Livre 1
Chapitre 1
Colère
« Tu as entendu ce qu'il a dit ?! demandai-je a mon amie, Je n'ai jamais rien entendu de plus blessant et de plus vexant !
-Il ne pouvait pas savoir, c'est naturel de se poser cette question quand on ne te connais pas.
-N'empêche, comment il a formulé sa phrase ! »
Galba se tut, se qui était rare chez elle. Je devait vraiment avoir l'air furax. La sonnerie retentit, nous rentrâmes en classe. Pendant le cour, je ruminais les événements. Je lui en voulait, c'était sur. C'était vraiment le genre de truc à pas me dire. J'étais assez susceptible sur le sujet comme ça, ma différence m'avait assez fait souffrir et j'avais longtemps été rejetée et on venait tout juste de m'accepter, en oubliant Galba qui avait toujours été mon amie, pour le meilleur et pour le pire.
Au déjeuner j'étais toujours d'humeur fracassante. Galba me jetait souvent de regards inquiet. Les gens de notre table, nos amis, aussi.
« -Quoi ?! demandais-je
-Rien,rien, répondit Galba.
-Si il y a quelque chose visiblement.
-Non, je t'assure !
-Si, sinon tu ne ferait pas un tête pareil et tu me demanderai ce que je pense du nouveau et de sa soeur.
-Bon d'accord. J'ai l'impression que la remarque d'apollon t'as un peu chamboulé. Je ne t'ai jamais vu comme ça, même quand il était question de ta différence ou de ton éventuel frère. Tu as l'air de souffrir et je n'ai pas l'habitude de te voir dans cet état. »
Ainsi donc, j'avais l'air de souffrir. Ou elle interprétait mon expression comme de la souffrance. Ou alors, hélas, elle me connaissait trop bien. Peut être était-ce le cas, et j'étais trop en colère pour analyser mes émotions.
-Je vais bien je t'assure. Le truc est qu'il m'a profondément énervé. Je n'ai jamais vu quelqu'un être aussi impoli et irrespectueux.
-Moi si, répondit-elle malicieusement»
J'haussais un sourcils
«Toi», continua-t-elle
Je souris et lui lançais de la mie de pain à la figure. Elle savait comment faire pour me remonter le moral.
«Et puis, rigola-t-elle en me confisquant mon pain, Apollon n'arrête pas de regarder dans ta direction. J'ai l'impression qu'il s'en veux. D'ailleurs il se lève et se dirige vers notre table. Laisse le s'excuser si c'est ça qu'il veut faire.»
Quelques secondes plus tard, quelqu'un se racla la gorge derrière moi. Je me retournai lentement, sachant très bien qui cela pouvait être. Apollon se tenait là, les mains dans le dos, l'air gêné de sa présence juste devant moi, comme si c'était indécent.
«Je suis désolé de mon attitude. Je t'ai blessé et je m'en excuse. Pardonne moi.»
Je le regardai pendant quelques minutes. Finalement, je lui répondit positivement :
«Excuses acceptées»
Il sourit, d'un joli sourire au demeurant. Belles dents, bien droites, bien blanches. Par contre, ce que je ne compris pas tout de suite c'était qu'au lieu d'avoir une lueur de joie dans le regard il y avait une lueur d'espièglerie, de malice.
« Au fait tu ne m'as pas répondu a ma dernière question ... »
Le coup parti tout seul. Je sentit juste que je le giflais de toute mes forces. Ce fut le silence, tout à coup dans le réfectoire. On n'entendit même pas le tintement des couverts.
Je n'en pouvait plus. Je lui dit normalement, sans crier, sans hurler, sans murmurer, d'une voix teinté de colère, de rage et de danger, d'après ce qu'on me raconta par la suite :
« Je ne te permet pas, ni à toi ni a personne, d'aborder le sujet de ma différence. Je suis inasortie, j'ai les yeux violet et pas de jumeau. C'est comme ça et pas autrement. Si tu abordes, toi ou n'importe qui d'ailleurs, le sujet je jure sur les déesses que je le suspend au bord de la plate forme et que je lui fait bouffer ses cheveux. »
Pendant mon discours, toujours ce silence de mort. Tout le monde me regardaient avec des yeux ronds et Apollon avait une trace de main rouge sur la joue. En notant ce détail, je me rappelle que j'étais assez fiere de moi. Il allait la garder toute la journée.
Sur ce, je sortait de la cantine et levitait jusqu'au toit du réfectoire, qui était difficilement accessible pour toute personne a l'endurance restreinte à l'exercice de la lévitation. Pour toute personne tout cour d'ailleurs. J'étais la seule à pouvoir léviter assez haut pour pouvoir atteindre le haut du réfectoire. Cela faisait du bien de pouvoir être seule pendant quelques instants. Bientôt on me chercherai, on m'appelerai. On enverrai même quelqu'un me chercher. J'étais dans une fureur monstrueuse., même si je me calmai petit à petit.
Le pire était sûrement que moi aussi je me posai des questions sur ma différence. Peut être le foetus de mon frère était mort née. Ou alors j'étais la première depuis Eldarin à être inasortie et à ne pas avoir de jumeau.
Deja j'entendai des gens sortir de la cantine et parler de la scène qui venait de se dérouler sous leurs yeux. Il ne faudrait pas longtemps pour que la rumeur se propage dans tout le campus. Les plus petits jusqu'au plus grands, des primaires jusqu'au terminales saurait que Ladiella, la bizarre, la curiosité, avait pété un plomb dans la cantine. Galba allait se régaler. J'espérai seulement qu'elle réorienterai la rumeur afin de ne pas me blesser. Ma situation était déjà assez pénible comme ça.
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Houla il est long celui-la, j'avais pas vu que ce passage etait aussi long.
On sait enfin de quel pouvoirs elle parle. C'était mieux avec du supense, non ?
desolée elle trop moche l'image, mais elle a encore été faite par votre serviteuse, qui n'est pas doué sur paint mais qui ne demande qu'a s'ameliorer.