait non plus par la suite. Draco éprouvait toujours un pincement au coeur quand il repensait au récit de la mort des Snape-Prince. Sa voix ce jour là était monocorde et indifférente, sans aucune émotion. Même aux passages les plus affreux (NdA : attention, c'est gore), quand son père, dans un éclair de folie furieuse et suicidaire, s'était lui-même crevé les yeux avec sa baguette réduite à l'état d'un bâton de braise, sous les yeux à peine apeurés de l'enfant, quand il avait pris le tison de la cheminée, en tatillonnant, et qu'il se l'était enfoncé dans le ventre jusqu'à le faire ressortir dans son dos ; et même quand sa mère, paniquée et hystérique, s'était renversée sur tout le corps une grande bouteille de potion corrosive, mal fermée, servant normalement à décaper les chaudrons brulés (NdA : j'avais prévenu ... C'est ça quand je me sens mal dans ma peau. Ceci a été écrit dans une mauvaise période, ne vous inquiétez pas, c'est passé), sa voix n'avait pas tremblé. Pas un trémolo, pas une fois il ne s'était arrêté pour se racler la gorge, ou se reprendre. Juste une indifférence, qui était bien plus pénible pour son auditoire que s'il avait laissé voir une quelconque peine.
Draco n'allait pas éprouver de la pitié pour son parrain. Ce n'était pas dans sa nature, et Severus n'en aurait jamais voulu de toutes façons, il se serait vexé et vengé de la pire des façons. Mais il devait accepter à présent ce lien qui les unissait. Lui aussi avait vu en direct la mort de ses parents. Mais pour l'heure il ne voulait surtout pas y penser. Il devait se réjouir de la réapparition de son cousin. Peut-être qu'un jour il confierait ce souvenir plus que douloureux, ce qu'il n'avait jamais fait, ne parvenant pas encore à surmonter le traumatisme.
« -Draco ! »
Le blond sortit de ses pensées pour regarder la personne qui l'avait appelé. Le dernier des Black avait lâché son filleul et se trouvait à présent devant lui, souriant de toutes ses dents, blanches et droites, d'un sourire charmant d'ailleurs (NdA : Si c'est pas assez évident : j'aime Sirius).
« -Sirius. Bon retour parmi les vivants ! Et parmi ta famille surtout.
-Merci Lyl' ! C'est un plaisir de...
-Lyl' ? »
Harry ouvrit de grand yeux étonnés. D'où venait donc ce surnom, très féminin qui plus est ? Sirius sourit de plus belle et précisa :
« -Oui, Lyl'. C'est le diminutif de son deuxième prénom : Lilius »
Draco prit un air nostalgique. Il ajouta distraitement, les yeux dans le vague :
« -Ça faisait bien longtemps qu'on ne m'avait pas appelé comme ça. Ma mère a arrêté à la demande de mon père vers mes sept ans. Je ne répondait presque plus à mon vrai prénom.
-C'est vrai ? C'est moi qui aie commencé (NdB : Subjonctif passé ? Lol, bien joué ! Alors je veux un subjonctif imparfait dans le prochain ! ^^ NdA : Et oui, on a la classe ou on ne l'a pas !) à t'appeler comme ça ! Ta mère avait trouvé ça mignon pour le bébé de six mois que tu étais à l'époque. Ne l'ayant pas revu ensuite, je ne pensais pas qu'elle avait gardé le surnom. »
Severus eut un reniflement dédaigneux.
« -Il n'y avait plus que moi qui l'appelait pas son véritable prénom.
-Et encore, tu m'appelais Dracomir, trouvant que le prénom entier était mieux que le diminutif inscrit sur mon acte de naissance.
-Et je le pense toujours. »
Harry sourit timidement devant cet échange amical et connoté d'une certaine affection réciproque. Il pensa que décidément, il en apprendrait tous les jours, sur ces drôles de créatures qu'étaient les serpents poudlariens.
« -Bon, on entre et on commence ? »
Severus ouvrit la grande double porte cachée par la tapisserie qui s'était écartée et entra, immédiatement suivit par Draco. Avant de rentrer, Harry entendit un petit rire derrière lui. Sirius parlait à voix basse et Remus riant doucement. Sirius souleva les fins cheveux châtains et chuchota une phrase à l'oreille de son ami, qui lui déposa ensuite un baiser sur la joue. Puis il recula et se tourna vers la porte. Harry se dépêcha de s'y engouffrer, ne sachant que penser de cet échange.
Oo0ooOoo0oO
Sirius expliqua rapidement la fréquence de ces cours spéciaux et ce sur quoi la séance porterait. Ils allaient commencer quand Draco se mit à bougonner tout seul dans son coin. Un sourire amusé au coin des lèvres, Harry en demanda la raison. Le blond répondit qu'il n'avait pas besoin d'un public pour ces cours, lançant un regard appuyé aux deux professeurs qui n'avaient rien à faire là, selon lui. Sirius ajouta sournoisement qu'il ne voulait simplement pas se planter en beauté devant son parrain adoré. Severus répondit sèchement que même si c'était le cas, il resterait pour vérifier que les deux stupides Griffondors n'allaient pas torturer son filleul une fois seuls. Le Black rétorqua, avec beaucoup de mauvaise foi que ce n'était pas son genre de s'attaquer à deux contre un, contre un faible Serpentard de surcroît. S'ensuivit une joyeuse dispute portant sur leur jeunesse et les crasses respectives qu'ils s'étaient fait.
Remus souriait doucement une fois de plus, appuyé contre un mur, devant cet échange vif mais dénué de violence. Ils ne faisaient que s'envoyer des piques, rappelant un match de tennis, et ne pensaient visiblement pas à en venir aux mains. Une autre sorte de tension régnait entre eux, et Remus n'avait aucun doute quant à sa nature.
Harry et Draco suivaient attentivement l'échange d'incivilités, et il sembla même au loup-garou qu'ils comptaient les points. Ils commentaient la validité de l'argument et sa pertinence. En grands habitués des joutes verbales, ils appréciaient la belle démonstration que leurs parrains leur offraient.
Cependant, après dix minutes de lutte acharnée, aucun d'eux ne voulant céder à l'autre, Remus décida de les arrêter. Il se plaça entre eux et posa ses mains sur leurs épaules. Ils se déconcentrèrent et le regardèrent.
« -Nous pourrions peut-être commencer ce fameux cours ? Ou sinon l'heure du dîner sonnera et nous, enfin vous, n'aurez rien fait. »
Ils bougonnèrent mais se séparèrent. Le professeur de Potions alla se poster au fond de la salle, près de la porte, avec son collègue. De ce fait, ils pouvaient les observer sans les gêner.
Toujours mécontent, Draco posa la question qui lui brulait les lèvres depuis qu'il avait compris que son grand cousin leur donnerait des cours :
« -Et pourquoi c'est vous qui nous donnez ces cours ?
-Parce que j'ai reçu une éducation de sang pur.
-Moi aussi ! Et pourtant cela ne m'aide pas.
-Non, ton éducation n'a pas été celle des sang purs du début du siècle. Moi oui. Avant d'être répudié, mon père m'a dispensé cet enseignement. Ton père était occupé à autre chose pour le faire, et il ne devait pas trouver ça prioritaire, avec sa dégringolade sociale et la guerre qui a repris vers tes treize ans. Normalement c'est à cet âge qu'on commence.
-Sirius, tu es parti de chez toi à seize ans. Ce n'est pas un peu court, trois ans, en mauvais termes en plus avec ton père, pour tout apprendre ? »
C'était Harry qui venait de faire cette remarque. Remus approuva en silence, connaissant très bien le climat qui régnait entre lui et sa famille avant son départ.
« -Je n'ai pas dit que je savais tout. Mais je sais des choses. Par exemple, je discerne les auras magiques. Pas comme Dumbledore et Mc Gonagall peuvent le faire, puisqu'ils ont surement reçu la formation complète, mais suffisamment pour déterminer la puissance d'un sorcier. De plus, cet enseignement est rarissime de nos jours. Même toi Draco, sang pur parmi les sang purs, tu ne sais pas en quoi il consiste.
-Alors pourquoi ce n'est pas justement Dumbledore ou Mc Gonagall qui est maintenant à votre place.
-Parce que les Potter ont continué ma formation, en ajoutant leurs propres traditions familiales. Il y en a dans chaque ancienne famille, et on m'a enseigné les coutumes de deux d'entre elles. J'ai arrêté de moi-même après avoir passé un certain niveau, qui me semblait suffisant. De plus, j'ai également expérimenté le partage de magie.
-C'est vrai ? Quand ? Avec qui ? »
Harry avait parlé le premier, devançant Draco.
« -C'est intime comme question. Je vous le dirais peut-être plus tard, si vous vous en sortez bien et que vous êtes sages. Et quand vous serez à même de comprendre de quoi je parlerais. »
Il se tut quelques secondes, soupira et lança, l'air soudain très las :
« Bon, on peut commencer que je vois où vous en êtes ? »
Oo0ooOoo0oO
Harry s'écroula sur le banc de la table des Griffondors avec la grâce d'un éléphant rhumatisant, entre Ron qui lorgnait déjà sur les plats et Neville qui finissait de corner la page de son livre. (NdA : c'est pas bien, il faut pas faire ça, ça abime le livre. Prenez n'importe quoi mais utilisez un marque page ! ... Humm, excusez moi...)
« -Je suis vidé ! »
Hermione leva les yeux de son manuel de rune. Elle haussa un sourcil en voyant son ami quasiment affalé dans son assiette .
« -C'était si dur que ça ?
-Non, mais tu connais pas la meilleure ! Figure toi que...
-Jeunes gens votre attention s'il vous plait ! »
Dumbledore s'était levé, et réclamait le silence.
« -Je voudrais vous annoncer l'arrivée, certes un peu tardive, d'un professeur. En réalité, c'est plutôt en qualité d'assistant qu'il prendra fonction parmi nous. Il remplacera le professeur Lupin pendant trois jours tous les mois. Outre cela, il assura aussi des cours de soutient dans toutes les matières pour les cinquièmes et septièmes année, qui passent leurs examens à la fin de l'année. Les élèves devant suivre ces cours supplémentaires seront désignés par leurs professeurs s'ils estiment que l'élève en a besoin. Bien sur, libre à vous de venir lui demander des explications. »
Le directeur s'arrêta, laissant aux élèves le temps de digérer l'information. Harry commença à se trémousser sur sa chaise, essayant d'apercevoir la personne qui se tenait dans l'ombre de la salle derrière la table des professeurs. Les autres ne comprenaient pas son agitation.
« -Mesdemoiselles et messieurs, je vous demande d'accueillir chaleureusement Sirius Black ! »
Aussitôt, Harry bondit sur ses pieds et applaudit son parrain à grand renfort de voix. Passées les premières secondes de surprise, les septièmes année de Griffondor le rejoignirent, suivit par toute la table, puis par toute la salle.
Sirius abordait son plus beau sourire, faisant soupirer pas mal de filles. Ne pouvant s'en empêcher, il fit quelques courbettes à l'assemblée, exaspérant Snape et arrachant un sourire à Lupin qui s'efforçait d'avoir l'air sérieux.
Le dernier des Black prit la parole quand la salle retrouva un semblant de calme :
« Hé bien, Poudlard n'a pas changé depuis mon époque. Je suis toujours l'idole vénéré de cette école ! »
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Aya : Lalalala ! 73 reviews ! Lalalala ! Dont 16 rien que pour le dernier chapitre ! Lalalala ! La vie est belle !
Draco : La voila qui recommence. Il faudra lui dire un jour que c'est pas sain cette attitude.
Harry : Ho, laisse la, elle est si contente.
Draco : Mouais. *à Aya* Allez, c'est fini ! Il faut passer à la suite !
Aya : Ok, ok. Bon, je sais pas si certains l'ont remarqué, mais j'ai publier un OS Severus/Sirius, tout mimi, tout calin, tout amoureux. Jetez vous dessus ! C'est pas tout les jours que je fais un truc aussi mièvre !
Sirius : J'ai quand même pas le beau rôle.
Aya : Tu peux pas toujours être un beau gosse riche et populaire. Et puis, tu morfles pas tant que ça je crois. *haussement de sourcil suggestif*
Sirius *rougit* : Humm, oui, heu, c'est *tousse* vrai. Je vais voire Buck, ok ?
Aya : Reviens vite, je vais avoir besoin de toi.
Harry : Commentaires sur le chapitre maintenant.
Aya : J'aime bien ce chapitre. Mon chouchou apparait enfin !
Draco *grogne* : Toujours les même ...
Aya *l'ignore* : Désolée pour la scène gore. J'étais pas au mieux de ma forme ce jour là. Mais je l'ai pas enlevé, parce que malgré tout j'adore le Angst.
Draco : Et qui est-ce qui trinque ? Les Serpentards !
Aya : T'exagère, je fais des misères aux Griffondors aussi ( voir les prochains chapitres ). Bref. Il y a quelques petites informations cachées parmi ces lignes. Si je m'y prend bien, ça annonce des choses qu'il y aura par la suite. Sinon, j'ai rajouté un paragraphe pour coller avec le chapitre 9. Mais maintenant, il va falloir que je me colle au texte et que je ne change plus de détails, sinon vous comprendriez plus rien. *réfléchit* Hummm, je crois que j'ai tout dis.
Sirius *reviens en sifflotant* : Me revoila.
Aya : Tu tombes bien, c'est à toi.
Sirius : A moi ? Mais de quoi tu parles ?
Aya : De la scène érotique évidement.
Sirius : Scène érotique ? mais je suis au courant de rien moi !
Aya : Pas grave. tu fais ce que je dis, et tu discute pas. *voit Remus et Severus arriver* Et tu le fais bien, surtout. Tu y mets du coeur. Tu es un acteur, que diable !
Sirius : Heuu, d'accord.
Aya : Alors ... *lui tourne autour* Qu'est-ce que je vais pouvoir faire de toi ... *réfléchit* Humm, tu as une chemise bordeaux, des gants en cuirs jusqu'à mi-bras, un jean épais mais moulant. Tu ressemble à un Dragonnier. C'est ce que tu voulais faire dans ta jeunesse ?
Sirius : Humm, oui ... mais, tu peux arrêter de me regarder comme ça ? On dirait que tu veux me bouffer.
Aya : N'ai pas peur, je ne te ferais aucun mal. Je me demande si un streap-tease sur une barre de fer leurs plairait.
Draco *perfidement* : A Severus et Lupin, oui.
Aya : Alors c'est parti. Je plante le décors. Une salle sombre, où seule la sène est éclairée, mais les rideau rouges sont tirés. Allez, tout le monde s'assoit pour le spectacle. Bien. Le rideau s'ouvre lentement. Il n'y a rien sur la scène. Juste une tige de fer. La musique se met en marche, une musique langoureuse et sensuelle ( je vous laisse prendre ce que vous préférez ). Le volume augmente, l'attente se fait insoutenable.
Draco : Bon, ça commence quand ?
Aya : Soudain, un projecteur se met en marche, éclairant juste le bas de l'axe. Il remonte doucement, jusqu'au plafond. Là, quelques secondes où rien ne bouge. Tout d'un coup, Sirius descend la barre comme s'il s'agissait d'une rampe de pompier. *Observe* Sirius, tu gères grave. Continue de suivre mes instructions. Tu gardes une main accrochée et tu fais le tour de la tige, pour qu'on puisse bien te voir. Tu colles ton torse et ton entre-jambe contre cette rampe, et tu bouges les hanches d'avant en arrière, en regardant le public. Tu t'arrêtes. Tu ne bouges plus pendant cinq secondes interminables, et ton regard est ancré dans celui d'un des spectateurs.
Harry : C'est moi ! C'est moi !
Aya : Chut. Tu te baisses lentement en pliant les genoux et en te déhanchant, toujours collé à l'axe de fer. Tu finis à genoux, et tu sembles ne vouloir faire qu'un avec la rampe, même si tu regardes toujours vers le public. Tu te relèves d'un coup, dans un claquement de langue. Tu tires ton col comme si tu avais chaud. Tu t'adosses à la barre, et tu retires tes gants. Un doigt après l'autre, puis tu tire sur le majeur, tu la jettes sur le coté et tu recommences avec l'autre. Mais cela ne suffit pas. Tes joues sont toujours roses, et tu as comme des vertiges. Tu l'affales un peu plus sur la tige, tu commences à déboutonner ta chemise. D'abord les deux premiers boutons. Mais cela ne suffis pas, ta température ne baisse pas. Alors tu les enlèves tous. Tu ouvres grand le vêtement, dévoilant ton torse parfait et musclé à souhait, quasiment imberbe. L'habit te gênes, alors tu l'enlèves en l'attrapant par le col et en tirant suivant l'axe de tes bras. Tu la jettes au loin.
Draco : Chaud ...
Aya *souris* : Tu contournes la barre, pour te placer derrière. Tu l'accroches avec ta main droite, et tu passes à gauche, et inversement, plusieurs fois, comme si tu jouais. Tu restes du coté où tu te trouves, tu recules d'un pas, et tu te penches jusqu'à ce que ta clavicule trouche le metal. C'est froid, tu frissonnes. Tu cambres tes reins, cela fait ressortir ton superbe fessier. Tu te relèves rapidement et fais un tours complet sur elle. Tu la serres contre ton coeur. Dernière partie. Une fleur, une rose rouge, tombe de la trappe au dessus de toi. Tu l'attrapes. Tu humes son parfum. Tu la passes sur ta joue, ton menton, ton nez. Tu redescends jusqu'à ton cou. Tu la passes sur ton torse. Tu taquines tes mamelons, tes tétons. Tu la fais descendre sur la ligne menant à ton nombril. Tu redéssines tes abdominaux et glisses la tige dans ton nombril. Tu finis par effleurer ton entrejambe par dessus ton pantalon avec les pétales, avec un regard lubrique.
Severus et Remus *tous rouges* : Ho putain ...
Aya : STOP ! Bouge plus ! *click* Photo pour mon album. Aux enchères, comme d'ahbitude (s'il y des fan arts à faire, ça serait sur ça ). Parfait, descend de la scène et va te changer au vestiaire.
Remus : Je vais l'accompagner, au cas où.
Severus : Moi aussi, on sait jamais ...
Aya : Bien sur ...
Harry : Aller, c'est à vous de jouer, maintenant.
Draco : Reviews !
Aya : Et ce serai gentil de refaire le même score que la semaine dernière. Je voudrais bien arriver à 100 pour le septième chapitre. Si c'est possible. S'il vous plait ?
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Date de publication : mercredi 14 avril, au lieu du 16 ( prochain : mardi 27 avril. Hé oui, maintenant c'est tout les onze jours. )