Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Un rêve ...

Halloween. Ce mot évoque toujours quelque chose chez les gens. Pas forcement le jour précis de la peur de leur vie, mais parfois un bon moment passé entre amis, une bonne soirée, une fête sympa, un moment agréable passé avec son amoureux(se). Bref, il y a toujours quelque chose à raconter sur un 31 octobre. Pas comme avec une date quelque. Essayez de demander à quelqu'un « Il s'est passé quoi le 16 Mars ? ». Il vous regardera bizarrement, se creusera la tête et vous répondra qu'il ne sait pas. À moins que vous ne tombiez sur une date d'anniversaire qui lui est connue.
Donc halloween. Moi je vais vous raconter un événement associé à halloween. Ça se passe dans un manoir abandonné, évidemment. Il était en ruine, plus personne n'y habitait depuis plus de dix ans et n'était pas entretenu. Il faisait assez peur, posé là sur le haut de colline, entourée de ronces et d'orties. Cette année là, je venais d'emménager dans la ville, juste au début de la semaine. Je ne connaissais personne, pas même les voisins. Mais je ne m'en faisait pas, à la rentrée, j'irais dans le lycée du coin et pourrais rencontrer des personnes. Toujours est-il que ce soir là, j'étais seul. Et curieux. J'avais envie de voir ce que cachait cette mystérieuse masure.
J'avais donc grimpé le versant, traversé les épineuses broussailles et passé le portail grinçant. Très beau portail, d'ailleurs, en fer ouvragé, traçant de grands et majestueux M. J'étais entré dans ce qui était autrefois un jardin, maintenant revenu à l'était sauvage. Des arbres fruitiers, ou simplement à fleurs comme cet immense cerisier, d'anciens arbustes comme ce long rosier grimpant, voilà l'étrange tableau que formait cette cours. La porte de bois massif était déjà entrouverte. Je pensais naïvement que cela devait toujours être le cas. J'avançais dans le hall, découvrais le plus bel escalier de conte de fée que j'ai vu de ma vie. Il devait être magnifique au temps de sa splendeur originelle. Je n'attendais presque à trouver une princesse endormie à l'étage. Alors je montais. Je posais mes mains sur la rambarde couverte de poussière et dégageais des petits nuages qui me faisaient éternuer doucement. Sous mon regard, la bicoque abandonnée se transformait en luxuriant palais. Partout, je voyais l'or, l'argent, le cristal et la soie. Je voyais des dizaines de domestiques courir dans tout les sens, ne faisant pas attention à moi. J'imaginais des voix qui chuchotaient, toutes excitées, à propos d'un bal et de mademoiselle qui était si belle. Je poussais une porte et vis une magnifique chambre avec un grand lit à baldaquin, un grande armoire remplie de somptueuses tenues et une coiffeuse. Une jolie jeune fille en légère chemise était assise devant, en train de se préparer. Elle ne m'avait pas vue. Je vis sa robe de velours bleu nuit aux coutures d'argent et m'approchait tout doucement, pour mieux l'admirer. Ses long cheveux blonds coulaient dans son dos comme une cascade d'or liquide. Sa peau était blanche comme le lait.
Mais quand je voulu la toucher, le rêve s'envola, et je me retrouvait seul dans une pièce vide et poussiéreuse. Le fantôme du lieu était reparti.
Série : Harry Potter

Titre : Il faudrait que je rentre ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Aucun, je pense pas que ce soit nécessaire.

Rating : M /!\ LEMON /!\ Scènes de sexe homosexuel entre deux hommes !

Statut : One-shot, Terminé.

Genre : Romance, St Valentin

Couple : Sirius/Remus SBRL

Résumé : Soudainement, Sirius invite Remus à sortir. Pour quelle raison fait-il cela ?

Contexte : Septième année des maraudeurs, vacances de février. Pas besoin de plus pour comprendre, tout est hors contexte en fait.

Notes : Un petit OS de St Valentin. Au début je voulais le changer, mais on m'a demandé la suite, alors je l'ai fini. Ce qui fait qu'il y a deux fics de St Valentin pour vous cette année ! Merci à Céline de m'avoir forcée à le finir.

Pour ceux que ça intéresse, je publie également un Remus/Sirius (voir mon profil) du même genre.

Bonne lecture !

Il faudrait que je rentre ...


« -Sirius ! »

Remus se jeta dans les bras de son ami, comme il avait l'habitude de le faire. Il était très surpris de le voir ici, devant chez lui. C'était les vacances de février et ils étaient tous, les quatre maraudeurs, rentrés chez eux pour une fois. Ils l'avaient rarement fait pendant les sept dernières années, et aux vacances de Pâques ils allaient certainement restés une fois de plus, pour réviser leurs ASPICs.

Mais ce jour là, le magnifique Sirius black se tenait devant sa porte.

« -Sirius, que fais-tu ici ?

-Je te sors pour la journée, nous allons au zoo.

-C'est vrai ? Ho, Sirius ! Moi qui pensais que j'allais m'ennuyer à mourir aujourd'hui ! Ma mère est partie hier pour son travail et ne reviendra que demain soir. Et j'ai déjà fini mes devoirs, et nettoyé, et rangé toute la maison.

-Calme toi mon Mumus. Va prendre ta veste, tes clefs et ton porte-feuille, et nous pourrons partir. »

Il était assez habituel de les entendre s'appeler par de petit surnoms. Mais ''mon Mumus'' était réservé à Sirius, et uniquement à lui. Ils s'énervaient tous les deux si quelqu'un d'autres avait le malheur de se l'approprier, Remus parce qu'il détestait ce surnom, sauf dit par Patmol, et Sirius ... En fait, il ne savait pas très bien pourquoi son ami s'énervait autant dans ces cas-là.

Remus s'exécuta. Pendant qu'il courait partout dans le hall, il ne vit pas le regard appréciateur dont le brun le couvait. Il regardait son torse moulé dans un tee-shirt un peu petit pour lui, son dos musclé, ses jambes longues et fines, ses fesses délicieusement bombées ... Sirius se força à le regarder dans les yeux quand il s'avança vers lui, enfin prêt. Ses yeux marrons clairs, presque dorés le regardait avec tendresse et bienveillance, ce qui le faisait littéralement fondre.

Ils discutèrent jusqu'à l'aire de transplanage la plus proche de la maison des Lupin et se rendirent

à Manchester, au Parc Zoologique Magique de Grande Bretagne. Il possédait des animaux non magiques disparus ( NdA : non, pas de dinosaures ni de mammouths, des espèce éteintes depuis trois mille ans maximum ), des petites créatures magiques non domestiquées, des plus grosses pas forcément gentilles, et des énormes comme des dragons franchement belliqueux. Ils rirent beaucoup parlèrent pas mal, mangèrent un peu, bref ils s'amusèrent plus qu'ils ne le faisaient habituellement à Poudlard en compagnie de leurs amis.

À 18 heure, à la fermeture du parc, ils n'avaient pas envie de rentrer. Sirius proposa alors de faire un tour à Londres, de se balader, et en début de soirée de se trouver un mignon petit restaurant.

« -Et même, si je te saoule suffisamment, on pourra faire un tour en boite !

-Sirius ! Tu ne ferais pas ça ?! J'ai horreur de danser, tu le sais bien !

-C'est pour ça que j'ai besoin de l'aide de l'alcool.

-Pfff ... »

A Londres, les magasins fermaient tard en semaine. Sirius en profita pour acheter à Remus, presque de force, un jean moulant, un pantalon en cuir - « -Mais il coute une fortune ! Et il est super près du corps ! -T'occupes et laisse moi faire. » - deux chemises, un grand manteau en velours - « -Je fais trafiquant comme ça. -Mais non, ça te va très bien ! » - et une nouvelle paire de chaussure.

Pour lui-même Sirius acheta deux tee-shirt très serrés, un slim et une paire de converse, il avait toujours rêvé d'en posséder. De ce fait, pendant les essayages, il exposa son corps musclé à la vue de son ami, qui ne se priva pas de regarder. Décidément le quidditch faisait des merveilles. Un corps musclé comme il fallait, une peau bronzée. Mais le charme, il l'avait développé tout seul. Son sourire resplendissant, ses yeux bleu-gris malicieux, son sens de l'humour infantile mais drôle, sa tendresse ... Tout ce qui faisait le Sirius qu'adorait Remus, et qu'il ne montrait pas forcément aux autres.

La nuit était tombé, ils déambulaient toujours dans les rues, riant comme des gamins pour des bêtises. Ils s'arrêtèrent finalement dans un petit restaurant de quartier, pas chic mais pas miteux non plus, à l'ambiance biaisé et intime. Ils 'installèrent au fond et passèrent commande. Bien que la carte fut des plus classiques, ils se régalèrent, en ingurgitant un vin blanc qui chatouillait délicieusement le palais. La conversation s'était tue pour un silence satisfait et complice quand Sirius parla :

« -Tu sais quel jour on est, aujourd'hui ?

-Hummm ... Non. C'est important ?

-Pas vraiment, mais je me demandais si tu avais fait le rapprochement.

-Le rapprochement ? De quoi tu parles Sirius ?

-On est le 14 février.

-Oui, et ... ?

-Rien, laisse tomber. »

Remus n'insista pas et relança la conversation sur la littérature moldu, de laquelle le brun était un grand admirateur. Le reste du repas se passa sans anicroche.

En sortant, Remus regardait distraitement autours de lui les passants, les magasins, les voitures, les affiches ... Quand une publicité lui sauta aux yeux. Une affiche pour une soirée de Saint Valentin dans un restaurant chic. C'est en jetant un coup d'oeil à la date que Remus se rendit compte de sa bourde.

« -Sirius ! J'ai compris !

-Qu'est-ce que tu as compris ?

-Aujourd'hui ! C'était pour la saint Valentin n'est-ce pas ? »

Le brun plongea ses mains dans ses poches, leva le menton et regarda dans la direction opposée. Il ne savait pas quoi faire en vérité. Toute la soirée, il s'était dit qu'il fallait le faire que c'était le moment. Mais il n'avait jamais réussi, son courage lui faisait défaut. Et avec son ami qui ne voyait rien ...

« -Sirius ! Dis-le moi ! Dis-moi ce qui te pèse ! »

Il soupira et regarda l'homme qu'il aimait dans les yeux. Il se baissa légèrement, pour être à sa hauteur.

« -Je t'aime Remus. Je ne sais même plus depuis quand, je ne sais pas vraiment pourquoi, ni jusqu'à quand, mais je t'aime. »

Avec empressement, Remus attrapa son visage et l'embrassa à pleine bouche. D'abord surpris, Sirius ne réagit pas, puis il répondit avec fièvre. Le baiser s'éternisait et ils commençaient à manquer d'air. Le Black recula et prit son compagnon dans ses bras, lui déposant de légers baisers sur le haut du crâne. Le loup-garou s'accrocha à lui avec force, nichant son visage contre son torse. Ils restèrent dans cette position jusqu'à ce qu'un courant d'air froid ne les fasse frissonner.

Remus se décolla du maraudeur et lui attrapa la main. Ensemble, ils se dirigèrent vers l'air de transplanage la plus proche. Une fois arrivé, ils transplanèrent directement dans la maison, dans la chambre de Remus. Ils s'installèrent sur le lit et se câlinèrent. Ils passèrent le temps en parlant un peu, riant souvent, et en s'embrassant beaucoup, chaque fois plus profondément et plus longuement. Ils finissaient à chaque fois essoufflés, les yeux brillant.

Vers une heure du matin, Sirius émit le souhait de partir.

« -Non, reste !

-Il faudrait que je rentre, Remus. Ma famille ne s'attend pas à ce que je découche.

-Reste encore un peu ... »

Le préfet fit un regard de petit chiot triste qui fit frémir Sirius.

« D'accord. »

Peu après, il réitéra sa demande. Remus insista encore pour qu'il reste, mais cette fois, Sirius fut ferme. Il se leva, tendit la main à son amour et l'aida à se mettre sur ses pieds. Il ramassa lentement son écharpe, son manteau, ses gants, ses chaussures, qu'il enfila tout aussi doucement, lançant des regards du type je-veux-pas-partir-mais-je-le-dois-c-est-pas-ma-faute, pendant que Remus lui lançait des oeillades déchirantes. Ils sortirent tous les deux de la maison, la main serrée sur celle de l'autre, et marchèrent sans se presser vers l'aire de transplanage. Arrivé là-bas, ils se donnèrent plusieurs derniers baisers, certains trempés de larmes, ponctués d'au revoir, sans pour autant arriver à se lâcher.

Avec beaucoup d'efforts, Sirius retira sa main de l'emprise de Remus, et recula de quelques pas pour entrer sur la surface alloué.

La main tendue vars son compagnon, Remus souffla un « Je t'aime ... » accompagné d'une larme (NdA : ho c'est bon, aucun des deux ne va mourir, ni partir définitivement. Arrêtez le mélo-drame les gars), puis ferma les yeux, ne voulant pas le voir partir.

Au lieu de ça, il se sentit tiré en avant et perçu les sensations caractéristiques du transplanage. Sans qu'il ait vraiment compris pourquoi et comment il se retrouva dans sa chambre, une fois de plus, avec un Sirius collé aux lèvres qui lui tenait fermement les hanches, le serrant le plus possible contre lui. Mais c'est aussi à ce moment là qu'il arrêta de penser et se laissa emporter par le flot de passion et de tendresse qui l'assaillait.

Les mains de Sirius s'infiltrait sous son tee-shirt à présent, caressant doucement sa peau comme on effleure un tissus rare et précieux. Il honorait sa bouche de baiser tantôt doux, tantôt furieux, tantôt passionnés. Il s'arrêtait de temps en temps pour le regarder dans les yeux et frôlait avec son nez ses joues, son menton, son front, puis retournait avidement à ses lèvres.

/!\ Lemon /!\

Remus n'était pas vraiment en reste. Il déboutonnant lentement la chemise de son vis-à-vis, posait bien ses paumes sur les surfaces découvertes , pétrissait les hanches, le ventre puis les mamelons durs qui se contractaient sous les attentions. Il enleva finalement le vêtement gênant des épaules de l'autre, cajolant maintenant son dos et le haut de ses reins.

Il quitta les lèvres enchanteresses et déposa une ligne de baiser passant par le cou, les clavicules, les pectoraux qu'il honora un peu plus longuement, le ventre, le nombril dans lequel il fourra une langue mutine. Il toucha de son nez le fin duvet au dessus de la ceinture, releva la tête et regarda son amant dans les yeux. Il semblant fasciné par l'homme qui se tenait à ses pieds, il ne bougeait plus d'un muscle, les mains posés sur ses épaules.

Avec précaution, le garçon châtain le poussa sur le lit, le forçant à s'allonger, toujours dans sa contemplation béate. Il se plaça à quatre pattes au dessus de lui et initia un baiser brulant qui les laissa pantelant. Avec affection, il lui donna un baiser esquimau et lui lécha le lobe d'oreille, ce qui fit frissonner violemment le Black. Il s'assit sur ses cuisses et détacha la ceinture, puis la retira. Il déboutonna le jean et tira sur la fermeture éclaire. Se levant légèrement, il enleva enfin le pantalon, avec l'aide de Sirius qui souleva aussi les fesses pour lui faciliter la tâche.

S'apercevant qu'il était lui-même encore totalement habillé, il retira avec sensualité l'écharpe, le manteau, le tee-shirt, se caressant même les flancs pour augmenter l'érotisme. Il jeta le tas de leurs vêtements au pied du lit et caressa les jambes de l'homme sous lui. Il toucha le grain de peau lisse et se délecta des frissons qu'il provoquait. Il se décida à enlever son propre pantalon. Avec une lenteur torturante, il détacha les attaches et fit glisser le tissus, qu'il lâcha sur le tas qu'il avait précédemment formé.

Ils en étaient tous les deux au même point. Remus caressa par dessus le sous-vêtement la bosse formé par le sexe en érection de Sirius. Il effectua de légères pressions qui le firent vite gémir, et alterna avec des caresses aériennes qui le faisait supplier à mi-voix. Le préfet décida de mettre fin au supplice et retira d'un coup le boxer de son amant. Il attrapa à pleine mains la hampe dressée et imprima de rapide mouvement, contentant enfin Sirius.

Mais rapidement ce seul contact avec sa main ne lui suffit plus. Il arrêta ses va et viens et se remit à quatre pattes sur son amour, pour lui donner un baiser étourdissant. Il recula jusqu'à se trouver au dessus de la virilité dressé et suintante de désir. Il lui lança un regard suggestif et l'engloutit d'un coup, alors que Sirius poussait un glapissement hautement érotique. Il appliqua sa langue sur toute la longueur, sur toute la surface, remontant doucement vers le gland, dont il s'occupa particulièrement, alternant des succions appuyées et des coups de langue volatiles.

Le brun tremblait sous lui, murmurait des phrases vides de sens, totalement déconnecté de la réalité. Mais comme quelques supplications se faisaient entendre parmi le flot incompréhensible, Remus consentit à entamer de véritables va et viens sur le pénis, d'abord lents et sensuels, puis de plus en plus rapides et passionnés. De véritable cris de plaisirs sortait de la gorge de son amant, qui ne cherchait même pas à les contenir.

Quand Remus le sentit proche de la délivrance, il arrêta tout, tirant une plainte à son amour. Il mit ses propres doigts dans sa bouche et les suça consciencieusement. Quand il les trouva suffisamment mouillés, il en enfonça un dans son anus, et se cambra sous la sensation. Il se fouilla longuement sous le regard ahuri et stupéfié de son amant. Il en mit un second, alternant les va et vient aux mouvements de ciseau. La douleur refluait alors il en en mit un troisième et dernier pour terminer sa préparation. Il sentit ses chaires se détendre, s'étirer. Il décida qu'il était prêt.

Sirius était toujours allongé sur le lit, dressé sur les coudes, et regardait toujours avec fascination cet homme extrêmement sensuel dans son attitude et magnifiquement érotique dans ses gestes, à genoux au dessus de ses cuisses, se cambrant et poussant des petits cris aigües et langoureux qui faisait frémir son sexe turgescent. Il le vit retirer ses doigts de l'intérieur de son corps et prendre appui sur ses jambes, les bras en arrières. Il ne comprit pas tout de suite qu'il s'asseyait sur lui, sur sa virilité dressée, qu'il s'empalait de lui même sur son épée de chaire, après avoir fait rapidement apparaitre un préservatif autour d'elle.

Mais quand il réalisa et sentit, ce fut une explosion de plaisir. Sa hampe entrant doucement dans ce fourreau moite et chaud, le corps tendu de son amant qui faisait ressortir ses muscles, sa peau blanche trempée de sueur, son visage concentré, ses dents qui mordait ses lèvres pleines et rouges, ses yeux fermés forts ... Puis soudain il comprit que cette attitude reflétait la douleur d'être défloré, pénétré, écartelé.

Il se releva comme il put et prit en coupe le visage de Remus pour lui donner un baiser rassurant et amoureux. Il lui demanda d'ouvrir les yeux et de le regarder. Les yeux dorés était un peu voilé, comme les siens. Il était maintenant complètement assis sur lui, et ils se laissaient le temps de s'habituer, le temps que la douleur s'estompe. Il se regardaient et s'embrassaient. Bientôt la sensation d'inconfort disparu pour le loup-garou, ses yeux ne montraient plus que du désir.

Il utilisa ses cuisses pour remonter le long du pénis en lui, pour ensuite se laisser tomber dessus, leur provoquant une décharge de plaisir. Il recommença plus vite, leur envoyant une décharge plus forte.

A ce moment, Sirius prit les chose en main (Nda : enfin ! Oups, pardon ...). Il le retourna et l'allongea sur le lit, sur le dos. Il agrippa ses hanches, tandis que Remus agrippait ses bras posés à coté de son torse. Le brun initia de long et langoureux va et vient, lents, sensuels, accélérant petit à petit pour faire augmenter le plaisir par pallier, malgré son envie de tout donner. Il accrocha les jambes de son amant autours de lui, lui permettant d'aller plus profondément en lui. Ils poussaient tous deux des cris de plaisir, des rugissements d'extase, des hurlement de plénitude. L'homme aux yeux dorés empoignait ses draps à les déchirer tant le plaisir était violent, jouissif, rependant des vagues de chaleur brulante dans son corps tout entier.

Levant un peu les fesses, il permit à son amant d'atteindre un point qui le fit cambrer jusqu'à s'en faire mal au dos et hurler à s'en déchirer les cordes vocales. Il supplia Sirius de recommencer, ce qu'il fit, augmentant considérablement son plaisir. Il attrapa son sexe en mal d'attention depuis le début de la soirée et le pompa fermement, faisant trembler son propriétaire qui demandait presque grâce. Ils voulaient jouir, ils voulaient atteindre cet orgasme qui allaient être dévastateur, ils le sentaient, mais ils voulaient aussi prolonger ce moment de plénitude, de sérénité, où ils se sentaient complet, entier, à leur place, en sécurité.

Après un coup de rein particulièrement agile et un mouvement de poignet particulièrement habile, Remus jouit en de longs traits dans la main de Sirius, criant son prénom, atteignant cet orgasme tant attendu qui déversa dans ses veines des torrents de lave qui dévastèrent tout sur leurs passage, le laissant haletant et vidé.

Le brun sentit les chaires se resserrer sur lui et entendit le cris de jouissance de son amour mêlé à son nom, si différent des cris de plaisirs, et se rendit à l'intérieur de son amant lui-même criant « Je t'aime ! », atteignant enfin cette délivrance qui lui voilà les yeux de blanc pendant plusieurs secondes, preuve de son orgasme ravageur. Il fit attention de s'écrouler sur le coté, de peur d'écraser l'homme sous lui, qui respirait difficilement, les yeux dans le vide, tentant de retenir tout comme lui le septième ciel pour encore quelques secondes.

Quand leurs forces leur furent rendues, ils se tournèrent sur le coté pour ses regarder, l'or se mêlant au saphir. Ils s'embrassèrent et Remus vint se nicher dans les bras ouverts de l'homme qu'il aimait, ne tardant pas à s'endormir. Sirius respira l'odeur des cheveux de son homme et s'endormit en remerciant le ciel pour la journée la plus merveilleuse de sa vie.

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Un p'tit commentaire ? Ça vous demandera que quelques secondes et ça ensoleillera ma journée !

Date de publication :14 février 2010

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Série : Harry Potter

Titre : Je ne souris que pour toi

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Aucun, je pense pas que ce soit nécessaire.

Rating : M /!\ LEMON /!\ Scènes de sexe homosexuel entre deux hommes !

Statut : One-shot, Terminé.

Genre : Romance, St Valentin

Couple :
Remus/Sirius

Résumé : Sirius demande à voir Remus en privé. Que prépare-t-il ? Pourquoi a-t-il l'air si gêné ?

Contexte :
Septième année des maraudeurs, vacances de février. Pas besoin de plus pour comprendre, tout est hors contexte en fait.

Notes : Un petit OS de St Valentin. Le deuxième à vrai dire. J'ai voulu abandonner le premier alors j'ai commencé celui-là, mais on m'a forcé à le finir. Donc finalement il y en deux. J'ai échangé les seme, comme ça chacun aura son préféré. Ici c'est Remus/Sirius.

Bonne lecture !

Je ne souris que pour toi

« Remus ! »

Le loup-garou leva les yeux de son roman, et aperçu son meilleur ami, le ténébreux Sirius Black, qui dévalait les escaliers menant aux dortoirs. Il était tard dans la matinée, un peu avant le déjeuner, en ce dimanche de février. Depuis quelques jours ils étaient agités. Remus parce que la pleine lune se rapprochait, plus que trois soirs, et Sirius, hé bien, Sirius ... Le préfet ne savait pas vraiment. Il captait de temps en temps des regards profonds et troublants qu'il n'arrivait pas à interpréter. Il préparait surement quelque chose et devait se sentir coupable. Il avait toujours une attitude bizarre quand il avait fait une bêtise et qu'il savait que le droit et loyal Remus le désapprouverait.

« Oui, Sirius ? »

Le brun était maintenant à sa hauteur. Il ne portait pas son uniforme, comme tous les jours où il n'avait pas cours. Le jeune homme aux yeux d'or le préférait nettement en tenue moldu. Ce jean noir qui lui moulait les fesses lui allait à ravir, tout comme sa chemise blanche, dont il n'avait pas fermé les deux derniers boutons. Les filles présentes dans la salle commune soupirait en silence et lui lançait des regards concupiscents, l'admirant elles aussi. Ce grand dadais conscient de son charme n'y faisait même plus attention à force.

« Heu, je voudrais te demander quelque chose. »

Des rides de contrariété – heureusement temporaires – creusaient sa peau blanche. Il évitait le regard de son interlocuteur, ses magnifiques yeux bleus se fixant partout, sauf sur son ami. Il touchait nerveusement ses cheveux, qui lui arrivaient au dessus des épaules. Il devait vraiment être préoccupé ce matin, il n'avait pas rasé sa barbe naissante. Cet oubli le rendait encore plus sexy et lui donnait en prime un petit air sauvage et indompté.

« En fait, j'aimerai que tu fasse quelque chose pour moi. »

Remus fronça les sourcils. Il espérait que ce n'était pas quelque chose de répréhensible. Il détestait couvrir les bourdes de ses turbulents amis, surtout en cette septième année, depuis qu'il avait été nommé préfet en chef.

« Tu pourrais te rendre sous le saule au bord du lac – tu sais ? notre arbre ... - à quinze heure précises. Ne soit pas en avance, et ce serait même mieux si tu étais légèrement en retard. »

Le Black se mordait la lèvre inférieure ayant l'air peu sur de lui. Ses dents sur ce morceau de chair les rendaient plus rouges qu'à l'ordinaire. Remus dû faire un effort pour détacher son regard d'elles et le regarder dans les yeux. Il était un peu surpris pas cette demande, mais il était à peu près sûr que le demande était honnête et pas intéressée.

« Bien sur, Sirius. Que veux-tu me montrer ? »

Le brun afficha un franc sourire, chaleureux, enjôleur, un de ceux dont il avait le secret et qui faisait fondre toute les filles – et pas qu'elles.

« Tu verras mon Mumus ! Si je te le dit, ce ne sera plus une surprise ... »

Il ponctua la fin de sa phrase par un clin d'oeil malicieux, puis tourna les talons, pour presque sautiller en direction de la sortie.

Franchement perplexe, le loup-garou continua à regarder l'endroit où il était avant de sortir, puis haussa les épaules et reprit sa lecture.

Après le repas, il se posta devant l'une des fenêtres de la tour qui laissait voir une partie du parc et surtout toute l'étendue du lac.

Laissé seul avec ses pensées, l'adolescent se replongea avec nostalgie dans le passé. Sirius était vraiment un pilier dans sa jeune vie. Il était son premier ami depuis la morsure, à ses six ans. Son enfance, il l'avait vécue seul avec sa mère, courageuse mais tellement perdue face à son ''problème''. Son père était partit dès qu'il avait su pour son accident. C'était lui le sorcier de sa famille, lui qui avait donné en héritage ses pouvoirs magiques, lui qui aurait du être le plus à même de réagir devant cette situation délicate. Mais il était parti comme un lâche, laissant sa mère totalement désorienté et son fils apeuré. C'est à cette époque qu'il avait commencé à se considérer comme un monstre.

Puis il avait reçu une lettre, et quelques jours après la visite du professeur Dumbledore, qui lui expliquait le monde sorcier et sa magie, les loup-garou et les transformations. Il avait proposé de l'isoler juste le temps de ses métamorphoses, pour protéger la population estudiantine et de suivre normalement les cours le reste du temps. Il lui avait expliqué qu'il était une exception, que peu de personne savait pour sa condition, que normalement les hybrides n'était pas autoriser à suivre l'enseignement de Poudlard, mais puisqu'il n'avait pas de contact avec le monde magique et ses habitants depuis cinq ans, on pouvait le considérer comme un nouveau sang (NdA : ce mot je l'ai inventé pour désigné les sang de bourbe, puisque c'est sensé être insultant), même si c'était un mensonge.

Il avait rencontré Sirius dans le train. Il était tous seul dans un compartiment quand il était arrivé, essoufflé et hilare, tentant de se cacher. Il avait remarquer le seul occupant de la pièce et s'était présenté, lui tendant naturellement la main. Un peu timidement, Remus l'avais saisie et s'était présenté à son tour. Ils étaient en train de faire connaissance quand James déboula dans le compartiment, hurlant, furieux. Le nouveau venu se calma vite, voyant son meilleur ami aussi tranquille en compagnie d'une personne qui lui était inconnue. Il s'installa lui aussi, comme si de rien n'était, comme s'il n'était pas entré comme une furie cinq secondes auparavant. Il prit part à la conversation, jusqu'à ce que le derniers membre de ce qui allait devenir le groupe des maraudeurs s'étale en beauté sur le planché de la cabine. Jetant des coups d'oeil apeuré vers le couloir, il referma la porte en vitesse et s'y adossa, visiblement soulagé d'avoir trouvé une cachette. Puis il prit conscience des trois personnes qui le regardait avec étonnement et curiosité. Il expliqua rapidement qu'il était poursuivi par des troisièmes années à qui il avait fauché des bonbons. Amusés, les trois garçon l'invitèrent à rester dans leurs compartiment jusqu'à l'arrivée à Poudlard. Voilà comment avait commencé leur amitié.

Mais ce n'est qu'en troisième année que Sirius découvrit son secret. Ce jour-là, Remus avait vraiment eut peur d'être rejeté. Mais il n'en fut rien. Sirius lui reprocha de ne rein avoir dit plus tôt, réellement blessé de ce manque de confiance. Une semaine après, il avait émit l'idée de devenir animagus, tout de suite approuvé par James. Ils avaient mis plus d'un an à y arrivé, mais le résultat le valait. Leur amitié s'en trouva renforcé.

Les années passaient et ils se rapprochaient, sans vraiment y faire attention. Ils avaient une intimité qu'ils ne partageaient pas avec les deux autres, surtout depuis que James sortait avec Lily, et depuis la distance qui s'était installé entre eux et Peter ces derniers mois. Il y avait des choses qu'il ne se confiaient qu'entre eux deux, il y avait des expressions que seul l'autre savait interpréter. Ils étaient rarement loin l'un de l'autre, comme s'ils étaient des aimants qui ne pouvaient souffrir d'aller contre ce magnétisme. Remus arrivait cette année à emmener Sirius à la bibliothèque pour le faire travailler, et vice versa, Sirius arrivait à sortir Remus de ses bouquins pour flâner dans le parc ou aller préparer une farce, puisqu'il n'en faisait plus avec James, désormais sage sous le regard impitoyable de sa tigresse de Lily.

Pourtant, ces temps ci, plus exactement depuis le retour de Sirius après Noël, il se faisait un peu plus distant. Il s'isolait parfois on ne savait où, pour revenir avec un petit air triste et mélancolique absolument adorable. En général dans ces cas là, il évitait de croiser le regard de Remus le temps qu'il reprenne sa bonne humeur habituelle, ce qui prenait environ une demie heure avec l'aide de James. De nouveau joyeux, il lançait des oeillades et des sourires à tout le monde, attisant encore plus l'envie des jeune fille qui l'entouraient.

En y repensant, depuis le début de cette septième année, Sirius n'avait eu aucune copine, bien qu'il eut de nombreuses propositions. En général ses relations duraient deux semaines à un mois, deux grand maximum. Il n'était pas comme Lucius Malfoy qui prenait les filles – et les garçons – pour une nuit et les jetait ensuite. Il était toujours très doux dans ses ruptures, plus parce qu'il détestait les cris et les scandales que par véritable respect pour la jeune fille en question.

Il ne s'en était pas rendu compte puisque ça ne lui avait pas du tout manqué. Au contraire, il avait plus souvent Sirius pour lui tout seul.

En ce samedi d'un week-end quelconque, le temps était plutôt venteux, assez clair, exempt de nuages. De légères bourrasques agitaient les feuilles des arbres du parc. Il ne faisait plus très froid pour le mois de février. De nombreux étudiants se prélassait dans le parc, jouant au ballon pour les plus jeune, lisant ou révisant tranquillement pour les plus sages, couchés dans l'herbe, ou discutant bruyamment, pour les plus sociables.

Leur arbre était situé à l'écart. Le lac s'étendait à quelques dizaine de mètre à droite du porche de Poudlard. A gauche il y avait la cabane d'Hagrid, et plus loin la forêt interdite. En continuant dans l'allée de pavé qui menait au portail de l'école et en tournant à gauche à la fin de la piste, on trouvait le stade de quidditch. Leur arbre était de l'autre coté du lac, tout contre le mur d'enceinte, au niveau du coin. Personne ne faisait jamais le tour du lac, ils était en général tranquille, dans leur lieu.

Il fallait une quinzaine de minutes pour y aller, en marchant lentement. Il était moins dix, il pouvait donc partir. Il attrapa sa cape et sortit de la tour. Il descendit sans se presser les sept étages et sortit pas la porte grande ouverte. Il décida de pendre l'allée, qu'empruntait chaque année les sombrals pour emmener les étudiants à destination. Paresseusement, il contourna le lac et se dirigea vers leur arbre.

C'était vraiment un beau saule pleureur. Il faisait au moins cinq mètres de haut et ses branches formaient un rideau qui empêchait quiconque de voir qui se cachait à l'intérieur. Seul un petit écart permettait de voir le lac, ses remous, les diverses bestioles qui peuplaient ses eaux. Il suffisait d'écarter les lianes épaisses pour entrer, comme si on entrait dans une pièce.

Remus avait découvert le premier cette planque, un jour où sa condition était particulièrement oppressante. Il s'était senti protégé, à l'écart des considérations humaines. Il était revenu plusieurs dois jusqu'à ce que Sirius – toujours lui – s'inquiète et attrape la carte des maraudeurs pour le retrouver. Depuis, c'était leur coin à eux deux, personne n'était jamais venu les déranger, pas même James.

Il poussa le rideau végétal et s'arrêta, stupéfié. Sirius avait transformé l'endroit. Sur la mousse soyeuse, de nombreux pétales de rose rouges, jaunes et roses était étalé. Des bougies allumées formaient un coeur autours de deux coussins moelleux. Devant eux un plateau était posé, sur lequel se trouvait deux tasses de chocolat chaud et fumant, des muffins au chocolat – son pécher mignon – et une boite de taille moyenne semblant contenir un bijou. L'atmosphère était indéniablement romantique.

Il était muet d'ébahissement et planté comme un piquet depuis deux minutes quand il entendit Sirius entrer lui aussi :

« -Ça te plait Remus ?

-Qu'est-ce que c'est que ça ?

-Je croyait que c'était évident. Quoi qu'il en soit, assied toi, prend un muffin et une tasse.

-Mais, qu'est-ce que ...

-Tu sauras tout en temps voulu. Assied toi. »

Remus obéit, ne sachant pas vraiment que faire d'autre. Tout ça était totalement nouveau pour lui, il ne savait vraiment pas comment réagir. Il s'installa sur un coussin, mordit dans la pâtisserie et lapa le chocolat liquide. Il regarda Sirius, avide d'explication.

Mais Sirius prenait son temps. Il se posa aussi sur un coussin, grignota le gâteau, avala lentement la boisson, sans le regarder. Si le préfet avait été vraiment attentif, il aurait vu ses mains trembler et son regard incertain. Mais il était concentré sur le pourquoi de tout ça, alors il ne vit rien du tout.

« Sirius. J'attends. »

Le brun soupira. Il ne pouvait plus y échapper à présent. Il fallait se lancer.

« -Je ne sais pas par où commencer.

-Par le début peut-être ?

-C'est pas le plus simple, mais soit. »

Il prit une inspiration et commença son récit.

« Tu te rappelles notre première rencontre ? Ce jour là, j'avais vraiment fait sortir James de ses gonds. Il voulait véritablement m'étrangler. Alors nous avions couru dans tout le train, moi essayant de lui échapper et lui essayant de m'attraper. Je commençais à être essoufflé alors je suis entré dans le premier compartiment qui se présenta. Tu étais dedans. La première fois que j'ai posé les yeux sur toi, j'ai pensé que tu étais un ange. Le premier mot qui me vint à l'esprit fut ''pur''. C'était tout à fait cela, tu étais pur et innocent, et comme je le découvris ensuite, gentil. J'ai immédiatement eu envie de mieux te connaître. Alors je me suis présenté et je t'ai tendu la main. Je me rappelle ton air hésitant, mais c'est ensuite, en apprenant à te connaître au fur et à mesure des années, que j'ai compris pourquoi.

Je me suis très vite attaché à toi. En une semaine, tu m'était devenu essentiel. Je ne comprenais pas que tu veuilles nous cacher – me cacher – quelque chose. Je me disais que quoi que ce soit, nous pouvions t'aider. Puis j'ai découvert ta lycanthropie. Ça m'a fait mal d'apprendre que tu nous cachais un si grand secret. Mais là aussi, j'ai compris ensuite tes motivations.

Alors j'ai voulu faire le maximum pour t'aider. J'ai convaincu James et Peter de devenir animagus. Ça a été une année éreintante mais riche en émotion. On a beaucoup rigolé pendant les entrainements. Ça a fini par être fructueux, alors que c'était pas gagné d'avance. On a réussit à découvrir une nouvelle facette de ta personnalité et du coup, à te comprendre un peu mieux. Le loup est un bon compagnon de jeu pour mon coté chien.

Et récemment, j'ai pris conscience que les sentiments que tu m'inspirais avait évolué. Ou que tout simplement j'avais jamais fait les bonnes conclusions.

J'ai un pincement au coeur à chaque fois que tu souris à quelqu'un d'autre. Parce que ces derniers temps tu sembles beaucoup plus heureux, plus épanoui. J'aime te voir comme ça, mais je ne peux m'empêcher de détester tous ceux à qui tes sourires sont destiné. Je veux que tu ne souris que pour moi.

Je t'aime Remus, et je te veux à mes cotés. »

Remus tentait désespérément d'assimiler la dernière phrase, et si possible voulait aussi fermer sa mâchoire, qui s'était décroché à l'heure actuelle.

C'était impossible, Sirius ne pouvait pas être amoureux de lui. Il s'était toujours imaginé qu'il finirait marié à une magnifique blonde moldu, nouveau sang ou sang mêlé pour bien contrarier ses parents. Il aurait eu de nombreux enfants qu'il aurait élevé avec amour pendant que lui-même trimait pour garder un travail et avoir un semblant de relation stable. Qui voudrait d'un loup garou.

Le vérité était que lui aussi était fou amoureux de son ami, mais il ne s'était jamais allé à imaginer un futur avec lui. Il la voulait cette relation, tellement fort que la nuit ses rêves le trahissait. Il rêvait de ballades romantiques, de taquinerie de couple, de ces petites choses qu'on fait avec sa moitié et même de mariage. Mais éveillé il repoussait de toutes ces forces ces visions qui le faisaient espérer et qui finissaient par le faire souffrir. Récemment, il s'était même mis à faire des rêves érotiques les mettant en scène. La faute à sa libido bridé.

Car il ne s'autorisait pas à sortir avec des filles ou des garçons, se trouvant trop monstrueux ou trop malsain, pensant que des non-dit tuerait le couple aussi surement que la vérité. Pourtant, il recevait régulièrement des demandes et des propositions, mais il les refusait toutes avec tact et gentillesse.

Et là, l'homme dont il était amoureux, son fantasme vivant, venait lui demander de sortir avec lui. Il était quasiment sur qu'il rêvait. Alors, pourquoi ne pas profiter de ce songe ?

Remus se ressaisit et attrapa son ami par les épaules. Il le tira vers lui et l'embrassa à pleine bouche. Il glissa ses doigts dans la chevelure soyeuse et se colla contre son torse. Il savourait, ce baiser était bien meilleur que ceux de ses fantasmes. Il doutait un peu à présent d'en être au milieu d'un autre. La bouche pulpeuse lui répondait à présent, et des bras s'enroulaient autour de sa taille.

Toujours assis, Remus grimpa sur les genoux du brun, voulant se rapprocher encore plus de lui. Il sentait son parfum quand il reprenaient leurs souffle, ce parfum si viril et si doux, tellement Sirius. Les mains dans son dos passant maintenant sous sa chemise, qu'il n'avait pas rentré dans son pantalon.

Au bout de longues minutes, Sirius le repoussa doucement et le regarda dans les yeux.

« -Est-ce que ce baiser voulait dire ''je t'aime aussi et je veux rester à tes cotés le restant de mes jours'' ou bien ''c'était tellement gentil et courageux que ça mérite une récompense'' ? »

Ses yeux cobalt était brulant, il fouillait les siens, cherchant absolument une réponse. Ne pouvant soutenir ce regard, le garçon aux yeux or nicha son visage dans le cou de l'animagus. Il respira son odeur pour se calmer, rassembla ses pensées et commença :

« Tu disais que tu détestait me voir sourire à quelqu'un d'autre. Quelque part, c'est faux. Je ne souris jamais autant que quand tu es près de moi. Avant Poudlard et après ma morsure, j'étais un garçon timide et asocial, je ne me mêlais pas aux autres enfants, j'étais à l'écart, isolé. Je n'ai recommencé à sourire que quand toi, James et Peter êtes devenus mes amis. J'ai réappris à sourire, à rire, à m'amuser, à être insouciant. Tu me protégeais et tu faisais en sorte que mon quotidien soit agréable. Si j'ai trouvé le bonheur et la force de sourire, c'est grâce à toi. Alors tout mes sourires te sont en quelque sorte adressé. On peut peut dire que, ... je ne souris que pour toi Sirius, même si d'autres provoquent mon amusement. Chaque sourire est le signe que je suis heureux, et je suis heureux grâce à toi. Tu es la cause de tous mes sourires, Sirius. »

Il ponctua cette déclaration d'un baiser esquimaux. Il leva la tête, le regarda dans les yeux et ajouta tout doucement, pudiquement :

« Je t'aime Sirius, et je ne souris que pour toi. »

Le brun en question était très ému de cette déclaration, il ne trouvait rien à ajouter. S'il ne se retenait pas, quelques larmes auraient perlé au coin de ses yeux. Tout doucement, avec beaucoup d'amour et de tendresse, il embrassa Remus. Il gouta ses lèvres pulpeuses et sucrées de chocolat, passa sa langue sur elles, se délectant d'elles comme du nectar des dieux.

Ce fut Remus qui prit l'initiative d'ouvrir la bouche et d'aspirer en elle cette langue aventureuse. Le baiser se fit plus profond, mais était toujours aussi doux. Le temps semblait s'étirer à l'infini pour eux.

/!\ Lemon /!\

Une nouvelle fois, les mains de Sirius exploraient son dos. Il prit sur lui de dégager aussi la chemise de son amour, mais pour caresser les flancs, le ventre plat et musclé, les pectoraux saillants. Ses mouvement étaient limité par la chemise et par sa position, il entreprit donc de la déboutonner, pour avoir un meilleur accès et une plus grande liberté et de se mettre à genoux sur son coussin. Les mains de Sirius migraient sur ses fesses, sur son pantalon, pour l'instant du moins. Tous les petits boutons étaient à présent défait, il décida alors de retirer la robe et la chemise. Il fit glisse sa langue sur le cou du brun, mordillant la carotide, léchant et soufflant sur la trachée, honorant les clavicules parfaitement dessinées, mordillant mamelons et tétons durcis et dressés. Sirius commençait à gémir doucement sous les attentions, les yeux fermés, la bouche entrouverte. Il caressait les hanches de son vis à vis, un peu perdu dans les sensations.

Ne trouvant pas encore le contact recherché, Remus enleva ses propres robes et chemises, et se colla contre le torse magnifique de son désormais amant. Il marqua la peau halée d'un suçon rouge dans le creux que formait le cou et l'épaule. Mais ce n'était toujours pas suffisant.

Soudain un de ses rêves érotiques lui revint en mémoire. Alléché par l'idée, il commença à faire glisser la fermeture éclaire su pantalon de l'animagus, et retira doucement le pantalon. Il malaxa quelque seconde la bosse qui s'était formé dans le boxer, puis le retira lui aussi. Il prit à pleine main le sexe dressé et y appliqua quelques mouvements de va et viens. De son autre main, il poussa Sirius jusqu'à ce qu'il s'assit contre l'arbre, les jambes écartées. Il se positionna entres elles en continuant ses attentions. Il se pencha et recueillit de sa langue une goute de sperme sur le gland rouge. Le brun hoqueta à ce contact et s'accrocha aux épaules du garçon châtain.

Trouvant ce son très stimulant, il prit le gland dans sa bouche et y appliqua de légères succions, provoquant plus de gémissements rauques. Ses mains prirent le chemin de l'intérieur des cuisses de Sirius, douces et chaudes, puis de ses testicules sensibles, qu'il cajola alors qu'il prenait en entier la hampe dans sa bouche. Le brun ne savait plus que gémir et prononcer le nom de son amant. Ses yeux étaient voilés par le désir et le plaisir, il était bien parti pour grimper jusqu'au septième ciel.

Ne voulant pas le finir trop vite, il ralentit les va et viens et tendit trois doigts à Sirius. Il les attrapa et les suça avec fougue, sachant très bien ce qu'il allait en faire. Une fois suffisamment humidifiés, Remus récupéra ses doigts et titilla l'entrée du brun, qui gémit encore un peu plus sourdement. Il en enfonça un tout doucement, tout en continuant sa fellation pour distraire son amant de la douleur de la préparation. Il ondula ce doigt et en rajouta un deuxième, alternant les ondulations et les mouvements de ciseaux. Il mit le troisième et dernier et répéta tous les mouvements précédent, consciencieux. Il voulait éviter le plus possible la douleur à son amant.

Les râles de bien être lui indiquèrent que Sirius était prêt. Il attrapa rapidement sa baguette magique , murmura deux sorts successifs qui firent apparaître un préservatif directement sur son membre et qui lubrifia le morceau de plastique. Avec précaution, il se positionna correctement entre les cuisses de l'animagus et raffermit sa prise sur ses hanches.

Précautionneusement, il força l'anneau de chaire, il entra doucement et lorsque son aine buta contre les fesses de Sirius il s'arrêta, lui laissant le temps de s'habituer. Le brun fronçait les sourcils, les yeux fermés. Remus se pencha et déposa un baiser sur sa joue, ce qui eut pour effet de lui faire ouvrir les yeux. Ils se regardèrent droit dans les yeux, se sondant mutuellement.

Lassé de cette attente, le loup-garou fit de petits cercles avec son bassin pour détendre les chaires, faisant soupirer doucement Sirius. Encouragé, il exécuta un premier va et vient qui ne fut pas du tout douloureux pour l'autre sorcier. Il recommença plusieurs fois, lentement, jusqu'à ce que son amant lui ordonne d'accélérer. Il s'exécuta avec joie, s'enfonçant toujours plus loin à l'intérieur de lui, pour leur grand plaisir. Le brun prit l'initiative de mettre ses jambes par dessus les épaules de son amant, et fut récompensé par des mouvements plus énergiques encore, provoquant des décharges de plaisir dans leurs corps.

Remus raffermit sa prise sur les hanches de l'animagus, la sueur l'ayant fait glisser. De ce fait, il modifia légèrement l'angle de pénétration et percuta une petite glande, ce qui fit cambrer te gémir Sirius comme un possédé, ce qu'il était en quelque sorte. Il était complètement parti dans le monde merveilleux de la luxure, il n'avait plus conscience du monde extérieur, juste de l'homme qu'il aimait qui lui donnait un plaisir incommensurable. L'apothéose fut pour lui quand la douce main de Remus se posa sur son érection douloureuse, et qu'il le masturba avec énergie, au même rythme que leurs mouvement de bassin.

Il explosa dans cette main, répandant son sperme sur le ventre de son amant. Remus sentit les chaire se resserrer épisodiquement sur son sexe et jouit lui aussi, à l'intérieur de ce corps si chaud et accueillant, ce corps aimé.

/!\ Fin du Lemon /!\

Il roula sur le coté et prit Sirius dans ses bras, lui déposant de léger baisers sur la tête, accompagné de « je t'aime », qui lui étaient immédiatement rendus. Le brun s'endormit rapidement, son souffle tranquille effleurant la peau douce du torse de Remus.

Ils dormirent une ou deux heures, jusqu'à ce que le soleil décline lentement vers l'horizon. Ils s'embrassèrent doucement, se caressant amoureusement. Ils tentèrent de se rhabiller, mais leurs mains respectives le les laissaient pas terminer l'action.

Remus jeta un coup d'oeil autour de lui, se disant qu'il ne verrait plus jamais cet endroit de la même façon et aperçu le plateau, qui avait été écarté, et sur lui la boite.

« -Sirius ? Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-il en désignant l'écrin,

-Quoi ? Oh, ça ! Oh mince, je l'avais complètement oublié ! Assied toi, mon Mumus, tu vas voir. »

Remus s'exécuta, s'assit en ouvrant les jambes et en se tenant les chevilles – maintenant totalement rhabillé. Il observa son ami poser un genou à terre et présenter l'objet devant lui.

« Remus, je t'aime. Permet moi de t'offrir cette gourmette »

Il l'ouvrit, sortit le bracelet et prit le poignet du préfet pour lui mettre. Quand son bras lui fut rendu, il observa le bijou. Deux inscriptions, sur chaque face. Sur celle qui était visible : « Je t'aime ! », et sur l'autre « Remus + Sirius ». Le loup garou était très ému. Recevoir ce cadeau lui faisait très plaisir. Il sauta dans les bras de son petit ami et lui donna un baiser fougueux.

C'était décidément la meilleur journée de leurs vies.


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Voila pour cet Os de st Valentin. J'espère que ça vous a plut !

Ce serait gentil de laisser un petit commentaire à l'auteur !

Date de publication : 14 février 2010

Version ffnet --> ici
Série : Harry Potter

Titre : Fais ce que tu veux de moi

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta reader : Y'en a pas, alors pardon s'il reste des fautes.

Rating : M, donc lemon. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes

Statut : OS , Terminé

Genre : Romance/Angust, PWP

Couple : Lucius/Remus

Résumé : Lucius : inconnue, j'ai choisi le 28 aout

Remus : 10 mars

Couple : 28 mars

Publication : OK !

OS pour le seme/uke day. PWP en fait. Lucius cours après Remus. Mais Remus est fatigué, et souhaite faire cesser cette situation.

Contexte : On va dire cinquième année des maraudeurs, sachant que Lucius est plus vieux, on va dire que lui est en septième année. On va dire aussi pendant les vacances de février. C'est pas très important tout ça.

Note(s) : Voila le premier OS de la série. C'est pas le truc dont je suis le plus fière, mais bon. Il faut praiquer pour s'ameliorer.

Hier, c'était la journée mondiale du SIDA. N'oubliez pas : Sortez couverts !

Avertissement ! Cet OS peut choquer ! Il contient un lemon très détaillé ! Le sujet peut même porter atteinte aux bonnes moeurs ! Ce n'est pas gentil, ce n'est pas mignon, ce n'est pas amoureux ! Vous êtes prévenus !
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Remus courrait, vite, très vite. Il devait absolument se cacher, mais il savait que toutes les salles de classes étais fermée à clef. Il n'avait pas le temps de sortir sa baguette et de jeter un sort, l'Autre se rapprochait. Son seul salut était la salle commune des Griffondors. Emprunter un passage secret prendrai trop de temps aussi et il se ferait repérer. De plus, ça serait lui révéler leurs existences. Et ça, Remus ne le voulait vraiment pas.

Deux semaines qu'il fuyait. Deux semaines qu'il se carapatait en entendait sa voix, le bruit de ses pas, l'éclat de ses cheveux au détour d'un couloir. Ses amis avait bien évidement essayé de le coincer pour lui, mais ses sens de loup-garou lui avait permit de leur échapper.

Cette fois, il donnait la chasse lui-même. Il le traquait dans le château. Il ne lui laissait aucun répit. C'était les vacances, on ne voyait les professeurs que pendant les repas, les étages était vides, tout les paramètres permettait un bon pistage. Dommage pour lui.

Il l'entendait, il se rapprochait. Remus essaya de forcer encore l'allure, mais son corps ne lui permit pas. Il était juste en train de se remettre de la dernière pleine lune, il n'était pas au mieux de sa forme. Il n'étais plus qu'a quelques mètres de lui maintenant, seulement une petite dizaine. Heureusement, ils étaient au sixième étage. Encore un et il serait en sécurité dans sa confortable salle commune. Il restait encore des élèves de Griffondors, et ils étaient surement tous rassemblés là. Même si son poursuivant réussissait à le choper, il aurait la protection de ses pairs.

Encore fallait il arriver jusqu'au tableau. Surtout ne pas trébucher, ne pas tomber. Ne pas écouter son pauvre corps qui gémit de fatigue et qui semble rouillé par les courbatures. Il fallait tenir, il en allait de son honneur, et ... de sa vertu.

'*°O0o.-.o0O°*'


Il l'avait encore raté. À chaque fois, c'était la même chose. Il se tapissait dans un coin sans faire de bruit, attendant son passage, mais à quelques mètres de sa cachette le préfet faisait demi-tour et commençait à courir. Comment faisait-il pour le débusquer à chaque fois ? Il ne faisait pourtant pas de bruit, c'est à peine s'il respirait ! Il avait forcément un truc, ce n'était pas possible.

Et puis, pourquoi lui résistait-il de cette manière ? Jamais personne n'avait mis autant de temps à céder à son charme ! Pourquoi de telles hésitations ? Il ne lui demandait pas grand chose : juste une nuit ! Il ne lui demandait pas de l'épouser, ni de lui vouer un amour éternel ! Juste une nuit, et on en parlait plus.

Il n'arrivait pas à le sortir de sa tête. Il voulait Lupin. Son objectif était Lupin et il ne pourrait pas passer à autre chose s'il ne l'avait pas eu. Il occupait toutes ses pensées.

Depuis le moment où il l'avait vu étendu sur le lit de l'infirmerie, fragile, abandonné, il y avait un mois de ça, il n'avait pu le sortir de son esprit. Il avait commencé par enquêter. D'après ce qu'il savait, il n'avait eu de relation avec personne dans Poudlard. Ni avec les filles, ni avec les garçons. Beaucoup soupçonnait quelque chose entre lui et Black, mais personne n'avait jamais réussi à savoir quelle était leur relation, exactement. Était-ce seulement une très forte amitié ? Ou bien Lupin était-il amoureux de lui ? Sortaient-ils ensemble secrètement ? Personne ne le savait vraiment. Les seuls à pouvoir répondre était les principaux intéressés, Potter, Petitgrew et Evans. Eux seuls aussi pouvait dire s'il était sorti avec quelqu'un en dehors de Poudlard.

Mais à la limite, ne pas savoir ce type d'information n'était pas gravissime. Ce qui était beaucoup plus inquiétant était de ne pas avoir réussi à savoir des informations sur lui, sur sa personnalité. Tout le monde savait sa passion immodéré pour le chocolat, mais c'était à peu près tout. On ne savait pas quelle était sa matière préféré, car il était relativement bon dans toutes les matières, il obtenait presque toujours la même note. On ne savait pas quelles était ses passions. Aimait-il la peinture ou bien la danse ? Était-il accro de culture moldu ou bien admiratif des coutumes des sang-pur ou des familles noble qui transmettait un savoir ancien de génération en génération ? On ne savait pas quelle était sa situation familiale. On supposait qu'il possédait un père et une mère, mais il n'en parlait jamais Peut-être était-il fils unique. En fait, il ne parlait à personne en dehors des maraudeurs et de Evans. Ce n'était pas lui que les premières, secondes et troisièmes années allait voir quand ils avaient un problème avec leurs devoirs et leurs cours. Il était un préfet relativement tolérant, il ne s'était pas fait d'ennemis, et les profs étaient relativement contents de la façon dont il remplissait ses obligations. En bref, Remus Lupin était quelqu'un de très secret.

Pas facile de le courtiser dans ce cas. Comment savoir s'il préférait le romantisme ou le cliché du ténébreux qui a besoin d'être ramené dans le droit chemin ? En l'absence d'information, il avait opté pour la tactique ''rentre-dedans'', c'est à dire le coincer dans les couloirs le plus souvent possible et profiter de sa position de faiblesse pour le faire céder par tout les moyens à sa disposition.

Cela avait marché une fois, une seule. Il l'avait plaqué entre son torse et un mur, et lui avait dévoré le cou. Il lui avait murmuré qu'il le voulait et le désirait. À ce moment il s'était pris un coup de genoux dans les parties génitales et avait reculé, permettant au Griffondor de s'enfuir. Après, il n'avait même pas réussi à lui adresser la parole. Il fuyait ou se cachait derrière ses amis pour l'éviter.

Mais depuis trois jours, c'était les vacances. Ses amis était repartis chez eux, le laissant seul. Il n'avait plus de gardes du corps.

Pourtant, il arrivait à lui échapper. Il disparaissait mystérieusement au détour d'un couloir, ou se réfugiait dans un endroit fréquenté.

Mais bientôt, même cela ne le retiendrait plus. Et il l'aurait, Lucius Malfoy donnait sa parole.

'*°O0o.-.o0O°*'


Le couvre feu était lus tard les week-end et les jours de vacances. Il était reculé de deux heures, exactement. Deux heures en moins pour dormir, se lamentait Remus. En plus, il était de corvée un jour sur trois, puisqu'il ne restait plus que trois préfet à Poudlard. Il était fatigué, sa transformation avait vraiment été violente en l'absence de ses amis, et il avait travaillé d'arrache pied ses BUSEs toute la journée. Ils avaient voulu revenir pour le soutenir, mais il s'y était opposé. Qu'ils profitent de leurs vacances.

Ses membres étaient lourds, et ses sens moins réactifs que la normal. Déjà qu'après la pleine lune il avait l'impression de subir une surdité passagère, mais quand il était éreinté comme il était à présent, il avait l'impression de marcher dans une pièce noire et silencieuse, alors qu'habituellement il y voyait comme en plein jour, et même avec une ouïe accrue à cause de sa nature de loup qui adorait l'obscurité.

Il fut donc très surpris quand il fut happé par deux mains jusque dans une salle de classe. Ses réflexes étaient aussi plus lents, il n'eut pas le temps de se défendre. Il était trop fatigué pour réellement paniquer, alors il se débattit mollement avant de se laisser tomber sur le torse de son ravisseur. Il se laissa trainer jusqu'au grand bureau au fond de la salle, ayant vaguement conscience qu'on jetait un sort de silence et de fermeture sur la porte.

Les bras autour de sa taille étaient chauds et confortable. S'il n'avait pas été en danger il se serai endormi. Mais il restait éveillé, appréhendant un peu la suite. Quand on l'assit sur le bureau du professeur, il respira l'odeur de l'homme – car s'en était un – qui l'avait attrapé. Lucius Malfoy, évidemment. Qui d'autre aurait fait une telle chose. Néanmoins, il ne paniqua pas et ne chercha pas à fuir. Il était si fatigué, et cette fatigue lui disait de se résigner. Il ne pouvait pas lutter indéfiniment.

Il se laissa faire quand les gracieuses mains passèrent de ses hanches à ses flancs, quand elles se faufilèrent sous la chemise, quand des lèvres vinrent sucer son lobe. Il ne réagit simplement pas, il ne se cambra pas, il ne gémit pas, il ne protesta pas, il ne le repoussa pas. Il restait simplement passif sous les intentions.

Lucius finit par s'apercevoir de cette passivité. Il compris qu'il n'avait pas accepté et l'avait voulu comme il le pensait, mais s'était résigné.

Et cela ne lui plut pas, mais alors pas du tout. Quel plaisir pouvait on retirer à manipuler une poupée de chiffon, sans vie et sans volonté ? Même les plus récalcitrants finissaient par le désirer autant qu'il les désirait. Aucun ne s'était laisser violer sans rien dire, comme semblait le faire Lupin.

Il le lâcha et le laissa s'écrouler sur le meuble. À peine eut-il poser sa tête et fermé les yeux qu'il s'endormit. Sa respiration se fit plus lente et plus profonde, et il se recroquevilla pour accéder à une position plus confortable.

Lucius était perplexe. D'où venait cette si grande fatigue ? Il avait guetté le Griffondor toute la journée et était sur qu'il n'était sortit ce jour là que pour déjeuner. Il était resté dans sa tour tout le reste du temps. En tout cas, cela expliquait en partie son comportement. S'il était épuisé, il n'avait surement pas eu l'envie ou la force de protester et de se défendre.

Il le prit dans ses bras et le cala contre son torse. Il le souleva et le porta jusqu'à sa tour. Il prononça le mot de passe – il le connaissait, il était lui aussi préfet, préfet en chef même – et le porta jusqu'à son lit. Son dortoir était vide. Il le borda et descendit se coucher dans son propre lit.

'*°O0o.-.o0O°*'


« Fais ce que tu veux de moi. »

Sa propre phrase résonnait comme un écho dans sa tête. Il ne réalisait pas encore ce qu'il était en train de dire, il ne réalisait pas qu'il l'avait dit, il n'imaginait pas ce qui allait se passer ensuite. Son esprit était bloqué sur cette phrase qui passait en boucle dans sa tête.

Quelle impression étrange. Il lui semblait qu'il n'était plus totalement maitre de son propre corps. Mais c'était différent de ses transformations. En ce lieu, en cet instant, il se sentait partir tout doucement, comme si son esprit quittait son corps. Pendant la pleine lune, c'était toujours une vive douleur suivit d'une perte de conscience, et il se réveillait couché en boule dans la cabane hurlante. Là, c'était un peu comme s'il était spectateur de la scène.

Bien sur, c'est ce qu'il avait prévu de faire. Les phrase qu'il avait préparé viendraient après celle qu'il venait de prononcer. Il allait évidement expliquer comment il en était venu à ça. Mais pour l'instant, seule la conscience de ce qui allait se passer entrait dans son esprit, insidieusement.

« Je ne supporte pas, je ne supporte plus cette situation. Fais ce que tu veux de moi. »

Sa tête lui tournait un peu. Une bataille entre sa partie animale et sa raison s'était engagée. Le loup refusait de se soumettre, surtout sans combattre, surtout sans raison valable.

Le blond le regardait, perplexe. Pourquoi ce revirement ? Il l'avait même laisser en paix toute une journée ! Toute la journée après qu'il l'eut replacé dans son lit, l'avant veille !

« Je n'aime pas me sentir être comme une bête traquée. Je n'aime pas l'insécurité et la paranoïa que cela provoque. »

Il l'avait guetté pendant toute la journée. Il s'était volontairement aventuré hors de sa tour. Il avait été dans la bibliothèque, dans le parc. Il avait voulu des explications. Mais il n'avait pas entendu son pas, sa respiration. Il n'avait pas senti son odeur. Il avait eut des montées d'adrénaline à chaque fois qu'il apercevait une chevelure blonde, en vain. Et cela l'avait fatigué.

« Autant en finir. Fais ce que tu veux de moi. »

Décidément ce Griffondor était incompréhensible. Il l'avait fui pendant deux semaines, s'était presque laissé violé, et venait lui demander de finir ce qu'il avait commencé, alors qu'il l'avait laissé en paix.

Il voyait bien que ce n'était pas le désir, mais l'exaspération et la fatigue, peut être même le désespoir qui l'avait fait venir à lui. Et il n'aimait pas cela. Ce n'était pas dans l'ordre des choses. Normalement c'était le jeux du chat et de la souris, jusqu'à ce que le chat attrape la souris et la dévore. La souris ne se suicidait pas entre ses griffes. Il posa la question qui lui brulait les lèvres :

« -Pourquoi ?

-Parce que je n'en peut plus.

-Je pense qu'il n'y a pas que ça.

-Parce que je suis déjà blessé, et ton attitude aggrave les choses.

-Je ne comprend pas.

-Tu ne comprend pas ? Et bien moi non plus. Je ne comprend pas comment j'ai pu en arriver là, à cet instant. Comment nous avons pu en arriver là. »

Il soupira. Il mit ses mains dans les poches de son pantalon et prit un air blasé.

« Je suis tombé amoureux. Je suis encore aujourd'hui amoureux. De Sirius Black. Il ne le sait pas, évidemment. Personne ne le sait. Sauf toi, maintenant. Mais tu ne peux pas me blesser plus que je ne le suis déjà, je ne crains rien de toi, Serpentard.

Je ne me suis jamais déclaré. Et tu sais pourquoi ? Pour une raison toute conne. Parce qu'il a brisé mon coeur en mille morceaux, et qu'il les piétine allègrement en permanence. Tant que je serais près de lui, je ne pourrais pas guérir.

Je ne sais plus trop comment la conversation est venue à évoquer l'homosexualité, ce jour là. En revanche, ce dont je me rappelle très bien, c'est le commentaire qu'il a fait : ''Si j'avais été homo, je serais tombé amoureux de toi, Moony. Mais j'aime bien trop les filles !'' J'ai ri, comme les autres, alors que mon coeur pleurait des larmes de sang.

Il aime les femmes, c'est indéniable. Elles l'aiment aussi, c'est sur. À chaque nouvelle conquête, c'est un coup de poignard qui lacère ma cage thoracique. Mais je ne dis rien, je me tais. Je ne le félicite pas. De toute façon, ses relations sont bien trop brèves pour être prises en compte. Mais un jour il tombera amoureux, et je devrai faire semblant d'être content pour lui, alors qu'intérieurement je hurlerais à la mort. »

Ses yeux se firent plus brillant. Mais il ne se laissa pas aller.

« Tu te demandes pour quoi je te raconte tout ça ? Tu penses que ça n'a aucun rapport ? Si, ça en a. Je ne supporte pas de voir que j'arrive à attiser ton désir, sans avoir rien fait, alors que lui reste de marbre. Je ne veux pas qu'il se moque de moi en revenant parce qu'il aura vu que tu ne m'as pas lâché. Je ne veux pas savoir s'il est homophobe au contact d'un vrai gay. Je veux garder le secret. Et tout cela me fatigue.

Je t'offre cette occasion, cette unique occasion. Fais ce que tu veux de moi. Tout ce que tu veux. Autant que tu veux. Mais oublie moi ensuite. »

Un total abandon, voilà ce qu'il lui offrait. Mais ce n'était pas ça que Lucius voulait. Et en même temps c'était beaucoup plus. Il ne voulait pas être un échafaud redouté mais accepté, mais nécessaire. Pourtant, pouvait-il vraiment laisser passer cette chance d'assouvir enfin son désir ? Il n'en était pas sur. Peut-être pourrait-il lui donner un aphrodisiaque ... Non, cela s'apparentait toujours au viol. Mais un viol consenti par la victime. Un viol qui leur donnerait du plaisir à tous les deux, en douceur, sans douleur, sans violence. C'était presque acceptable, dans ces conditions. Pourtant, ce mot honni restait en suspend dans son esprit. Cette situation était sans issue.

Sans issue, pas tant que ça. Il n'avait pas vu approcher le préfet rouge et or, qui l'embrassait chastement à présent. Par réflexe, il noua ses bras autour de ces hanches collée aux siennes, alors que les mains de l'autre attrapait son visage en coupe, comme pour l'empêcher de s'échapper. Comme s'il en avait envie. Ses questions éthiques l'avait quitté quand les gracieuses lèvres chaudes s'étaient posées sur les siennes. Qu'importe, qui vivra verra.

Le blond le tira dans une salle vide, avec son consentement cette fois-ci. Il attrapa sa baguette et refit les même sorts que cette nuit là, ceux qu'il n'avait pas vraiement entendu, dans sa demie inconscience. Il métamorphosa les bureaux en un lit large et confortable. Autant être à l'aise, puisqu'il supposait que cela serrait la première fois de son amant, la vraie première fois.

Il ne l'y jeta pas tout de suite, inutile de le stresser. Ils resta là à l'embrasser pendant plusieurs minutes sans rien faire d'autre. Il avait bien sentit que le Griffondor était tendu, mais il commençait à présent à se détendre. Quand il le jugea prêt, il glissa ses mains au niveau des jolies fesses rebondies, et les malaxa doucement. Le lycanthrope sursauta légèrement, mais se laissa faire. Lucius enleva la chemise du pantalon de son amant, et fit voyager ses mains sur le dos marqué. Il pouvait sentir de légères bosses, signe de ses cicatrice. La peau à cet endroit était encore plus douce que le reste, et cela donnait de légers frissons à Remus. Délicieux.

Il bifurqua vers le ventre plat, et entortilla ses doigt dans le léger duvet qui sortait du pantalon, chatouilla le nombril, dessina les abdominaux discrets mais présents. De petites et douces attentions qui rassuraient le préfet. Lucius n'était pas un animal, il voulait aussi le plaisir de son partenaire, c'était même une question d'honneur. Qu'il sache qu'il était réellement un dieux du sexe. Qu'il en redemande même, quoi qu'il ait dit auparavant.

Remus, qui avait timidement gardé ses mains au niveau des épaules, de la nuque et du visage du blond, descendit au niveau des hanches. Il les caressa, n'osant pas encore y aller franchement.

Il se sentait être une autre personne. Ce n'était pas vraiment Remus qui dirigeait ce corps. Pas le Remus de d'habitude, pas le loup non plus. Quelqu'un qui venait de se manifester et qui prenait les commandes sans demander la permission à personne. Ce n'était pas vraiment pour lui déplaire, il se sentait plus libre, des-inhibé de cette façon. Ce n'était pas vraiment lui, alors il n'y avait pas de honte, pas de mal à apprécier, à désirer, à prendre plaisir, n'est-ce pas ?

Il enleva à son tour la chemise du pantalon du blond, et commença à la déboutonner, en frôlant soigneusement la peau qui se trouvait en dessous. Il fit coulisser la cravate et la glissa dans la poche arrière, tâtant au passage le postérieur parfait du préfet en chef. Il retourna enlever doucement la chemise, déposant quelques baisers sur les épaules découvertes.

Son amant était ravi de ces initiatives. Plus impatient que lui, Lucius détacha juste la cravate et les premier boutons pour faire passer le vêtement au dessus de la tête. Il jeta l'habit sur le sien, à quelques mètres d'eux, et recula d'un pas pour contempler le rouge et or. Il était vraiment très beau. Il était de taille assez moyenne, pour ne pas dire petite, pas très épais ni très large d'épaule, certes, mais ses cicatrices lui rajoutait un petit air sexy et sauvage. À croquer. Il le poussa contre le lit et le fit s'allonger. D'un sort, il leur enleva les chaussettes et les chaussures. Il s'avança à quatre pattes sur lui, telle une panthère affamée, et alla l'embrasser. Il lui dévora la bouche comme si c'était un morceau de viande saignant dont il faisait festin. Il lui mordait, suçait les lèvres, la langue et semblait ne jamais être repu. Il abandonna pourtant cette partie de son visage pour sa mâchoire, son manteau, des deux cotés, puis la tempe, le front, le tracé du nez, tout ce qu'il pouvait dessiner.

Il alla lui faire un suçon dans le cou, dans le creux entre la nuque et l'épaule. Remus accrocha un de ses bras sur son épaule et l'autre dans ses longs cheveux blonds. Il couvrit la peau fine de baisers et alla honorer le torse. Il lécha les tétons qui se dressèrent sous l'attention, et glissa une langue malicieuse dans le nombril. Il traça les nombreuses cicatrices de sa langue, déclenchant à chaque fois des frissons agréables.

Il osa jeter un coup d'oeil plus bas, et vit avec soulagement qu'une bosse était apparu au niveau de la braguette. Il effleura la protubérance et provoqua des halètements surpris. Il était réceptif, ils pouvaient continuer.

(Nda : Lemon pervers ou pas ? Hummmmm ... Je me tâte, vraiment. J'ai une idée que j'ai jamais lue dans les fics ... Aller, oui ! Zou ! C'est parti !)

Il sortit une fois de plus sa baguette magique de sa poche spéciale situé sur l'extérieur de sa cuisse droite. Il toucha le bouton qui se défit immédiatement, il survola la braguette et la fermeture éclaire s'ouvrit en conséquence. Il fit un mouvement brusque en projetant sa baguette vers l'arrière ce qui eut pour effet d'arracher le pantalon. Il effleura le sexe en érection avec le morceau de bois et Remus eut un peur de ce qu'allait faire ce sortilège là. Mais rien ne se passa. Il se contentait de flatter sa verge au travers du tissus. Il ne le touchait jamais franchement, il traçait juste des arabesques délicieuses et frustrante. Le Griffondor ne protesta pas tout de suite, gigotant un peu pour approfondir le contact, jusqu'à ce qu'il atteigne sa limite. Ce que recherchait évidement le blond.

Le gémissement de mécontentement ne lui échappa pas, et y répondit par un sourire sadique. Il fit un petit geste du poignet et le sous vêtement glissa lentement sur les cuisses du préfet, dévoilant une nudité flatteuse et dure. Il jeta le bout de tissus inutile sur les autres affaires et retourna s'occuper de son amant. Il recommença à effleurer sans toucher la verge de sa baguette, recueillant parfois du pré-sperme. Il y alla plus franchement, l'inclinant au gré de sa volonté.

Remus avait les poings crispés sur le drap et ne pensait même pas à faire quelque chose pour augmenter le contact. Il lui était totalement soumis, de par le contrat qu'ils avait conclus plus tôt et à cause de la personnalité qui l'avait envahi. Il gémissait pitoyablement, mais ne s'abaissait pas à supplier. Il ne prononçait pas de vrai mots, tout au plus des grognements rauques et menaçant, qui n'impressionnait pourtant pas le blond.

Lucius décida de faire cesser le supplice. De sa main gauche, celle qui ne tenait pas la baguette, il attrapa la verge tendue. Il la masturba quelques instants et s'arrêta avant l'explosion. Il le laissa pantelant et essoufflé, et surtout quémandeur. Le blond lui écarta les jambes et se plaça entre elles. Il caressa de sa main gauche la cuisse à sa porté et joua avec ses bourses pleines et gonflée. De son autre main, il approcha le morceau de bois de son entrée et la titilla. Remus une un sursaut, vite calmé par une main cajoleuse sur son pénis. (NdA : Ho, attendez, il y a de ça dans moeurs et coutumes des sorciers poudlariens ... Pas grave !)

Il fit pénétrer la baguette dans son anus et déclencha un sort vibrant, pour élargir l'anneau de chaire. Remus réagit immédiatement en se cambrant et en poussant un gémissement plus aigu. La sensation était incroyable. Lucius envoya un autre sort qui lui lubrifia le rectum sur une vingtaine de centimètre, ce qui était largement assez, même pour Lucius qui était pourtant bien pourvu par la nature.

Il chercha ensuite la prostate en baladant baladant l'objet magique partout, effectuant des mouvement circulaire qui mettait en joie le Griffondor. Il la trouva et le lycanthrope poussa un cri aigu en se cambrant à se briser la colonne vertébrale.

Lucius baissa progressivement l'intensité de la vibration jusqu'à la rendre nulle et retira l'appendice. Il alla embrasser son amant qui commençait à se perdre doucement pour le septième ciel. Il posa sa baguette à coté de sa tête et enleva manuellement les vêtements qui lui restait. Il envoya un dernier sort, un qui faisait contraceptif et protégeait des maladies sexuellement et magiquement transmissible. Le sexe et l'orgasme fasait que les poches de magie contenue dans les individus se touchait et pouvait aller jusqu'à se mêler. Dans les deux cas, on pouvait transmettre des maladies.

Le blond attrapa les cuisses du rouge et or et les noua autour de sa taille. Il entra d'un coup, faisant gémissement de douleur et de plaisir mêlé. Il fit des mouvements circulaires pour l'habituer à sa présence imposante. Remus ouvrit les yeux et le fixa, lui donna ainsi le signal.

Il commença doucement, pour ne pas le blesser, puis de plus en plus vite. Il était étroit, c'était vraiment bon. La paroi était bien lubrifié, ça glissait tout seul, il n'avait presque aucun effort à fournir de ce coté. Cela passait comme dans du beurre.

Il chercha la petite glande qu'il avait trouvé précédemment et quand il la trouva, Remus ne retint plus du tout ses cris. C'était impossible de faire autrement. Le plaisir était tout simplement trop intense pour effectuer un quelconque contrôle de soi. Il voyait des ponts blanc lumineux et sa vue se brouillait. Il comprit que cela était du à des larmes quand il sentit l'humidité sur ses tempes. Il ne sut pas vraiment qui les provoquait : l'orgasme qui montait en lui et ravageait tout sur on passage, ou le fait d'avoir trahi Sirius. Car en son for intérieur, il avait vraiment l'impression de le tromper. C'était illogique, ils n'étaient pas ensemble, Sirius ne régulait en aucun cas ses relations et il pensait clairement à Lucius, qui lui faisait connaître ces sensations inoubliables. Pourtant, une parti de lui avait honte et pleurait. Peut être était une purge de ses sentiments trop encombrant et trop douloureux, peut être qu'il devait passer par là.

Ces pensées ne durèrent que quelques secondes et bien vite il oublia totalement de penser. Il ressentait, c'était tout ce qu'il était capable de faire. Ça et se crisper à s'en faire mal sur les draps, à laisser des traces d'ongle dans ses paumes.

Quand le préfet en chef le masturba, il ne pu plus se retenir. Il jouit dans sa main, en le regardant dans les yeux, faisant éclater l'orgasme dans son corps, qui s'enflammait, se crispait et se détendait en même temps, lui apportant une délivrance, une liberté et une sérénité jamais connues jusqu'à lors.

Lucius sentit les chaires de son amant se resserrer brusquement autour de lui et jouit lui aussi, dans un râle rauque et animal. Il vit des étoiles danser devant ses yeux tellement l'intensité était forte. Rarement un de ses amant – ou une de ses amantes – lui avait donné un plaisir pareil. Il s'écroula sur le torse du Griffondor et roula sur le coté quand son corps le lui autorisa.

Ils recommencèrent plusieurs fois. Une fois avec les jambes de Remus sur les épaules de Lucius, deux fois à quatre pattes, une autre dans la position du divan, plusieurs fois sur les murs et par terre ... Toujours en se regardant en face, ne détourna jamais le regard, ne fermant jamais les paupières.

Quand le soleil se coucha, Lucius observait les teintes pastelles du ciel depuis la fenêtre, de manière plutôt mélancolique. Ça avait vraiment été une journée magique, dont ils avait bien profité tous les deux. Mais à présent, Remus était endormi et pleurait en silence. Il pouvait entendre le prénom de l'ainé des Black de temps en temps. Nul doute que le préfet se tiendrait à sa résolution. Une occasion, et il devrait l'oublier.

Un viol consenti. Ça n'avait pas été ça. Mais il était évident que ce n'était pas ce que désirait réellement le rouge et or. Cela lui laissait un léger goût amer. Il aurait presque préféré qu'il tombe amoureux de lui au lieu de pleurer une personne qui ne serait jamais à lui.

Quelle ironie. Lui, le briseur de coeur de Poudlard, se souciait de la vie sentimentale d'un de ses amant, alors qu'il les jetait après utilisation habituellement.

Fais ce que tu veux de moi. Ouais, c'est ça. Il avait eu son corps, mais peut être avait-il laissé son coeur en échange.

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Voila, ça serai sympa de laisser une review. J'aimerai savoir ce que vous en pensez, surtout sur les sentiments de Lucius et Remus.

Merci d'avoir lu !
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Date de publication : 28 Mars 2010
Série : Harry Potter

Titre : Une mauvaise chute

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Rating : Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes. Attention ! Lemon très graphique ! Hard Yaoi, vous êtes prévenus.

Statut : OS, Complet

Genre : Romance, PWP

Couple : Harry/Ron

Résumé : Harry : 31 juillet

Ron : 1er mars

Couple : 31 mars

Publication : OK !

OS pour le seme/uke day. Pendant un match de quidditch, Draco fait tomber Ron de son balais. Harry le ramène à l'infirmerie ...

Contexte : Pas de contexte. Cela peut être pendant la guerre, ou après. Entre le début de la cinquième année et la septième. Cela peut même se placer en même temps que les évènements réels du livre. Vous choisissez ce qui vous plait le plus ! ^^

Note(s) : Oui, je sais, Draco est clairement jaloux de Ron. Il y a un peu de Draco/Harry à sens unique. Mais ce n'est pas important. Ce qui est important c'est que les deux meilleurs amis expérimentent leur première fois ( ou peut-être pas, cela dépend du moment où cela se place ).
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Une mauvaise chute


Le match de quidditch battait son plein. Les joueurs virevoltaient dans les airs, tels des oiseaux, agiles et fiers. Les batteurs protégeaient vaillamment leurs coéquipiers, accourant pour leurs épargner les cognards, qu'ils renvoyaient malicieusement sur leurs adversaires. Un ballet entre les deux équipes s'étaient peu à peu mis en place. Serpentard protège son attrapeur et renvoie vers les poursuiveurs. Griffondors intercepte et renvoie vers le gardien. Le tout était de placer la balle là où l'ennemie n'était pas.

Les poursuiveurs travaillaient en équipe, soudée et organisée, pirouettaient sur le terrain, alternant les vrilles, les zigue-zagues et les soudain changements d'altitude. Le souaffle tombait rarement, ils devaient redoubler d'adresse pour intercepter la grosse balle rouge. Tous les coups étaient permis : donner un coup de pied dans le balais, des coups de coudes, se mettre sur la trajectoire pour provoqué un écart et déstabiliser l'adversaire, ce qui permettait à un autre d'attraper la balle. Les stratégie mises au point à l'avance étaient correctement appliqué, à la grande satisfaction des capitaines. Les gardiens étaient bons, mais pas trop, de sorte que les les scores fussent toujours sensiblement les même, les équipes se devançant en alternance.

Harry observait le match. Il encourageait mentalement son équipe et applaudissaient en même temps que la foule quand Ron arrêtait un tir. Il en oubliait de bouger, et surtout de chercher le vif. Malfoy l'avait déjà réprimandé deux fois. Pour un si beau match, un attrapeur tire au flanc, cela faisait tache.

« Potter ! rugit le blond. Le vif vient de passer sous ton nez ! Tu dors ou quoi ? Au lieu d'admirer ce balourd de Weasley, fais la seule chose dont tu es capable ! Vole ! »

Harry le regarda méchamment et se mit en mouvement. Il chercha la petite balle dorée mais rapidement son regard fut à nouveau attiré par son ami roux. Il était si beau comme cela, concentré, les muscles bandés, attentif. Il dégageait une aura si sexy !

Le serpentard se mit vraiment en colère. Potter perdait tout intérêt à leurs batailles ! Pour Weasley ! C'était inadmissible ! Le soupir que poussa le brun fut la goutte qui fit déborder le chaudron. Il fila vers un batteur, lui arracha son gourdin et renvoya le cognard sur Weasley. Celui ci, concentré sur le souaffle, ne le vit pas venir. La balle percuta ses côtes dans un horrible bruit de craquement. Il lâcha le balais son soutenir son flanc et chuta, en position parallèle au sol. On voyait distinctement ses cheveux flamboyant et son maillot rouge et or sur le bois sale des gradins. Dans un grand silence, il s'écrasa au sol, la jambe plié dans une position bizarre.

Le sang de Harry ne fit qu'un tour. Il s'élança en hurlant vers son meilleur ami, et le prit dans ses bras, en faisant attention à ses blessures. Il ne laissa personne l'approcher, pas même les professeurs et partit le plus rapidement possible.

Mme Bibine ne réprimanda pas Draco, car l'utilisation du cognard pour blesser l'adversaire était la fonction première de cette balle et des batteurs. N'importe quel membre de l'équipe pouvait aussi faire usage du gourdin. C'était le sport. Ce n'était pas très élégant, tout le monde en convenait, mais Draco avait réussis à attraper le vif juste après sa frappe et avait de ce fait fait remporter le match aux Serpentards.

Mais le blond fulminait : ce crétin de Survivant avait préféré emmener le roux à l'infirmerie plutôt que de se battre avec lui. Mais qu'est-ce qui clochait chez le Vainqueur ?

HPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRWHPRW

Ron se réveilla sous la lumière douce qui s'engouffrait par la grande baies vitrée de l'infirmerie. Il remua lentement et ne ressentit aucune douleur. Il regarda autour de lui et aperçu Harry à moitié assis sur une chaise à coté de lui, à moitié allongé sur le lit. Ses lunettes avaient un peu glissées, ses cheveux étaient encore plus en désordre qu'a l'accoutumée. Il avait encore sa tenue de quidditch mais avait enlevé sa robe.

Le roux passa une main dans les cheveux bruns. Harry bougea un peu, se releva sur les coudes, cligna des yeux et posa sous regard endormi sur son ami qui l'avait réveillé. Son regard se fit tout de suite plus clair et il se jeta dans ses bras en pleurant presque de soulagement.

« -Oh, Ron ! Tu m'as fait si peur ! J'ai sentit mon coeur s'arrêter, quand tu es tombé ! C'est cette sale fouine de Malfoy qui t'as lancé un cognard. Dès que je sors d'ici, je lui fait sa fête !

-Attend, tu ne l'as pas corrigé immédiatement ? »

Harry rougit un peu et répondit tout doucement :

« -Non. Je me suis immédiatement précipité vers toi, je t'ai pris dans mes bras et je t'ai amené ici. Tu étais inconscient. Pompom t'as injecté quelques potions et t'a laissé dormir. Elle m'a autorisé à rester.

-Et Hermione ? »

Le regard du brun se troubla.

« Elle est restée une heure et elle est repartie à la bibliothèque. Elle n'était pas si inquiète que ça. »

Harry se tut, laissant un silence gênant s'installer. Ron ne savait pas vraiment comment interpréter tout ça. Il sentait qu'il y avait quelque chose mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Il regarda la jolie tête marqué d'une légère cicatrice qui était à présent posé contre son torse. Harry était très câlin depuis quelques temps. Il en réclamait tout le temps. Hermione n'aimait pas excessivement les contacts alors c'est lui qui s'y collait. Pas que ça le dérange, entendons nous bien. Mais bizarrement il n'en réclamait pas à Neville, à Seamus ou à Dean. Et ce n'était que depuis quelques mois.

« -Harry, ça va ?

-Hum hum ...

-Harry, dis moi. Je vois bien que tu n'es pas bien.

-Tu vas me détester si je te le dis.

-Mais non. Je suis ton ami et je te soutiendrai quoi que tu fasses. Je tiens beaucoup à toi tu sais. »

Il sentit une humidité sur son tee-shirt. Harry était en train de pleurer, silencieusement. Ron ne comprenait pas ce qu'il avait pu dire pour que Harry pleure.

Il lui attrapa le visage pour qu'il le regarde dans les yeux.

« -Harry ? Harry ... »

Il observa les iris de son ami. Ce n'était pas juste du vert émeraude, ou juste un vert d'eau. Non, c'était plein de couleurs réunies en petites touches successives, allant du gris au bleu clair, passant par toutes les teintes de vert. Des yeux magnifiques vraiment, qui avait le pouvoir d'envouter quiconque les regardait trop longtemps.

Ron sentit une pression sur ses lèvres. Il baissa les yeux, et vit que c'était Harry qui l'embrassait, les yeux à présent fermés. Des larmes roulaient toujours sur ses joues.

Il ne le repoussa pas, il lui caressa plutôt la joue avec le pouce. Le brun détacha ses mains de la chemise de son ami et les faufila dans ses cheveux. Il lui picora la bouche, lentement, voluptueusement. Il lui lécha les lèvres, et Ron lui accorda le passage. Il s'embrassèrent langoureusement pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce qu'ils se séparent pour respirer.

Harry fit une adorable moue de petit garçon pris en faute, contrit, un peu honteux, et pourtant, heureux. Ron le prit d'autorité dans ses bras et le serra contre lui. Il ne lui voulait pas. Il s'était toujours dis que quelque chose de semblable devait arriver. Mais il avait plutôt pensé à Hermione.

L'attrapeur agrippa le dos de son tee-shirt. Il n'était pas très confortable dans cette position alors il s'installa sur les genoux de son ami. Il se détendit et posa la tête sur son épaule.

Il desserra lentement sa prise sur le vêtement et bougea ses mains doucement, caressant la peau à travers le tissus. Ron déposa un baiser dans ses cheveux. Il s'enhardit et et passa ses doigts sous le tissus rêche du haut de pyjama de l'infirmerie. Le roux eut un petit frisson, mais ne se dégagea pas.

Harry s'éloigna et reprit ses lèvres, plus violemment. La passion découlait de ce baiser exigeant. Ils se perdirent un peu sous le sensation nouvelle. Ils se séparèrent haletant. Harry souffla :

« -Je t'aime, Ron. »

Il le ré-embrassa et enjamba ses cuisses pour accéder à une meilleure position. Il déboutonna le haut de son amant et le jeta à terre. Il rétablit l'égalité en enlevant tous les vêtements sur la partie supérieure de son corps. Mais son attirail de quidditch n'était pas si simple que cela à enlever, il eut du mal et prit du temps. Il se fit aider pas Ron vers la fin. Lui aussi voulait toucher la peau sous ses doigts. Ils se collèrent l'un contre l'autre et gémirent de concert.

Harry titilla l'élastique du pantalon de pyjama, prévenant ainsi de ses intentions. Le gardien comprit très bien et poussa le bruns de ses cuisses pour se mettre à genoux et l'enlever. Harry l'observa avec envie. Il se détourna en rougissant.

« -Ne te cache pas, tu es magnifique. »

Il posa sa main sur le début d'érection et Ron haleta. Il trembla de tout son corps et manqua de tomber.

« -Tu ne tiens pas sur tes jambes ? Retourne toi et appuie tes mains sur le mur. N'aie pas peur. »

Ron s'exécuta. Toujours à genoux, il se tourna vers le mur et appuya son bras de la main jusqu'au coude. Il entendit un bruits de tissus qu'on froisse. Il tourna la tête et vit qu'Harry finissait de se déshabiller. Lui aussi était très bien fait de sa personne. En le détaillant, Ron se mordit la lèvre inférieur. Harry remarqua ce détail, et cela l'affola. Il se jeta sur ses lèvres, caressant an même temps le torse couvert de petites taches de rousseurs, plongeant aussi parfois ses mains dans les toisons du haut et du bas du corps. Il se colla à lui et lui fit sentir l'étendu de son désir.

Il fit cesser le baiser et les caresse. Ses deux mains se dirigèrent vers la zone sud, et empoignèrent le pénis. Elles le masturbèrent durement, sans répit. Il criait presque sous le plaisir. Jamais on ne lui avait prodigué de telles intentions jusqu'à présent. Le bruns embrassa son cou, lui apposant même un suçon violacé.

Avant qu'il vienne, il cessa tout mouvement.

« -Tu veux continuer ? »

Ron ne faisait pas confiance à sa voix, il se contenta de hocher profondément la tête, un peu en signe de soumission. Trois doigts appartenant à Harry vinrent demandés l'accès à sa bouche, qu'il accorda, il les suça consciencieusement, les enduisant de salive. Ils quittèrent sa bouche, puis il sentit un contact humide au niveau de son anus. Il tendit légèrement les fesses, signe que tout allait bien et qu'ils pouvaient continuer.

Harry rentra un premier doigt et bougea. Puis un deuxième, et alterna avec les mouvement de ciseaux. Et enfin un troisième, et avec les autres il mima l'axe sexuel. Il toucha par hasard une petite glande qui fit sursauter et feuler Ron. Ravi, le brun recommença. La douleur du début semblait être complètement partie. Il enleva ses doigts et s'éloigna de Ron.

Le batteur sentit la chaleur du corps qui se trouvait derrière lui s'éloigner. Le lit trembla, Harry venait de descendre. Il décolla la tête du mur – bien qu'il ne sut pas comment il s'était retrouver dans cette position, à demi affalé, le dos cambré et les fesses tendues – et regarda ce que faisait son amant. L'attrapeur cherchait quelque chose dans ses poches, et le trouva. Il sortit un petit carré de plastique qu'il déchira. Il en sortit un anneau de latex qu'il déroula sur sa verge. Il se replaça ensuite derrière son ami, lui embrassa la nuque et posa ses mains sur ses abdominaux et ses pectoraux. Il s'enfonça doucement en lui, ne voulant rien brusquer. Il était quand même plus gros que trois doigts. Il s'arrêta quand ses testicules butèrent contre le fessier rebondi du roux, qui haletait sous l'imposante intrusion. Il avait fermé les yeux et essayait de se détendre. Harry caressa son torse et embrassa toute la peau à sa portée. Il bougea un peu, en pliant les genoux, ne créant pas encore de vraie friction.

Ron donna un léger coup de bassin, et l'attrapeur engagea les vrais mouvements de va et viens. Il attrapa d'une main la hanche opposée en frôlant le pubis et de l'autre masturba le sexe turgescent. Ses coups de rein avaient été au début lents et contrôle, amoureux, mais à présent, il laissait faire son instinct. Et c'était bon, vraiment très bon. Il avait l'impression de se sentir vraiment à sa place, dans cette chaleur. Tout était comme cela devait être. Son amour était accepté, il faisait ce qu'il avait rêvé de faire pendant de nombreuses nuits. Ses mouvement étaient désordonné et inégaux, mais son amant ne semblait pas s'en plaindre : il gémissait son prénom sans discontinuer. Il chercha et trouva une deuxième fois sa prostate, et la martyrisa jusqu'à l'orgasme, qui arriva assez vite grâce à ce traitement conjugué.

Ron jouit en chantant le nom de son amant dans une longue note, presque plaintive. Ses chaires se resserrèrent autour de l'épée de chair d'Harry comme un fourreau. Il ne savait pas vraiment comment décrire correctement cette sensation, mais c'était comme si son âme pure et blanche s'était colorée de dizaines de couleurs enchanteresses qui mettait la joie dans son corps et son corps. C'était un orgasme dévastateur, qui leurs enlevèrent toutes leurs forces et leurs vidèrent le cerveaux.

Ils s'affalèrent, Ron contre le mur et Harry contre lui. Quand ils en eurent la force, ils se glissèrent tous les deux dans le lit, le roux dans les bras du brun. Avant de s'endormir, Harry murmura, en e regardant droit dans les yeux :

« -Je t'aime. »

Avec un sourire maladroit, Ron lui souffla, en observant les magnifiques iris :

« -Je crois que moi aussi ... »

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Voilà. J'èspère que cela vous a plu. J'espère aussi que ça donne assez l'impression qu'ils s'aiment. J'avais pas encore fait cette position, je peux la rayer de ma liste ! ^^

Merci de laisser une review après votre passage !
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Date de publication : 31 mars 2010

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