Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Serie : Twilight

Titre : Coup de ciseaux

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Betareader : Aucun, pas besoin ici.

Rating : K ( c'est ridicule mais bon ...)

Statut : Terminé, one-shot

Genre : Romance

Couples : Jacob/Bella

Résumé : Une sieste, une converstion, des coups de ciseaux, des baisers ...

Notes : Pour Nezumi-chan, Hili, et Mag, qui sont toutes les trois la même personne. Vu qu'elle aime pas le yaoi, ni les lemon ( de toutes façon je suis incapable de faire un lemon hétéro alors, ça tombe bien ), j'ai décider de lui écrire ça et de lui offrir pour noel. C'est niais, il y a pas grand chose, mais tant qu'a faire, je l'ai écrit alors je le poste.

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Chapitre I : Je sais ...


Bella se dirigeait vers la réserve Quileute, au volant de sa grosse camionnette rouge. Jacob avait fini depuis bien longtemps la réparation des motos et les essais catastrophiques qui avaient suivi était bien loin dans sa mémoire. Ils avaient décidé de continuer à sa voir, et de trouver quelque chose à faire ensemble.

Elle se sentait bien aux cotés de Jake. Grâce à lui elle se sentait sereine, et ne pensait presque plus à Edward. Enfin, pendant qu'elle était en sa compagnie. Et vu que la plupart de son temps elle le passait seule ... Elle ne voulait pas penser à ça. Elle voulait être en paix avec elle-même et rire avec son indien préféré.

Elle se gara dans l'allée et entra dans la maison. Elle salua Billy qui regardait la télévision, et se dirigea vers la chambre de son ami. Elle poussa doucement la porte et regarda à l'intérieur. Comme elle le pensait, le jeune garçon dormait. Elle entra sans faire de bruit et s'assit sur la chaise ne face du lit. Elle prit un livre qui trainait et jusqu'à ce qu'il se réveille, elle lut. Il sortit du sommeil à cause du soleil qui se couchait, qui entrait par la fenêtre de la chambre et qui n'avait pas encore disparu sous l'horizon des arbres. Il regarda autour de lui, les yeux embués de sommeil, et sursauta en voyant quelqu'un dans la chambre. Il reconnu Bella, et rougit un peu quand il s'aperçut qu'il était resté torse nu pendant sa sieste.

« -Tu aurais du me réveiller.

-Tu dormais si bien, et tu avais l'air fatigué. J'ai préféré te laisser. Je ne me suis pas ennuyée, ne t'inquiète pas. Et te regarder dormir est assez agréable. »

Le jeune homme rougit, faisant rire la brune. Il n'était pas encore trop tard, elle avait du temps avant de devoir rentrer. Ils discutèrent un peu. Le sujet dévia sur les coupes de cheveux.

« -Ho, non, je déteste les cheveux blonds platines. Ça fait horriblement vulgaire sur les filles. Et en général celles qui les portent ne sont pas des modèles de vertu.

-Pas d'accord, ça donne un petit coté exotique, comme avec des cocotiers et du sable blanc et fin.

-Dis plutôt que ça t'émoustille Jake.

-Pas du tout. Je préfère largement les brunes. Surtout celles qui ne sont pas teintes et qui les portent mi-long.

-Moi je préfère, chez les hommes, les cheveux assez court, mais pas trop. Pas comme un militaire, tu vois. Avec quelques centimètres de longueur, qu'on peut ébouriffer, mais qui ne sont pas gênant.

-Tu crois que ça m'irais ? » Il attrapa une de ses longues mèches de cheveux et la regarda, presque avec anxiété.

« -Tu veux essayer ? Je m'en occupe si tu veux.

-Vraiment ?

-Bien sur.

-Je vais chercher des ciseaux et une serviette ! »

Il partit en courant vers la salle de bain. Il en revint quelques minutes plus tard.

« -Assied-toi à ma place. »

Il s'exécuta. Elle lui mit la serviette sur les épaules, et coupa au niveau de la nuque. Elle réfléchit deux minutes et alla chercher le miroir en pied pour le placer devant Jake.

« Dis-moi quand tu penses que c'est bon. »

Il acquiesça et elle continua. Le tas de cheveux à ses pieds grandit au fur et à mesure de coup de ciseau. Quand il l'arrêta, il restait environ deux phalanges de longueur.

« -Voila, c'est beaucoup mieux comme ça !

-Tu trouves ?

-Oui, vraiment. »

Elle posa ses poings sur ses hanches, en tenant toujours les ciseaux. Bien sur, sa maladresse légendaire fit des siennes, elle s'entailla le doigt. Immédiatement, Jacob se leva et porta le doigt à sa bouche, pour le faire cesser de saigner. Il la regarda dans les yeux, son regard semblant la sonder. Elle était comme hypnotisée par l'intensité de ce qu'elle lisait dans ces iris.

Lentement, il se pencha et et posa ses lèvres sur les siennes. Il bougea lentement. Elle ne le repoussa pas, et laisser échapper un soupir de bien-être.

« -Je t'aime.

-Je sais. »

Il se contenta de cette réponse, et reprit ses lèvres entre les siennes. Ils se câlinèrent jusqu'à ce que Bella doive partir, à regret.


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Voila, vous avez le droit de lancer des tomates. ( En com' pleaaaaaaaaaaaase ! )

Posté le 2 janvier 2010

Version ff.net ---> ici
Série : Twilight

Titre : Coups de ciseaux

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Aucun, pas besoin.

Rating : K+

Statut : Two-shot, terminé.

Genre : Romance, Tragédie

Résumé : Une sieste, une conversation, des coups de ciseaux, des baisers ...

Notes : Voilà une suite. Vous verrez, il n'en aura pas besoin d'autres. D'après les commentaires, ça avait l'air inachevé. Alors j'ai écrit une suite. Je sais pas si ça va plaire.

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Chapitre II : Un monstre ...


Ils restèrent à ce stade pendant environ un mois et demi. Bella ne le laissait aller plus loin. Juste des baisers, plus ou moins approfondis, et ses mains sur ses hanches. Elle sursautait quand il tentait de passer sous son tee-shirt, ou se posait sur ses fesses, et s'éloignait immédiatement.

Jacob ne disait rien, il acceptait. Elle était bloquée depuis le départ d'Edward, cette sale sangsue, et avait peur de commencer à l'aimer. Alors il se montrait très prévenant et gentil, lui pardonnait tout. Mais il rongeait son frein.

Bien sur il était heureux d'être avec elle, amoureux, de pouvoir la serrer contre lui, de lui caresser les cheveux et de lui embrasser les tempes alors qu'elle s'endormait entre ses jambes. Il avait entendu dire que les amoureux pouvaient se regarder dans les yeux pendant des heures, s'embrasser pour l'éternité. Mais lui, rapidement, il sentait qu'il y avait plus à faire, à avoir. D'autres envies lui venait. Comme toucher sa peau, ou lécher autre chose que ses lèvres. Ou même lui faire l'amour, vraiment, avec tendresse et attention, ou même parfois dans ses fantasme les plus trash, s'enfoncer en elle avec rage, lui mordre l'épaule en jouissant violemment, presque à s'évanouir. Mais cela resterait des fantasmes, puisque rien ne lui était permis.

Elle voyait bien qu'elle le faisait souffrir. Elle voyait bien la lueur de déception dans son regard quand elle reculait. Elle voyait bien la douleur dans ses yeux quand il lui disait qu'il l'aimait et qu'elle ne répondait rien, ou qu'elle le savait. Elle sentait aussi sa frustration. Mais elle n'y pouvait rien, elle fuyait. Elle ne voulait pas lui briser le coeur, mais elle savait au fond d'elle qu'elle n'aimerait jamais que son beau vampire, le prince de ses ténèbres. Mais elle ne voulait pas non plus perdre son meilleur ami, celui qui la faisait sourire et repoussait sa propre douleur. Elle savait que c'était très égoïste, mais elle n'était pas vraiment courageuse, et elle avait besoin de lui.

Il savait que les filles voulaient qu'on prenne le temps de faire évoluer une relation. Son ami Quill avait eu une copine, et avait raconté certaine choses. Mais il pensait quand même qu'eux faisait du sur-place. Il pensait qu'ils devraient avancer, petit à petit, pour qu'elle s'habitue ou se ré-habitue. Il ne lui en parlait pas, de peur qu'elle se braque, mais essayait quand même de lui faire comprendre par les gestes. Elle le repoussait à chaque fois.

Après le cap des trois mois, elle commença à le sentir malheureux. Ils avaient même reculé, elle le savait. Mais plus le temps passait, plus Edward était vif dans sa mémoire, plus elle pensait à lui, à ce qu'ils avaient fait, à ce qu'ils avaient vécu, à ce qu'ils s'étaient dit, et à quel point elle pouvait l'aimer. Par contre, elle se résolvait toujours pas à quitter Jacob, même en voyant cette tristesse qui avait élu domicile dans son regard. Parfois il la regardait et détournait les yeux en soupirant. Cela aurait du la convaincre de tout arrêter mais elle n'en faisait rien. Elle n'en avait pas la force, vraiment. Elle se dégouttait. Elle savait bien qu'elle n'avait pas le droit de lui infliger ça, à lui qui l'avait tant aidé. Pourtant, elle laissait les choses telles quelles.

Il n'en pouvait plus, vraiment plus. Il se retenait pour ne pas la brusquer. Et plus il s'empêchait de la toucher, plus ses fantasmes devenaient violents. Il en était même venu à se masturber en pensant à elle, et à ce qu'ils pourraient faire, ce qu'il s'interdisait avant. En plus, comme si ce n'était pas suffisant, il sentait qu'elle replongeait dans sa déprime. Il la surprenait de temps en temps le regard dans le vague, se souvenant du passé. Deux ou trois fois, dans son sommeil, il l'avait entendu murmurer le prénom de l'autre. Malgré tout, il n'arrivait pas à la quitter. Il espérait toujours qu'elle se mettrait à l'aimer, à un moment ou un autre, s'il ne perdait pas patience. Parfois il en avait assez. Dans ces moments là, il voulait lui hurler que l'autre était parti à jamais, qu'il ne reviendrait pas, qu'elle devait l'oublier pour le regarder lui, qui était là, près d'elle, et qui l'attendait désespérément. Mais il n'en faisait rien. Une fois de plus, il rongeait son frein.

Puis survint l'événement. La transformation. Cela arriva à un ( des rares ) moment où il n'était pas avec elle, mais avec ses amis. L'un d'eux l'avait chambrer un peu trop longtemps sur leur drôle de couple. Il s'était un peu trop énervé et avait muté. Il avait été très surpris et assez euphorique pendant les premières secondes puis la peur s'était emparée de lui. Il était un monstre, Bella ne voudrait plus jamais l'approcher. Il allait la perdre, définitivement. Autour de lui, les autres s'affolaient en le voyant si nerveux, essayaient de le calmer, pendant qu'un d'entre eux appelait Sam.

Il avait tellement peur du dégout qu'elle allait éprouver qu'il commençait à se mordre les pattes, à se griffer le ventre en hurlant à la mort. Ses amis tentaient de l'empêcher, mais que peut faire un humain contre un loup d'un mètre soixante-dix de haut ? Même les loups qui venaient d'arriver étaient désorientés devant cette situation. Ils ne pouvait pas vraiment l'immobiliser. En plus, il était dangereux pour les autres dans cet état, ils ne pouvaient l'attaquer et l'assommer. Sam essaya de lui donner un ordre, grâce à son statut d'alpha, mais il n'écoutait pas, et ne devait pas reconnaître son chef de meute puisqu'il ne faisait même pas encore parti de la meute.

Finalement il s'évanouit tout seul à cause du sang qu'il avait perdu et de la fatigue.

O0o.*°*.o0O


Elle ne l'avait pas vu depuis trois jour, il n'était pas passé chez elle. Elle avait appelé, mais Billy lui donnait des réponses évasives qui ne la satisfaisait pas. Elle avait donc décider de passer chez lui. Elle ne l'y trouva pas. Elle fit le tour de la réserve dans sa camionnette rouge mais ne réussit pas à l'apercevoir. Finalement, elle décida d'aller à la plage, là où elle l'avait revu pour la première fois, un peu sans y croire.

Contrairement à ce qu'elle pensait, elle l'y trouva. Mais pas seul. Avec ses amis. Ils étaient torses nus et sans chaussures ni chaussettes, ce qu'elle trouva étrange. Ils rigolaient et se poussaient gentiment.

Jusqu'à ce qu'un d'entre eux se mette à grogner, comme pour jouer. Jacob émit un autre grognement, plus fort, plus profond, plus bestial, moins humain. Auquel son interlocuteur répondit de même. Ils ne l'avaient toujours pas vu.

Jacob se transforma. Bella hurla.

En entendant le cri, toutes ses pensées passèrent à une vitesse folle dans son esprit. Elle savait. Elle l'avait vu. Elle allait être dégouttée. Elle allait le rejeter. Il devait éviter de souffrir, pas une fois de plus. Pas quand ça avait autant de conséquences.

Alors il bougea. Plus vite que ses pensées, son instinct le lança sur elle. Avant que son cerveau ne puisse donner un contre-ordre, sa mâchoire se refermait sur son bras. Avant qu'il ne pense à reculer, ses griffes avaient heurté son visage et laissé des marques profondes. En voyant le sang qui voulaient de ses plaies, son cerveau se déconnecta et laissa la bête faire son carnage.

O0o.*°*.o0O


« -Charlie ? Charlie, tu es là ?

-Dans la cuisine, Franck !

-Ha, vous voilà.

-Alors, Franck, tu viens regarder le match avec moi ?

-Non, mon vieux, je suis là à titre professionnel. J'étais de garde au poste ce week-end.

-Tu as besoin de mon aide ?

-Non, d'une bière pour l'instant. Allons nous assoir au salon.

-Tu me fais peur Franck.

-Je sais Charlie, mais maintenant que tu es bien assis, je peux te dire que ce que je vais t'annoncer est très dur à dire, et sera très difficile à entendre.

-Parle mon ami.

-On a retrouvé Bella sur la plage. Elle était couverte de morsures et de griffures. Elle a perdu le majeur et l'annulaire de la main gauche. Elle est dans un sale état. C'est les gamins de la réserve qui l'ont trouvé. On pense qu'elle a été attaqué par un de ses gros animaux qui attaque les gens dans la forêt.

-Où est-elle ?

-A l'hôpital. Ils essayent de la maintenir en vie. Ils ne pensent pas pouvoir la sauver.

-Jacob est au courant ?

-J'ai cru comprendre qu'ils sortaient ensemble. Oui, il sait, il était avec ceux qui l'ont trouvé. Il semble beaucoup s'en vouloir, mais je n'ai pas compris pourquoi.

-Je vais la voir.

-Ce sera pour lui dire au revoir Charlie. Les médecins pensent qu'elle tiendra deux jours, maximum. »

O0o.*°*.o0O


La pluie tombait drue sur le petit cimetière de Forks. L'herbe était très verte sur les tombes et de beaux chênes centenaire veillait sur les visiteurs. La foule était partie depuis quelques heures déjà. La cérémonie avait été très émouvante. Tout Forks et tout La Push s'était réunis. Ne manquaient que les Cullen à ce cortège funèbre.

À présent, il ne restait qu'un couple. L'homme, les cheveux grisonnant trempé par la pluie, l'imper

attaché jusqu'au cou, les mains planté dans les poches, regardait d'un air vide le nouveau marbre devant lui. La femme, magistrale dans se longue robe de deuil, portait un grand parapluie noir, et laissait les larmes couler sur son visage creusé par la tristesse. Elle fixait désespérément l'épitaphe, essayant de se convaincre que rien n'était réel.

Isabella Swan

1989-2007

Le chagrin, à certaine dose, prouve beaucoup d'affection ; mais à trop forte dose, il prouve toujours quelque faiblesse d'esprit.

William Shakespeare, Roméo et Juliette

O0o.*°*.o0O


Cela faisait une semaine qu'il n'avait pas repris sa forme humaine. Il errait dans les bois, tenant éloigné de lui sa parti humaine. Il ne voulait rien savoir. Juste être un loup. Pas de sentiments, pas de regret. Juste chasser, manger, dormir. Il ne voulait plus penser, plus se souvenir, plus souffrir; Il rejetait même la meute.

Mais parfois,cela reprenait le dessus. Et il étouffait. Il avait l'impression de mourir. Il n'avait pas le temps d'analyser cette sensation, que déjà il appelait la bête et revenait à son état primaire.

De toute façon, c'était inutile, il ne pouvait jamais se pardonner. Autant mourir que d'être humain. Mieux valait être loup.

O0o.*°*.o0O


« -Je voulais être sur. Alice n'avait pas été très précise. Mais, à ce que je vois, c'est vrai. »

Il soupira et passa une main dans ses cheveux blonds.

« -Tu as emporté mon coeur dans la tombe. J'aimerai tant avoir une âme pour pouvoir te rejoindre. Car je vais te suivre, je ne puis vivre en sachant que tu n'existe plus, que j'ai laisser mon amour, que c'est ma faute, que j'aurai pu éviter ça en restant. »

Il s'agenouilla et posa une rose blanche sur la tombe. Il soupira encore une fois en lisant l'épitaphe.

« Adieu, Bella. Je t'aime. Sois heureuse sans moi au paradis. »


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Com' please !

Date de publication : 7 janvier 2010

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Le soleil était étincelant au dessus de leurs têtes. Le vent soufflait et les fouettait, mais ils ne ralentirent pas leur course. Au dessous d'eux, la mer défilait, belle, envoutante d'un bleu profond comme la nuit. Le goéland battait des ailes d'un mouvement lent et régulier, répétitif. Ils venaient d'Islande, et se dirigeaient vers le sud. Heureusement le temps était calme, les sirènes y avaient veillées. Parfois, ils en apercevaient à la surface, leur faisant des grands signes, comme pour les encourager. Ils ne répondaient pas, ils étaient pressés, le temps filait vite, ils avaient une mission. Malgré la nuit, malgré le vent, malgré la fatigue, ils continuaient à avancer. Heureusement, la côte étaient proche, l'oiseau pourrait passer le relais. Mais pas le temps de penser au repos prochain.

La boule lumineuse couleur bronze s'accrochait autant qu'elle le pouvait aux plume du majestueux animal. Il était vraiment très imposant, il méritait bien son titre de prince des cieux côtier. Son duvet blanc était doux et ses plumes grises annonçaient à l'avance son arrivée, tel un phare mouvant. Il tremblait sous elle, mais elle faisait ce qui était en son pouvoir pour le maintenir en vol. Car c'était elle qui usait de sa magie pour diminuer la fatigue, faire refluer la douleur, lui garder l'esprit alerte. Habituellement, elle n'aurait pas été autorisée à se servir de son glamour de la sorte, mais la situation l'y obligeait. Elle était porteuse d'une nouvelle qui ne souffrait d'aucun retard. Encore un petit effort, ami, et ton calvaire, ami, sera terminé, bientôt tu pourras te reposer, replier tes ailes et fourrer ton bec sous tes plumes, pour, enfin, te reposer.

La côte ! On pouvait apercevoir la côte ! Ils y seraient bientôt, vraiment dans un tout petit moment ! Enfin, ils se posèrent. L'animal atterrit avec grâce et ne s'écroula qu'après que la créature fut descendue. Elle le remercia et lui jeta un sort de sommeil ainsi qu'un de dissimulation, pour sa sécurité. Elle siffla longuement, appelant à l'aide et au renfort. Un grand épervier se présenta. Il s'inclina devant elle, et se baissa de manière à ce qu'elle puisse monter, elle lui expliqua sommairement sa mission, et ils décolèrent.

Ils survolaient à présent des petites collines vertes, couvertes de fleurs des champs tardives de toute sorte de couleurs. Klervia commença sa mission. Elle dispensa dans l'air des petites boules de lumière couleur bronze, comme elle, porteur de son message. Elle sillonna l'île sur toute sa longueur et sa largeur, n'oubliant surtout aucun endroit reculé, car ceux-là étaient les plus important. Cette mission l'épuisait, mais elle était de la plus haute importance. Sa magie s'amenuisait au fur et à mesure, elle allait bientôt disparaître. Mais cela ne l'attristait pas, elle avait été crée dans ce but, dans cet unique but. Une fois qu'elle aurait fini l'Europe, elle pourrait s'évaporer. Mais elle venait juste de commencer, c'était le deuxième lieu qu'elle visitait seulement.

Après celui-ci il lui restait la France, mais il ne restait plus beaucoup du petit peuple, puis l'Espagne, mais c'était surtout les dragons et les élémentaires de feu, l'Italie et la Grèce, avec ses nymphes et ses naïades, ses satyres et ses centaures, les pays de l'est, où vivait des créatures plus sombres, comme les loups-garous et les vampires, ou les zombis et les golems, et une tripoté d'autres moins puissants, et dans la zone scandinave, qui était peuplé de trolls et de gnomes.

Mais pour l'instant, elle devait contacter le peuple de cette île. Les humains n'avait pas détruit leurs habitats naturels, et croyait encore un minimum en eux. Ils restaient cachés, bien évidement, mais de ce fait, leur concentration était l'une des plus denses au monde.

Partout dans ce pays tout vert, les fées, lutins et autres elfes recevaient le message. Dans les plaines verdoyantes, des minuscules fillettes sortaient de sous les fleur pour se rassembler autour de cet étrange item porteur de magie. Les petits hommes qu'on appelle aussi parfois hobbit, sortait la tête du terrier de lapin pour apercevoir cette douce lumière qui descendait du ciel et entendre ce qui paressait être un chant langoureux, mais impérieux.

Dans les bois, une voix merveilleuse sortant de ce globe d'airain dispensait sa mélodie informant les esprits immatériel dans leurs arbres, les leprechauns malicieux sur leurs champignons, les korrigans dans leurs trous et les avatars d'animaux aux milieu de leurs semblables.

Dans les villes, un chuchotement discret mettait en alerte les esprits frappeurs et les fantômes au moyen des cheminées et des interstices.

Tous étaient invités à se rendre sur le versant ouest de l'île sur la falaise, sous le célèbre chêne centenaire, qui avait selon les humains des vertus magiques étonnantes, mais qui était monstrueusement difficile d'accès car resté sur un morceau de falaise à quelques mètres dans la mer, dernier souvenir de l'éboulement ancien qui avait secouer le pays en son temps. Ce rendez-vous mystérieux était pour le coucher du soleil du soir de lune absente. Ce jour en particulier intriguait beaucoup le bon peuple. Pourquoi ce jour là, alors que ses propriétés magiques étaient quasiment nulles, sauf en ce qui concerne la mauvaise magie ? De qui venait cette ordre d'ailleurs ? Qui était assez puissant pour envoyer une telle quantité de magie distribuer son message ? Quel serait l'objet de ce rassemblement ? Pour quoi tout le peuple magique d'Irlande devait-il s'y rendre, alors que justement certains d'entre eux recherchait la solitude, où au moins évitaient les discordances avec les races ennemies à la leur, comme cela arrivaient souvent ? Bref, beaucoup de questions, et aucune réponse. Klervia, qui se présentait dans son message, était désormais introuvable, et ne pouvait donc en dire plus aux curieux qui la recherchait.

À la fin du délai, l'impatience était palpable parmi le peuple magique. Sur les routes ou se pressaient en masse les appelés, chacun faisait part de ses hypothèses, des amitiés naissaient, et des inimités se formait. Mais qu'importe, en définitive, tout cela était une grande aventure, et c'était fort amusant !

Tout le monde fut rassemblé une heure avant que le soleil ne se couche. Les fées virevoltaient au dessus de la foule. Elles étaient ravie de voir autant de leurs semblables rassemblées au même endroit. Elles dansaient ensembles dans l'éther, leurs magnifiques ailes de papillon ou de libellules reflétant la lumière, comme un arc-en-ciel désordonné. Elles étaient très agréables à regarder, et beaucoup de créatures avaient arrêté leurs activité pour lever la tête et les observer.

Les gnomes et les lutins courraient partout, fatiguant les autres races. Ils étaient très joueurs et voir autant d'individu rassemblés les excitaient d'avantages que d'habitudes. Ils bousculaient les autres, se faisant invectiver et parfois insulter. Mais dans ces cas-là, les esprits immatériels se chargeaient de faire en sorte que les grossiers personnages s'excusent.

Certains esprits s'étaient mêlés à des plantes ou des rochers. Leurs apparence s'en ressentait : ils gardait une certaine mémoire de leurs précédentes apparences, avec une peau d'écorce ou de calcaire. Ils se déplaçaient lentement et parlaient peu. Ils avaient fini par se rassembler en dehors de la cohue, et reformait une petite forêt dans leur coin.

Les esprits avatar faisaient les fous eux aussi. Ils revettaient souvent la forme de renard, de belette, ou de corbeau. Ils se chamaillaient joyeusement, n'ayant pas souvent l'occasion d'être si nombreux.
Plus l'heure approchait, plus la fébrilité du petit peuple grandissait. Chacun jeta un coup d'eau à l'horizon, parfois plusieurs fois par minutes. Et toujours personne n'avait aperçue la dénommée Klervia. Certains observaient avec attention le chêne plusieurs fois centenaire. Ils sentaient parfaitement la magie qui émanait de lui, même à cette distance. C'était apaisant, reposant, revitalisant. Les humains avaient raison quant à ses propriétés, mais ils se trompaient de destinataire. En plus, ce n'était pas vraiment nécessaire de l'approcher de près.

Enfin, le moment arriva. Le soleil disparut sous l'horizon. La foule retint son souffle. Klervia descendit des nuages pour se poster entre le bord de la falaise et le merveilleux arbre. Sa voix résonna dans le silence. Elle était claire comme le chant d'un ruisseau et belle comme le tintement d'un cristal. Tous le monde l'écouta avec adoration et piété.

« Mes puissants seigneurs vous ont mandé
en ce lieu enchanté
non pas pour discourir
mais pour vous avertir.
Notre monde se meurt
et cela leur fait peur
à un aucun prix,
ils ne veulent perdre leurs enfants chéris.
Filles de la divine Sélénite,
sa plus grande réussite,
Fis de l'astre étincelant
qui vous regard fièrement,
écoutez la voix de vos géniteurs,
pour votre bonheur. »

Le petit peuple était soufflé. C'était donc le soleil et la lune qui les avait fait venir ? C'était un fait vraiment exceptionnel ! Ils n'étaient descendus en ce bas monde que très peu de fois au cours de leur histoire. Et en ce jour, ils allaient se présenter à eux ! La foule faisait un bruit assourdissant, chacun commentaient l'annonce.

Soudain, il y eut un grand flash. Deux superbes personnes apparurent sous l'arbre enchanteur. Ils caressèrent doucement l'écorce, tendrement, avant de se tourner vers la la peuplade. Ils marchèrent dans le vide et s'arrêtèrent au niveau de leur messagère.

Ils étaient magnifiques. Lui, ressemblait un grand homme blond au teint matte, et portait une grande cape grise claire qui lui arrivait aux chevilles, brodée d'or et d'ambre, en entrelacs compliqué. Il portait une chausse blanche et une grande chemise de la même couleur sur laquelle était cousue un soleil étincelant de réalité. Elle, avait les cheveux noirs et la peau très pale. Elle portait une longue robe de velours noir, où des étoiles étaient cousues en fils d'argent, où des diamants, des cristaux et des pierres de lune étaient accrochés, et sur laquelle trônait une grand croissant au niveau du ventre.

On ne pouvait s'y tromper, ils étaient le soleil et la lune, les majestés de ce monde. La multitude s'inclina avec respect.

Soudain, sa voix, grave et envoutante, s'éleva :

« Mes enfants, je suis ravi de voir que vous avez tous répondu à notre appel. L'heur est grave. Ce monde qui était le notre autrefois est en train de disparaître. Les humains nous chassent progressivement, sans le savoir, sans le vouloir. Mais le fait est là. Nous mourrons. Et nous ne pouvons accepter cela.

-Mais en aucun cas nous ne voulons la guerre. Nous ne voulons pas détruire ces êtres. Nous allons seulement déménager, aller ailleurs.

-Ne vous inquiétez pas, nous n'irons pas loin, et cela ne changera rien pour vous. Nous partons ... pour l'autre coté du miroir. Les humains ne peuvent accéder à ce monde, nous y serons en sécurités, et seuls.

-Ce monde est le même que celui ci, mais vierge. Il n'y a aucun animal, juste des plantes.

-Nous vous laissons jusqu'à l'équinoxe pour préparer le voyage. Emmenez tous ce dont vous avez besoin. Mais aucun objet de fabrication humaine, et aucun humain.

-Nous ne reviendront plus ici. Plus jamais.

-A la date prévue, un grande miroir apparaitra ici, et vous le traverserez.

-Mes enfants, adieux. »

Un murmure surpris s'éleva. Ils allaient fuir ? Fuir cette engeance, ce virus qu'était l'humain ? Fuir parce que ces primates profanaient cette planète, parce qu'ils n'étaient pas capable de la laisser en bon état ?

Et bien soit. Car sans le peuple magique, elle serait dans un état encore plus pitoyable. Ils usaient de leur glamour pour la régénérer. Alors sans eux, elle mourrait vite, très vite, beaucoup plus vite. Les humains allaient recevoir la monnaie de leur pièce, et ils allait regretter leur attitude.
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, mais je ne sais pas encore dans quels chapitres, puisque je ne les ai pas encore écrit. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 1 chapitre publié, 7 chapitres écrits (environ), 5 chapitres corrigés

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, Et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décider de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Notes : Je me décide enfin à publier. J'éspère que cette histoire vous plaira. Ça fait un moment qu'elle me trotte dans la tête.
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Oh, pourquoi est-ce que cela tombait toujours et encore sur lui ? Le monde était vraiment injuste !

Tout avait pourtant si bien commencé ! C'était un cours normal de septième année avec les Serpentards. Lupin avait été de nouveau accepté comme professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Un nouveaux thème avait été ajouté au programme de cette matière : l'étude des différentes magies du monde. L'étude des créatures maléfiques en ce temps de paix n'était plus une priorité, il valait mieux s'ouvrir l'esprit en apprenant comment les autres peuples avant eux utilisait leur potentiel. Les sorciers n'avaient pas toujours eu baguette magique et chaudron. En ce premier cours, Rémus avait choisit de commencer par l'antiquité. Il avait donc fait un cour théorique où il avait rappelé les noms et les fonctions des dieux grecs, étrusques et romains, qui se ressemblaient beaucoup. Puis, il avait voulu faire des travaux pratiques. Bien sur, comme d'habitude, c'était tombé sur lui : Harry. Il ne s'était douté de rien, mais à la réflexion, il aurait dû flairer le traquenard, tant il y était habitué. Mais il n'avait rien vu et s'était exécuté.

Il avait donc pris les céréales, le miel et la carcasse de mouton, avait mis le tout dans l'espèce de coupe géante sur l'estrade. D'un coup de baguette, il avait enflammé l'ensemble. Il avait ensuite fait une rapide prière et avait attendu.

Il ne pensait pas vraiment que quelque chose allait se passer. Après tout, il était profondément athée, comme la plupart des sorciers. Enfin, il pensait que les sorciers étaient athées, car il n'avait jamais parlé de religion avec Ron et n'avait jamais vu quelqu'un faire acte de foi. Mais quelque chose s'était quand même produit, et cela avait été assez surprenant et spectaculaire. Enfin, pas au début. Une vague fumée grisâtre s'était d'abord échappée de la coupe, dûe à la combustion. Puis la fumée se teinta de rouge, devint plus épaisse et plus odorante, mais d'une odeur agréable de fleurs des champs. Puis, elle arrêta de s'élever jusqu'au plafond pour stagner jusqu'à deux mètres environ au dessus de la coupe. Ensuite, elle forma un corps grossier, comme une figurine en argile faite par un enfant, pour se raffiner de plus en plus, formant un corps de femme. Finalement, celui-ci prit une consistance et des couleurs humaines et vivantes.

A la fin, ce fut une magnifique jeune femme d'environ vingt-cinq ans qui se tenait devant eux. Elle portait une robe en drap blanc qui plissait agréablement. Celle-ci couvrait la totalité de son corps mais était plutôt transparente et soulignait les formes de la femme. Elle portait des spartiates avec des lanières de cuir lui montant jusqu'à la moitié du mollet. Son corps était d'une pâleur laiteuse admirable, ses membres bien dessinés, galbés, robustes. Elle avait juste ce qu'il fallait de formes et de muscles, et un décolleté ... tout à fait impressionnant. Ses cheveux étaient très longs, lisses, noirs. Elle avait des yeux vert-bleu, de la couleur d'un océan tumultueux, une couleur qu'Harry n'avait jamais vu avant, et qui lui donnait un regard perçant, pénétrant, et intelligent. Il trouva qu'elle était plus belle que toutes les femmes qu'il avait rencontré jusqu'à présent.

La jeune femme avait l'air un peu surprise de se retrouver là. Elle jeta un coup d'oeil circulaire sur la salle et regarda chaque personne fixement, semblant les sonder. L'ensemble de la classe la regardait attentivement, avec beaucoup d'admiration, même de la part des filles, et certaines des personnes présentes n'étaient pas loin de baver. Elle finit son examen par Harry. Il décida de prendre la parole en premier. Il lui parla avec respect et dit les paroles d'usage que le professeur Lupin avait rappelé au début du cours.

« -Bienvenue à vous, Sublime Déesse. Mon nom est Harry Potter. Je vous prie d'accepter mes modestes offrandes.

-Je te connais, Harry Potter. Tous les dieux te connaissent. Comment t'oublier ?

-Pardon ?

-J'accepte tes offrandes. Ton don magique est assez conséquent, et c'est pour cette raison que je suis apparue non pas seulement devant toi, mais pour toutes les personnes de la pièce également.

-Vraiment ?

-Je vois. Tu n'as pas réellement cru que quelque chose allait se passer ? Passons, ce n'est pas important, les dieux vivent désormais sans avoir besoin des humains. Que souhaites-tu ?

-Ce n'est pas vraiment un souhait. Je voudrais savoir votre nom le plus connu chez les mortels.

-Tu ne m'as pas reconnue ? J'avoue être légèrement vexée. Je suis Aphrodite, aussi connue sous le nom de Vénus. Je vois que d'autres que toi m'avaient identifiée.

-C'est évident, je n'y avais pas pensé. J'étais abasourdi par votre apparition.

-C'est tout naturel.

-J'ai une autre question à vous poser. Pourquoi dites-vous que tous les dieux me connaissent ?

-Mon cher Harry, tu n'as vraiment pas conscience de ta valeur, n'est-ce pas ? Tu es Harry Potter, un des derniers descendant de Godric Griffondor, tu...

-Quoi ?!

-Oui, et ce n'est pas tout, tu as d'autres illustres ancêtres, qui étaient pour la plupart de puissants sorciers qui ont protégé leur pays, région ou ville des envahisseurs ou encore du mal. Notamment, il y a eu Saint Louis, un roi français, Octave Auguste, un puissant empereur romain et Alexandre le Grand, un valeureux conquérant. Tous les trois étaient sorciers, et pas des moindres.

-C'est... C'est impossible !

-Tu n'as pas ce qu'on appelle maintenant le sang pur, mais ta généalogie est tout de même très respectable. Bref, ce n'est pas le sujet, et de toute façon Hermès saurait t'expliquer beaucoup mieux que moi. Les dieux te connaissent, car tu étais béni avant même de naître, et cela est dû à tes ancêtres justement. En général, les dieux ont aimé ta famille et lui ont apportée la fortune. Une famille est en général surveillée par plusieurs dieux, et au cours des générations et à grâce aux actions de ces personnes, la famille peut s'attirer les foudres ou la sympathie des dieux, des bons comme des mauvais. »

Elle promena son regard dans la salle avant de continuer.

« -Gagner l'amitié d'un dieu n'est pas forcément une chance, et la perdre n'est pas forcément un malheur, tout dépend de l'identité du dieu en question. Tout cela influe sur la chance que tu pourras espérer avoir dans ta vie. En général, ils mettent sur le chemin des humains des petits obstacles, ou alors un petit bonheur. Parfois ils influent carrément sur d'autres humains pour apporter bonheur ou malheur. »

Elle planta son regard dans celui de Harry, qui la regardait fixement.

« -Mais ce n'est pas tout. Cette première guerre a ajouté d'autres facteurs sur ce qu'on pourrait appeler ta destiné, ou les différentes voies de ton destin. Chacun de nous a choisi son allégeance durant cette guerre, et tous l'ont suivie de près, la première comme la deuxième, après la renaissance du lord. Par nous j'entends tous les dieux qui ont pu être adoré dans le monde à toutes les époques. Ça en fait beaucoup, tu peux me croire. En misant sur cette guerre, nous avons évidemment misé sur Voldemort ou Dumbledore, mais aussi sur des personnes moins connues, comme tes parents ou certains membres de l'ordre du phénix. Cela rajoute encore un paramètre sur tes possibilités de destiné. Tu suis ?

-A peu près...

-Ensuite, quelques dieux ont voulu rajouter un peu de piquant avec cette prophétie. Cela met encore un nouveau paramètre, plus ceux que Voldemort a, sans le vouloir, placés lui-même en te choisissant, enfin bref : ça fait pas mal de dieux qui ont un rapport avec ton destin. Donc, à partir de ce fatidique 31 octobre, le jour qui allait marquer un tournant dans ta jeune vie, nous te surveillions déjà beaucoup. La vie que tu as mené ensuite et les choix que tu as fait ont encore ajouté des dieux supplémentaires dans l'équation, et les voies que pouvait emprunter ton destin se sont restreintes. Tu suis toujours ?

-Je crois.

-Jusqu'aux environs du milieu de ta cinquième année, tu aurais pu te faire battre par Voldemort. Mais il y a eu une sorte de... Déclic, un événement infime, auquel ni toi ni les autres mortels n'ont accordé d'importance et qui a fait tout basculer. Je ne te dirais pas lequel était-ce, ce n'est pas important. A la grande bataille, la dernière bataille, qui eu lieu comme tu le sais l'été entre ta sixième et septième année, tous les dieux avait pris parti. Il y en avait plus de ton coté, environ deux tiers de la totalité.

-C'est assez étonnant, je pensant pas que les dieux aimeraient la fin du monde.

-Dans les possibilités de destin de la terre, c'était assez peu probable, par contre pour les humains, et les sorciers en particulier, c'est une autre histoire. Donc à la fin, c'était toi, Harry Potter, contre Lord Voldemort. Les dieux qui le soutenaient contre ceux qui voulaient te voir gagner. Une vision du monde futur contre une autre.

-Je comprends. Et vous ? Dans quel camp vous trouviez-vous ?

-Moi ? Dans le tien bien sur ! Tu détiens le pouvoir de l'amour, transmit par ta mère. Cela vient de moi, et d'autre dieux d'autres mythologies ayant les même pouvoirs que moi. Mais les guerres ne sont pas amusantes, je n'aime pas toute cette violence, ce n'est pas propice à l'utilisation de mes pouvoirs.

-La guerre est un jeu pour les dieux ?!

-Hélas oui. Certains ont fait leur possible pour l'écourter le plus possible, mais ils étaient contrecarré par d'autres dieux, surtout des dieux de la guerre, de la rage, de la colère. Enfin, à peu près tous ceux qui se délecte de la violence.

-C'est dégueulasse de jouer comme ça avec la vie. Mais, enfin, les dieux ne se préoccupent plus de ma personne, c'est rassurant.

-Ah oui ? Et bien moi, j'ai envie de m'amuser un peu avec toi, puisque les autres ont laissé tomber leur jouet préféré et qu'il est désormais tout à moi.

-Oh non, ne faites pas ça !

-Si. Étant la déesse de l'amour et de la luxure, entre autre, tu devines comment je vais jouer.

-Hélas oui, je pense que je sais.

-Alors écoute moi bien, Harry Théophile* Potter, fils de James Potter et Lily Evans, descendant de Godric Griffondor, Octave Julia et Alexandre de Macédoine. Tu vas trouver l'amour, le grand, le vrai, l'éternel amour. Je vais désigner la personne qui sera pour le reste de ta vie ton âme-soeur. Vous serez heureux et amoureux jusqu'à votre mort. Mais attention, comme rien n'est jamais simple avec les dieux, vous devrez affronter des épreuves avant d'y arriver. La première, Harry Potter, sera l'identité de ton âme-soeur. Je désigne à compter d'aujourd'hui et jusqu'à la fin de vos vie mortelles, Draco Lucius Lilius* Malfoy.

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* Théophile veut dire en grec aimé des dieux. J'ai pensé que c'était marrant dans ce cas ^^ . Et pour Lilius, c'est lys en latin, ça fait référence à la blancheur, à la pureté. En plus ça rappelle le prénom de Lily, qui a la même racine. ( On est latiniste ou on ne l'est pas ^^ )

Merci beaucoup à mon beta chéri qui est trop cool et qui donne de très bons conseils !
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Harry : Ça commence bien, déjà un suspense sadique.

Aya : Il faut bien que je rameute les lecteurs.

Draco : Et bien sur, ça tombe sur ma pomme. Ça aurait pas pu être Ginny ou Hermione !

Aya : Ça va pas la tête ! Tu me demande de faire du hétéro !

Draco : Bon, Ron ou même Severus !

Aya : Ajoute Lucius tant que tu y es.

Draco et Harry : *statufiés de dégout* Berk !

Aya : Oubliez ça. J'aime bien les Ron/Harry, mais je préfère les Drarry. Et Je peux à peine lire du Snarry, alors en écrire ...

Harry : Je crois que finalement je ne suis pas si mal tombé.

Draco : Dire que je vais devoir faire don de mon corps de rêve à ce manant. *fait semblant de défaillir*

Harry *donne méchamment une grande claque derrière la tête de Draco* : Tais-toi. Je suis surement aussi riche que toi maintenant.

Aya : C'est vrai. Avec les rétributions qu'il a eu à la fin de la guerre ...

Draco : Bon, c'est pas que je m'ennuie, mais j'ai pas toute la journée.

Harry : Attend ! Il faut supplier les lecteurs de laisser un commentaire !

Draco : Je le ferai la prochaine fois. Là, j'ai à faire. * Il sort, suivit de Harry qui n'arrête pas de geindre*

Aya : Bon, ba, c'est à moi de le faire alors. Un p'tit com' ?
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Date de publication : 27 Février 2010
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Un rêve ...

Halloween. Ce mot évoque toujours quelque chose chez les gens. Pas forcement le jour précis de la peur de leur vie, mais parfois un bon moment passé entre amis, une bonne soirée, une fête sympa, un moment agréable passé avec son amoureux(se). Bref, il y a toujours quelque chose à raconter sur un 31 octobre. Pas comme avec une date quelque. Essayez de demander à quelqu'un « Il s'est passé quoi le 16 Mars ? ». Il vous regardera bizarrement, se creusera la tête et vous répondra qu'il ne sait pas. À moins que vous ne tombiez sur une date d'anniversaire qui lui est connue.
Donc halloween. Moi je vais vous raconter un événement associé à halloween. Ça se passe dans un manoir abandonné, évidemment. Il était en ruine, plus personne n'y habitait depuis plus de dix ans et n'était pas entretenu. Il faisait assez peur, posé là sur le haut de colline, entourée de ronces et d'orties. Cette année là, je venais d'emménager dans la ville, juste au début de la semaine. Je ne connaissais personne, pas même les voisins. Mais je ne m'en faisait pas, à la rentrée, j'irais dans le lycée du coin et pourrais rencontrer des personnes. Toujours est-il que ce soir là, j'étais seul. Et curieux. J'avais envie de voir ce que cachait cette mystérieuse masure.
J'avais donc grimpé le versant, traversé les épineuses broussailles et passé le portail grinçant. Très beau portail, d'ailleurs, en fer ouvragé, traçant de grands et majestueux M. J'étais entré dans ce qui était autrefois un jardin, maintenant revenu à l'était sauvage. Des arbres fruitiers, ou simplement à fleurs comme cet immense cerisier, d'anciens arbustes comme ce long rosier grimpant, voilà l'étrange tableau que formait cette cours. La porte de bois massif était déjà entrouverte. Je pensais naïvement que cela devait toujours être le cas. J'avançais dans le hall, découvrais le plus bel escalier de conte de fée que j'ai vu de ma vie. Il devait être magnifique au temps de sa splendeur originelle. Je n'attendais presque à trouver une princesse endormie à l'étage. Alors je montais. Je posais mes mains sur la rambarde couverte de poussière et dégageais des petits nuages qui me faisaient éternuer doucement. Sous mon regard, la bicoque abandonnée se transformait en luxuriant palais. Partout, je voyais l'or, l'argent, le cristal et la soie. Je voyais des dizaines de domestiques courir dans tout les sens, ne faisant pas attention à moi. J'imaginais des voix qui chuchotaient, toutes excitées, à propos d'un bal et de mademoiselle qui était si belle. Je poussais une porte et vis une magnifique chambre avec un grand lit à baldaquin, un grande armoire remplie de somptueuses tenues et une coiffeuse. Une jolie jeune fille en légère chemise était assise devant, en train de se préparer. Elle ne m'avait pas vue. Je vis sa robe de velours bleu nuit aux coutures d'argent et m'approchait tout doucement, pour mieux l'admirer. Ses long cheveux blonds coulaient dans son dos comme une cascade d'or liquide. Sa peau était blanche comme le lait.
Mais quand je voulu la toucher, le rêve s'envola, et je me retrouvait seul dans une pièce vide et poussiéreuse. Le fantôme du lieu était reparti.

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