Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 5 chapitres publiés, 9 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jour 12

Notes : J'ai toujours pas avancé sur le chapitre neuf, j'ai même pas commencé. Il faut que je m'y mette, sinon, j'aurais jamais assez de chapitres pour continuer à publier aussi régulièrement jusqu'au bac. Et oui, votre humble serviteur passe le bac cette année, et si elle ne commence pas à le réviser maintenant elle va le rater. J'ai calculé que si j'écrivais d'un coup les chapitres 9 à 17, j'aurais rien à faire jusqu'à fin juin ! Mais c'est utopiste, je suis pas capable de m'avancer autant. Donc j'ai décidé de ralentir le rythme de publication, désolée. Mais dites ça à mon père qui trouve que je passe trop de temps sur mes ''romans''. Et si je désobéis trop je serais privée d'ordinateur et là, plus d'updates du tout.

Bref. Pour les vrais commentaires sur ce chapitre, rendez-vous dans le délire, sinon je vais spoiler. Bonne lecture !
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Le lendemain, Harry fut réveillé par le bruit de la douche. Il regarda l'heure, et il vit qu'il n'était que sept heures vingt. Il ne se levait habituellement que vers sept heures quarante, voir sept heures cinquante, mais dans ces cas-là, Hermione venait le chercher par la peau du cou. Les cours commençaient à huit heures trente et il devait prendre un petit déjeuner : obligation de Hermione qui en avait eu assez de les entendre, Ron et lui, crier famine.

Il doutait un peu que se soit Draco qui le réveille. Il ne savait même pas comment lui s'était éveillé, il n'avait entendu aucune sonnerie stridente de réveil. Il voulut se rendormir, mais il n'y arriva pas. D'habitude, il lui suffisait de se retourner et il replongeait dans le sommeil. Mais ce matin là, il n'y arrivait pas. Peut-être était-ce le changement soudain de chambre ? Après tout, c'était sa première nuit dans cet environnement étrange qui allait bientôt lui devenir familier.

Il se mit sur le dos et commença à réfléchir. Il s'en était empêché toute la journée de la veille, mais il ne pouvait repousser cette réflexion à jamais. Comment allaient se passer ses journées dorénavant ? Serait-il tout le temps collé à Malfoy ? Bien sur, ils seraient côte à côte en cours, Dumbledore avait insisté... De toute façon c'était plus simple si on considérait qu'ils devaient utiliser leur magie commune par contact... Le directeur n'avait rien dit sur les tables, ils pouvaient donc manger où ils le souhaitaient, et surtout séparément s'ils le désiraient. Pour les moments où ils n'avaient pas de classe et les week-ends, il n'y avait aucune directive directoriale non plus. Ils pourraient les passer en compagnie de leurs amis.

En pensant aux cours, Harry se dit que le blond était très pointilleux sur les études. Il voudrait assister à tous les cours et travailler correctement, même s'il devait en permanence avoir Harry derrière lui. Il le réveillerait donc chaque jour, il en était sur. Il ne le laisserait pas non plus sécher les cours, car il en sortirait lésé lui aussi, de par leur lien... Le brun eut un petit coup de blues en pensant qu'il allait devoir se coltiner une deuxième Hermione, en pire.

A ce moment, la "Hermione" en question entra dans la chambre. Il portait un pantalon noir assez près du corps, mais juste un peu, pour qu'on ne fasse que deviner ses formes – qui devaient être appétissantes, Harry n'en doutait pas même s'il ne l'aurai jamais avoué – une chemise blanche boutonnée jusqu'en haut et une cravate qu'il n'avait pas encore noué autour de son cou. En remarquant ce détail, Harry se souvint qu'il ne savait toujours pas faire un n½ud de cravate, qu'en général, c'était Ron - ou bien Neville quand Ron était dans la salle de bain - qui le faisait. Il contourna vite le problème en se disant qu'il allait demander à un de ses amis au petit déjeuner.

« Lève toi Potter, au lieu de rêvasser. La salle de bain est libre. Sois prêt dans une demi-heure au plus, ou je ne t'attends pas. »

Harry s'exécuta, n'ayant rien à ajouter. Le blond n'avait pas vraiment été agressif, enfin beaucoup moins qu'en temps normal. Mais il ne comprenait pas vraiment pourquoi le Serpentard voulait l'attendre. Il ne s'attarda pas sur cette question, mais prit ses vêtements dans son armoire et fila dans la salle de bain. Il prit sa douche en trainant un peu, s'habilla sans aucune logique et essaya de coiffer ses cheveux comme tous les matins, sans y parvenir. Il revint dans la chambre pour poser ses lunettes sur son nez, mettre ses chaussettes et ses chaussures. Il attrapa sa robe, l'enfila, et glissa la cravate dans sa poche.

Il se tourna vers la porte et vit que Malfoy le regardait.

« -Je comprends mieux ton goût douteux pour tes vêtements. En fait tu ne vois même pas ce que tu prends dans ton armoire avant de l'enfiler. Tu ne vois pas non plus ta tignasse dans la glace ?

-Non, ça c'est un gène Potter.

-Pourquoi n'as-tu pas mis ta cravate ?

-Jsaispaslanouertoutseul. »

Le menton contre son torse, comme un petit garçon prit en faute, Harry n'osait pas regarder Malfoy.

« -Pardon ?

-Je sais pas la nouer tout seul.

-Pfff, pauvre petit Griffondor dépendant. Approche.

-Quoi ?

-Approche, je vais te l'attacher.

-Tu vas pas m'étrangler au moins ? »

Malfoy rit. Ce son était cristallin, comme le chant d'un rossignol, très agréable à écouter.

« -Je ne peux pas faire cela. Ça me tuerait aussi, tu te rappelles ?

-Mouais, c'est ce qu'on dit »

Néanmoins, il s'approcha et tendit la cravate à son vis-à-vis.

« -Je ne vais pas non plus te la nouer tous les matins pendant le reste de nos vies. Tu veux que je t'apprenne ?

-Après les innombrables tentatives de Ron, Neville et Hermione, et même parfois Dean et Seamus, je ne suis toujours pas capable de faire ce foutu noeud. Pourtant j'ai eu le droit à deux tentatives par semaine depuis le début de ma première année. »

Malfoy rajusta le col et s'écarta.

« -Je suppose que tu es un cas désespéré. Tu n'as qu'à ne pas la détacher en entier le soir. Fais juste coulisser le n½ud pour qu'elle reste en forme et réutilise la telle quelle le lendemain matin.

-Bonne idée, mais il faudra quand même refaire le n½ud de temps en temps.

-Je suppose que je peux me sacrifier dans ces cas-là, si ce n'est que de temps en temps. »

Harry mit sa baguette dans sa poche, baguette qu'il avait auparavant laissée sur sa table de nuit personnelle, puis se rendit dans le salon pour préparer son sac de cours. Le blond était totalement prêt, et n'attendait que lui pour descendre.

Harry, en sortant de l'appartement, se renseigna sur leurs cours de la journée, car il n'avait pas eu le temps de jeter un coup d'oeil sur leur nouvel emploi du temps.

« -On commence par Histoire de la Magie, puis Soin aux Créatures Magiques. Merlin, j'espère que ce gros géant d'Hagrid sera sage sur les bestioles cette année !

-N'insulte pas Hagrid !

-Je ne l'insulte pas, je ne fais que mention de son état. Ensuite Métamorphose, deux heures, puis le déjeuner. Après on a trois heures de sortilèges. Après ça, la journée est finie.

-Dumbledore a mentionné des cours supplémentaires pour nous contrôler, enfin contrôler nos nouvelles capacités. Tu as des informations là-dessus ?

-Non. Mais on lui demandera au petit déjeuner, ou à McGonagall si on y arrive pas.

-Ok. »

Ils marchèrent ensuite en silence jusqu'à ce qu'ils rejoignent leurs amis à leur table respective.

Oo0ooOoo0oO


« Content de vous revoir messieurs. Vos camarades vous ont laissé des places au milieu, juste devant mon bureau. Nous en étions à la découverte de la civilisation Aztèque par les moldus espagnols au XVIIIe siècle lors de...

-Bande de traitres ! » Murmura Harry à ses camarades, qui ricanèrent. Ils savaient parfaitement qu'il allait s'endormir, et ils le laissaient tout devant, en plein milieu du rayon soporifique de leur merveilleux professeur adoré.

Harry sortit une plume et sa baguette. Il se préparait à l'enchanter pour qu'elle prenne des notes toute seule quand il se rappela qu'il n'avait plus accès à la magie. Il appela discrètement son camarade :

« Pssst, Malfoy ?

-Quoi ?

-Aide moi à enchanter ma plume.

-Pourquoi faire ?

-Pour qu'elle écrive le cours sans moi.

-Et pourquoi je ferais ça ?

-Parce que sinon je vais te piquer tes notes pour les devoirs et les révisions.

-Tu demanderas à Granger.

-Non, à toi. Elle m'a appris ce sort justement pour que je me débrouille.

-Ok, mais vite, je perds le fil. »

Harry écrivit rapidement la formule sur un bout de parchemin et ils se concentrèrent. Ils lancèrent le sort, mais il n'eut pas vraiment l'effet escompté. D'abord, il dupliqua la plume en quatre, ensuite, elles n'écrivaient pas ce que le professeur disait, mais la conversation de Lavande et Parvati, deux rangs derrière eux.

Ils se dépêchèrent d'annuler le sortilège, et Harry du se résoudre à prendre des notes, du moins jusqu'à ce qu'ils contrôlent de nouveaux leurs pouvoirs.

Oo0ooOoo0oO


Au cours de Soin aux Créatures Magiques, ils n'eurent heureusement pas besoin de faire usage de la magie. Les deux garçons redoutaient les effets d'une nouvelle tentative. Ils étudiaient cette fois-ci les porlocks (NdA : CF encyclopedies HP). Ces petites créatures étaient les protecteurs des chevaux. On les rencontrait généralement au milieu de hardes sauvages, dans les pâturages ou dans les écuries. Elles se nourrissent d'herbe, tout comme leurs protégés. Leurs apparences sont étranges, et c'est pour cette raison qu'ils devaient les dessiner. Ils étaient bipèdes bien qu'ils possédaient des sabots, et deux bras munis de quatre doigts. Leurs couleurs variaient autant que le pelage des chevaux.

Hagrid avait eu beaucoup de mal à trouver ces mignons petits monstres, car ils étaient des créatures très timides. Malgré tout, ils avaient emprunté une dizaine de chevaux qu'ils avaient mis dans un pré munit d'une barrière magique qui empêchait tout être vivant de sortir de l'enclos. Après cela, Hagrid avait fait entrer les quatre spécimens qu'il s'était procuré.

La difficulté du cours était de faire sortir les petites créatures d'entre les pattes des équidés, qui se déplaçaient en masse – tant les chevaux que les parlocks - sentant le malaise que provoquaient en elles l'attroupement d'humain. Hagrid laissait le champ libre aux élèves. À la fin de l'heure, ils devaient avoir croqué le sujet.

Certains proposèrent de placer du foin près des palissades pour attirer la harde. Cela ne marcha guère, les chevaux ne s'y intéressèrent pas. D'autres proposèrent de lancer un sort d'attraction. Cela échoua aussi, la barrière refusait l'entrée de la magie. D'autres essayèrent le sucre et les carottes, mais la harde ne se précipita pas comme tout les élèves le pensaient, mais elle se déplaça par demi-groupe, alternant, pour toujours laisser les parlocks hors de leur vue.

Soudain, Harry eut une idée. Il chuchota quelque chose à l'oreille de Hagrid et courut vers le château. Il revint une dizaine de minutes plus tard, avec une flute de Pan. Les élèves s'interrogèrent : mais qu'allait-il faire avec cet instrument ? Harry s'approcha de l'enclos et commença à jouer. La mélodie était douce et tranquille. Les jeunes élevés parmi les sorciers n'avaient jamais eu beaucoup de contact avec l'instrument, ne connaissant parfois même pas le nom, et ceux élevé à la moldu ne voyait que l'image du jeune berger grec ayant l'attention admirative des douces nymphes et des charmantes naïades..

Les chevaux levèrent les oreilles et tournèrent leur tête en direction du musicien. Lentement, ils s'approchèrent, tout doucement, jusqu'à arriver à deux ou trois mètres. À ce moment, Harry s'assit et joua autre chose. Une mélodie pleine de mélancolie et de tristesse, de doutes et de rêves, un de ces airs qui donnent envie de s'accouder à une fenêtre et de regarder au loin, ou dans le vague, un de ces airs qui vous donnent l'impression d'être ailleurs. Le professeur, les élèves, les chevaux, tous écoutaient attentivement sans bruit. Ils en oublièrent de surveiller les petites créatures, qui s'étaient rapprochées et qui étaient maintenant visibles et dessinables. Elles sortirent même du couvert de jambes pour s'accrocher à la barrière.

Tout en continuant à jouer, Harry lança un regard appuyé à ses camarades, qui se mirent immédiatement au travail. Cela prit dix minutes. Quand tous eurent fini, Harry joua les dernières notes et s'arrêta. Revenus à la réalité, les parlocks se cachèrent bien vite entre leurs protégés, puis la harde retourna vers le milieu du champ.

Harry, qui n'avait pas pu dessiner, fut assuré d'obtenir une bonne note pour avoir trouvé comment les approcher et les faire se tenir tranquille. En effet, la musique avait des vertus sur nombre de créatures magiques. Il fallait juste en avoir l'idée et trouver le rythme et le type qui leur convenait. Les parlocks étaient plutôt faciles à satisfaire, de simples chansons chantées juste auraient suffit.

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Le reste des cours de la journée se fit sans anicroche. Effectivement, les Griffondors et les Serpentards s'entendaient plutôt bien, dans la mesure où ils ne se parlaient pas ou ne se cherchaient pas. Les cours où ils durent utiliser la magie furent un peu problématique, mais les professeurs leurs donnèrent des exercices spéciaux pour qu'ils s'entrainent. D'ailleurs, la responsable des rouges et ors leur annonça qu'ils auraient des cours spéciaux et en duo deux fois par semaine, dans lune des salles du cinquième étage, derrière une tapisserie qui représentait des ruines antiques, et que le premier serait le lendemain une heure avant le diner.

L'après-midi fut consacrée au rattrapage. Draco et Harry furent obligés de travailler ensemble, sous la supervision d'Hermione et de Théodore Nott, la grosse tête des septième années de Serpentard. Ils ne pouvaient pas vraiment s'entrainer à refaire les cours de Sortilèges et de Métamorphose qu'ils avaient raté, mais ils pouvaient au moins s'informer et apprendre la théorie.

De toute façon, une fois qu'ils seront en symbiose, l'apprentissage sera beaucoup plus facile, et encore plus quand ils seront libérés de cette malédiction. Ils n'avaient pas trop à s'en faire pour leurs ASPICs.

Harry avait remarqué quelque chose, mais il n'en avait pas fait part à l'assemblée. Il lui était beaucoup plus facile de retenir les informations quand Draco les assimilait lui aussi. C'était comme si... L'information était enregistrée dans deux parties de son cerveau, comme deux fois. C'était difficile de mettre des mots sur cette sensation, mais la conclusion était qu'effectivement, il retenait plus vite, et apparemment Malfoy aussi.

Ils avaient tout juste terminé quand la cloche du diner sonna. Harry prévint le blond qu'il ne rentrerait qu'au couvre feu, et le vert et argent répondit qu'il ferait de même. Ils se quittèrent sur ces mots et allèrent chacun vers leur table, où leurs amis respectifs les attendaient.

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Aya : Haaaaaaa *soupire de bonheur* Que les reviews sont savoureux ... Figurez vous que j'en ai même reçu sur Harry Potter Fanfiction !

Draco : C'est bien, c'est bien. Tu vas nous saouler longtemps avec ça ?

Harry : Ba, laisse là. Ça la met dans de bonne disposition pour faire la suite et bien l'écrire.

Draco : Mouais.

Harry : Ah, au fait, et tes OS ?

Aya : M'en parle pas. C'est à cause de ça que j'avance plus sur QLDM. Heureusement j'ai presque fini. Il reste le troisième à finir et un à faire pour fin avril. Après, il y aura un Harry/Draco pour fin juin. J'ai le temps. Le premier est déjà publié d'ailleurs ...

Draco : Eh ! Parlons un peu de moi ! Commente un peu ce chapitre !

Aya : Ok, t'énerve pas. On voit bien que votre relation évolue. Tu commences par faire lever Harry, plutôt gentiment puisque tu ne lui verses pas un seau d'eau froide sur la tête, et tu l'aides à s'habiller.

Harry : Il est tooooooout mignon !

Draco : Je suis pas mignon, je suis un Malfoy.

Aya *lève les yeux au ciel* : N'importe quoi. Les Malfoy peuvent aussi être mignons. Continuons. Draco dessine, on le sait depuis le chapitre 2. Et maintenant on sait que Harry joue de la flute de Pan. Je sais pas si je vais recaser ça quelque part dans le suite, il faut que je note les futurs détails à intégrer. On a une précision sur leur lien, leur magie et sur le futur cours. D'ailleurs, j'attends vos conjectures, amis lecteurs.

Draco : Et si on passait aux choses sérieuses ?

Aya *innocente* : Quelles choses sérieuses ?

Harry : Oh, c'est bon, nous fais pas attendre comme ça. Tu sais bien, ta scène érotique !

Aya *se gratte le front* : Oui, ça me dit vaguement quelque chose ...

Harry : Aya !

Aya : Ok, ok, calme toi. Alors y'a pas eu beaucoup d'avis sur la question, c'était soir Blaise, soit Dean/Seamus. Je choisit Dean/Seamus. *appelle* Hé, vous venez les gars ?

... : On arrive !

Aya : Bien, on va commencer par poser le décor. Le fond c'est juste une pièce blanche et vide. En fait, on va faire genre pub de parfum pour homme. Irrésistible, c'est vendeur non ?

Draco : Continue.

Aya : Tu pourrais être moins cassant. Bref, Seamus, blond vénitien, coupe courte, 1m80, peau blanche, svelte et pas très large d'épaule. Il porte juste un pantalon de lin blanc, pas de chaussures ni chaussettes. Et une goute de parfum aussi.

Seamus : Ok, je vais me changer.

Aya : Dean, 1m85, peau noire, cheveux courts avec une frange qui lui retombe sur les yeux, pas très musclé, pas très large d'épaule, plutôt svelte. Une asperge quoi.

Dean : Hé !

Aya *ignore* : Pantalon de lin noire, pas de chaussures ni chaussettes, mais une chemise grise totalement ouverte.

Dean : D'ac. À tout de suite.

Aya *attend un peu* : On est prêt ? On y va. Seamus, tu te détends. Les bras le long du corps, les jambes légèrement écartée, tu ne bouges pas. Dean, tu te places derrière lui. Une main sur la hanche, une autre qui caresse sa joue. Tu humes son cou, tout doucement, jusqu'à son oreille. Tu donne un coup de langue dessus. Tu glisses ta main de son flanc jusqu'à son bas ventre, au dessus du pantalon. L'autre passe sur l'épaule. Tu picore sa nuque de petits baisers, et tu le touches du bout des doigts, pour le faire languir. Seamus, tu poses ta tête son son épaule, pour lui laisser le champs libre. Tu fermes les yeux. Tu mordilles légèrement la lèvre. Très bien. Dean, tu lui pose une main sur l'entrejambe et l'autre sur un pectoraux, et tu masses. Parfait. Seamus, gémit un peu, on doit sentir que tu apprécies. Stop ! Photo ! *click* Voilà, maintenant aux enchère !

Harry : Reviews !
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Date de publication : 30 mars 2010 ( prochain : samedi 10 avril 2010, désolée ! )
Série : Harry Potter

Titre : Fais ce que tu veux de moi

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta reader : Y'en a pas, alors pardon s'il reste des fautes.

Rating : M, donc lemon. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes

Statut : OS , Terminé

Genre : Romance/Angust, PWP

Couple : Lucius/Remus

Résumé : Lucius : inconnue, j'ai choisi le 28 aout

Remus : 10 mars

Couple : 28 mars

Publication : OK !

OS pour le seme/uke day. PWP en fait. Lucius cours après Remus. Mais Remus est fatigué, et souhaite faire cesser cette situation.

Contexte : On va dire cinquième année des maraudeurs, sachant que Lucius est plus vieux, on va dire que lui est en septième année. On va dire aussi pendant les vacances de février. C'est pas très important tout ça.

Note(s) : Voila le premier OS de la série. C'est pas le truc dont je suis le plus fière, mais bon. Il faut praiquer pour s'ameliorer.

Hier, c'était la journée mondiale du SIDA. N'oubliez pas : Sortez couverts !

Avertissement ! Cet OS peut choquer ! Il contient un lemon très détaillé ! Le sujet peut même porter atteinte aux bonnes moeurs ! Ce n'est pas gentil, ce n'est pas mignon, ce n'est pas amoureux ! Vous êtes prévenus !
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Remus courrait, vite, très vite. Il devait absolument se cacher, mais il savait que toutes les salles de classes étais fermée à clef. Il n'avait pas le temps de sortir sa baguette et de jeter un sort, l'Autre se rapprochait. Son seul salut était la salle commune des Griffondors. Emprunter un passage secret prendrai trop de temps aussi et il se ferait repérer. De plus, ça serait lui révéler leurs existences. Et ça, Remus ne le voulait vraiment pas.

Deux semaines qu'il fuyait. Deux semaines qu'il se carapatait en entendait sa voix, le bruit de ses pas, l'éclat de ses cheveux au détour d'un couloir. Ses amis avait bien évidement essayé de le coincer pour lui, mais ses sens de loup-garou lui avait permit de leur échapper.

Cette fois, il donnait la chasse lui-même. Il le traquait dans le château. Il ne lui laissait aucun répit. C'était les vacances, on ne voyait les professeurs que pendant les repas, les étages était vides, tout les paramètres permettait un bon pistage. Dommage pour lui.

Il l'entendait, il se rapprochait. Remus essaya de forcer encore l'allure, mais son corps ne lui permit pas. Il était juste en train de se remettre de la dernière pleine lune, il n'était pas au mieux de sa forme. Il n'étais plus qu'a quelques mètres de lui maintenant, seulement une petite dizaine. Heureusement, ils étaient au sixième étage. Encore un et il serait en sécurité dans sa confortable salle commune. Il restait encore des élèves de Griffondors, et ils étaient surement tous rassemblés là. Même si son poursuivant réussissait à le choper, il aurait la protection de ses pairs.

Encore fallait il arriver jusqu'au tableau. Surtout ne pas trébucher, ne pas tomber. Ne pas écouter son pauvre corps qui gémit de fatigue et qui semble rouillé par les courbatures. Il fallait tenir, il en allait de son honneur, et ... de sa vertu.

'*°O0o.-.o0O°*'


Il l'avait encore raté. À chaque fois, c'était la même chose. Il se tapissait dans un coin sans faire de bruit, attendant son passage, mais à quelques mètres de sa cachette le préfet faisait demi-tour et commençait à courir. Comment faisait-il pour le débusquer à chaque fois ? Il ne faisait pourtant pas de bruit, c'est à peine s'il respirait ! Il avait forcément un truc, ce n'était pas possible.

Et puis, pourquoi lui résistait-il de cette manière ? Jamais personne n'avait mis autant de temps à céder à son charme ! Pourquoi de telles hésitations ? Il ne lui demandait pas grand chose : juste une nuit ! Il ne lui demandait pas de l'épouser, ni de lui vouer un amour éternel ! Juste une nuit, et on en parlait plus.

Il n'arrivait pas à le sortir de sa tête. Il voulait Lupin. Son objectif était Lupin et il ne pourrait pas passer à autre chose s'il ne l'avait pas eu. Il occupait toutes ses pensées.

Depuis le moment où il l'avait vu étendu sur le lit de l'infirmerie, fragile, abandonné, il y avait un mois de ça, il n'avait pu le sortir de son esprit. Il avait commencé par enquêter. D'après ce qu'il savait, il n'avait eu de relation avec personne dans Poudlard. Ni avec les filles, ni avec les garçons. Beaucoup soupçonnait quelque chose entre lui et Black, mais personne n'avait jamais réussi à savoir quelle était leur relation, exactement. Était-ce seulement une très forte amitié ? Ou bien Lupin était-il amoureux de lui ? Sortaient-ils ensemble secrètement ? Personne ne le savait vraiment. Les seuls à pouvoir répondre était les principaux intéressés, Potter, Petitgrew et Evans. Eux seuls aussi pouvait dire s'il était sorti avec quelqu'un en dehors de Poudlard.

Mais à la limite, ne pas savoir ce type d'information n'était pas gravissime. Ce qui était beaucoup plus inquiétant était de ne pas avoir réussi à savoir des informations sur lui, sur sa personnalité. Tout le monde savait sa passion immodéré pour le chocolat, mais c'était à peu près tout. On ne savait pas quelle était sa matière préféré, car il était relativement bon dans toutes les matières, il obtenait presque toujours la même note. On ne savait pas quelles était ses passions. Aimait-il la peinture ou bien la danse ? Était-il accro de culture moldu ou bien admiratif des coutumes des sang-pur ou des familles noble qui transmettait un savoir ancien de génération en génération ? On ne savait pas quelle était sa situation familiale. On supposait qu'il possédait un père et une mère, mais il n'en parlait jamais Peut-être était-il fils unique. En fait, il ne parlait à personne en dehors des maraudeurs et de Evans. Ce n'était pas lui que les premières, secondes et troisièmes années allait voir quand ils avaient un problème avec leurs devoirs et leurs cours. Il était un préfet relativement tolérant, il ne s'était pas fait d'ennemis, et les profs étaient relativement contents de la façon dont il remplissait ses obligations. En bref, Remus Lupin était quelqu'un de très secret.

Pas facile de le courtiser dans ce cas. Comment savoir s'il préférait le romantisme ou le cliché du ténébreux qui a besoin d'être ramené dans le droit chemin ? En l'absence d'information, il avait opté pour la tactique ''rentre-dedans'', c'est à dire le coincer dans les couloirs le plus souvent possible et profiter de sa position de faiblesse pour le faire céder par tout les moyens à sa disposition.

Cela avait marché une fois, une seule. Il l'avait plaqué entre son torse et un mur, et lui avait dévoré le cou. Il lui avait murmuré qu'il le voulait et le désirait. À ce moment il s'était pris un coup de genoux dans les parties génitales et avait reculé, permettant au Griffondor de s'enfuir. Après, il n'avait même pas réussi à lui adresser la parole. Il fuyait ou se cachait derrière ses amis pour l'éviter.

Mais depuis trois jours, c'était les vacances. Ses amis était repartis chez eux, le laissant seul. Il n'avait plus de gardes du corps.

Pourtant, il arrivait à lui échapper. Il disparaissait mystérieusement au détour d'un couloir, ou se réfugiait dans un endroit fréquenté.

Mais bientôt, même cela ne le retiendrait plus. Et il l'aurait, Lucius Malfoy donnait sa parole.

'*°O0o.-.o0O°*'


Le couvre feu était lus tard les week-end et les jours de vacances. Il était reculé de deux heures, exactement. Deux heures en moins pour dormir, se lamentait Remus. En plus, il était de corvée un jour sur trois, puisqu'il ne restait plus que trois préfet à Poudlard. Il était fatigué, sa transformation avait vraiment été violente en l'absence de ses amis, et il avait travaillé d'arrache pied ses BUSEs toute la journée. Ils avaient voulu revenir pour le soutenir, mais il s'y était opposé. Qu'ils profitent de leurs vacances.

Ses membres étaient lourds, et ses sens moins réactifs que la normal. Déjà qu'après la pleine lune il avait l'impression de subir une surdité passagère, mais quand il était éreinté comme il était à présent, il avait l'impression de marcher dans une pièce noire et silencieuse, alors qu'habituellement il y voyait comme en plein jour, et même avec une ouïe accrue à cause de sa nature de loup qui adorait l'obscurité.

Il fut donc très surpris quand il fut happé par deux mains jusque dans une salle de classe. Ses réflexes étaient aussi plus lents, il n'eut pas le temps de se défendre. Il était trop fatigué pour réellement paniquer, alors il se débattit mollement avant de se laisser tomber sur le torse de son ravisseur. Il se laissa trainer jusqu'au grand bureau au fond de la salle, ayant vaguement conscience qu'on jetait un sort de silence et de fermeture sur la porte.

Les bras autour de sa taille étaient chauds et confortable. S'il n'avait pas été en danger il se serai endormi. Mais il restait éveillé, appréhendant un peu la suite. Quand on l'assit sur le bureau du professeur, il respira l'odeur de l'homme – car s'en était un – qui l'avait attrapé. Lucius Malfoy, évidemment. Qui d'autre aurait fait une telle chose. Néanmoins, il ne paniqua pas et ne chercha pas à fuir. Il était si fatigué, et cette fatigue lui disait de se résigner. Il ne pouvait pas lutter indéfiniment.

Il se laissa faire quand les gracieuses mains passèrent de ses hanches à ses flancs, quand elles se faufilèrent sous la chemise, quand des lèvres vinrent sucer son lobe. Il ne réagit simplement pas, il ne se cambra pas, il ne gémit pas, il ne protesta pas, il ne le repoussa pas. Il restait simplement passif sous les intentions.

Lucius finit par s'apercevoir de cette passivité. Il compris qu'il n'avait pas accepté et l'avait voulu comme il le pensait, mais s'était résigné.

Et cela ne lui plut pas, mais alors pas du tout. Quel plaisir pouvait on retirer à manipuler une poupée de chiffon, sans vie et sans volonté ? Même les plus récalcitrants finissaient par le désirer autant qu'il les désirait. Aucun ne s'était laisser violer sans rien dire, comme semblait le faire Lupin.

Il le lâcha et le laissa s'écrouler sur le meuble. À peine eut-il poser sa tête et fermé les yeux qu'il s'endormit. Sa respiration se fit plus lente et plus profonde, et il se recroquevilla pour accéder à une position plus confortable.

Lucius était perplexe. D'où venait cette si grande fatigue ? Il avait guetté le Griffondor toute la journée et était sur qu'il n'était sortit ce jour là que pour déjeuner. Il était resté dans sa tour tout le reste du temps. En tout cas, cela expliquait en partie son comportement. S'il était épuisé, il n'avait surement pas eu l'envie ou la force de protester et de se défendre.

Il le prit dans ses bras et le cala contre son torse. Il le souleva et le porta jusqu'à sa tour. Il prononça le mot de passe – il le connaissait, il était lui aussi préfet, préfet en chef même – et le porta jusqu'à son lit. Son dortoir était vide. Il le borda et descendit se coucher dans son propre lit.

'*°O0o.-.o0O°*'


« Fais ce que tu veux de moi. »

Sa propre phrase résonnait comme un écho dans sa tête. Il ne réalisait pas encore ce qu'il était en train de dire, il ne réalisait pas qu'il l'avait dit, il n'imaginait pas ce qui allait se passer ensuite. Son esprit était bloqué sur cette phrase qui passait en boucle dans sa tête.

Quelle impression étrange. Il lui semblait qu'il n'était plus totalement maitre de son propre corps. Mais c'était différent de ses transformations. En ce lieu, en cet instant, il se sentait partir tout doucement, comme si son esprit quittait son corps. Pendant la pleine lune, c'était toujours une vive douleur suivit d'une perte de conscience, et il se réveillait couché en boule dans la cabane hurlante. Là, c'était un peu comme s'il était spectateur de la scène.

Bien sur, c'est ce qu'il avait prévu de faire. Les phrase qu'il avait préparé viendraient après celle qu'il venait de prononcer. Il allait évidement expliquer comment il en était venu à ça. Mais pour l'instant, seule la conscience de ce qui allait se passer entrait dans son esprit, insidieusement.

« Je ne supporte pas, je ne supporte plus cette situation. Fais ce que tu veux de moi. »

Sa tête lui tournait un peu. Une bataille entre sa partie animale et sa raison s'était engagée. Le loup refusait de se soumettre, surtout sans combattre, surtout sans raison valable.

Le blond le regardait, perplexe. Pourquoi ce revirement ? Il l'avait même laisser en paix toute une journée ! Toute la journée après qu'il l'eut replacé dans son lit, l'avant veille !

« Je n'aime pas me sentir être comme une bête traquée. Je n'aime pas l'insécurité et la paranoïa que cela provoque. »

Il l'avait guetté pendant toute la journée. Il s'était volontairement aventuré hors de sa tour. Il avait été dans la bibliothèque, dans le parc. Il avait voulu des explications. Mais il n'avait pas entendu son pas, sa respiration. Il n'avait pas senti son odeur. Il avait eut des montées d'adrénaline à chaque fois qu'il apercevait une chevelure blonde, en vain. Et cela l'avait fatigué.

« Autant en finir. Fais ce que tu veux de moi. »

Décidément ce Griffondor était incompréhensible. Il l'avait fui pendant deux semaines, s'était presque laissé violé, et venait lui demander de finir ce qu'il avait commencé, alors qu'il l'avait laissé en paix.

Il voyait bien que ce n'était pas le désir, mais l'exaspération et la fatigue, peut être même le désespoir qui l'avait fait venir à lui. Et il n'aimait pas cela. Ce n'était pas dans l'ordre des choses. Normalement c'était le jeux du chat et de la souris, jusqu'à ce que le chat attrape la souris et la dévore. La souris ne se suicidait pas entre ses griffes. Il posa la question qui lui brulait les lèvres :

« -Pourquoi ?

-Parce que je n'en peut plus.

-Je pense qu'il n'y a pas que ça.

-Parce que je suis déjà blessé, et ton attitude aggrave les choses.

-Je ne comprend pas.

-Tu ne comprend pas ? Et bien moi non plus. Je ne comprend pas comment j'ai pu en arriver là, à cet instant. Comment nous avons pu en arriver là. »

Il soupira. Il mit ses mains dans les poches de son pantalon et prit un air blasé.

« Je suis tombé amoureux. Je suis encore aujourd'hui amoureux. De Sirius Black. Il ne le sait pas, évidemment. Personne ne le sait. Sauf toi, maintenant. Mais tu ne peux pas me blesser plus que je ne le suis déjà, je ne crains rien de toi, Serpentard.

Je ne me suis jamais déclaré. Et tu sais pourquoi ? Pour une raison toute conne. Parce qu'il a brisé mon coeur en mille morceaux, et qu'il les piétine allègrement en permanence. Tant que je serais près de lui, je ne pourrais pas guérir.

Je ne sais plus trop comment la conversation est venue à évoquer l'homosexualité, ce jour là. En revanche, ce dont je me rappelle très bien, c'est le commentaire qu'il a fait : ''Si j'avais été homo, je serais tombé amoureux de toi, Moony. Mais j'aime bien trop les filles !'' J'ai ri, comme les autres, alors que mon coeur pleurait des larmes de sang.

Il aime les femmes, c'est indéniable. Elles l'aiment aussi, c'est sur. À chaque nouvelle conquête, c'est un coup de poignard qui lacère ma cage thoracique. Mais je ne dis rien, je me tais. Je ne le félicite pas. De toute façon, ses relations sont bien trop brèves pour être prises en compte. Mais un jour il tombera amoureux, et je devrai faire semblant d'être content pour lui, alors qu'intérieurement je hurlerais à la mort. »

Ses yeux se firent plus brillant. Mais il ne se laissa pas aller.

« Tu te demandes pour quoi je te raconte tout ça ? Tu penses que ça n'a aucun rapport ? Si, ça en a. Je ne supporte pas de voir que j'arrive à attiser ton désir, sans avoir rien fait, alors que lui reste de marbre. Je ne veux pas qu'il se moque de moi en revenant parce qu'il aura vu que tu ne m'as pas lâché. Je ne veux pas savoir s'il est homophobe au contact d'un vrai gay. Je veux garder le secret. Et tout cela me fatigue.

Je t'offre cette occasion, cette unique occasion. Fais ce que tu veux de moi. Tout ce que tu veux. Autant que tu veux. Mais oublie moi ensuite. »

Un total abandon, voilà ce qu'il lui offrait. Mais ce n'était pas ça que Lucius voulait. Et en même temps c'était beaucoup plus. Il ne voulait pas être un échafaud redouté mais accepté, mais nécessaire. Pourtant, pouvait-il vraiment laisser passer cette chance d'assouvir enfin son désir ? Il n'en était pas sur. Peut-être pourrait-il lui donner un aphrodisiaque ... Non, cela s'apparentait toujours au viol. Mais un viol consenti par la victime. Un viol qui leur donnerait du plaisir à tous les deux, en douceur, sans douleur, sans violence. C'était presque acceptable, dans ces conditions. Pourtant, ce mot honni restait en suspend dans son esprit. Cette situation était sans issue.

Sans issue, pas tant que ça. Il n'avait pas vu approcher le préfet rouge et or, qui l'embrassait chastement à présent. Par réflexe, il noua ses bras autour de ces hanches collée aux siennes, alors que les mains de l'autre attrapait son visage en coupe, comme pour l'empêcher de s'échapper. Comme s'il en avait envie. Ses questions éthiques l'avait quitté quand les gracieuses lèvres chaudes s'étaient posées sur les siennes. Qu'importe, qui vivra verra.

Le blond le tira dans une salle vide, avec son consentement cette fois-ci. Il attrapa sa baguette et refit les même sorts que cette nuit là, ceux qu'il n'avait pas vraiement entendu, dans sa demie inconscience. Il métamorphosa les bureaux en un lit large et confortable. Autant être à l'aise, puisqu'il supposait que cela serrait la première fois de son amant, la vraie première fois.

Il ne l'y jeta pas tout de suite, inutile de le stresser. Ils resta là à l'embrasser pendant plusieurs minutes sans rien faire d'autre. Il avait bien sentit que le Griffondor était tendu, mais il commençait à présent à se détendre. Quand il le jugea prêt, il glissa ses mains au niveau des jolies fesses rebondies, et les malaxa doucement. Le lycanthrope sursauta légèrement, mais se laissa faire. Lucius enleva la chemise du pantalon de son amant, et fit voyager ses mains sur le dos marqué. Il pouvait sentir de légères bosses, signe de ses cicatrice. La peau à cet endroit était encore plus douce que le reste, et cela donnait de légers frissons à Remus. Délicieux.

Il bifurqua vers le ventre plat, et entortilla ses doigt dans le léger duvet qui sortait du pantalon, chatouilla le nombril, dessina les abdominaux discrets mais présents. De petites et douces attentions qui rassuraient le préfet. Lucius n'était pas un animal, il voulait aussi le plaisir de son partenaire, c'était même une question d'honneur. Qu'il sache qu'il était réellement un dieux du sexe. Qu'il en redemande même, quoi qu'il ait dit auparavant.

Remus, qui avait timidement gardé ses mains au niveau des épaules, de la nuque et du visage du blond, descendit au niveau des hanches. Il les caressa, n'osant pas encore y aller franchement.

Il se sentait être une autre personne. Ce n'était pas vraiment Remus qui dirigeait ce corps. Pas le Remus de d'habitude, pas le loup non plus. Quelqu'un qui venait de se manifester et qui prenait les commandes sans demander la permission à personne. Ce n'était pas vraiment pour lui déplaire, il se sentait plus libre, des-inhibé de cette façon. Ce n'était pas vraiment lui, alors il n'y avait pas de honte, pas de mal à apprécier, à désirer, à prendre plaisir, n'est-ce pas ?

Il enleva à son tour la chemise du pantalon du blond, et commença à la déboutonner, en frôlant soigneusement la peau qui se trouvait en dessous. Il fit coulisser la cravate et la glissa dans la poche arrière, tâtant au passage le postérieur parfait du préfet en chef. Il retourna enlever doucement la chemise, déposant quelques baisers sur les épaules découvertes.

Son amant était ravi de ces initiatives. Plus impatient que lui, Lucius détacha juste la cravate et les premier boutons pour faire passer le vêtement au dessus de la tête. Il jeta l'habit sur le sien, à quelques mètres d'eux, et recula d'un pas pour contempler le rouge et or. Il était vraiment très beau. Il était de taille assez moyenne, pour ne pas dire petite, pas très épais ni très large d'épaule, certes, mais ses cicatrices lui rajoutait un petit air sexy et sauvage. À croquer. Il le poussa contre le lit et le fit s'allonger. D'un sort, il leur enleva les chaussettes et les chaussures. Il s'avança à quatre pattes sur lui, telle une panthère affamée, et alla l'embrasser. Il lui dévora la bouche comme si c'était un morceau de viande saignant dont il faisait festin. Il lui mordait, suçait les lèvres, la langue et semblait ne jamais être repu. Il abandonna pourtant cette partie de son visage pour sa mâchoire, son manteau, des deux cotés, puis la tempe, le front, le tracé du nez, tout ce qu'il pouvait dessiner.

Il alla lui faire un suçon dans le cou, dans le creux entre la nuque et l'épaule. Remus accrocha un de ses bras sur son épaule et l'autre dans ses longs cheveux blonds. Il couvrit la peau fine de baisers et alla honorer le torse. Il lécha les tétons qui se dressèrent sous l'attention, et glissa une langue malicieuse dans le nombril. Il traça les nombreuses cicatrices de sa langue, déclenchant à chaque fois des frissons agréables.

Il osa jeter un coup d'oeil plus bas, et vit avec soulagement qu'une bosse était apparu au niveau de la braguette. Il effleura la protubérance et provoqua des halètements surpris. Il était réceptif, ils pouvaient continuer.

(Nda : Lemon pervers ou pas ? Hummmmm ... Je me tâte, vraiment. J'ai une idée que j'ai jamais lue dans les fics ... Aller, oui ! Zou ! C'est parti !)

Il sortit une fois de plus sa baguette magique de sa poche spéciale situé sur l'extérieur de sa cuisse droite. Il toucha le bouton qui se défit immédiatement, il survola la braguette et la fermeture éclaire s'ouvrit en conséquence. Il fit un mouvement brusque en projetant sa baguette vers l'arrière ce qui eut pour effet d'arracher le pantalon. Il effleura le sexe en érection avec le morceau de bois et Remus eut un peur de ce qu'allait faire ce sortilège là. Mais rien ne se passa. Il se contentait de flatter sa verge au travers du tissus. Il ne le touchait jamais franchement, il traçait juste des arabesques délicieuses et frustrante. Le Griffondor ne protesta pas tout de suite, gigotant un peu pour approfondir le contact, jusqu'à ce qu'il atteigne sa limite. Ce que recherchait évidement le blond.

Le gémissement de mécontentement ne lui échappa pas, et y répondit par un sourire sadique. Il fit un petit geste du poignet et le sous vêtement glissa lentement sur les cuisses du préfet, dévoilant une nudité flatteuse et dure. Il jeta le bout de tissus inutile sur les autres affaires et retourna s'occuper de son amant. Il recommença à effleurer sans toucher la verge de sa baguette, recueillant parfois du pré-sperme. Il y alla plus franchement, l'inclinant au gré de sa volonté.

Remus avait les poings crispés sur le drap et ne pensait même pas à faire quelque chose pour augmenter le contact. Il lui était totalement soumis, de par le contrat qu'ils avait conclus plus tôt et à cause de la personnalité qui l'avait envahi. Il gémissait pitoyablement, mais ne s'abaissait pas à supplier. Il ne prononçait pas de vrai mots, tout au plus des grognements rauques et menaçant, qui n'impressionnait pourtant pas le blond.

Lucius décida de faire cesser le supplice. De sa main gauche, celle qui ne tenait pas la baguette, il attrapa la verge tendue. Il la masturba quelques instants et s'arrêta avant l'explosion. Il le laissa pantelant et essoufflé, et surtout quémandeur. Le blond lui écarta les jambes et se plaça entre elles. Il caressa de sa main gauche la cuisse à sa porté et joua avec ses bourses pleines et gonflée. De son autre main, il approcha le morceau de bois de son entrée et la titilla. Remus une un sursaut, vite calmé par une main cajoleuse sur son pénis. (NdA : Ho, attendez, il y a de ça dans moeurs et coutumes des sorciers poudlariens ... Pas grave !)

Il fit pénétrer la baguette dans son anus et déclencha un sort vibrant, pour élargir l'anneau de chaire. Remus réagit immédiatement en se cambrant et en poussant un gémissement plus aigu. La sensation était incroyable. Lucius envoya un autre sort qui lui lubrifia le rectum sur une vingtaine de centimètre, ce qui était largement assez, même pour Lucius qui était pourtant bien pourvu par la nature.

Il chercha ensuite la prostate en baladant baladant l'objet magique partout, effectuant des mouvement circulaire qui mettait en joie le Griffondor. Il la trouva et le lycanthrope poussa un cri aigu en se cambrant à se briser la colonne vertébrale.

Lucius baissa progressivement l'intensité de la vibration jusqu'à la rendre nulle et retira l'appendice. Il alla embrasser son amant qui commençait à se perdre doucement pour le septième ciel. Il posa sa baguette à coté de sa tête et enleva manuellement les vêtements qui lui restait. Il envoya un dernier sort, un qui faisait contraceptif et protégeait des maladies sexuellement et magiquement transmissible. Le sexe et l'orgasme fasait que les poches de magie contenue dans les individus se touchait et pouvait aller jusqu'à se mêler. Dans les deux cas, on pouvait transmettre des maladies.

Le blond attrapa les cuisses du rouge et or et les noua autour de sa taille. Il entra d'un coup, faisant gémissement de douleur et de plaisir mêlé. Il fit des mouvements circulaires pour l'habituer à sa présence imposante. Remus ouvrit les yeux et le fixa, lui donna ainsi le signal.

Il commença doucement, pour ne pas le blesser, puis de plus en plus vite. Il était étroit, c'était vraiment bon. La paroi était bien lubrifié, ça glissait tout seul, il n'avait presque aucun effort à fournir de ce coté. Cela passait comme dans du beurre.

Il chercha la petite glande qu'il avait trouvé précédemment et quand il la trouva, Remus ne retint plus du tout ses cris. C'était impossible de faire autrement. Le plaisir était tout simplement trop intense pour effectuer un quelconque contrôle de soi. Il voyait des ponts blanc lumineux et sa vue se brouillait. Il comprit que cela était du à des larmes quand il sentit l'humidité sur ses tempes. Il ne sut pas vraiment qui les provoquait : l'orgasme qui montait en lui et ravageait tout sur on passage, ou le fait d'avoir trahi Sirius. Car en son for intérieur, il avait vraiment l'impression de le tromper. C'était illogique, ils n'étaient pas ensemble, Sirius ne régulait en aucun cas ses relations et il pensait clairement à Lucius, qui lui faisait connaître ces sensations inoubliables. Pourtant, une parti de lui avait honte et pleurait. Peut être était une purge de ses sentiments trop encombrant et trop douloureux, peut être qu'il devait passer par là.

Ces pensées ne durèrent que quelques secondes et bien vite il oublia totalement de penser. Il ressentait, c'était tout ce qu'il était capable de faire. Ça et se crisper à s'en faire mal sur les draps, à laisser des traces d'ongle dans ses paumes.

Quand le préfet en chef le masturba, il ne pu plus se retenir. Il jouit dans sa main, en le regardant dans les yeux, faisant éclater l'orgasme dans son corps, qui s'enflammait, se crispait et se détendait en même temps, lui apportant une délivrance, une liberté et une sérénité jamais connues jusqu'à lors.

Lucius sentit les chaires de son amant se resserrer brusquement autour de lui et jouit lui aussi, dans un râle rauque et animal. Il vit des étoiles danser devant ses yeux tellement l'intensité était forte. Rarement un de ses amant – ou une de ses amantes – lui avait donné un plaisir pareil. Il s'écroula sur le torse du Griffondor et roula sur le coté quand son corps le lui autorisa.

Ils recommencèrent plusieurs fois. Une fois avec les jambes de Remus sur les épaules de Lucius, deux fois à quatre pattes, une autre dans la position du divan, plusieurs fois sur les murs et par terre ... Toujours en se regardant en face, ne détourna jamais le regard, ne fermant jamais les paupières.

Quand le soleil se coucha, Lucius observait les teintes pastelles du ciel depuis la fenêtre, de manière plutôt mélancolique. Ça avait vraiment été une journée magique, dont ils avait bien profité tous les deux. Mais à présent, Remus était endormi et pleurait en silence. Il pouvait entendre le prénom de l'ainé des Black de temps en temps. Nul doute que le préfet se tiendrait à sa résolution. Une occasion, et il devrait l'oublier.

Un viol consenti. Ça n'avait pas été ça. Mais il était évident que ce n'était pas ce que désirait réellement le rouge et or. Cela lui laissait un léger goût amer. Il aurait presque préféré qu'il tombe amoureux de lui au lieu de pleurer une personne qui ne serait jamais à lui.

Quelle ironie. Lui, le briseur de coeur de Poudlard, se souciait de la vie sentimentale d'un de ses amant, alors qu'il les jetait après utilisation habituellement.

Fais ce que tu veux de moi. Ouais, c'est ça. Il avait eu son corps, mais peut être avait-il laissé son coeur en échange.

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Voila, ça serai sympa de laisser une review. J'aimerai savoir ce que vous en pensez, surtout sur les sentiments de Lucius et Remus.

Merci d'avoir lu !
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Date de publication : 28 Mars 2010
Série : Harry Potter

Titre : Une mauvaise chute

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Rating : Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes. Attention ! Lemon très graphique ! Hard Yaoi, vous êtes prévenus.

Statut : OS, Complet

Genre : Romance, PWP

Couple : Harry/Ron

Résumé : Harry : 31 juillet

Ron : 1er mars

Couple : 31 mars

Publication : OK !

OS pour le seme/uke day. Pendant un match de quidditch, Draco fait tomber Ron de son balais. Harry le ramène à l'infirmerie ...

Contexte : Pas de contexte. Cela peut être pendant la guerre, ou après. Entre le début de la cinquième année et la septième. Cela peut même se placer en même temps que les évènements réels du livre. Vous choisissez ce qui vous plait le plus ! ^^

Note(s) : Oui, je sais, Draco est clairement jaloux de Ron. Il y a un peu de Draco/Harry à sens unique. Mais ce n'est pas important. Ce qui est important c'est que les deux meilleurs amis expérimentent leur première fois ( ou peut-être pas, cela dépend du moment où cela se place ).
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Une mauvaise chute


Le match de quidditch battait son plein. Les joueurs virevoltaient dans les airs, tels des oiseaux, agiles et fiers. Les batteurs protégeaient vaillamment leurs coéquipiers, accourant pour leurs épargner les cognards, qu'ils renvoyaient malicieusement sur leurs adversaires. Un ballet entre les deux équipes s'étaient peu à peu mis en place. Serpentard protège son attrapeur et renvoie vers les poursuiveurs. Griffondors intercepte et renvoie vers le gardien. Le tout était de placer la balle là où l'ennemie n'était pas.

Les poursuiveurs travaillaient en équipe, soudée et organisée, pirouettaient sur le terrain, alternant les vrilles, les zigue-zagues et les soudain changements d'altitude. Le souaffle tombait rarement, ils devaient redoubler d'adresse pour intercepter la grosse balle rouge. Tous les coups étaient permis : donner un coup de pied dans le balais, des coups de coudes, se mettre sur la trajectoire pour provoqué un écart et déstabiliser l'adversaire, ce qui permettait à un autre d'attraper la balle. Les stratégie mises au point à l'avance étaient correctement appliqué, à la grande satisfaction des capitaines. Les gardiens étaient bons, mais pas trop, de sorte que les les scores fussent toujours sensiblement les même, les équipes se devançant en alternance.

Harry observait le match. Il encourageait mentalement son équipe et applaudissaient en même temps que la foule quand Ron arrêtait un tir. Il en oubliait de bouger, et surtout de chercher le vif. Malfoy l'avait déjà réprimandé deux fois. Pour un si beau match, un attrapeur tire au flanc, cela faisait tache.

« Potter ! rugit le blond. Le vif vient de passer sous ton nez ! Tu dors ou quoi ? Au lieu d'admirer ce balourd de Weasley, fais la seule chose dont tu es capable ! Vole ! »

Harry le regarda méchamment et se mit en mouvement. Il chercha la petite balle dorée mais rapidement son regard fut à nouveau attiré par son ami roux. Il était si beau comme cela, concentré, les muscles bandés, attentif. Il dégageait une aura si sexy !

Le serpentard se mit vraiment en colère. Potter perdait tout intérêt à leurs batailles ! Pour Weasley ! C'était inadmissible ! Le soupir que poussa le brun fut la goutte qui fit déborder le chaudron. Il fila vers un batteur, lui arracha son gourdin et renvoya le cognard sur Weasley. Celui ci, concentré sur le souaffle, ne le vit pas venir. La balle percuta ses côtes dans un horrible bruit de craquement. Il lâcha le balais son soutenir son flanc et chuta, en position parallèle au sol. On voyait distinctement ses cheveux flamboyant et son maillot rouge et or sur le bois sale des gradins. Dans un grand silence, il s'écrasa au sol, la jambe plié dans une position bizarre.

Le sang de Harry ne fit qu'un tour. Il s'élança en hurlant vers son meilleur ami, et le prit dans ses bras, en faisant attention à ses blessures. Il ne laissa personne l'approcher, pas même les professeurs et partit le plus rapidement possible.

Mme Bibine ne réprimanda pas Draco, car l'utilisation du cognard pour blesser l'adversaire était la fonction première de cette balle et des batteurs. N'importe quel membre de l'équipe pouvait aussi faire usage du gourdin. C'était le sport. Ce n'était pas très élégant, tout le monde en convenait, mais Draco avait réussis à attraper le vif juste après sa frappe et avait de ce fait fait remporter le match aux Serpentards.

Mais le blond fulminait : ce crétin de Survivant avait préféré emmener le roux à l'infirmerie plutôt que de se battre avec lui. Mais qu'est-ce qui clochait chez le Vainqueur ?

HPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRW

Ron se réveilla sous la lumière douce qui s'engouffrait par la grande baies vitrée de l'infirmerie. Il remua lentement et ne ressentit aucune douleur. Il regarda autour de lui et aperçu Harry à moitié assis sur une chaise à coté de lui, à moitié allongé sur le lit. Ses lunettes avaient un peu glissées, ses cheveux étaient encore plus en désordre qu'a l'accoutumée. Il avait encore sa tenue de quidditch mais avait enlevé sa robe.

Le roux passa une main dans les cheveux bruns. Harry bougea un peu, se releva sur les coudes, cligna des yeux et posa sous regard endormi sur son ami qui l'avait réveillé. Son regard se fit tout de suite plus clair et il se jeta dans ses bras en pleurant presque de soulagement.

« -Oh, Ron ! Tu m'as fait si peur ! J'ai sentit mon coeur s'arrêter, quand tu es tombé ! C'est cette sale fouine de Malfoy qui t'as lancé un cognard. Dès que je sors d'ici, je lui fait sa fête !

-Attend, tu ne l'as pas corrigé immédiatement ? »

Harry rougit un peu et répondit tout doucement :

« -Non. Je me suis immédiatement précipité vers toi, je t'ai pris dans mes bras et je t'ai amené ici. Tu étais inconscient. Pompom t'as injecté quelques potions et t'a laissé dormir. Elle m'a autorisé à rester.

-Et Hermione ? »

Le regard du brun se troubla.

« Elle est restée une heure et elle est repartie à la bibliothèque. Elle n'était pas si inquiète que ça. »

Harry se tut, laissant un silence gênant s'installer. Ron ne savait pas vraiment comment interpréter tout ça. Il sentait qu'il y avait quelque chose mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Il regarda la jolie tête marqué d'une légère cicatrice qui était à présent posé contre son torse. Harry était très câlin depuis quelques temps. Il en réclamait tout le temps. Hermione n'aimait pas excessivement les contacts alors c'est lui qui s'y collait. Pas que ça le dérange, entendons nous bien. Mais bizarrement il n'en réclamait pas à Neville, à Seamus ou à Dean. Et ce n'était que depuis quelques mois.

« -Harry, ça va ?

-Hum hum ...

-Harry, dis moi. Je vois bien que tu n'es pas bien.

-Tu vas me détester si je te le dis.

-Mais non. Je suis ton ami et je te soutiendrai quoi que tu fasses. Je tiens beaucoup à toi tu sais. »

Il sentit une humidité sur son tee-shirt. Harry était en train de pleurer, silencieusement. Ron ne comprenait pas ce qu'il avait pu dire pour que Harry pleure.

Il lui attrapa le visage pour qu'il le regarde dans les yeux.

« -Harry ? Harry ... »

Il observa les iris de son ami. Ce n'était pas juste du vert émeraude, ou juste un vert d'eau. Non, c'était plein de couleurs réunies en petites touches successives, allant du gris au bleu clair, passant par toutes les teintes de vert. Des yeux magnifiques vraiment, qui avait le pouvoir d'envouter quiconque les regardait trop longtemps.

Ron sentit une pression sur ses lèvres. Il baissa les yeux, et vit que c'était Harry qui l'embrassait, les yeux à présent fermés. Des larmes roulaient toujours sur ses joues.

Il ne le repoussa pas, il lui caressa plutôt la joue avec le pouce. Le brun détacha ses mains de la chemise de son ami et les faufila dans ses cheveux. Il lui picora la bouche, lentement, voluptueusement. Il lui lécha les lèvres, et Ron lui accorda le passage. Il s'embrassèrent langoureusement pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce qu'ils se séparent pour respirer.

Harry fit une adorable moue de petit garçon pris en faute, contrit, un peu honteux, et pourtant, heureux. Ron le prit d'autorité dans ses bras et le serra contre lui. Il ne lui voulait pas. Il s'était toujours dis que quelque chose de semblable devait arriver. Mais il avait plutôt pensé à Hermione.

L'attrapeur agrippa le dos de son tee-shirt. Il n'était pas très confortable dans cette position alors il s'installa sur les genoux de son ami. Il se détendit et posa la tête sur son épaule.

Il desserra lentement sa prise sur le vêtement et bougea ses mains doucement, caressant la peau à travers le tissus. Ron déposa un baiser dans ses cheveux. Il s'enhardit et et passa ses doigts sous le tissus rêche du haut de pyjama de l'infirmerie. Le roux eut un petit frisson, mais ne se dégagea pas.

Harry s'éloigna et reprit ses lèvres, plus violemment. La passion découlait de ce baiser exigeant. Ils se perdirent un peu sous le sensation nouvelle. Ils se séparèrent haletant. Harry souffla :

« -Je t'aime, Ron. »

Il le ré-embrassa et enjamba ses cuisses pour accéder à une meilleure position. Il déboutonna le haut de son amant et le jeta à terre. Il rétablit l'égalité en enlevant tous les vêtements sur la partie supérieure de son corps. Mais son attirail de quidditch n'était pas si simple que cela à enlever, il eut du mal et prit du temps. Il se fit aider pas Ron vers la fin. Lui aussi voulait toucher la peau sous ses doigts. Ils se collèrent l'un contre l'autre et gémirent de concert.

Harry titilla l'élastique du pantalon de pyjama, prévenant ainsi de ses intentions. Le gardien comprit très bien et poussa le bruns de ses cuisses pour se mettre à genoux et l'enlever. Harry l'observa avec envie. Il se détourna en rougissant.

« -Ne te cache pas, tu es magnifique. »

Il posa sa main sur le début d'érection et Ron haleta. Il trembla de tout son corps et manqua de tomber.

« -Tu ne tiens pas sur tes jambes ? Retourne toi et appuie tes mains sur le mur. N'aie pas peur. »

Ron s'exécuta. Toujours à genoux, il se tourna vers le mur et appuya son bras de la main jusqu'au coude. Il entendit un bruits de tissus qu'on froisse. Il tourna la tête et vit qu'Harry finissait de se déshabiller. Lui aussi était très bien fait de sa personne. En le détaillant, Ron se mordit la lèvre inférieur. Harry remarqua ce détail, et cela l'affola. Il se jeta sur ses lèvres, caressant an même temps le torse couvert de petites taches de rousseurs, plongeant aussi parfois ses mains dans les toisons du haut et du bas du corps. Il se colla à lui et lui fit sentir l'étendu de son désir.

Il fit cesser le baiser et les caresse. Ses deux mains se dirigèrent vers la zone sud, et empoignèrent le pénis. Elles le masturbèrent durement, sans répit. Il criait presque sous le plaisir. Jamais on ne lui avait prodigué de telles intentions jusqu'à présent. Le bruns embrassa son cou, lui apposant même un suçon violacé.

Avant qu'il vienne, il cessa tout mouvement.

« -Tu veux continuer ? »

Ron ne faisait pas confiance à sa voix, il se contenta de hocher profondément la tête, un peu en signe de soumission. Trois doigts appartenant à Harry vinrent demandés l'accès à sa bouche, qu'il accorda, il les suça consciencieusement, les enduisant de salive. Ils quittèrent sa bouche, puis il sentit un contact humide au niveau de son anus. Il tendit légèrement les fesses, signe que tout allait bien et qu'ils pouvaient continuer.

Harry rentra un premier doigt et bougea. Puis un deuxième, et alterna avec les mouvement de ciseaux. Et enfin un troisième, et avec les autres il mima l'axe sexuel. Il toucha par hasard une petite glande qui fit sursauter et feuler Ron. Ravi, le brun recommença. La douleur du début semblait être complètement partie. Il enleva ses doigts et s'éloigna de Ron.

Le batteur sentit la chaleur du corps qui se trouvait derrière lui s'éloigner. Le lit trembla, Harry venait de descendre. Il décolla la tête du mur – bien qu'il ne sut pas comment il s'était retrouver dans cette position, à demi affalé, le dos cambré et les fesses tendues – et regarda ce que faisait son amant. L'attrapeur cherchait quelque chose dans ses poches, et le trouva. Il sortit un petit carré de plastique qu'il déchira. Il en sortit un anneau de latex qu'il déroula sur sa verge. Il se replaça ensuite derrière son ami, lui embrassa la nuque et posa ses mains sur ses abdominaux et ses pectoraux. Il s'enfonça doucement en lui, ne voulant rien brusquer. Il était quand même plus gros que trois doigts. Il s'arrêta quand ses testicules butèrent contre le fessier rebondi du roux, qui haletait sous l'imposante intrusion. Il avait fermé les yeux et essayait de se détendre. Harry caressa son torse et embrassa toute la peau à sa portée. Il bougea un peu, en pliant les genoux, ne créant pas encore de vraie friction.

Ron donna un léger coup de bassin, et l'attrapeur engagea les vrais mouvements de va et viens. Il attrapa d'une main la hanche opposée en frôlant le pubis et de l'autre masturba le sexe turgescent. Ses coups de rein avaient été au début lents et contrôle, amoureux, mais à présent, il laissait faire son instinct. Et c'était bon, vraiment très bon. Il avait l'impression de se sentir vraiment à sa place, dans cette chaleur. Tout était comme cela devait être. Son amour était accepté, il faisait ce qu'il avait rêvé de faire pendant de nombreuses nuits. Ses mouvement étaient désordonné et inégaux, mais son amant ne semblait pas s'en plaindre : il gémissait son prénom sans discontinuer. Il chercha et trouva une deuxième fois sa prostate, et la martyrisa jusqu'à l'orgasme, qui arriva assez vite grâce à ce traitement conjugué.

Ron jouit en chantant le nom de son amant dans une longue note, presque plaintive. Ses chaires se resserrèrent autour de l'épée de chair d'Harry comme un fourreau. Il ne savait pas vraiment comment décrire correctement cette sensation, mais c'était comme si son âme pure et blanche s'était colorée de dizaines de couleurs enchanteresses qui mettait la joie dans son corps et son corps. C'était un orgasme dévastateur, qui leurs enlevèrent toutes leurs forces et leurs vidèrent le cerveaux.

Ils s'affalèrent, Ron contre le mur et Harry contre lui. Quand ils en eurent la force, ils se glissèrent tous les deux dans le lit, le roux dans les bras du brun. Avant de s'endormir, Harry murmura, en e regardant droit dans les yeux :

« -Je t'aime. »

Avec un sourire maladroit, Ron lui souffla, en observant les magnifiques iris :

« -Je crois que moi aussi ... »

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Voilà. J'èspère que cela vous a plu. J'espère aussi que ça donne assez l'impression qu'ils s'aiment. J'avais pas encore fait cette position, je peux la rayer de ma liste ! ^^

Merci de laisser une review après votre passage !
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Date de publication : 31 mars 2010
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 6 chapitres publiés, 9 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jours 12 et 13.

Notes : Alors mes agneaux, vous allez bien ? Heu, attendez, si vous êtes ici, c'est que vous n'êtes plus purs et innocents, donc ça ne va pas. Je recommence : Alors mes p'tits loups, la forme ? C'est meiux n'est pas ? ^^ ( depuis le temps que j'y pense à cette réplique )

Je vais décaler progressivement les postes. Là, ça fait huit jours. Le prochain sera dans neuf jours. Enfin, c'est ce qui étais prévu. Sauf que ce jour là, je suis en vacances sans ordi, donc je pourrais pas poster. Alors au lieu de vous faire poireauter, je le poste plus tôt. C'est pas gentil ça ?

Je suis en vacances, mais j'utilise mon temps pour réviser pour l'instant. T-T Je vais me ménager un peu de temps pour écrire, ne vous inquiétez pas. Vince, je t'envoie le chapitre 8 très vite !
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A la table du sauveur, les sujets sensibles ne furent pas abordés, ils attendaient d'être en petit comité. Alors ils firent comme si la situation présente n'existait pas, et se comportèrent comme d'habitude : les joyeux Griffondors pleins d'entrain.

Ils se retrouvèrent dans le dortoir des garçons de septième année. La veille, ils n'avaient pas vraiment parlé, ils s'étaient contentés de rassurer le pauvre petit Ryry, qui décidément, n'aurait jamais la vie facile. Mais pendant cette soirée, il fallait mettre plusieurs choses au point.

Étaient donc rassemblés en ce lieu Harry, bien sur, Ron et Hermione évidemment, Neville, Seamus et Dean, les quasi-frères d'Harry, Ginny, à qui était officieusement destinée cette réunion - du moins dans l'esprit du Trio d'Or - et Lavande et Parvati, qui étaient beaucoup moins superficielles qu'on ne pouvait le penser. Elles s'étaient rapprochées de la petite troupe pendant la brève période de guerre totale durant l'été. Elles apportaient un avis différent sur les débats qui s'organisaient naturellement au sein du groupe.

Une fois tout le monde rassemblé dans le dortoir, Harry commença par raconter ce qui était arrivé à partir du moment où ils s'étaient réveillés à l'infirmerie jusqu'à l'heure précédente, et les différents sentiments qui l'avaient traversé pendant cette période. On le laissa parler, ne le coupant jamais, ne faisant pas de commentaire chuchoté. Ils le regardaient et écoutaient juste, essayant de tout enregistrer et de retenir leurs remarques pour en faire part au groupe.

« ... et il m'a fait comprendre que lui aussi allait avoir une conversation avec ses amis Serpentards.

Après un petit silence, une voix perça :

-Tu as fini ?

-Oui Hermione, j'ai fini. Tu veux commencer ? »

Hermione prit sa respiration et afficha un visage sérieux.

« -Oui. Premièrement je pense que Malfoy détient une étonnante capacité d'adaptation. Il ne te l'a surement pas encore montré, mais il doit déjà accepter la situation. Pour l'instant il se retranche dans l'atmosphère hostile qui est rassurante pour vous deux.

-Toi aussi tu as cette impression ? reprit Ron. Je pense que c'est dû à son éducation de sang pur. C'est un phénomène magique, c'est irréversible, donc ça devient une normalité. C'est comme ça qu'il doit résonner.

-Oui surement. Chez les moldus c'est différent, continua Dean. En général, il y a peu de choses qui nous tombent dessus sans prévenir et sans moyen de revenir en arrière. En tout cas, pas avec cette dimension. N'est-ce pas Seamus ?

-Je suis d'accord. En plus, on dirait un mariage arrangé. Cela ne se fait plus chez les moldu depuis un siècle. Quelque part, ça doit te sembler archaïque Harry. »

Harry acquiesça en soupirant et répondit.

« -Oui, c'est un peu mon sentiment. Ne pas pouvoir choisir la personne avec qui je vais passer le reste de ma vie m'est inadmissible. Lavande, tu voulais dire quelque chose ? »

Elle se dandinait sur le lit où elle était assise. En général, dans les discutions sérieuses, elle attendait qu'on la sollicite pour exposer son point de vue. Et dans ce cas là, elle disait ce qu'elle pensait, la vérité toute nue, sans filtre. Elle était loin la cruche qui gloussait pour un oui ou pour un non qu'ils avaient connue en première année.

« -De toute façon, tu vas tomber amoureux de lui, non ? Où est le problème ? Les âmes s½urs sont comme une clef et une serrure, elles se complètent – sans sous-entendu. Il y aura forcement des prises de tête mais ça s'arrangera toujours, vous êtes fait pour être ensemble.

-Qui te dit que la déesse ne nous a pas pris au hasard, s'insurgea Harry. Si ça se trouve elle nous a liés sans se préoccuper des règles qui s'appliquent sur les âmes s½urs !

-Harry, c'est la déesse de l'amour. Elle fait ça depuis une trentaine de siècle. Elle savait ce qu'elle faisait, je t'assure. »

Parvati venait d'intervenir dans la conversation. Avec Hermione, elle calmait souvent les bouillants Griffondors qui ne pensaient qu'à se jeter la tête la première dans la gueule du loup, sans un plan ou une tactique.

« -Je suis pas vraiment rassuré. Mais c'est gentil d'essayer.

- Harry... Et nous ? » La voix suppliante de Ginny venait de résonner.

Harry soupira. Il fallait y passer, même s'il savait que ce serait pénible. Il fallait qu'elle comprenne que lui ne pourrait jamais l'aimer, et qu'il n'y aurait plus rien entre eux par la suite.

« - Ginny... Tu as compris la situation. Je suis lié à Malfoy. Peu importe combien je le déteste, à quel point je hais cette situation, ou ce que je voulais pour ma vie, je ne peux rien faire. Toi et moi, c'était fini avant même d'avoir commencé. Je n'étais pas amoureux de toi pendant les quatre mois où nous sommes sortis ensemble, et cela ne se fera jamais. Tu dois comprendre que nous, ça s'arrête là. Je me sens mal de te briser le c½ur, mais si je ne le fais pas maintenant, je pense que ce sera pire après. Pour toi, pour moi, et pour notre entourage. Je suis désolé. »

Elle éclata en sanglot et se jeta dans les bras d'Harry. Il la serra contre lui, tendrement, et lui caressa doucement la tête en lui murmurant des paroles réconfortantes. Quand elle fut calmée, elle embrassa le brun sur la joue et sortit du dortoir.

« - C'était douloureux. Je ne veux jamais avoir à refaire ça.

-Personne mon vieux, le consola Ron. De toute façon, je vois pas à qui tu devrais briser le c½ur à présent.

-Oh, je ne sais pas Ron. Peut-être Chang ? »

Neville et son humour malicieux, sa tendresse et sa maladresse, son grand c½ur et ses phobies, voilà comment ils aimaient leur ami. Il avait toujours le mot pour rire et réconforter, et son côté maladroit aidait à retrouver le sourire dans les situations dramatiques. Lui aussi avait parfois besoin de protection et de tendresse, ce que le petit clan lui offrait sans arrière pensée, sans rien attendre en retour. Ils étaient unis dans la paix comme dans la guerre, comptant les uns sur les autres, se soutenant pour s'empêcher de s'écrouler.

-Enfin, Neville. Elle n'est plus à Poudlard et elle a totalement abandonné l'idée que Harry veuille retenter quelque chose avec elle. Tu ne crois pas Parvati ? »

-Tout à fait Lavande. Mais revenons à nos elfes. On avait pas fini de disséquer Malfoy.

-Et ton histoire. » Rajouta Lavande.

« -Je voudrait revenir sur un point.

-On t'écoute Ron.

- McGo a dit que vous aurez des cours particuliers, mais qui vous les donnera ? Lupin ? Snape ? Dumbledore ?

-Aucune idée. Elle n'a rien dit là dessus. Et je ne sais pas non plus ce qu'on va pratiquer et comment. La déesse a dit qu'on devait ''se mettre en phase''. Ça va être épique, je le sens, répondit Harry avec une moue contrite.

« -À mon avis, ça va être des petits exercices à deux, pour vous apprendre à vouloir la même chose au même moment, à vous sentir, des trucs comme ça.

-Dieux, devoir faire équipe avec Malfoy.

-Harry, sois raisonnable. Si tu te comportes correctement, tout se passera bien.

-J'espère. »

Ils parlèrent longtemps, analysant tout. L'heure du couvre feu approcha, et ils durent se séparer. Harry partit en promettant de leur montrer ses appartements rapidement.

Oo0ooOoo0oO


Le lendemain, Malfoy le réveilla à la même heure que la veille. Quand Harry sortit de la salle de bain, il vit que le blond avait sortit des affaires de son placard et les lui avait posés sur son lit. Il avait oublié d'en prendre en sortant de la pièce, comme la moitié du temps. Il tourna le dos au blond qui révisait sur son lit et enfila le boxer. Il ne vit pas le regard en coin que lui lança celui-ci. Il enfila un pantalon en velours noir et une chemise de lin blanche. Un léger sur-pull rouge complétait la tenue. Il attrapa la cravate et la plaça avec précaution autour de son cou en essayant de ne pas la détacher. Il mit ses chaussettes et ses chaussures, attrapa sa baguette et ses lunettes et prépara ses affaires dans le salon.

« -Il faut que tu t'achètes des fringues. Tes fripes sont horribles.

-Je savais que tu allais mettre ça sur le tapis. Va à Pré-au-Lard et fais-toi plaisir.

-Si c'était aussi simple. Il faut que tu essayes les vêtements avant de les acheter.

-Je hais le shopping. Je ne t'accompagnerais pas.

-Si tu m'accompagneras.

-Non, je ne passerais pas mes week-end avec toi en plus du reste. Alors sois tu achètes les vêtements sans moi, sois tu ne les achètes pas. C'est simple, quand même.

-Je suis sur que tes amis Griffondors seraient ravis de te voir changer de look.

-Ils n'oseront pas me trahir.

-On verra ça.

-C'est déjà tout vu.

-Avant de se foutre sur la gueule, j'ai une autre suggestion.

-Comprendre : un autre ordre.

-T'es pas aussi bête que t'en as l'air !

-Maaalfoooooooy...

-Ok, c'est bon, t'énerves pas. Tu me laisses essayer de te coiffer ?

-C'est impossible. Ils sont réfractaires à toutes formes de discipline.

-C'est tes cheveux, Potter, c'est évident.

-Tu commence sérieusement à me courir sur le haricot !

-Laisse moi essayer.

-Au moindre geste suspect, je te fends le crâne sur le lavabo ! »

Ils se dirigèrent vers la salle de bain, avec une chaise empruntée au bureau. Harry se posa dessus et se laissa faire. Draco prit une brosse et tenta de les aplatir. Peine perdue. Mais au moins, remarqua celui-ci, ils n'étaient pas emmêlés. Il essaya avec de l'eau, mais ils se redressèrent quelques secondes plus tard. Harry refusa catégoriquement le gel, alors il dut s'en passer. Il essaya un dernier sort avant d'abandonner, qui rata, comme toutes ses tentatives.

« -Tes cheveux sont des cas désespérés.

-Je sais.

-Non mais... Vraiment ! Normalement ce sort marche pour tous les types de cheveux ! Il n'y a vraiment rien à faire !

-Je savais bien que tu perdais ton temps. Mais tu m'as pas écouté.

-Bon, on descend, sinon il ne va plus rien y avoir à manger. »

Ils sortirent et se dirigèrent vers la Grande Salle. Sur le chemin, Harry reprit la parole.

« -Comment s'est passée ta soirée ? Quelles réactions ont eu tes amis ?

-Des réactions de Serpentards. Comment tirer le plus d'avantages de la situation. Des trucs comme ça. Et toi ?

-J'ai du mettre les choses au point avec Ginny. Ça a été pénible. Et toi, Pansy ?

-Quoi Pansy ?

-C'est pas ta fiancée et ta copine ?

-On a décidé de rompre les fiançailles à la mort de mes parents, et elle n'a jamais été ma petite amie, mais ma meilleure amie.

-Je savais pas. En la voyant tout le temps collée à toi, j'ai déduit...

-Et t'en profitais pour l'insulter pendant nos bagarres.

-Bah... Je pensais que ça te ferait mal.

-C'était le cas. Mais pas pour les raisons que tu pensais. On se connait depuis le berceau, c'est ma confidente. Et sa famille n'est pas des plus facile.

-Oh. »

Le reste du trajet se déroula en silence.

Oo0ooOoo0oO


« -Harry, c'est ce soir que commencent tes cours spéciaux, non ?

-Ah, oui, c'est vrai. Tu fais bien de m'y faire penser, ça m'était sortit de la tête, dit-il en se tournant vers Hermione.

-A ton service. Tu as bien rattrapé les cours de Métamorphose et de Sortilèges ?

-Oui, Hermione, tu étais même avec moi. Je ne peux pas vraiment faire plus pour l'instant, tu le sais.

-Hum, hum. Et les cours de Soins aux Créatures Magiques ?

-Hermione, lâche-le un peu. C'est pas comme si les ASPICs commençaient la semaine prochaine.

-Mais Seamus ...

-Ma chérie, coupa Ron en posant sa main sur son épaule, laisse un peu respirer Harry, il sait prendre soin de lui seul à présent, et est plutôt sérieux dans ses études. Il n'a pas besoin de ta supervision constante.

-Bon, ok Ron. Il faudra pas venir se plaindre en mai quand vous aurez tout le programme à rattraper en ayant rien fait de l'année.

-Foi de Dean Thomas, tu ne nous entendras pas. »

Le groupe de Griffondors venait de sortir de son cours de latin (NdA : Dans cette histoire, ils en ont depuis la première année, et moi ça me permet de charger leur emploi du temps. En plus, c'est pratique pour comprendre, retenir et créer les sorts), sa deuxième et dernière heure de l'après-midi. Il ne faisait pas encore trop froid en mi-septembre, alors ils avaient décidé de se balader un peu dans le parc tous ensemble pour finir par se poser au pied d'un saule, près du lac. Ils discutaient désormais joyeusement, bercés par la gentille brise qui faisait danser les feuilles des arbres. La vie en cet instant était calme et agréable, tout était paisible, rien ne semblait urgent ou grave.

Harry était allongé dans l'herbe, il regardait le ciel et les nuages. Il sentait distraitement la main de Lavande passer dans ses cheveux, ou Dean tripoter d'un air absent le bout de sa robe. Lui même s'amusait avec les lacets de Neville, qui lisait un roman à coté de lui.

Ils restèrent là à pépiller jusqu'à ce que Draco vienne jeter son ombre menaçante sur eux, ayant laissé ses amis quelques mètres derrière lui. Il déclara d'une voix polaire :

« -Le professeur Snape m'envoie te chercher. Le professeur est arrivé. Il veut nous rencontrer avant le cours, pour, à ce que j'ai compris, se présenter, présenter nos cours, et nous laisser le temps de nous préparer.

-Je viens. »

Il se leva, fit au revoir de la main à ses amis qui avaient presque tous froncé les sourcils, et suivit l'autre garçon. Ils montèrent jusqu'au quatrième, où ils trouvèrent leurs professeurs de potion et de DCFM, qui discutaient assez vivement, sans pour autant se disputer. Ils parlaient vite et avaient l'air en désaccord, mais ils restaient polis l'un envers l'autre d'après ce que pouvaient voir les deux adolescents.

Ils s'arrêtèrent quand ils remarquèrent la présence des garçons.

« Professeurs. »

Un salut bref et poli, sans plus. Pas besoin de ça entre eux. Après tout Snape était le parrain de Draco et Harry considérait Remus comme quelqu'un de très proche de lui. Ils n'avaient pas eu l'occasion de discuter depuis la rentrée mais Harry souhaitait le faire le plus vite possible.

« -Potter, après en avoir parlé avec Minerva, nous avons décidé de retirer 20 points à votre maison pour avoir volé sur votre balai dans un endroit non autorisé, le jour de votre réveil (NdA : cf chapitre 2). La sanction prend effet maintenant.

-Voyons Severus, ne prend pas cet air ronchon. Tu as été très impressionné, comme tout le monde, par les prouesses de notre élève.

-Je ne suis pas ronchon. Je suis froid et digne. Ce n'est pas la même chose.

-Et grognon.

-Non, pas grognon. Combien de fois devrais-je répéter... »

Harry soupira et tenta de croiser le regard de Draco. Il vit que lui aussi était exaspéré par l'attitude infantile des deux adultes. Pourtant, il sentait qu'il y avait plus que ça, mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Il se décida à les couper :

« Quand vous aurez fini votre scène de ménage, vous pourrez nous dire lequel de vous deux sera notre enseignant »

Le professeur de potion s'arrêta net et le fixa d'un air furibond :

« Ne prenez pas votre cas pour une généralité, Potter. Et puis, mêlez vous de ce qui vous regarde. »

Harry leva les yeux au ciel, mais n'eut rien le temps de répliquer car Remus déclara :

« -En fait, aucun de nous deux ne vous enseignera pendant ce cours. Il s'agit de quelqu'un de l'extérieur, que Dumbledore a spécialement fait venir pour vous. Accessoirement, il m'aidera pendant les périodes sensibles tous les mois en tant que remplaçant.

-Qu'est-ce qu'on attend ? »

C'était Draco qui venait de prendre la parole pour la première fois depuis qu'ils étaient rentrés dans le château. D'un air sombre, le responsable des Serpentards répliqua :

« -Le professeur lui-même. Il est en retard, comme d'habitude.

-Oh, vous le connaiss...

-Bien le bonjour, jeunes gens !

-Sirius ! »

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Aya *regarde le compteur de review* : Pas mal du tout ! Mais le dernier chapitre a été moins apprécié j'ai l'impression. Seulement 8 reviews !

Draco : Oui, mais en moyenne, tu as 11 reviews par chapitre.

Aya : Pas faux.

Harry : T'aurais pas une panne d'inspiration en ce moment ? Ça fait longtemps que tu n'as pas écrit.

Aya : C'est pas vraiment ça, c'est plutôt que j'ai pas le temps.

Draco : A mon avis, c'est pas la seule raison.

Aya : On ne peux rien te cacher. En fait, c'est que je bloque un peu sur le chapitre 9. Il est centré sur la relation Sirius/Remus. Je ne spoile pas, puisque c'est presque un épisode indépendant. Bref, j'ai déjà fait deux OS sur eux en février, alors je sature un peu sur ce couple. Et normalement, j'aurais du faire un OS pour le seme/uke day sur eux aussi. Mais là, j'ai abandonné. Pour le Severus/Sirius, ce que j'ai fait ne me plait plus du tout. Alors il va falloir que je change la tournure des évènements ou que je change carrément tout le contexte. Et ça m'énerve.

Harry : Prend le temps de le faire et ça va venir tout seul comme d'habitude.

Aya : Si tu le dis. Bon, passons aux commentaires sur ce chapitre.

Draco : J'ai l'impression qu'il y a un plan dans tes conversations avec nous. Reviews, écriture, commentaires, scène érotique.

Harry : T'avouera que c'est plus vivant que de se faire un monologue en racontant sa vie.

Draco : T'as pas tort.

Aya : Vous me laissez parler oui ? Bon, comme je le disait, je vais commenter ce chapitre. Je le fais à la fin pour pas spoiler. Et puis c'est plus marrant quand les lecteurs savent de quoi je cause.

Draco : Alors ? Tu t'y mets oui ?!

Aya : C'est bon, ok, t'énerve pas. D'après ce que je me souviens, ce chapitre a été écris en trois fois. Je savais pas quoi mettre après la discussion sur Pansy, ni quoi faire après le cours de latin. En plus ce chapitre est plus long que les autres j'ai l'impression.

Draco : Moui. Il fait 6 pages open office, au lieu de 5. Y'en a qui qui en écrivent entre 15 et 30.

Aya : Mais eux ils ne publient pas toutes les semaines. Dans ce chapitre, vous vous rapprochez encore un peu.

Harry : Il est un peu obsédé par mon apparence quand même.

Aya : Il y a aussi la mise au point avec Ginny. Cela me paraissait important, pour ne pas l'avoir dans les pattes pour la suite. Pour moi, elle ne fait pas la fille stupide, et elle comprend du premier coup. Je l'aime pas trop en général, alors j'ai pas trop envie de jouer avec elle.

Draco : Elle n'aura pas mon Harry !

Aya *souris* : Et enfin, l'arrivée d'un dernier personnage principal ! Je vous rappelle qu'il n'est pas censé être mort, puisque je renie le tome 5. Mais je garde quelques événement des tomes 5 et 6. J'espère ne pas trop vous perdre ... De toutes façon, il était évident qu'il était vivant, puisque j'ai déjà annoncé un threesome dont il ferait parti dès le résumé.

Sirius : Enfin !

Aya : J'aime bien le chapitre suivant. Il se passe plein de trucs je crois.

Sirius : T'es pas sûre ?

Aya : Ça fait longtemps que je l'ai écrit, et je l'ai pas relut récemment.

Draco : Bon, t'as fini ? On peut passer à la dernière partie maintenant ?

Aya : Je viens de remarquer. T'es vraiment un râleur dans ces dialogues.

Draco : Ta faute ...

Aya : Je sais. Bon, cette fois ci, la scène sera consacrée à Blaise, à la demande expresse de Noweria. Mais je vous préviens, la prochaine, elle est pour Sirius. *se languit* Mon magnifique Sirius ... *soupire*

Harry *se racle la gorge* : Hum hum ...

Aya : C'est bon, on y va. Blaise est là ?

Blaise : Oui.

Aya : Bien. Résumons. Baise Zabini, Serpentard, septième année, meilleur ami de Draco. Je sais pas quelle est son orientation sexuelle, mais si vous voulez le voir casé ( avec quelqu'un d'autre que Ron, Hermione ou Luna, oui ceux déjà en couple svp ), je verrai ce que je peux faire. Donc, grand black, peau vraiment très foncée comme un éthiopien, 1m90, coupe courte, presque militaire. Très musclé, très large d'épaule. Un vrai malabar.

Draco : Je crois qu'on à compris.

Aya : T'es toujours en uniforme , laisse, c'est pas grave, on va commencer avec ça.

Blaise : Ok, c'est parti.

Aya : Il fait chaud, tu es en plein soleil. Tes vêtements sont lourds et trop épais. Tu enlèves rapidement ta robe de sorcier. Tu dénoue ta cravate, et tu la jette sur l'habit. Tu enlèves ton pull, en le passant par dessus ta tête, et tu le jettes sur la pile. Tu défais avec empressement les boutons de ta chemise, et parfois l'un d'entre saute et se détache. Tu mets tes bras en arrière et tu tire sur tes manche, secouant un peu les épaules. Tu laisses le bout de tissus avec les autres. Tu es torse nu à présent. On vois sur ton épaule et ton bras un tatouage tribal, à l'encre très noire. Il se voit bien sous cette lumière, et avec ta transpiration. Le tracé des arabesques et des arceaux est beau et compliqué. Cela donne une impression de puissance, de virilité. Tu ouvres le bouton de ton pantalon et défais la braguette, mais tu ne l'enlèves pas. Tu laisses juste l'air circuler. De la poche arrière de ton pantalon, tu sors ta baguette. D'un geste du poignet, tu fais apparaître une bouteille d'eau dans ta main. Tu ranges précautionneusement l'instrument, et ouvres la bouteille. Tu bois quelques gorgées, et un mince filet d'eau coule de ton menton. Tu verses ensuite le contenu de la bouteille sur ta tête. L'eau coule sur ton visage, tes épaules, et ton torse. Tes cheveux sont à présent humide, et ta peau luisante. Tu t'ébroues lentement, comme un félin. Tu es imprégné d'une aura de sensualité. Tu passe ta main sur ton visage et tes cheveux, bandant un peu tes muscles seyant. Tu regarde vers le public, avec un air surpris, mais néanmoins séducteur. Et ... Coupez ! Reste comme ça, je prend la photo *click* C'est bon. Combien tu me l'achètes Noweria ? Je te l'échange contre ton chapitre ! *souris innocemment*

Harry : Et ben, t'étais inspirée !

Aya : Pas tellement, mais il ne m'en faut pas beaucoup pour partir.

Draco : Si ça vous a plu, que ce soit le chapitre, ou la scène érotique, laisser une review ! Sinon, laissez une review quand même, pour lui dire où elle dois s'améliorer.

Aya : En parlant de critique, j'en ai reçu une excellente sur HPF, sur Il faudrais que je rentre. J'avais fait plein d'anachronismes, et elle me l'a fait remarqué. J'ai vraiment apprécié, parce que ça voulait dire pour moi qu'on se souciait de moi en temps qu'auteure, et qu'on m'aidait à faire mieux. C'est vachement agréable.

Harry : Vous avez vu, il y a eu une mise à jour ! Le bouton de review à changé !

Aya : Ouais, trop dégoutée, je l'aime pas celui là. Mais ça ne doit pas vous empêcher de cliquer dessus ! *sourire angélique*
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Date de publication : 7 avril 2010 ( prochain : mercredi 14 avril 2010, et pas le 16, parce que je pars en vacances )
Série : Harry Potter

Titre : Pour l'amour de toi

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta reader : Pas le temps de l'envoyer à mon beta, je suis déjà en retard de 2 jours.

Rating : M donc lemon Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes

Statut : OS, Terminé

Genre : Romance

Couple : Severus/Sirius

Résumé : Severus est Roi, Sirius est esclave. Mais ils s'aiment, et adorent se le prouver.

Contexte : Monde inventé. Un royaume riche, à coté d'un desert peuplé de nomades. Les peuples des deux se battent, l'un pour posséder d'avantage de territoire, l'autre pour conserver sa liberté.

Note(s) :

Severus : 09/01

Sirius : ? → 15/04

Couple : 9 avril

Publication : deux jours de retard. -_-'

Voilà, je le savais. Je ne suis pas capable de tenir des délais. En fait, c'est plus parce que j'avais oublier la date qu'autre chose, mais.

Voilà un OS pas trop prise de tête, avec de l'amuuuuuur et de la romance. J'aime bien lire ce genre de trucs pour me détendre, j'espère que ça aura le même effet sur vous.

Désolée s'il reste des fautes. J'ai relu pourtant.

Bonne lecture !
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Pour l'amour de toi


Severus était occupé. Comme toujours. Il était fatigué aussi. Ses collaborateurs ne semblaient pas vouloir coopérer avec lui. Ils lui mettaient des bâtons dans les roues, le contredisaient, essayaient de le faire changer d'avis.

Mais c'était lui le Roi, merde ! Eux n'étaient que Ministres ou conseillés ! Il savait ce qu'il faisait tout de même. Ils lui devaient obéissances. Il était le fils du précédent dirigeant, qui avait été un tyran, certes, mais qui avait donné la meilleure éducation et les meilleurs professeurs à son fils unique. Éducation qui s'était beaucoup diversifié au fur et à mesure des années. Severus avait toujours été très curieux du monde qui l'entourait, et aimait avoir plusieurs avis divergents sur une même question pour juger. Il avait même effectuer des ''stages'' au milieux des différentes classes sociales pour mettre en pratique ses connaissance, en acquérir de nouvelles, se faire une opinion sur la situation, etc ... Cela lui avait été très bénéfique.

Il se souciait du bien être de son peuple. Et ça, le gouvernement ne semblait pas le comprendre. Il faisait le maximum, mais on lui mettait apparemment des battons dans les roues. Et cela le mettait en rage. Il était tendu et énerve.

Il monta vers les étages, et la décoration se faisait de plus en plus luxueuse. Autrefois, quand il se rendait dans les appartements de son père, il observait tout cela avec admiration. Les marbres, les ors, les argents, les teintures, les tapisseries, les tableaux, les sculptures, les vases précieux ... Tout émerveillait ses yeux et son imagination. Mais c'était avant. À présent, il ne faisait même plus attention à tout ce faste et ce luxe.

Enfin, il arriva à destination : une énorme porte en bois massif de cinquante centimètres d'épaisseur, de trois mètres de haut et de quatre de large. Elle était sculpté de fresques épiques et ciré, mais pas peinte. Elle était vraiment très imposante. C'était les appartements du porteur du titre. Il n'y avait que deux portes qui menaient à ces appartements : celle ci et une porte de service pour les servantes juste à coté, derrière le garde de service. Les deux gardes postés de part et d'autre de la porte l'ouvrirent et la refermèrent derrière lui. Ils faisaient partis des Invincibles, de l'armée personnelle du Roi. Bien sur, c'était les meilleurs.

Severus congédia les servantes d'un ordre sec. Il ordonna juste à son esclave personnel de rester. Il s'assit dans un de ses confortable fauteuil. La pièce était immense. Elle possédait un lit géant - au fond, en face de la porte - qui pouvait coucher quatre personnes, une grande bibliothèque de cinq mètres de hauteur au moins, sur quatre de large, deux grands canapés et deux confortable sfauteuils. À coté, se trouvait un grand bureaux couvert de papier plutôt bien rangés, avec beaucoup de plumes, d'encriers, de cire et de sceaux – tout cet ameublement sur le coté gauche de la pièce. Un grand aquarium surplombait la pièce, rempli de poissons exotiques et colorés. A coté, une petite porte, qui devait donner sur la salle d'eau. Pas de cloisons. Des tapis au sol, des rideaux tirés. C'était un peu oppressant au début, mais on sentait vite à l'aise dans cette chambre.

L'esclave en question s'approcha doucement de lui, en silence. Il se positionna derrière le fauteuil et lui caressa la tête avec tendresse. Le monarque se calma, et essaya de se détendre. Cette main chaude et délicate lui faisait du bien. Il l'attrapa sans brusquerie et la tira jusqu'à sa joue. Les longs doigts fins l'effleurèrent et il ferma les yeux. Le contact s'estompa et il rouvrit les yeux. L'esclave fait sait le tour du meuble pour venir se blottir contre lui. Il se cala confortablement et le dirigeant soupira doucement. Il ne mit pas longtemps à s'endormir.

Le lendemain matin, il se réveilla dans son lit, sous ses couvertures. L'esclave était couché contre lui, entre ses bras. Sa respiration tranquille et régulière troublait à peine le calme de la chambre. Severus lui caressa les cheveux à son tour. Ils étaient très noirs, aux reflets bleutés, et soyeux. Son visage endormit respirait la confiance. Il était magnifique, presque sans imperfection. Sa peau avait la douceur des pèches, et la couleur du lait. Il était plutôt grand, plus grand que lui en tout cas, mais pas très large. Il était pourtant musclé. Sous ses paupières clauses, se trouvaient de sublimes yeux de couleurs bleu-gris, totalement envoutants.

Il déposa un baiser sur sa joue et le secoua doucement pour le réveiller. Ses paupières papillonnèrent quelques secondes, le temps qu'il s'habitue à la lumière. Il le vit et lui lança un sourire radieux, auquel Severus répondit. Il frôla sa joue de la pulpe de ses doigts.

« Tu avais l'air fatigué hier soir. Je t'ai porté jusqu'à ton lit et je t'ai couché. Tu n'as même pas bronché. »

Il lui sourit une fois encore, et effleura son front de ses lèvres.

« Merci Sirius. »

Le souverain se leva et alla se préparer. L'autre homme le détailla, comme à son habitude. Il portait ses cheveux mi-long, qu'il ne coiffait jamais. Ils étaient noirs et n'avait pas beaucoup d'éclat, mais il refusait obstinément de confier son apparence à un coiffeur, un maquilleur, un styliste, ou il ne savait quoi encore. Résultat, c'était à peine s'il ne s'habillait pas comme le peuple. L'intendant arrivait à faire broder les étoffes, mais dès qu'il rajoutait un bout de tissus inutile, l'habit se retrouvait dans un tas de chiffon. Il avait compris maintenant, et il n'essayait plus de faire quoi que ce soit. Le monarque n'acceptait de porter des soieries que pour les évènements très officiels. Alors, on utilisait le budget habituellement réservé à la garde robe du couple régnant pour rendre les conditions de vie des esclaves plus acceptables. Le Roi en avait voulu ainsi.

Son visage n'était pas spécialement beau, ni spécialement fin. Il avait même un nez plutôt long et un air sévère qui faisait peur à certain. Mais Sirius lui trouvait un charme. Son corps n'était pas maigre, ni gros. Il était svelte et quasiment pas musclé. Pourtant, il suivait depuis son plus jeune âge un entrainement militaire, ce qui le gardait en forme.

Se sentant observé, Severus se retourna. Il capta l'affection dans le regard de l'esclave. Il s'approcha de lui et lui donna le premier vrai baiser de la journée. Il lui frotta la tête à la manière d'un maitre avec son chien, faisant grogner Sirius. Il rit, s'amusant de son attitude.

Il étaient vraiment proches. Pourtant, leurs débuts avait été difficiles. Sirius ferma les yeux. Il s'en rappelait bien.

Se battre. Pour sa liberté. Pour sa vie. Se battre toujours. Se battre encore. Ne pas s'arrêter. Ne pas penser à la fatigue. L'esprit prime sur le corps.

Une douleur. L'inconscience.

Des courbatures. Des bruits de chaines. Les chaos d'une route. Une carriole. Une gène sur les poignets. Des fers. Une cage. Des gens inconnus. Venant du désert aussi. Capturés. Morts, pour ainsi dire. Dormir.

De l'eau. De l'eau, renversée sur la tête. Pas agréable. Du gâchis aussi. Se lever. Sortir de la cage roulante. Se placer sur une estrade. Un marché aux esclaves. Étalés comme des morceaux de viande. Une odeur de pourriture. De maladie.

Des gardes royaux. Ils sélectionnent. Lui aussi. Direction le palais. Il ne pensait pas avoir autant avancer dans les terres. Il a du être inconscient plus longtemps qu'il ne le pensait. Et dormir longtemps aussi.

Ils tirent sur ses chaines. Il trébuche mais ne tombe pas. Une grande porte en bois. Des murs d'enceinte en pierre épaisse. Leur destination surement. Ils entrent. Ils les mènent devant ce qui semble être l'intendant. Il leur explique leur chance. Des conditions de vie plus correctes que celles des autres esclaves. De la nourriture. Un minimum de confort. Des coups non systématiques. Par contre, la mort s'ils se risquent à s'enfuir.

Aucune condition pour leur libération. Esclave jusqu'à la mort. En état de servitude pour le restant de leur vie. Génial. Plutôt mourir. Autant essayer de s'enfuir. Il essayera, à la première occasion. Peut être avec de la préparation. Observation pour l'instant

Les coups, le travail, les humiliations.

Le roi, ce tyran, avec son air hautain et au dessus de tout. Son manque de respect. Sa peur quand les grades voulurent lui faire payer. L'ordre brutal qui les fit arrêter. La lueur d'amusement dans les yeux couleur charbon. Le défis du despote : le servir, lui, l'être qu'il devait détester le plus.

La vie quotidienne. Les moqueries, les piques. L'amusement dans ces yeux. La révolte dans les siens. Le manque de respect, qui ne semblait pas vraiment l'énerver.

La prise de conscience. Plus de vie d'esclave. Des nuits dans un lit de plume. Petit certes, mais confortable. Les repas corrects et équilibré. L'hygiène presque princière puisqu'il s'occupait du Roi.

L'adoucissent dans l'attitude de son maitre. La paix, instaurée petit à petit. La faiblesse qu'ils se montraient mutuellement, et dont ils ne profitaient surement pas. Leur rapprochement. La montée en garde. Dans la hiérarchie et dans le coeur.

Il était à présent son esclave personnel, son garde du corps et son amant. Il avait été quasiment depuis le début son domestique, mais à présent, il y avait des tâches que seul lui était autorisé à faire. Garde du corps, car il avait subit une formation intensive dans le camps d'entrainement des Invincibles. Avant d'être esclave, il avait été un chef guerrier. Son peuple était en guerre contre ce royaume, qui voulait leur désert natale parmi ses possession. Il était parti de sa Cassydie natale ( NdA : Nom inventé, ne chercher pas à quoi cela fait référence. Si jamais cela existe vraiment, ce n'est pas voulu ) pour se battre contre l'armée royale et s'était capturé. Les sodalites ( NdA : Nom d'une pierre bleu foncée ), le peuple qui l'avait vu grandir, était connue pour son art du combat. Les nomades était de grand guerrier, et Sirius Black, élu chef, était surement un des meilleurs. Il n'avait pas eu beaucoup de mal parmi les Invisibles. Et enfin amant, parce qu'après des mois à se regarder et à se tourner autour, Severus l'avait invité à partager sa couche. Ce n'était bien sur pas innocent, mais le prince avait attendu que son esclave prenne les initiatives en premier. Il n'était pas déçu de son choix.

À force de se côtoyer, de faire l'amour, de parler, ils en étaient venu à tomber amoureux. Severus était en apparence quelqu'un de très froid, mais dans l'intimité il savait se montrer attentionné. Il avait besoin de Sirius après des journées éprouvantes pour lui raconter sa journée, lui tenir la main, lui dire que tout irait bien, puisqu'il était intelligent et qu'il était le Roi, pour le prendre dans ses bras, l'embrasser, le toucher ... Il avait beaucoup besoin de marques d'amour, même s'il rendait moins, car ses parents ne s'était pas beaucoup occupés de lui étant petit. Les nourrices, les gouvernantes et les professeurs se succédaient, ne laissant pas vraiment de point de repère à l'enfant. Il s'était forgé une carapace à force et était devenu assez distant avec les personnes qui l'entourait.

Il avait pourtant eu un coup de coeur pour le rebelle, ce qui l'avait poussé à le prendre à son service. Pourtant, il n'avait pas osé faire le premier pas, de peur de se faire rejeter. Heureusement, il avait mis de coté sa crainte, quand il fut bien sur que les regards qu'il captait parfois étaient bien ce qu'il pensait, pour lui faire des avances. Ensuite, tout s'était enchainé. Et pour le mieux.

Il sortit à regret de la chambre, non sans avoir embrassé une dernière fois son amant, pour se rendre là où l'attendait son devoir.

Le soir, il rentra dans ses appartements éreinté et très tendu. Il fut étonné de ne voir personne à l'intérieur. Il remarqua que les rideaux du baldaquin étaient tirés, et s'avança pour voir ce que son amant trafiquait.

Il écarta les rideaux et vit l'homme allongé sur le lit, endormi dans une position f½tale. Il se plaça à ses cotés, et lui caressa le visage. Son compagnon se réveilla vite, presque en sursaut. Il regarda rapidement autour de lui et poussa un petit soupir. Severus lui jeta un regard perplexe.

« -Je me suis endormis en t'attendant.

-C'est pas grave ...

-Mais j'avais prévu de faire quelque chose ce soir ! Tu étais tendu ces derniers temps. Je voulait te calmer un peu ...

-Qu'est-ce que tu avais prévu ?

-Une soirée coquine bien sur ! Ça fait longtemps qu'on ne l'a pas fait. Tu étais fatigué et préoccupé. Et moi frustré.

-Il n'est pas trop tard ... »

Severus embrassa ses lèvres avec tendresse, puis demanda l'accès à sa bouche, qu'on lui accorda immédiatement. Ils s'embrassèrent pendant de longues minutes, se chauffant mutuellement, et se séparèrent quand ils commencèrent à manquer d'air.

Sirius ne portait qu'un fin pantalon blanc, sans rien en dessous. Il déshabilla son partenaire, commençant par déboutonner l'espèce de grande cape noire à peine brodée qu'il portait toujours par dessus ses vêtements. Il lui retira et la jeta quelque part, au bout du lit, peut être. Il enleva la chemise, un peu plus luxueuse dans ses décorations. Ils étaient à présent torses nus tout les deux, et se caressaient du bout des doigts, langoureusement. Severus embrassa le cou de son amant, puis ses clavicules, ses pectoraux, lécha malicieusement ses tétons, honora son nombril, redessina ses abdominaux. Sirius était alangui sur le lit, soumis aux caresses expertes et très agréables de son amour.

Il sentit son dernier vêtement glisser sur ses cuisses. Il lança un regard chargé de désir au Roi de son coeur, et se détendit encore, si cela était possible. Une main vint taquiner son gland et son prépuce, du bout du doigts. Il n'était pas encore dur très dur, mais ces effleurement l'éxcitait, autant qu'ils le frustraient. Après quelques minutes de jeux amoureux, tout en effleurements, souffles et coups de langues, Sirius en eut assez et gémit plus fortement.

Il se releva et enleva lui même ce qui restait d'habit au monarque. Ses sandales, son pantalon, son sous vêtement. Il le fit s'allonger sur le dos, et s mit à califourchon sur lui. Il lécha consciencieusement chacun de ses doigts et sa paume, regardant Severus d'un air lubrique et pervers. Il se pencha et l'entraina dans un baiser exigeant et commença à le masturber avec sa main lubrifiée. Il ne voulait plus attendre, cela faisait tellement longtemps qu'ils ne s'étaient pas aimés.

Quand il le trouva assez dur, il arrêta ses mouvements et fit cesser le baiser. Il s'appuya à deux mains sur le torse et se souleva pour sentir la tête de l'épée de chair tout contre son entrée. Severus caressa doucement ses cuisses, attendant son bon vouloir, avec un sourire amoureux.

Avec lenteur, il s'assit sur son amant, enfouissant son sexe en lui. En sueur, le menton baisser, concentré, il faisait entrer la virilité plutôt imposante de son amant dans son anus. Bien sur, c'était douloureux au début, mais il savait que c'était un prélude nécessaire au plaisir.

Une fois complètement assis, il s'arrêta, essayant de respirer normalement, même s'il haletait. Il essayait de se détendre, comme à chaque fois. Severus détestait ne rien faire pendant ces moments là. Mais il savait que s'il bougeait, il changerait leur position, et ne l'aiderait surement pas. Mais il avait vraiment envie de l'embrasser, pour lui faire penser à autre chose. Il ne pouvait qu'attendre, le regardant avec anxiété, jusqu'à ce que son visage se détende. Tout ce qu'il pouvait faire était de passer ses mains sur son corps, légèrement, comme un souffle de vent, pour sentir les muscles crispé sous la douleur.

Heureusement, ce moment ne durait jamais bien longtemps. Sirius releva la tête et regarda les yeux noir et brillants de son amant. Il lui fit un sourire et commença à se relever sur ses cuisses, initiant ce mouvement ancestral.

Pour cette fois là, ça serait lui qui commanderai, qui dominerai. Lui qui déciderait du rythme à adopter. Lui qui contrôlerai leur plaisir. Et c'était vraiment bon de sentir ce rythme lent entre ses reins, qu'il imposait, de voir le visage détendu et heureux de son Prince. De voir ces yeux qui le vénérait presque, qui l'adorait. De voir l'amour briller en lui, presque palpable. Ce n'était pas seulement du plaisir, de la jouissance, ou de l'orgasme qu'ils s'offraient, mais de l'amour concentré, qui coulait dans leurs veines et qui leurs faisaient voir le paradis pour quelques minutes.

Bien vite, il avait trouvé l'angle pour toucher sa prostate, cette minuscule glande, qui procurait tant de plaisir. Il gémissait sans discontinuer, sans aucune honte. Les coups de rein qu'il donnait lui même lui faisait voir des étoiles.

Et tout ça, uniquement parce que c'était lui, et pas un autre. Parce que c'était l'homme qu'il aimait, qui l'aimait en retour.

Il lui murmura d'un voix rauque de s'occuper de son propre pénis. Severus se fit une joie de s'exécuter, ayant bien compris les volontés dominatrices de son amant. Il aimait se plier à son plaisir et à son fantasme, oubliant leurs rangs respectifs.

Les gémissements de Sirius, ses cris, son corps couvert de sueur, ses joues rouges, ses yeux brillants et dilatés, tout cela était pour la beauté à l'état pur, et Sirius était l'incarnation masculine de la beauté. Il était la luxure et le désir. Et même l'Amour.

Cet homme dont il était tombé amoureux, du premier regard. Cet homme qui l'aimait aussi.

Ils allaient atteindre leur point de rupture. Les mouvement du nomade étaient plus rapide, mais tout son corps tremblait sous l'effort. Dans un regard de défi, il toucha la zone la plus érogène du corps du Roi, qui jouit en lui dans un long râle. Sirius le suivit immédiatement relâchant toute la tension de son corps.

Il se retira et tomba mollement au coté de son amour qui le pris dans ses bras et l'enlaça. Le rebelle lui murmura un « je t'aime », auquel Severus répondit par un baiser tendre sur son nez. Severus ne disait jamais « je t'aime », mais chacun de ses gestes prouvaient l'infinie affection qu'il éprouvait pour amant.

Ils s'endormirent, heureux et complet.

Le lendemain, Sirius se réveilla seul. Ce n'était pas inhabituel, et il en savait parfaitement la raison, qui était totalement justifié, mais cela lui faisait toujours un pincement au coeur. Il vaqua à ses occupations toute la journée, comme à son habitude. Ces derniers temps, il ne suivait plus Severus comme son ombre, comme son statut de garde du corps lui imposait, puisque le Roi le lui avait ordonné. Il avait râlé quand même. À quoi servait un garde du corps s'il n'était pas en permanence en présence de la personne à protéger ? Mais le Prince n'avait rien voulu savoir. Il était à présent quasiment consigné dans la chambre.

Le soir, Severus rentra dans l'appartement relativement excité. Enfin, il n'avait son air de constipé habituel, ne semblait pas être crispé dans une position digne. Il souriait et marchait d'un pas détendu. Cela étonna Sirius. Et il fut encore plus étonné quand son amant le prit dans ses bras. Cette étreinte et enthousiaste lui fit du bien, même s'il se questionnait sur l'attitude de son amoureux.

Il se sentit tiré vers le canapé et fut assis sur les genoux du monarque. Il était vraiment très familier ce soir, contrairement à ses habitudes. Cela cachait quelque chose.

« -Sirius, j'ai trois bonnes nouvelles à t'annoncer.

-Et combien de mauvaises ?

-Ne soit pas si pessimiste. Il n'y a pas de mauvaises nouvelle. Enfin, pas selon mon point de vue.

-Si tu le dis ...

-La première. J'ai réussis à faire passer la loi de l'affranchissement des esclaves.

-C'est vrai ?! Enfin ! C'est vraiment génial ! Adieu la barbarie !

-Le premier esclave affranchi de l'histoire de ce pays, c'est toi Sirius. Tend ta main. »

Tous les esclaves possédaient un bracelet en métal fermé à l'aide d'un aimant. On reconnaissait donc facilement les esclaves en cavale à ce bijou. Puisque les esclaves n'étaient jamais affranchis, la technologie nécessaire pour inverser la polarité de l'aimant n'était pas répandu. Il n'y avait qu'au palais qu'on possédait le matériel nécessaire.

Les esclaves n'étaient pas les seuls à posséder un bracelet aimanté. Les Invincibles en avaient un aussi, symbole de leur fidélité et de leur loyauté. Le métal était un peu plus précieux et ouvragé, et on ne le retirait qu'a la toute fin de sa carrière, après des année de bon et loyaux services.

Enfin, les hauts dirigeants du pays en portaient. Le Roi compris. Le sien était en platine et couvert de pierres précieuses, mais c'était quand même cela qui l'enchainait au pouvoir pour le reste de sa vie.

Désormais, les aimants inversant la polarité se trouveraient dans chaques préfectures, et bien gardé. Les maitres pourraient donc affranchir leur esclaves.

Il appliqua l'objet sur le bracelet de Sirius, qui se détacha dans un bruit. Tout heureux, le nomade caressa la peau fine de son poignet. Il donna un long baiser amoureux à son amant.

« -Deuxième bonne nouvelle. Tu vas officiellement être introduit comme Invincible et mon garde du corps. »

C'était un poste honorifique très important, qu'on ne donnait pas à n'importe qui. Il fallait l'accord du général des Invisibles, quoique puisse dire le Monarque. Et apparemment, il était d'accord pour que Sirius occupe ces deux postes.

Mais cela voulait dire cérémonie officielle interminable, longs discours soporifiques et bonne tenue obligatoire. Que du bonheur ...

« -Troisième bonne nouvelle, et non des moindres. Tu es à présent mon concubin officiel. »

Sirius fut halluciné par cette dernière nouvelle. Comment avait-il fait pour convaincre tout l'état, toute la cours ? Par quels miracles cette décision avait elle été approuvée ? Ils ne pourraient jamais avoir d'enfants ensemble, la lignée s'éteindrait avec eux.

Bien sur, il était heureux, car cette décision impliquait que Severus ne serait jamais obligé de prendre femme, et qu'il serait le seul et l'unique jusqu'à ce que l'un d'eux ne le veuille plus.

« -Si tu te poses la question pour la succession, mon reste sera le dernier de type monarchique. Le prochain souverain sera élu. Ça fait des mois et même des années que je tente de faire passer cette notion, mais c'est fait. »

Sirius était vraiment comblé. Il ne demanderai plus à présent de mots d'amour, ces preuves l'avaient comblé surement pour le reste de sa vie. Ne pouvant prononcer un mots, il l'embrassa une fois de plus, avec toute la passion, tout l'amour dont il était capable.

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Merci d'avoir lu !

N'oubliez pas la review !
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Date de publication : 11 avril 2010 ( au lieu du 9 avril )

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