Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Serie : Twilight

Titre : Coup de ciseaux

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Betareader : Aucun, pas besoin ici.

Rating : K ( c'est ridicule mais bon ...)

Statut : Terminé, one-shot

Genre : Romance

Couples : Jacob/Bella

Résumé : Une sieste, une converstion, des coups de ciseaux, des baisers ...

Notes : Pour Nezumi-chan, Hili, et Mag, qui sont toutes les trois la même personne. Vu qu'elle aime pas le yaoi, ni les lemon ( de toutes façon je suis incapable de faire un lemon hétéro alors, ça tombe bien ), j'ai décider de lui écrire ça et de lui offrir pour noel. C'est niais, il y a pas grand chose, mais tant qu'a faire, je l'ai écrit alors je le poste.

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Chapitre I : Je sais ...


Bella se dirigeait vers la réserve Quileute, au volant de sa grosse camionnette rouge. Jacob avait fini depuis bien longtemps la réparation des motos et les essais catastrophiques qui avaient suivi était bien loin dans sa mémoire. Ils avaient décidé de continuer à sa voir, et de trouver quelque chose à faire ensemble.

Elle se sentait bien aux cotés de Jake. Grâce à lui elle se sentait sereine, et ne pensait presque plus à Edward. Enfin, pendant qu'elle était en sa compagnie. Et vu que la plupart de son temps elle le passait seule ... Elle ne voulait pas penser à ça. Elle voulait être en paix avec elle-même et rire avec son indien préféré.

Elle se gara dans l'allée et entra dans la maison. Elle salua Billy qui regardait la télévision, et se dirigea vers la chambre de son ami. Elle poussa doucement la porte et regarda à l'intérieur. Comme elle le pensait, le jeune garçon dormait. Elle entra sans faire de bruit et s'assit sur la chaise ne face du lit. Elle prit un livre qui trainait et jusqu'à ce qu'il se réveille, elle lut. Il sortit du sommeil à cause du soleil qui se couchait, qui entrait par la fenêtre de la chambre et qui n'avait pas encore disparu sous l'horizon des arbres. Il regarda autour de lui, les yeux embués de sommeil, et sursauta en voyant quelqu'un dans la chambre. Il reconnu Bella, et rougit un peu quand il s'aperçut qu'il était resté torse nu pendant sa sieste.

« -Tu aurais du me réveiller.

-Tu dormais si bien, et tu avais l'air fatigué. J'ai préféré te laisser. Je ne me suis pas ennuyée, ne t'inquiète pas. Et te regarder dormir est assez agréable. »

Le jeune homme rougit, faisant rire la brune. Il n'était pas encore trop tard, elle avait du temps avant de devoir rentrer. Ils discutèrent un peu. Le sujet dévia sur les coupes de cheveux.

« -Ho, non, je déteste les cheveux blonds platines. Ça fait horriblement vulgaire sur les filles. Et en général celles qui les portent ne sont pas des modèles de vertu.

-Pas d'accord, ça donne un petit coté exotique, comme avec des cocotiers et du sable blanc et fin.

-Dis plutôt que ça t'émoustille Jake.

-Pas du tout. Je préfère largement les brunes. Surtout celles qui ne sont pas teintes et qui les portent mi-long.

-Moi je préfère, chez les hommes, les cheveux assez court, mais pas trop. Pas comme un militaire, tu vois. Avec quelques centimètres de longueur, qu'on peut ébouriffer, mais qui ne sont pas gênant.

-Tu crois que ça m'irais ? » Il attrapa une de ses longues mèches de cheveux et la regarda, presque avec anxiété.

« -Tu veux essayer ? Je m'en occupe si tu veux.

-Vraiment ?

-Bien sur.

-Je vais chercher des ciseaux et une serviette ! »

Il partit en courant vers la salle de bain. Il en revint quelques minutes plus tard.

« -Assied-toi à ma place. »

Il s'exécuta. Elle lui mit la serviette sur les épaules, et coupa au niveau de la nuque. Elle réfléchit deux minutes et alla chercher le miroir en pied pour le placer devant Jake.

« Dis-moi quand tu penses que c'est bon. »

Il acquiesça et elle continua. Le tas de cheveux à ses pieds grandit au fur et à mesure de coup de ciseau. Quand il l'arrêta, il restait environ deux phalanges de longueur.

« -Voila, c'est beaucoup mieux comme ça !

-Tu trouves ?

-Oui, vraiment. »

Elle posa ses poings sur ses hanches, en tenant toujours les ciseaux. Bien sur, sa maladresse légendaire fit des siennes, elle s'entailla le doigt. Immédiatement, Jacob se leva et porta le doigt à sa bouche, pour le faire cesser de saigner. Il la regarda dans les yeux, son regard semblant la sonder. Elle était comme hypnotisée par l'intensité de ce qu'elle lisait dans ces iris.

Lentement, il se pencha et et posa ses lèvres sur les siennes. Il bougea lentement. Elle ne le repoussa pas, et laisser échapper un soupir de bien-être.

« -Je t'aime.

-Je sais. »

Il se contenta de cette réponse, et reprit ses lèvres entre les siennes. Ils se câlinèrent jusqu'à ce que Bella doive partir, à regret.


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Voila, vous avez le droit de lancer des tomates. ( En com' pleaaaaaaaaaaaase ! )

Posté le 2 janvier 2010

Version ff.net ---> ici
Série : Twilight

Titre : Coups de ciseaux

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Aucun, pas besoin.

Rating : K+

Statut : Two-shot, terminé.

Genre : Romance, Tragédie

Résumé : Une sieste, une conversation, des coups de ciseaux, des baisers ...

Notes : Voilà une suite. Vous verrez, il n'en aura pas besoin d'autres. D'après les commentaires, ça avait l'air inachevé. Alors j'ai écrit une suite. Je sais pas si ça va plaire.

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Chapitre II : Un monstre ...


Ils restèrent à ce stade pendant environ un mois et demi. Bella ne le laissait aller plus loin. Juste des baisers, plus ou moins approfondis, et ses mains sur ses hanches. Elle sursautait quand il tentait de passer sous son tee-shirt, ou se posait sur ses fesses, et s'éloignait immédiatement.

Jacob ne disait rien, il acceptait. Elle était bloquée depuis le départ d'Edward, cette sale sangsue, et avait peur de commencer à l'aimer. Alors il se montrait très prévenant et gentil, lui pardonnait tout. Mais il rongeait son frein.

Bien sur il était heureux d'être avec elle, amoureux, de pouvoir la serrer contre lui, de lui caresser les cheveux et de lui embrasser les tempes alors qu'elle s'endormait entre ses jambes. Il avait entendu dire que les amoureux pouvaient se regarder dans les yeux pendant des heures, s'embrasser pour l'éternité. Mais lui, rapidement, il sentait qu'il y avait plus à faire, à avoir. D'autres envies lui venait. Comme toucher sa peau, ou lécher autre chose que ses lèvres. Ou même lui faire l'amour, vraiment, avec tendresse et attention, ou même parfois dans ses fantasme les plus trash, s'enfoncer en elle avec rage, lui mordre l'épaule en jouissant violemment, presque à s'évanouir. Mais cela resterait des fantasmes, puisque rien ne lui était permis.

Elle voyait bien qu'elle le faisait souffrir. Elle voyait bien la lueur de déception dans son regard quand elle reculait. Elle voyait bien la douleur dans ses yeux quand il lui disait qu'il l'aimait et qu'elle ne répondait rien, ou qu'elle le savait. Elle sentait aussi sa frustration. Mais elle n'y pouvait rien, elle fuyait. Elle ne voulait pas lui briser le coeur, mais elle savait au fond d'elle qu'elle n'aimerait jamais que son beau vampire, le prince de ses ténèbres. Mais elle ne voulait pas non plus perdre son meilleur ami, celui qui la faisait sourire et repoussait sa propre douleur. Elle savait que c'était très égoïste, mais elle n'était pas vraiment courageuse, et elle avait besoin de lui.

Il savait que les filles voulaient qu'on prenne le temps de faire évoluer une relation. Son ami Quill avait eu une copine, et avait raconté certaine choses. Mais il pensait quand même qu'eux faisait du sur-place. Il pensait qu'ils devraient avancer, petit à petit, pour qu'elle s'habitue ou se ré-habitue. Il ne lui en parlait pas, de peur qu'elle se braque, mais essayait quand même de lui faire comprendre par les gestes. Elle le repoussait à chaque fois.

Après le cap des trois mois, elle commença à le sentir malheureux. Ils avaient même reculé, elle le savait. Mais plus le temps passait, plus Edward était vif dans sa mémoire, plus elle pensait à lui, à ce qu'ils avaient fait, à ce qu'ils avaient vécu, à ce qu'ils s'étaient dit, et à quel point elle pouvait l'aimer. Par contre, elle se résolvait toujours pas à quitter Jacob, même en voyant cette tristesse qui avait élu domicile dans son regard. Parfois il la regardait et détournait les yeux en soupirant. Cela aurait du la convaincre de tout arrêter mais elle n'en faisait rien. Elle n'en avait pas la force, vraiment. Elle se dégouttait. Elle savait bien qu'elle n'avait pas le droit de lui infliger ça, à lui qui l'avait tant aidé. Pourtant, elle laissait les choses telles quelles.

Il n'en pouvait plus, vraiment plus. Il se retenait pour ne pas la brusquer. Et plus il s'empêchait de la toucher, plus ses fantasmes devenaient violents. Il en était même venu à se masturber en pensant à elle, et à ce qu'ils pourraient faire, ce qu'il s'interdisait avant. En plus, comme si ce n'était pas suffisant, il sentait qu'elle replongeait dans sa déprime. Il la surprenait de temps en temps le regard dans le vague, se souvenant du passé. Deux ou trois fois, dans son sommeil, il l'avait entendu murmurer le prénom de l'autre. Malgré tout, il n'arrivait pas à la quitter. Il espérait toujours qu'elle se mettrait à l'aimer, à un moment ou un autre, s'il ne perdait pas patience. Parfois il en avait assez. Dans ces moments là, il voulait lui hurler que l'autre était parti à jamais, qu'il ne reviendrait pas, qu'elle devait l'oublier pour le regarder lui, qui était là, près d'elle, et qui l'attendait désespérément. Mais il n'en faisait rien. Une fois de plus, il rongeait son frein.

Puis survint l'événement. La transformation. Cela arriva à un ( des rares ) moment où il n'était pas avec elle, mais avec ses amis. L'un d'eux l'avait chambrer un peu trop longtemps sur leur drôle de couple. Il s'était un peu trop énervé et avait muté. Il avait été très surpris et assez euphorique pendant les premières secondes puis la peur s'était emparée de lui. Il était un monstre, Bella ne voudrait plus jamais l'approcher. Il allait la perdre, définitivement. Autour de lui, les autres s'affolaient en le voyant si nerveux, essayaient de le calmer, pendant qu'un d'entre eux appelait Sam.

Il avait tellement peur du dégout qu'elle allait éprouver qu'il commençait à se mordre les pattes, à se griffer le ventre en hurlant à la mort. Ses amis tentaient de l'empêcher, mais que peut faire un humain contre un loup d'un mètre soixante-dix de haut ? Même les loups qui venaient d'arriver étaient désorientés devant cette situation. Ils ne pouvait pas vraiment l'immobiliser. En plus, il était dangereux pour les autres dans cet état, ils ne pouvaient l'attaquer et l'assommer. Sam essaya de lui donner un ordre, grâce à son statut d'alpha, mais il n'écoutait pas, et ne devait pas reconnaître son chef de meute puisqu'il ne faisait même pas encore parti de la meute.

Finalement il s'évanouit tout seul à cause du sang qu'il avait perdu et de la fatigue.

O0o.*°*.o0O


Elle ne l'avait pas vu depuis trois jour, il n'était pas passé chez elle. Elle avait appelé, mais Billy lui donnait des réponses évasives qui ne la satisfaisait pas. Elle avait donc décider de passer chez lui. Elle ne l'y trouva pas. Elle fit le tour de la réserve dans sa camionnette rouge mais ne réussit pas à l'apercevoir. Finalement, elle décida d'aller à la plage, là où elle l'avait revu pour la première fois, un peu sans y croire.

Contrairement à ce qu'elle pensait, elle l'y trouva. Mais pas seul. Avec ses amis. Ils étaient torses nus et sans chaussures ni chaussettes, ce qu'elle trouva étrange. Ils rigolaient et se poussaient gentiment.

Jusqu'à ce qu'un d'entre eux se mette à grogner, comme pour jouer. Jacob émit un autre grognement, plus fort, plus profond, plus bestial, moins humain. Auquel son interlocuteur répondit de même. Ils ne l'avaient toujours pas vu.

Jacob se transforma. Bella hurla.

En entendant le cri, toutes ses pensées passèrent à une vitesse folle dans son esprit. Elle savait. Elle l'avait vu. Elle allait être dégouttée. Elle allait le rejeter. Il devait éviter de souffrir, pas une fois de plus. Pas quand ça avait autant de conséquences.

Alors il bougea. Plus vite que ses pensées, son instinct le lança sur elle. Avant que son cerveau ne puisse donner un contre-ordre, sa mâchoire se refermait sur son bras. Avant qu'il ne pense à reculer, ses griffes avaient heurté son visage et laissé des marques profondes. En voyant le sang qui voulaient de ses plaies, son cerveau se déconnecta et laissa la bête faire son carnage.

O0o.*°*.o0O


« -Charlie ? Charlie, tu es là ?

-Dans la cuisine, Franck !

-Ha, vous voilà.

-Alors, Franck, tu viens regarder le match avec moi ?

-Non, mon vieux, je suis là à titre professionnel. J'étais de garde au poste ce week-end.

-Tu as besoin de mon aide ?

-Non, d'une bière pour l'instant. Allons nous assoir au salon.

-Tu me fais peur Franck.

-Je sais Charlie, mais maintenant que tu es bien assis, je peux te dire que ce que je vais t'annoncer est très dur à dire, et sera très difficile à entendre.

-Parle mon ami.

-On a retrouvé Bella sur la plage. Elle était couverte de morsures et de griffures. Elle a perdu le majeur et l'annulaire de la main gauche. Elle est dans un sale état. C'est les gamins de la réserve qui l'ont trouvé. On pense qu'elle a été attaqué par un de ses gros animaux qui attaque les gens dans la forêt.

-Où est-elle ?

-A l'hôpital. Ils essayent de la maintenir en vie. Ils ne pensent pas pouvoir la sauver.

-Jacob est au courant ?

-J'ai cru comprendre qu'ils sortaient ensemble. Oui, il sait, il était avec ceux qui l'ont trouvé. Il semble beaucoup s'en vouloir, mais je n'ai pas compris pourquoi.

-Je vais la voir.

-Ce sera pour lui dire au revoir Charlie. Les médecins pensent qu'elle tiendra deux jours, maximum. »

O0o.*°*.o0O


La pluie tombait drue sur le petit cimetière de Forks. L'herbe était très verte sur les tombes et de beaux chênes centenaire veillait sur les visiteurs. La foule était partie depuis quelques heures déjà. La cérémonie avait été très émouvante. Tout Forks et tout La Push s'était réunis. Ne manquaient que les Cullen à ce cortège funèbre.

À présent, il ne restait qu'un couple. L'homme, les cheveux grisonnant trempé par la pluie, l'imper

attaché jusqu'au cou, les mains planté dans les poches, regardait d'un air vide le nouveau marbre devant lui. La femme, magistrale dans se longue robe de deuil, portait un grand parapluie noir, et laissait les larmes couler sur son visage creusé par la tristesse. Elle fixait désespérément l'épitaphe, essayant de se convaincre que rien n'était réel.

Isabella Swan

1989-2007

Le chagrin, à certaine dose, prouve beaucoup d'affection ; mais à trop forte dose, il prouve toujours quelque faiblesse d'esprit.

William Shakespeare, Roméo et Juliette

O0o.*°*.o0O


Cela faisait une semaine qu'il n'avait pas repris sa forme humaine. Il errait dans les bois, tenant éloigné de lui sa parti humaine. Il ne voulait rien savoir. Juste être un loup. Pas de sentiments, pas de regret. Juste chasser, manger, dormir. Il ne voulait plus penser, plus se souvenir, plus souffrir; Il rejetait même la meute.

Mais parfois,cela reprenait le dessus. Et il étouffait. Il avait l'impression de mourir. Il n'avait pas le temps d'analyser cette sensation, que déjà il appelait la bête et revenait à son état primaire.

De toute façon, c'était inutile, il ne pouvait jamais se pardonner. Autant mourir que d'être humain. Mieux valait être loup.

O0o.*°*.o0O


« -Je voulais être sur. Alice n'avait pas été très précise. Mais, à ce que je vois, c'est vrai. »

Il soupira et passa une main dans ses cheveux blonds.

« -Tu as emporté mon coeur dans la tombe. J'aimerai tant avoir une âme pour pouvoir te rejoindre. Car je vais te suivre, je ne puis vivre en sachant que tu n'existe plus, que j'ai laisser mon amour, que c'est ma faute, que j'aurai pu éviter ça en restant. »

Il s'agenouilla et posa une rose blanche sur la tombe. Il soupira encore une fois en lisant l'épitaphe.

« Adieu, Bella. Je t'aime. Sois heureuse sans moi au paradis. »


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Com' please !

Date de publication : 7 janvier 2010

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Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, mais je ne sais pas encore dans quels chapitres, puisque je ne les ai pas encore écrit. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 1 chapitre publié, 7 chapitres écrits (environ), 5 chapitres corrigés

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, Et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décider de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Notes : Je me décide enfin à publier. J'éspère que cette histoire vous plaira. Ça fait un moment qu'elle me trotte dans la tête.
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Oh, pourquoi est-ce que cela tombait toujours et encore sur lui ? Le monde était vraiment injuste !

Tout avait pourtant si bien commencé ! C'était un cours normal de septième année avec les Serpentards. Lupin avait été de nouveau accepté comme professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Un nouveaux thème avait été ajouté au programme de cette matière : l'étude des différentes magies du monde. L'étude des créatures maléfiques en ce temps de paix n'était plus une priorité, il valait mieux s'ouvrir l'esprit en apprenant comment les autres peuples avant eux utilisait leur potentiel. Les sorciers n'avaient pas toujours eu baguette magique et chaudron. En ce premier cours, Rémus avait choisit de commencer par l'antiquité. Il avait donc fait un cour théorique où il avait rappelé les noms et les fonctions des dieux grecs, étrusques et romains, qui se ressemblaient beaucoup. Puis, il avait voulu faire des travaux pratiques. Bien sur, comme d'habitude, c'était tombé sur lui : Harry. Il ne s'était douté de rien, mais à la réflexion, il aurait dû flairer le traquenard, tant il y était habitué. Mais il n'avait rien vu et s'était exécuté.

Il avait donc pris les céréales, le miel et la carcasse de mouton, avait mis le tout dans l'espèce de coupe géante sur l'estrade. D'un coup de baguette, il avait enflammé l'ensemble. Il avait ensuite fait une rapide prière et avait attendu.

Il ne pensait pas vraiment que quelque chose allait se passer. Après tout, il était profondément athée, comme la plupart des sorciers. Enfin, il pensait que les sorciers étaient athées, car il n'avait jamais parlé de religion avec Ron et n'avait jamais vu quelqu'un faire acte de foi. Mais quelque chose s'était quand même produit, et cela avait été assez surprenant et spectaculaire. Enfin, pas au début. Une vague fumée grisâtre s'était d'abord échappée de la coupe, dûe à la combustion. Puis la fumée se teinta de rouge, devint plus épaisse et plus odorante, mais d'une odeur agréable de fleurs des champs. Puis, elle arrêta de s'élever jusqu'au plafond pour stagner jusqu'à deux mètres environ au dessus de la coupe. Ensuite, elle forma un corps grossier, comme une figurine en argile faite par un enfant, pour se raffiner de plus en plus, formant un corps de femme. Finalement, celui-ci prit une consistance et des couleurs humaines et vivantes.

A la fin, ce fut une magnifique jeune femme d'environ vingt-cinq ans qui se tenait devant eux. Elle portait une robe en drap blanc qui plissait agréablement. Celle-ci couvrait la totalité de son corps mais était plutôt transparente et soulignait les formes de la femme. Elle portait des spartiates avec des lanières de cuir lui montant jusqu'à la moitié du mollet. Son corps était d'une pâleur laiteuse admirable, ses membres bien dessinés, galbés, robustes. Elle avait juste ce qu'il fallait de formes et de muscles, et un décolleté ... tout à fait impressionnant. Ses cheveux étaient très longs, lisses, noirs. Elle avait des yeux vert-bleu, de la couleur d'un océan tumultueux, une couleur qu'Harry n'avait jamais vu avant, et qui lui donnait un regard perçant, pénétrant, et intelligent. Il trouva qu'elle était plus belle que toutes les femmes qu'il avait rencontré jusqu'à présent.

La jeune femme avait l'air un peu surprise de se retrouver là. Elle jeta un coup d'oeil circulaire sur la salle et regarda chaque personne fixement, semblant les sonder. L'ensemble de la classe la regardait attentivement, avec beaucoup d'admiration, même de la part des filles, et certaines des personnes présentes n'étaient pas loin de baver. Elle finit son examen par Harry. Il décida de prendre la parole en premier. Il lui parla avec respect et dit les paroles d'usage que le professeur Lupin avait rappelé au début du cours.

« -Bienvenue à vous, Sublime Déesse. Mon nom est Harry Potter. Je vous prie d'accepter mes modestes offrandes.

-Je te connais, Harry Potter. Tous les dieux te connaissent. Comment t'oublier ?

-Pardon ?

-J'accepte tes offrandes. Ton don magique est assez conséquent, et c'est pour cette raison que je suis apparue non pas seulement devant toi, mais pour toutes les personnes de la pièce également.

-Vraiment ?

-Je vois. Tu n'as pas réellement cru que quelque chose allait se passer ? Passons, ce n'est pas important, les dieux vivent désormais sans avoir besoin des humains. Que souhaites-tu ?

-Ce n'est pas vraiment un souhait. Je voudrais savoir votre nom le plus connu chez les mortels.

-Tu ne m'as pas reconnue ? J'avoue être légèrement vexée. Je suis Aphrodite, aussi connue sous le nom de Vénus. Je vois que d'autres que toi m'avaient identifiée.

-C'est évident, je n'y avais pas pensé. J'étais abasourdi par votre apparition.

-C'est tout naturel.

-J'ai une autre question à vous poser. Pourquoi dites-vous que tous les dieux me connaissent ?

-Mon cher Harry, tu n'as vraiment pas conscience de ta valeur, n'est-ce pas ? Tu es Harry Potter, un des derniers descendant de Godric Griffondor, tu...

-Quoi ?!

-Oui, et ce n'est pas tout, tu as d'autres illustres ancêtres, qui étaient pour la plupart de puissants sorciers qui ont protégé leur pays, région ou ville des envahisseurs ou encore du mal. Notamment, il y a eu Saint Louis, un roi français, Octave Auguste, un puissant empereur romain et Alexandre le Grand, un valeureux conquérant. Tous les trois étaient sorciers, et pas des moindres.

-C'est... C'est impossible !

-Tu n'as pas ce qu'on appelle maintenant le sang pur, mais ta généalogie est tout de même très respectable. Bref, ce n'est pas le sujet, et de toute façon Hermès saurait t'expliquer beaucoup mieux que moi. Les dieux te connaissent, car tu étais béni avant même de naître, et cela est dû à tes ancêtres justement. En général, les dieux ont aimé ta famille et lui ont apportée la fortune. Une famille est en général surveillée par plusieurs dieux, et au cours des générations et à grâce aux actions de ces personnes, la famille peut s'attirer les foudres ou la sympathie des dieux, des bons comme des mauvais. »

Elle promena son regard dans la salle avant de continuer.

« -Gagner l'amitié d'un dieu n'est pas forcément une chance, et la perdre n'est pas forcément un malheur, tout dépend de l'identité du dieu en question. Tout cela influe sur la chance que tu pourras espérer avoir dans ta vie. En général, ils mettent sur le chemin des humains des petits obstacles, ou alors un petit bonheur. Parfois ils influent carrément sur d'autres humains pour apporter bonheur ou malheur. »

Elle planta son regard dans celui de Harry, qui la regardait fixement.

« -Mais ce n'est pas tout. Cette première guerre a ajouté d'autres facteurs sur ce qu'on pourrait appeler ta destiné, ou les différentes voies de ton destin. Chacun de nous a choisi son allégeance durant cette guerre, et tous l'ont suivie de près, la première comme la deuxième, après la renaissance du lord. Par nous j'entends tous les dieux qui ont pu être adoré dans le monde à toutes les époques. Ça en fait beaucoup, tu peux me croire. En misant sur cette guerre, nous avons évidemment misé sur Voldemort ou Dumbledore, mais aussi sur des personnes moins connues, comme tes parents ou certains membres de l'ordre du phénix. Cela rajoute encore un paramètre sur tes possibilités de destiné. Tu suis ?

-A peu près...

-Ensuite, quelques dieux ont voulu rajouter un peu de piquant avec cette prophétie. Cela met encore un nouveau paramètre, plus ceux que Voldemort a, sans le vouloir, placés lui-même en te choisissant, enfin bref : ça fait pas mal de dieux qui ont un rapport avec ton destin. Donc, à partir de ce fatidique 31 octobre, le jour qui allait marquer un tournant dans ta jeune vie, nous te surveillions déjà beaucoup. La vie que tu as mené ensuite et les choix que tu as fait ont encore ajouté des dieux supplémentaires dans l'équation, et les voies que pouvait emprunter ton destin se sont restreintes. Tu suis toujours ?

-Je crois.

-Jusqu'aux environs du milieu de ta cinquième année, tu aurais pu te faire battre par Voldemort. Mais il y a eu une sorte de... Déclic, un événement infime, auquel ni toi ni les autres mortels n'ont accordé d'importance et qui a fait tout basculer. Je ne te dirais pas lequel était-ce, ce n'est pas important. A la grande bataille, la dernière bataille, qui eu lieu comme tu le sais l'été entre ta sixième et septième année, tous les dieux avait pris parti. Il y en avait plus de ton coté, environ deux tiers de la totalité.

-C'est assez étonnant, je pensant pas que les dieux aimeraient la fin du monde.

-Dans les possibilités de destin de la terre, c'était assez peu probable, par contre pour les humains, et les sorciers en particulier, c'est une autre histoire. Donc à la fin, c'était toi, Harry Potter, contre Lord Voldemort. Les dieux qui le soutenaient contre ceux qui voulaient te voir gagner. Une vision du monde futur contre une autre.

-Je comprends. Et vous ? Dans quel camp vous trouviez-vous ?

-Moi ? Dans le tien bien sur ! Tu détiens le pouvoir de l'amour, transmit par ta mère. Cela vient de moi, et d'autre dieux d'autres mythologies ayant les même pouvoirs que moi. Mais les guerres ne sont pas amusantes, je n'aime pas toute cette violence, ce n'est pas propice à l'utilisation de mes pouvoirs.

-La guerre est un jeu pour les dieux ?!

-Hélas oui. Certains ont fait leur possible pour l'écourter le plus possible, mais ils étaient contrecarré par d'autres dieux, surtout des dieux de la guerre, de la rage, de la colère. Enfin, à peu près tous ceux qui se délecte de la violence.

-C'est dégueulasse de jouer comme ça avec la vie. Mais, enfin, les dieux ne se préoccupent plus de ma personne, c'est rassurant.

-Ah oui ? Et bien moi, j'ai envie de m'amuser un peu avec toi, puisque les autres ont laissé tomber leur jouet préféré et qu'il est désormais tout à moi.

-Oh non, ne faites pas ça !

-Si. Étant la déesse de l'amour et de la luxure, entre autre, tu devines comment je vais jouer.

-Hélas oui, je pense que je sais.

-Alors écoute moi bien, Harry Théophile* Potter, fils de James Potter et Lily Evans, descendant de Godric Griffondor, Octave Julia et Alexandre de Macédoine. Tu vas trouver l'amour, le grand, le vrai, l'éternel amour. Je vais désigner la personne qui sera pour le reste de ta vie ton âme-soeur. Vous serez heureux et amoureux jusqu'à votre mort. Mais attention, comme rien n'est jamais simple avec les dieux, vous devrez affronter des épreuves avant d'y arriver. La première, Harry Potter, sera l'identité de ton âme-soeur. Je désigne à compter d'aujourd'hui et jusqu'à la fin de vos vie mortelles, Draco Lucius Lilius* Malfoy.

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* Théophile veut dire en grec aimé des dieux. J'ai pensé que c'était marrant dans ce cas ^^ . Et pour Lilius, c'est lys en latin, ça fait référence à la blancheur, à la pureté. En plus ça rappelle le prénom de Lily, qui a la même racine. ( On est latiniste ou on ne l'est pas ^^ )

Merci beaucoup à mon beta chéri qui est trop cool et qui donne de très bons conseils !
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Harry : Ça commence bien, déjà un suspense sadique.

Aya : Il faut bien que je rameute les lecteurs.

Draco : Et bien sur, ça tombe sur ma pomme. Ça aurait pas pu être Ginny ou Hermione !

Aya : Ça va pas la tête ! Tu me demande de faire du hétéro !

Draco : Bon, Ron ou même Severus !

Aya : Ajoute Lucius tant que tu y es.

Draco et Harry : *statufiés de dégout* Berk !

Aya : Oubliez ça. J'aime bien les Ron/Harry, mais je préfère les Drarry. Et Je peux à peine lire du Snarry, alors en écrire ...

Harry : Je crois que finalement je ne suis pas si mal tombé.

Draco : Dire que je vais devoir faire don de mon corps de rêve à ce manant. *fait semblant de défaillir*

Harry *donne méchamment une grande claque derrière la tête de Draco* : Tais-toi. Je suis surement aussi riche que toi maintenant.

Aya : C'est vrai. Avec les rétributions qu'il a eu à la fin de la guerre ...

Draco : Bon, c'est pas que je m'ennuie, mais j'ai pas toute la journée.

Harry : Attend ! Il faut supplier les lecteurs de laisser un commentaire !

Draco : Je le ferai la prochaine fois. Là, j'ai à faire. * Il sort, suivit de Harry qui n'arrête pas de geindre*

Aya : Bon, ba, c'est à moi de le faire alors. Un p'tit com' ?
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Date de publication : 27 Février 2010
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Série : Harry Potter

Titre : Il faudrait que je rentre ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Aucun, je pense pas que ce soit nécessaire.

Rating : M /!\ LEMON /!\ Scènes de sexe homosexuel entre deux hommes !

Statut : One-shot, Terminé.

Genre : Romance, St Valentin

Couple : Sirius/Remus SBRL

Résumé : Soudainement, Sirius invite Remus à sortir. Pour quelle raison fait-il cela ?

Contexte : Septième année des maraudeurs, vacances de février. Pas besoin de plus pour comprendre, tout est hors contexte en fait.

Notes : Un petit OS de St Valentin. Au début je voulais le changer, mais on m'a demandé la suite, alors je l'ai fini. Ce qui fait qu'il y a deux fics de St Valentin pour vous cette année ! Merci à Céline de m'avoir forcée à le finir.

Pour ceux que ça intéresse, je publie également un Remus/Sirius (voir mon profil) du même genre.

Bonne lecture !

Il faudrait que je rentre ...


« -Sirius ! »

Remus se jeta dans les bras de son ami, comme il avait l'habitude de le faire. Il était très surpris de le voir ici, devant chez lui. C'était les vacances de février et ils étaient tous, les quatre maraudeurs, rentrés chez eux pour une fois. Ils l'avaient rarement fait pendant les sept dernières années, et aux vacances de Pâques ils allaient certainement restés une fois de plus, pour réviser leurs ASPICs.

Mais ce jour là, le magnifique Sirius black se tenait devant sa porte.

« -Sirius, que fais-tu ici ?

-Je te sors pour la journée, nous allons au zoo.

-C'est vrai ? Ho, Sirius ! Moi qui pensais que j'allais m'ennuyer à mourir aujourd'hui ! Ma mère est partie hier pour son travail et ne reviendra que demain soir. Et j'ai déjà fini mes devoirs, et nettoyé, et rangé toute la maison.

-Calme toi mon Mumus. Va prendre ta veste, tes clefs et ton porte-feuille, et nous pourrons partir. »

Il était assez habituel de les entendre s'appeler par de petit surnoms. Mais ''mon Mumus'' était réservé à Sirius, et uniquement à lui. Ils s'énervaient tous les deux si quelqu'un d'autres avait le malheur de se l'approprier, Remus parce qu'il détestait ce surnom, sauf dit par Patmol, et Sirius ... En fait, il ne savait pas très bien pourquoi son ami s'énervait autant dans ces cas-là.

Remus s'exécuta. Pendant qu'il courait partout dans le hall, il ne vit pas le regard appréciateur dont le brun le couvait. Il regardait son torse moulé dans un tee-shirt un peu petit pour lui, son dos musclé, ses jambes longues et fines, ses fesses délicieusement bombées ... Sirius se força à le regarder dans les yeux quand il s'avança vers lui, enfin prêt. Ses yeux marrons clairs, presque dorés le regardait avec tendresse et bienveillance, ce qui le faisait littéralement fondre.

Ils discutèrent jusqu'à l'aire de transplanage la plus proche de la maison des Lupin et se rendirent

à Manchester, au Parc Zoologique Magique de Grande Bretagne. Il possédait des animaux non magiques disparus ( NdA : non, pas de dinosaures ni de mammouths, des espèce éteintes depuis trois mille ans maximum ), des petites créatures magiques non domestiquées, des plus grosses pas forcément gentilles, et des énormes comme des dragons franchement belliqueux. Ils rirent beaucoup parlèrent pas mal, mangèrent un peu, bref ils s'amusèrent plus qu'ils ne le faisaient habituellement à Poudlard en compagnie de leurs amis.

À 18 heure, à la fermeture du parc, ils n'avaient pas envie de rentrer. Sirius proposa alors de faire un tour à Londres, de se balader, et en début de soirée de se trouver un mignon petit restaurant.

« -Et même, si je te saoule suffisamment, on pourra faire un tour en boite !

-Sirius ! Tu ne ferais pas ça ?! J'ai horreur de danser, tu le sais bien !

-C'est pour ça que j'ai besoin de l'aide de l'alcool.

-Pfff ... »

A Londres, les magasins fermaient tard en semaine. Sirius en profita pour acheter à Remus, presque de force, un jean moulant, un pantalon en cuir - « -Mais il coute une fortune ! Et il est super près du corps ! -T'occupes et laisse moi faire. » - deux chemises, un grand manteau en velours - « -Je fais trafiquant comme ça. -Mais non, ça te va très bien ! » - et une nouvelle paire de chaussure.

Pour lui-même Sirius acheta deux tee-shirt très serrés, un slim et une paire de converse, il avait toujours rêvé d'en posséder. De ce fait, pendant les essayages, il exposa son corps musclé à la vue de son ami, qui ne se priva pas de regarder. Décidément le quidditch faisait des merveilles. Un corps musclé comme il fallait, une peau bronzée. Mais le charme, il l'avait développé tout seul. Son sourire resplendissant, ses yeux bleu-gris malicieux, son sens de l'humour infantile mais drôle, sa tendresse ... Tout ce qui faisait le Sirius qu'adorait Remus, et qu'il ne montrait pas forcément aux autres.

La nuit était tombé, ils déambulaient toujours dans les rues, riant comme des gamins pour des bêtises. Ils s'arrêtèrent finalement dans un petit restaurant de quartier, pas chic mais pas miteux non plus, à l'ambiance biaisé et intime. Ils 'installèrent au fond et passèrent commande. Bien que la carte fut des plus classiques, ils se régalèrent, en ingurgitant un vin blanc qui chatouillait délicieusement le palais. La conversation s'était tue pour un silence satisfait et complice quand Sirius parla :

« -Tu sais quel jour on est, aujourd'hui ?

-Hummm ... Non. C'est important ?

-Pas vraiment, mais je me demandais si tu avais fait le rapprochement.

-Le rapprochement ? De quoi tu parles Sirius ?

-On est le 14 février.

-Oui, et ... ?

-Rien, laisse tomber. »

Remus n'insista pas et relança la conversation sur la littérature moldu, de laquelle le brun était un grand admirateur. Le reste du repas se passa sans anicroche.

En sortant, Remus regardait distraitement autours de lui les passants, les magasins, les voitures, les affiches ... Quand une publicité lui sauta aux yeux. Une affiche pour une soirée de Saint Valentin dans un restaurant chic. C'est en jetant un coup d'oeil à la date que Remus se rendit compte de sa bourde.

« -Sirius ! J'ai compris !

-Qu'est-ce que tu as compris ?

-Aujourd'hui ! C'était pour la saint Valentin n'est-ce pas ? »

Le brun plongea ses mains dans ses poches, leva le menton et regarda dans la direction opposée. Il ne savait pas quoi faire en vérité. Toute la soirée, il s'était dit qu'il fallait le faire que c'était le moment. Mais il n'avait jamais réussi, son courage lui faisait défaut. Et avec son ami qui ne voyait rien ...

« -Sirius ! Dis-le moi ! Dis-moi ce qui te pèse ! »

Il soupira et regarda l'homme qu'il aimait dans les yeux. Il se baissa légèrement, pour être à sa hauteur.

« -Je t'aime Remus. Je ne sais même plus depuis quand, je ne sais pas vraiment pourquoi, ni jusqu'à quand, mais je t'aime. »

Avec empressement, Remus attrapa son visage et l'embrassa à pleine bouche. D'abord surpris, Sirius ne réagit pas, puis il répondit avec fièvre. Le baiser s'éternisait et ils commençaient à manquer d'air. Le Black recula et prit son compagnon dans ses bras, lui déposant de légers baisers sur le haut du crâne. Le loup-garou s'accrocha à lui avec force, nichant son visage contre son torse. Ils restèrent dans cette position jusqu'à ce qu'un courant d'air froid ne les fasse frissonner.

Remus se décolla du maraudeur et lui attrapa la main. Ensemble, ils se dirigèrent vers l'air de transplanage la plus proche. Une fois arrivé, ils transplanèrent directement dans la maison, dans la chambre de Remus. Ils s'installèrent sur le lit et se câlinèrent. Ils passèrent le temps en parlant un peu, riant souvent, et en s'embrassant beaucoup, chaque fois plus profondément et plus longuement. Ils finissaient à chaque fois essoufflés, les yeux brillant.

Vers une heure du matin, Sirius émit le souhait de partir.

« -Non, reste !

-Il faudrait que je rentre, Remus. Ma famille ne s'attend pas à ce que je découche.

-Reste encore un peu ... »

Le préfet fit un regard de petit chiot triste qui fit frémir Sirius.

« D'accord. »

Peu après, il réitéra sa demande. Remus insista encore pour qu'il reste, mais cette fois, Sirius fut ferme. Il se leva, tendit la main à son amour et l'aida à se mettre sur ses pieds. Il ramassa lentement son écharpe, son manteau, ses gants, ses chaussures, qu'il enfila tout aussi doucement, lançant des regards du type je-veux-pas-partir-mais-je-le-dois-c-est-pas-ma-faute, pendant que Remus lui lançait des oeillades déchirantes. Ils sortirent tous les deux de la maison, la main serrée sur celle de l'autre, et marchèrent sans se presser vers l'aire de transplanage. Arrivé là-bas, ils se donnèrent plusieurs derniers baisers, certains trempés de larmes, ponctués d'au revoir, sans pour autant arriver à se lâcher.

Avec beaucoup d'efforts, Sirius retira sa main de l'emprise de Remus, et recula de quelques pas pour entrer sur la surface alloué.

La main tendue vars son compagnon, Remus souffla un « Je t'aime ... » accompagné d'une larme (NdA : ho c'est bon, aucun des deux ne va mourir, ni partir définitivement. Arrêtez le mélo-drame les gars), puis ferma les yeux, ne voulant pas le voir partir.

Au lieu de ça, il se sentit tiré en avant et perçu les sensations caractéristiques du transplanage. Sans qu'il ait vraiment compris pourquoi et comment il se retrouva dans sa chambre, une fois de plus, avec un Sirius collé aux lèvres qui lui tenait fermement les hanches, le serrant le plus possible contre lui. Mais c'est aussi à ce moment là qu'il arrêta de penser et se laissa emporter par le flot de passion et de tendresse qui l'assaillait.

Les mains de Sirius s'infiltrait sous son tee-shirt à présent, caressant doucement sa peau comme on effleure un tissus rare et précieux. Il honorait sa bouche de baiser tantôt doux, tantôt furieux, tantôt passionnés. Il s'arrêtait de temps en temps pour le regarder dans les yeux et frôlait avec son nez ses joues, son menton, son front, puis retournait avidement à ses lèvres.

/!\ Lemon /!\

Remus n'était pas vraiment en reste. Il déboutonnant lentement la chemise de son vis-à-vis, posait bien ses paumes sur les surfaces découvertes , pétrissait les hanches, le ventre puis les mamelons durs qui se contractaient sous les attentions. Il enleva finalement le vêtement gênant des épaules de l'autre, cajolant maintenant son dos et le haut de ses reins.

Il quitta les lèvres enchanteresses et déposa une ligne de baiser passant par le cou, les clavicules, les pectoraux qu'il honora un peu plus longuement, le ventre, le nombril dans lequel il fourra une langue mutine. Il toucha de son nez le fin duvet au dessus de la ceinture, releva la tête et regarda son amant dans les yeux. Il semblant fasciné par l'homme qui se tenait à ses pieds, il ne bougeait plus d'un muscle, les mains posés sur ses épaules.

Avec précaution, le garçon châtain le poussa sur le lit, le forçant à s'allonger, toujours dans sa contemplation béate. Il se plaça à quatre pattes au dessus de lui et initia un baiser brulant qui les laissa pantelant. Avec affection, il lui donna un baiser esquimau et lui lécha le lobe d'oreille, ce qui fit frissonner violemment le Black. Il s'assit sur ses cuisses et détacha la ceinture, puis la retira. Il déboutonna le jean et tira sur la fermeture éclaire. Se levant légèrement, il enleva enfin le pantalon, avec l'aide de Sirius qui souleva aussi les fesses pour lui faciliter la tâche.

S'apercevant qu'il était lui-même encore totalement habillé, il retira avec sensualité l'écharpe, le manteau, le tee-shirt, se caressant même les flancs pour augmenter l'érotisme. Il jeta le tas de leurs vêtements au pied du lit et caressa les jambes de l'homme sous lui. Il toucha le grain de peau lisse et se délecta des frissons qu'il provoquait. Il se décida à enlever son propre pantalon. Avec une lenteur torturante, il détacha les attaches et fit glisser le tissus, qu'il lâcha sur le tas qu'il avait précédemment formé.

Ils en étaient tous les deux au même point. Remus caressa par dessus le sous-vêtement la bosse formé par le sexe en érection de Sirius. Il effectua de légères pressions qui le firent vite gémir, et alterna avec des caresses aériennes qui le faisait supplier à mi-voix. Le préfet décida de mettre fin au supplice et retira d'un coup le boxer de son amant. Il attrapa à pleine mains la hampe dressée et imprima de rapide mouvement, contentant enfin Sirius.

Mais rapidement ce seul contact avec sa main ne lui suffit plus. Il arrêta ses va et viens et se remit à quatre pattes sur son amour, pour lui donner un baiser étourdissant. Il recula jusqu'à se trouver au dessus de la virilité dressé et suintante de désir. Il lui lança un regard suggestif et l'engloutit d'un coup, alors que Sirius poussait un glapissement hautement érotique. Il appliqua sa langue sur toute la longueur, sur toute la surface, remontant doucement vers le gland, dont il s'occupa particulièrement, alternant des succions appuyées et des coups de langue volatiles.

Le brun tremblait sous lui, murmurait des phrases vides de sens, totalement déconnecté de la réalité. Mais comme quelques supplications se faisaient entendre parmi le flot incompréhensible, Remus consentit à entamer de véritables va et viens sur le pénis, d'abord lents et sensuels, puis de plus en plus rapides et passionnés. De véritable cris de plaisirs sortait de la gorge de son amant, qui ne cherchait même pas à les contenir.

Quand Remus le sentit proche de la délivrance, il arrêta tout, tirant une plainte à son amour. Il mit ses propres doigts dans sa bouche et les suça consciencieusement. Quand il les trouva suffisamment mouillés, il en enfonça un dans son anus, et se cambra sous la sensation. Il se fouilla longuement sous le regard ahuri et stupéfié de son amant. Il en mit un second, alternant les va et vient aux mouvements de ciseau. La douleur refluait alors il en en mit un troisième et dernier pour terminer sa préparation. Il sentit ses chaires se détendre, s'étirer. Il décida qu'il était prêt.

Sirius était toujours allongé sur le lit, dressé sur les coudes, et regardait toujours avec fascination cet homme extrêmement sensuel dans son attitude et magnifiquement érotique dans ses gestes, à genoux au dessus de ses cuisses, se cambrant et poussant des petits cris aigües et langoureux qui faisait frémir son sexe turgescent. Il le vit retirer ses doigts de l'intérieur de son corps et prendre appui sur ses jambes, les bras en arrières. Il ne comprit pas tout de suite qu'il s'asseyait sur lui, sur sa virilité dressée, qu'il s'empalait de lui même sur son épée de chaire, après avoir fait rapidement apparaitre un préservatif autour d'elle.

Mais quand il réalisa et sentit, ce fut une explosion de plaisir. Sa hampe entrant doucement dans ce fourreau moite et chaud, le corps tendu de son amant qui faisait ressortir ses muscles, sa peau blanche trempée de sueur, son visage concentré, ses dents qui mordait ses lèvres pleines et rouges, ses yeux fermés forts ... Puis soudain il comprit que cette attitude reflétait la douleur d'être défloré, pénétré, écartelé.

Il se releva comme il put et prit en coupe le visage de Remus pour lui donner un baiser rassurant et amoureux. Il lui demanda d'ouvrir les yeux et de le regarder. Les yeux dorés était un peu voilé, comme les siens. Il était maintenant complètement assis sur lui, et ils se laissaient le temps de s'habituer, le temps que la douleur s'estompe. Il se regardaient et s'embrassaient. Bientôt la sensation d'inconfort disparu pour le loup-garou, ses yeux ne montraient plus que du désir.

Il utilisa ses cuisses pour remonter le long du pénis en lui, pour ensuite se laisser tomber dessus, leur provoquant une décharge de plaisir. Il recommença plus vite, leur envoyant une décharge plus forte.

A ce moment, Sirius prit les chose en main (Nda : enfin ! Oups, pardon ...). Il le retourna et l'allongea sur le lit, sur le dos. Il agrippa ses hanches, tandis que Remus agrippait ses bras posés à coté de son torse. Le brun initia de long et langoureux va et vient, lents, sensuels, accélérant petit à petit pour faire augmenter le plaisir par pallier, malgré son envie de tout donner. Il accrocha les jambes de son amant autours de lui, lui permettant d'aller plus profondément en lui. Ils poussaient tous deux des cris de plaisir, des rugissements d'extase, des hurlement de plénitude. L'homme aux yeux dorés empoignait ses draps à les déchirer tant le plaisir était violent, jouissif, rependant des vagues de chaleur brulante dans son corps tout entier.

Levant un peu les fesses, il permit à son amant d'atteindre un point qui le fit cambrer jusqu'à s'en faire mal au dos et hurler à s'en déchirer les cordes vocales. Il supplia Sirius de recommencer, ce qu'il fit, augmentant considérablement son plaisir. Il attrapa son sexe en mal d'attention depuis le début de la soirée et le pompa fermement, faisant trembler son propriétaire qui demandait presque grâce. Ils voulaient jouir, ils voulaient atteindre cet orgasme qui allaient être dévastateur, ils le sentaient, mais ils voulaient aussi prolonger ce moment de plénitude, de sérénité, où ils se sentaient complet, entier, à leur place, en sécurité.

Après un coup de rein particulièrement agile et un mouvement de poignet particulièrement habile, Remus jouit en de longs traits dans la main de Sirius, criant son prénom, atteignant cet orgasme tant attendu qui déversa dans ses veines des torrents de lave qui dévastèrent tout sur leurs passage, le laissant haletant et vidé.

Le brun sentit les chaires se resserrer sur lui et entendit le cris de jouissance de son amour mêlé à son nom, si différent des cris de plaisirs, et se rendit à l'intérieur de son amant lui-même criant « Je t'aime ! », atteignant enfin cette délivrance qui lui voilà les yeux de blanc pendant plusieurs secondes, preuve de son orgasme ravageur. Il fit attention de s'écrouler sur le coté, de peur d'écraser l'homme sous lui, qui respirait difficilement, les yeux dans le vide, tentant de retenir tout comme lui le septième ciel pour encore quelques secondes.

Quand leurs forces leur furent rendues, ils se tournèrent sur le coté pour ses regarder, l'or se mêlant au saphir. Ils s'embrassèrent et Remus vint se nicher dans les bras ouverts de l'homme qu'il aimait, ne tardant pas à s'endormir. Sirius respira l'odeur des cheveux de son homme et s'endormit en remerciant le ciel pour la journée la plus merveilleuse de sa vie.

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Un p'tit commentaire ? Ça vous demandera que quelques secondes et ça ensoleillera ma journée !

Date de publication :14 février 2010

Version ffnet --> ici
Série : Harry Potter

Titre : Je ne souris que pour toi

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Aucun, je pense pas que ce soit nécessaire.

Rating : M /!\ LEMON /!\ Scènes de sexe homosexuel entre deux hommes !

Statut : One-shot, Terminé.

Genre : Romance, St Valentin

Couple :
Remus/Sirius

Résumé : Sirius demande à voir Remus en privé. Que prépare-t-il ? Pourquoi a-t-il l'air si gêné ?

Contexte :
Septième année des maraudeurs, vacances de février. Pas besoin de plus pour comprendre, tout est hors contexte en fait.

Notes : Un petit OS de St Valentin. Le deuxième à vrai dire. J'ai voulu abandonner le premier alors j'ai commencé celui-là, mais on m'a forcé à le finir. Donc finalement il y en deux. J'ai échangé les seme, comme ça chacun aura son préféré. Ici c'est Remus/Sirius.

Bonne lecture !

Je ne souris que pour toi

« Remus ! »

Le loup-garou leva les yeux de son roman, et aperçu son meilleur ami, le ténébreux Sirius Black, qui dévalait les escaliers menant aux dortoirs. Il était tard dans la matinée, un peu avant le déjeuner, en ce dimanche de février. Depuis quelques jours ils étaient agités. Remus parce que la pleine lune se rapprochait, plus que trois soirs, et Sirius, hé bien, Sirius ... Le préfet ne savait pas vraiment. Il captait de temps en temps des regards profonds et troublants qu'il n'arrivait pas à interpréter. Il préparait surement quelque chose et devait se sentir coupable. Il avait toujours une attitude bizarre quand il avait fait une bêtise et qu'il savait que le droit et loyal Remus le désapprouverait.

« Oui, Sirius ? »

Le brun était maintenant à sa hauteur. Il ne portait pas son uniforme, comme tous les jours où il n'avait pas cours. Le jeune homme aux yeux d'or le préférait nettement en tenue moldu. Ce jean noir qui lui moulait les fesses lui allait à ravir, tout comme sa chemise blanche, dont il n'avait pas fermé les deux derniers boutons. Les filles présentes dans la salle commune soupirait en silence et lui lançait des regards concupiscents, l'admirant elles aussi. Ce grand dadais conscient de son charme n'y faisait même plus attention à force.

« Heu, je voudrais te demander quelque chose. »

Des rides de contrariété – heureusement temporaires – creusaient sa peau blanche. Il évitait le regard de son interlocuteur, ses magnifiques yeux bleus se fixant partout, sauf sur son ami. Il touchait nerveusement ses cheveux, qui lui arrivaient au dessus des épaules. Il devait vraiment être préoccupé ce matin, il n'avait pas rasé sa barbe naissante. Cet oubli le rendait encore plus sexy et lui donnait en prime un petit air sauvage et indompté.

« En fait, j'aimerai que tu fasse quelque chose pour moi. »

Remus fronça les sourcils. Il espérait que ce n'était pas quelque chose de répréhensible. Il détestait couvrir les bourdes de ses turbulents amis, surtout en cette septième année, depuis qu'il avait été nommé préfet en chef.

« Tu pourrais te rendre sous le saule au bord du lac – tu sais ? notre arbre ... - à quinze heure précises. Ne soit pas en avance, et ce serait même mieux si tu étais légèrement en retard. »

Le Black se mordait la lèvre inférieure ayant l'air peu sur de lui. Ses dents sur ce morceau de chair les rendaient plus rouges qu'à l'ordinaire. Remus dû faire un effort pour détacher son regard d'elles et le regarder dans les yeux. Il était un peu surpris pas cette demande, mais il était à peu près sûr que le demande était honnête et pas intéressée.

« Bien sur, Sirius. Que veux-tu me montrer ? »

Le brun afficha un franc sourire, chaleureux, enjôleur, un de ceux dont il avait le secret et qui faisait fondre toute les filles – et pas qu'elles.

« Tu verras mon Mumus ! Si je te le dit, ce ne sera plus une surprise ... »

Il ponctua la fin de sa phrase par un clin d'oeil malicieux, puis tourna les talons, pour presque sautiller en direction de la sortie.

Franchement perplexe, le loup-garou continua à regarder l'endroit où il était avant de sortir, puis haussa les épaules et reprit sa lecture.

Après le repas, il se posta devant l'une des fenêtres de la tour qui laissait voir une partie du parc et surtout toute l'étendue du lac.

Laissé seul avec ses pensées, l'adolescent se replongea avec nostalgie dans le passé. Sirius était vraiment un pilier dans sa jeune vie. Il était son premier ami depuis la morsure, à ses six ans. Son enfance, il l'avait vécue seul avec sa mère, courageuse mais tellement perdue face à son ''problème''. Son père était partit dès qu'il avait su pour son accident. C'était lui le sorcier de sa famille, lui qui avait donné en héritage ses pouvoirs magiques, lui qui aurait du être le plus à même de réagir devant cette situation délicate. Mais il était parti comme un lâche, laissant sa mère totalement désorienté et son fils apeuré. C'est à cette époque qu'il avait commencé à se considérer comme un monstre.

Puis il avait reçu une lettre, et quelques jours après la visite du professeur Dumbledore, qui lui expliquait le monde sorcier et sa magie, les loup-garou et les transformations. Il avait proposé de l'isoler juste le temps de ses métamorphoses, pour protéger la population estudiantine et de suivre normalement les cours le reste du temps. Il lui avait expliqué qu'il était une exception, que peu de personne savait pour sa condition, que normalement les hybrides n'était pas autoriser à suivre l'enseignement de Poudlard, mais puisqu'il n'avait pas de contact avec le monde magique et ses habitants depuis cinq ans, on pouvait le considérer comme un nouveau sang (NdA : ce mot je l'ai inventé pour désigné les sang de bourbe, puisque c'est sensé être insultant), même si c'était un mensonge.

Il avait rencontré Sirius dans le train. Il était tous seul dans un compartiment quand il était arrivé, essoufflé et hilare, tentant de se cacher. Il avait remarquer le seul occupant de la pièce et s'était présenté, lui tendant naturellement la main. Un peu timidement, Remus l'avais saisie et s'était présenté à son tour. Ils étaient en train de faire connaissance quand James déboula dans le compartiment, hurlant, furieux. Le nouveau venu se calma vite, voyant son meilleur ami aussi tranquille en compagnie d'une personne qui lui était inconnue. Il s'installa lui aussi, comme si de rien n'était, comme s'il n'était pas entré comme une furie cinq secondes auparavant. Il prit part à la conversation, jusqu'à ce que le derniers membre de ce qui allait devenir le groupe des maraudeurs s'étale en beauté sur le planché de la cabine. Jetant des coups d'oeil apeuré vers le couloir, il referma la porte en vitesse et s'y adossa, visiblement soulagé d'avoir trouvé une cachette. Puis il prit conscience des trois personnes qui le regardait avec étonnement et curiosité. Il expliqua rapidement qu'il était poursuivi par des troisièmes années à qui il avait fauché des bonbons. Amusés, les trois garçon l'invitèrent à rester dans leurs compartiment jusqu'à l'arrivée à Poudlard. Voilà comment avait commencé leur amitié.

Mais ce n'est qu'en troisième année que Sirius découvrit son secret. Ce jour-là, Remus avait vraiment eut peur d'être rejeté. Mais il n'en fut rien. Sirius lui reprocha de ne rein avoir dit plus tôt, réellement blessé de ce manque de confiance. Une semaine après, il avait émit l'idée de devenir animagus, tout de suite approuvé par James. Ils avaient mis plus d'un an à y arrivé, mais le résultat le valait. Leur amitié s'en trouva renforcé.

Les années passaient et ils se rapprochaient, sans vraiment y faire attention. Ils avaient une intimité qu'ils ne partageaient pas avec les deux autres, surtout depuis que James sortait avec Lily, et depuis la distance qui s'était installé entre eux et Peter ces derniers mois. Il y avait des choses qu'il ne se confiaient qu'entre eux deux, il y avait des expressions que seul l'autre savait interpréter. Ils étaient rarement loin l'un de l'autre, comme s'ils étaient des aimants qui ne pouvaient souffrir d'aller contre ce magnétisme. Remus arrivait cette année à emmener Sirius à la bibliothèque pour le faire travailler, et vice versa, Sirius arrivait à sortir Remus de ses bouquins pour flâner dans le parc ou aller préparer une farce, puisqu'il n'en faisait plus avec James, désormais sage sous le regard impitoyable de sa tigresse de Lily.

Pourtant, ces temps ci, plus exactement depuis le retour de Sirius après Noël, il se faisait un peu plus distant. Il s'isolait parfois on ne savait où, pour revenir avec un petit air triste et mélancolique absolument adorable. En général dans ces cas là, il évitait de croiser le regard de Remus le temps qu'il reprenne sa bonne humeur habituelle, ce qui prenait environ une demie heure avec l'aide de James. De nouveau joyeux, il lançait des oeillades et des sourires à tout le monde, attisant encore plus l'envie des jeune fille qui l'entouraient.

En y repensant, depuis le début de cette septième année, Sirius n'avait eu aucune copine, bien qu'il eut de nombreuses propositions. En général ses relations duraient deux semaines à un mois, deux grand maximum. Il n'était pas comme Lucius Malfoy qui prenait les filles – et les garçons – pour une nuit et les jetait ensuite. Il était toujours très doux dans ses ruptures, plus parce qu'il détestait les cris et les scandales que par véritable respect pour la jeune fille en question.

Il ne s'en était pas rendu compte puisque ça ne lui avait pas du tout manqué. Au contraire, il avait plus souvent Sirius pour lui tout seul.

En ce samedi d'un week-end quelconque, le temps était plutôt venteux, assez clair, exempt de nuages. De légères bourrasques agitaient les feuilles des arbres du parc. Il ne faisait plus très froid pour le mois de février. De nombreux étudiants se prélassait dans le parc, jouant au ballon pour les plus jeune, lisant ou révisant tranquillement pour les plus sages, couchés dans l'herbe, ou discutant bruyamment, pour les plus sociables.

Leur arbre était situé à l'écart. Le lac s'étendait à quelques dizaine de mètre à droite du porche de Poudlard. A gauche il y avait la cabane d'Hagrid, et plus loin la forêt interdite. En continuant dans l'allée de pavé qui menait au portail de l'école et en tournant à gauche à la fin de la piste, on trouvait le stade de quidditch. Leur arbre était de l'autre coté du lac, tout contre le mur d'enceinte, au niveau du coin. Personne ne faisait jamais le tour du lac, ils était en général tranquille, dans leur lieu.

Il fallait une quinzaine de minutes pour y aller, en marchant lentement. Il était moins dix, il pouvait donc partir. Il attrapa sa cape et sortit de la tour. Il descendit sans se presser les sept étages et sortit pas la porte grande ouverte. Il décida de pendre l'allée, qu'empruntait chaque année les sombrals pour emmener les étudiants à destination. Paresseusement, il contourna le lac et se dirigea vers leur arbre.

C'était vraiment un beau saule pleureur. Il faisait au moins cinq mètres de haut et ses branches formaient un rideau qui empêchait quiconque de voir qui se cachait à l'intérieur. Seul un petit écart permettait de voir le lac, ses remous, les diverses bestioles qui peuplaient ses eaux. Il suffisait d'écarter les lianes épaisses pour entrer, comme si on entrait dans une pièce.

Remus avait découvert le premier cette planque, un jour où sa condition était particulièrement oppressante. Il s'était senti protégé, à l'écart des considérations humaines. Il était revenu plusieurs dois jusqu'à ce que Sirius – toujours lui – s'inquiète et attrape la carte des maraudeurs pour le retrouver. Depuis, c'était leur coin à eux deux, personne n'était jamais venu les déranger, pas même James.

Il poussa le rideau végétal et s'arrêta, stupéfié. Sirius avait transformé l'endroit. Sur la mousse soyeuse, de nombreux pétales de rose rouges, jaunes et roses était étalé. Des bougies allumées formaient un coeur autours de deux coussins moelleux. Devant eux un plateau était posé, sur lequel se trouvait deux tasses de chocolat chaud et fumant, des muffins au chocolat – son pécher mignon – et une boite de taille moyenne semblant contenir un bijou. L'atmosphère était indéniablement romantique.

Il était muet d'ébahissement et planté comme un piquet depuis deux minutes quand il entendit Sirius entrer lui aussi :

« -Ça te plait Remus ?

-Qu'est-ce que c'est que ça ?

-Je croyait que c'était évident. Quoi qu'il en soit, assied toi, prend un muffin et une tasse.

-Mais, qu'est-ce que ...

-Tu sauras tout en temps voulu. Assied toi. »

Remus obéit, ne sachant pas vraiment que faire d'autre. Tout ça était totalement nouveau pour lui, il ne savait vraiment pas comment réagir. Il s'installa sur un coussin, mordit dans la pâtisserie et lapa le chocolat liquide. Il regarda Sirius, avide d'explication.

Mais Sirius prenait son temps. Il se posa aussi sur un coussin, grignota le gâteau, avala lentement la boisson, sans le regarder. Si le préfet avait été vraiment attentif, il aurait vu ses mains trembler et son regard incertain. Mais il était concentré sur le pourquoi de tout ça, alors il ne vit rien du tout.

« Sirius. J'attends. »

Le brun soupira. Il ne pouvait plus y échapper à présent. Il fallait se lancer.

« -Je ne sais pas par où commencer.

-Par le début peut-être ?

-C'est pas le plus simple, mais soit. »

Il prit une inspiration et commença son récit.

« Tu te rappelles notre première rencontre ? Ce jour là, j'avais vraiment fait sortir James de ses gonds. Il voulait véritablement m'étrangler. Alors nous avions couru dans tout le train, moi essayant de lui échapper et lui essayant de m'attraper. Je commençais à être essoufflé alors je suis entré dans le premier compartiment qui se présenta. Tu étais dedans. La première fois que j'ai posé les yeux sur toi, j'ai pensé que tu étais un ange. Le premier mot qui me vint à l'esprit fut ''pur''. C'était tout à fait cela, tu étais pur et innocent, et comme je le découvris ensuite, gentil. J'ai immédiatement eu envie de mieux te connaître. Alors je me suis présenté et je t'ai tendu la main. Je me rappelle ton air hésitant, mais c'est ensuite, en apprenant à te connaître au fur et à mesure des années, que j'ai compris pourquoi.

Je me suis très vite attaché à toi. En une semaine, tu m'était devenu essentiel. Je ne comprenais pas que tu veuilles nous cacher – me cacher – quelque chose. Je me disais que quoi que ce soit, nous pouvions t'aider. Puis j'ai découvert ta lycanthropie. Ça m'a fait mal d'apprendre que tu nous cachais un si grand secret. Mais là aussi, j'ai compris ensuite tes motivations.

Alors j'ai voulu faire le maximum pour t'aider. J'ai convaincu James et Peter de devenir animagus. Ça a été une année éreintante mais riche en émotion. On a beaucoup rigolé pendant les entrainements. Ça a fini par être fructueux, alors que c'était pas gagné d'avance. On a réussit à découvrir une nouvelle facette de ta personnalité et du coup, à te comprendre un peu mieux. Le loup est un bon compagnon de jeu pour mon coté chien.

Et récemment, j'ai pris conscience que les sentiments que tu m'inspirais avait évolué. Ou que tout simplement j'avais jamais fait les bonnes conclusions.

J'ai un pincement au coeur à chaque fois que tu souris à quelqu'un d'autre. Parce que ces derniers temps tu sembles beaucoup plus heureux, plus épanoui. J'aime te voir comme ça, mais je ne peux m'empêcher de détester tous ceux à qui tes sourires sont destiné. Je veux que tu ne souris que pour moi.

Je t'aime Remus, et je te veux à mes cotés. »

Remus tentait désespérément d'assimiler la dernière phrase, et si possible voulait aussi fermer sa mâchoire, qui s'était décroché à l'heure actuelle.

C'était impossible, Sirius ne pouvait pas être amoureux de lui. Il s'était toujours imaginé qu'il finirait marié à une magnifique blonde moldu, nouveau sang ou sang mêlé pour bien contrarier ses parents. Il aurait eu de nombreux enfants qu'il aurait élevé avec amour pendant que lui-même trimait pour garder un travail et avoir un semblant de relation stable. Qui voudrait d'un loup garou.

Le vérité était que lui aussi était fou amoureux de son ami, mais il ne s'était jamais allé à imaginer un futur avec lui. Il la voulait cette relation, tellement fort que la nuit ses rêves le trahissait. Il rêvait de ballades romantiques, de taquinerie de couple, de ces petites choses qu'on fait avec sa moitié et même de mariage. Mais éveillé il repoussait de toutes ces forces ces visions qui le faisaient espérer et qui finissaient par le faire souffrir. Récemment, il s'était même mis à faire des rêves érotiques les mettant en scène. La faute à sa libido bridé.

Car il ne s'autorisait pas à sortir avec des filles ou des garçons, se trouvant trop monstrueux ou trop malsain, pensant que des non-dit tuerait le couple aussi surement que la vérité. Pourtant, il recevait régulièrement des demandes et des propositions, mais il les refusait toutes avec tact et gentillesse.

Et là, l'homme dont il était amoureux, son fantasme vivant, venait lui demander de sortir avec lui. Il était quasiment sur qu'il rêvait. Alors, pourquoi ne pas profiter de ce songe ?

Remus se ressaisit et attrapa son ami par les épaules. Il le tira vers lui et l'embrassa à pleine bouche. Il glissa ses doigts dans la chevelure soyeuse et se colla contre son torse. Il savourait, ce baiser était bien meilleur que ceux de ses fantasmes. Il doutait un peu à présent d'en être au milieu d'un autre. La bouche pulpeuse lui répondait à présent, et des bras s'enroulaient autour de sa taille.

Toujours assis, Remus grimpa sur les genoux du brun, voulant se rapprocher encore plus de lui. Il sentait son parfum quand il reprenaient leurs souffle, ce parfum si viril et si doux, tellement Sirius. Les mains dans son dos passant maintenant sous sa chemise, qu'il n'avait pas rentré dans son pantalon.

Au bout de longues minutes, Sirius le repoussa doucement et le regarda dans les yeux.

« -Est-ce que ce baiser voulait dire ''je t'aime aussi et je veux rester à tes cotés le restant de mes jours'' ou bien ''c'était tellement gentil et courageux que ça mérite une récompense'' ? »

Ses yeux cobalt était brulant, il fouillait les siens, cherchant absolument une réponse. Ne pouvant soutenir ce regard, le garçon aux yeux or nicha son visage dans le cou de l'animagus. Il respira son odeur pour se calmer, rassembla ses pensées et commença :

« Tu disais que tu détestait me voir sourire à quelqu'un d'autre. Quelque part, c'est faux. Je ne souris jamais autant que quand tu es près de moi. Avant Poudlard et après ma morsure, j'étais un garçon timide et asocial, je ne me mêlais pas aux autres enfants, j'étais à l'écart, isolé. Je n'ai recommencé à sourire que quand toi, James et Peter êtes devenus mes amis. J'ai réappris à sourire, à rire, à m'amuser, à être insouciant. Tu me protégeais et tu faisais en sorte que mon quotidien soit agréable. Si j'ai trouvé le bonheur et la force de sourire, c'est grâce à toi. Alors tout mes sourires te sont en quelque sorte adressé. On peut peut dire que, ... je ne souris que pour toi Sirius, même si d'autres provoquent mon amusement. Chaque sourire est le signe que je suis heureux, et je suis heureux grâce à toi. Tu es la cause de tous mes sourires, Sirius. »

Il ponctua cette déclaration d'un baiser esquimaux. Il leva la tête, le regarda dans les yeux et ajouta tout doucement, pudiquement :

« Je t'aime Sirius, et je ne souris que pour toi. »

Le brun en question était très ému de cette déclaration, il ne trouvait rien à ajouter. S'il ne se retenait pas, quelques larmes auraient perlé au coin de ses yeux. Tout doucement, avec beaucoup d'amour et de tendresse, il embrassa Remus. Il gouta ses lèvres pulpeuses et sucrées de chocolat, passa sa langue sur elles, se délectant d'elles comme du nectar des dieux.

Ce fut Remus qui prit l'initiative d'ouvrir la bouche et d'aspirer en elle cette langue aventureuse. Le baiser se fit plus profond, mais était toujours aussi doux. Le temps semblait s'étirer à l'infini pour eux.

/!\ Lemon /!\

Une nouvelle fois, les mains de Sirius exploraient son dos. Il prit sur lui de dégager aussi la chemise de son amour, mais pour caresser les flancs, le ventre plat et musclé, les pectoraux saillants. Ses mouvement étaient limité par la chemise et par sa position, il entreprit donc de la déboutonner, pour avoir un meilleur accès et une plus grande liberté et de se mettre à genoux sur son coussin. Les mains de Sirius migraient sur ses fesses, sur son pantalon, pour l'instant du moins. Tous les petits boutons étaient à présent défait, il décida alors de retirer la robe et la chemise. Il fit glisse sa langue sur le cou du brun, mordillant la carotide, léchant et soufflant sur la trachée, honorant les clavicules parfaitement dessinées, mordillant mamelons et tétons durcis et dressés. Sirius commençait à gémir doucement sous les attentions, les yeux fermés, la bouche entrouverte. Il caressait les hanches de son vis à vis, un peu perdu dans les sensations.

Ne trouvant pas encore le contact recherché, Remus enleva ses propres robes et chemises, et se colla contre le torse magnifique de son désormais amant. Il marqua la peau halée d'un suçon rouge dans le creux que formait le cou et l'épaule. Mais ce n'était toujours pas suffisant.

Soudain un de ses rêves érotiques lui revint en mémoire. Alléché par l'idée, il commença à faire glisser la fermeture éclaire su pantalon de l'animagus, et retira doucement le pantalon. Il malaxa quelque seconde la bosse qui s'était formé dans le boxer, puis le retira lui aussi. Il prit à pleine main le sexe dressé et y appliqua quelques mouvements de va et viens. De son autre main, il poussa Sirius jusqu'à ce qu'il s'assit contre l'arbre, les jambes écartées. Il se positionna entres elles en continuant ses attentions. Il se pencha et recueillit de sa langue une goute de sperme sur le gland rouge. Le brun hoqueta à ce contact et s'accrocha aux épaules du garçon châtain.

Trouvant ce son très stimulant, il prit le gland dans sa bouche et y appliqua de légères succions, provoquant plus de gémissements rauques. Ses mains prirent le chemin de l'intérieur des cuisses de Sirius, douces et chaudes, puis de ses testicules sensibles, qu'il cajola alors qu'il prenait en entier la hampe dans sa bouche. Le brun ne savait plus que gémir et prononcer le nom de son amant. Ses yeux étaient voilés par le désir et le plaisir, il était bien parti pour grimper jusqu'au septième ciel.

Ne voulant pas le finir trop vite, il ralentit les va et viens et tendit trois doigts à Sirius. Il les attrapa et les suça avec fougue, sachant très bien ce qu'il allait en faire. Une fois suffisamment humidifiés, Remus récupéra ses doigts et titilla l'entrée du brun, qui gémit encore un peu plus sourdement. Il en enfonça un tout doucement, tout en continuant sa fellation pour distraire son amant de la douleur de la préparation. Il ondula ce doigt et en rajouta un deuxième, alternant les ondulations et les mouvements de ciseaux. Il mit le troisième et dernier et répéta tous les mouvements précédent, consciencieux. Il voulait éviter le plus possible la douleur à son amant.

Les râles de bien être lui indiquèrent que Sirius était prêt. Il attrapa rapidement sa baguette magique , murmura deux sorts successifs qui firent apparaître un préservatif directement sur son membre et qui lubrifia le morceau de plastique. Avec précaution, il se positionna correctement entre les cuisses de l'animagus et raffermit sa prise sur ses hanches.

Précautionneusement, il força l'anneau de chaire, il entra doucement et lorsque son aine buta contre les fesses de Sirius il s'arrêta, lui laissant le temps de s'habituer. Le brun fronçait les sourcils, les yeux fermés. Remus se pencha et déposa un baiser sur sa joue, ce qui eut pour effet de lui faire ouvrir les yeux. Ils se regardèrent droit dans les yeux, se sondant mutuellement.

Lassé de cette attente, le loup-garou fit de petits cercles avec son bassin pour détendre les chaires, faisant soupirer doucement Sirius. Encouragé, il exécuta un premier va et vient qui ne fut pas du tout douloureux pour l'autre sorcier. Il recommença plusieurs fois, lentement, jusqu'à ce que son amant lui ordonne d'accélérer. Il s'exécuta avec joie, s'enfonçant toujours plus loin à l'intérieur de lui, pour leur grand plaisir. Le brun prit l'initiative de mettre ses jambes par dessus les épaules de son amant, et fut récompensé par des mouvements plus énergiques encore, provoquant des décharges de plaisir dans leurs corps.

Remus raffermit sa prise sur les hanches de l'animagus, la sueur l'ayant fait glisser. De ce fait, il modifia légèrement l'angle de pénétration et percuta une petite glande, ce qui fit cambrer te gémir Sirius comme un possédé, ce qu'il était en quelque sorte. Il était complètement parti dans le monde merveilleux de la luxure, il n'avait plus conscience du monde extérieur, juste de l'homme qu'il aimait qui lui donnait un plaisir incommensurable. L'apothéose fut pour lui quand la douce main de Remus se posa sur son érection douloureuse, et qu'il le masturba avec énergie, au même rythme que leurs mouvement de bassin.

Il explosa dans cette main, répandant son sperme sur le ventre de son amant. Remus sentit les chaire se resserrer épisodiquement sur son sexe et jouit lui aussi, à l'intérieur de ce corps si chaud et accueillant, ce corps aimé.

/!\ Fin du Lemon /!\

Il roula sur le coté et prit Sirius dans ses bras, lui déposant de léger baisers sur la tête, accompagné de « je t'aime », qui lui étaient immédiatement rendus. Le brun s'endormit rapidement, son souffle tranquille effleurant la peau douce du torse de Remus.

Ils dormirent une ou deux heures, jusqu'à ce que le soleil décline lentement vers l'horizon. Ils s'embrassèrent doucement, se caressant amoureusement. Ils tentèrent de se rhabiller, mais leurs mains respectives le les laissaient pas terminer l'action.

Remus jeta un coup d'oeil autour de lui, se disant qu'il ne verrait plus jamais cet endroit de la même façon et aperçu le plateau, qui avait été écarté, et sur lui la boite.

« -Sirius ? Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-il en désignant l'écrin,

-Quoi ? Oh, ça ! Oh mince, je l'avais complètement oublié ! Assied toi, mon Mumus, tu vas voir. »

Remus s'exécuta, s'assit en ouvrant les jambes et en se tenant les chevilles – maintenant totalement rhabillé. Il observa son ami poser un genou à terre et présenter l'objet devant lui.

« Remus, je t'aime. Permet moi de t'offrir cette gourmette »

Il l'ouvrit, sortit le bracelet et prit le poignet du préfet pour lui mettre. Quand son bras lui fut rendu, il observa le bijou. Deux inscriptions, sur chaque face. Sur celle qui était visible : « Je t'aime ! », et sur l'autre « Remus + Sirius ». Le loup garou était très ému. Recevoir ce cadeau lui faisait très plaisir. Il sauta dans les bras de son petit ami et lui donna un baiser fougueux.

C'était décidément la meilleur journée de leurs vies.


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Voila pour cet Os de st Valentin. J'espère que ça vous a plut !

Ce serait gentil de laisser un petit commentaire à l'auteur !

Date de publication : 14 février 2010

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