Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Série : Harry Potter

Titre : Exclusivité

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta reader : Pas le temps -_-' Donc moi. Désolée s'il reste des fautes.

Rating : M donc lemon Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes

Statut : OS, terminé

Genre : Romance

Couple : Lucius/Sirius

Résumé : OS pour le seme/uke day. Sirius se voit accepter de force un mariage arrangé avec Lucius. Il le déteste pour tout ce qu'il représente, mais peut être que le blond lui fera changer d'avis sur sa personnalité ?

Contexte : Pendant et après la septième année des maraudeurs.

Note(s) Lucius : inconnu → 28/08

Sirius : inconnu → 15/04

Lucius/Sirius : 28/04

Publication : Ok ! \o/

C'était pas l'idée de départ ce mariage, mais finalement ça collait bien à leur statut de sang pur. J'utiliserais l'autre idée pour un autre OS.

Bonne lecture !
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« Sirius ! Veux-tu bien descendre ? Il est l'heure de diner. »

Le cri de sa mère fit sortir Sirius de sa chambre. Il venait de finir sa douche, il n'était même pas habillé – en vérité il ne portait qu'un boxer – et commençait déjà à dévaler les marches. Il entreprit de passer son tee-shirt rouge et moulant sans lâcher le pantalon qu'il tenait dans les mains et sans se gameller la tête la première dans les esclaiers.

« Maman, tu n'aurais pas vu mes chaussettes Snoupy ? Je ne les trouv- Bonjour ! »

Sa tête venait de sortir du vêtement, et il avait aperçu trois personnes dans le hall qui devait abriter bien des années plus tard l'insupportable portrait de sa mère. Tous trois blonds et hautains : les Malfoy. Et parmi eux, Lucius, un an plus vieux que lui, qui avait déjà quitté Poudlard.

Il resta ébahi quelques secondes avant de reprendre ses esprits.

« -Tu ne m'avais pas dit que nous avions des invités ?

-Qu'est-ce que ça aurait changé ?

-Et bien, premièrement, je ne serait pas descendu à moitié à poil pour m'exhiber devant ces gens. Et ensuite, j'aurais été diner chez James. Tu sais que je déteste les repas protocolaires.

-C'est justement pour cette raison que je ne t'ai rien dit. Pour éviter que tu fuis. Passons à table, si vous le voulez bien. »

Sirius passa son pantalon noir et mis sa ceinture, avant de les suivre. Il était surement le plus débraillé de tous. Même son frère qui devait être au courant. Le traitre ... Il passa une main dans ses cheveux mi-longs pour leur donner un semblant d'ordre, comptant sur le fait qu'ils soient encore humide.

Il s'installa à coté de son frère en ronchonnant. Le diner commença avec les discutions d'usage, jusqu'à ce que Sirius n'en puisse plus, et coupe la personne qui était en train de parler – peut importe qui – constatant très bien l'ampleur de l'impolitesse.

« -Pourquoi ma présence à ce diner était-elle absolument nécessaire ? Si cela continue comme ça, je me lève et vais finir ma soirée avec James dans notre bar habituel.

-Sirius ! »

Sa mère fronça les sourcils, visiblement énervée. Elle poussa un soupir et répondit.

« -Lucius vient de te demander en mariage.

-QUOI ?!

-Tu as bien entendu.

-Mais qu'est-ce que c'est que c'est histoire ? Je n'ai jamais entendu cette blondasse me faire la moindre proposition !

-Restez poli je vous prie ! »

Millesime Malfoy, la mère de la blondasse ne question, venait d'entrer dans la discution. Walburga Black, la mère de Sirius, lui fit comprendre qu'il valais mieux ne pas intervenir, de peur de le braquer encore plus.

« -Et pourquoi moi d'abord ! C'est pas comme si j'étais le seul sang pur à marier de toute l'Angleterre !

-Il fallait effectivement un sang pur, mais provenant d'une famille qui n'avait pas été liée avec la famille Malfoy depuis deux siècles au moins. Le choix s'est donc porté sur la famille Black.

-Mais il y a Narcissia et Bellatrix ! Elles sont prêtes à être marier elles ! Elles ne demandent que ça !

-Sauf qu'il fallait que ce soit un garçon.

-Et Regulus ! C'est le cadet de la famille ! Il est pas destiné à devenir le patriarche lui ! Pourquoi pas lui ?

-Parce que Regulus n'est pas gay. (1)

-Mais moi non ... »

Il fut coupé par son frère.

« -Ho, s'il te plait Sirius ! Ce n'est pas comme si tu te cachais beaucoup à Poudlard. Il faut plus que mes deux mains pour compter toutes tes conquêtes masculines.

-Espèce de cancrelat ! Tu es complice de ce mariage forcé !

-C'était toi ou moi, Sirius. J'ai fait ce choix pour toi.

-Tu vas souffrir, mon frère, je te le garanti.

-Ça suffit, Sirius ! Tu te marieras pour le bonheur de la famille, un point c'est tout !

-C'est hors de question ! C'est un Serpentard !

-Comme toutes les personnes autours de cette table et tous les membres de ta famille.

-C'est un des grands drames de ma vie. C'est un futur mangemort ! Si ce n'est pas déjà fait.

-Sirius, la majorité des familles de sang pur témoigne leurs amitiés au Lord. Ton frère entrera dans ses rangs à sa sortie de Poudlard.

-Je n'arrive pas à croire que vous fassiez passer mon bonheur après l'honneur de la famille et l'amour de l'argent.

-Notre fils sera un mari charmant, comme tous les Malfoy. »

Sirius jeta un regard méprisant à Abraxas. Cette remarque était stupide. Comment pouvait-il garantir l'attitude de son fils dans l'intimité ? Il commençait sérieusement à s'énerver.

« -Et toi, tu ne dis rien, tu vas te laisser faire ? Tu vas te soumettre à cette décision ? »

Lucius leva les yeux vers lui mais les baissa bien vite devant le regard furieux du brun.

« -Et si je vous dis que je suis déjà engagé ? Vous aller me faire rompre ma promesse et me forcer à passer ce contrat ?

-A qui aurais-tu déjà promit le mariage ?

-A Remus, évidement ! »

Regulus leva les yeux au ciel.

« -Ne cherche pas Sirius, tu n'as aucune échappatoire. J'ai enquêté, et je sais de Lupin lui même, en toute honnêteté, qu'il est profondément hétéro, et qu'il n'est jamais, pour l'amour du ciel, sorti avec toi. Et que tu n'as même jamais eu la plus petite envie de le faire. Et ne pend pas Potter comme nouvelle excuse, tu sais parfaitement et mieux que quiconque qu'il sort avec la préfète des Griffondors, la Sang-de-Bourbe. Il ne te sauvera pas non plus.

-Accepte le une bonne fois pour toute mon fils. »

Orion Black, le père de Sirius, venait d'enter dans la conversation pour la première fois, pour la clore définitivement. On entendit plus Sirius de tout le repas, et dès que la bienséance le lui permit, il monta dans sa chambre et claqua la porte.

*°'-o.:/_\:.o-'°*


« -J'arrive pas à croire que je suis là. »

Sirius mettait sa robe de cérémonie bleu nuit, aidé de son témoin, Remus Lupin. Tout s'était passé extrêmement vite. Cela faisait tout juste deux mois que les Malfoy étaient venus parler de ce mariage dans l'ancestrale demeure des Black. Et il se retrouvait là, dans la tente qui lui était assigné, dans l'immense jardin des Malfoy, à se préparer à signer un contrat de mariage avec un homme qu'il ne pouvait pas supporter.

« -Remets toi et essaye de paraître heureux. Tu vas plomber la fête avec ta tête d'enterrement.

-Tant mieux. Comme ça, toute la communauté huppé des sorciers saura que je suis totalement opposé à ce mariage. Mais de toutes façons, ils s'en foutent, alors ... Ils feront comme si je rayonnais de joie. »

Il soupira et se regarda dans l'immense miroir en pied dont étaient équipé son quartier, qu'il ne devait en aucun cas quitté avant que son père vienne le chercher. Quelqu'un poussa le rideau qui barrait l'entrée et avança jusqu'à eux.

« -Lucius m'envoie pour savoir si la mariée est prête.

-La mariée t'emmerde Snape. Et s'il veut le savoir, il n'a qu'a venir, je lui donnerai personnellement de mes nouvelles.

-Ho, non. Surtout pas. L'époux ne doit en aucun cas voir la robe de sa belle avant la cérémonie, ça porte malheur.

-D'où tiens tu cette croyance ridicule , Ce qui vraiment pourrait porter malheur à notre ''couple'' serai que ce mariage ai effectivement lieu. Si c'est le cas, la gazette recenserai le meurtre d'un de nous deux en première page dans moins d'une semaine.

-Ne soit pas si bougonne. Tout le monde sait que c'est le rêve ultime des petites filles que d'avoir un mariage de princesse. Je sais très bien que tu es bien plus heureuse que tu ne me laisses voir.

-Cette fois, je vais me le faire ! »

Il allait se jeter sur lui pour lui faire passer l'envie de le traiter de fille mais Remus, et sa force surhumaine de loup garou, le ceintura et ne le laissa pas faire un pas.

« -Ne fais pas ça. Un coquard pour ton mariage serait très mal vu.

-Justement ! Ils se diraient que je ne peux vraiment pas épouser le trésor des sangs purs, et annuleraient tout ! Aller, lâche moi ! Si je me casse un bras et que je suis couvert de bleu, ils ne pourront pas continuer !

-Non, Sirius. Je te rappelle que tu t'es engagé magiquement auprès de ta famille et de la sienne pour aller jusqu'au bout ! Tu aura le droit de divorcer une fois qu'il aura un héritier mâle en âge d'aller à Poudlard !

-Ne me rappelle pas ça. Tu ne sais pas ce qu'il m'ont fait pour que je fasse ce serment.

-Et je suis suis sur de ne jamais vouloir le savoir. Cela doit rester entre vous. Je te lâche, de toutes façons Snape est parti pendant que tu discutais. »

Une fois libre, il alla s'affaler sur le lit de camp – enfin, ce que les Malfoy appelaient un lit de camps, vous pouvez imaginer à quoi cela ressemblait pour le commun des mortels – qu'on avait mis à sa disposition pour qu'il se repose avant de commencer.

Les innombrables couches de tissus de la robe de cérémonie lui tenait très chaud, et il devait se maquiller à la dernière minute, quand son père viendrait.

Il sentait que tout cela allait très mal se finir. Vraiment, ce mariage était la pire mauvaise idée qu'il avait jamais entendu. Cela ne pouvait pas marcher, quelque allait forcement se passer mal.

Il sentait une aura oppressante dans le jardin. Le Seigneur des Ténèbres était présent, il voulait assister au mariage des parents du futur sorcier le plus puissant de sa génération, et au mariage des rejeton de ses mangemorts les plus fidèle. Bien sur, le ministère ne pouvait rien dire, puisqu'Abraxas les tenaient sous sa coupe. Quelques un des plus hauts dirigeants étaient même invités. Cette aura noire l'oppressait. Il ne se sentait pas très bien, presque nauséeux. Il ne voulait pas approcher de la source de ce malaise, mais il savait pertinemment qu'il se trouverait dans la loge d'honneur, avec la famille proche.

Une fois de plus, il soupira, puis ferma les yeux et essaya de s'endormir, espérant que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve.

*°'-o.:/_\:.o-'°*


« -Sirius, ça suffit, tu te donnes en spectacle.

-Je ... M'en fouut ! Jeuh .. Fais c'que j'veux d'abord ... Et piis, c'est leuuur faute a-après tout ! Ho, ça tourne ...

-Sirius, arrête de boire ! »

James, son second témoin, essayai de le désincruster du bar, où il essayait méthodiquement tous les alcools. En général, Sirius tenait bien l'alcool, mais là il avait bien avalé l'équivalent d'une bouteille de vodka, si ce n'était plus. Et avec les mélanges ... il était donc totalement rond, et tenait à peine en équilibre sur sa chaise. Ses joues étaient bien rouges, tout comme le bout de son nez, et son regard vitreux. Il avait commencer à chanter quand ses amis avaient décidé d'intervenir.

La haute société le regardait du coin de l'oeil, hautains et méprisants, et discutaient à voix basse sur son compte. Quelle bande d'hypocrites ...

Lucius arriva à grand pas, et posa une main ferme sur l'épaule de son époux.

« -Ça suffit Sirius ! Tu aimes peut être faire ta reine du drame devant 500 personnes, mais moi je n'apprécie pas du tout cela. Alors tu vas me faire le plaisir de me suivre, je vais te donner une potion de sobriété.

-Naaaaaaaaan.

-Quoi non ?

-Je te suivrai pas-pas, et je beuvrai, boivra, boivrai - ho zut ! - ta foutu po-potion !

-Ho que si tu vas le faire ! Sinon tu ne sera plus bon à rien ce soir !

-Tant-tant mieux ! Pas de ss-sexe, plus de contrat !

-Sirius, je vais m'énerver ! »

Le brun se tourna lentement vers lui. Ses yeux étaient brillant, et son regard indiquait qu'il n'était pas si saoul que ça.

« -Et bien qu'est-ce que tu vas faire ? Me frapper ? Dois-je te rappeler que c'est interdit par le contrat ? Si tu me touches, le contrat est immédiatement rompu. Et tu le sais pertinemment.

-Tu joues la comédie ... »

Lucius plissa les yeux et le regarda méchamment.

« -Tu n'es pas vraiment saoul, n'est-ce pas ?

-Qui sait ? dit-il en haussant les épaules.

-Suis moi, et continue d'être saoul, on doit parler. »

Il lui attrapa le bras et le tira vers l'extérieur. Le Griffondor protesta en le couvrant d'insulte digne d'un ivrogne. Il vacillait sur ses jambes de façon très convaincante, et avait taché sa robe de divers liquides qui avait laissé une trace sombre sur le tissus.

Il faisait nuit dehors, et l'air était doux. On était en juillet, on voyait les étoiles. Une odeur de chèvrefeuille embaumait. Une magnifique soirée d'été.

Le Malfoy le projeta contre le mur et commença à faire les cent pas devant lui, comme pour se calmer. Il lui dardait des regards furieux de temps en temps. Il semblait réfléchir à ce qu'il allait dire. Sirius l'observait, attendant qu'il se décide.

« -Mais qu'est-ce que tu me reproches en fait ?!

-Ce que je te reproche ? Tu n'as pas une petite idée ? J'ai pas été clair ce soir là chez moi ?

-Ce n'est que des excuses.

-Des excuses ? C'est une mauvaise raison de ne pas vouloir être avec un futur mangemort, un futur meurtrier ? C'est ridicule de ne pas vouloir être marié à un homme qui s'est d'ors et déjà agenouillé devant un psychopathe, à seulement 19 ans ?

-Non mais ...

-Comment crois tu que j'imagine notre vie future ? C'est pas l'amour et la tendresse que je vois. C'est pas la passion et le désir mutuel, ni une entente cordiale.

-Mais je ne suis pas ...

-Même si tu ne m'obliges pas à porter cette marque maudite, je verrai le sol de la demeure que j'habiterai être souillé par le sang d'innocents, ou tout simplement d'humains. Même si je ne porte pas la marque, je serai au courant des immondices que tu trafiqueras, et dans ce cas, on ne m'autorisera plus à sortir de mes appartements, du manoir, ou à voir mes amis. Je ne veux pas d'une vie soumise, d'une vie de prisonnier. Je veux la liberté, et tomber amoureux. Je veux voler de mes propres ailes, voir le monde, quitter cette famille qui m'étouffe.

-Je ...

-Tais toi. Tu sais ce que tu voulais savoir. Si cela ne te plait pas, j'en ai rien à faire. Tu as choisis de vivre avec moi, tu devras supporter toutes les conséquences que cela impliquera. En acceptant ce mariage, tu m'as enfermé dans une cage dorée.

-Sirius ...

-Je retourne à la fête. J'irais peut être me noyer dans la fontaine plus tard ce soir. »

Il tourna le dos et rentra dans la terrasse couverte qu'ils venaient de quitter. Il espérait que son discours avait ébranler le blond, qu'il réfléchirait. De toutes façons, il était trop tard pour faire quoi que ce soit. Au mieux, il serait un époux poli et courtois, protecteur peut être. Mais il ne devait pas non plus espérer qu'il laisse le manoir en dehors de ses affaires illégales. Il était déjà presque sur qu'il servait de quartier général à sa Seigneurie, avec l'accord d'Abraxas.

Il ne pouvait échapper à cette guerre, et ne pouvait fuir ce camps, même s'il était de tout coeur avec l'Ordre du Phénix. Sa belle famille et ses propres parents le soutenaient activement, mettant à sa disposition argent et propriétés, aussi discrètement qu'il était nécessaire. Et lui se retrouvait au milieu de tout ça, contre sa volonté.

Ses amis ne comprenait pas pourquoi il montrait une telle réticence, ils ne saisissaient pas tous les enjeux. Ils lui avaient même demandé de relativiser, lui faisant remarquer quelques détails qui d'après aux sauvait l'ensemble. James, même si ça famille n'était pas vraiment l'exemple des conservateurs de sang pur, ne trouvait rien à redire sur ce mariage arrangé. Toute sa famille l'avait fait avant lui, et il avait eu l'autorisation de ses parents de rompre la coutume pour prendre Lily pour épouse. Le mariage aurait lieu la semaine suivante.

Remus ne voyait pas vraiment ce qu'il reprochait à Malfoy. Qu'il soit beau, de bonne famille, riche, qu'il puisse se montrer charmant et qu'il ait voulu un mari gay lui suffisait amplement. Il lui répétait sans cesse que l'amour pouvait venir, s'il lui laissait une chance. Balivernes. Mais s'il tentait de laisser rentrer le blond dans son coeur, nul doute qu'il développerait une haine sans nom.

Une fois arrivé au bar, il continua son manège de se faire remplir son verre par l'elfe préposer, et de faire semblant de le vider d'une traite, alors qu'il utilisait la magie sans formule, tenant sa baguette entre ses doigts, au fond de sa poche. C'était un des rares sort sur lequel il s'était entrainé jusqu'à l'épuisement jusqu'à savoir parfaitement l'exécuter. Pratique pour serrer les mecs quand ils vous croyaient ivre. Et encore plus les lendemains. Simuler un mal de crane et une amnésie était ridiculement facile. De plus, personne ne pouvait ordonner à l'elfe d'arrêter de le servir, puisqu'il était aussi à présent maitre dans le manoir.

Il n'avait réellement bu que le verre de vin rituel pendant le repas de noce, et un doigt de rhum. Quand il avait eu vraiment soif, il avait tout simplement commander une limonade, qu'il avait véritablement avalé. Puisque personne n'avait vraiment fait attention à ce qu'il prenait, cela était passé tout seul.

Mais maintenant il lui restait à trouver une tactique pour éviter d'avoir à accomplir son devoir conjugal, comme voulu dans le contrat. Cette clause avait bizarrement été exigée par les Malfoy, et il soupçonnait Lucius d'avoir insisté pour qu'elle soit ajoutée. Il savait qu'il n'était pas véritablement éméché, il ne le laisserai pas se défiler une fois dans leurs appartements.

Finalement, il décida qu'improviser sur le moment serait surement plus efficace que de préparer un plan qu'il ne pourrait peut être pas appliquer et d'être confronter à quelque chose d'inattendu. Il continua à faire semblant de boire jusqu'à ce que l'heure fatidique arrive. Son père et son beau père vinrent se placer à coté de lui. Il sursauta légèrement mais ne dit rien. Lucius arriva. Il le fit descendre de sa chaise. Jouant toujours le jeu de l'ivrogne, Sirius s'écroula par terre. Cela ne perturba pas du tout le blond, qui le ramassa et le porta comme une princesse jusqu'à l'étage, suivit de leur père. Ils n'étaient pas là pour s'assurer que tout aurait bien lieu – berk ! - mais la tradition exigeait qu'ils suivent leurs enfants jusqu'à leur demeure – qui était aussi celle de toute la famille Malfoy – et qu'il ne les laissent qu'une fois arrivés chez eux.

Leur chez eux n'était pas constitué uniquement d'une chambre et d'une salle de bain. Sirius ne l'avait pas encore visité, c'était la blondasse qui avait choisit parmi toute les suites de l'immense manoir, qui en comptait une vingtaine, plus ou moins grandes. Son époux lui parlait à voix basse. De loin, on aurait dit que c'était pour l'apaiser, mais en fait il expliquait à Sirius comment se repérer parmi les étages, et ce qu'il y avait dans leur nouveau chez eux.

A vrai dire, cela impressionna Sirius. Selon lui, il y avait cinq chambres, trois salles de bain, deux bureau, une bibliothèque, une salle à manger, et une pièce à l'utilisation encore indéterminée. Et tout cela ne prenait qu'un tiers de l'étage ! On y accédait par une unique double porte qui donnait sur la salle à manger. Il y avait deux elfes réservés à l'usage exclusif de la nouvelle famille, qui faisait tout : le ménage, la lessive, le repas ...

Le manoir possédait des pièces communes au sol, dont une des plus grande bibliothèque magique d'Angleterre, une salle d'entrainement résistante à la magie, un laboratoire de potion, plusieurs salles de bal, d'immenses salons, et bien sur le magnifique jardin, qui possédaient une petite basse cours, une serre tropicale peuplé d'oiseaux exotiques chatoyants et une écurie qui ne contenait pas que des chevaux. Les maitres de maison avaient un étage à eux tout seul, le dernier – Sirius se demandait vraiment combien de pièces ils pouvaient avoir, et à quoi servaient-elles – et tout ce qui concernait l'activité des elfes de maison était au premier sous sol, autrement dit la laverie, la cuisine et les couchettes des elfes, et quelques autres choses dont n'avait aucune idée Lucius, puisqu'il n'y était jamais allé, et Sirius non plus. Il demanda ce qu'il y avait dans les autres sous sols, mais le blond lui répondit qu'il n'avait pas envie de savoir, ce qu'accepta tout de suite Sirius. Il pensa à des geôles et des salles de tortures, et surtout le quartier général du Maitre.

Leur suite était au quatrième, et il fallait traverser beaucoup de couloirs et d'escaliers pour y arriver. L'ordonnateur de la construction du manoir, voulait montrer l'étendu de sa fortune, il avait donc fait en sorte qu'on doive traverser tout l'étage pour accéder à l'étage supérieur ou inférieur, ce qui faisait bien cinq cents mètres de couloir à traverser à chaque étage, à cause des zigues zagues. Il y avait des raccourcis qui permettait d'aller plus vite, et des passages secrets, mais ils devaient aller à pied jusqu'à leurs appartements pour leur premier voyage. Lucius lui expliqua qu'habituellement, on prenait la cheminé pour se déplacer dans le manoir. Il n'aurait qu'a dire ''grand hall'' quand il voudrait aller au rez de chaussé, et ''demeure paisible'' s'il voulait rentrer.

Enfin, ils arrivèrent. Lucius se tourna vers leurs parents, qui leurs dirent les voeux d'usages. Ils rentrèrent dans la suite, les deux hommes derrière eux, qui prirent immédiatement la cheminée. Lucius déposa Sirius par terre, et le guida jusqu'à la chambre, la plus grande. Il s'apprêtait à filer dans la salle de bain pour se noyer, mais le Serpentard le retint par le poignet. Le brun lui jeta un regard perplexe, mais on le fit assoir sur le lit. Le blond s'agenouilla à ses pieds, lui tenant doucement les mains, la tête relevée vers son visage.

« -Je voudrais qu'on discute.

-Il me semble que nous l'avons déjà fait.

-Non, tu as parlé, et je n'ai rien eu le droit de répondre. J'ai entendu tes arguments, à toi de m'écouter.

-Je suppose que je n'ai pas le choix. Vas-y.

-Ne le prend pas comme ça. Si nous nous communiquons pas, comment veux-tu que nous nous entendions ?

-Je ne le veux pas.

-Sirius ... Tu m'as dit que tu voulais être libre, et non malheureux toute ta vie. Et notre bonheur commun dépend de notre communication. Sinon, je peux tout à fait décider comme tu le crains de t'enfermer dans cette suite, de ne plus recevoir de visite ni de courrier, jusqu'à ce que tu deviennes fou d'être seul ici sans compagnie ni distraction. Tu veux vraiment que je m'énerve et que je le fasse ?

-Non ...

-Bien, alors écoute moi, et ne me coupe pas. Tu pourras répondre ensuite. Tout d'abord, je ne vais pas devenir mangemort par conviction, mais par obligation. Ces idéaux me semble un peu désuètes, et très intolérants. De toutes façons, quoi qu'en disent les familles de sang pur, il y a toujours un ancêtre dont on ne connait pas, ou plus, ou dont on a volontairement effacé, la lignée, qu'il soit moldu ou créature magique. »

Ils sourirent de connivences, sachant très bien à quel point cela pouvait être vrai.

« -Je vais y être obligé, car mes parents y croient, et que mon père est chef de clan et que je lui suis soumit. Je n'aime pas non plus être cruel, et le meurtre ne me fait pas vraiment envie. Si je pouvais éviter tout ça, je me dirigerai plutôt vers les affaires. Et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que personne ne te force à le faire. En vérité, si tu pouvais éviter au maximum de voir le Seigneur des Ténèbres et ses fidèles, tout ne serai que mieux. »

Cela toucha Sirius, mais il le laissa continuer.

« -Je ne compte pas t'empêcher de faire quoi que ce soit, tant que tu restes prudent. Par prudent, j'entends ne pas aller faire la bringue avec un loup garou les soirs de pleine lune. Oui, je suis au courant, Snape me l'a dit.

-Le salaud ...

-Ne pas aller te battre contre les mangemorts avec l'Ordre aussi. Être mon mari ne te donnerai aucun avantage. N'essaye pas non plus les missions d'infiltration, en général pour arriver à avoir quelque chose de valable, il faut que ça se passe mal pour la personne. »

Il lui caressa les doigts avec le pouce, tout doucement, tendrement.

« -Sinon, tu auras quelques obligations ennuyeuses. En plus des sorties officiels des Black, tu devras te rendre avec moi à celle des Malfoy, et vice versa évidement. On ira au mariage de Potter, et tu pourras lui rendre visite à lui et à Lupin autant que tu voudras, à condition de te présenter au repas du clan au moins une fois par semaine, et à ceux des Black, mais un peu moins souvent. »

Sirius soupira. Il n'était toujours pas libéré de sa famille et des obligations ennuyeuses.

« -En ce qui concerne ... l'amour, je ne peux rien te promettre. Mais je peux faire des efforts si tu me laisses une chance, et que tu en fais toi aussi. Si nous ne tombons pas amoureux, nous pouvons tout de même développer une tendresse envers l'autre. »

Sirius allait ouvrir la bouche, mais Lucius le coupa.

« -Laisse moi finir. Il reste à parler du sexe. Je sais que tu ne veux rien avoir à dire là dessus, mais c'est important. Tu sais que j'ai fait des demandes concernant mon mariage, principalement pour que ce soit un homme gay, de préférence. Cela implique que je veux pouvoir te faire l'amour. »

Une fois de plus, Sirius voulu répondre, mais il fut empêcher par un doigts qui se posa sur sa bouche, avant de reprendre sa main :

« -Je ne voulais pas faire un mariage basé sur l'adultère. Si ça avait été le cas, j'aurai accepter la première qu'on me donnait, je n'aurai pas demander la close de consommation, et on aurait eu un bébé chaudron tandis que je me faisais tous les homosexuels d'Angleterre. Je veux pouvoir faire l'amour avec toi. Tu es gay, techniquement ça ne devrait pas te poser de problème. Tu es assez attirant, et je peux rapidement développer du désir à ton encontre. Je sais que je suis assez bien fait de ma personne, tu ne devrais pas non plus avoir de problème. Je refuse que tu prennes un amant. Si tu veux satisfaire tes pulsions, je suis là pour ça. »

Il s'arrêta, mais Sirius ne dit rien.

« -Sirius, je te demande l'exclusivité. Est-ce que tu peux me l'accorder ? »

Le brun resta silencieux. Il ne savait pas quoi répondre.

« -Pourquoi devrais-je te croire ? Qu'est-ce qui me prouve que tu penses tout ce que tu dis ? Pourquoi je te ferai confiance ?

-Sirius ... Il va falloir que tu me croies sur parole. Les preuves viendront plus tard. Alors, ta réponse ? »

Il hésita. Il ouvrit plusieurs fois la bouche avant de la refermer, mais se décida finalement :

« -Je déciderai après cette nuit. »

Lucius lui fit un sourire radieux. Il lui embrassa la main en fermant les yeux, comme pour le remercier. Le Griffondor ôta doucement ses mains et parti pour la salle de bain. Il se déshabilla et se glissa sous l'eau chaude. Il essaya de se détendre, ne pas penser. Il ne fallait pas qu'il réfléchisse, sinon tout allait se compliquer. Il passait le liquide bienfaisant sur son visage et ses cheveux, et entendit la porte de la douche s'ouvrir et l'air froid s'engouffrer dans la cabine. Deux grandes mains virent se poser sur ses hanches.

Il ne réagit pas, continuant à se passer l'eau sur la figure. Il laissa les intruses se promener doucement sur ses flancs, son ventre, ses pectoraux. Il arrosa l'intrus quand elles tentèrent de descendre plus bas. Il sentit un léger rire faire frémir le torse derrière le sien. Une douce gracieuse explora sa nuque, déposant des baisers volatiles et serrant son dos contre le buste derrière lui.

Il arrêta l'eau et prit le flacon de savon liquide. Il en déposa une once dans sa main puis se fit chiper la bouteille. Les petites baladeuses caressèrent son corps, sous l'excuse de faire sa toilette. Il ne s'y trompait pas, mais c'était agréable. Ces effleurements à peine appuyés était ce dont il avait besoin pour se détendre.

Lucius allait partout. Il avait commencé par le cou, puis les épaules, les bras, le torse, le dos, les cuisses, les jambes, pour finir par la partie qui lui semblait plus intéressante. Il palpa les fesses charnues, les masquant de mousse onctueuse. Pour finir, il massa le sexe encore mou. Il prit la pomme de douche et les rinça avec de l'eau très chaude, embuant la sale d'eau. Il prit une immense serviette dans laquelle il les enveloppa. Il le poussa jusque dans la chambre et l'allongea sur le lit, jetant la serviette au loin.

Il était à quatre pattes, dominant le Griffondor de sa hauteur, le désir plein les yeux. Cette petite douche l'avait excité. Il se penchant et déposa ses lèvres sur celles onctueuses de son amant, pendant juste quelques secondes, pour voir s'il appréciait. Il le regarda attentivement, mais ne vit aucune émotion négative sur le visage admiré. Il recommença, augmentant la pression et bougea lentement. Ce fut Sirius qui ouvrit le premier la bouche, aspirant la langue agile vers la sienne, et commença un ballet érotique.

Ils s'embrassèrent longuement, les mains de Sirius dans les fils de soie doré de son époux, sur sa nuque, dans son dos. Ils se séparèrent, le souffle court, les yeux brillants. Lucius traça un chemin de baiser, marquant parfois la peau, jusqu'au nombril, qu'il taquina malicieusement. Il descendit ensuite plus bas, jusqu'au sexe à demi dur. Il regarda son amant, respirant à proximité de la verge, la titillant de son souffle. Il passa un coup de langue dessus, faisant gémir le brun. Il posa ses lèvres sur le gland, mais ne bougea pas. Il savait très bien qu'il mettait son homme au supplice, mais il attendit de l'entendre gémir désespérément pour l'engloutir complètement. D'abord lentement, il entama un mouvement torturant, en passant sa langue sur chaque parcelle de peau qu'il pouvait atteindre. Il augmenta la cadence, et écouta les soupirs d'extases qui sortait de la bouche de son mari. Il s'arrêta avant sa fin, et récoltât une exclamation contrariée. Il sourit et retourna embrasser le sang pur.

Il lui tendit trois doigts, qu'on lui refusa, avec une extrême surprise. Sirius appela d'un accio sa baguette – un des rares sorts que les sorciers maitrisent très rapidement sans baguette – et jeta un sort informulé. Lucius lui jeta un regard perplexe, mais il se vit donner l'autorisation de le prendre immédiatement.

Précautionneusement, il fit entrer son épée de chaire dans le fourreau qui lui était destiné, et s'aperçut avec surprise et approbation que celui ci était déjà détendu et lubrifié. Il entra d'un coup sec, butant sans le faire exprès sur la prostate du rouge et or. Sirius se cambra dans un cri perçant. Lucius enchaina avec des va et viens fougueux, qui augmenta le nombre et la puissance des cris. Il sentit assez rapidement sa limite arriver, mais accéléra encore, masturant son amant en même temps. Sirius, qui bougeait les hanches en cadence pour augmenter l'amplitude des coups de rein, poussa la main et s'occupa lui même de son érection turgescente. Cette vision ô combien sensuelle acheva Lucius, qui jouit au plus profond de son corps. Le visage de son amant dans l'orgasme fit venir Sirius, qui se déversa dans ses main.

Épuisé, Lucius s'écroula sur lui, n'ayant même plus la force de rouler sur le coté. Le brun posa son bras en travers de son dos, en un geste de possession involontaire. Sa respiration ne voulait pas se calmer – surtout avec un point mort sur la poitrine – et sa vision revenait petit à petit après l'éclair blanc qui l'avait aveuglé.

Quand Lucius s'en sentit la force, et s'allongea à coté de lui, sur le flanc, une main sous la tête, pour le regarder.

« -Alors, pour ou contre l'exclusivité ? »

Sirius le plaqua contre le matelas et s'assit sur ses hanches.

« -La réponse après le second round mon mignon ! »

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(1): Alors, il faut que je précise. Je choisis de faire en sorte que les sorciers peuvent avoir des enfants entre personnes du même sexe. Et entre autres espèces aussi d'ailleurs. Je vais piquer une idée qui n'est absolument pas de moi : les bébés chaudrons (par Ahja Reyn de la fic Harry Potter et Les Enfants du Futur traduite par Quiproquo ). Par une potion longue et extrêmement difficile, on peut cultiver un foetus, qui deviendra une personne tout à fait normale, à part le fait qu'elle soit le fruit de l'union de deux personnes qui ne nécessite pas de rapport sexuel, ni d'amour. Donc, on s'en fichait un peu que Regulus ne soit pas gay. C'était juste une exigence des Malfoy.
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Voila, j'espère que cela vous a plut. J'au rarement écris un OS aussi long. Mais il faudra que je réessaye, c'est toujours pas assez long à mon gout.

Il se peut qu'il y ait une suite. Ce serait posté le 15 aout, pour le seme/uke day, comme d'habitude, mais avec une Sirius/Lucius. Je vous rassure ( ou pas :P ), ça ne serait pas uniquement un lemon, mais un peu la suite, avec un peu d'aventure, de romance, et de famille.

Enfin, vous me direz si ça vous interesse. Et surveillez aussi. ^^

Reviews please ! =)
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Date de publication : 28 avril 2010
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jours 17, 18-19-20, 21.

Notes : Je voudrais remercier tous mes revieweurs anonymes. Vos commentaires me font très plaisir, mais quand c'est pour dire "super, la suite". Mais sachez quand même que j'adoooooooooooore les longues reviews de la taille d'un roman, qui commentent tout le texte en le citant parfois, qui s'exclaffent sur mes jeux de mots, critiquent l'attitude de tel ou tel personnage, ou tout simplement quand vous racontez votre vie. Comme ça, moi, j'ai plein de trucs à répondre, et je trouve ça super cool de discuter avec les lecteurs. Et vu que j'ai pas encore beaucoup de lecteurs, je peux me permettre de répondre à tous.

Je voudrais aussi remercier tous ceux qui me lisent et qui m'ont mise dans leurs alertes, et/ou leurs favoris. Le must du must serait de laisser un petit mot, mais c'est déjà génial que vous me lisiez.

Bonne lecture.
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Plantés là, au milieu du couloir, Ron, Hermione et Draco n'avaient pas bougé depuis dix minutes, abasourdis par les révélations.

Ron s'en voulait beaucoup de ne pas avoir su détecter à l'époque le traumatisme de Harry, de ne pas avoir su l'aider, de ne pas lui avoir parlé. Il était un peu déçu que ce secret n'ai été révélé que maintenant, et que Harry ne soit pas venu de lui même. Mais en même temps il comprenait ses réserves. Ce n'était pas un souvenir glorieux, et en général il répugnait à se montrer faible, même devant ses amis. De plus, les victimes avaient généralement une impression de souillure, à ce qu'on disait. Ils avaient peur d'être rejeté, et devenaient plus craintifs. Il se rappela que pendant cette année une énorme dispute les avaient séparés pendant plusieurs mois. Cela devait être une conséquence.

Hermione chercha dans ses souvenirs et analysa ce qu'elle se remémorait des moments passés ensembles à la suite de ces évènements. Elle trouva des détails, des paroles, des mots chuchotés, des attitudes, des moments d'absence qui auraient pu la mettre sur la voie à l'époque. Mais elle avait été trop occupée à faire le point sur ses sentiments envers Ron, à le rendre jaloux, à réfléchir sur les tâches du tournoi qu'elle n'avait pas fait attention. D'habitude elle devinait tout, quasiment tout de suite quand cela concernait ses amis. Elle n'avait généralement pas besoin de se pencher sur un problème, la solution lui venait naturellement. Elle ne s'était donc pas alarmée puisque son esprit vif ne lui avait rien indiqué.

Draco se sentait assez en colère face à tous ces reproches. Comment pouvait-il savoir ? Ils n'avaient jamais été suffisamment proche pour deviner une telle chose ! Cela ne faisait qu'une semaine qu'ils étaient liés ! En plus, ce lien lui donnait mal à la tête. Alors quand il avait trouvé au fond de son esprit comment le couper, il ne s'en était pas privé. Il avait établi cette distance pendant le diner du vendredi, au moment où Sirius était présenté aux élèves. Il avait un peu réfléchit sur le peu d'information qu'avait réussi à donner Sirius pendant le cours, et avait trouvé au fond de son esprit comment le moyen de déconnecter ce lien agaçant. Et pendant le shopping, lui même avait été plutôt satisfaisait de ne pas entendre en plus les récriminations du brun dans sa tête.

Mais il devait avouer qu'ils avaient été trop loin. Harry n'était pas une poupée, ils n'avaient pas le droit d'essayer de le manipuler. Ils devaient trouver le moyen de se faire pardonner, parce que le blond doutait que de simples excuses suffisent.

Oo0ooOoo0oO


Harry s'en voulait un peu de les avoir rejeté de cette manière. Mais il estimait cela tout à fait dans son droit.

Pourtant, ses meilleurs amis lui manquaient. Ron et son naturel enjoué, qui le faisait rire par ses pitreries. Hermione qui veillait sur eux comme une mère, qui avait toujours un regard attendri quand elle les regardait jouer aux gamins.

Cependant, c'était une occasion de mieux connaître ses camarades de chambré. Bien sur, il s'était rapproché d'eux vers la fin de la guerre, mais il était souvent en vadrouille avec Ron et Hermione. Il ne les voyait pas souvent. Et quand ils se voyaient, ils ne discutaient pas vraiment, pas vraiment d'eux, de leurs vies, de leurs passions, de leurs goûts, de leurs rêves.

Il savait en gros que Neville adorait la botanique et comptait travailler plus tard dans ce milieu. Il avait écouté Dean pendant les années précédentes quand il disait qu'il adorait chanter. Il avait su que Seamus éprouvait une fascination presque obsessionnelle pour la mer. Mais il n'avait jamais eu l'occasion de creuser plus que ça ces personnalités complexes, puisque quand ils se voyaient au Square Grimaud, ils faisaient en sorte de rire et d'oublier de quoi était faite leur vie à cette époque. Des rires pour cacher les larmes et la tristesse.

Il parla donc avec eux. Et découvrit des trésors qu'il ne soupçonnait pas.

En effet, Neville adorait les plantes, qu'elles soient magiques ou pas. Il avait l'autorisation du professeur Chourave de faire des expériences, s'il consignait tout dans un carnet. Il avait croisé des fleurs magiques et des fleurs normales, qui changeaient de couleur selon la température, qui étaient étonnamment résistantes et qui ne cessaient jamais de fleurir. Mais cette fleur ne pouvait se reproduire toute seule, elle avait besoin d'un jardinier. Une autre plante fascinait Harry : un arbre qui produisait trois fruits différents : des abricots, des pèches, et des nectarines. C'étaient des arbres proches, mais ils étaient mélangés en un seul plant, un vrai, pas un greffon. Là encore, il donnait toute l'année ses bienfaits. Neville avait aussi aidé à la croissance de plantes d'ordinaire extrêmement lente, et multiplié des espèces rares. Bien sur tout n'avait pas été que réussite, mais le garçon – non, l'homme – était persévérant.

Il n'avait jamais entendu Dean chanter. Enfin, pas pour de vrai. Sous la douche, ça ne comptait pas, n'est-ce pas ? Sa voix était étonnante. Elle était basse, profonde, chaude. Elle donnait des frissons dans la colonne vertébrale, on était immédiatement envouté par cette voix de gorge. Pourtant, la voix normale de Dean ne laissait aucunement entendre son talent. Harry était vraiment émerveillé. Il avait une vraie voix de noir, une voix de chanteur de jazz, de chanteur de blues (NdA : je viens de vérifier, il est noir dans le film en plus. Je l'ai même pas fait exprès). Il avait écrit plusieurs chansons, dont une sur la guerre, qui avait réussi à tirer des larmes au Survivant, qui ne croyait plus être capable de pleurer sur les horreurs qu'elle avait causé, pensant qu'il en avait déjà trop vu, trop ressenti, trop versé de son sang et de ses larmes pour s'émouvoir sur ce passé douloureux. Cela émut aussi beaucoup son ami de le voir réagir avec une telle intensité sur son travail, sur sa passion. Harry ne se lassait pas de l'écouter. Dès qu'il pouvait l'entendre, il ne s'en privait pas. Mais Dean était un peu timide sur ce sujet, et n'acceptait qu'eux comme public. Il pensait à l'élargir, mais par respect pour Harry, il attendrait la fin de la dispute.

La fascination pour l'océan de Seamus était vraiment plus que ça. Il parlait avec emphase des merveilles que pouvait renfermer les océans terrestres. Les plantes, d'abord, tellement inventives et complexes, tellement d'espèces, de formes, de couleurs. Des anémones aux algues, en passant par les coraux, il décrivait tout cela avec vénération. Puis les animaux, des plus petits comme les planctons jusqu'aux plus gros comme les baleines. Les merveilleuses créatures carnivores comme les dauphins ou les requins ou encore les poissons lanternes, les poissons camouflés comme les raies, ceux colorés aux formes exotiques, comme les poissons clown, les poissons lunes, et les méduses, les fantômes de la mer. Le climat marin aussi, était un de ses sujets de prédilections. La mer calme, bleue turquoise des caraïbes, la mer grise de l'Arctique, aussi froide que sa banquise, les tempêtes de l'Atlantique et du Pacifique, avec leurs vagues hautes de plusieurs étages, le ciel de plomb, les éclairs, la foudre, les naufrages. Et bien sur, comment oublier les créatures magiques ? Les sirènes, le Léviathan, le Kraken, les hippocampes géants, les licornes marines, les vraies, pas les narvals. Il était intarissable sur le sujet, et possédait beaucoup de livres animés à ce propos. Il allait régulièrement faire des croisières et de la plongée sous marine avec ses parents.

Il en apprit plus sur la situation familiale de ses amis. Neville accepta de confier la vie qu'il menait avec sa grand mère depuis l'internement de ses parents à Ste Magouste. Le père de Dean les avait quittés pour les protéger et s'était fait tuer par les Mangemorts. Il avait à présent un beau-père et une demi-s½ur adorable de 5 ans. Le père de Seamus était quant à lui moldu, et avait difficilement accepté le caractère magique de sa femme, facette qui ne lui avait été révélée qu'après le mariage. Seamus était le cadet de la famille, avait un grand frère plus vieux que lui mais qui ne possédait pas de pouvoirs et une petite soeur qui n'en possédait pas non plus. Eux par contre était très talentueux dans leur domaine, le piano pour son frère, et les odeurs pour sa soeur, qui voulait devenir Nez et Parfumeuse. Il n'y avait pas jalousie mal placée au sein de la fratrie.

Les trois garçons entraperçurent les blessures et les lacérations cachées du coeur de Harry. Il ne se confia pas, mais ils sentirent qu'il cachait plus qu'il ne le disait. Pourtant, cela le rassura de savoir qu'il pouvait compter sur eux s'il avait besoin.

Oo0ooOoo0oO


Pendant quelques jours, la brune, le roux, et le blond avaient cherché comment se faire pardonner. Il leur fallait un signe fort, qui toucherait profondément Harry. Quelque chose que jamais personne n'avait pensé à lui offrir, qui aurait une signification, qui serait un symbole.

Ils avaient finalement trouvé. Le couple avait mis un moment pour trouver leur cadeau. Ils avaient même dû frauder pour l'obtenir. Draco, lui, avait demandé l'autorisation de retourner au manoir pendant trois ou quatre heures. Il devait chercher son présent, il ne savait pas très bien où il était entreposé. De plus, chercher dans le fouillis des affaires de ses défunts parents lui donnait le cafard, il devait régulièrement faire une pause pour reprendre contenance. Trop régulièrement à son goût. Il ravala sa fierté et appela Severus à la rescousse. À la surprise de Draco, il arriva accompagné de Sirius. Ils se disputaient, évidement, mais c'était teinté d'amusement. Cela devait être une sorte de sport pour eux, un loisir. Ils ne devaient pas vraiment se détester, pensa Draco.

Il leur expliqua rapidement ce qu'ils cherchaient puis ils se mirent au travail. Heureusement, les objets personnels de ses parents avait été regroupés dans des cartons – beaucoup de cartons – tous entreposé dans une des nombreuses salle à manger. Elle était immense, et pourtant ce n'était pas la plus grande. Sirius ne sembla pas impressionné. Soit il était déjà venu, soit il était habitué – après tout, il venait d'une famille noble de sangs-purs lui aussi.

Ils commencèrent. Ils vidaient un carton chacun sur l'immense table, inspectaient son contenu, puis le remettait dedans, pour ensuite le reposer dans le coin de la salle qui était réservé aux cartons vérifiés.

Les deux adultes continuaient leurs joutes verbales, joyeusement. En y réfléchissant, Draco pensa que c'était surtout pour ne pas s'ennuyer. Ils n'étaient pas réellement méchants ou blessant dans leurs piques, mais se renouvelaient plutôt bien. Une petite voix dans son esprit lui souffla qu'il y avait quelque chose d'affectueux dans cette forme de communication, mais il la fit taire.

Finalement, ce fut Draco qui trouva. Il poussa un cri de joie et sautilla partout pendant trente secondes, avant de se rendre compte du ridicule de son geste et de reprendre contenance en toussotant. Ils rentrèrent à Poudlard, et Sirius s'éclipsa en disant qu'il avait rendez-vous avec son Moony. Severus l'invita à boire une orangeade dans ses appartements pour discuter, et il accepta (NdA : Draco est mineur et Severus est un professeur, il peut pas lui proposer n'importe quoi). Ils discutèrent jusque tard dans le nuit.

Quand Draco rentra à l'appartement, Harry dormait déjà. Il se déshabilla rapidement sans allumer la lumière, mit son pyjama en silence et se glissa dans son lit.

Pendant la semaine, le brun se levait plus tôt que Draco et partait avant qu'il ne se soit levé. Il rentrait une fois que Draco était couché. Il savait très bien que le blond ne dormait pas, alors il prenait ses affaires, allait se doucher et se préparait pour la nuit en vue ensuite de se coucher, toujours en silence, en tournant le dos.

Ce soir là, c'était lui qui était rentré le dernier.

Oo0ooOoo0oO


Le lendemain était un samedi. Draco avait laissé Harry dormir sans le déranger. Il avait préparé avec Ron et Hermione le moment de leurs excuses, et mit à contribution les trois garçons du dortoir. Ils avaient peur de provoquer une nouvelle fois la colère du survivant, mais finirent par céder. Ils l'amèneraient à l'endroit en temps voulu.

Neville, Dean et Seamus passèrent chercher Harry en fin de matinée. Il n'était pas levé, il avait lu au lit quand il avait réalisé qu'il ne se rendormirait plus. Son roman était passionnant, et il n'avait pas vu l'heure défiler. Il se leva à l'arrivée de ses amis. Il posa ses lunettes sur son nez et alla choisir ses vêtements dans son armoire. Il fit patienter ses amis dans le petit salon et alla s'habiller dans la salle de bain. Il tenta de coiffer ses cheveux – peine perdue – et se lava le visage. Il hésita à se raser. Il décida de laisser sa barbe naissante en l'état mais de la ratiboiser à la reprise des cours.

Il suivit les garçons dans la Grande Salle pour le déjeuner et alla avec eux dans le parc profiter des derniers beaux jours avant l'hiver. Il leur parla du livre qu'il lisait quand ils étaient venus le chercher. Il donna même envie à Seamus de le lire.

Au bout d'un moment, Dean demanda à Neville s'il voulait bien leur montrer ses nouvelles créations. Ils se levèrent et se dirigèrent doucement vers les serres en plaisantant. Ils filèrent rapidement en voyant Harry observer avec admiration une plante carnivore bigarrée, et firent signe aux conspirateurs qui attendaient devant les serres qu'ils pouvaient rentrer.

Ils se faufilèrent sans bruit dans l'abri de verre et se plantèrent derrière lui.

« Harry... » Commença Hermione.

Il se retourna vivement. Il regarda suspicieusement mais resta silencieux. Il jeta un ½il mauvais vers la porte où se trouvaient les trois nouveaux traitres qui déguerpirent sous l'½illade menaçante. Il regarda les trois restant qui semblaient assez mal à l'aise, même Draco.

« Harry, on voudrait s'excuser. » Continua la brune.

Le Survivant haussa un sourcil (NdA : tiens, un trait Malfoyen qui s'est transmit à petit Ryry) et attendit la suite.

« -Harry, on a réfléchit. Notre attitude était puérile. Nous n'aurions pas dû te forcer. On aurait dû t'écouter. Je m'excuse, en mon nom. Je suis désolée Harry, j'ai eu tort.

-Je m'excuse aussi Harry. En tant que meilleur ami, j'aurais dû me ranger de ton coté.

-On voudrait te donner quelque chose, tous les deux, en gage de notre bonne foi. »

Ron sortit une petite boite de velours rouge et la tendit à Harry. Il l'ouvrit et resta bouche bée pendant de longues secondes. Dans la boite était entreposé un vif d'or, ses petites ailes l'entouraient, il semblait endormi. Il le prit dans ses mains et examina l'inscription qui l'avait tant étonné. Il était gravé sur le devant de la petite balle deux lettres en majuscules : JP. James Potter. Le vif d'or de son père. Celui dont il se servait pour amuser la galerie.

Il était profondément touché par cette intention. Ils avaient trouvé un objet qui avait appartenu à son père, qu'il avait chéri, qu'il avait surement gardé précieusement. Il demanda où ils avaient trouvé ce présent, et lui répondirent qu'ils l'avaient volé dans les affaires confisquées de Rusard. Il embrassa ses amis sur les joues et les prit dans ses bras.

Il se tourna vers Draco, qui était jusque là resté silencieux. Il n'avait pas été cité dans la recherche du vif, et ses amis s'était excusés en leurs noms propres. Le blond lui réservait donc lui aussi une surprise. Il s'avança d'un pas, sembla chercher ses mots, et prit la parole :

« Je suis peiné malgré moi par le fait que tu ais mal prit la coupure du lien mental. Si tu acceptes, rétablissons le maintenant. »

Harry fut surpris de la demande mais hocha la tête. Il abattit la barrière et senti les émotions de l'autre pénétrer dans son esprit. Il sentit le soulagement, un peu de joie, et une pointe d'appréhension. Il le laissa continuer.

« Je m'excuse pour mon comportement. En te traitant comme je l'ai fait, je n'ai pas pris en compte le fait que tu sois une personne. Après réflexion, je pense vraiment que je t'ai traité comme n'importe quel objet m'appartenant. Je n'aurai pas dû, c'était déplacé. Pardonne moi. »

Harry lisait dans son esprit la sincérité. Il hocha de nouveaux la tête, et souris. Il n'était pas très sûr de sa voix.

« Je sais que tu me crois, mais je voudrais quand même t'offrir un présent. »

Il sortit lui aussi une petite boite de sa robe de sorcier, de couleur verte cette fois. Harry la prit et l'ouvrit. Elle contenait deux anneaux, un en or blanc et un autre en argent. Harry ne comprenait pas. Pourquoi Draco lui offrait-il ces bagues ?

« Ce sont les alliances de mes parents. Celles qu'ils se sont échangés le jour de leur mariage. Leur mariage était bien évidement arrangé. C'étaient pour l'intérêt de leurs familles respectives. Mais ils ont passé du temps ensemble, ils se sont donné une chance, il ont apprit à se connaître. Ils sont finalement tombés amoureux, et avant la cérémonie. Ces bagues représentent leur amour, puisqu'ils ont insisté pour les choisir eux même. Je te les donne. Tu me remettras la bague d'argent quand tu te sentiras prêt à le faire, quand tu sauras que tu pourras passer le reste de ta vie à mes cotés. Tu mettras la tienne quand tu seras sûr de tes sentiments à mon égard.

Je ne suis pas sûr que le lien d'âme nous fasse effectivement tomber amoureux l'un de l'autre, mais toi tu as l'air d'y croire. Et si tu y crois, tu mérites que je te fasse ce cadeau, même si je doute. Je pense que tu pourrais me faire changer d'avis sur l'amour, si tu t'en donnes la peine. Je pense plutôt que les manigances de la déesse nous rendent plus proches, mais que cette évolution de sentiments dépendra de notre bonne volonté.

Et pourtant mes sentiments changent sans que je puisse rien faire. Je ne ressens déjà plus aucune animosité envers toi. J'arrive même à te trouver sympathique et mignon de temps en temps. Tu m'attendris quelques fois et parfois une affection sortie de nulle part m'envahis. Je ne contrôle rien, et ça me fait peur. »

Harry lui fit un sourire éblouissant. Avec quelques hésitations, maladroitement, il posa sa main sur l'épaule du blond, et l'embrassa rapidement sur la joue.

Draco sentit l'allégresse le transporter. Il ne s'expliquait pas cette émotion mais renonça à tenter de comprendre. Il sourit lui aussi à Harry, gentiment.

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Aya : Me revoilà !

Draco : On s'en fiche de toi. Ce que veulent les lecteurs, c'est moi.

Harry : Comment il se la pète, lui ...

Draco : T'as quequ'chose à me dire ?

Harry : Non non ...

Aya : Bon, ça suffit maintenant. Vous allez pas vous battre non plus. On est pas là pour ça je vous rapelle.

Draco : C'est toi qui le dit ...

Aya : Ben oui, justement. Et puisque c'est moi l'auteure, je décide que tu te tairas jusqu'à ce que je t'adresse la parole.

Draco : ...

Harry : Ses lèvres ont bougé, non ?

Aya : Si si, mais il ne peut pas parler. Mais passons aux choses sérieuses. Nous sommes passé à 110 reviews ! C'est absolument merveilleux, nous avons passé la barre des 100 ! Et c'est grâce à vous amis lecteurs !

Draco : ...

Harry : Je crois qu'il a essayé d'être sarcastique.

Aya : Pour le dernier chapitre, j'ai reçu douze reviews. C'est génial, continuez comme ça. J'adore lire vos impressions.

Draco : ...

Harry : Il commence à s'énerver, là.

Aya *les ignore* : Concernant mes autres publications, j'ai pondu un Lucius/Sirius dont vous me direz des nouvelles. Une suite verra bientôt le jour. Je vous la conseille, j'en suis assez contente. Et j'ai terminé le chapitre neuf ! Je suis trop contente, mais il est vachement long. 16 pages et 10.000 mots ! Je ne pense pas que le 10 sera aussi long. Vous devrez vous contenter de vos 3500 mots hebdomadaire ( un peu plus que ça en ce moment [ la publication, pas la taille ] ).

Draco : ...

Harry : Il est tout rouge de colère là !

Aya : Ne fais pas attention à lui. Quand il verra que personne ne s'occupe de lui, il se calmera. Concernant ce chapitre : j'ai eu un peu de mal à trouver quel cadeau offrirait Draco. Et j'ai hésité à couper là, mais je ne savais pas quoi rajouter pour clôturer la scène. Alors j'ai laissé tel quel.

Harry : Maintenant, *roulements de tambours* la scène érotique !

Aya : Qui sera sur Ron. Remus sera pour le prochain chapitre.

Ron : On parle de moi ? Tiens, pourquoi Malfoy boude-t-il dans son coin ?

Aya : T'occupe pas de ça et va enfiler ce que je t'ai préparé dans le vestiaire.

Ron : D'accord.

Aya : Vous êtes tous bien installé ? Parfait. On va commencé par planter le décors. Nous sommes au canada, dans une forêt de feuillu comme il n'en existe que là bas. Le ciel est orangé, le soleil se couche. C'est l'automne, les feuilles rouges, oranges, jaunes, marrons, tombent sur le sol dans leur lente farandole, couvrant le sol d'un tableau mouvant.

Ron : C'est bon, je peux commencer.

Aya : Très bien. Ron est habillé d'un blue jeans Lewis tout ce qu'il y a de plus classique, avec des grosses chaussures confortables de randonneur. Il a une chemise à carreau rouge, ouverte sur un débardeur blanc trempé de sueur. Ron, mets toi en position.

Ron : A tes ordres.

Aya : Prend la hache et dirige toi vers l'arbre le plus proche. C'est la fin de ta journée éreintante de travail, tes mouvements de hanche et de buste sont plus lents. Tu es en sueur, et ton arbre ne veux pas tomber. Tu persévères mais tes bras te font mal. Tu poses ta hache contre l'arbre et enlève ta chemise. Tu t'essuies la figue avec et la poses sur la branche la plus proche. Tu attrape la bouteille d'eau à tes pieds, et avale goulument le liquide. Tu asperges ton débardeur avec cette eau revigorante. Il devient transparent. Tous tes muscles sont perceptibles sous le tissus trempé. Et des muscles, il y en a, plein. Un léger duvet se distingue dans les creux, mais cela ne fait que rehausser ta masculinité.

Harry : Holala. Fais chaud !

Aya : Tu enlèves à présent le tee-shirt. L'odeur de ta sueur mêlée à la sève fait ressortir toute la testostérone que tu dégage, ce coté animal et sexy. Tu regarde la camera de tes yeux bleu et expressifs, qui affichent de la surprise, mais aussi de l'envie. Tu te figes, le vêtement toujours sur tes bras. Tes pupilles se dilatent, et tes muscles se bandent, comme prêt à bondir sur ta proie. Stop ! *clik*

Harry : C'est pas le meilleur que tu ais fait.

Aya : Ben, j'ai un peu épuisé mon stock de fantasme. J'aime beaucoup celui du bucherons canadiens, mais j'ai pas réussis à correctement retranscrire ma vison. Et je suis un peu fatiguée, là. Baa, de toute façon, je ferais mieux la prochaine fois, avec Remus. En attendant, reviews ? Sioupalit ?
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Date de publication : 8 mai 2010 ( prochain : 19/05/10 )
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.
Entre le jour 8 et 14

Notes : Je publie ce chapitre juste avant de partir en cours. C'est pas gentil, ça ? Au fait, je vous demande à toutes et tous de prier pour moi ( ou équivalent ) pour que j'ai mon bac du premier coup, sans le rattrapage. Je crois qu'il en va de ma survie ( mon père me tuerai ) et de mes economies : j'ai tout prévu pour la japan expo, qui tombe entre le bac et les rattrapages. Or je veux y aller, et ne pas gacher tout l'argent que j'y aurai investi. Voila, merci beaucoup pour ce futur petit geste. ET bien sur, j'encourage de même les lecteurs qui passent aussi des examens et des concours. Courage, on va y arriver tous ensemble !

J'ai décidée de couper mon chapitre en deux. 16 pages, c'est quand même beaucoup pour moi. En plus, ça me permet de ne pas avoir à taper le chapitre 10 tout de suite, ce qui me laisse un délai supplémentaire.

Normalement c'était un chapitre pour ce petit interlude, mais nos maraudeurs préférés le méritent bien.

Bonne lecture!
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PUB : Oui, encore.

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Il était enfin rentré. Après quatre longs mois, il était de retour. Il était éreinté, et voulait aller au Square Grimmaurd pour dormir pendant au moins trois jours. Mais avant tout, il devait faire son rapport à Dumbledore.

Il entra dans le parc. Il était plutôt tard, le soleil s'était couché depuis pas mal de temps. Le banquet était fini, et Harry devait être remonté dans son dortoir. Il ne pourrait donc pas le voir ce soir-là. Il allait surement lui en vouloir de ne pas être passé immédiatement. Mais il n'avait pas vraiment le choix.

Il arpenta les couloirs vides et sombres. Il prit le plus long chemin possible, ne voulant pas affronter le vieil homme tout de suite. Il avait foiré sa mission. Ces quatre mois étaient vraiment un échec, et une perte de temps. Et ce n'était certainement pas son incompétence qui allait permettre à Harry de gagner cette foutue guerre.

Il arriva devant la gargouille, qui s'ouvrit spontanément, comme s'il était attendu. Il soupira et monta les marches. Le bureau était resté le même. Toujours le même bazar ordonné, plein de livres en tout genre – Sirius aperçu même des livres de poche d'éditions moldu, des objets bizarres, et même un grille pain chromé ! – le perchoir de Fumseck et les tableaux des anciens Directeurs.

« -Professeur, je suis épuisé. Je voudrais vous livrer immédiatement mon rapport et rentrer me coucher. Si vous le voulez bien, vous me poserez vos questions la prochaine fois que vous me convoquerez.

-Très bien Sirius, je n'ai aucune objection. Prenez un siège voulez vous ? Un bonbon au citron ? Un morceau de tarte peut être ? A moins que vous ne préfériez la limonade ?

-Rien, merci Albus. Vous avez une plume à dictée ? Cela me permettra de ne pas le réécrire. »

Dumbledore lui fournit l'instrument. Le Griffondor le régla et commença à parler. Il était allé en Grèce, comme demandé. Mais il n'était pas arrivé à trouver les personnes qu'il cherchait, enfin, pas tout de suite. Il s'était déplacé dans tout le pays, jusqu'à aller en Turquie, où il les avait trouvés. Enfin, eux l'avaient trouvé, après deux semaines à observer. Quand il les avait approchés, cela faisait bien trois bonnes semaines qu'il était parti d'Angleterre.

Et il avait vu. Il avait constaté que les légendes n'étaient pas exagérées. Que l'Ordre et l'Angleterre avaient vraiment besoin d'eux pour gagner cette guerre.

C'était une communauté sorcière très spéciale, qui acceptait peu d'étrangers en son sein. Elle n'avait jamais d'endroit fixe où on pouvait la trouver. Et ce pour une très bonne raison, bien qu'un peu particulière.

Ce peuple n'était composé que de sorciers animagus. Ils existaient depuis très longtemps, comme en témoignait les anciens récits, et avaient pu survivre grâce à leur don de dissimulation. Et aussi grâce à leur puissance.

Il était vrai que certains pouvaient devenir plante – ce secret était l'un des mieux gardés, parce qu'autre part, on ne devenait végétal que du fait d'une malédiction, qu'on ne pouvait annuler soi même – ainsi que des chèvres ou des poissons, comme dans la mythologie, mais les plus forts pouvaient devenir des ours ou des taureaux. Pour certains, ils se métamorphosaient même en créatures magiques comme des dragons ou des chevaux marins, bien plus gros que les hippocampes.

Certains, plus rares, avaient même plusieurs formes animales à disposition !

Mais ils se méfiaient de Sirius, bien que lui aussi soit animagus. Ils se demandaient pourquoi il les cherchaient avec un tel acharnement, malgré son état assez misérable.

Le dernier des Black avait été trouvé dans un état pathétique. Pendant son voyage, il ne s'était plus alimenté correctement, il avait donc beaucoup maigri, il avait très mal et bien peu dormi, ce qui se voyait très bien à l'allure lourde de sa démarche, aux cernes violettes sous ses yeux, et autres petits détails. Les Argentarius – c'était ainsi que ce peuple se nommait lui-même – l'avaient trouvé dans une forêt, quand il était tombé d'épuisement et l'avaient soigné, en attendant son réveil et son rétablissement. (NdA : Je voulais pas couper la phrase, donc je met la note ici. Je ne peux pas la mettre autre part. La scène ne se termine pas tout de site, et le chapitre est tellement long que je ne peux pas la mettre à la fin. Certains aiment bien mes petites remarques latines, alors j'explique un peu. En fait argentarius veut dire changeur, mais dans le sens changeur de monnaie – on voit bien la racine. C'est un jeu de mot. Ce sont des change-formes, ils sont un peu au dessus des frontières, puisqu'ils vivent beaucoup de temps en animaux. Seul l'argent arrivait à faire que les autres peuples les laissent tranquilles. Il se sont donc mis à chercher des matières précieuses pour les revendre, tout en changeant régulièrement de région. Ils changeaient ce que la nature offrait en argent, dont ils se servaient d'ailleurs assez peu. La légende raconte qu'ils cachent leur butins un peu partout, et qu'en attraper un rend un homme riche. Bien sur, toute cette histoire et ce peuple, je l'ai inventé. N'allez pas chercher ça autre part. Holala, ça c'est une longue note ! Je vous conseille de relire le début du paragraphe avant de continuer. ^^) Ils voulaient apprendre plus de cet étranger parti dans une quête si aléatoire, et aussi fou pour continuer autant de temps. De plus, il les intéressait. Ils avaient rarement de nouveaux animagus à ajouter à leur peuple. En général, pour renouveler le sang, les jeunes femmes partaient dans le monde sorcier et revenaient une fois enceinte. L'absence de présence paternelle n'était pas un problème car tout le groupe veillait sur les enfants. Une meute en somme, voilà ce qu'ils étaient. Mais qu'un animagus, comme eux, cherche à les rejoindre, voilà qui était original !

Ils se demandaient quelles étaient ses limites, s'ils pouvaient lui enseigner leurs pratiques, ou s'il était trop vieux pour appliquer leurs enseignements. Le chef du clan les avait vite calmés. Ils ne connaissaient pas les intentions de cet individu, ils ne pouvaient lui faire confiance.

Ils allaient le garder en observation, pour le tester. Et ils le firent. Ils l'intégrèrent, mais le surveillèrent. Il ne devait en aucun signaler sa position, ni donner signe de vie à qui que soit. Ils ne lui montraient rien de vraiment significatif, et semblaient ne rien savoir du monde extérieur. Les tentatives de Sirius tombaient souvent à plat.

Ces trois mois, il les vécu plutôt bien. Cela lui fit partir son cafard. Et puis, ils n'étaient pas méchants, juste un peu méfiants. Avant son départ, il n'avait toujours pas obtenu la totale confiance du groupe, ni son ralliement. Mais il avait tiré quelques enseignements qui lui étaient utiles. Il avait donc décidé d'abandonner, voyant que tout ça ne le mènerait à rien. Il avait juré sous Fidelitas de ne rien divulguer sur eux. Il était donc rentré, en sachant qu'il avait échoué dans la mission que Dumbledore lui avait confié.

Le directeur sembla vouloir lui dire quelque chose à la fin de son rapport, mais Sirius le coupa gentiment en lui rappelant les paroles qu'il avait prononcé au début de la conversation. Il ne sembla pas insister, puisqu'il le laissa partir.

Pendant quatre jours, il ne fit que dormir et manger. Il passait huit heures au lit, se levait pour grignoter, se laver et aller aux toilettes, puis se recouchait. Il n'était pas vraiment mal en point, mais il était fatigué mentalement. Et ces brusques changements de vie le déstabilisait un peu.

Il n'avait envie de penser à personne, de voir ni de parler à personne pour l'instant. Personne ne savait qu'il était revenu, et c'était très bien comme ça. Il irait voir les gens auquel il tenait quand il serait rétablit. Pour l'instant, il lui fallait faire le point. Ce séjour chez les Argentarius lui avait donné une autre vision des choses, et il fallait qu'il relativise les souvenir dans sa mémoire. Il devait essayer de voir ce qui avait changer pendant ces quelques mois. Il voulait trouver en lui ce qu'il fallait qu'il fasse à l'avenir.

Mais ces questions étaient bien trop abstraites pour l'instant. Il devait essayer d'appliquer cela à un cas concret.

Il commença par Arnaud. Arnaud, qu'il avait rencontré juste après sa sortie de Poudlard, dans un bar. Il l'avait abordé, ils avaient discuté, ils s'étaient revus, ils étaient sortis ensemble. Il était sorcier comme lui, mais avait étudié dans une école privée de magie. Poudlard n'était pas la seule école de magie d'Angleterre, elle était juste la plus prestigieuse, et faisait un minimum de tri dans ses étudiants, selon des critères assez obscurs. Ainsi, même des étudiants assez mauvais avaient un niveau correct pour le reste de l'Angleterre.

Il avait un an et quelques mois de plus que Sirius. Il était vendeur dans une boutique mi-moldue, mi-sorcière, au fin-fond de Londres. Ils s'en étaient mutuellement fait voir de toutes les couleurs, puis Sirius l'avait quitté quand la guerre avait pris de l'ampleur. Et à présent, il était mort.

Avec sa nouvelle vision des choses, il devait s'avouer certaines choses. Il n'avait pas vraiment été fidèle, alors qu'il savait pertinemment que son amant l'aimait sincèrement. Il ne s'en cachait même pas, il lui était plusieurs fois arrivé de se faire surprendre au lit avec ses amants occasionnels. Arnaud n'avait pas piqué des crises comme on aurait pu s'y attendre. Il se contentait de soupirer et de lui jeter un regard meurtrier. Il ne lui adressait plus la parole pendant trois jours, il ne le laissait plus le toucher. En fait, il faisait comme si Sirius n'existait pas. Et c'était cette attitude qui le blessait et qui le faisait recommencer.

Il y avait vraiment un problème de communication entre eux. Ils ne savaient pas vraiment comment s'y prendre avec l'autre. Et finalement, ils avaient fini par se séparer, et même pas pour leurs erreurs respectives.

Pourtant, Sirius s'était attaché à ce jeune homme en apparence si placide. Il savait pertinemment que sous son apparence stoïque se cachait un c½ur tendre qu'il était facile de blesser. Ce dont il ne s'était malheureusement pas privé.

En remontant encore dans son passé, il pouvait facilement trouver d'autres cas où il avait blessé son entourage par son attitude, parfois en connaissance de cause, parfois dans son insouciance. Et à présent, c'était quelque chose qu'il ne pouvait plus ignorer, et il n'arrivait plus à se pardonner en y repensant, comme avant.

La journée qu'il passa à réfléchir lui fut bénéfique. Mais dans l'après midi du jour suivant, il fut contacté par Dumbledore, qui le convoqua dans son bureau. (Nda : jour 13. Se reporter aux chapitres précédents pour connaître les événements que vivent Harry et Draco.)

Une fois là bas, il répondit aux questions du Directeur. Il apprit ensuite comment la guerre s'était terminée, en son absence, ce qui était arrivé à Harry. Il écouta attentivement quand le vieux professeur lui raconta comme l'âme de son filleul avait été lié à celui de son petit cousin. Il ne dit rien, il ne s'énerva pas, il ne s'insurgea pas. Il ressentait une grande lassitude, et beaucoup de culpabilité. Une fois encore, il avait été en dessous de tout.

Il accepta cependant avec chaleur le poste de professeur. Il voulait aider Harry du mieux qu'il le pouvait. Sa propre expérience d'attachement devait profiter à quelqu'un.

Il ressentit une grande tristesse en repensant à cette partie de son passé, qu'il avait laissé de coté pendant son introspection.

Il fut informé de l'heure du premier cours, qui était le jour même, puis il se dirigea vers les appartements qui lui étaient affectés. Il s'y rendit, mais il ne faisait pas vraiment attention où il allait, plongé dans des pensées tantôt sombres, tantôt joyeuses. Il donna distraitement le mot de passe au tableau et entra. Il s'affala sans vraiment s'en apercevoir sur le canapé et continua de démêler le fil de ses pensées.

Ce ne fut qu'au bout d'une longue demi-heure qu'il commença à regarder son environnement tout neuf. Enfin, tout neuf... Cela semblait déjà habité. Il y avait des livres partout, une cape et un manteau trainaient sur le dossier d'une chaise, le bureau était couvert de copies. Dans la petite cuisine, il apercevait des tablettes de divers chocolats et une théière. Il entra dans la chambre occupé et aperçu dans l'armoire des affaires plutôt usées aux tons crème, beige, et marron clair.

Remus vivait ici. Il vivrait aussi dans cet endroit pour le reste de l'année. Il avisa la deuxième chambre. Elle était assez banale, mais semblait confortable. Il devrait demander aux elfes des coussins supplémentaires, un autre bureau et quelques chaises, mais sinon, l'appartement était parfait. Il ne lui restait plus qu'à aller chercher ses affaires au Square, et faire même quelques achats, et il serait installé.

Il regarda sa montre. Il était légèrement en retard. Il courut vers la salle qui leur était destinée, pressé qu'il était de revoir son fils et son meilleur ami.

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Ce fut la folie dans la Grande Salle. Tout le monde était au courant quant à sa réhabilitation. On lui posait beaucoup de questions sur son passé, sur la prison, sur sa fuite. On loua son courage, sa persévérance. On vanta même sa beauté.

Sirius était vraiment heureux de cet accueil. Quand il étudiait à Poudlard, les étudiant(e)s se pâmaient sur son passage. Quand il était rentré dans la vie active, on le félicitait pour ses talents au combat, au sein de l'Ordre. Puis, la grosse rupture. La prison pendant 13 ans. La solitude, la folie presque. Et puis son évasion, sa fuite. Les gens avaient peur de lui. Et aujourd'hui il retrouvait sa bienheureuse popularité.

Qui l'avait laissé commettre des actes irréparables et cruels. Il était aimé, adoré, alors on fermait les yeux quand il humiliait ses anciennes conquêtes, ou qu'il organisait des blagues dangereuses avec les autres maraudeurs. Surtout pour Severus, ces blagues. Il en avait bavé, celui là. Quand il en aurait fini avec sa conscience toute neuve, il faudrait qu'il aille s'excuser. Mais pas tout de suite, sa fierté l'en empêchait encore. Plus tard, lorsqu'il serait en paix avec lui-même.

Quand les élèves voulurent bien retourner s'asseoir, il put se placer à coté de son ami, à la table des professeurs. Minerva l'accueillit avec chaleur et Hagrid lui serra la main avec entrain. Il lui dit qu'il pourrait lui rendre sa moto bientôt, il fallait qu'il la retape un petit peu. Sirius le remercia et se tourna vers Remus, qui lui sourit. Le repas se passa dans la bonne humeur. Ils remontèrent ensemble à l'appartement. Remus parut un peu surprit quand il lui dit qu'il allait habiter avec lui mais il ne dit rien. Il alla préparer un thé et Sirius prit le livre officiel du programme de DCFM, pour le feuilleter. Il avait parcouru le premier trimestre des premières années quand Remus revint avec deux tasses, du sucre, du miel et des scones.

Ils discutèrent un moment des classes qu'ils avaient, puis Sirius se rappela qu'il devait passer au Square prendre ses affaires. Maintenant qu'il pouvait de nouveau utiliser la magie sans crainte d'être repéré, il se sentait libre. Et surtout cela lui permettait de faire ses valises rapidement, en l'absence d'elfe de maison, depuis que Kreatur était mort de vieillesse, pendant la guerre.

Il utilisa la cheminée pour se rendre dans son domicile. Il prit une grosse malle qu'il enchanta pour la faire léviter derrière lui. Il avait toujours été doué en Sortilèges. Tout comme en Métamorphose et en DCFM. Il passa dans toutes les pièces, les une après les autres, pour vérifier qu'il n'y avait rien qu'il ne veuille emporter. Beaucoup de livres, des babioles avec un peu d'intérêt sentimental, le peu de vêtements qu'il avait, des objets de magie noire ou ancienne, pour montrer à ses élèves... Pas autant de choses qu'il aurait pensé. Ce séjour en Grèce avait fait de lui un autre homme. Il avait rétréci tout ça et avait fermé le coffre avant de le faire passer dans la cheminée. Il alla directement se ranger au pied de son lit.

Sirius entra à son tour. Il ne vit pas tout de suite Remus. Il le chercha des yeux et le vit devant la fenêtre, le regard perdu dans le vague. Il s'approcha tout doucement. Il allait poser sa main sur son épaule, quand il vit une larme, une unique larme, rouler sur sa joue. Il hésita puis le prit dans ses bras, le forçant à s'appuyer contre son torse.

Remus se laissa aller quelques secondes puis le repoussa, sans violence. Il essuya ses yeux et alla s'affaler sur le canapé. Il croisa ses bras sur sa poitrine, comme un mur le coupant des autres. Sirius alla s'assoir à coté de lui.

« -Remus, qu'est-ce qui se passe ?

-Rien, juste une baisse de régime.

-Si ce n'était que ça, tu ne pleurais pas.

-Si ça m'arrive de pleurer.

-Arrête, je te connais Remus. Tu n'as pas ce genre de réaction. Tu vas plutôt te goinfrer de chocolat en lisant des bandes dessinées.

-Tu ne me connais pas si bien que ça. Tu as été absent trop longtemps de ma vie pour pouvoir dire des choses pareilles. »

Sirius accusa le coup. Cela faisait mal, et cela le mettait en colère.

« -Est-ce ma faute si j'ai été emprisonné injustement ? C'est ma faute si j'ai du m'évader et fuir ? C'est ma faute si j'ai du venger la mort de mon meilleur ami ? C'est ma faute si j'ai fait une dépression ? C'est ma faute si on m'a envoyé en mission ?

-Même avant tout ça tu ne me connaissais pas Sirius. Maintenant laisse moi.

-C'est hors de question. Qu'est-ce que tu entends pas ''même avant'' ?

-Laisse tomber.

-Non, Remus, je ne laisserai rien tomber. Pourquoi dis-tu que je ne te connais pas ? Je n'ai pas été ton ami pendant toute notre scolarité à Poudlard ? Je n'ai pas été celui qui a découvert ta lycanthropie ? Je n'ai pas été celui qui pansait tes blessures après la pleine lune ? Qui étais-je alors pendant toutes ces années ? Comment peux-tu dire que je ne te connais pas ?

-Arrête Sirius, cela ne sert à rien.

-NON, JE VEUX SAVOIR. DIS MOI !

-Tu veux savoir ? Tu veux que je te dise ce que je te reproche ?

-Oui, dis-moi.

-Tu n'as jamais vu plus loin que le bout de ton nez ! Il fallait vraiment que j'aille mal pour que tu t'en aperçoive, toi ou les autres ! Et quand tu me demandais ce qui n'allait pas, si je te disais ''rien'', tu abandonnais ! Même quand tu insistais, je pouvais te dire le plus gros mensonge de la terre, tu gobais tout et tu étais content, parce que tu avais fais ton devoir d'ami ! James ressentait ça aussi. Tu pensais qu'il te disait tout, mais le fond véritable de sa pensée, c'est moi qui l'entendait. Parce que tu n'en avais vraiment rien à foutre des autres ! »

Il reprit son souffle. Il y avait tant de mépris dans sa voix, plus que Sirius n'en avais jamais entendu.

« -Seule comptait ta petite personne. Et ton frère. Tu ne sais pas le nombre de personnes que tu as blessé. D'abord nous, tes amis, puis Lily, qui essayait de t'aider à t'ouvrir. Toutes ces filles avec lesquelles tu es sorti et que tu as jeté sans aucun tact. Les nombreux garçons avec qui tu as couché et qui n'ont même plus eu droit à un regard. Tu les baisais, puis tu ne les reconnaissais plus. Toutes ces personnes que tu as blessé avec tes soi-disante plaisanterie, devant ta cour. Et toutes ces blagues auxquelles j'étais forcé de participer, pour éviter que tu n'ailles trop loin ! »

Ses yeux se voilèrent.

« -Et surtout, tous ces coups de couteaux que tu donnais à mon âme. Toujours sans le savoir, sans t'en apercevoir. A chaque nouvelle tête sur ton tableau de chasse. Je sais que tu avais un carnet Sirius. Je l'ai vu. Je l'ai feuilleté une fois, et j'ai été dégouté. Des bouts de viande, voilà ce qu'on aurait pensé en lisant ce carnet. Un nom, une date ou une période, une origine, des lieux, un commentaire. C'était vraiment répugnant. Et moi qui t'aimais. Qui n'ai jamais pu me défaire de cet amour, le premier. Parce que tu étais tout de même adorable avec moi. C'est pour ça que je n'ai jamais réussi à décrocher. Même si je souffrais. Même si je le voulais. »

Il avait le regard brillant à présent. Les larmes n'allaient pas tarder à couler.

« -A chaque fois que je te voyais aux bras d'une fille, à chaque fois que je t'entendais remonter, tôt le matin, je sentais mon coeur se briser. »

Il prit sa respiration et lutta contre les larmes. Cela faisait vraiment bizarre à Sirius d'assister à ça. Remus qui lui balançait des horreurs, tout ce qu'il devait regarder en face, et qui était sur le point de pleurer.

« -Et le pire, c'est que je pensais que tu en avais conscience. Que tu avais capté un de mes regards, entendu un de mes soupirs, surpris un de mes rêves. Et je pensais que tu continuais comme d'habitude de peur de perdre notre amitié. Ou, dans mes moments de déprime, que tu t'en foutais parce que je ne t'attirais pas. Et ça, c'était vraiment la pire des douleurs. »

Sirius resta statufié, ne sachant que répondre à cette longue tirade. Il ne le retint pas quand il se précipita dans sa chambre et qu'il claqua la porte. Il ne réagit pas. Il resta assis sur le canapé, complètement abasourdi.

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Il ne pouvait pas croire qu'il lui avait dit tout cela. Qu'il lui avait livré ses ranc½urs, son âme. Il allait le détester maintenant, il ne voudrait plus jamais lui parler. Peut être même qu'il le dégouterai.

Il se déshabilla lentement, enfilant juste un bas de pyjama et se coucha dans le grand lit double. Une fois confortablement installé, il se laissa aller aux larmes, silencieusement.

Tout était de sa faute, si tout cela était arrivé. Pour commencer, il n'aurait jamais dû tomber amoureux de Sirius. Ensuite, il aurait dû avec James lui faire comprendre bien avant ce qui n'allait pas avec lui. Ne pas le laisser faire ce qu'il voulait, en particulier en ce qui concernait les blagues de Maraudeurs. Il aurait dû le cadrer, et cela beaucoup plus tôt.

Mais c'était facile de dire ça vingt ans après. À l'époque, il doutait encore de l'affection sincère que lui portaient ses amis. Même après qu'ils aient découvert son ''petit problème de poil'', comme le disait si bien Sirius – toujours et encore Sirius décidément – même après qu'ils soient devenus animagus pour lui. Il avait toujours l'impression de devoir se surveiller, se contrôler, éviter un faux pas qui aurait pu tout gâcher. Cela les avait beaucoup énervés, mais il n'avait pu arrêter cette attitude qu'après de longues années, d'interminables discutions et de quelques disputes.

Tout ça venait d'abord de sa lycanthropie, évidement. S'il n'avait pas été mordu, toute sa vie se serait passé autrement. Il aurait surement été aussi malicieux que ses amis, et non le gentil préfet qui évitait les débordements. Il n'aurait pas été timide et timoré tout le début de sa vie. Il en aurait été autrement de sa vie sociale, et amoureuse. Il aurait pu faire le métier dont il rêvait, médicomage spécialisé dans les infections magiques.

Tout était la faute de ce maudit état. Ce qu'il pouvait le détester, le haïr. Tout ce qui faisait de lui quelqu'un de différent, d'étrange, d'anormal. C'était pour cela que ses pleines lunes étaient aussi violentes. Son loup ressentait sa colère et sa haine, et le lui faisait payer. Mais haïr le loup revenait à haïr une partie de soi-même, il l'avait compris. Ce dégout pour le loup était avant tout un dégout de soi. Pourtant, même en sachant cela, il ne pouvait changer, il ne pouvait faire autrement. Accepter cette part d'animalité lui était impossible, du moins pour l'instant. Il espérait qu'a l'avenir, cela pourrait changer.

Il s'endormit enfin, épuisé, tant physiquement que moralement, les joues humides.

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Quand Remus se réveilla, le samedi matin (NdA : jour 14), Sirius était déjà parti de l'appartement. Il soupira et alla se doucher. L'eau le relaxa un peu, mais il ressassait déjà ses pensées. Il n'aurait jamais dû dire tout ça à Sirius. Il avait surement brisé leur amitié.

Il descendit déjeuner dans la Grande Salle, mais ne vit pas non plus son ami. Il s'installa à coté de Severus, qui lui demanda quand était la prochaine pleine lune. Il calcula qu'il restait neuf jours avant sa transformation. Le potionniste travaillait sur une version améliorée de la potion Tue-Loup, qui lui permettrait de contrôler totalement le loup, et non pas le calmer. Cela revenait à revêtir une forme d'animagus loup pendant toute une nuit une fois pas mois. Mais il débutait seulement, il lui faudrait quelques essais et des tests pour lui donner. Ils discutèrent des élèves, des cours, de Dumbledore, et d'autres choses. Cela fit du bien à Remus. Il ne pensa plus à Sirius pendant cette conversation. Ils sortirent ensembles et se séparèrent au moment de rejoindre leurs quartiers.

Il essaya de préparer les cours de la semaine à venir, mais il n'arrivait pas à se concentrer. Il se leva et alla préparer un thé au miel, avec quelques pincée de cannelle et deux feuilles de menthe. Il le dégusta lentement, accoudé à la fenêtre, en regardant les arbres du parc devenir progressivement plus orange. L'automne approchait, et la douceur de l'été s'en allait.

Plus jeune, avec les Maraudeurs, il allait courir dans les feuilles mortes. Cela amusait beaucoup Lily quand ils l'avaient fait dans le jardin des Potter, au début de sa grossesse. Une foule de souvenirs remonta. La plupart étaient doux et joyeux, mais il se rappelait aussi la douleur des pleines lunes et la souffrance en voyant Sirius se prélasser dans d'autres bras que les siens.

Encore et toujours lui. Il n'arrivait jamais à le sortir complètement de son esprit, c'était désespérant.

Il entendit la porte s'ouvrir mais ne se retourna pas. Il continua à fixer le paysage derrière la fenêtre. Il entendit Sirius s'arrêter derrière lui. Il ne vit pas ce qu'il faisait, ni l'expression qu'il affichait, mais il entendit un soupir et les pas s'éloigner pour disparaître dans la chambre. La porte se referma doucement, comme à contrec½ur.

Il rangea sa tasse et se remit à son bureau. Il se força à se plonger dans ses cours, et alla même jusqu'à préparer des interrogations futures, et leurs corrigés détaillés. Il travailla toute la matinée, puis toute l'après midi, se levant juste pour aller grignoter une tartine. Il ne sortit de sa transe qu'en entendant la cloche qui sonnait le diner. Il se leva et Sirius sortit de sa chambre. En silence, ils se dirigèrent ensemble vers la Grande Salle.

Le brun semblait vouloir dire quelque chose. Il ouvrait la bouche pour la refermer après, tendait la main pour le toucher mais la retirait tout de suite. Remus ne l'aida pas, même s'il voyait que l'animagus ne lui en voulait pas. Il avait parlé, c'était maintenant à Sirius de le faire.

Ils se placèrent de part et d'autre de Severus, qui les regarda de travers. Mais Sirius semblait complètement ailleurs, alors il n'y fit pas plus attention, se concentrant plutôt sur sa conversation avec Remus. Remus aimait discuter avec le Serpentard. C'était un homme intelligent et cultivé, raisonnable. Les rares fois où il l'avait entendu faire de l'humour, il l'avait trouvé corrosif. Mais cela prouvait qu'il pouvait faire de l'humour, contrairement aux pensées de Sirius.

Il jeta un coup d'½il à la table des Griffondors, et eut la surprise de ne pas voir Harry. Il haussa intérieurement les épaules. Il saurait surement bien assez tôt ce qui lui arrivait.

Sirius se leva de table au moment où les desserts apparurent. Remus me manqua pas l'occasion de grignoter un sublime cake aux abricots, les meilleurs qu'il n'ait jamais mangé. Les elfes de Poudlard étaient surement la meilleure équipe de cuisine au monde.

Il eut la surprise d'entendre Severus rire quand celui vit l'air de pure extase qu'il affichait en mangeant sa part de gâteau. Il décida qu'il aimait ce rire retenu.

Il remonta dans ses appartements, et vit Sirius sur le canapé commun, avec une tasse de chocolat chaud. En général, la tasse de chocolat chaud chez Sirius indiquait qu'il allait mal. Remus se figea après avoir refermé la porte, quand le brun lui lança le regard le plus triste qu'il ait jamais vu chez lui.

« -Remus... »

Ses yeux étaient brillants de larmes à présent. Il ne savait s'il jouait la comédie – il était un tel acteur que n'importe qui, y compris lui, pouvait s'y tromper facilement – ou s'il était sincère et réellement malheureux.

« -Remus, je suis désolé... »

Cela statufia immédiatement le loup garou. Sirius s'excusait très rarement. Il disait merci et s'il te plait très facilement, il pouvait montrer sa reconnaissance à genoux ou supplier pitoyablement sans aucune honte, mais il ne s'excusait qu'en de très rares occasions. En général, c'était quand une de ses blagues débiles avait vraiment mal tourné. Il se rappelait en particulier l'affaire Severus versus loup garou. Il s'était excusé auprès de lui, mais jamais à son camarade. Et si on lui demandait son avis, il pouvait toujours attendre.

Il avala une longue gorgée du breuvage, les yeux rivés sur la table basse, où se trouvait une photo de l'anniversaire de mariage de Lily et James. Ils y avait évidement le couple, un tout jeune Harry qui n'avait même pas un an, et eux deux. Peter était absent ce jour là, il ne se rappelait même plus quelle excuse bidon il avait donné. La photo transpirait le bonheur et la joie. Sirius devait se dire que tout était brisé, que rien ne serait jamais plus comme avant, ou qu'il n'aurait jamais le droit au bonheur qu'avait eu le couple.

« -Je ne voyais rien, je n'en faisait qu'à ma tête, je me fichait des autres. Mais savoir que je t'ai fait du mal pendant 25 ans, je ne peux pas le supporter. Je ne peux pas me supporter. »

Il toucha le papier glacé du bout des doigts, comme s'il caressait le visage des disparus.

« -Je tiens énormément à toi, Remus. Je ne veux plus te faire de mal. »

Il reporta son regard sur son ami, accrochant ses yeux.

« -Je vais tout faire pour que tu me pardonnes. Je suis même prêt à changer. »

Il avala le reste du chocolat et posa la tasse. Il resta silencieux un moment, puis reprit la parole :

« -Je voudrais être digne de ton amour, et moi-même tomber amoureux de toi. Parce que tu le mérites. »

Une lueur de détermination apparut dans les yeux pareils aux pierres de sodalites de Sirius :

« -Est-ce que tu veux bien me donner une chance ? »

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Aya : Et voila. Nous en sommes à 131 reviews, ce qui fait 21 de plus que la dernière fois ! Dont 14 rien que pour le dernier chapitre. Merci beaucoup à tous ceux qui laissent un petit mot. Ca me fait vraiment plaisir et parfois vous me donnez même des idées pour la suite.

Draco : ...

Harry : Ha, c'est vrai, il peut toujours pas parler. Tu te rends compte qu'il a été comme ça depuis la dernière discution ? Tu pourrais pas faire quelque chose ?

Aya *soupire* : D'accord ... Draco ?

Draco : ESPECE DE FOLLE FURIEUSE ! COMMENT TU AS PUT ME FAIRE CA ? TU MERITERAIS QUE JE ...

Aya *le coupe* : Hola, il faut qu'il se taise lui, j'ai plus d'oreille.

Draco : ...

Harry : Oh, non. Ca va pas recommencer. C'est pas toi qui le supporte au quotidien.

Aya : Il a qu'a se calmer. En ce qui concerne l'écriture : à l'origine, le chapitre 9 et 10 était uniquement le chapitre 9, mais je l'ai coupé en deux, pour les raisons donnée plus tôt. Donc ce sera dans le prochain chapitre qu'apparaitra le lemon. Désolée à celle et ceux que j'avais prévunu(e). En ce qui concerne les OS, en ce moment j'écris un OS d'anniversaire sur Naruto ( Gaara/Naruto pour ceux que ça interesse, soit pas beaucoup ). Pas d'OS Harry Potter avant fin juin, et beaucoup pendant l'été. Regardez le planning sur mon profil si ça vous interesse. Je sais ce qui va se passer dans le chapitre 11, mais il faut que je trouve le temps de l'écrire. Le mieux serai aussi d'écrire le 12 dans la foulée, parce qu'il tombe en plein dans le bac celui là.

Draco : ...

Aya : Si tu es calme, si tu ne jures pas comme un charretier quand je t'aurai rendu ta voix, si tu te montres gentil avec l'auteure toute puissante, je t'autorise à parler.

Draco : On aura tout vu avec elle. Puisque j'ai plus le droit de te lancer des vacheries, je vais dire du mal de Harry.

Aya : Comme tu veux. Dans ce chapitre, on en apprend plus sur Sirius, et on a droit aux introspection des deux. Pour répondre à une question qu'on m'a déjà posé deux fois je crois, voilà comment Sirius à réchapper du voile au ministère : quand Bellatrix a envoyer son stupéfix, Sirius n'étais pas dos au voile, mais à coté de lui. Ce qui fait qu'il a été progeté en arrière et figé, jusqu'à ce que Maugrey lui balance le contre sort. Mais il a fait peur à tout l'Ordre. Il n'a pas été super présent pendant la sixième année de Harry, il était souvent en mission, mais essayait d'être là le plus possible. Il était bien entendu récherché par le ministère, jusqu'à la fin de la guerre.

Harry : On apparait dans le prochain chapitre !

Draco : Evidement, banane, on est les personnages principaux de cette fic. On peut pas être absent trop longtemps, sinon tu imagines la baisse d'audience ! Ils auraient été vraiment déçu de ne pas pouvoir m'admirer.

Aya : N'exagérons rien. Vous n'êtes pas non plus extrement nécessaire à la formation de leur relation, mais vu que ça se passe en parallele des chapitres précédents, vous faites effectivements des apparitions, puisque vous interagissez avec eux.

Harry : C'est compliqué ce que tu viens de dire.

Draco : Laisse tomber, ou ton pauvre petit cervaux va exploser sous l'effort.

Harry : Hé !

Aya : Tatata, pas de disputes. Allez plutôt cherchez Remus.

Remus : Pas la peine, je suis ici.

Aya : Bien. On va commencer alors. Tous en place ! Les spectateurs dans les gradins, et mon p'tit loup sur la scène. C'est la même que celle qu'a utilisé Sirius.

Remus : Je dois m'habiller comment ?

Aya : Reste comme tu es. Tu es juste en chemise et en pantalon. Rien de bien affriolant, mais pas débraillé, ni usé, juste normal. Il n'y a pas de barre. Tu es en place ?

Remus : Oui.

Aya *repère Sirius et Severus arriver* : Bien. Tout est noir. On ne vois pas la scène. Soudain, un cercle de lumière s'allume, mais il pointe seulement le sol. Il recule doucement, et arrive sur tes pieds. Selon leur positions, tu es dos à nous. Il remonte tooooooout doucement sur tes mollets, soulignant les plis, puis sur tes cuisses, bien dicernable dans ton pantalon près du corps. Le rayon arrive sur tes fesses, et s'y arrête de longues secondes. Sirius, Severus, vous pouvez admirer la redondance charnue et musclée, bien mise en valeur par la lumière et le vetement.

Sirius *très serieux* : Effectivement.

Aya : Le faisceau remonte un peu, et on perçoit le creux de tes reins. Tes bras sont croisés sur ton torse, et tes paumes reposent sur tes hanches. Legerement plus vite, la lumière passe sur ton dos et arrive sur ta tête. Tes cheveux chatains brillent d'une douce lueur dorée. Le fasceau s'agrandi, et on te perçoit maintenant entièrement. Tu te retournes de trois quart, en basculant sur tes hanches, tes pieds toujours ancrés au sol. Tes mains passent sur ton ventre, et remonte jusu'à ton cou gracile. Tu ouvres lentement ta chemise, tu joue avec les nerfs de ton public.

Severus *transpire* : Plus vite ...

Aya : Tu te retournes encore, et tu enlèves ta chemise en bougeant les épaules. Comme tout à l'heure, tes mains se posent sur ton flanc. Elle remontent tout doucement, provoquant parfois de petits frissons.

Sirius *murmure* : C'est lui qui est provoquant.

Aya *sourit* : Tu passes tes doigts sur tes cicatrices, qui brillent sur ta peau, comme surlignée. La sueur coule sur ton dos. Tes épaules, à présent, sont le sujet de tes caresses. Tu te retournes et nous fait voir ton torse. Tu retraces encore chaque cicatrice. Arrivé au niveau de la ceinture, tu vas carresser ta cuisse, puis ton nombril, la ligne entre tes abdominaux, tu froles tes tétons, puis tes clavicules. La aussi la sueur fait luire ta peau. Le peu de poil que tu possède ne freines pas du tout les gouttes qui dégoulinent sur toi. Elles sont fascinantes, ces gouttes, on ne peut s'empecher de les suivres des yeux. Les tiens brillent, et tu envoie un clin d'oeil malicieux et provoquant au public, qui retient son souffle.

Severus : Oh my god ....

Aya : Stop ! Bouge plus ! *clic* Et uen de plus pour mon album. Toujours à vendre d'ailleurs.

Remus : Heuuu, je crois que c'est le moment où je vous demande une review. Alors, heuuu, s'il vous plait ? *petit sourire craquant*
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Dates de publication : 19 mai 2010 ( prochain 30/05/10 )
Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

LEMON Sirius/remus dans ce chapitre ! Vous êtes prévenus !

Statut : 8 chapitres publiés, 10 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.
Entre le jour 15 et 42

Notes : Je regardais les chapitres précédents, et à chaque fois mes notes de débuts sont sans intéret. Alors je vais pas vous faire souffrir plus longtemps, et je vous laisse lire le chapitre.

Bonne lecture !

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On était dimanche matin, il était sûrement très tôt, mais Remus ne dormait pas. Il avait très peu dormi pendant la nuit. Il était à présent allongé sur dos, les bras en croix, les yeux grands ouverts, et le cerveau qui tournait à cent à l'heure.

Sirius lui avait en quelque sorte demander de sortir avec lui, non ? C'était bien ce qui était sous-entendu ? Il avait dit qu'il voulait changer, pour être digne de lui ? Qu'il méritait quelqu'un qui ne le fasse pas souffrir ? Qu'il voulait tomber amoureux de lui ?

Cela voulait dire qu'à la base, il était déjà attiré par lui, non ? Remus ne comprenait plus rien. Tout s'emmêlait dans sa tête. Il ne sait plus quoi penser.

Devait-il lui donner, cette chance qu'il espérait ? Pourrait-il lui accorder ce pardon qu'il attendait ? Ou bien devait-il lui faire payer la souffrance qu'il lui avait infligé ?

Il disait souvent à Harry d'écouter son c½ur. C'est ce qu'il devait faire, lui aussi. Il ferma les yeux, respira doucement, et tenta de ne penser à rien. La réponse s'insinua petit à petit dans son esprit. Il se vit, avec Sirius, à Pré-Au-Lard, se tenant la main. Il se vit l'embrasser sur la joue, naturellement, pendant un diner dans la Grande Salle. Il se vit l'embrasser passionnément, dans leur appartement. Il vit des petits gestes simples mais qui voulaient tout dire.

Il avait envie de sortir avec Sirius, de le faire tomber amoureux de lui. Il voulait voir le nouveau Sirius que ce dernier lui promettait. Il voulait le bonheur dans ses bras.

Il se tourna sur le coté, et chercha sur la table de nuit le petit réveil mécanique que lui avait offert sa mère à son entrée à Poudlard. Il était effectivement tôt, seulement sept heure. Il se leva quand même, prit sa douche et descendit déjeuner.

Il n'avait rien répondu à Sirius la veille, il était juste passé devant lui en lui disant qu'il avait besoin de réfléchir. Maintenant, il pouvait lui faire face. Il n'avait pas vérifié s'il était encore dans leur appartement. Il espéra le voir dans la Grande Salle. Il n'y était pas, mais cela ne le déçut pas. Il aurait largement le temps de lui parler. Il mangea rapidement – Severus non plus n'était pas là, tout comme le reste des professeurs – et remonta. Il prit un livre et lut en attendant le retour de Sirius, qui n'était pas dans sa chambre.

Il eut la surprise d'entendre frapper. Il alla ouvrir et trouva Harry sur le pas de la porte. Il l'invita à entrer, lui demandant ce qui l'amenait.

« -Je voulais vous parler professeur.

-Tu peux oublier le vouvoiement et le professeur quand nous ne sommes pas en classe. De quoi veux-tu parler ?

-De rien de particulier. Je m'étais fait la réflexion que nous ne nous étions pas beaucoup vu jusqu'à présent, et cela me manque. Tu as été assez présent ces dernières années, et surtout pendant la mission de Sirius. Mais depuis la rentrée, je n'ai pas pu te voir.

-Alors assied toi, je vais chercher de quoi grignoter, fit l'adulte en allant vers la cuisine. Comment ça se passe avec le jeune Malfoy ? Demanda-t-il le dos tourné.

-Ça se passe, mais j'aimerais ne pas parler de ça.

-Je comprend. Et les cours ? Sans la magie, ça ne doit pas être facile.

-C'est surtout ennuyeux. Tout ce qu'on fait deviens théorique. Il n'y a que les cours de Potion et de Soins aux Créatures Magiques où l'on peut faire quelque chose. Même en divination, on me dit que je ne peux plus faire de prédictions.

-Ce dernier point doit être particulièrement pénible pour toi, dit Remus avec un sourire malicieux.

-Oh, oui, comme tu peux l'imaginer, répondit Harry avec le même sourire. Tu sais ce qu'a prévu Sirius pour nos cours ?

-Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de lui parler.

-Oh. Tant pis alors. Tu pourrais me parler de tes cours à toi alors ? La magie du monde m'intéresse beaucoup, surtout depuis que j'ai compris quelle ampleur cela pouvait prendre. » (Nda : je referais peut être un cours la dessus, parce que ça m'intéresse moi aussi. On verra si j'arrive à caser ça.)

Ils parlèrent jusqu'à ce que Sirius entre. Le plus jeune se leva et alla le serrer dans ses bras. Il le força à s'assoir dans le canapé et discuta avec lui de sa mission secrète. Il lui dit tout ce que lui permettait le sort de Fidelitas. Plus tard, peu de temps avant le déjeuner, le garçon s'en alla, laissant entre eux les deux adultes.

Sirius sembla mal à l'aise. Remus décida de mettre fin à son calvaire.

« -Sirius, il faut qu'on parle.

-Je n'aime pas quand tu commence comme ça...

-Si tu ne veux pas entendre ce que j'ai à dire, je peux retourner dans ma chambre.

-Non, non, vas-y, je t'écoute ! »

Remus sourit devant tant d'empressement.

« -J'ai décidé de t'accorder une chance, mais pas le pardon. Pour cela, il va falloir que tu fasses tes preuves, que tu me montres que tu peux changer, et dans le bon sens. »

Oo0ooOoo0oO


Sirius n'en croyait pas ses oreilles. Il ne pensais pas vraiment que Remus accepterait quand il avait fait cette proposition. Il pensait qu'au mieux, il le repousserait gentiment en lui demandant de faire en sorte de conserver leur amitié. Et au pire, qu'il le trainerait dans la boue pour lui faire payer toutes ces années de douleur.

Mais non, Remus acceptait d'essayer de construire quelque chose avec lui. Il ne lui pardonnait pas, mais cela Sirius pouvait comprendre.

Il lui fit un sourire radieux et ouvrit les bras. Remus vint se blottir entre eux, comme avant. Ils avaient l'habitude de se faire des câlins à Poudlard. Ils avaient arrêté après, en pensant que cela ne convenait pas à des adultes. Mais ça leur avait manqué. Ils soupirèrent d'aise. Remus nicha son visage dans le creux du cou de son désormais petit ami, et Sirius respira l'odeur de ses cheveux : du foin fraichement coupé avec une pointe de violette. (NdB : Et un nez de parfumeur ! NdA : ^^)

Ils descendirent ensemble dans la Grande Salle. L'entente était cordiale, mais ce n'était pas celle qu'avait en général les gens qui sortaient ensemble. Il leur faudrait du temps.

Oo0ooOoo0oO


Sirius ne fit rien pour presser Remus. Il se contentais de le prendre tendrement dans ses bras. Mais cela ressemblait encore beaucoup à leur amitié. Il fallait que le loup garou s'habitue à ce changement de statut. Ce n'était pas non plus facile pour lui. Penser à Remus en tant que petit ami, futur amant et futur amoureux, il avait encore du mal.

Il avait sut par ses amis que Harry s'était disputé avec Draco. En conséquence, il avait décidé de ne pas leur faire cours tant qu'ils ne seraient pas réconciliés. Remus approuva, ainsi que Severus, qui était à table au moment où il avait émis cette décision (NdA : jour 18)

Le lendemain, le Serpentard vint le trouver. Il l'emmena sans autre explication au manoir Malfoy, où il fut obligé de chercher parmi une montagne de carton un boite qui n'était pas plus grosse qu'un poing. Il découvrit des trésors, mais rien qui n'intéressa le jeune héritier.

Ce garçon n'avait pas si mauvais caractère, malgré ce que l'on disait. La preuve était qu'il essayait de revenir en bon terme avec Harry. Son cousin avait l'air de beaucoup ressembler à son parrain. Toujours à cacher ses sentiments, à se sentir obligé d'être méchant pour se protéger. C'était typique des Serpentards. Regulus faisait ça aussi, avant... Avant ça. Il préférait ne pas y penser.

Il se re-concentra sur sa simili-dispute avec Snape. Quand le garçon trouva ce qu'il cherchait, ils purent s'en aller. Il devait rejoindre son Moony, il ne put rester avec eux boire un verre dans les cachots.

On était à quatre jours de la pleine lune. Remus devenait irritable et fatigué. Ses sens étaient plus développés, et il avait encore plus faim que d'habitude. Il lui fallait sa présence. En plus, il devait préparer les cours qu'il aurait à donner pendant que Remus se reposait. Il allait assurer quatre jours de cours, et Remus devait tout lui expliquer, puisque c'était leur première alternance.

Le loup garou ne se montra pas très patient, mais Sirius le supporta sans mal. Après qu'ils eurent fini, il le força à s'allonger sur le canapé, la tête sur ses cuisses. Il lui donna une plaque de chocolat à grignoter, et lui caressa les cheveux. C'est à peine s'il ne se mit pas à ronronner.

Oo0ooOoo0oO


La pleine lune fut pénible pour tous les deux. Le loup s'était déchainé, malgré la potion Tue-loup. Sirius essaya de le calmer comme il put, mais le loup semblait lui en vouloir. Ils rentrèrent tous les deux blessés. Remus était vraiment épuisé, mais n'avait presque pas de blessures. Par contre Sirius récolta trois grandes griffures sur le flanc droit, qui guérirent instantanément quand l'infirmière passa un coton avec de la potion cicatrisante. Il resta de légères marques, mais elles ne se voyaient presque pas.

Sa journée se passa sans incident. Il avait sut que ses élèves spéciaux s'étaient réconciliés, alors il les avait convoqué à un cours pour le soir même. (Nda : Jour 24) Il alla tranquillement préparer la salle pendant la fin des cours. Il n'y avait pas grand chose à faire, mais cela lui occupait l'esprit. Il ne voulait pas penser à Remus, alors à la place, il poussait le peu de meuble de la pièce, et disposait des tapis de gym sur le sol, avec quelques coussin. Il apporta quelques objets, des plumes, des livres, de l'eau et de la nourriture. Il garda une chaise, un pupitre et le bureau du professeur, et mit tout le reste dans une autre salle.

Il alluma des bougies qu'il disposa aux six coins de la pièces, et une parfumée au centre. Il souffla de la myrte en poudre sur les murs. C'est à ce moment là que les deux adolescents entrèrent. Ils l'observèrent sans rien dire, restant sur le pas de la porte. Il prit ensuite du sable blanc et fit un cercle presque parfait autour de la bougie centrale. Il traça quatre lettres en hébreux, puis a coté en latin, puis en arabe, et pour finir des caractères asiatiques que Harry ne sut pas reconnaître.

Sirius se tourna vers eux et les observa en silence. Il leva juste les yeux quand Remus et Severus entrèrent eux aussi, puis se concentra sur les garçons. Il semblait réfléchir, et compta même sur ses doigts. Il regarda la bougie centrale et les symbole, puis se tourna vers eux avec un sourire.

« -Bien. On va commencer par quelque chose d'essentiel, mais qui ne sera pas très simple pour vous. Peut être que Draco y arrivera plus vite que Harry, mais ce n'est même pas sur.

-Sirius, demanda Remus, c'est quoi tout ce bazar ? Je ne reconnais aucun rituel.

-J'expliquerais ça en fin de séance. »

Il agita sa baguette et les chandelles de la salle s'éteignirent. Le jour commençait à tomber dehors, la pièce se retrouva baigné d'une lumière tamisé dispensée par les bougies.

« -Harry, Draco, vous allez vous placer au Nord-Est.

-Et où ça se trouve ? demanda Draco,

-Regardez les symboles autours de la bougie. »

En effet, les lettres latines étaient N, E, S, O. Ils se mirent dans une diagonale, ne sachant pas vraiment que faire.

« -Asseyez vous. Plus près l'un de l'autre. Plus près j'ai dit ! Vous devez vous toucher !

-Je ne vais pas non plus m'assoir sur ses genoux ! protesta Harry,

-Ça, ce sera uniquement si vous n'arrivez pas à faire l'exercice.

-Quoi ? cria Draco,

-Mais vous réussirez n'est-ce pas ? »

Sirius leur fit un de ses sourires éblouissants. Ils s'installèrent cote à cote, en tailleur, de sorte que leur genoux se touchent.

« -Mettez en contact vos coudes aussi. Posez vos mains sur vos cuisses. Ou, non. Posez carrément vos mains sur la cuisse de l'autre, ça sera plus efficace. Harry, tu repose ton bras sur celui de Draco. Plus il y a de contact, mieux c'est. Mais n'allez pas vous peloter ! »

Remus pouffa tandis que les deux élèves lui jetèrent un regard noir.

« -Remus, tu vas te mettre au sud, et Severus au nord. Moi, je vais à l'ouest.

-C'est important les points cardinaux ?

-Pas vraiment, mais ça ne fait pas de mal. C'est calculé pour que ça aille avec ce que vous êtes. Ne posez pas de questions. C'est pour ça que vous êtes entre deux directions tout les deux. Il n'y aurait pas d'interférences, mais ça peut aider à la concentration. »

Pendant que les deux autres professeurs s'installèrent, Sirius alla chercher un gong chinois sur la table. Il se plaça, et donna un petit coup sec.

« -Bon, à partir de maintenant, il n'y a plus que moi qui parle. Vous, vous vous concentrez. Rem' Snivelus, vous pouvez tout à fait faire l'exercice. »

Il donna un autre coup sur la timbale, qui résonna longtemps dans le silence.

« -Fermez les yeux. Respirez. Sentez. Il y a de la rose et de la myrte. La chaleur des chandelle vous parvient, comme une caresse. Respirez profondément, calmez vous, détendez vous. Concentrez vous sur les battements de vos c½urs. »

Il se tut, et appliqua ses propres directives. Pendant plusieurs minutes, on entendit que leurs souffles. Draco et Severus avait du mal à ralentir leurs respirations, mais progressivement, il calquèrent celles des Griffondors.

« -Vos c½urs battent lentement. Vous pouvez le sentir. Le sang ne frappe pas vos tempes. Vous êtes au repos, vous êtes bien. Vous sentez votre sang parcourir votre corps. Ressentez ce fluide mouvant. Concentrez vous sur lui. La moindre parcelle de chair est irriguée. Cela vous maintient en vie. »

Il les laissa se concentrer tandis que lui cherchait son cycle. Quand il le trouva, il recommença à parler :

« -Imaginez que dans votre sang, coule en parallèle votre essence magique. Elle part de la tête, descend par la nuque, passe par les épaules, irrigue chacun de vos doigts, vos paumes. Par un courant différent, elle revient vers votre coeur, et les deux courants qui étaient jusqu'à présent séparé en deux coté, se rejoignent. Suivant le tracé de votre colonne vertébrale, elle descend jusqu'à vos hanches, et là, elle se sépare pour finir par irriguer la plante des pieds, dans sa totalité. Vous visualisez ? C'est très important, c'est là que la leçon commence. »

Il respira profondément, plusieurs fois. Il ouvrit les yeux et visualisa les canaux dans les corps des autres personnes présentes dans la pièce, jusqu'à les voir réellement, colorés en bleu.

« -Harry, Draco, est-ce que vous sentez ce réseaux dans vos cuisses ? Est-ce qu'il circule ? Oui ? Bien. Maintenant, c'est plus difficile. Il faut sentir cette magie dans la cuisse de votre partenaire. Bougez votre main, si c'est nécessaire, mais vous devez arriver à connaître le tracé précis du réseau. »

Ils s'exécutèrent, bougèrent un peu, puis se figèrent, une expression surprise sur leurs visages. Ils devaient avoir trouvé.

« -Vous y êtes arrivé. Maintenant , il faut que vous preniez conscience que la position dans laquelle vous êtes n'est pas anodine. Les parties en contact forment une boucle. On part de la cuisse de Harry, qui touche le genoux de Draco, avec la main de Harry posé dessus, et son bras est en contact, avec celui de Draco, qui a sa main posé sur la jambe de Harry. Cela forme une sorte de losange. Il est important que vous le sentiez. »

Harry s'appuya plus franchement sur le blond, augmentant de ce fait le contact.

« -Bien. Harry, tu vas maintenant essayer d'envoyer un peu de magie dans le circuit de Draco. »

Sirius vit bien la magie de Harry s'agiter en lui. Il donna des pulses, mais elles n'atteignirent pas le réseau de Draco. Sirius l'encouragea, et il y parvint.

« -Maintenant, il faut que tu envoies de la magie en continu. Bien... Stop, ça suffit. Pas trop, sinon, tu vas devoir attendre demain pour en produire suffisamment pour continuer l'exercice. Draco, même chose. Tu donnes à Harry un peu de magie. D'abord tu la fais bouger, tu la contrôles, et tu envois. Bien. Comme ça. Encore. Allez, encore. Plusieurs fois, jusqu'à ce que tu maitrises bien. Maintenant en continue. Si tu n'y arrive pas, donne en petite quantité plus rapidement. A la fin, tu verras qu'il est plus facile de faire en continu. Trèèèès bien. Harry, toi aussi. Vous échangez votre magie. »

Ils inspirèrent et suivirent les directives. Remus demanda :

« -Ce n'est pas dangereux d'échanger toute cette magie ?

-Normalement, oui. Mais ils sont liés, et donc compatible. Dans l'absolu, même si ce n'est pas physiquement et magiquement possible, ils pourraient échanger l'intégralité de leur magie. Mais ils devraient la convertir pour s'en servir correctement, elle est instable dans le cas contraire... Cependant c'est difficile à leur niveau. Le point important c'est de recevoir autant qu'on a donné. Sinon, il y a trop plein pour l'un, et vide pour l'autre. Dans les deux cas, il y a évanouissement. »

Il regarda l'échange. Ils y étaient, mais l'exercice n'était pas fini.

« -Bien, arrêtez tout. Maintenant, Draco, tu vas sentir la magie que Harry te transmet, y mélanger un peu de la tienne, et lui rendre. Harry pareil. A la fin, cela va vraiment faire une boucle dans le losange. »

Harry fronça les sourcils et Draco fronça le nez.

« -Bon, si vous avez du mal à visualiser, imaginez. La magie de Draco est de couleur bleue, et celle de Harry de couleur rouge. Vous pouvez choisir de ne pas mélanger les deux magies et avoir du bleu et du rouge dans votre réseau. Vous pouvez aussi choisir d'avoir du violet, le mélange des deux. Sauf que le violet est un petit peu plus puissant et instable que la magie pure. Vous ne pouvez pas le garder très longtemps en vous. Alors, vous vous l'échangez à tour de rôle. Compris ? »

Ils hochèrent la tête. Ils firent l'exercice. D'abord lentement, puis de plus en plus rapidement. La quantité de magie mélangée augmentait, et Sirius leur demanda de juste faire circuler le flux. Pendant plusieurs minutes, ils essayèrent de sentir le pouvoir de ce courant, mais ne sentirent rien de spécial. Par contre, ils se sentaient plus légers.

Sirius ricana, et ils ouvrirent les yeux. Ils regardèrent les adultes avec perplexité, voyant Remus sourire et Severus afficher un rictus. Ils se jetaient tous les trois des regards amusés.

Ce n'est qu'après quelques secondes à chercher le problème, tout en continuant plus ou moins consciemment l'exercice, qu'ils s'aperçurent qu'ils flottaient à quelques dizaines de centimètres du sol ! Ils se regardèrent du coin de l'oeil mais aucun d'eux ne savaient comment redescendre.

« -Essayez de la faire circuler plus vite. »

Ils obéirent, et montèrent encore vers le plafond. Ils comprirent le mécanisme. Ils ralentirent le flux, et se posèrent en douceur sur le sol. Ils se lâchèrent et fixèrent Sirius.

« -Très bien. Je ne pensais pas que ce serait aussi rapide. Maintenant que vous avez compris ça, tout va être plus facile. Levez vous et prenez vos baguettes. Approchez vous du bureau. Vous voyez la plume ? Et bien, vous savez ce que je vais vous demander. »

Harry attrapa le poignet du blond, et pointa sa baguette sur la plume. Il attendit le Serpentard, qui se préparait lui aussi à jeter le sort de lévitation. Ils prononcèrent le sortilèges à voix basse, mais ne réussirent pas à faire bouger l'objet.

« -Vous n'avez rien compris à l'exercice ou quoi ? Draco, prend le poignet de Harry aussi. Et recommencez la circulation des flux magiques mélangés. Une fois que vous y êtes, vous pouvez lancer le sort. »

Effectivement, cela marcha mieux comme ça. La plume se souleva, mais fit des petits zigzags.

« -Bien, nous avons fini pour aujourd'hui. La prochaine leçon portera sur votre volonté commune. Nous somme d'accord que si vous ne voulez pas la même chose, le sort ne peut pas être correct. Mais ça sera pour jeudi. Allez manger maintenant. »

Ils rangèrent leurs baguettes et se dirigèrent vers la sortie. Les deux autres professeurs se levèrent aussi. Remus demanda :

« -Alors, ça servait à quoi tout ça ?

-A rien.

-A rien ?

-Non. C'est juste pour se mettre en condition. Dans l'atmosphère quoi. Ils ne se serraient pas concentrés rapidement s'ils n'avaient pas cru que tout ça avait une connotation magique et rituelle. Et ça a plutôt bien marché je trouve.

-Et après ce sont les Serpentards qui sont manipulateurs, grogna Severus. »

Remus rit doucement, et glissa discrètement sa main dans celle de Sirius. Sirius réprima un frisson et lui sourit. C'était la première vraie marque d'affection amoureuse que lui donnait Remus.

Oo0ooOoo0oO


Pendant les deux semaines qui suivirent, Remus multiplia les petites attentions. Sirius ne les réclamait pas, mais les attendait avec fébrilité. Ils se donnaient la main, se caressaient du bout des doigts, se donnaient des petits baisers tout doux sur le visage, mais pas sur les lèvres. Des sourires, des regards. Mais tout cela restait très chaste.

Ce n'est que vers la mi-octobre que le loup garou engagea le premier baiser. Ils étaient dans leur appartement, tranquilles, cote à cote, quand il s'était penché sur le brun pour toucher ses lèvres, dans un baiser rapide. Il avait juste touché ses lèvres, mais cela suffisait à Sirius pour le moment.

Deux jours après, ils se bécotaient joyeusement sur ce même canapé, mais tout aussi innocemment. Il fallait que Remus se sente en sécurité, alors Sirius le laissait venir à lui. Cette situation dura quelques jours, avant que Sirius ose prendre l'initiative d'approfondir le baiser. Remus le reçu avec un soupir de contentement.

A partir de ce moment, ils s'embrassèrent à chaque fois qu'ils avaient l'occasion d'être seuls tous les deux. Les mains de Sirius s'égaraient parfois, mais n'étaient pas immédiatement repoussée. Remus se refusa toujours à lui, mais avec de moins en moins de fermeté.

Cela n'arriva qu'un peu avant le premier mois de leur mise en couple. Sirius rentrait d'un cours de soutient, toutes années confondues. Il avait couru dans toute la salle pour aider chaque groupe tout son samedi après midi. Il était assez fatigué. Il alla prendre une serviette propre dans sa chambre – il ne partageait pas le lit de Remus, qui refusait systématiquement de dormir avec lui – et des vêtements plus confortables, type moldu. Il devait être correct pendant ses cours, mais rien ne l'empêchait d'être débraillé pendant les repas.

Il entra dans la salle de bain, et déposa sa serviette. Il pensait au prochain cours spécial qu'il devrait donner à son filleul et à son cousin. Ils ne progressaient pas très vite. Ils avaient du mal à se connecter à l'esprit de l'autre et dosait très mal la magie. Ils n'arrivait pas non plus à faire plus de deux sorts en même temps, alors que séparément – et en possession de leurs pouvoirs – ils pouvaient au moins en faire trois, et quatre s'ils étaient vraiment concentré. On avait mesuré ça en milieu de sixième année, l'année précédente. Il était sur qu'à deux, ils pouvaient largement en faire six, ou même sept. Peut-être plus.

Ce n'est que quand il eut finit de se brosser les dents qu'il s'aperçut du bruit que produisait la cabine de douche. De l'eau coulait. Il y avait quelqu'un dans la douche. Et cette personne était forcement Rémus.

Ne nous y trompons pas, Sirius avait déjà vu son ami nu. Les pleines lunes, les douches communes du dortoir des Griffondors, et l'été quand il dormait en boxer. Mais il n'avait jamais vu Remus comme ça. Sans plaie presque béante, ou en cours de cicatrisation. Là, sa peau était lisse, seules quelques zébrures plus blanches parcourraient son corps. L'eau dégoulinait sur son corps alors qu'il était appuyé sur le mur du fond. Il avait les yeux fermés, et passait une de ses mains sur son torse. L'autre était occupée à masturber son érection avec une lenteur extrême et torturante, même pour Sirius qui n'était que spectateur.

La vision qu'il avait de son petit ami à cet instant était tout bonnement magnifique. Il n'avait jamais imaginé qu'il puisse être aussi sensuel, et aussi tentant. Et il n'y tenait vraiment plus.

Il entra dans la cabine et se jeta sur ses lèvres comme un affamé. Il ne lui laissa pas vraiment le choix, et il entra de force sa langue dans sa bouche. D'une main, il plaqua leur bassin l'un contre l'autre, et de l'autre il poussa la main couleur de miel du loup garou, pour se saisir de son érection. Remus gémit dans sa bouche, et se laissa totalement aller contre lui. Il posa une de ses paumes sur le fessier callipyge du brun, et enfonça ses doigts dans les cheveux soyeux et noirs.

Il n'avait pas vraiment imaginé que cela se passerai comme ça, mais il était trop excité pour protester. Il gémissait sous le rythme soutenu qu'entretenait la main de Sirius, il essayait d'augmenter ce contact qui lui faisait tellement de bien. Il voulait plus, beaucoup plus que ce baiser possessif, que cette main dans le creux de ses reins, que de la masturbation.

Alors ôta sa main du postérieur de l'animagus, et s'accrocha fermement à ses épaules. Il se souleva pour accrocher ses cuisses aux hanches du bruns, mettant en contact leur deux érections. Il alla embrasser le cou gracile, tandis que Sirius attrapait ses fesses à pleines mains pour le soutenir, et aussi surement pour le peloter.

Remus bougea, frotta leurs sexes. Un soupir rauque franchirent leurs lèvres. Ce n'était pourtant toujours pas suffisant.

L'eau coulait toujours sur leurs corps en fusion. La vapeur emplissait la pièce, et ils étaient en sueur. Remus était appuyé sur le mur, et Sirius était pressé contre lui. Remus murmura quelque chose et sa baguette se précipita dans sa main. Il prononça plusieurs sorts : un contre les maladies sexuellement transmissibles, un autre contre les maladies magiquement transmissibles – le sexe et l'orgasme faisait que les poches de magie contenue dans les individus se touchait et pouvait aller jusqu'à se mêler ; dans les deux cas, on pouvait transmettre des maladies - et un dernier qui devait anesthésier la douleur.

Sirius écarta les deux lobes de chair et s'insinua précaution. Remus en lâcha sa baguette. Le sort n'y faisait pas grand chose, il avait quand même mal, écartelé par le sexe de Sirius qui traçait son chemin en lui. Il se crispa, mais son amant lui demanda de se détendre, tout en recommençant ses caresses sur son sexe. Il finit par se relaxer, et le brun put entrer complètement. Arrivé au bout, il laissa quelques secondes au loup garou. Il se concentra sur les sensations, qui étaient déjà incroyables. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas fait l'amour. Cette chaleur autour de son sexe, cette moiteur réconfortante, cette pression fabuleuse... Et il ne bougeait même pas ...

Remus l'embrassa fougueusement pour lui donner le signal. Il le plaqua plus fort contre le mur pour trouver un appui, et commença à se retirer, pour ensuite s'enfoncer avec douceur. A chaque nouveau coup de rein, il allait plus fort, plus vite, et plus profond. Les mouvements qu'il effectuait lui faisait entrevoir le paradis. Remus grognait et hurlait comme un loup dans son cou, agrippé le plus fort possible à ses épaules, comme pour ne pas tomber, ne pas sombrer. Il plantait parfois ses dents dans la chaire musclée.

Sirius voulait lui donner plus pour leur première fois – il ne savait pas ce qu'avait fait Remus pendant ses treize ans d'absence mais il tentait de ne rien supposer – et changea d'angle plusieurs fois, jusqu'à percuter sa prostate. Remus cria d'une voix beaucoup plus aigüe que d'habitude et mordit férocement la pauvre épaule qui n'avait rien demandé. Il ne lâcha pas prise quand Sirius se rengaina et recommença.

Il avait le goût du sang dans la bouche. Le début avait été un peu douloureux, mais il avait vite ressenti le plaisir. La friction lui procurait des sensations inconnues, et il adorait cela au plus haut point. Mais il aimait encore mieux sentir cette glande si sensible à l'intérieur de son corps être stimulée de cette manière. Il décrocha une main pour aller se caresser, mais il doutait d'avoir besoin de ça pour jouir. Les trois sensations combinées étaient vraiment les meilleures choses qu'avait pu expérimenter Remus dans sa vie, même avant le chocolat. Le goût du sang donnait une saveur supplémentaire à ce plaisir.

Quand Sirius le mordit à son tour, il jouit à long trait, provoquant enfin cet orgasme dévastateur qu'il attendait depuis, lui semblait-il, une éternité. Il resta néanmoins bien en place accroché au brun, bien qu'une grande fatigue le prit.

Sirius s'enfonça une dernière fois en lui et jouit lui aussi, mordant à son tour au sang son amant. Un éclair blanc traversa sa vision, et il mit une longue minute à retrouver sa vision. Il s'affala sur Remus, mais ne le laissa pas tomber. Pendant qu'il tentait de se remettre, il buvait le sang de son amant, lui trouvant un petit goût métallique assez plaisant.

Remus descendit de ses hanches et reposa ses pieds sur la terre fermes. Il lui prit la main, les enveloppa dans une serviette et les tira dans sa chambre, puis dans son lit, où ils s'endormirent.

(NdA : note après la fin de la scène, j'avais pas envie de gâcher tout mes effets pour une fois. Le coup de la morsure, c'est parce que je viens de relire – pour la troisième fois au moins – Bloody You, de Lyj' – si vous connaissez pas, courrez le lire ! Ça m'a un peu influencé. NdB : C'est hyper SM... ^^ NdA : Ha, tu trouves ? J'aurais pu faire plus hard encore, mais je vous ai épargnés. ^^)

Oo0ooOoo0oO


Ils se réveillèrent ensemble le dimanche matin, dans les bras l'un de l'autre. Sirius regardait Remus avec une telle tendresse qu'il se sentit fondre. Il lui donna un léger baiser sur le nez, auquel le brun répondit par un baiser approfondi mais câlin.

« -Tu ne regrettes pas ? demanda Sirius,

-Pourquoi je regretterais ? répondit Remus,

-Et bien, tu ne semblait pas très enclin à passer aux choses sérieuses. J'ai quand même cédé à mes pulsions et je t'ai pris dans la cabine de douche. Tu aurais pu rêver mieux non ?

-Moui. Mais c'était très bien quand même. C'était très excitant. Je me masturbais et tu es arrivé comme un fantasme pour me faire ressentir le meilleur orgasme de ma vie.

-C'est vrai ?

-Peut être pas le meilleur, quoique... Bref. Oui, on aurait pu faire ça dans un lit, mais ça avait son charme aussi.

-Alors tu ne m'en veux pas ?

-Bon Dieu, Sirius, pourquoi t'en voudrais-je ? Laisse tomber, c'est arrivé, c'était génial, et on recommencera surement assez vite. Arrête de t'en faire.

-D'accord. »

Et il l'embrassa.


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Aya : Comme d'habitude, on commence avec le point review.

Draco : On dirait une présentatrice télé.

Harry : Chut ! Sinon elle va encore s'énerver !

Aya : Merci Ryry. Donc, 12 reviews uniquement pour le chapitre précédent, et ... Ba rien de plus en fait. D'habitude il y a les nouveaux qui commente un peu les chapitres précédents, mais là rien. Ca doit doit être parce que c'est pas le couple principal. Bref, c'est pas important. Ce qui est important, c'est qu'au chapitre 11, si tout se passe bien, j'aurais 150 reviews pour cette fic ! C'est vraiment génial, je vous remercie tous pour ça.

Draco : Hé, je te signal que c'est pas encore arrivé.

Aya : Ah, oui, zut. Bon, je ferais mes remerciements au prochain chapitre alors.

Draco : C'est ça.

Aya : Pfff. D'accord. En ce qui concerne l'écriture, il n'y a pas grand chose niveau OS. Bientôt un truc en Naruto ( Gaara/Naruto ). J'ai remarqué qu'une bonne prtie du lectorat Harry Potter lisait aussi Naruto.

Harry : Comment tu sais ça ?

Aya : Je regarde les reviews des fics que j'aime bien. Et je reconnais des gens. Et il y en a parmis mes propres revieweurs aussi. Certains lisent mes fics sur les deux Fandom, même si c'est rare. En ce qui concerne le chapitre 11, je l'ai presque fini, il manque la transition pour l'évènement important qui me tient à coeur. Il sera moins long que celui ci, mais plus long que les précédents ( hormis le 9 ).

Draco : On y fait quoi au 11 ?

Aya : Pas grand chose de constructif en fait. C'est juste pour montrer qu'il peut y avoir de la coopération entre vous quand vous vous en donnez la peine. Le 12 fera déjà plus avancer l'intrigue, puisque c'était prévu dans mon plan.

Harry : Et pas le 11 ?

Aya : Non, ça a prit de l'importance tout seul. A l'origine ça devait faire même pas 2 pages. Bon sinon, qu'est ce que je pense de ce chapitre ... Ah, oui, c'est important en plus ! Je justifie le rating M ! Champagne ! Bon, le petit moment Angst avec Severus rentrait aussi dans la catégorie, mais c'est pas pour ça que les lecteurs étaient là ( ou peut être que je me trompe ? ).

Draco : Ça change pas grand chose en fait.

Aya : Pas vraiment. Mais il y a des trucs à faire sur mon blog et HPF. Je suis contente de changer de rating dans ce cas là. Sinon, j'aime bien la progression lente de leur relation. Bon, 22 jours, c'est pas beaucoup, mais pour de la fanfiction yaoiste où généralement toute l'intrigue se fait en une semaine, c'est déjà pas mal. Mais on est d'accord, c'est pas vraiment un reflet de la réalité sur ce point ( que pas que ce point d'ailleurs, mais on en reparlera ).

Harry : Moi j'ai bien aimé le cours.

Aya : Il était intéressant à écrire, avec Sirius qui prépare tout un foin qui se révèle en fait inutile, c'était marrant. C'était surtout pour qu'il s'occupe l'esprit je pense.

Draco : Tu penses ? T'en es pas sure ?

Aya : j'ai déjà dit que je n'étais qu'un jouet de l'inspiration. Je ne contrôle pas grand chose moi. Juste les grandes lignes. Dès que je commence à écrire, une conscience supérieure m'arrache les renes.

Harry : On passe à la suite ?

Aya : J'ai pas trop d'inspiration là. Je sais même pas sur qui je vais faire cette scène. Vous avez des idées les lecteurs ? Je seche là. Alors donnez moi un perso ( féminin ou masculin, je m'en fiche ) et une manière de le/la deshabillé. Avec l'aide de quelqu'un si vous voulez. Je vous laisse le choix, c'est vous qui commandez ! Profitez en !

Draco : Pas juste, t'as pas le droit de faire ça.

Aya : j'ai tous les droits. Mais pour me faire pardonner, un passage du prochain chapitre ( je sais pas si ça le vaux, mais c'est tout ce que j'ai ).

Harry : Et n'oubliez pas : Reviews !

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"« -Harry, demanda Hermione, vous n'avez quand même pas ...

-Qui sait ? lui répondit-il avec un sourire énigmatique.

-Sérieusement Harry, vous n'avez pas fait ça ? »

La rumeur se répandit comme une trainée de poudre. Enfin, il y avait plusieurs rumeurs. L'une disait qu'ils avaient écharpé l'élève coupable, et quelques un étaient en train de vérifier les absents, certains disaient qu'ils étaient allés faire brûler les locaux de la Gazette par vengeance, et qu'ils ne recevraient pas le journal ce matin là, et les plus vieux et les plus lubriques disaient qu'ils avaient fait plusieurs parties de jambes en l'air pendant toute la journée de la veille, et que cela expliquait leur soudain rapprochement."

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Date de publication : 30 main 2010 ( prochain : 10 juin 2010 )
Série : Naruto

Titre : La vie est pleine de surprises

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta reader : Aucun

Rating : M : LEMON ! Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes

Statut : OS, Complet

Genre : Romance, Schoolfic

Couple : Gaara/Naruto, Sasuke/Neji, Gaara/Neji evoqué, ne fuyez pas.

Résumé : Kiba défi Gaara qui se laisse prendre au jeux et de fil en aiguille ...

Contexte : Terminale, Japon modifié

Note(s) : Qui c'est la plus forte ? Qui c'est la plus doué ? Qui c'est la plus rapide ? C'est Aya ! ^^

Voilà ton OS. Je suis pas super contente de la chute, mais j'aime beaucoup le lemon.

Joyeux anniversaire ma Julie !

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La sonnerie retentit. Gaara soupira. C'était l'heure du déjeuner. Toute la classe allait se diriger vers le réfectoire, et Naruto allait encore l'obliger à manger avec cette masse bruyante. Lui qui aimait le calme et la tranquillité ... Il avait bien choisit son ami ... Neji, son meilleur ami, lui lança un regard lourd de sens. Il repositionna ses lunettes sur son nez, et les suivit.

Neji était son meilleur ami depuis qu'il était arrivé à Konoha, trois ans plus tôt avec son frère et sa soeur. Il entrait en seconde, Kankuro en Première et Temari en Terminale. Eux n'avaient eu aucun mal à s'adapter, mais Gaara, plus solitaire, avait mis du temps avant de trouver sa place.

Il était beau, et tout le monde s'était agglutiné autour de lui. Les filles, et les garçons qui pensaient pouvoir profiter de son sex apeal. Il n'était pas encore dans la classe de Naruto à l'époque. Il n'y avait bien que Neji qui n'avait pas eu cette attitude vomitive. Alors, plus ou moins spontanément, Gaara était allé le voir. C'était – et il le restait – un jeune homme taciturne, très mature, remarquablement intelligent, doté d'un très bon sens de l'observation. Ils étaient devenus proches, puis amis, puis meilleurs amis.

L'année suivante, ils se retrouvaient dans la classe de Naruto, et de Sasuke, son meilleur ami. Ce mec avait à peu près le même caractère que Neji mais ce dernier, à la différence de l'Uchiha, était toujours très poli avec les autres, alors que Sasuke faisait fuir les autres avec ses remarques castratrices et blessantes. Gaara se demandait pourquoi Naruto l'appréciait autant. Peut être parce qu'il ne se sentait jamais touché par ses sarcasmes, et éclatait plutôt de rire en le félicitant de la trouvaille.

Gaara prit son plateau, et suivit Neji dans la file. Ils mangeaient vraiment avec toute la classe de Terminale. Bien qu'il n'appréciait pas vraiment les gens, il trouvait cela amusant de se retrouver au milieu de tant de personnes différentes.

Ino et Sakura, qui étaient – soi disant – folles amoureuses de Sasuke, mais qui passait plus de temps à se chercher des noises entre elles – ou se chercher tout court, d'ailleurs – que de courir après le brun.

Shikamaru était le surdoué du lycée. Mais il était tellement paresseux qu'il s'endormait sur ses feuilles de contrôles, alors qu'il pouvait avoir le maximum de point en réfléchissant un minimum, et même avoir des points qui n'étaient pas dans le barème. Il lui était arrivé une ou deux fois de corriger un énoncé. Mais dans ces cas il refusait de faire un contrôle aussi mal rédigé, et il avait la note minimale de participation. Il sortait en secret avec Temari, qui était surveillante dans le lycée.

Choji, son meilleur ami, passait son temps à manger. Que ce soit des gâteaux, des bonbons, des chips, des sandwichs ... Il voulait devenir chef cuisinier. Et cela semblait tout à fait possible, car Gaara avait déjà gouté à ses plats cuisinés, et il l'avait trouvé absolument exquis, lui qui ne raffolait pas de la nourriture. Quand ils se retrouvaient le week-end, c'était souvent chez lui, et autour d'un de ses merveilleux repas.

Lee, et sa meilleure amie Tenten, étaient des fous de sport. En dehors des cours, ils en pratiquaient chacun trois, dont le karaté, qu'ils pratiquaient ensembles. Ils parlaient tout le temps de sport. Des finales de foot européennes, des tournois de ping pong, des championnats de boxe, des rencontres de golf ... Tous les sports avaient ses qualités selon eux. Ils les connaissaient tous, et avec leurs règles précises s'il vous plait.

Hinata, la cousine de Neji, était une passionnée de littérature. Elle avait toujours le nez dans un bouquin, et ne parlait pas à grand monde. Quand elle prenait la parole, elle bégayait beaucoup, mais elle était assez intelligente, et surtout très cultivée. Gaara était l'une des rares personnes avec qui elle arrivait à parler normalement, et à tenir une longue conversation. Elle lui conseillait souvent des livres. Elle connaissait ses goûts, et elle avait souvent raison sur ce point là. Gaara la considérait comme sa meilleur amie, c'était surement réciproque, mais ils ne se l'étaient jamais dit.

Kiba, l'autre meilleur ami de Hinata, était un passionné d'animaux. Il possédait plusieurs chiens, recueillait un nombre incalculable de chats, de tortue, de hérisson. Il voulait devenir soigneur animalier. Il avait aussi quelques connaissances en herbologie, ce qui lui permettait de soigner ses bête de façon plus naturelle qu'en les gavant de médicament. Son chien, Akamaru, un grand labrador dressé, trainait toujours dans le quartier en attendant que Kiba sorte des cours. Il sifflait, et le chien accourait.

Shino était ... Et bien, Gaara ne savait pas grand chose sur lui. Il était encore plus secret que lui ou Neji, ou même Sasuke. Il savait juste qu'il sortait avec son frère, lui aussi pion dans le lycée.

Konoharamu, le petit fils du maire, Moegi, sa petite amie, et Udon, qui étaient en secondes, venaient souvent s'incruster à leur table.

Gaara s'installa à coté de Neji, lui même à coté de Sasuke, son petit ami depuis la fin de l'année précédente. En début de première, Neji avait flashé sur ce beau brun aux yeux sombre, taciturne comme lui. Les rares fois où Gaara et lui parlait de potins, on en revenait toujours à Sasuke, et ses conquêtes d'une semaine. D'après la rumeur, c'était un vrai mufle. Mais il ne couchait jamais avec ces filles. À croire qu'il voulait juste dégoutter toutes ses prétendantes.

Neji avait vraiment été obsédé par lui, et se faisait vraiment du mal à écouter tout ce qui se disait sur lui. Gaara avait tenté de lui changer les idées, ce qui avait relativement bien marché, mais pas comme il le pensait.

Ils avaient expérimenté le sexe ensemble. Leurs premiers baiser avait été pour l'autre, tout comme les premières caresses. Occupé à explorer de nouveaux horizons, Neji n'avait plus trop penser à Sasuke. Ils avaient fini par coucher ensemble, plusieurs fois, jusqu'à ce que Neji se décide à conquérir le brun.

Au passage, Gaara avait aussi retirer quelque chose : ses premières expériences, et une relative connaissance. Qu'il avait mis un peu en pratique dans les boites gays le samedi soir, sans penser au lendemain. Personne ne savait cette histoire, ils avaient toujours été discrets, et ne montraient rien de leur intimité en public. Enfin, il se doutait que Neji avait du le raconter à Sasuke, et que sa fratrie avait du surprendre quelques petites choses. Mais rien n'était éventé, alors il ne s'en faisait pas. De toutes façons il s'en fichait.

Il essaya de se concentrer sur la conversation que tenaient Neji et Naruto, mais ne parvint pas à savoir de quoi ils parlaient. Il se tourna plutôt vers Hinata, qui était en face de lui. Ils parlèrent du livre de Poppy Z. Brite que Hinata lui avaient conseillé, Les âmes perdues, qu'il avait beaucoup apprécié. Il lui fit part de ses impressions, et ils se livra à une rapide analyse du bouquin. Il était vraiment étonnant qu'elle soit en section scientifique, elle aurait fait des merveilles en temps que littéraire. Mais ses notes étaient tout à fait correctes, et il valait mieux que sa passion en reste une, et ne devienne pas une contrainte.

Il lui demanda où elle comptait aller l'année suivante, et elle lui répondit qu'elle avait été accepté dans une école privée très chère, fortement recommandée par son père. Elle n'était pas sure que ce soit le fait de ses capacités, mais son père voulait qu'elle prenne la tête de leur clan le temps qu'elle trouve un mari.

Cela toujours été un sujet de polémique entre Hiashi et sa femme, et c'était finalement cette dernière qui avait eu le dernier mot. Ses filles choisiraient leur époux, sans que le clan puisse avoir un quelconque veto. Le bonheur des jeunes femmes primaient sur la gloire du clan.

Cette école allait lui apprendre ce qu'un chef de clan traditionnel japonnais et toutes les règles de bienséance, européennes et asiatiques. L'école lui apprendrait aussi la gestion, les finances et l'économie.

Le collège-lycée de Konoha était unique en son genre au Japon. Il mélangeait plusieurs systèmes éducatifs grappillés chez plusieurs nations, en retirant le meilleur. Bien sur, quelques ajustements avait été nécessaires, mais au bout de trente ans, tout marchait pour le mieux.

Les parents de certains de ses camarades avaient fait leur scolarité dans cet établissement avant lui. Comme la famille Hyuuga, Uchiha, Haruno, et quelques autres qui étaient natifs de la ville.

L'enseignement était excellent, tout comme le niveau. Ils avaient plus d'heures de cours que la moyenne nationale, mais réparties différemment. Ils avaient du coup moins de jours de vacances, mais c'étaient une semaine plus souvent que les autres lycéens suivant un cursus normal. Parfois, certaines classes ou certains niveau n'avaient pas les vacances en même temps au sein du Lycée.

Inutile de dire que tout cela pouvait s'avérer très compliqué.

Voyant que Gaara était retourné dans ses pensées après sa réponse, Hinata l'avait laissé réfléchir tranquillement. De toute façon, elle savait bien qu'il fallait lui laisser ce petit temps de rêve quand il était entouré par tant de personnes. Il la relancerait quand il en serait sortit.

Soudain, toute la table se mit en branle, prête à partir. Gaara suivit le mouvement, un peu dans les nuages. Quand il eut posé son plateau, Naruto l'attrapa par l'épaule pour le secouer. Le contact de la main chaude et bronzée sur sa chemise d'uniforme blanche ourlé de bleu roi lui fit relever la tête. Il tomba sur un sourire rayonnant qui lui réchauffa le coeur. Ils retournèrent dans leur salle de cours, suivit par les trois Secondes.

Gaara alla s'assoir à sa place préféré, sur la table du fond, à coté de la fenêtre. Ils étaient au troisième étage, sur une colline. Ils surplombait toute la ville. On voyait, du point d'observation de Gaara, le quartier d'affaire, à sa droite, composé de buildings de verre, très hauts, les rues marchandes, dont les bâtiments faisait trois étages, maximum – et donc assez basses par rapport au centre dynamique de Konoha, les banlieues chics et moins chics, qui s'étendait à sa gauche jusque loin derrière la colline. En fond, s'étendait la forêt profonde qui entourait la ville, simplement coupé en travers par la nationale et l'autoroute. Le paysage était remarquablement plat, bizarrerie très appréciée au Japon. De légers nuages cotonneux venait parfaire le paysage, ces même nuages qui laissait rêveur Shikamaru pendant des heures entières.

Des cris se firent entendre dans la classe, et il se retourna pour voir ce qu'il en était. C'était Naruto qui braillait pour il ne savait quelle raison. On se tourna soudain vers lui. Ils semblaient attendre quelque chose, alors que le Blond paraissait plutôt anxieux et embarrassé, ce qui lui arrivait rarement, aussi bien pour les deux émotions.

Il ne savait pas très bien de quoi il retournait, et leva un sourcil perplexe.

« -Quoi ?

-Non, Gaara, ne te mêle pas de ça, ça ne te concerne pas ! cria Naruto, soudain très rouge,

-Qu'est-ce qu'il se passe ? continua-t-il, ignorant les cris du blond,

-On vient juste de comprendre que Naruto était gay, l'éclaira Kiba.

-Et ... ? demanda le roux,

-Ben, il sait rien du tout, et ... il a jamais testé quoi que ce soit ...

-Où voulez vous en venir ? s'impatienta Gaara,

-Ben, il se trouve que toi aussi, tu es gay, et que tu n'as personne en ce moment, et ...

-Viens en au fait, Kiba, ordonna-t-il.

-Tu pourrais ... Lui apprendre tout ce qu'il a besoin de savoir ?

-T'es complètement fou. Je vais rien lui faire, surtout s'il n'est pas d'accord.

-Juste pour un test ! intervint Ino,

-Rien du tout. Je ne dispense pas mon savoir et mon expérience à des ânes bâtés. (1)

-Hé ! protesta Naruto,

-Dis plutôt que t'es nul et que même un débutant s'en apercevrait, dit insidieusement Kiba.

-Ha oui ? Tu vas voir ça. »

Il descendit lestement de sa table, et commença à traverser la salle, passant entre les tables simple. Il enleva ses lunettes de vue d'un geste circulaire. Il les posa sur une table, ébouriffant ses cheveux de l'autre main, lui donnant un petit air sauvage et dangereux extrêmement sexy. Son regard se fit plus sombre et un drôle de sourire prit place sur sa bouche. Personne ici présent, à part Neji qui était très occupé à répertorier les irrégularités sur les dents de Sasuke, ne connaissait ce sourire, et nul ne savait ce que cela présageait.

Sa démarche se fit plus féline et chaloupé, très silencieuse, et irrésistible. Ceux qui observaient la scène était scotché, n'ayant jamais vu cette attitude si sulfureuse sur le froid et stoïque Gaara. Tous s'étaient figés, admirant le prédateur s'avançant lentement vers sa proie.

Naruto s'était statufié et essayait de reculer, sans doute pour s'échapper. Mais il buta contre le mur derrière lui, et Gaara plaça sur les bras tendus de part et d'autre de sa tête. Il se pencha sur son visage, alors que le blond collait sa tête contre le mur le plus possible, bien que ce soit complètement désespéré.

« -Ne t'inquiète pas. Tu vas adorer, et même en redemander. »

Il se pencha une dernière fois, et posa ses lèvres sur les siennes. Elles étaient chaudes et charnues, exactement comme Gaara les aimaient. Il se contenta de rester comme ça, le temps que Naruto se calme. Il bougea ensuite lentement ses lèvres, testant le blond. Il passa sa langue sur ses lèvres, et les sentit avec surprise s'entrouvrir. Il entra délicatement sa langue dans la bouche, et alla toucher celle de l'autre. Il tourna autour d'elle l'entrainant dans un ballet lascif, qui s'accéléra rapidement. Il passa sur le palais, les dents, sans cesse rappelé par l'autre muscle qui le cherchait quand il le quittait pour explorer le reste de l'orifice. Le blond accrocha ses mains dans son dos, et le serra contre lui, ne le laissant pas s'éloigner.

Gaara sourit dans leur baiser et colla son bassin contre celui de l'autre. Il sourit plus franchement encore quand il l'entendit – et le sentit – gémir. Il stoppa le baiser, et décrocha les mains pour se reculer.

Naruto avait le regard voilé, les pupilles dilatée, les lèvres rouges. Il s'était affalé contre le mur, et le regardait, suave. Une bouffée de désir s'empara de Gaara, mais il n'en laissa rien paraître. Il se tourna plutôt vers Gaara, qui les regardait, bouche bée, et lui fit un sourire supérieur. Il retourna à sa place, toujours ce sourire énervant aux lèvres.

G/N-N/S-N/G-S/N-G/N-N/S-N/G-S/N-G/N-N/S-N/G-S/N

Naruto l'avait évité pendant trois jours. Il lui lançait des regards furtifs, et quand leurs yeux s'accrochaient, il tournait la tête en rougissant. Gaara s'amusait intérieurement de ces réactions. Il avait vraiment beaucoup troublé le petit blond. Il ne devait plus douter de son orientation sexuelle à présent.

Neji, qui avait appris ensuite par les chuchotements de ses camarades au passage de son ami roux, ne fut pas très content de son comportement. Surtout que Sasuke s'était plaint à lui de l'attitude très étrange de son propre meilleur ami. Selon lui, il arrivait encore moins à se concentrer que d'habitude, il était tout le temps dans la lune, n'avait pas cette énergie démentielle qui le caractérisait, et ne le forçait même plus à l'emmener manger aux stand de ramen – fait vraiment inquiétant.

Cela devait cesser, et vite, selon l'avis de presque toute la classe. Le Naruto grande gueule et boute en train leurs manquait. Tout le monde lui lançait des regards lourds, teintés d'une pointe de reproche.

Selon Gaara, ils auraient dû s'en prendre à Kiba plutôt qu'a lui, car c'était le brun qui lui avait lancé le défi. Personne n'avait tenté de l'arrêter non plus. Il fallait qu'ils prennent eux aussi leurs responsabilités. Il n'était pas le seul fautif.

Mais sous la pression du nombre – il était dépité d'avoir cédé mais c'était ainsi – il se résolut à tenter de faire revenir le blond à une attitude normale. Sauf que le blond ne se laissait pas vraiment approcher. Il se tenait toujours suffisamment de lui pour qu'il puisse fuir à toute tentative d'approche, il se réfugiait au milieu d'un groupe de personne avec lesquelles il commençait une conversation passionnante qui ne souffrait aucun retard, ou il fuyait aux toilettes, et assez vite pour que Gaara ne puisse savoir dans lesquelles il se rendait. ( NdA : il sait très bien ce qui arrive aux toilettes ! ^^ )

Pendant trois autres jours, le roux l'avait quasiment coursé à toutes les occasions, mais il lui échappait toujours. Il commençait à se lasser du jeux du chat et de la souris, et cela fatiguait aussi le reste de la classe qui n'avait fait jusque là aucun effort pour l'aider.

Ils décidèrent alors de donner un petit coup de pouce à Gaara. Naruto était de corvée de nettoyage de la salle de classe avec Lee le soir de la fin de la première semaine. Sauf que Lee se désista à la dernière seconde, prétextant une chose urgente à faire qui ne pouvait pas attendre, à faire justement ce soir là, et laissa sa place à Gaara, en lui promettant de le faire à sa place la fois suivante. Et cela marcha, car Naruto se retrouva seul avec Gaara dans la salle vide après les cours, sans moyen d'y échapper.

Quand il réalisa la situation dans laquelle il se trouvait, il jeta des regards partout autour de lui, cherchant la sortie, comme une bête apeurée. L'unique porte était derrière Gaara, il ne pouvait donc pas fuir, pas cette fois. Il attrapa un balais, et alla dans le coin opposé à celui où se trouvait Gaara. C'était à peine s'il ne tremblait pas.

Le roux soupira, passa une main lasse dans ses cheveux, rajusta ses lunettes, et se mit lui aussi au travail. Le blond sursautait presque à chaque mouvement qu'il faisait. Il était visiblement très nerveux.

Il n'essaya pas de lui parler tout de suite, mais du s'y résoudre après un bon quart d'heure, voyant que le blond allait surement faire une crise cardiaque si jamais il toussait, vu son état de nerf.

« -Naruto ...

-Si tu veux parler de ce qui s'est passé la semaine dernière, il ne s'est rien passé, rien du tout. J'ai tout oublié. Ce n'était pas important, hein ? Juste un test. On en parle plus. Plus jamais. On redevient comme avant. Seulement amis. Et rien d'autre. Pas de baisers, rien. Juste amis.

-Naruto ...

-On a dit qu'on en parle plus ! C'est oublié je te dis !

-Alors pour quoi tu agis comme ça ? demanda Gaara en se rapprochant. Pourquoi tu agis comme si tu avais peur de moi ? Ou ... c'est de toi que tu as peur ? De tes réactions en ma présence ? De tes envies ? De tes pulsions ? Dis moi ce qui t'effraie. »

Il était à présent très proche de lui. Il le coinça contre une table et passa ses bras de chaque coté. Il ne pouvait plus fuir. Il n'y pensait d'ailleurs même pas, trop occupé à loucher sur ses lèvres, si près – trop près – de son visage.

« -Pourquoi m'as tu fuit pendant tout ce temps ? ajouta-t-il dans un souffle, caressant son visage de son haleine fraiche,

-Je ... heu ... répondit-il, totalement troublé par cette proximité,

-Tu m'as manqué tu sais ...

-Ah-ah oui ?

-Oui ... Et tout était triste, parce que tu n'étais pas comme d'habitude.

-Je, heu ...

-Naruto ...

-J'abandonne, murmura-t-il avant de se jeter sur ses lèvres. »

Il attrapa son visage dans ses mains et happa sa langue dans sa bouche. Gaara, d'abord surpris, reprit le contrôle du baiser, et accrocha ses mains au creux de ses hanches. Gêné par les lunettes, Naruto les lui retira et les fit glisser sur une table, loin d'eux.

Ce fut le signal. Gaara enleva le chemise du pantalon pour caresser le creux du dos et les flancs. Naruto s'attaqua plutôt à la cravate de son uniforme. Entravé dans ses mouvements, Gaara déboutonna la chemise. Il passa ses mains sur les épaules, les clavicules, les pectoraux, le ventre de son ami. Il titilla tétons et nombril, puis alla palper les fesses rebondies. Naruto déboutonna son pantalon, et tira un coup fort sur la braguette. Il écarta les pans du vêtement et caressa par dessus le boxer le sexe en semi éveil. Gaara lui laissa sa chemise et lui enleva son pantalon, frôlant délibérément le derrière et les cuisses de son amant. Naruto était lui aussi bien réveillé, il pouvait le sentir contre sa hanche.

Ils étaient tellement pressés de se sentir l'un contre l'autre qu'ils ne prenaient même pas la peine de se déshabiller entièrement. Gaara avait encore son haut complètement fermé, sa cravate pendait sur son cou, ne voulant pas tomber. Son bas était coincé au niveaux de ses cuisses. Le blond n'était pas tellement plus fringuant. Sa chemise totalement ouverte, sans pantalon, et son érection qui continuait à grandir dans son boxer.

Gaara l'attrapa à travers le vêtement, la pressa un peu, et effleura la zone derrière les testicules. Le garçon poussa un long râle. Encouragé, le roux glissa sa main dans le boxer, et masturba la virilité maintenant totalement tendue. Le bout de tissus le gênait, alors de son autre main, il entreprit de le retirer. Ses mouvements se firent plus amples, plus rapides. Naruto se mordait la lèvre inférieure, la tête rejetée en arrière. Il essayait de rester discret, mais il avait beaucoup de mal à ne pas gémir.

Gaara le fit s'assoir sur la table, et s'agenouilla devant lui. Sans lui laisser le temps de réfléchir il engloutit le sexe chaud dans sa bouche, le suçant violemment. Il ne lui laissa aucun répit, donnant des coups de langues, déglutissant quand il était bien au fond de sa gorge, flattant les testicules, gémissant aussi pour créer des vibrations qui lui faisait entrevoir le paradis.

Mais il ne le laissa pas jouir. Avant que Naruto atteigne sa limite, il se releva et alla l'embrasser. Le blond entoura sa nuque de ses bras et le serra contre lui. Gaara accrocha ses jambes à ses propres hanches, de façon à ce qu'il soit assis sur la table du bout des fesses. Il fit cesser le baiser et prit trois de ses doigts dans sa bouche, fixant son amant avec insistance. Avec une lueur de défit, celui ci les lui enleva et les engouffra dans la sienne. Il mima les gestes que Gaara avaientt effectué pendant sa fellation, excitant encore plus son partenaire.

Il retira ses doigts, et les plaça à son entrée, le regard toujours ancré dans ses yeux bleu océan, assombris par le désir, le plaisir, la peur et l'appréhension. Il en entra un, doucement, pour tester. Naruto s'accrocha un peu plus à lui, le serrant plus fort. Il n'avait pas mal, mais trouvait surement cette sensation bizarre. Il l'enfonça jusqu'au bout, le retira, le remit, plusieurs fois.

Avant d'ajouter le second, il posa son front marqué par une tache de naissance en forme de coeur contre celui en sueur de son amant. En rentrant le deuxième, il lui fit un bisou esquimaux (2), et le regarda lutter pour garder les yeux ouverts. Les muscles de son visage étaient crispés, mais il le regardait toujours. Il entama un mouvement en ciseau, et Naruto fronça le nez. Il se força à respirer profondément et lentement, en baissant un peu les yeux, mais toujours sans les fermer.

Au troisième, il poussa une légère plainte, et Gaara franchit les quelques centimètres entre leurs lèvres pour l'embrasser langoureusement, avec beaucoup de douceur. Il sentit Naruto se détendre, contre lui et autour de lui, pour s'investir dans le baiser. Pendant plusieurs minutes, il bougea ses doigts, tout en happant les lèvres et la langue de son amant. Il le fouillait et l'écartait, avec beaucoup de précautions. À force de travailler cet anneau, il trouva la prostate, et tira un cri de surprise à son blond.

« -Refais-le ! »

Il obéit immédiatement, content de donner du plaisir. Plusieurs fois, il heurta la glande si sensible. Pas assez vite au goût de Naruto apparemment, qui jouait des hanches pour augmenter les contacts. Il s'empalait sur les doigts et gémissait dans l'oreille de Gaara, affalé sur son épaule, serrant son cou à l'étouffer.

Le roux du quand même retirer ses doigts, tirant un grognement mécontent à son partenaire, ce qui le fit sourire. La pression sur ses épaules se relâcha, lui permettant de bouger. Il chercha dans la poche arrière de son pantalon, qui n'était toujours pas à terre, son portefeuille, d'où il ressortit un préservatif. Il baissa son boxer et le fit tomber. Il craqua l'enveloppe de plastique et attrapa le petit bout de latex, qu'il déroula sur son sexe. Il ne s'était pas aperçu combien il avait besoin de jouir en préparant Naruto, tout à sa concentration. Mais le léger contact sur sa verge le fit frissonner légèrement. Il lécha un peu sa paume, et répandit la salve, pour palier le manque de lubrifiant. Il enleva complètement le pantalon qui était tombé à ses pieds, et se plaça entre les jambes de Naruto. Ce dernier l'avait observé très attentivement, les mains toujours sur ses épaules, et le regardait fixement à présent.

Gaara voyait un peu de peur dans son regard, mais c'était normal : il était puceau merde ! Et il allait lui prendre sa virginité dans cette salle de cours. Pas même un mot doux, ni de diner aux chandelle. Il espérait que Naruto savait ce qu'il faisait, et qu'il n'était pas emporté par son désir, qu'il n'allait pas regretter.

Il poussa contre l'anus, se frayant doucement un passage dans ce canal étroit. Il ne voyait pas son visage, qu'il avait niché dans son cou, mais se basait sur d'autres critères pour déterminer son bien être. Il se concentrait sur le langage corporel de Naruto : ses légères crispations, quand il retenait sa respiration, ou au contraire quand il soupirait, les mouvements de ses mains sur ses épaules, ceux de ses jambes sur ses hanches.

Puis, il toucha à nouveau sa prostate. Naruto rugit de plaisir, et ne laissa pas le temps à Gaara de faire quoi que ce soit. Il souleva lui même ses reins, se retira et s'empala sur lui. Il ne trouva pas son point P (3), et du se résoudre à laisser le roux faire le travail. Celui ci rit légèrement, et entama des va et vient puissants et réguliers. Il touchait la petite glande presque à chaque fois, et Naruto ne pouvait s'empêcher de haleter des phrases incohérentes, où il retrouvait souvent son prénom, et le mot ''oui'' répétés très souvent.

La pression moite sur son sexe était divine. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas fait l'amour, et le manque avait commencé à se faire sentir. C'était peut être à cause de ça que Kiba avait réussis à l'avoir. Il glissait parfaitement à l'intérieur de son amant, et la friction lui faisait voir des étoiles à chaque coup de rein. Il mordilla le cou du blond, et était presque sûr de laisser des traces rouges, signe de son passage. Le plaisir parcourrait ses veines, brulant tout sur son passage. Il avait du mal à tenir debout, pourtant il accéléra jusqu'à faire arriver Naruto à la délivrance. Il attrapa son sexe et le pompa presque avec violence jusqu'à ce qu'il explose dans sa main, l'emmenant aussi au septième ciel. Le cri qu'ils poussèrent résonna dans toute la salle, dans leur corps, et dans leurs coeur.

Naruto relâcha sa prise, lassa tomber ses membres sur le coté, profitant de l'extase post-orgasmique. Son nez voyageait sur la carotide du roux, derrière son oreille, dans ses cheveux. Ce dernier désincrusta ses mains des hanches de son amant, et alla les placer dans son dos, le caressant doucement, affectueusement. Il ne voulait pas paraître trop distant, alors qu'il avait beaucoup aimé.

Le blond le repoussa doucement, lui donna un baiser léger sur les lèvres et descendit de sa table. Il récupéra ses vêtement et se rhabilla. Gaara le regardait, un petit peu hébété. Il lui frôla le bras avant de partir. La porte se referma sans bruit. Gaara se rhabilla aussi, ferma la classe et rentra chez lui, toujours dans un état second.

Que venait-il de se passer ? Pourquoi avait-il cédé à sa pulsion, lui qui était habituellement maitre de lui même ? Pourquoi s'était-il laissé entrainé dans cette histoire ? Et c'était quoi, cette boule d'allégresse dans son estomac ? Pourquoi se sentait-il si heureux, si complet ? Pourquoi avait-il l'impression de s'être fait avoir ? Il ne sortit pas de sa chambre de la soirée, et dormit mal, des questions plein la tête.

Il se leva fatigué le lendemain matin, et pas plus avancé. Il avait l'impression de passer à coté d'une chose essentiel. Il arriva au lycée d'une humeur massacrante, pour la première fois depuis longtemps. Les élèves s'écartaient sur son passage, évitant de le toucher, de peur qu'il ne se mette en colère. Neji se fit envoyer dans le mur quand il tenta de connaître la raison de son agacement, et lui fit la tête, préférant passer du temps avec son petit ami plutôt que de supporter son ami qui faisait sa tête de turc.

Naruto n'arrivait en général qu'à la sonnerie du premier cours, et en pas le voir pour être fixé l'énervait encore plus. Les cours ne commençaient pourtant que dans un quart d'heure, Naruto ne risquait pas de pointer le bout de son nez tout de suite. Il s'installa sur sa table préférée, en face de sa fenêtre. Il envoyait des ondes négatives dans toute la pièce, faisant frissonner les élèves présents, qui essayaient de ne pas respirer trop fort.

Il rumina pendant un moment, jusqu'à ce qu'une main le fasse se retourner. Sans qu'il ne reconnaisse la personne, sa bouche se fit immédiatement happé par deux lèvres voraces. Le baiser était exigeant et sensuel. La langue explorait sa bouche sans pudeur, polissant ses dents. Il reconnu le goût de Naruto, et se laissa aller contre lui. Ils s'arrêtèrent quand ils manquèrent d'air.

Le blond souleva ses lunettes pour les placer sur le haut de sa tête et le regarda dans les yeux. Il se pencha à son oreille et lui murmura :

« -La prochaine fois, ça sera moi au dessus ... »

Choqué, Gaara le regarda avec de grands yeux. L'autre lui fit un grand sourire plein de malice, et quelque peu lubrique. Il recula de quelque pas et se retourna. Le roux était toujours figé, et ne percuta pas tout de suite quand son amant, s'arrêtant au milieu de la classe, lui lança par dessus son épaule :

« -Ah, au fait, je ne crois pas te l'avoir dit. Je t'aime ! »

Il partit dans un grand éclat de rire et sortit de la salle, là où Konohamaru l'attendait pour lui dire un secret ô combien important. L'idée se fit petit à petit dans l'esprit de Gaara. Et soudain, ce fut l'illumination. C'était donc ça, la réponse à tout ses tourments ! L'Amour ! Il était amoureux de Naruto ! Et Naruto était amoureux de lui !

Un grand sourire débile s'étala sur son visage. Les autres le regardaient soit avec un regard étonné, soit avec un regard content. Neji arriva et lui donna une grande claque dans le dos, en lui disant que ce n'était pas trop tôt. Il ajouta qu'il devrait aller remercier Kiba pour les avoir mis ensemble.

Gaara s'étonna de cette dernière phrase. Il jeta un regard perplexe à son ami, qui lui dit que seul eux deux n'avait pas remarqué qu'ils étaient amoureux de l'autre. Leurs amis avaient donc du concevoir un plan pour leur faire ouvrir les yeux. Il regarda les prétendus amis qui se mêlaient de tout, qui lui firent un sourire radieux en retour. Seul Sasuke secoua la tête d'un air désespéré.

La vie était décidément pleine de surprises.

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(1) Définition du dictionnaire : Individu stupide ou ignorant ! ^^

(2) Vous savez, quand on se frotte le nez ...

(3) P pour Prostate. Je sais pas d'où viens le G pour les femmes par contre.

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Dédicace : Cette fic est dédicacé à ma Julie, ma chère Haruko, la Grande Desiderata-girl, Mille feuille, Hinata, et tous les autres noms que j'ai pu te donner.

Savez vous que c'est le destin qui nous a réuni ? Je ne vois pas ce que cela peut être d'autre. Comment expliquez vous que nous nous soyons trouvée sur , sur le même fandom, sur le même couple et que nous ayons discuté, jusqu'à ce que je lui propose de devenir ma beta ? Nous avons parlé, et découvert que nous habitions la même ville, et fréquentions des lycées voisins. Là, tout s'est précipité. On s'est rencontré, on a passé du temps ensemble, on est partie en vacance toutes les deux. Je la voyais minimum une fois par semaine, mais je pouvais aussi passer la voir tous les jours ! Et maintenant, j'assiste à l'anniversaire de ses 18 ans. Ma charmante amie a bien grandi.

Me croirez vous si je vous dit que je pense que dans une de nos précédentes vie antérieures, nous étions la même âme, séparée aujourd'hui en deux corps distincts ? Me croirez vous si je vous dit que je ressent une connexion puissante entre nous deux ? Me croirez vous si je vous qu'elle est la deuxième partie de mon âme, mon autre ? Pas mon âme soeur, juste la personne qui me comprend le mieux et que je comprend le mieux, celle que j'aurais pu devenir dans d'autres conditions, celle qui aurait pu devenir moi avec mon environnement. Ma jumelle d'âme.

Je suis extrêmement heureuse de t'avoir rencontrée, et j'espère que cette amitié durera très longtemps encore.

Ceci est, comme je l'appelle maintenant avec un sourire, ma déclaration d'amitié virile.

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Date de publication : 5/06/10

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